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Préparatifs pour les Familles - Protection des Maisons Contre les Rongeurs et Autres Nuisibles.

2 participants

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Préparatifs pour les Familles - Protection des Maisons Contre les Rongeurs et Autres Nuisibles.  Empty Préparatifs pour les Familles - Protection des Maisons Contre les Rongeurs et Autres Nuisibles.

Message par Her Sam 3 Déc - 10:06

Bonjour à tous,

Une amie m'interroge pour une de ses amies vivant à la campagne et en combat depuis longtemps contre une petite souris qui est entrée dans sa maison, qui résiste à tous les pièges et qui va jusqu'à lui en faire perdre le sommeil.

Il existe de nombreux remèdes très puissants contre cet horrible et méchant petit rongeur qui met cette personne en transe et qui, nuit et jour, la terrifie. Ces remèdes sont aussi valables à la campagne qu'à la ville, et plus particulièrement pour les Parisiens qui voient leurs logements infestés de rongeurs et autres insectes nuisibles :

1°) Invoquer Saint Martin de Porres qui à la bonne réputation d'être très efficace contre les souris *** ;

2°) Aller chercher sur ce blog du Nouveau Roi de France la listes des préparatifs pour le temps des épreuves donnée par Notre Dame de Guadalupe. Retranscrire cette liste sur une feuille recto-verso, en faire plusieurs copies. Les plier en quatre et placer ces liste dans la maison, surtout là où sont les réserves alimentaires ;

3°) Faire de même avec les prières de bénédiction des maisons à épingler et à réciter ;

4°) Faire bénir la maison par un prêtre, et y apposer une image du Sacré-Coeur ;

5°) Introniser dans la maison la Sainte Vierge selon l'apostolat de Marie Mère Immaculée, Reine de l'univers ;

6°) Mettre dans tous les coins et recoins, à l'intérieur comme à l'extérieur et tout autour de la propriété, des médailles bénites de la rue du Bac, de Saint Joseph et de Saint Benoît ;

7°) Etc.

A quoi ça sert qu'Hercule se décarcasse à vous fournir toutes sortes d'informations pour vous protéger, si personne ne les utilise.

Meilleures pensées
Hercule

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*** http://nominis.cef.fr/contenus/saint/42/Saint-Martin-de-Porres.html

Frère dominicain à Lima (+ 1639). Fils d'une ancienne esclave noire péruvienne et d'un noble espagnol castillan qui ne voulut pas le reconnaître, il supportera, toute sa vie, les humiliations et le mépris que lui attiraient sa naissance illégitime et la couleur de sa peau. Dès son adolescence, il partageait son pain avec plus pauvre que lui dans les rues de Lima. A 22 ans, il entre comme tertiaire laïc dominicain à Lima, où il accomplira avec beaucoup de délicatesse et de patience sa charge d'infirmier. Sa bonté envers les chiens, les chats et même les dindons est immense, ce qui le rend très populaire auprès des populations indiennes. Un jour qu'il apprend que son couvent est couvert de dettes, il supplie le prieur de le vendre comme esclave puisqu'il est le fils d'une ancienne esclave: "pour être utile au moins à quelque chose dans la communauté." Ses journées se passent à recevoir, écouter et aider les pauvres. Ses nuits se passent en prière. Bientôt, malgré ses ruses de sioux, tous les frères savent qu'il "ne faut pas s'étonner des extases de frère Martin" à qui le Seigneur donne tant de grâces mystiques.
Canonisé en 1962. (Saints et bienheureux dominicains)
A lire: Les "Fioretti" de saint Martin de Porrès, Apôtre de la charité - Éditions du Cerf, Paris 2006.
"Appelé couramment 'Martin de la charité', patron de la justice sociale, père des malades et des pauvres, saint Martin de Porrès est un intercesseur hors pair pour tous ceux qui sont dans le besoin."

Mémoire de saint Martin de Porrès, religieux dominicain. Né hors mariage à Lima, au Pérou, d’un chevalier espagnol et d’une mulâtresse, il dut traverser les difficultés provenant de sa condition de fils illégitime et de sang mêlé, mais dès son enfance il apprit l’art des médicaments, qu’il exerça ensuite largement, devenu religieux, en faveur des pauvres, menant une vie dure et humble de pénitence et de prière, irradiée de charité, jusqu’à sa mort en 1639.
Martyrologe romain

Frère Martin, lui dit son prieur, vous ne faîtes rien de bon – C’est malheureusement vrai, révérendissime Père. Malgré tout, permettez-moi de vous offrir tout de même une sélection de nos meilleurs fruits et spécialités locales. – Volontiers! Somme toute, vous n’êtes point si mauvais, reconnut le prieur.

Vie de saint Martin par Molina

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http://biblio.domuni.eu/articleshist/martindeporres.htm

SAINT MARTIN DE PORRÈS
APÔTRE DE LA CHARITÉ
par le fr. Wilfrid-Marie Houeto, op

INTRODUCTION

Le titre d'apôtre de la charité est celui qui convient très bien à S. Martin de Porrès. C'est aussi sur la base de la charité que chacun d'entre nous sera jugé à la fin de notre séjour ici-bas. Et vous vous demandez qu'est-ce que cette charité ? Elle est à la fois simple et mal comprise de nos jours d'où son intérêt.

D'abord une introduction géographique et historique de S. Martin.

Martin est né dans la ville de Lima au Perou (Amérique du Sud) en 1579. On se rappellera que l'Ordre des Prêcheurs autrement connu sous le nom de Dominicains a été fondé en 1216 au sud de la France, trois siècles avant la naissance de Martin dans ce monde. En 1492, l'Italien Christophe Colomb voyagea en Amérique pour le compte de l'Espagne. L'Europe découvrait ainsi un monde qu'elle appellera le "Nouveau Monde".

L'Espagne était au sommet de sa gloire et se servait de missionnaires chrétiens pour coloniser le monde. Les colonialistes et ceux qui devaient annoncer la Bonne Nouvelle de Dieu cheminaient et travaillaient côte à côte. On raconte que les Espagnols conquistadors malmenaient les Indiens Américains avec une telle cruauté, les brûlant vifs que c'est un miracle que le catholicisme ait pu transcender et survivre. Mais heureusement qu'en 1510, 12 Frères Prêcheurs (Dominicains) Espagnols débarquent dans l'île de Santo Domingo (ou Saint Domingue). Quelques jours après, un beau dimanche (on raconte) qu'un des frères Domicains, le Père Antonio de Montesino dénonce la cruauté et la barbarie des colonisateurs Espagnols envers la population indigène. Le Père Antonio de Montesino va jusqu'à menacer les colonialistes qui malmenaient les populations indigènes de ne pas leur donner l'absolution. Quelques années après un autre Dominicain Bartolomé de Las Casas arriva dans le nouveau monde. Il sera plus tard acquis à la défense des populations indigènes qui néanmoins continuaient de subir de nombreux sévices de la part des colonisateurs.

Et un saint naquit....

C'est donc dans cette atmosphère que naît le 9 Décembre 1579 Martin de Porrès. Son père Juan de Porrès était d'une noble famille espagnole, un chevalier de l'Ordre de l'Alcantara. Sa mère, Ana Velasquez était une esclave africaine affranchie, une belle danseuse de cabaret. Martin avait une sœur du nom de Juana, (ou Jeanne en français). Les parents de Martin n'étaient pas mariés et n'ont apparemment jamais vécu ensemble, ni avant, ni après la naissance des deux enfants. Ana élèvera toute seule ses deux enfants.

Juan de Porrès, le père de Martin ne l'avait pas accepté à la naissance mais un peu plus tard. On raconte que l'acte de naissance de Martin à l'État Civil de Lima indique jusqu'à ce jour, "Martin, père inconnu". Un peu plus tard, le père avait non seulement reconnu son fils, mais il remplit pleinement et avec beaucoup d'affection son rôle de père, pour Martin et pour sa sœur Juana. Martin grandit près de sa mère qui était une brave dame mais financièrement démunie. Elle envoyait Martin faire les courses tous les matins [au marché public], lui remettant le peu d'argent qu'elle avait gagné la veille. Il advenait un des trois cas suivants :

Martin rentrait souvent avec beaucoup de retard ; (1)

Il rentrait avec un panier [on allait faire les courses avec un panier] à moitié vide, dans le meilleur des cas ; (2)

Ou il rentrait avec un panier presque vide alors qu'il avait dépensé tout l'argent que sa mère lui avait remis. (3)

(1) Martin rentrait avec beaucoup de retard simplement parce que sur le chemin du marché, il y a une église et Martin s'y arrêtait souvent pour passer de long moments. On raconte qu'il était souvent vu agenouillé et en silence devant le crucifix ou devant la statue de la Vierge Marie: il avait à peine sept ans.

(2) & (3) Martin rentrait avec un panier vide ou à moitié vide car il y avait tellement de pauvres mendiants dans les rues de Lima que Martin ne pouvait les ignorer. Il leur donnait ce qu'il avait- ce qui ne faisait pas du tout la joie de sa mère qui n'en avait pas en abondance !

Lorsque Martin avait entre 8 et 10 ans, son père fut nommé Gouverneur de Panama. Il prit avec eux pour une courte période Martin et sa sœur Juana, ce qui leur permit de bénéficier d'une éducation élémentaire. Les deux enfants revinrent vivre avec leur mère quelque temps après.

Lorsqu'il avait environ 12 ans, Martin décida de faire l'apprentissage pour devenir coiffeur, un métier qui était combiné avec celui de médecin traditionnel.

Chez les Dominicains...

Á l'âge de 15 ans, Martin décida de se rendre au couvent des Dominicains du Saint Rosaire dans sa ville natale de Lima. Il était déjà bien connu dans Lima pour ses grandes vertus de charité et pour sa profonde vie spirituelle. Au Prieur des Dominicains, il demanda à être accepté comme un "donatus " ou "donaldo" en espagnol. Ceci correspondrait au "familier" que l'on retrouvait dans les couvents dominicains ou qu'on retrouve encore dans certains monastères de nos jours. Le "donatus" était au bas de l'échelle dans de l'Ordre des Prêcheurs. Non seulement il ne faisait aucun vœux, mais il offrait ses services en échange d'un logement au couvent et de sa prise en charge par les frères. Les "donatus" étaient membres du Tiers Ordre Dominicain aussi appelé Laïc Dominicain.

Au couvent des Dominicains, Martin accomplissait des tâches variées. Il faisait la cuisine pour les frères, était le linger du couvent, l'homme de ménage [raison pour laquelle il est souvent montré avec un balai à la main.] Martin était le "One man show" du couvent des Dominicains. En dehors du couvent, il avait quelques apostolats de taille : il a continué à s'occuper des malades de la ville, un boulot qu'il pratiquait avec celui de coiffeur avant de rejoindre les Dominicains. Martin avait organisé une soupe populaire et on raconte qu'il nourrissait quelques centaines de Péruviens par jour ; il recevait un soutien financier des riches de Lima qui lui faisaient entière confiance. Martin recevait sans demander des milliers, peut-être des centaines de milliers de francs : on était au 17ième siècle dans un pays pauvre. Avec l'argent que l'on lui confiait, Martin s'occupait des œuvres et des enfants de Dieu. Ainsi, il ouvrit un orphelinat et en confia la gestion à sa sœur.

Pendant les cinq premières années au couvent du Saint Rosaire, Martin s'était constamment vu offrir des positions "meilleures", tel que faire les vœux et accéder au rang de "frère", mais Martin constamment refusa disant qu'il préférait être un simple objet dans la maison de son Seigneur. Cependant, à l'âge de vingt ans, Martin fut obligé par le Prieur de faire ses vœux, devenir frère coopérateur, et donc devenir membre à part entière de la famille dominicaine. Il obéit, et fit ses vœux. Pendant 40 après cela, Martin mena une vie de charité basée sur un intense prière.

ET QU'EST-CE QUE LA CHARITÉ?

C'est le Pape Jean XXIII qui, pendant la cérémonie de canonisation de Martin de Porrès le 5 mai 1963, lui donna le titre d'apôtre de la charité. Et c'est ce qu'il est en réalité.

La prière fut ce que Martin découvrit très tôt dans sa vie. On se souviendra que déjà dès l'âge de sept ans, peut-être bien avant, Martin passait de longs moments dans les églises. Plus tard, lorsqu'il devint coiffeur, on l'a souvent surpris enfermé dans sa chambre qui devint son sanctuaire, absorbé par la prière. Il était souvent en extase.

L'apôtre S. Paul nous enseigne en long et en large la charité à travers ses épîtres : Rom. 12 :9, Rom. 13 :10, Rom. 14 :15, Rom. 15 :30, 1Cor. 4 :21, 1Cor. 8 :1, 1Cor. 13 et suivants, 1Cor. 14 :1, 1Cor. 16 :14, etc., etc......

La charité est donc une vertu et en tant que telle, elle est une disposition à aimer, ici, aimer Dieu. Dieu appelle chacun d'entre nous à une amitié spéciale avec Lui un peu comme un parent s'attend naturellement à une certaine amitié avec son enfant. Mais c'est Dieu qui le Premier nous aime. Lorsque nous l'aimons, nous ne faisons que répondre à son amitié. Les saints sont ceux qui ont aimé Dieu de tout leur cœur et c'est aussi ce que chacun d'entre nous est appelé à faire, aimer Dieu. La charité est un amour d'amitié qui se manifeste de deux façons :

- nous entrons dans une amitié (ici avec Dieu). Deux personnes sont attirées l'une vers l'autre parce qu'il y a quelque chose dans l'autre qui attire et que nous aimons.

- ou nous entrons dans un amour d'amitié simplement parce que nous désirons le bien pour l'autre ; c'est ce qui caractérise la charité car elle nous pousse à simplement désirer le bien de l'autre, notre ami.

Dans un monde où on parle beaucoup d'amour et où on se sert de ce concept pour toutes sortes d'abomination et de perversion, on comprend que le mot puisse prêter à confusion.

Notre ami ici est Dieu et nous entrons dans une amitié naturelle avec Dieu. Notre amitié est plutôt une réponse à l'amour de Dieu. Or, nul n'a jamais vu Dieu qui soit encore de ce monde. Nous ne pouvons voir Dieu qu'à travers ses œuvres. Ses œuvres sont notre prochain, tous ceux qui nous entourent aussi bien que tout ce que Dieu a créé. Nous savons que ce que Dieu a créé est très bon ~Gen 1 :31. Le bien que nous voulons faire à Dieu dans notre élan de charité, nous le faisons à ses créatures : notre prochain et tout ce que Dieu a créé.

Au couvent des Dominicains, Martin était complètement dédié au service de ses frères. Il s'assurait que la cuisine était faite, bien faite et à temps. À la lingerie, Martin prenait grand soin du linge du couvent. Il était chagriné lorsque des souris entraient dans les placards et rongeaient le linge y laissant des trous. Martin aurait pu mettre du raticide pour se débarrasser des souris qui n'étaient que des parasites très nuisibles. Mais là encore, Martin avait quelque chose d'un peu franciscain en lui en ce sens qu'il se rendit compte que la souris est aussi une créature de Dieu. Il ne voulu point les détruire. "Pauvres bêtes ", s'écria t-il un jour exaspéré. "Elles n'auraient pas rongé le linge si elles avaient quelque chose à manger." Et il refusa de poser des pièges ou encore de répandre du raticide pour tuer les souris. Un jour, alors que Martin travaillait dans la lingerie, il vit une petite souris sortir d'un trou. Martin se mit à lui parler. "Va chercher toutes les autres souris et je vous ordonne de quitter cette lingerie et d'aller faire votre demeure au milieu du jardin. Là-bas, je viendrai vous apporter à manger tous les jours." Les frères qui avaient assisté au sermon de Martin à la souris racontent que le rongeur écouta Martin très attentivement les oreilles dressées vers l'avant alors que ses yeux scintillaient de peur. La bête retourna dans son trou. Quelques minutes après, les frères virent sortir de plusieurs endroits de la lingerie une légion de souris et toutes se mirent comme en rang pour se rendre dans le jardin comme Martin le leur avait demandé. Là-bas, elles creusèrent de nouveaux trous et y firent leur nouvelle demeure. Martin leur apportait à manger tous les jours comme il le leur avait promis.

Martin était le coiffeur du couvent. Un jour, après avoir coupé les cheveux d'un frère, il l'entendit se plaindre de sa nouvelle coupe de cheveux à un autre frère. Martin réalisa qu'il n'avait pas bien pris soin d'une créature de Dieu [Quelqu'un d'autre se serait révolté qu'on critiquait ce qu'il pense avoir fait de bon cœur.] Martin pensa plutôt à réparer sa "faute". Il alla cueillir des fruits et vint offrir au frère mécontent de sa coupe de cheveux un panier de fruits frais et variés lui demandant pardon. Le frère en fut bouleversé.

Dans la ville de Lima, il y avait beaucoup d'Indiens qui étaient déshérités et qui s'adonnaient à des substances de dépendance. Ils vivaient dans les rues. Á eux et pour les nombreux dépourvus de Lima, Martin organisait une soupe populaire. Il leur donnait à manger une fois par jour. Pour eux, Martin était une star, un vrai héros. Tous les jours lorsqu'il apparaissait pour prier avant de servir le repas, la foule jubilait. Mais Martin priait, les exhortant à "sauver leurs âmes par le sang du Christ versé pour nous." On entend ici la préoccupation du salut des âmes, cher à S. Dominique mais mieux encore. Martin aimait tellement tout le monde, surtout les déshérités. Il veut que bien au-delà de la nourriture terrestre, ces braves âmes puissent gagner le vrai combat : aller un jour au ciel. Ce n'est que la charité qui pousserait à ce désir pour l'autre.

Martin voyait et aimait Dieu à travers les orphelins. Aussi il fonda un orphelinat dont il confia la gestion à sa sœur. Lui qui avait fait des vœux de pauvreté et ne possédait ni compte courant bancaire, ni quelque bien que ce soit. Ceux qui en avaient en abondance voyaient le bien fondé de l'œuvre de Martin, et y participaient. Il est dit de Martin qu'il savait aimer le pauvre sans haïr le riche, ce que certaines personnes animées d'une bonne volonté peuvent avoir du mal à concevoir. Pour Martin, nous sommes tous des enfants de Dieu, riches ou pauvres.

Au couvent et pour tous ceux qui en éprouvaient le besoin, Martin était l'infirmier. Il aimait s'occuper des malades pour qui il avait une attention singulière. Pour Martin, le malade est quelqu'un qui est dans une lutte, c'est-à-dire la souffrance. Cette lutte est à la fois physique, psychique, etc. mais surtout spirituelle. Pour Martin, la malade est beaucoup plus qu'un cas médical car l'âme du malade aussi bien que le salut de l'âme sont impliquées dans la lutte spirituelle.

C'est Dieu qui créa tout ce qui existe dans la nature et tout ce qu'il créa est bon. Aussi, lorsque exaspéré par l'odeur nauséabonde d'un chien sale et couvert de gale qui était tout le temps devant le couvent des Dominicains un frère le tua et l'enterra dans le jardin du couvent, Martin n'approuva pas ceci. Il alla déterrer le chien le ressuscita, soigna ses plaies, lui donna à manger et lui demanda d'aller loin, très loin du couvent.

Martin respirait la charité. Il la vivait à tout moment, c'est-à-dire qu'il était arrivé à développer une vraie amitié avec Dieu. Il était constamment en présence de Dieu à travers Ses créatures. Et Dieu se manifestait constamment à travers les nombreux miracles que Martin accomplissait : "si vous ne croyez pas en lui, croyez en ses œuvres, car Dieu est sans aucun doute avec lui." La vertu de charité semble déborder sur d'autres :

L'humilité : devant les merveilles de Dieu, on ne peut être que déboussolé. On reconnaît sa petitesse. Une fois, l'Archevêque de Panama voyageait au Pérou où il tomba malade d'un violent mal de tête. On consulta tous les médecins de la ville sans succès. Pris de panique, le Prieur du Couvent des Dominicains eut l'idée de faire venir le fr. Martin dans la chambre de l'archevêque. Á peine fut-il arrivé qu'il imposa les mains sur le prélat et la fièvre disparut. Après ceci, Martin fut troublé et remarqua que le prélat ne devait pas se moquer d'un pauvre mulatto de la sorte.

La sagesse : Martin n'aimait pas passer jugement sur les autres[ il se sentait toujours en présence de créatures de Dieu]. S'il était amené à donner son opinion, il cherchait toujours le bon côté.

L'obéissance : Martin n'aimait pas désobéir. Cela serait aller contre un de ses vœux religieux mais pire, cela vaudrait aller contre la volonté de Dieu. Au moins une fois cependant, Martin se trouva dans une situation difficile. Il amenait les malades et les blessés des rues de Lima pour les soigner dans sa cellule au couvent. Ceci indisposait les frères qui se sont plaints, auprès du Prieur. Celui-ci ordonna Martin de ne plus amener les malades ou les blessés au couvent. Martin se conforma à cet ordre. Un soir, Martin rentrait au couvent lorsqu'il aperçut un Indien qui était blessé et saignait abondamment. Martin se souvint de l'ordre d'interdiction qu'il avait reçu mais réalisa que s'il laissait le pauvre homme sur le trottoir, il allait mourir avant le lever du jour. Il prit le risque d'outrepasser l'ordre d'interdiction. Il amena une fois encore le malade dans sa cellule, pansa sa blessure, lui donna une petite douche et quelque chose à manger. Tôt le matin, pensant que personne ne l'avait vu, il congédia son hôte. Mais un frère avait aperçu Martin passer outre l'ordre du Prieur. Ce jeune frère alla en parler au Prieur qui tout furieux, appela Martin pour lui demander si c'était vrai qu'il avait désobéi. Après que Martin eut avoué sa faute, le Prieur furieux lui infligea une punition. Martin l'accomplit rapidement et surtout très gaiement. Bien après, lorsque toutes les passions étaient calmées, Martin retourna voir le Prieur pour le supplier de lui pardonner sa désobéissance. Le Prieur supplia Martin de lui expliquer ce qui s'était réellement passé, comment lui qui est un réel modèle de vie religieuse admiré par tous les frères a pu passer outre l'ordre du Prieur. Martin prit la parole et dit au Prieur que lorsqu'il s'était trouvé devant la situation, il s'était bien rappelé l'ordre d'interdiction mais qu'il avait pensé que le précepte de charité précède le précepte d'obéissance. Le Prieur n'avait jamais pensé le problème en ces termes et n'avait même pas pensé à la vie religieuse en ces termes. Il regretta avoir prêté attention au frère venu lui rapporter le fait, demanda pardon à Martin pour l'avoir puni et lui dit à la fin : "Vous avez bien agi cher frère ; la prochaine fois vous pouvez recommencer de la même façon."

Pour une vie entièrement vécue dans la charité, Dieu n'abandonne pas ses amis. Mieux, Il est plus proche de Ses amis que nous ne l'imaginons. Dieu se manifestait à travers Martin par les nombreux miracles que le frère accomplissait presque tous les jours.

Il m'arrive [à moi votre pauvre serviteur] de penser que Martin, tout comme beaucoup d'autres saints arrivent à avoir une vision du ciel pendant qu'ils sont encore de ce monde. Et le ciel doit être d'une certaine inimaginable beauté que personne, conscient de l'état misérable qui est le nôtre ne s'en sentirait digne.

Martin était l'ami d'une multitude de gens à Lima
dont au moins deux ont été canonisés :
Ste Rosa de Lima et S. Juan Macias, tous trois reposant au couvent du Saint Rosaire à Lima.

Le fr. Martin naquit au ciel le 3 novembre
dans l'année du Seigneur, 1639.

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http://www.dieu-parmi-nous.com/NIC/Martin.de.Porres.pdf

SAINT MARTIN DE PORRÈS, dominicain noir (1579-1639) Ce simple frère dominicain, qui n'est jamais devenu prêtre, a cependant laissé le souvenir d'avoir été le «Père» des pauvres.

Martin de Porrès est né à Lima, au Pérou. Sa mère, une femme noire, s'appelait Anna. Martin lui ressemblait, ayant aussi la peau noire. Son père, au début, ne veut pas le reconnaître. C'est un noble espagnol qui va devenir un jour gouverneur du Panama et qui acceptera finalement de reconnaître son formidable fils mulâtre.

Martin entreprend tout jeune de devenir barbier ou, comme on dit aujourd'hui, coiffeur. Ce métier se pratique en même temps que celui de chirurgien et de vague médecin. On lui reconnaît rapidement du talent. Or à l’âge de quinze ans, il quitte tout cela pour d’entrer chez les dominicains. Comme il ne cherche rien d'autre que d'être le dernier des derniers religieux, il choisit de devenir un simple oblat ou donné, c'est-à-dire un frère qui balaie les plancher et qui effectue s'occupe les tâches les plus humbles comme celle de nettoyer les salles de toilettes. D'ailleurs, ce saint est souvent représenté tenant un balai.

Ses connaissances médicales, acquises avant l'âge de 15 ans, sont quand même assez remarquables pour que les autorités du couvent lui confient la responsabilité de l'infirmerie. Le frère Martin de Porrès soigne les malades au moyen d’herbes et de remèdes qu'il rassemble lui- même. Sa réputation de guérisseur va se répandre au-delà des murs de son monastère et l’on ne tarde pas à parler de ses dons de thaumaturge, comme le bienheureux Frère André, c’est-à-dire de guérisseur qui prie. Il peut même porter un diagnostic sans se tromper.

C'est alors qu'il se met à guérir des gens dans la rue, des blessés, partout où il les trouve. Comme Mère Teresa et autrefois saint Vincent de Paul et tant d'autres saints, il est attiré par les sans-logis, par les abandonnés, les gens délaissés et oubliés. Il est bien connu qu’une majorité de saints vivent au quotidien ce que Jésus déclare dans les évangiles : «Ce que vous faites aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait!». Saint Martin de Porrès, dont le cœur est vibrant de charité, se permet de transporter des pauvres au couvent et même dans sa cellule, en les couchant dans son propre lit! Évidemment, le prieur lui demande de cesser cela. Mais le frère Martin ne peut s'empêcher de continuer à veiller sur les malades, jusqu'à les porter dans sa cellule. Cette fois, on se montre sévère à son égard. Alors, ce à quoi saint Martin de Porrès répond doucement: «Pardonnez-moi. Pardonnez mon erreur et, surtout, soyez assez gentils pour m'expliquer ce qu'il faut que je fasse. Oui, excusez-moi, mais j'ignorais que le voeu d'obéissance avait préséance sur le précepte de la charité.»

Au lieu de sévir contre le frère Martin, les dominicains se ressaisissent. Ils ont compris que le frère Martin est sous l’emprise de l’Esprit Saint, et dorénavant, à partir de ce moment, on lui accorde la permission de faire tout ce que sa conscience lui dicte. On constate qu'il jouit de grâces étonnantes. Ce n'est pas la seule fois que la simplicité spirituelle de Martin de Porrès met les supérieurs très mal à l'aise. En effet, un jour, alors que le couvent est au bord de la faillite, il s'offre lui-même pour être vendu comme esclave. Le prieur en est ému aux larmes: «Allez, frère Martin, retournez au monastère. Vous ne serez jamais à vendre.» C'est Dom Butler, ce grand bénédictin anglais, qui disait, il y a un siècle, que la présence d'un seul saint dans un monastère pouvait non seulement transformer une communauté mais aussi justifier son existence dans le Corps mystique du Christ qu’est l’Église.

Saint Martin de Porrès devient donc à Lima l'incarnation de la charité, surtout à l'égard des plus méprisés. Il y a à Lima des malades réduits à mourir dans la rue, des pauvres incapables de travailler et de se suffire à eux-mêmes, et aussi des Amérindiens négligés et oubliés. C’est encore comme cela aujourd’hui à Montréal. Comme le frère Martin est noir lui-même, il a un faible pour les esclaves africains. Il leur apporte à boire et à manger. Il lui arrive souvent d'en guérir. Un homme de grand coeur comme lui ne peut pas ignorer les animaux maltraités ou qui sont abandonnés. Il s'en occupe donc avec un dévouement qui surprend la plupart des gens. On remarque qu'il les aime au point de communiquer avec eux.

Un jour, le couvent est infesté par des centaines de souris. Presque tout le monde connaît cette histoire très sympathique. Le frère Martin attrape une souris et lui demande bien gentiment de conduire ses amies dans le jardin, en dehors du couvent. Il lui promet de faire en sorte qu'elles y trouvent ce qu'elles désirent. Il s’engage à les nourrir. Aussitôt dit, aussitôt fait, toutes les souris se retrouvent dans le jardin et le frère Martin leur apporte de la nourriture. L'histoire ne dit pas si ces fameuses souris se sont aussi rapidement multipliées qu'elles en ont l'habitude!

On ajoute même à cette charmante histoire qu'un bon jour, un moine voit dans la cuisine un chien, un chat et une souris qui mangent ensemble dans un même bol que leur a servi le frère Martin... Ce saint répand la paix. Et si c’était vrai ? Qui sait ?

Reconnu par tout le monde de Lima comme un des grands amis de Dieu, il est demeuré tout à fait humble. Sa piété profonde et son intense charité touchent le cœur des gens de toutes les conditions sociales. On parle même de miracles, de clairvoyance et du pouvoir de passer à travers les portes closes et de se rendre invisible. On ajoute même qu’il jouit comme saint Charles Borromée et le Père Pio, du privilège de bilocation. On l’aurait aperçu en Chine, à Mexico et en Afrique du Nord. Est-ce vrai? Peu importe.

Sa sainteté est manifeste. C’est ce qui compte. Son ascétisme est véritable, ne mangeant guère que du pain et ne buvant que de l’eau. Il dormait par terre. Mais il y ajoute de vigoureuses flagellations comme on le faisait parfois à l’époque, ce qui lui entraîne tout de même des remarques plutôt désobligeantes des moines. Il se contente de répondre qu’il fait cela pour lutter à sa façon cotre l‘immense péché de l’esclavage, contre celui aussi du mépris des pauvres et des Amérindiens. Il ne comprend pas qu’une civilisation prétendument chrétienne puisse tolérer de telles horreurs. Dans sa perspective, il se voit comme responsable et il tient à se punir pour ses propres péchés.

Saint Martin de Porrès meurt à 60 ans, le 3 novembre 1639, en extase devant son crucifix. Il n’est canonisé qu’en 1962 par Jean XXIII, ce pape très sensible à tout ce qui touche les injustices sociales; ce pape l’a fait appeler «Martin de la charité».Quand saint Martin est mort, toute la population de Lima, du vice-roi au plus simple mendiant, regrette amèrement le départ de ce grand saint à la peau noire, ce saint sensible à toutes les détresses et qui leur a enseigné par son exemple qu’une seule chose est importante, l’amour chrétien. Saint Paul l’a écrit aux Corinthiens il y a 2000 ans d’une façon qui est toujours actuelle : «Même si je connais tous les mystères et toute la science, même si j’ai une foi à transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien».

N.B. Stanislas Fumet (1896-1983) critique et écrivain chrétien important, a laissé une intéressante vie de saint Martin de Porrès.
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Préparatifs pour les Familles - Protection des Maisons Contre les Rongeurs et Autres Nuisibles.  Empty Re: Préparatifs pour les Familles - Protection des Maisons Contre les Rongeurs et Autres Nuisibles.

Message par cristobal.33 Ven 21 Fév - 0:53

Introniser dans la maison la Sainte Vierge selon l'apostolat de Marie Mère Immaculée, Reine de l'univers ;
qu'est ce que l'apostolat Marie Mère Immaculée
merci

cristobal.33

Messages : 2
Date d'inscription : 02/01/2012

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