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Défense de Notre Foi Catholique - Spectacle Blasphématoire "Sur le Concept du Visage du Fils de Dieu" à Paris et à Rennes

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Message par Her Sam 5 Nov - 6:32

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/mgr-dornellas-se-rallie-a-la-voix-de-son-maitre

Mgr d’Ornellas se rallie à la voix de son maître
4 novembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

Dans un long communiqué, l’archevêque de Rennes prend fait et cause en faveur de la pièce de Roméo Castellucci, soutenant ainsi le Cardinal Vingt-Trois, et désavouant en même temps Mgr Centène.

Tout d’abord, il est clair qu’il n’y a pas de christianophobie dans cette pièce de théâtre. [...] Les mises en scènes choisies par Castelluci sont provocantes. Il est provocant en effet de nous montrer la souffrance ordinaire la plus triviale : la déchéance de l’homme dans sa vieillesse. Cela est trivial, mais cela est aussi très vrai et très réel, très quotidien. Alors surgit une question : comment la beauté du visage du Christ est-elle touchée, ou se laisse-t-elle toucher par cette déchéance qui appartient à la condition humaine ? De fait, la pièce place cette déchéance au milieu, entre le Christ avec son regard perçant et le spectateur qui est regardé. [...] Castelluci veut nous conduire plus loin. Dans ce vieillard qui se vide de lui-même, « de sa dignité », dit-il, il montre aussi le Christ qui s’est vidé de lui-même « jusqu‘à la mort et la mort de la Croix », comme le chante saint Paul (Philippiens II-Cool Ce Fils est aussi manifesté par l’amour du fils pour son père incontinent. Il s’agit d’une « profonde manifestation d’amour », dit encore Castelluci.
Mgr d’Ornellas fait l’impasse sur une scène qui a été récemment retirée, preuve qu’elle était gratuite, à savoir que ce vieillard, montant sur un escabeau, allait déféquer sur le portrait du Christ, avec un rire sarcastique, pour ne pas dire satanique. Ces ecclésiastiques qui encensent cette pièce en restent à une lecture primaire : ce père qui défèque sans arrêt, c’est Le Père. Et le fils qui le nettoie jusqu’au dégoût, c’est Le Fils. Et dans cette relation abjecte, Le Père se moque du Fils, allant jusqu’à déféquer sur le portrait géant du Fils de Dieu. En rigolant. C’est une pièce contre Le Père. Il n’y a aucune compassion dans cette pièce, aucune espérance.

Et Mgr d’Ornellas encense même le scandale fait aux jeunes enfants :

La pièce cherche à nous emmener encore plus loin. Le visage de Jésus peint par Messine est mis devant la pire souffrance : des enfants qui lui jettent des grenades apparentes. Cela rappelle la Passion. Castelluci le sait et il précise : « Il n’est pas dans mon intention de désacraliser le visage de Jésus, bien au contraire : pour moi, il s’agit d’une forme de prière qui se fait à travers l’innocence d’un geste d’enfant. » Au premier abord, ce geste est très (trop ?) provocant. Il exige un surcroît de réflexion pour que soit déchiffré ce qu’a voulu dire l’auteur.
Un surcroît de réflexion… Il faudrait plutôt s’interroger sur le scandale de cette violence imposée à des enfants. C’est un abus gravissime. Et l’Eglise a suffisamment été traînée dans la boue ces derniers temps pour que Mgr d’Ornellas ait au moins la décence de ne pas en rajouter.

Ne nous trompons donc pas de combat en luttant contre une christianophobie à laquelle on veut nous faire croire. Manifester contre Castelluci est une erreur de perspective.
Une erreur de perspective ! Saluer le caca d’un artiste pendant 55mn, c’est sans doute être dans la bonne perspective ! Il y a dans cette pièce bien plus qu’un blasphème. il y a le refus méthodique de toute forme de sacré. A la fin, l’ambiguïté entre « Tu es mon Pasteur » et « Tu n’es pas mon Pasteur » est significative : de toutes façons, nous dit l’auteur, les deux expressions se valent, car ce Pasteur, c’est… de la merde… Je vous l’ai fait voir en direct. Il ne s’agit pas seulement d’un jugement de valeur ou d’un simple blasphème. Pour Castellucci, c’est un jugement de fait. C’est le nihilisme à l’état pur. Cette pièce, dans son néant psychologique, est l’apologie du sacrilège. Son message : rien n’est sacré, ni le Christ, ni la paternité du père, ni la filiation du fils. La paternité du père n’est pas sacrée parce qu’elle est dégueulasse ; la filiation du fils n’est pas sacrée parce qu’elle est impuissante.

Remettons donc les choses en perspective : Roméo Castellucci n’est pas un enfant de choeur. En 2000, il a pondu une pièce intitulée GENESI from the museum of sleep. En trois temps, Genesi nous emmène aux côtés d’Adam et Eve, deux êtres déjà blanchis et ridés dont on assiste à la naissance ; le deuxième tableau, intitulé Auschwitz, met en scène des petits enfants qui s’essayent à des expériences de démembrement, puis la scène se transforme en arène pour accueillir la mort d’Abel par Caïn, dont les gestes de réanimation restent vains et cèdent la place à d’insupportables gémissements. Une autre œuvre de Castellucci montre un acteur en train d’enfoncer des éclats de verre dans l’anus. Erreur de perspective aussi ?
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Message par Her Jeu 24 Nov - 10:33

http://www.libertepolitique.com/actualite/56-eglise/7213-sur-le-concept-du-visage-du-pape--par-helene-bodenez

Le fil

Église
Sur le concept du visage… du pape ? par Hélène Bodenez
19 Novembre 2011

Comment réagir face à l’attaque du visage du pape ? En parler, contribuer au buzz et à la publicité ou ne pas en parler, là est la question ! Se taire, se mettre en colère ? Ou laisser ceux qui ont un « mandat » pour parler ? Se taire et ainsi remettre l’épée au fourreau, tendre l’autre joue ? Le scandale de la publicité militante de Benetton, publicité à thème dont on sait pertinemment qu’elle ne fonctionne jamais, divise sur la posture à prendre.

Première réflexion en forme de constat d’évidence : sur un plan publicitaire, elle est très mauvaise. Où est l’originalité quand une simple image détournée, blague de blog de potaches, n’est que la déclinaison d’une vieille publicité qui a déjà conduit au boycott de la marque ? Si l’on voulait choquer, c’est gagné, mais si l’on voulait vendre des pulls et des pantalons, c’est raté. Le boycott de la marque est inévitable. « Abject » lâche Christophe Geffroy, sur Radio Notre-Dame dans l’émission Le Grand Débat reprenant d'ailleurs l'adjectif que Mgr Santier avait employé pour la récente affaire Castellucci. Intéressant !Une chose est sûre : la crise de l’invention artistique en publicité est criante et s’inscrit dans le phénomène plus vaste des métamorphoses de la crise iconoclaste et maintenant dans celui d’opérations subversives des valeurs sur lesquelles notre société est fondée.

Deuxième réflexion autour d’un parallèle Benetton-Castellucci possible et du malaise de la réaction : cette photo-montage est-elle aussi choquante que l'encre-excréments sur l'icône du Christ ? Admettons d’abord que ceux qui n'ont pas bien reconnu l'attaque contre le Christ dans la pièce de Roméo Castelluci ont une « foi conceptuelle ». Ont-ils d’ailleurs encore la foi ? Ceux qui ont la foi croient en un Dieu réel, singulier et concret et pas en une idée ni en un concept ; ceux qui ont la foi ont vraiment rencontré le Christ. Mais quand on s'attaque à Benoît XVI, sommes-nous choqués de la même façon ?

Il s’agit ici de ne pas réduire le concret à l'expérience sensible. La photo du pape est bien celle du pape, alors que l’icône n'est pas la « photo » du Christ. De ce fait, le sentiment dominant est qu'on s'en prend à la personne du Pape Benoit XVI, existante, bien vivante, lumineuse, qu'on peut rencontrer sensiblement, qui n'est pas conceptuelle, attentat « abject », sans reconnaître que la pièce de Romeo Castelluci s'en prend aussi et directement à la personne du Christ et pas seulement à un concept. La réaction s’impose donc. Il s'agit de bien comprendre avant tout et dans toutes leurs nuances ce que sont le concret, l'abstrait, l'idée, le concept, la personne.

Si nos notions philosophiques étaient claires, notre intelligence serait la bonne terre dans laquelle s'enracinerait la foi, et nous, chrétiens, aurions moins de mal à trancher face aux attaques insidieuses et multiformes contre le Christ. Avant de jeter la pierre à Romeo Castelluci et Benetton, reposons-nous la question de notre formation philosophique et chrétienne et de l’examen de conscience à faire face aux moyens nécessaires à prendre pour rencontrer réellement la personne du Christ vrai homme et vrai Dieu et approfondir notre relation avec lui.

Hélène Bodenez
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Message par Her Jeu 24 Nov - 21:44

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/le-corps-sans-organe-de-roméo-castellucci-revoilà-le-gender.html

19 novembre 2011

Le « corps sans organe » de Roméo Castellucci : revoilà le gender

Cette réflexion nous est proposée par Alain Toulza :

"En complément de l’analyse que j’ai livrée récemment sur les pièces de Roméo Castellucci, j’avais retranscris une partie de l’entretien donné à un site dénommé Flu, à propos de sa pièce Genesi, dont cet échange de phrases à propos de l’idée du « corps sans organe » cher à Antonin Artaud : A la question « Etes-vous également sensible à la dimension métaphysique du corps sans organes, à cette recherche, à travers l’image du corps sans organes, d’un autre lieu de parole… ? », Castellucci répond :

« Je me suis beaucoup intéressé à cette question de corps sans organes, à ce discours particulièrement impressionnant aux conséquences extrêmes, presque insupportables. Le corps sans organes est un corps libéré… »

Flu : « notamment de Dieu »

Castellucci : « oui, du jugement divin, de l’Etat, de la médecine… un corps libéré aussi de lui-même »

Par son côté extravagant ce concept de « corps sans organe » me rappelait quelque chose et je me suis souvenu tout d’un coup que, dans mon ouvrage Le meilleur des mondes sexuels publié en août 2008, j’avais eu l’opportunité d’utiliser cette formule. Je viens de la retrouver dans le chapitre consacré à l’analyse de la théorie du Genre, plus précisément aux précurseurs de cette théorie, dont Deleuze. Je livre à vos lecteurs ce qu’il en est dit, mot pour mot :

« Gilles Deleuze (1925-1995)

Professeur de philosophie à l’université de Vincennes, admirateur de Nietzsche et marxiste avoué. Avec Félix Guattari (lui-même psychanalyste d’extrême gauche influencé par Marx, Sartre, Freud et Lacan, et créateur du concept, très utilisé en théorie queer, de « déterritorialisation du corps »), il est co-auteur de L’anti-Œdipe (1972). On lui doit la formulation de « corps-sans-organe » (CsO), matrice d’une définition anti-oedipienne et anti-psychanalytique du désir sexuel. Foucault disait de lui qu’il représentait sans doute l'expression la plus pure de la pensée de la différence sexuelle. Il a publié, entre autres, Présentation de Sacher-Masoch : la Vénus à la fourrure (1967), Foucault (1986), ainsi que des cours, des articles (Du Christ à la bourgeoisie ; Nietszche, sens et valeur), des entretiens et des correspondances. Echantillons d’une élucubration encensée par l’intelligentsia :

* « Pourquoi pas marcher sur la tête, chanter avec les sinus, voir avec la peau, respirer avec le ventre… Là où la psychanalyse dit : arrêtez, retrouvez votre moi, il faudrait dire : allons encore plus loin, nous n’avons pas encore trouvé notre CsO, pas assez défait notre moi… De même que vous ne savez pas ce que peut un corps, de même qu’il y a beaucoup de choses dans le corps que vous ne connaissez pas, qui dépassent votre connaissance, de même il y a dans l’âme beaucoup de choses qui dépassent votre conscience… Défaire l’organisme n’a jamais été se tuer, mais ouvrir le corps à des connexions qui supposent tout un agencement, des circuits, des conjonctions, des étagements et des seuils, des passages et des distributions d’intensité, des territoires et des déterritorialisations mesurées à la manière d’un arpenteur… » (Cours sur Corps sans Organe)

* « En revanche, l’idée de Michel (Foucault) que les dispositifs de pouvoir ont avec le corps un rapport immédiat et direct est essentielle. Mais pour moi, c’est dans la mesure où ils imposent une organisation aux corps. Alors que le corps sans organes est lieu ou agent de déterritorialisation (et par là, plan d’immanence du désir), toutes les organisations, tout le système de ce que Michel appelle le « bio-pouvoir » opèrent des reterritorialisations du corps. » (Désir et plaisir, correspondance 1977) » (fin de citation)

J’ajoute que Deleuze a fortement influencé le courant le plus dur du mouvement homo-lesbien « queer », celui des « constructivistes » qui tient la dualité sexuelle pour non avenue et postule une totale « indifférence » des sexes, un état qui cesserait de connoter un individu, voire qui cesserait d’être et qui, au besoin, pourrait être modifié par la technoscience. Cette voie maximaliste, d’inspiration anarchiste et fortement soutenue par la communauté transsexuelle, prône la « déterritorialisation » du corps sexuel.

L’idée principale est que l’affectation des organes du « territoire sexuel » à une fonction déterminée (érotique ou reproductive) est un produit de la construction « politique » de la différenciation sexuelle et de la hiérarchisation normative qu’elle induit : « La division de l’humanité entre deux catégories distinctes, hommes et femmes, ne va pas de soi, y compris sur un plan physiologique ou anatomique » et il n’y a pas de lien fonctionnel « entre les organes sexuels (désignés comme tels) et reproductifs, les zones érogènes et l’orientation du désir » (Sylvie Tomolliol, Multisexualités et Sida). D’où la nécessité de procéder à des « détournements des technologies du corps… des réappropriations et des détournements de la médecine anatomique et de la pornographie, entre autres, qui ont construit le corps straight (sexuellement correct, NDLR) et le corps déviant moderne » (Béatriz Preciado, L’Empire sexuel)

Voilà quelles sont les sources spirituelles cachées de Roméo Castelluci.

Posté le 19 novembre 2011 à 06h55 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 24 Nov - 21:47

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/mgr-henri-brincard-désapprouve-la-pièce-de-castellucci.html

18 novembre 2011

Mgr Henri Brincard désapprouve la pièce de Castellucci

... et comprend les jeunes qui ont manifesté. L'évêque du Puy-en-Velay affirme, dans une déclaration qui a le souci de la clarté :

"Pour ma part j’estime que la pièce de Castellucci est – et je pèse mes mots - violente, pénible et inutilement provocante."

Il dénonce aussi la désinformation véhiculée à l'encontre des groupes de manifestants :

"C’est aller trop vite en besogne de penser que les manifestants dans leur ensemble appartenaient à des groupes de fanatiques ou à des groupes ayant des relations tumultueuses avec l’Église de Dieu qui est en France. En réalité, un nombre non négligeable de manifestants appartenaient aux réseaux nés des « Journées Mondiales de la Jeunesse ». Dans la rue, à quelques exceptions près, les jeunes ont manifesté paisiblement. Beaucoup d’entre eux ont même adopté des attitudes de prière exprimant leur peine, leur « désarroi intérieur », leur angoisse et enfin leur espérance. Alors je pose la question : « Depuis quand dans un État de droit, de telles manifestations sont-elles interdites ? » Quant à l’Église, ainsi que nous l’a dit le président de notre conférence : « Il faut entendre les questions des jeunes »."

Posté le 18 novembre 2011 à 17h23 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 24 Nov - 21:48

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/mgr-brincard-la-piece-de-castellucci-est-violente-penible-et-provocante

Mgr Brincard : la pièce de Castellucci est violente, pénible et provocante
18 novembre 2011 | Enregistrer sous: Communication P,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

L’évêque du Puy-en-Velay a publié un communiqué qui tranche singulièrement avec l’avis de Mgr d’Ornellas sur la pièce excrémentielle de Castellucci :

Il n’est point nécessaire d’avoir vu la pièce de Roméo Castellucci pour dire que sa seule lecture amène à s’interroger sur la notion de culture et, partant, sur ce qu’il faut entendre par « liberté artistique ». Pour ma part j’estime que la pièce de Castellucci est – et je pèse mes mots – violente, pénible et inutilement provocante.
Je vous l’avais dit, la parole se libère dans l’Eglise qui est en France. Mgr Brincard poursuit :

Pour un croyant – et c’est une évidence – Jésus n’est certes pas un « concept » mais le « Témoin fidèle, le Premier né d’entres les morts, le Chef des rois de la terre » (Apocalypse 1). C’est dire que la relation personnelle avec Jésus est notamment celle de la foi, de l’adoration aimante, du service des plus petits et des plus pauvres en lesquels « le Témoin fidèle » veut être servi avec prédilection. Comment ne pas être profondément atteint par une pièce de théâtre dont certaines scènes dépassent l’entendement et, par voie de conséquence, le supportable ?
L’évêque du Puy dénonce l’interprétation qui consiste à se réfugier derrière les secrètes intentions de l’artiste :

Pour atténuer le scandale il ne suffit pas de dire que les intentions de l’auteur sont bonnes ni même que certaines clés de compréhension permettent de faire des découvertes apaisantes. L’art véritable est un langage dont la clarté rend le beau accessible à tous. L’art qui aide l’homme à être plus conscient de sa dignité est un art au service de la splendeur du vrai et de la beauté du bien. Lorsqu’il est chrétien, un tel art sait montrer comment en Jésus, Dieu tire d’un drame « un effet sublime d’amour ».
Faut-il le rappeler, il y a des libertés « liberticides »… l’art n’y trouve certes pas son compte. Par ailleurs, affirmer que « foi et culture » ont des liens profonds et nécessaires relève de l’évidence. Ces liens font l’objet d’heureux approfondissements, en particulier par des enseignements magistériels d’une grande richesse. Il arrive aussi – et je ne suis pas le seul à le déplorer – que la relation intrinsèque entre foi et culture donne parfois lieu à des développements hasardeux justifiant par des arguments spécieux l’injustifiable.
Par ces mots, Mgr Brincard pointe le dernier communiqué de Mgr Wintzer, qui s’occupe de l’Observatoire « Foi et culture »… Nous en reparlerons très prochainement. Mais poursuivons avec l’évêque du Puy :

Je pose à présent deux questions :
La pièce de Castellucci fait-elle partie d’une culture qui élève l’homme et donc nous humanise ?
Cette pièce de Castellucci aide-t-elle le croyant chrétien à avoir un regard plus profond sur « Celui qui nous aime et nous a lavés de son sang » ?
Même après avoir lu les déclarations de Catellucci, je ne parviens pas à répondre positivement à ces deux questions.
Et ce n’est pas fini ! Mgr Brincard n’élude pas la problématique des manifestations, condamnées par certains, approuvées par d’autres

La plus élémentaire objectivité exige de distinguer entre ce qui s’est passé à l’intérieur du théâtre et ce qui s’est passé à l’extérieur. Le temps m’étant mesuré je ne parlerais que des manifestations dans la rue. En m’appuyant sur de nombreux témoignages et sur les observations d’une journaliste appartenant à l’équipe d’un grand journal parisien, je ferai les remarques suivantes :
C’est aller trop vite en besogne de penser que les manifestants dans leur ensemble appartenaient à des groupes de fanatiques ou à des groupes ayant des relations tumultueuses avec l’Église de Dieu qui est en France. En réalité, un nombre non négligeable de manifestants appartenaient aux réseaux nés des « Journées Mondiales de la Jeunesse ». Dans la rue, à quelques exceptions près, les jeunes ont manifesté paisiblement. Beaucoup d’entre eux ont même adopté des attitudes de prière exprimant leur peine, leur « désarroi intérieur », leur angoisse et enfin leur espérance. Alors je pose la question : « Depuis quand dans un État de droit, de telles manifestations sont-elles interdites ? » Quant à l’Église, ainsi que nous l’a dit le président de notre conférence : « Il faut entendre les questions des jeunes ».
D’importantes forces de l’ordre ont été mobilisées pour réprimer une manifestation pacifique. Pourquoi tant de forces de l’ordre ? Pourquoi tant de gardes-à- vue dont certaines ont duré près de 48h ? Un avocat a dressé une liste impressionnante d’illégalités commises au cours de ces gardes-à-vue. Cette liste est-elle exacte ? Quoiqu’il en soit, plusieurs policiers et CRS se sont étonnés d’avoir été mobilisés en si grand nombre.
Amis lecteurs, réjouissez-vous avec moi : voilà un Pasteur !

Ma conclusion sera celle-ci : rassemblés devant un théâtre parisien au cœur d’un douloureux problème, ces jeunes m’ont fait penser à un « troupeau sans pasteur », un troupeau ayant le sentiment d’être laissé à lui-même, voire abandonné. Ce constat m’interroge personnellement : « Comment guider ces jeunes par de sages conseils ? » « Comment les apaiser ? » « Comment éclairer leur courage par de judicieux accompagnements ? » Une chose est certaine : les « sweeping statements », comme on dit en anglais, ne sont d’aucune utilité. Autrement dit, des amalgames regrettables ont parmi leurs effets nuisibles celui d’engager les jeunes sur des chemins semés de périls.
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Message par Her Ven 25 Nov - 8:17

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/75329

Prier devant le scandale, au milieu des soldats, comme Marie
25 novembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Identité catholique,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Voilà un prêtre qui n’a pas froid aux yeux, auprès duquel, certain de nos évêques pourraient se former. Le père Zanotti-Sorkine a été interrogé dans Famille chrétienne :


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Commentaire d'Hercule : En fait, en y réfléchissant, je crois que c'est un prêtre comme le père Zanotti-Sorkine qu'il nous faudrait dans le Sud-Ouest, comme Evêque pour relever ce diocèse d'Aire et de Dax, en remplacement de Mgr Philippe Breton qui part en retraite...
On ne souhaite ni des mondains, ni des francs-maçons, ni des locaux, on désire juste un Evêque qui fasse le travail pour lequel le Ciel l'a appelé ! Merci de prier très fort à cette intention.

Et pour le diocèse de Tarbes et Lourdes, qui va t-on mettre pour remplacer Mgr Jacques Perrier qui part en retraite ?
Notre exigence, c'est que nous demandons le meilleur ! pas un gestionnaire, pas non plus un manager, mais juste quelqu'un qui soit vraiment marial, c'est-à-dire quelqu'un qui aime la Sainte Vierge et qui est consacré depuis longtemps à son Coeur Douloureux et Immaculé.
Merci de prier vraiment très très très fort à cette intention.

Si quelqu'un a l'oreille du Nonce apostolique, à Paris, et de notre Saint Père, à Rome, merci de transmettre ma requête.
Sinon, je ne doute pas un seul instant que les saints Anges s'en débrouilleront.


Dernière édition par Hercule le Dim 27 Nov - 15:13, édité 1 fois
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Message par Her Dim 27 Nov - 15:11

http://www.revue-item.com/5364/5364/

Mgr Centene s’exprime sur les spectacles impliquant la personne du Christ
publié dans nouvelles de chrétienté le 26 novembre 2011

Au sujet des spectacles impliquant la personne du Christ

Entretien avec Mgr Raymond CENTENE, évêque de Vannes
pour le journal diocésain « Chrétiens en Morbihan »
(Parution du 26 novembre 2011)

1°) Monseigneur, récemment la presse a fait mention du soutien que vous avez apporté auxmanifestants qui réagissaient à la pièce de théâtre « Sur le concept du visage du Fils de Dieu ». Qu’en est-il ?

Depuis quelques temps, un certain nombre de représentations artistiques utilisent des symboles religieux avec des intentions ou dans des contextes qui heurtent la sensibilité des croyants. Citons l’exposition en Avignon d’une photo d’un crucifix plongé dans un flacon d’urine ou le spectacle de Rodrigo Garcia « Golgota Picnic » programmé à Toulouse et à Paris, dans lequel le Christ en croix, la plaie du côté bourrée de billets de banque, est traité de « fou » de « chien de pyromane », de « messie du sida » et de « putain de diable ». Dans son spectacle « Sur le concept du visage du Fils de Dieu », Roméo Castellucci met en scène un vieillard incontinent et son fils, qui, par trois fois, le nettoie et change ses couches souillées. Cette déchéance est vécue sous le regard d’un immense portrait du Christ que des enfants bombardent de grenades1, avant que ne soit versé sur lui un liquide évoquant les excréments
dont s’est vidé le vieillard tandis qu’une odeur pestilentielle non moins évocatrice se répand dans la salle. Derrière la toile, des formes s’agitent jusqu’à la déchirer et la détruire. Une phrase inspirée du psaume 22 apparaît alors en lettres lumineuses : « you are my shepherd » (Tu es mon berger) pour devenir ensuite « you are not my shepherd » (Tu n’es pas mon berger). Et les médias de s’indigner non de la blessure infligée aux croyants mais du fait que certains d’entre eux disent publiquement leurs souffrances et leur incompréhension. En réponse à une lettre du président de l’Institut Civitas, adressée aux évêques de France, j’ai dit mon soutien et mes encouragements à ceux qui savent réagir « avec charité et fermeté » sans user « de violence aussi bien verbale que physique ».

2°) Votre position était-elle isolée au sein de l’épiscopat français ?

Ma position me paraît s’inscrire dans la droite ligne du communiqué de Mgr Podvin, porteparole des évêques de France qui écrivait le 19 septembre dernier : « Ce n’est pas parce que le christianisme fut sociologiquement majoritaire qu’il doit être le fusible d’hystéries culturelles. De nombreux citoyens non chrétiens partagent notre colère. Si vous êtes de cet avis, ne demeurez pas impassibles ». Plusieurs évêques ont répondu à la lettre de Civitas. Pour l’un : « Oui, je vous encourage et j’encourage les chrétiens à manifester leurs réactions devant les spectacles provocants et insultants à l’égard de notre foi. » Pour un autre : « Tout comme vous, je ne peux que réprouver ces spectacles blasphématoires, Mgr Podvin a été chargé par notre Conférence de dire, en notre nom, notre réprobation tant sur leur contenu que sur leur financement. Nous ne pouvons qu’encourager les chrétiens à faire part de leurs sentiments. » Pour un autre encore : « Je crois qu’il est important de ne pas laisser l’inacceptable se banaliser. » Etc.

3°) La façon dont les médias ont relaté les choses vous semble-t-elle positive ?

1 Cette scène, dans laquelle des enfants jettent des grenades en plastique sur le visage du Christ, prévue dans lescénario initial, a été jouée en Avignon, puis retirée des séances parisiennes suite aux protestations, avant d’être
réintroduite lors des représentations à Rennes.
2 Le lien entre l’Eglise et les médias n’est pas simple et peut être frustrant. L’Eglise dit une parole d’éternité, les médias sont dans l’immédiateté. L’Eglise cherche à promouvoir la communion, les médias se tournent vers des individualités diverses. L’Eglise vise à la fraternité et à la concorde, les médias s’arrêtent volontiers sur des points de divergence. Cela met en évidence des approches qui peuvent être différentes mais, dans le même temps, il y a le risque de faire oublier tout ce qui unit.

4°) En apportant votre soutien à l’Institut Civitas, à l’origine des manifestations, ne craignezvous pas d’amalgames avec des courants que l’on qualifie d’extrémistes ou de fondamentalistes.

Pas plus que je n’ai craint d’autres types d’amalgames lorsque je me suis indigné du sort réservé aux Roms pendant l’été 2010. Si on s’interdit de penser parce que d’autres pensent un jour la même chose, que reste-t-il de la liberté de penser ? Ce qui compte, c’est ce qui est dit et pas qui le dit, c’est la véracité du propos plus que la qualité de celui qui le tient. Traiter de fondamentalistes ou d’extrémistes tous ceux qui sont blessés par ces créations artistiques et qui le disent relève d’un raccourci journalistique plus que de la vérité. Les réactions qu’elles ont suscitées, même si on a le droit de les trouver inappropriées, ne méritent pas d’être traitées d’une manière aussi simpliste sauf si l’on cherche à discréditer son interlocuteur avant même de l’avoir entendu. C’est alors une sorte de violence supplémentaire, une mise en demeure de se taire, un chantage à la réputation, un totalitarisme rampant et très sophistiqué dans lequel on est sommé d’être le geôlier de sa propre conscience, le censeur de sa propre raison. La Croix du 7 novembre 2011 indiquait : « Tous les évêques font le même constat : le cercle des catholiques exaspérés dépasse celui des groupuscules intégristes et activistes ». Dans le même numéro du quotidien, le cardinal Ricard s’inquiétait de ce que « leurs actions sont légitimées et justifiées par des catholiques désarçonnés par la sécularisation et qui ont le sentiment d’être bafoués » tandis que l’archevêque de Dijon y estime « qu’il est de la responsabilité de l’évêque comme pasteur de prendre en compte le désarroi du peuple catholique choqué par la violence de certaines agressions contre les symboles du christianisme. »

5°) En fait, c’est donc à tous les chrétiens que votre message de soutien s’adresse ?

Les chrétiens meurtris par ces attitudes ne sont pas ces intellectuels habitués à épiloguer sur le sens improbable d’une toile cubiste, ce sont les petits, les humbles, les jeunes, les convertis, d’où la véhémence dont est empreinte l’expression de leur sincérité. C’est à eux que mon message s’adresse d’abord. Mais ils ne sont pas les seuls à être choqués. Le porte-parole des évêques de France affirmait dans son communiqué du 19 septembre « de nombreux citoyens non chrétiens partagent notre colère ».

6°) Pourquoi des non chrétiens partagent-ils cette même indignation ?

Parce qu’au-delà de l’irrespect avec lequel sont traités les symboles du christianisme et des blessures que cela suscite chez les croyants, ce débat soulève une question anthropologique beaucoup plus profonde. C’est la question de la place du sacré dans nos sociétés et de son rôle dans l’humanisation. Depuis la nuit des temps, c’est le sens du sacré et de la transcendance qui a permis à l’humanité de s’élever au-dessus des instincts de l’animalité. Il n’y a pas de civilisation qui ne l’ait eu pour compagnon de route et c’est lui qui a permis l’émergence de la culture par laquelle « l’homme devient plus homme » selon la belle expression de Jean-Paul II. C’est encore le rôle régulateur du sens du sacré qui a permis à la force du droit de prévaloir sur le droit de la force et, partant, de vaincre la barbarie. Lorsque l’Evangile évoque un juge inique, il le décrit comme quelqu’un « qui ne respecte pas Dieu et se moque des hommes ».
Le second terme découle du premier. La négation du sacré met en péril l’homme lui-même et le sens de sa vie, si bien que l’on a pu dire « après la mort de Dieu, la mort de l’homme ». De ce point de vue-là, le vieillard incontinent de Castellucci illustre bien cette déchéance de l’humanité, fille du nihilisme, et Pascal ne l’aurait pas désavouée comme illustration de la « misère de l’homme sans Dieu ». « Tu n’es pas mon berger ».

7°) Comment pourriez-vous définir le sacré ?

C’est l’Être ou l’ensemble des valeurs sur lesquels l’homme ne peut pas mettre la main. Ce qui est intangible. Ce qui est digne d’un respect absolu, qui ne peut être ni enfreint ni violé. Dans l’économie chrétienne, l’Incarnation du Verbe de Dieu donne à l’homme cette valeur rappelée avec force par la phrase de saint Irénée : « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ». L’homme est capable de Dieu, Capax Dei, l’humanité est le réceptacle de la
personne divine. Le visage du Christ devient alors visage de l’humanité. Pilate ne s’y trompe pas lorsqu’à la sortie du prétoire il présente le Christ en ces termes : « Ecce homo » (Voici l’homme). Désormais, comme nous le chantons parfois « tout homme est une histoire sacrée, l’homme est à l’image de Dieu ». Dénier à l’homme cette image revient à le désacraliser, bafouer l’image de Dieu revient à bafouer l’homme et à le réduire au liquide excrémentiel qui sort du vieillard incontinent dans la pièce de Castellucci. Lorsqu’on voit des enfants lancer des grenades sur le visage du Christ, c’est d’abord un visage d’homme qu’ils bombardent. Mesure-t-on pleinement l’impact de cette scène ?

8°) Le respect du sacré marque donc la limite de la liberté de l’artiste ?

Non, le respect du sacré fonde la liberté de l’artiste comme il fonde toute liberté. En effet, c’est en respectant le sacré que la liberté de l’artiste participe de la sacralité et devient souveraine. S’il n’y a pas de sacré, la liberté de l’artiste elle-même perd sa sacralité. Elle cesse d’être intangible, elle devient elle-même objet de contestation et elle s’autodétruit. Il faut alors mettre un cordon de CRS autour d’un théâtre et des policiers en civil dans la salle pour qu’une pièce puisse être jouée parce que le droit de la force a prévalu sur la force du droit. Quand le droit de la force prévaut sur la force du droit, les premières victimes sont les faibles et les petits. Liberté se conjugue avec responsabilité et les artistes ne sont pas dispensés de réfléchir aux conséquences à long terme de leurs créations.

9°) Mais alors, comment réagir si la limite est franchie ?

Face à ses persécuteurs, le Christ a ordonné à Pierre de remettre son épée au fourreau et il a renoncé à faire appel aux « légions d’anges » qui auraient pu le défendre. Mais il n’a pas caché son indignation en évoquant ceux qui scandalisent les tout-petits. Comme Lui, nous devons être capables de nous indigner lorsque sont attaquées arbitrairement des valeurs dont la remise en cause risque de peser lourd sur l’avenir de l’humanité dans ce qu’elle a de plus vulnérable. Je crois que le sens du sacré est une de ces valeurs qui protègent l’homme et plus particulièrement les petits, les humbles, les sans-voix. Les chrétiens doivent réfléchir à tout cela et s’investir dans tous les lieux où le devenir de notre société se pense et se prépare pour y proposer le Christ qui est « le Chemin la Vérité et la Vie », conscients que c’est la vérité qui rend libre (Cf Jn 8,32).

Propos recueillis par Philippe JOSSE
Délégué Diocésain à la Communication
Rédacteur en chef de « Chrétiens en Morbihan »
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Message par Her Mar 29 Nov - 12:55

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/le-visage-du-christ-et-lunité-des-catholiques.html

21 novembre 2011

Le Visage du Christ et l'unité des catholiques

Répondre aux provocations contre la foi chrétienne par la prière et par l'intelligence, telle est l'ambition de ce blog, créé suite aux spectacles christianophobes. Parmi ses ambitions : favoriser l'unité des catholiques, malgré la diversité des réponses apportées, sans critique. Comme le disait Michel de Jaeghere :

"Il est toujours dommage que nous soyons divisés. Cela risque de durer jusqu’à la fin des temps et il faut se résigner à nos désaccords, en tentant seulement de les exprimer charitablement. Je crois que l’un de nos torts est de céder à un réflexe néo-kantien : de vouloir à tout prix que sur tous les sujets, il y ait une réponse unique –bien entendu, la nôtre– et de faire d’elle une loi générale et universelle. La foi catholique n’est pas une idéologie, un moule qui nous rendrait uniformes. Il est donc normal que nous puissions avoir, sur des questions qui ne relèvent pas de la foi, des points de vue divergents."

Ainsi sont annoncées la veillée de prière à Notre-Dame de Paris, le dépôt d'une rose blanche devant le Théâtre du Rond-point, et les manifestations publiques chaque soir devant le Théâtre :

"Les différentes actions se complètent et ne sont nullement en opposition. C'est par l'unité que nous serons vainqueurs. Et unité rime avec charité...!"

Posté le 21 novembre 2011 à 14h00 par Michel Janva
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Message par Her Mer 30 Nov - 22:36

Bonjour à tous,

Je découvre un lien intéressant sur un commentaire d'internaute, entre le visage de Jésus, Notre Dieu, sali, souillé, par les coulées d'un liquide suggérant les excréments qui ont été montrés à l'assistance durant toute la durée de la pièce de théâtre, par des artistes pervers subventionnés par des élus francs-maçons ; et le scandale médiatique de l'affaire de l'étudiant qui se "torchait" avec le drapeau tricolore suite au concours photographique de la FNAC de Nice.

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Mystère-de-la-foi — 30/11/2011 20:48:18:

Je me souviens de ce drapeau français ou un soit disant artiste s'essuyait l'arriére train en mars 2010 !...
C'était un concours qui était organisé par la FNAC de Nice et qui stipulait "le politiquement incorrect" !...
Cette image fut qualifiée d'outranciére et fut dans les plus brefs délais interdite du concours par les autorités françaises !...
Et là avec cette piéce de théatre subventionnée par l'Etat, nous constatons l'ignominie de ces gens !!!
Tu ne feras point aux autres ce que tu ne souhaites pas qu'il te soit fait !

http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/la-photo-qui-%C2%AB-outrage-le-drapeau-%C2%BB

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http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/la-photo-qui-%C2%AB-outrage-le-drapeau-%C2%BB

La photo qui « outrage le drapeau »
Publié le jeudi 22 avril 2010 à 09H54

Défense de Notre Foi Catholique - Spectacle Blasphématoire "Sur le Concept du Visage du Fils de Dieu" à Paris et à Rennes - Page 2 534573-0

Les anciens combattants, sidérés par le travail du jeune photographe, sont exaspérés par les attaques régulières des symboles de la République, notamment depuis le célèbre « Aux armes, et cætera » de feu Serge Gainsbourg. La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a précisé hier qu'elle étudiait les moyens juridiques de sanctionner ce type de comportement « intolérable »…

NICE. La Fnac avait organisé en mars un concours de photo ouvert aux amateurs sur le thème du « politiquement incorrect ». L'œuvre primée fait scandale.

APRÈS la Marseillaise huée au Stade de France, le drapeau tricolore souillé. Frédéric, 25 ans, heureux lauréat du marathon photo de la Fnac de Nice, avoue ne pas avoir mesuré le tollé que son cliché pouvait provoquer, quand, le 6 mars, il a déclenché.
L'un des trois thèmes imposés était « le politiquement incorrect ». Frédéric n'y est pas allé de main morte. L'objectif était de choquer pour gagner un appareil. Il a réussi. On y voit l'un de ses copains, de dos, pantalon baissé jusqu'aux chevilles, en train de s'essuyer le postérieur avec le drapeau national.

« C'est le coup de cœur » de la Fnac, « agitateur de curiosités », comme le proclame son slogan. L'entreprise serait-elle à ce point au bout du rouleau qu'elle prime une telle photo. Le quotidien national gratuit « Metro », partenaire du concours, a publié l'objet du scandale avant de le retirer de son site internet. Trop tard. La polémique était enclenchée. « Un jeune homme, dont le grand-père est titulaire de la Légion d'honneur, m'a alerté. J'ai alors averti le préfet qui a aussitôt saisi la justice », raconte Jean Biancotto-Machari, le président outré de la fédération des anciens combattants et mutilés de guerre des Alpes-Maritimes.
Devant la levée de boucliers, le directeur de la Fnac de Nice a battu sa coulpe, s'est confondu en excuses et a décidé lui aussi de retirer la photo du concours. « Le jury a voulu récompenser l'auteur pour sa traduction impactante, sans aucune intention de manquer de respect au drapeau français », se défend l'enseigne culturelle.

Un signe de bonne volonté qui n'a pas calmé Jean Biancotto-Machari, relayé dans sa croisade par l'ensemble des députés UMP du coin.

« J'ai déposé plainte en mars contre personne non dénommée. Nos avocats l'ont déposée sur le bureau d'Éric de Montgolfier, le procureur de la République de Nice. » Dans le même temps, le député-maire UMP de Valberg Charles-Ange Ginésy a écrit au Premier ministre et à la Chancellerie en s'étranglant : « Le drapeau tricolore est utilisé comme papier toilette ! Et que cette photo soit primée par une grande entreprise nationale… On déraille totalement ! » « Nous voulons savoir s'il y a matière à poursuivre ce que nous considérons comme un outrage au drapeau », expliquait hier le directeur de cabinet de l'élu.

Les anciens combattants, sidérés par l'inconséquence du jeune photographe, sont exaspérés par les attaques régulières des symboles de la République, notamment depuis le célèbre « Aux armes, et cætera » de feu Serge Gainsbourg, version jamaïquaine et pacifique de l'hymne national. « Le drapeau tricolore que ce monsieur salit, c'est le même qui recouvre les cercueils de nos soldats. Eux ont payé l'impôt du sang, l'impôt le plus élevé qu'on puisse payer à son pays. Il faut défendre les valeurs fondamentales de notre démocratie et ne pas laisser faire n'importe quoi », s'insurge Jean Biancotto-Machari.

À Reims, la Fnac avait organisé en octobre son marathon photo sur un thème plus consensuel et moins risqué : « Le patrimoine ». Pas de quoi provoquer un scandale.

Christophe PERRIN

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Commentaire d'Hercule : « Nous aurions aimer que ces mêmes anciens combattants soient tout autant "sidérés" par les outrages et de l'offensive à outrance faites à notre Dieu. Nous aurions aimé que nos anciens combattants soient exaspérés par les attaques régulières des symboles de la Foi chrétienne, notamment depuis le célèbre « PissChrist» d'Avignon. « La Croix trempée dans l'urine de l'artiste", c'est la même qui recouvre les tombes de nos soldats. Eux ont payé l'impôt du sang, l'impôt le plus élevé qu'on puisse payer à son pays. Il faut défendre les valeurs fondamentales de nos racines chrétiennes et ne pas laisser faire n'importe quoi », s'insurge Hercule.
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Message par Her Mar 6 Déc - 6:03

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/lavis-de-lhomme-nouveau-sur-laffaire-castellucci.html

28 novembre 2011

L'avis de L'Homme nouveau sur l'affaire Castellucci

Extraits des réponses données par Philippe Maxence, ce soir, sur Le Forum catholique :

"La ligne éditoriale de l’HN ? Elle me semble toujours répondre à la volonté de ses fondateurs, quoiqu’avec des accentuations différentes en fonction de l’époque et des personnalités. L’HN se veut un journal intégralement catholique, fidèle au magistère romain, depuis saint Pierre jusqu’à Benoît XVI, en prenant en compte cet enseignement dans ce qu’il a de plus pérenne, en essayant d’analyser l’actualité et la vie sociale, non à travers des catégories séculières issues de la modernité, mais de la doctrine sociale de l’Église et, en mettant un accent aujourd’hui sur la culture chrétienne. Nous entendons par « culture » à la fois l’effort pour retrouver et connaître notre patrimoine culturel catholique et l’effort de rester en contact avec la culture actuel, quitte à la contester si besoin est.
En ce sens, je ne ressens pas le besoin de me comparer à d’autres. Je suis assez connu pour n’être jamais satisfait de l’HN et je sais d’expérience que la réalisation d’un journal est une chose très difficile. Sans nier nos différences et nos oppositions, bien réelles aussi, je pense que toutes les publications catholiques qui tentent d’être fidèles à l’enseignement de l’Église ont un rôle à jouer. En effet, au-delà des aspects doctrinaux que l’on ne peut remettre en cause comme catholique, il y a des options libres et des manières très différentes et légitimes d’aborder la vaste réalité, pour des publics très différents aussi.
Je me répète souvent que lorsque l’HN cessera de rendre service à son lectorat il ne méritera que de disparaître comme d’autres titres ont disparu par le passé. La blogosphère catholique nous oblige à ce titre à revoir ce que nous sommes et comment nous pouvons continuer à assurer un service au regard de notre propre patrimoine génétique. Dans ce sens, c’est un fait positif et un travail exaltant. Nous travaillons en ce moment sur ce sujet pour déterminer la meilleure manière d’être complémentaire des blogs."

Sur l'affaire Castellucci :

"Cette affaire, pour notre propre compte, nous conduit à une remise en cause et à une réflexion sur ce que nous devons être. Ensuite parce que j’y ai vu un déferlement de passions et une incapacité interne au débat courtois et charitable entre catholiques. On peut penser que l’autre à tort mais l’insulter revient à mon sens à défigurer la légitimité de son combat et de sa pensée. Face à cela, j’ai décidé que l’HN prendrait du recul pour ne pas entrer dans cette opposition entre catholiques, laquelle repose souvent sur une vision passionnée et des sous-entendus malveillants. Je partage de ce point de vue l’analyse de Michel De Jaeghere dans son entretien avec Jean-Pierre Maugendre sur le site de Renaissance catholique ou dans la Tribune libre que l’HN publie dans son prochain numéro :
« Il est toujours dommage que nous soyons divisés. Cela risque de durer jusqu’à la fin des temps et il faut se résigner à nos désaccords, en tentant seulement de les exprimer charitablement. Je crois que l’un de nos torts est de céder à un réflexe néo-kantien : de vouloir à tout prix que sur tous les sujets, il y ait une réponse unique –bien entendu, la nôtre– et de faire d’elle une loi générale et universelle. [...]»
De fait, nous publions dans le numéro de l’HN à sortir un article qui, plus qu’une analyse, veut fournir un rappel des faits et des protagonistes en cause pour bien montrer ce qui s’est réellement passé, qu’elles ont été les différentes prises de position et pourquoi cette affaire a pris ce tournant incroyable.

Les leçons à tirer sont évidemment nombreuses. Je n’en mentionne que quelques-unes. D’abord, la CEF ne parle plus d’une seule voix et nous allons j’espère vers la restauration de l’autorité de l’évêque et de sa liberté de parole par rapport aux structures épiscopales. Ensuite, le pays réel catholique n’a souvent que faire des querelles des années soixante-dix quand il s’agit de se mobiliser sur le terrain. Par ailleurs, que l’on estime dommage quelques aspects concrets des manifestations, que l’on soupçonne les véritables intentions des organisateurs (mais, au nom de quoi, peut-on juger au for interne ?), je n’arrive pas à comprendre ce que l’on peut reprocher à des prières publiques, même dans la rue. Par ailleurs, la doctrine conciliaire sur le laïcat a été mise en application (non sans surveillance cléricale…) mais a conduit à une réaction archi-cléricale.
De ce fait, le catholicisme français me semble aujourd’hui dans une période de mutation importante (mais contrairement à l’historien nous sommes acteurs et juges de la partie) qui laisse sur le ban une grande partie de l’épiscopat, incapable d’analyser les véritables signes des temps. Selon l’humeur et le caractère de chacun, on peut voir encore la face négative ou la face positive de cette mutation. Elle me semble bien réelle. Évidemment, elle arrive dans un contexte plus large qu’il convient de prendre en compte pour tenter de déterminer ce qui va exactement éclore."

Posté le 28 novembre 2011 à 21h21 par Michel Janva
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Message par Her Mar 6 Déc - 13:02

http://www.hommenouveau.fr/index.php

Les évêques réagissent à l'affaire Castellucci
Catégorie : Religion
Posté par : Adélaïde Pouchol le 06-12-2011

Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris.
Il a parlé, dans un entretien pour Radio Notre-Dame du 29 octobre, des manifestants comme d'un « groupuscule qui se réclame de l'Eglise catholique sans aucun mandat et qui est en fait un groupuscule rattaché au mouvementlefebvriste quifait de la foi un argument de violence ». Dans son discours de clôture de l'Assemblée plénière à Lourdes, le 9 novembre, il expliquait à ce sujet que « Dans ce dialogue entre l'art et la foi, se situe l'énigme de la souffrance humaine. Celle-ci est vive aujourd'hui : où trouver l'espérance ? Le Crucifié de Jérusalem a-t-il une parole à dire ? Comment sa croix annonce-t-elle quelque chose de bon pour l'homme : le salut. Reconnaître ces questions et entrer dans le dialogue est la première tâche des chrétiens. Que ceux-ci ne se trompent pas de combat. C'est d'abord un combat sur eux-mêmes. »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://www.eglise.catholique.fr/download/1-19184-0/discours-de-cloture-9-novembre-2011.pdf

Mgr Wintzer, président de l'Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Evêques de France, dans une note rendue publique le 16 novembre.
« Avant tout, comme nous y invite le Pape Benoît XVI , je choisis la voie du dialogue et sa fécondité. C'est pourquoi je veux déplorer les manifestations qui se sont exprimées tant à l'extérieur que dans la salle même du Théâtre de la Ville, à Paris, à l'occasion des représentations du spectacle de Romeo Castellucci « Sur le concept du visage du fils de Dieu ». (…)Plutôt qu'à l'invective et à la condamnation, c'est au travail que nous sommes appelés, travail par lequel chacun prend le temps de comprendre qui est l'autre et ce qu'il veut dire. (…) Le dialogue exclut tout amalgame et tout mépris. Il nous invite à sortir du simplisme selon lequel les artistes sont des provocateurs, des blasphémateurs. (…) »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/a-propos-du-spectacle-de-romeo-castellucci-sur-le-concept-du-visage-du-fils-de-dieu--13056.html

Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes.
Il a publié un texte le 3 novembre sur le le site de son diocèse expliquant qu' « il est clair qu'il n'y a pas de christianophobie dans cette pièce de théâtre. Ne nous trompons donc pas de combat en luttant contre une christianophobie à laquelle on veut nous faire croire. Manifester contre Castelluci est une erreur de perspective ».
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://catholique-rennes.cef.fr/?Sur-le-concept-du-visage-du-fils,5326
Extrait d'une intervention sur France 3 le 10 novembre : « Ces fondamentalistes ne représentent qu'eux-mêmes. (…) L'Eglise n'est pas fondamentaliste, l'Eglise, elle est pour le dialogue, le respect, elle est pour que ce visage du Christ puisse questionner tout le monde et je suis heureux que Castellucci, par son art, permette que le visage du Christ puisse poser une question, et c'est ça la grande question. »

Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay, dans son communiqué du 17 novembre.
« Il n'est point nécessaire d'avoir vu la pièce de Roméo Castellucci pour dire que sa seule lecture amène à s'interroger sur la notion de culture et, partant, sur ce qu'il faut entendre par « liberté artistique ». Pour ma part j'estime que la pièce de Castellucci est – et je pèse mes mots - violente, pénible et inutilement provocante. (…) »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://catholique-lepuy.cef.fr/Quelques-propos-au-sujet-d-une.html

Mgr Centène, evêque de Vannes, dans un communiqué du 27 octobre.
« Les manifestations soi-disant culturelles et artistiques attaquant le Christ et son Eglise sont en hausse constante. (…) A l'heure où, en de nombreux pays, les chrétiens subissent, au seul motif de leur foi, de multiples vexations quand leur vie n'est pas tout simplement mise en péril, il me semble effectivement nécessaire de réagir avec fermeté. »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://www.revue-item.com/5318/au-sujet-de-la-piece-de-castellucci/

Mgr Aumônier, évêque de Versailles.
« Oui, je vous encourage et j'encourage les chrétiens à manifester leur réaction devant les spectacles provocants et insultants à l'égard de notre foi. »
Vous trouverez un extrait de sa lettre sur :
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/10/17/mgr-aumonier-encourage-civitas-dans-sa-campagne-contre-golgo.html

Mgr Aubertin, évêque de Tours
« Nous ne pouvons qu'encourager les chrétiens à faire part de leurs sentiments. »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/10/14/spectacles-blasphematoires-mgr-aubertin-repond-a-civitas.html

Mgr Bagnard, évêque d'Ars
« (…) Je crois qu'il est important de réagir pour ne pas laisser l'inacceptable se banaliser. Vous rappelez à juste titre que le porte-parole des Evêques de France a lui-même appelé les catholiques de France -et tous les hommes de bonne volonté- à ne pas demeurer muets, pour que le silence ne soit pas interprété comme un consentement ou une indifférence. »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/10/14/campagne-contre-la-christianophobie-le-soutien-de-mgr-bagnar.html#trackbacks

Mgr Aillet, évêque de Bayonne, dans son communiqué du 18 octobre.
« La christianophobie ambiante, diligentée de près ou de loin par de secrètes officines, ne semble pas atteindre outre mesure le moral de nos responsables politiques. Allons-nous revenir à une période de persécution qui dirait son nom ? Il est peut-être encore trop tôt pour le dire; en tout cas, il est du devoir de chaque catholique de défendre le Christ et la sainte Eglise. Je vous encourage donc à servir cette noble cause en repartant sans cesse de la Croix du Seigneur. Dans la lumière du Christ ressuscité, je vous confie à Notre-Dame, qu'elle vous garde et nous protège. Recevez l'assurance de mes salutations dévouées et de ma prière dans le Christ et son Eglise. »
Vous trouverez l'intégralité du texte sur :
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/10/18/christianophobie-mgr-aillet-denonce-le-role-de-secretes-offi.html

Mgr Raffin, évêque de Metz.
« (...) il faut que vous sachiez qu'aux yeux des maîtres des médias, les protestations des fidèles laïcs comptent plus que celle des évêques. »
Vous trouverez des extraits de sa lettre sur :
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/10/11/spectacles-christianophobes-mgr-raffin-et-mgr-brouwet-encour.html

Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre.
« (…) Il me semble que les associations de fidèles laïcs ont plus de poids surtout si chacun prend conscience de sa responsabilité et remet personnellement les élus devant les siennes.»
Vous trouverez des extraits de sa lettre sur :
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/10/11/spectacles-christianophobes-mgr-raffin-et-mgr-brouwet-encour.html

A suivre !
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Message par Her Mar 6 Déc - 13:07

http://www.hommenouveau.fr/index.php

Regard sur les récents évènements du théâtre
Catégorie : Religion
Posté par : Adélaïde Pouchol le 03-12-2011

Parce que nous pensons qu'il est important de prendre du recul, de partir des faits pour juger, parce que nous pensons que la pièce de Castellucci doit être une leçon pour nous alors qu'arrive Golgota picnic, plutôt qu'un facteur de discorde, nous publions ici le fruit d'une longue enquête sur la pièce et les réactions qu'elle a suscité.

Nous publions dans un premier temps un exposé des faits, publié par ailleurs dans le numéro 1506 de L'Homme Nouveau daté du 3 décembre. Nous publierons ensuite un sommaire des réactions des évêques et les liens qui permettrons à chacun d'entre vous de consulter l'intégralité de leur texte. Nous avons enfin sélectionné quelques réactions emblématiques de prêtres et laïcs et pour lesquels nous avons, là encore, recensé les liens qui vous permettront de lire ces textes, non pas cités approximativement dans une discussion de forum, mais à la source.

Castellucci : la réalité en huit points

La pièce : de quoi s'agit-il exactement ?

La pièce de l'Italien Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, met en scène un vieillard, malade et incontinent, qui se vide sur scène et que son fils nettoie patiemment. La scène est jouée devant une immense reproduction du Salvator mundi d'Antonello da Messina (1465). Le spectacle s'achève après que le vieillard est sorti de la scène, manifestement pour se rendre derrière la toile où figure le portrait du Christ, agitée et déformée par le corps qui la manipule par-derrière, et soudainement déchirée avant d'être souillée d'un liquide évoquant les excréments, omniprésents pendant les précédentes scènes. Si Romeo Castellucci a pu dire qu'il ne s'agissait pas de matière fécale mais d'encre noire, il est clair que c'est pourtant bien ce que le liquide évoque, d'autant qu'est diffusée à ce moment-là une forte odeur d'excrément.
Un voile noir recouvre alors l'image du Christ pour laisser apparaître la phrase « You are my shepherd » (Tu es mon berger) que l'apparition progressive d'un « not », plus sombre que les autres mots, transforme en « You are not my shepherd » (Tu n'es pas mon berger). Lors de sa présentation au Festival d'Avignon, la pièce comportait une scène supplémentaire pendant laquelle de jeunes enfants arrivent sur scène, cartables au dos remplis de grenades à main, qu'ils jettent ensuite au visage du Christ. La scène n'a pas été jouée à Paris mais elle a été réintroduite lors des représentations qui eurent lieu à Rennes.

La pièce : où et quand ?

Sur le concept du visage du fils de Dieu a été joué en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Russie, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suisse, en Italie et en Pologne, sans susciter de réactions, avant d'être joué en France. À titre de comparaison, le Piss Christ de Serrano avait déjà été vandalisé deux fois avant d'être exposé en France et avait suscité des réactions plus unanimes, comme d'ailleurs le spectacle Golgota Picnic de Rodrigo Garcia, critiqué dès sa création en Espagne. Sur le concept du visage du fils de Dieu a été présentée au Festival d'Avignon qui se tenait du 6 au 26 juillet 2011. Il a été joué à Paris du 20 au 30 octobre au Théâtre de la Ville puis du 2 au 6 novembre au Théâtre 104. Il a été joué les 10, 11 et 12 novembre à Rennes, au Théâtre National de Bretagne, puis à Villeneuve d'Ascq (Nord) les 29 et 30 novembre au théâtre La Rose des Vents.

Ce qu'en dit Castelluci

« Cette histoire vraiment humaine, inscrite dans le destin du corps, est une histoire que connaissent beaucoup de familles. C'est quelque chose de très réel et pas du tout provocateur. Aussi parce que, fondamentalement, c'est une histoire d'amour entre le fils et le père. Jésus éclaire cette histoire et cette situation dans la mesure où il a été lui-même disponible à cette humiliation. Et tout le monde peut être touché par cette histoire très commune. » (Entretien avec Catherine Robert, 15 juin)

« Dans sur le concept du visage du fils de Dieu, ce regard du Christ est central et rencontre chaque spectateur, individuellement. Le spectateur est sans cesse observé par le fils de Dieu. Montrer le visage du fils de Dieu, c'est montrer le visage de l'Homme, Ecce Homo saisi au moment de la fragilité qui ouvre à la Passion. (…) L'incontinence du père est une perte de substance, une perte de soi. Elle est à mettre en regard avec le projet terrestre du Christ qui passe par la kenosis - du verbe kenoô : se vider – c'est-à-dire par l'abandon de sa divinité pour intégrer pleinement sa dimension humaine (…). La dimension schatologique dépasse alors tout réalisme et la situation devient métaphysique. On passe de la schatologie à l'eschatologie. » Parlant de la scène des enfants jetant les grenades au visage du Christ, il ajoute : « Il n'est pas dans mon intention de désacraliser le visage de Jésus, bien au contraire : pour moi, il s'agit d'une forme de prière qui se fait à travers l'innocence d'un geste d'enfant. »(Entretien avec Jean-Louis Perrier pour le Festival d'Avignon. Le texte est disponible dans son intégralité dans le dossier de presse de la pièce.)

Les organisateurs des manifestations publiques

Outre les prières de réparation et les prières publiques devant les différents théâtres qui ont accueilli la pièce de Castellucci chaque soir de représentations, Civitas ( institut politique proche de la Fratenité Saint-Pie X) a organisé trois grands rassemblements contre la christianophobie : le 29 octobre à Paris, le 10 novembre à Rennes et le 29 novembre à Rennes. L'Action française a aussi appelé à manifester au moment où la pièce a été jouée à Paris. Les manifestants ont notamment bloqué l'entrée du Théâtre de la Ville. Enfin, pour proposer une autre vision du visage du Christ, la paroisse Saint-Germain de Rennes a organisé une « Méditation sur le visage du Christ » le 10 novembre, spectacle inspiré de l'œuvre de francis James, Le crucifix du poète, et qui fut suivi d'une veillée de prière et d'un salut du Saint-Sacrement.
Dans « l'autre camp », notons que des contre-manifestations étaient organisées à Rennes par le PCF, Action antifasciste et SUD.

Qui était présent ?

Les manifestants n'étaient pas tous traditionalistes ou « fondamentalistes » (le terme, jusqu'à présent, n'a d'ailleurs pas été défini par ceux qui l'ont employé). Il y avait des catholiques de sensibilités très différentes, quoiqu'aient bien voulu en dire les médias. En revanche, les prêtres présents étaient pour la plupart membres de la Fraternité Saint-Pie X.

Des violences ?

La version officielle
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville, recense les actes de violences suivants :
« Jeudi 20 octobre : tentative violente d'intrusion par des militants organisés, avec usage de gaz lacrymogènes. Enchaînement des portes de la salle dans le but d'en empêcher l'accès. Utilisation de boules puantes. Distribution de tracts dénonçant le prétendu caractère "christianophobe" du spectacle, reposant sur des allégations entièrement mensongères. Envahissement de la scène du théâtre par neuf activistes interrompant la représentation. (…) Vendredi 21 octobre : jet d'huile de vidange et d'œufs sur le public lors de l'entrée pour la représentation. Distribution de tracts. Dans l'attente de l'intervention de la police pour déloger les agresseurs qui étaient juchés sur une corniche située au-dessus des portes d'entrée et interdisant l'accès au hall du théâtre, nous avons aménagé l'entrée du public par une issue de secours. (…) Samedi 22 octobre : démarrage de la représentation avec 30 minu­tes de retard. Nouvel envahissement de la scène du théâtre par un groupuscule interrompant la représentation. Évacuation dans le calme. Reprise du spectacle. »

La réalité des prétendues violences

Les violences n'ont eu lieu que les premiers jours, elles étaient le fait d'un petit nombre de manifestants dont Civitas s'est démarqué. Les constats de monsieur Demarcy-Mota ne concernent que trois jours de manifestations alors que des chrétiens étaient présents devant le théâtre lors des quinze représentations données à Paris, d'abord au Théâtre de la Ville puis au 104. Ils se sont contentés de prier, chanter des cantiques, scander des slogans, brandissant bannières et crucifix, à genoux devant le théâtre et entourés d'un cordon de CRS. Si l'accident n'était pas volontaire, notons qu'un jeune manifestant, retenu à terre de force par la police, a eu la jambe écrasée par un camion de police. Enfin, plusieurs manifestants ont été menacés alors qu'ils repartaient chez eux par des jeu­nes se présentant eux-mêmes comme gauchistes et musulmans, qui attendaient les manifestants dans les rues avoisinantes.

Aux prises avec la justice

La mairie de Paris et le Théâtre de la Ville ont porté plainte conjointement « contre les personnes s'étant rendues responsables d'actes de dégradation du domaine public et d'atteinte à la liberté de création et d'expression artistique ». L'Alliance contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (AGRIF), qui demandait le retrait de la pièce, a été déboutée de sa demande à deux reprises, par le Tribunal de Grande Instance le 18 octobre 2011, puis par le tribunal de Paris le 28 octobre 2011.

L'Action Française déplore quant à elle 15 comparutions immédiates et quatre licenciements.

Pourquoi un tel travail, diront peut-être certains de nos lecteurs ? Il s'agit pour nous de considérer sereinement les fait car seule une attitude raisonnée, purgée de toute réaction par trop affective, peut nous permettre d'émettre un véritable jugement et de regarder autrement les chrétiens qui n'ont pas réagi comme nous. Car le spectacle des catholiques se tapant dessus publiquement n'aggrave-t-il pas les violences et les lâchetés que les uns et les autres se reprochent ? « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul » (Matt., 18 ; 15) dit l'Evangile.

A suivre !
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Message par Her Mar 6 Déc - 14:57

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/un-millier-de-personnes-manifestent-contre-la-pièce-de-castellucci.html

30 novembre 2011

Un millier de personnes manifeste contre la pièce de Castellucci

Hier, les manifestants ont défilé derrière une croix, à quelques centaines de mètres du théâtre de Villeneuve-d'Ascq (Nord) où se jouait la pièce "Sur le concept du visage du fils de Dieu". Alain Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas, a dénoncé une "banalisation de la christianophobie".

Outre la présence de prêtres de la Fraternité Saint-Pie X, on notait celle du père Alain Hocquemiller, prieur de l'Institut Saint-Croix de Riaumont.

Posté le 30 novembre 2011 à 07h36 par Michel Janva
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Message par Her Mer 7 Déc - 12:06

http://www.hommenouveau.fr/index.php

Prêtres et laïcs réagissent à l'affaire Castellucci
Catégorie : Religion
Posté par : Adélaïde Pouchol le 07-12-2011

Message de l’Abbé Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles, sur le Forum catholique, le 29 octobre 2011.
Stop au malentendu. Avis d'un prêtre qui a vu la pièce de théâtre de Castellucci.
« (…) On peut aimer ou pas. On peut critiquer la mise en scène. Mais je l'affirme: je n'y ai pas vu d'intention blasphématoire. J'en suis même sorti bousculé, marqué. Elle appelle à une vraie réflexion sur la souffrance, sur la compassion de ce fils pour ce vieux père. Compassion du Fils pour notre vieille humanité souillée. Encore une fois, on peut la discuter. Ne pas aimer du tout. Mais je demande à ceux qui hurlent au blasphème : l'avez vous vu jouée ?jusqu'au bout ? Jusqu'à ces derniers mots sur lesquels on termine : "tu es mon berger" Mot lumineux, qui prennent le dessus sur le "not"qui s'insère comme le doute peut parfois attaquer notre confiance. J'en veux à ceux qui nous ont instrumentalisés. J'en veux à ceux qui ont envoyé des jeunes au casse pipe. J'en veux à ceux qui se servent de tout cela pour se faire de la pub... »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=613077


Violemment insulté et critiqué, il a répondu à ses détracteurs et poursuivi la reflexion par un nouveau message sur le Forum Catholique, le 30 octobre 2011.
Après le déferlement de réactions, une mise au point sur les questions posées par Castullecci.
« (…)Acceptez vous que la compréhension d'une pièce de théâtre ne relève pas d'une vérité absolue, dogmatique, et donc, peut être sujet à débat, sans être accusé de ne pas aimer le Christ ? (…) Il me semble urgent que nous puissions travailler la question du blasphème. je prends l'exemple d'un film : on voit un soldat allemand qui piétine un crucifix, et crache dessus ou même urine dessus. Scène terrible. On voit ensuite le déporté martyre ramasser ce crucifix souillé, et l'embrasser, avant d'être tué. L'auteur du film a représenté "matériellement" un blasphème. Cet auteur est il pour autant blasphématoire ? Non, je ne crois pas. Son message ne l'est pas. »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=613184

Tribune libre de Myriam Picard, journaliste pour Riposte laïque, publiée par Nouvelles de France le 29 octobre 2011.
De la pesanteur à la grâce : compte-rendu de Sur le concept du visage du fils de Dieu.
« (…) Quant à moi, oui, je l’affirme, cette pièce m’a conduite encore plus au Christ…»
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-10-2011/un-malentendu-epouvantable

Message d’ Yves Daoudal sur son blogue, le 31 octobre 2011.
« Sur le concept du visage du Fils de Dieu »…
« La pièce telle qu’elle a été jouée en Avignon, si j’en crois les comptes rendus de l’époque, était au mieux ambiguë (ou nihiliste), au pire blasphématoire. La pièce telle qu’elle est jouée à Paris, si j’en crois les comptes rendus de catholiques qui l’ont vue, est au pire ambiguë, au mieux profondément chrétienne. Si à la fin de la pièce le visage du Christ apparaît de nouveau, intact, il est difficile de ne pas voir que sa destruction est l’image de la Passion, suivie de la résurrection. Et le reste de la pièce, nonobstant l’obsession scatologique, est une parabole sentie de la condition humaine, car nous sommes en effet tous dans la merde, et nous tachons tout ce que nous touchons, sous le regard de Dieu, qui nous attend, qui attend même nos blasphèmes, ou nos doutes, mais qui est là, qui reste là, même quand nous avons tout démoli, et qui nous attend toujours. (…) »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2011/10/31/sur-le-concept-du-visage-du-fils-de-dieu.html#comments

Tribune libre de Jacques de Guillebon, journaliste pour La Nef, publiée par Nouvelles de France le 1 novembre 2011.
L’honneur des imbéciles.
« Ça commence à suffire. Je refuse, et je suis loin d’être le seul, et nous sommes très nombreux, qu’une poignée de défenseurs autoproclamés de l’honneur du Christ prenne en otage ma foi et ma confession. Ce spectacle lamentable de jeunes gens dépourvus de libre-arbitre autant qu’incapables de la moindre réflexion esthétique, qui défilent, grognent et insultent, en sus d’être lassant, ridiculise généralement l’intelligence catholique que vingt siècles ont construite (…) »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.ndf.fr/en-avant/01-11-2011/l%E2%80%99honneur-des-imbeciles

Tribune libre de Côme de Prévigny, agrégé de l’Université et membre de l’Institut Civitas, publiée par Nouvelles de France le 1er novembre.
L’iconoclasme contemporain : réponse aux abbés Grosjean et Carriot, aux dames Boutin et Picard.
« (…) Aujourd’hui, on défèque sur Jésus Christ, demain on vomira sur son vicaire et on dénudera la Vierge Marie.(…) »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/01-11-2011/l%E2%80%99iconoclasme-contemporain-reponse-aux-abbes-grosjean-et-carriot-aux-dames-boutin-et-picard

Tribune libre co-signée par le Père Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles ; le Père Amaury Cariot , prêtre du diocèse de Pontoise ; Père Guillaume Seguin, prêtre du diocèse de Paris ; François-Xavier Bellamy, professeur agrégé de philosophie, maire adjoint de Versailles ; Thierry Bizot, producteur TV ; Thomas et Benjamin Pouzin, auteurs-compositeurs du groupe Glorious ; Erwan le Morhedec, avocat et blogueur. Publiée sur le site du Monde le 4 novembre 2011.
Le symbole du Christ doit être respecté par les artistes.
« La triste polémique qui a entouré les représentations de la pièce de Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville aura au moins eu un mérite : montrer que, dans notre pays qui semble parfois tourner le dos à son histoire chrétienne, le Christ n'est pas devenu une figure parmi d'autres. L'inquiétude de nombreux catholiques ne fait que répondre à une inquiétude profonde de la culture contemporaine, que le Concept du visage du Fils de Dieu ne laisse pas en repos. De toute évidence, le regard de ce Jésus-Christ, que notre XXe siècle a voulu évacuer de l'espace public, continue pourtant de déranger nos certitudes trop faciles de son interrogation silencieuse. (…) »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/11/04/le-symbole-du-christ-doit-etre-respecte-par-les-artistes_1599079_3232.html

Message de l’abbé Amaury Cariot, prêtre du diocèse de Pontoise, publié sur Catholique95.com.
Christianophobie, on confond tout !
« (…) Méditation sur l’incarnation, la souffrance, la kénose, l’humiliation… Rien à voir avec les accusations de blasphème, d’offense au Christ, qui depuis plusieurs jours rassemblent des centaines de personnes. Dont de nombreux jeunes. Si l’on met à part les origines parfois douteuses des mouvements organisateurs de ses manifestations, force est de reconnaitre que les jeunes qui se rassemblent au Chatelet ne sont pas tous à l’Action Française ou à la fraternité St Pie X. Toute cette machine s’est mise en route sur un mensonge qui a tourné en boucle sur internet et les réseaux sociaux piégeant des jeunes souvent de bonne foi. (…) »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://www.catholique95.com/actualites/presentation.php?identifiant=1110theatre

Message de l’abbé de Tanouarn,prêtre de l’Institut du Bon Pasteur, publié sur son MétaBlog le 15 novembre.
Romeo Castellucci et la merde
« (…) C’est qu’il aime les matières fécales, Roméo Castellucci, sa pièce en déborde. Il aime l’odeur de la merde, Roméo Castellucci, le Théâtre de la Ville, après chaque représentation de sa pièce, pue la merde synthétique. On peut dire aussi qu’il aime mettre la merde. A Avignon sa pièce s’était terminée en pugilat. A Paris, ce sont des manifestations quotidiennes qui ponctuent les représentations, au point que l’auteur a été obligé d’expurger en cours de représentation sa propre pièce pour tenter de lui donner un sens acceptable. (…)
Comment expliquer la présence, parmi les contre-manifestants, de l’Action Française (…)? Je crois que le slogan qu’ils avaient choisi est très explicatif de leur engagement : « La culture c’est sacré, on ne laissera rien passer ». Que l’on soit chrétien ou non, il faut bien reconnaître que le christianisme fait partie de notre culture, qu’il constitue pour nous une matrice. On ne s’en prend pas à sa matrice sans une sorte d’instinct suicidaire, celui qui flotte dans l’atmosphère nihiliste dans laquelle nous vivons.(…) »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://ab2t.blogspot.com/2011/11/romeo-castellucci-et-la-merde.html

Réponse de Pierre-Marie de Berny, président de la société Vélite Influence, pour Valeurs actuelle du 16 novembre 2011.
« (…) Que voyons nous ? Des jeunes qui manifestent depuis plusieurs jours, une mobilisation qui ne faiblit pas, une médiatisation croissante. (…) L’institution a été dépassée, dans cette affaire, par un phénomène communautaire dopé par les réseaux sociaux. L’absence de prise de position précoce et claire a favorisé l’expression désordonnée d’une exaspération partagée par de nombreux jeunes catholiques. Les évêques ont pour la plupart grandi dans une société qui n’était pas déchristianisée, à la différence des jeunes cathos, partout minoritaires. Il est urgent qu’ils le comprennent et se réconcilient avec les nouvelles pratiques de leurs ouailles».

Article du père Michel Viot pour L’Homme Nouveau n°1505 du 19 novembre 2011.
Une critique théologique de Castellucci
« (…) Dieu n'a pas créé la merde ! L'excrément humain est lié à la vie biologique de l'homme comme être pour la mort. L'excrément est un signe de mort, son odeur annonce une autre odeur, plus insupportable encore, celle de la putréfaction du corps. Et cela ne correspond pas au projet divin pour l'homme, c'est la conséquence du péché de l'homme. Est-ce à dire que Notre Seigneur n'a jamais fait ses besoins ? Évidemment non. Seuls des gnostiques et des docètes pourraient affirmer cela, hérétiques condamnés par l’Église. Car ce serait nier que Notre Seigneur ait eu un vrai corps humain. Mais on ne peut pour autant se contenter du raccourci de Roméo Castellucci. Oui je peux dire avec lui que le Christ a assumé la condition humaine jusqu'au bout y compris la merde (mais sans dire comme lui qu'il s'est vidé de sa substance divine). Mais alors la merde n'a pas pour Jésus la même signification que pour moi ou Roméo Castellucci. Les excréments de Jésus manifestent son total abaissement volontaire,signe de son amour pour le Père, reflet de sa communion sans faille avec Lui.»
Le texte est disponible dans son intégralité sur notre blogue :
http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=308

Message de l’abbé Bernard Gallizia, prêtre de la paroisse de Montoire, publié sur le site de la paroisse de Montoire, le 25 novembre 2011.
« (…) En général, j’ai remarqué que peu de catholiques sont au courant de l’affaire Castellucci, et très peu connaissent le sujet de sa pièce de théâtre controversée. Ils ont appris, à travers les médias, selon les termes affectionnés par les journalistes, que « des intégristes catholiques, des royalistes, des extrêmes droites catholiques et des fondamentalistes chrétiens » ont perturbé cette pièce qu’ils estiment être triviale, blasphématoire envers le Christ et provocante envers la foi catholique. Mais ils n’ont eu droit qu’à quelques mots dans les médias catholiques, sur la présence des catholiques de base dans les manifestations, lesquels ne se sentent affiliés à aucune de ces dénominations, et qui sont venus prier en silence aux côtés de Civitas. (…) Personnellement, comme prêtre diocésain attaché à l’obéissance au Saint Père, je trouve qu’il n’est pas mauvais que les catholiques montrent leur désapprobation en priant publiquement et silencieusement devant les théâtres où le Christ est bafoué. »
Vous trouverez l’intégralité du texte sur :
http://paroissedemontoire.over-blog.net/article-sur-le-concept-du-visage-du-fils-de-dieu-de-romeo-castellucci-89767904.html

Article de Fabrice Hadjadj, philosophe et écrivain, pour Il est vivant ! n°288 de décembre 2011.
Réagir ou agir ?
« La réaction pose un problème, c’est qu’elle est initialement passive. Elle ne donne pas ses règles au jeu. Elle se laisse entraîner sur le terrain de l’adversaire. Réagir aux agressions du monde (au sens johannique du terme) nous porte non seulement à conférer au monde une importance qu’il n’a peut-être pas, mais surtout, pour se faire entendre, à lui répondre de manière mondaine, si bien qu’à l’instant même où il subit nos représailles, il a déjà gagné. (…) Qu’au lieu de cet humour/amour évangélique (par exemple offrir sur la place du Châtelet un grand banquet à des S.D.F avec un écriteau : « Le vrai visage de Dieu ») on se livre au tac au tac d’un gentil talion, et l’on risque fort, avec les intentions les meilleures, de s’assujettir à la rhétorique ambiante. »

Article de Jacques de Guillebon pour la Nef de décembre 2011.
Petite mise au point
« (…) D’abord, je tiens expréssement à présenter mes excuses aux jeunes catholiques sincères qui, manifestant devant le Théâtre de la Ville, ont cru que je les insultais personnellement. Je ne partage pas leur avis à propos de cette pièce, et encore une fois je m’élève contre la manipulation du ctaholicisme français qui a été opérée sur cette place. (…) Cette polémique aura surtout montré combien, dans un certain monde traditionnaliste français, il est devenu presque impossible de discuter – et sur des questions prudentielles encore. (…) Suis-je coupable de la mauvaise image que les lobbyistes catholiques autoproclamés ont frabriqués d’eux-mêmes auprès de l’opinion publique ? Iles étrange que lorsqu’on les contredit en raison, ils insultent ; quand on les insulte, évidemment ils insultent encore ; et quand on se tait, ils insultent toujours. (…) »

Article de Michel de Jaeghere pour Renaissance Catholique n°119 de novembre – décembre 2011.
Face à la christianophobie
« (…) Il est toujours dommage que nous soyons divisés. Cela risque de durer jusqu’à la fin des temps et il faut se résigner à nos désaccords, en tentant seulement de les exprimer charitablement. Je crois que l’un de nos torts est de céder à un réflexe néo-kantien : de vouloir à tout prix que sur tous les sujets, il y ait une réponse unique –bien entendu, la nôtre– et de faire d’elle une loi générale et universelle.La foi catholique n’est pas une idéologie, un moule qui nous rendrait uniformes. Il est donc normal que nous puissions avoir, sur des questions qui ne relèvent pas de la foi, des points de vue divergents. La moindre des choses, en l’espèce, serait cependant que ceux qui ne sont pas d’accord avec les chrétiens qui ont manifesté contre la pièce s’abstiennent de les désavouer publiquement au moment où ils sont appelés à répondre de leurs actes devant les tribunaux. (…) »
Le texte est aussi disponible en ligne sur :
http://www.renaissancecatholique.org/Face-a-la-christianophobie.html

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Commentaire d'Hercule : Par honnêteté, je me dois de rendre hommage à Castellucci et aux hommes politiques Francs-maçons qui le financent en organisant dans l'ombre des loges, cette campagne nationale anti-catholique par ces pièces de théâtre blasphématoires... Ces gens ont finalement réussi à redonner à des catholiques souvent timorés et couards, le sens du véritable combat spirituel, le courage de l'engagement et du don de soi, et, la force du témoignage de leur foi... Ces gens ont finalement réussi à éveiller et stimuler chez les catholiques une morale sociale et chrétienne solide, une conscience politique claire et clairvoyante, un sens des responsabilités développé et affûté, et, un plus grand de discernement pour mieux comprendre, gérer et anticiper ces évènements proches du grand chamboulement universel qui est à nos portes...
Une Eglise qui est persécutée est une Eglise qui se réveille, qui se tient debout, qui se défend, qui vit et qui marche à grand pas vers son triomphe, vers la Nouvelle Pentecôte et vers le règne du Divin Coeur du Christ-Roi uni au Coeur douloureux et immaculé de Notre Dame et notre Mère, la Souveraine et Auguste Reine des Anges qui conduit cet ultime combat contre Satan et tous ses sbires, les esprits mauvais qui règnent dans le monde.
N'ayons pas peur ! Réjouissons-nous ! Notre délivrance est proche !
Merci Messieurs les artistes et autres Francs-Maçons de redonner un peu de dignité aux Catholiques français.
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Message par Her Dim 11 Déc - 7:39

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/qui-est-idiot

Qui est idiot ?
10 décembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Identité catholique,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Dans La Nef, l’abbé Benoît revient sur l’insulte proférée par le cardinal Vingt-Trois à l’égard des manifestants catholiques, désignés sous le terme méprisant d’ »idiots sympathiques » :

Nul n’est tenu par obligation à l’omniscience. Il n’est pas toujours moralement imputable de se tromper, surtout lorsque l’on participe à une émission de radio où l’immédiateté est déstabilisante. Alors, pas de quoi fouetter un chat à propos des « idiots sympathiques » ? Pas sûr. Citer Lénine, lorsque l’on est un membre « éminent » de la hiérarchie catholique, ne relève pas, à mon humble avis, de l’erreur excusable mais de la faute. Qui ose citer Pol Pot ou Hitler d’un ton aussi badin ? Trop de sang est attaché à ce nom. Il faut pratiquer une damnatio memoriae définitive. Rien de ce qu’il a dit ne devrait franchir nos lèvres, même pour le bien de la conversation. Cela relève en plus de la double faute ! En effet, l’expression est erronée. On ne dit pas « idiots sympathiques » quand on sait de quoi on parle, on dit : « idiots utiles », ou, si on a eu les bonnes lectures, « innocents ».
Qu’est-ce qu’un « idiot utile » ? Dans le système totalitaire soviétique, c’était une personne d’influence manipulée par les agents de subversion pour contribuer aux buts politiques et idéologiques des dirigeants communistes. L’astuce étant de le faire à son insu, en jouant soit sur ses bons sentiments (désir de paix, de justice, etc.), soit sur des sentiments moins clairs (goût de la notoriété, ambition). Tous ces artistes, hommes politiques et, bien entendu, religieux et ecclésiastiques, furent ainsi les dupes de la terreur et du mensonge. Il suffit d’aller aux archives soviétiques pour en faire le catalogue, et ils sont plus de « mille etre… ». Qui sont ces « idiots sympathiques » dénoncés aujourd’hui par l’autorité ? Les agents manipulés d’une superpuissance totalitaire bien décidée à s’emparer du monde ? Des nervis rouant de coups de pauvres saltimbanques, des poseurs de bombes ou des incendiaires ? Non point. Sauf hallucinations de ma part, je n’ai vu qu’une poignée de jeunes gens ayant pris un coup de sang à force d’entendre insulter le Christ par une bande de « mutins de Panurge », d’« intermitteux » du spectacle d’État grassement subventionnés et de révolutionnaires en peau de lapin protégés par la police. Mais alors, qu’ont-ils donc fait de terrible ? Ils ont interrompu brièvement un spectacle et récité des chapelets. Avouez que c’est terrifiant. Remarquons au passage qu’il faut quand même manquer de virilité pour voir là un déchaînement de violence insupportable. On croirait entendre les dirigeants du Temple après le passage d’un certain fouetteur de marchands et renverseur d’étalages de banquiers… Finalement, tout ceci ne relève-t-il pas de la common decency, avant même de se justifier par la foi ? Si quelqu’un crache (s’il ne s’agissait que de cela !) sur l’image de ce qui m’est le plus cher, j’ai non seulement le droit de ne pas être content, mais le devoir de le dire, avec fermeté si nécessaire. Que certains ne puissent pas le comprendre rend perplexe, et conduit à s’interroger sur le point de savoir où sont les idiots.
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Message par Her Dim 11 Déc - 7:42

http://www.revue-item.com/5425/pour-ou-contre-notre-seigneur-jesus-christ/

Pour ou contre Notre Seigneur Jésus-Christ.
publié dans nouvelles de chrétienté le 10 décembre 2011

Vous lirez ci-dessous, la belle homélie, courageuse et vraie de M l’abbé de Cacqueray (FSSPX) , donnée le 8 décembre dans les rues de Paris

Paris, le 8 décembre 2011

Pour ou contre Notre Seigneur Jésus-Christ.

L’aboutissement de notre procession de l’Immaculée Conception en face du théâtre du Rond Point où se trouve jouée la pièce « Golgotha picnic » de Rodrigo Garcia constitue un point d’orgue. Le point d’orgue de cette très forte mobilisation et de cette montée en puissance de la réaction catholique française contre les spectacles blasphématoires qui n’ont pas cessé de se succéder en France depuis le piss Christ d’Avignon, au printemps dernier jusqu’aux actuelles pièces de Castelluci et de Rodrigo Garcia.

Procession et confrontation.

La procession de ce soir symbolise, de la façon la plus saisissante qui soit, la véritable confrontation que nous sommes en train de vivre, au niveau le plus profond où elle se situe. Nous ne nous trouvons pas dans une lutte humaine pour une recherche de pouvoir ou d’influence. Les agents d’opinions qui recherchent des explications partisanes ou politiciennes à cette réaction se trompent lourdement car il ne s’agit vraiment pas de cela.

Bien que nous n’en ayons qu’une très faible perception, nous nous trouvons, en réalité, tous engagés dans le seul vrai combat qui soit, celui qui domine et qui transcende toute l’histoire des siècles. Ce combat, on peut le résumer ainsi : pour ou contre Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est vraiment Lui et Lui seul, comme l’avait si bien prophétisé le vieillard Siméon au temple de Jérusalem, qui est l’unique signe de contradiction sur cette terre.

Ne croyons donc pas qu’il existe trois camps. Il n’en existe que deux, celui de Jésus-Christ et de la sainte Eglise Catholique d’une part ; celui du diable qui cherche à dévorer les âmes, comme un lion rugissant, pour les faire tomber dans le péché, les y maintenir et les précipiter en enfer, d’autre part. D’un côté, il y a l’amour infini de Dieu qui veut sauver les hommes par les mérites et le sang de son Fils Jésus-Christ qui leur sont communiqués par la médiation universelle de la très sainte Vierge Marie. De l’autre, il y a la haine, la haine de tout ce qui est vrai, de tout ce qui est bien et de tout ce qui est beau, l’apologie du vice et du péché, du mensonge, du meurtre et du suicide. Le camp de la neutralité n’a jamais existé et il n’existera jamais. Chaque acte libre de l’homme l’engage dans un sens ou dans un autre, mais toujours dans un positionnement qui se fait par rapport au Christ, soit pour se rapprocher de Lui, soit pour s’en éloigner.

La seule chose que l’on puisse encore ajouter au rappel de ce fond de scène de toute l’histoire de l’humanité, c’est que les hommes, tant qu’ils sont sur la terre, demeurent libres, libres jusqu’au dernier instant ou de se convertir à Jésus-Christ ou de le rejeter. Ils peuvent passer d’un camp à l’autre, du bon vers le mauvais comme du mauvais vers le bon. Ils peuvent brutalement verser de l’un à l’autre mais, souvent, leur cheminement se fait plutôt par petites touches presque insensibles.

Rien n’est donc jamais perdu mais rien n’est également gagné tant que nous sommes ici-bas. Aussi, nul ne doit jamais tomber dans le désespoir puisque Dieu est infiniment miséricordieux. Mais nul ne doit se montrer présomptueux car celui qui compte sur ses seules forces se laissera certainement emporter par le vent des tentations. Judas, d’ami de Notre Seigneur, est ainsi devenu son ennemi. Quant au bon larron, de bandit de grand chemin qu’il était, il a demandé pardon de ses fautes et le Seigneur les lui a remises sur l’instant.

Demande de prières :

Cette incroyable liberté, qui est l’apanage sur cette terre des membres de la race humaine, doit cependant nous placer en garde contre nous-mêmes et nous maintenir dans l’humilité car nous sommes bien faibles et nous restons de pauvres pécheurs. Par ailleurs, elle nous fait un devoir de prier pour tous ceux qui nous entourent car chacun d’entre les hommes possède en lui-même une âme chérie de Jésus-Christ et une conscience qui lui permet de discerner le bien du mal, une liberté pour pouvoir avancer sur les sentiers de la vertu et se garder du péché.

Nous n’oublierons donc pas de prier pour tous ceux qui sont ici présents sur cette place, d’abord pour les membres des forces de police présents, ce soir. Je crois qu’ils savent bien qu’ils n’ont rien à craindre de nous. Ce n’est pas nous qui apprenons à nos enfants à tirer des grenades sur un innocent ou à caillasser son visage. Cette scène indigne, où l’on instrumentalise des enfants de dix ans pour leur faire tirer des grenades factices sur un innocent, c’est dans l’œuvre de Castelluci qu’on la trouve. Membres des forces de police, les lendemains qui déchantent, les policiers agressés et les banlieues ensanglantées sont concoctés par cette contre-culture contemporaine qui méprise tout ordre et récuse toute finalité.

Ce n’est pourtant pas pour cela que nous refuserons de prier pour le directeur de cette salle de spectacle lui-même et pour les acteurs qui se trouvent sur la scène, dans le théâtre, ainsi que pour nos contre-manifestants. Le Christ a versé son sang pour chacun d’eux. Il veut qu’ils se convertissent et Il veut que nous Lui demandions leur conversion. Nous recommandons en particulier aux acteurs qui jouent cette pièce de théâtre la lecture de la vie de saint Genès. C’était un comédien païen qui jouait le rôle d’un baptisé pour se moquer des chrétiens. Au moment de son faux baptême, Genès eut une vision du Christ et il crut. Ayant alors confessé la Foi, il fut torturé et décapité en 303. Il est aujourd’hui le patron des comédiens. Nous prions pour que cet exemple fasse des émules parmi eux. C’est avec joie que nous les confesserons et que nous les baptiserons.

Derrière la liberté de penser, le satanisme :

Une fois que l’on s’est remémoré les vérités de l’histoire de notre Salut, il est aisé de comprendre que ces différents spectacles contre lesquels nous protestons depuis plusieurs mois n’ont pas été conçus par hasard, que la concentration du mépris, de la dérision et de la haine sur la seule personne du Christ n’est pas anodine. Ces spectacles n’ont pas pour seul objectif de faire tourner en bourrique les catholiques, de faire monter leur colère et d’attendre qu’ils finissent pas s’épuiser sous la multiplication des outrages qui sont portés.

Leurs auteurs, les directeurs de théâtre, les acteurs de ces spectacles, ceux qui vont y assister se rengorgent d’être des hommes à l’esprit indépendant, affranchis de toutes les vieilles lunes de la religion, capables de parler librement de toutes choses. Ils affirment haut et fort qu’ils veulent pouvoir parler librement de n’importe quel sujet, y compris celui du Christ et de la religion sans avoir à demander l’autorisation de qui que ce soit pour le faire. Ils se disent fiers de leur libre pensée.

Mais, je pose la question : est-ce bien la réalité ? La liberté de créativité et d’expression qu’ils disent défendre est-elle vraiment l’ultime principe qui les guide ? Nous ne le croyons pas ; nous ne le croyons plus si nous l’avons jamais cru. Mais peut-être que ces hommes, eux, se croient persuadés d’être des hommes libres ?

Nous leur disons, quant à nous que, de la même manière qu’ils nous estiment abrutis par les dogmes du Catholicisme, nous pensons qu’ils sont des esclaves et des serviteurs, avec plus ou moins de conscience, non pas de la libre pensée, mais du satanisme. Ils s’en défendront peut-être et ils se récrieront.

Mais s’ils s’en défendent et qu’ils se récrient, ils se trouvent alors dans la nécessité de devoir se justifier des spectacles qu’ils proposent dans leurs salles car nous n’allons pas avoir trop de mal à démontrer que c’est bien une religion, dont le nom est « le satanisme » qui se trouve l’inspiratrice de ces spectacles. La libre pensée, cette libre pensée dont ils se prévalent, loin d’en faire des hommes libres en fait les hommes liges de l’enfer. On devrait appeler cette pensée la pensée lige, la servile pensée, non pas la libre pensée.

Nous irons vite. Nous allons donner des signes, des exemples et des preuves de cette dimension religieuse radicalement inversée qui est la véritable source d’inspiration de l’anti-art contemporain. Sur vos scènes, c’est le culte du diable que vous célébrez, vous y cultivez un satanisme réel, un satanisme qui a été publiquement avoué. Ce soir, nous voulons arracher le masque de cette libre-pensée que vous affichez pour dénoncer la présence de ce satanisme subventionné qui se tient dans vos théâtres devenus, pour l’occasion, des temples sataniques.

En effet, derrière la façade parfaitement hypocrite des propos de Serrano, de Castelluci qui seraient des chrétiens en recherche, ou de Garcia qui serait un chrétien déçu, il y a tout autre chose qui se trouve présent. Ils protestent les uns et les autres n’avoir pas voulu offenser les chrétiens et ils se lamentent sur la nullité du niveau intellectuel et artistique des catholiques espagnols ou français, et bientôt des belges, bornés, qui resteraient hermétiques devant leur œuvres. (Ce sont ces catholiques que le cardinal Vingt-Trois, avec l’aménité bien connue qu’on lui sait, a appelé ‘les idiots sympathiques’) – La vérité est tout autre. Reprenons quelques faits ou quelques propos.

Eu égard à la présence des nombreux enfants qui sont présents, je n’entrerai pas dans les explications du choix que Serrano a fait d’emprisonner et d’immerger le Christ dans le flacon de son urine. Il suffit d’avoir rappelé le fait. Croyez-vous que ce qu’aucun homme n’admettrait pour lui-même ou n’admettrait pour un autre, aurait été réservé au seul Christ par le plus grand des hasards ?

Je passerai également vite sur les scènes d’une violence insoutenable de la pièce de Castelluci où l’on a instrumentalisé des enfants de dix ans pour leur faire jeter ces grenades factices contre le visage du Christ avant que ce même visage ne soit recouvert d’excréments. Croyez-vous qu’un tel acharnement contre la face du Christ, un acharnement que l’on n’a jamais vu contre aucun autre visage, soit seulement sorti du cœur de l’homme ? Pourquoi cette haine ? D’où vient cette rage ? Telles sont les vraies questions ! Croyez-vous que cette détestation que l’on cherche à instiller dans le cœur des enfants dès leurs plus jeunes années contre le seul Jésus-Christ soit seulement de cette terre ?

Castelluci, à plusieurs reprises, a d’ailleurs très ouvertement évoqué ses sources d’inspiration. Son esprit est infesté par une lecture à rebours de la Genèse, lecture qu’il n’a d’ailleurs pas inventée. Cette lecture, inspirée de la Gnose, de la Kabbale et des rose-croix considère tout simplement, dans la scène de la chute de nos premiers parents, que le Dieu Créateur est en réalité le diable et que c’est au contraire le diable qui est Dieu. Celui qui opprime nos premiers parents en leur défendant de prendre du fruit de l’arbre du bien et du mal, c’est celui-là qui serait le méchant et le diable.

Tandis que le serpent qui rassure Adam et Eve pour qu’ils passent par-dessus l’interdiction et qu’ils mangent de ce fruit, c’est celui-là qui est Dieu. C’est lui qui vient libérer nos premiers parents de cette défense (incompatible avec la dignité de l’homme) qui leur est faite de manger de ce fruit. Voilà les idées qui se trouvent dans l’esprit de Castelluci. Cet auteur, n’aura donc aucun mal pour déclarer à propos de sa pièce sur la Genèse que celui qui l’inspire, c’est Lucifer : « L’ange de l’art, c’est Lucifer. » Au moins, les choses sont clairement dites !

Quant à la pièce de Garcia -celle qui est jouée ce soir dans ce théâtre- son inspiration luciférienne est omniprésente à travers tout son spectacle. Le thème central de cette pièce est celui de la chute : « Jouissez de la chute et ne laissez personne vous déranger. » On y voit une femme se précipiter d’un avion dans le vide. Sur sa poitrine, il y a comme inscription : « ange déchu ». On entend un acteur dire : « Imitez-moi dans la chute, faites comme moi » Puis s’affichent en grosses lettres la phrase « foi en chaque péché. » Le thème de la chute est précisément celui de l’incitation au péché comme le prouve, quelques instants plus tard, l’écran qui grésille avec la parole : « Foi en le suicide » Garcia affirme aussi : « Voici les mots de l’ange déchu : heureux ceux qui s’écrasent contre le bitume, ceux qui finissent sous la roue d’un tramway. » Outre cette incitation au suicide, cette apologie de la chute et du péché, les paroles et les attitudes qui se succèdent contre le Christ en croix sont tellement atroces qu’elles ne peuvent franchir mes lèvres ! Nous pourrons bientôt montrer comment cette pièce s’inspire en réalité de rituels lucifériens !

Voilà quelle est la réalité. Entendez d’ailleurs les slogans des contre-manifestants. Après avoir crié « Liberté d’expression », que scandent-ils ? Il crient : « Néron, reviens, il y a encore des chrétiens ! » Voilà donc leur fameuse liberté de penser ? Que disent-ils encore ? « Trois clous, deux planches, voilà la solution ! » Quel exemple de tolérance, de neutralité et de non-violence ! Et, nous ne citons que les slogans les plus bénins qui sont sur leurs lèvres ! Comprenez donc : cette liberté d’expression n’est qu’un leurre. Elle est un faux principe et ses ténors se dissimulent derrière ce sophisme pour distiller un message littéralement infernal.

L’anti-christianisme

Cet anti-christianisme subventionné par l’argent public vient donc de l’enfer ; il fabrique l’enfer sur terre où il ne cesse de promouvoir davantage, au nom de la liberté et de la libération, l’émancipation de toute autorité et de tout principe, le mensonge, la violence, la haine et le meurtre sous toutes ses formes, du meurtre des enfants avant leur naissance au meurtre des vieillards, au meurtre des handicapés et de tous ceux qui sont faibles et de tous ceux qui sont sous défense. Sur les scène du théâtre contemporain, voilà désormais l’appel à la violence, à la lapidation et à la mise à mort du Christ et des chrétiens.

Non seulement, l’anti-christianisme transforme la société en un enfer sur la terre mais il mène en enfer. La neutralité de l’état, la laïcité positive, l’égalité de traitement des religions apparaissent au grand jour pour ce qu’ils sont : des devantures et des leurres. La religion subventionnée par l’état, la voilà connue !

L’attitude de l’épiscopat

Lorsque tout cela se trouve présent à notre esprit, comment alors comprendre la réaction de ces prêtres et de ces évêques qui ont pris le parti de Castelluci ? Comment leur est-il possible de condamner plus sévèrement les chrétiens qui descendent pour dire leur désarroi et leur indignation dans la rue que les instigateurs de tels spectacles ? Comment est-il possible qu’un père de La Morandais, ancien porte-parole de l’épiscopat, se trouve aux côtés du directeur de ce théâtre, non pas pour condamner la pièce mais pour fulminer contre les jeunes catholiques qui venaient témoigner de leur foi ?

Chez les prêtres et chez les évêques français, ces spectacles ont également révélé les cœurs. Il y a eu ceux dont l’âme s’est indignée contre ces sacrilèges et qui sont sortis de leur mutisme pour protester. Ils ont fait leur devoir. Nous les souhaiterions dans la rue à nos côtés. Mais, nous ne connaissons encore que le nom de quatre évêques qui, si leurs occupations ne les avaient pas contraints ailleurs, seraient présents. Nous vous laissons deviner leurs noms. A côté de cette poignée d’évêques courageux, il y a malheureusement tous les évêques qui ont préféré recevoir les compliments du monde pour leur esprit d’ouverture et de conciliation et qui finalement ont cautionné l’anti-christianisme et le diable et pactisé avec eux. Alors qu’il est bien clair que si les évêques, d’une seule voix et d’une seule crosse, s’étaient vigoureusement opposés à ces infamies, leur unanime opposition aurait fait reculer ces blasphèmes !

Forte comme une armée rangée en bataille

En face de ce monde -une intéressante anagramme du mot démon !- pour lequel Notre Seigneur n’a pas prié et en face du démon, nous serions bien impuissants, désarmés et déjà vaincus si nous étions seuls. Mais nous ne sommes pas seuls et nous ne sommes pas venus tout seuls sur cette place des trois points. Notre chef de bataille est autrement plus puissant que le diable et que tous les diables du monde.

Notre chef de bataille, c’est la sainte Vierge Marie, cette jeune fille dont nous célébrons la conception immaculée aujourd’hui. Elle se trouve toujours représentée avec le démon qu’elle foule sous ses pieds. Lucifer, se trouve vaincu par cette Vierge innocente et toute pure ! S’il était vaincu directement par Dieu, il pourrait s’enorgueillir en pensant qu’il aura quand même fallu Dieu Lui-même pour le vaincre. Mais il est vaincu par une femme de cette race humaine, si inférieure en elle-même à sa nature angélique. Il a essayé en vain de la mordre au talon mais il n’a jamais pu y parvenir. C’est elle qui l’écrase.

Et nous, nous sommes invincibles, nos âmes sont invincibles lorsqu’elles se trouvent sous la si douce et sous la si sainte emprise de notre mère, lorsque nous la prions, que nous méditons ses mystères et que nous chantons ses louanges ! Marie, c’est tout notre bonheur et c’est vers Elle que nous désirons que tous les cœurs se tournent ce soir pour qu’Elle soit consolée par la ferveur et l’enthousiasme des âmes chrétiennes qui restent encore en France et qui veulent lui faire un triomphe ! C’est notre mère et personne ne pourra nous l’enlever ! Nous voudrions tant que tous les hommes découvrent son cœur et qu’ils aient le bonheur d’y habiter ! Que de tristesses seraient supprimées, que de consolations surviendraient si les hommes connaissaient la maison du coeur de Marie ! C’est une léproserie où sont accueillis, non pas les purs, mais les pauvres pécheurs, c’est déjà notre Ciel sur la terre ! C’est « notre refuge et notre chemin » !

Supplique, promesses et exorcisme :

Très sainte Vierge Marie, nous voulons vous dédommager de ces spectacles lamentables et diaboliques qui vont ont tant fait souffrir lorsque vous vous trouviez au pied de la croix. Nous vous supplions de bien vouloir sortir de leur aveuglement et de leur endurcissement toutes ces pauvres gens qui se trouvent emprisonnés et empoisonnés par ces messages de l’enfer.

Très sainte Mère, nous voulons aussi vous recommander ce soir tous ceux qui sont là et, plus spécialement, tous ceux qui se sont exposés pour l’honneur de votre Fils, qui ont été arrêtés, raflés et menottés à cause de l’amour qu’ils avaient pour Lui ! Soutenez-les, protégez-les dans les procès qui ont été enclenchés contre eux.

Mais, notre Mère, vous qui êtes toute-puissante, venez au secours de vos enfants et de cette France que vous avez si souvent honorée de vos apparitions. Ecoutez nos prières, ô très sainte Vierge Marie pour que disparaissent ces turpitudes et ces infamies. Vous pouvez tout sur le cœur de votre Fils. Vous avez pouvoir sur son cœur pour que cessent ces blasphèmes. Nous nous faisons insistants, ô Mère souveraine et très aimée, pour que vous mettiez un terme à ces sacrilèges exécrables. Nous vous en supplions, très sainte Vierge Marie : intervenez ; ne laissez pas l’honneur de votre Fils être plus longtemps bafoué !

Nous voulons faire tout ce que Dieu veut que nous fassions. Guidez-nous pour que nous soyons ces soldats courageux, ni pusillanimes, ni présomptueux, que vous voulez que nous soyons. Chers fidèles, que nos âmes s’ouvrent dans un grand élan intérieur de générosité, que nous nous déclarions disposés et volontiers prêts à accomplir tous les sacrifices que le Bon Dieu nous demande pour obtenir de Lui la grâce de la cessation de ces spectacles. Nous promettons de reprendre avec ferveur notre grande croisade du rosaire en ne laissant pas passer une journée sans avoir récité notre chapelet.

Nous allons maintenant, très sainte Vierge Marie, avec toute la Foi et toute la confiance que des enfants placent en leur Mère qu’ils savent toute-puissante, invoquer votre saint nom, le nom de Marie, votre nom saint et immaculé. Nous nous adressons à vous, vous qui êtes forte comme une armée rangée en bataille et qui êtes la terreur des démons.

Nous allons prononcer une prière d’exorcisme pour intimer aux démons qui se trouvent dans ce théâtre d’en sortir et pour demander la grâce à la très Sainte Vierge Marie que cesse, si le Bon Dieu le veut, la pièce de Rodrigo Garcia. Nous invitons tous nos fidèles ici présents à demander, en eux-mêmes, pardon de leurs péchés et de promettre,s’ils sont en état de péché grave, d’aller se confesser au plus vite. Ainsi, ils pourront se joindre intérieurement, avec humilité et avec foi, à notre prière.

En outre, nous invitons tous ceux qui entendront ce soir cette supplique, soit ici même, soit par les différents moyens de communication, la promesse d’aller suivre une retraite spirituelle en action de grâces à la très sainte Vierge Marie. Nous croyons que rien ne lui sera plus agréable.

Nous empruntons la formule d’exorcisme révélée au vénérable père Cestac et qui fut indulgenciée par saint Pie X :

« Auguste Reine des cieux, souveraine Maîtresse des anges, vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions saintes, pour que, sous vos ordres, et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme. Ainsi soit-il. »

Abbé Régis de Cacqueray
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