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La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

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La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 8 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Lun 24 Oct - 10:27

http://www.paixliturgique.fr/aff_lettre.asp?LET_N_ID=753

DIOCÈSES PRIVÉS DE MOTU PROPRIO : LE CAS DE LANGRES, DIOCÈSE MORIBOND
lettre 304Rechercher Imprimer Recommander

Une conférence du CCFD sur “Quand tout s’achète et se vend, quelle est la place du don et de la gratuité ?”, des rencontres sur “La question des familles et des jeunes dans la problématique de l’immigration”, une formation liturgique “ouverte à tous, et plus particulièrement aux acteurs de la liturgie, prêtres, diacres, laïcs et religieux” au cours de laquelle un frère de la très progressiste abbaye bénédictine de la Pierre-qui-Vire “aidera les participants à percevoir en quoi le dimanche est un trésor pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui, pour les chrétiens, et les conséquences que cela implique dans la pratique des différents acteurs liturgiques” : soyez les bienvenus sur le site du diocèse de Langres !

Certes, il n’y avait pas que ces informations sur la page d’accueil du diocèse, le mois dernier, mais elles suffisent pour donner une idée de la pastorale pratiquée dans le diocèse où Bossuet accéda au sous-diaconat. Une pastorale qui ignore complètement le Motu Proprio Summorum Pontificum et fait que le diocèse de Langres demeure aujourd’hui privé de messe paroissiale selon la forme extraordinaire du rite romain en dépit d’une demande bien réelle. Nous poursuivons donc cette semaine notre série d’enquêtes sur les diocèses privés d’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en nous penchant sur le diocèse du très étrange Mgr Gueneley (1).


I - Présentation du diocèse

Aujourd’hui, le diocèse de Langres est réduit au seul département de la Haute-Marne mais, sous l’Ancien régime, il a eu une extension majeure, débordant notamment sur le nord de la Bourgogne, du Tonnerrois au Dijonnais. Fondé au IVème siècle, son titulaire devint l’un des douze pairs d’origine du royaume (six laïcs et six ecclésiastiques) qui, sous les Capétiens, avaient une participation active lors du sacre du roi : il était notamment celui qui portait le sceptre durant la cérémonie. Le troisième évêque de Langres, saint Didier, a été martyrisé par les Vandales et le saint patron du diocèse est un autre martyr, saint Mammès, qui a donné son nom à la cathédrale de Langres, édifiée au XIIème siècle.

Le diocèse correspond à l’un des départements les plus ruraux de France. Sa population, à peine 190 000 habitants, est vieillissante et seulement deux agglomérations dépassent les 25 000 habitants (Chaumont et Saint-Dizier). En partie en raison de cette démographie défavorable – la Haute-Marne est l’un des départements français au dépeuplement le plus marqué –, le diocèse a été l’un des pionniers du “remembrement paroissial” en érigeant 31 paroisses en août 1998 en lieu et place des 445 paroisses historiques.

Depuis le rattachement du diocèse à la province ecclésiastique de Reims, les services de l’évêché collaborent de plus en plus avec ceux du diocèse de Troyes. Il n’est pas exagéré d’écrire que, comme bien d’autres diocèses de la Vieille Europe, le diocèse de Langres est aujourd’hui en sursis. Il ne compte plus que 42 prêtres en activité dont seulement 10 ont moins de 50 ans. Le plus jeune d’entre eux, le père Vallon, a été ordonné en juin de cette année.

Né en 1938, Mgr Philippe Gueneley est, depuis 1999 et selon la liste officielle, le 119ème évêque de Langres. De formation littéraire, enseignant durant de nombreuses années, il n’est pas connu pour faire de vagues, mais peut déraper quand il se sent en difficulté (1). Au sein de la Conférence des Évêques (CEF), il est membre de la commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle. Il est également co-président du groupe "Conversations évangéliques – catholiques", né en 1996 à l’initiative de Mgr Daucourt pour “permettre une meilleure connaissance mutuelle” entre catholiques et protestants évangéliques et “aborder ensemble certaines questions éthiques”. Golias, dans son dernier trombinoscope, juge cet homme fatigué “en fin de course”.

À son “crédit”, la disparition quasi totale des funérailles religieuses dans le diocèse. À un fidèle qui lui demandait pourquoi, sur sa directive, il n’y avait plus d’obsèques par les prêtres, Mgr Gueneley a répondu avec un humour très CEF qu’il les célébrerait volontiers lui-même mais qu’il n’était "jamais libre avant 20 heures et qu’à cette heure les pompes funèbres n’étaient pas disponibles". Une "philosophie" qu’il a su inculquer à ses prêtres, comme l’illustrent ces quelques lignes de La Croix, le 3 septembre 2009 : le curé de Joinville « a aussi décidé de ne plus prendre en charge tous les enterrements. Il intervient pour les situations les plus difficiles : suicides, décès de jeunes. Pour le reste, il fait confiance aux trois équipes de laïcs en charge de la pastorale des funérailles. "Sinon, je pourrais passer ma journée à célébrer des obsèques !" » Une "philosophie" que le tout jeune père Vallon a lui aussi parfaitement assimilée puisque dans la présentation qui lui est consacrée sur le site du diocèse, il a cette formule : "Je ne souhaite pas être réduit au rôle de distributeur de sacrements, mais je tiens à être pasteur, proche des gens avec qui je vivrai !" Comme si s'occuper des défunts n'était pas souvent, de nos jours et tout spécialement en zone rurale, l'une des dernières occasions de pouvoir témoigner auprès des vivants...


II – La forme extraordinaire dans le diocèse

Pour trouver trace d’une célébration diocésaine de la liturgie traditionnelle dans le diocèse de Langres, il faudrait des moyens que nous n’avons malheureusement pas. Car il s’agit plus d’archéologie que de journalisme ! À croire, comme nous l’a dit avec verve une fidèle de 89 ans, que le clergé local “n’a pas attendu le missel de Paul VI pour tout envoyer paître”... Remarquons toutefois que les plus anciens fidèles de l’ouest du diocèse gardent un vibrant souvenir de l’abbé Jean Isoir, curé de Nully, village situé à une dizaine de kilomètres au sud du Lac du Der, dont ils n'ont pas oublié la soutane et le soin qu'il portait à son église comme à sa liturgie.

Actuellement, la seule célébration extraordinaire du diocèse est celle assurée à Joinville, dans l’ancien couvent de l’Annonciade, par la Fraternité Saint Pie X. Une célébration que n’ignorent pas les autorités diocésaines puisque, depuis l’an dernier, autorisation est faite aux fidèles de la FSSPX de se recueillir dans l’église de Joinville le 1er mai pour y vénérer les reliques de saint Joseph. Un geste “d’accueil” et non de “communion” a précisé le diocèse, mais un geste tout de même qu’il fait bon saluer.

Malheureusement, le seul accueil réservé aux fidèles diocésains demandeurs de la forme extraordinaire en vertu du Motu Proprio Summorum Pontificum, c’est le mépris. Certes, début 2008, Mgr Gueneley a consacré trois heures à les rencontrer mais pour mieux dérouler toute la panoplie des prétextes légitimant son refus. Du coup, les fidèles ont constitué une association loi 1901 baptisée “Saint Martin de Haute-Marne pour l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum" dont l’objet est de "demander et solliciter par l’autorité ecclésiastique des célébrations liturgiques suivant la forme extraordinaire du rite romain, donc selon l’édition 1962 du Missale Romanum du Bienheureux Jean XXIII, et selon les autres livres liturgiques en vigueur de la même date, aider la préparation des célébrations, le service liturgique, la publicité des lieux et heures des messes".

En septembre 2008, les animateurs du groupe ont repris leurs démarches à zéro en contactant à nouveau le curé de la paroisse où ils souhaitent obtenir la célébration. Invités à s’adresser encore une fois à l’évêque, ils s’entretiennent avec lui au téléphone en octobre 2008 avant de lui adresser un courrier réitérant leur demande de messe à Saint-Dizier. Le 25 novembre 2008, Mgr Gueneley répond par courrier et renouvelle son refus, estimant que le groupe n’a pas d’existence valable, car… il s’est créé après la promulgation du Motu Proprio, que de toute façon il ne dispose pas de prêtres et qu’il ne veut pas de prêtres d’un institut Ecclesia Dei car ceux-ci seraient extérieurs au diocèse. Ce dernier argument est savoureux car le diocèse de Langres compte de nombreux prêtres étrangers au diocèse et même des missionnaires lazaristes venus de la Réunion et du Burundi.

Refusant de s’avouer abandonnés et méprisés, les fidèles désireux de vivre leur foi au rythme de la forme extraordinaire décident en juillet 2009 de s’associer à la diffusion de la grande enquête lancée quelques semaines auparavant par Paix liturgique (voir notre lettre n°168). Très vite, ils se heurtent à la hiérarchie diocésaine (laïque comme ecclésiastique) qui sent bien que de nombreux fidèles silencieux sont intéressés par la découverte d’un texte pontifical qui leur a été jusque-là caché. Le climat devient vite tendu et débouche malheureusement sur l’incident de Joinville (1).

En son temps, cet incident burlesque, joint à la fatigue de l’évêque, avait fait gonfler une rumeur fantaisiste : un coadjuteur allait être donné à Mgr Gueneley. Or, depuis, tout est calme dans le diocèse. Du moins en surface car, en eau profonde, la succession de Mgr Gueneley se prépare et les fidèles demeurent sur le qui-vive. Ils ont renouvelé encore une fois leur demande le mois dernier en s’appuyant sur l’instruction Universæ Ecclesiæ, qui répondait point par point aux arguties de Mgr Guéneley : "Un cœtus fidelium pourra se dire stable (stabiliter exsistens), au sens où l’entend l’art. 5 § 1 de Summorum Pontificum, s’il est constitué de personnes issues d’une paroisse donnée qui, même après la publication du Motu Proprio, se sont réunies à cause de leur vénération pour la liturgie célébrée dans l’usus antiquior…" (article 15) et "Dans les diocèses sans prêtre idoine, les Évêques diocésains peuvent demander la collaboration des prêtres des Instituts érigés par la Commission pontificale Ecclesia Dei, soit pour célébrer, soit même pour enseigner à le faire" (article 22). Ainsi, l’arrivée d’un nouveau curé à Langres, précédé par une réputation de "conservateur" acquise dans le diocèse de Dijon, a-t-elle intrigué. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que se vérifie également le fait, tout aussi connu dans son diocèse d’origine, que le col romain de ce curé cachait en fait une profonde aversion pour la réconciliation liturgique entreprise par le Saint Père.

Il n’y a guère de doute : une fois encore, c’est à Rome que se jouera bientôt le sort du diocèse de Langres et on peut espérer que le cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, n’ignorera pas la question liturgique – et d’abord l’ultime chance de sauvetage du diocèse – lorsque sera constituée la terna des épiscopables présentée à l’assemblé de sa Congrégation puis au Souverain Pontife. À moins que, ce qu’à Dieu ne plaise, à Langres comme à Rodez ou en d’autres endroits, les pesanteurs conservatrices ne jouent en faveur de la bonne vieille cooptation pour faire appuyer par le nonce apostolique un évêque qui se refusera à enterrer les catholiques, mais qui achèvera d’enterrer le diocèse.

(1) Voir notre lettre 202, d’août 2009, où nous faisons référence aux déclarations publiques de l’évêque de Langres contre trois de ses confrères, suivies d’explications plus qu’embarrassées.
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Message par Her Mer 26 Oct - 9:29

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/les-eveques-de-france-soutiennent-laction-de-civitas

Les évêques de France soutiennent l’action de Civitas
25 octobre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Identité catholique,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

L’Institut Civitas est un mouvement politique inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église et regroupant des laïcs catholiques engagés dans l’instauration de la Royauté sociale du Christ. Ce mouvement est, en quelque sorte, le pendant d’ICHTUS, tout en étant proche de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.

Depuis quelques temps, et notamment depuis l’affaire du Piss Christ à Avignon (cette photo d’un crucifix plongé dans l’urine), Civitas organise la réaction face à la christianophobie, de plus en plus présente en France.

Actuellement, l’action de Civitas se focalise sur 2 spectacles clairement dégoûtants, « Golgota Picnic » et « Sur le concept du visage du fils de Dieu« , financés grâce à l’argent du contribuable, via des subventions publiques. Une pétition rassemble plus de 33 000 signatures. Civitas multiplie les initiatives, chapelets, manifestation le 29 octobre à Paris, lettres aux autorités, et notamment aux évêques de France.

Contrairement à ce que pensent certains, gravement influencés par la triste pastorale de l’enfouissement, comme ce blogueur, qui, sous prétexte de ne pas se comporter comme une minorité maltraitée, préfère critiquer l’initiative de Civitas plutôt que ces spectacles, les évêques de France ont répondu de façon positive.

Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la CEF, a publié un communiqué au titre explicite : « Ne restons pas impassibles ! ».

Interrogé par Radio Notre-Dame sur ce sujet, le cardinal Vingt-Trois a incité les électeurs à écrire aux autorités.

Mgr Aumonier, évêque de Versailles, a répondu à Civitas :

Oui, je vous encourage et j’encourage les chrétiens à manifester leur réaction devant les spectacles provocants et insultants à l’égard de notre foi.
Mgr Aubertin, évêque de Tours, écrit à Civitas :

Tout comme vous, je ne peux que réprouver ces spectacles blasphématoires. Mgr Podvin a été chargé par notre Conférence de dire, en notre nom, notre réprobation tant sur leur contenu que sur leur financement. Nous ne pouvons qu’encourager les chrétiens à faire part de leurs sentiments.
Mgr Aillet, évêque de Bayonne, réagit à la lettre de Civitas :

La christianophobie ambiante, diligentée de près ou de loin par de secrètes officines, ne semble pas atteindre outre mesure le moral de nos responsables politiques. Allons-nous revenir à une période de persécution qui dirait son nom ? Il est peut-être encore trop tôt pour le dire; en tout cas, il est du devoir de chaque catholique de défendre le Christ et la sainte Eglise.

Mgr Le Gall, Archevêque de Toulouse, a publié un communiqué :
Plusieurs personnes de notre communauté chrétienne m’ont fait part de leur souffrance concernant le spectacle intitulé « Golgota Picnic » à l’affiche du théâtre de la Garonne, le mois de novembre prochain. En effet, le ton de la pièce, qui a suscité de fortes réprobations en Espagne, est résolument antichrétien et blasphématoire. Je me sens solidaire de l’indignation exprimée par de nombreuses personnes, et je partage la souffrance des chrétiens qui voient insulter notre foi ainsi que les valeurs qui nous tiennent le plus à cœur.
Mgr Bagnard, évêque d’Ars, écrit à Civitas :

Je crois qu’il est important de réagir pour ne pas laisser l’inacceptable se banaliser. Vous rappelez à juste titre que le porte-parole des Evêques de France a lui-même appelé les catholiques de France -et tous les hommes de bonne volonté- à ne pas demeurer muets, pour que le silence ne soit pas interprété comme un consentement ou une indifférence.
Mgr Raffin, évêque de Metz, a répondu à Civitas :

il faut que vous sachiez qu’aux yeux des maîtres des médias, les protestations des fidèles laïcs comptent plus que celle des évêques
Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre, a répondu également :

Il me semble que les associations de fidèles laïcs ont plus de poids surtout si chacun prend conscience de sa responsabilité et remet personnellement les élus devant les siennes.
Voilà qui tranche avec l’attitude de ceux qui tergiversent devant ces spectacles. Ils condamnent la façon de réagir de Civitas, car, au fond, ils haïssent ce mouvement, en prenant pour prétexte que, face à la christianophobie, il faut réagir autrement. Comment ? Impossible de le savoir. De fait, face à ces odieux spectacles, leur réaction est nulle. Ils ne critiquent que l’action de Civitas. C’est un peu court. Evidemment, il est permis de dire que Civitas a agit maladroitement, sur tel ou tel point. Mais alors, il faut indiquer clairement comment réagir. Le problème de ces catholiques, fruits de la pastorale déplorable des années de plomb dans l’Eglise de France, c’est que, au fond, ils ne veulent pas réagir. Alors ils emboîtent l’attitude du quotidien La Croix, qui condamne les « intégristes« . C’est tellement plus simple que de prendre une initiative. Face à la critique de leur critique, certains disent : il faut évangéliser autrement ou encore, il faut prier. Bien. Mais encore ? C’est tout à fait la pastorale de l’enfouissement : face à la christianophobie, ils préfèrent se taire, fuir le conflit et critiquer ces odieux catholiques qui oseraient réagir et qui donnent, ma bonne dame, une mauvaise image de l’Eglise. La com’, voilà qui est devenu l’alpha et l’omega de certains croyants. Ben oui : c’est tellement plus simple de se réfugier derrière la com’ pour critiquer ses petits camarades.

Autre argument, souvent resservi : Cela ne sert à rien. Ben voyons. Comme si c’était l’efficacité qui était recherchée. Le témoignage ne cherche pas à être efficace. Il sert à rappeler que l’acte dénoncé est anormal et qu’une conscience normalement formée ne peut s’y habituer. Le témoignage est là pour rappeler la vérité, dans un monde qui perd toute conscience du bien et du mal. Néanmoins, je constate que, face au désordre, le metteur en scène et la direction du Théâtre de Paris ont décidé de supprimer une scène particulièrement odieuse : celle où l’on voyait des enfants jeter des grenades en plastique contre le portrait du Christ en fond de scène. Il y a fort à parier que les prochains artistes désaxés y réfléchiront à deux fois avant de se moquer du Dieu des chrétiens.

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Commentaire d'Hercule : C'est bien ! enfin !...
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Message par Her Jeu 27 Oct - 21:35

http://www.lasemainedupaysbasque.fr/

ETA : Mgr Marc Aillet se réjouit d'un "espoir de paix"
Publié le 26/10/2011, dans Le Pays en parle | par La Semaine du Pays basque

Dans un communiqué, l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron revient sur l'annonce faite par ETA de fin définitive de la violence : "Répondant à l'appel lancé par les organisateurs de la Conférence internationale pour la paix qui s'est tenue lundi 17 octobre à Saint-Sébastien, l'ETA a pris la décision de renoncer, une fois pour toutes, à la violence et à la lutte armée. Une page semble définitivement tournée : nous nous en réjouissons et nous rendons grâce à Dieu, conscients que ce processus doit beaucoup à tous ceux qui, depuis des années, ont œuvré pour un tel dénouement." Monseigneur Aillet fait également part de sa pensée "pour les nombreuses victimes du terrorisme et leurs familles, dont les plaies restent ouvertes et qui demandent légitimement réparation". Rappelant enfin que "la paix est le fruit de la justice" (Isaïe 32, 17), l'évêque conclut en appelant à des "gestes forts de pardon et de réconciliation qui passeront par le dialogue, mais aussi, par la dissolution d'ETA et la prise en compte de la situation des prisonniers politiques." Il "invite donc les chrétiens à prier et à agir pour qu'une telle paix puisse enfin prévaloir au Pays Basque, comme dans tous les pays actuellement déchirés par la guerre."
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Message par Her Jeu 27 Oct - 21:38

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/le-pere-guy-gilbert-devrait-lire-perepiscopus

Le père Guy Gilbert devrait lire Perepiscopus
27 octobre 2011 | Enregistrer sous: Communication P,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Ainsi, il saurait que les évêques de France ne sont pas restés insensibles aux pièces de théâtre christianophobes, actuellement jouées (si toutefois, faire pipi-caca sur scène c’est ‘jouer’) au Théâtre du Châtelet et qui mobilisent des centaines de catholiques indignés tous les soirs.

Le curé des loubards a en effet été interrogé par nos confrères de Nouvelles de France :

J’avoue que je me demande pourquoi les évêques n’ont pas réagi. [...] Les artistes sont très violents contre l’Eglise. Il y a un fort anticléricalisme qui sévit actuellement. Encore une fois je me demande pourquoi les évêques n’ont pas eu de réaction si vraiment les œuvres sont très offensantes…
En fait, certains évêques ont réagi et le cardinal Vingt-Trois a demandé aux catholiques de demander des comptes aux élus. Mais il est vrai qu’ils ne sont pas nombreux ceux qui ont manifesté leur mécontentement. Moins de 10. C’est peu. Très peu.
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Message par Her Ven 28 Oct - 6:08

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/les-seminaires-francais-combien-de-divisions

Les séminaires français : combien de divisions ?
27 octobre 2011 | Enregistrer sous: Eglise universelle,Perepiscopus,Vocations | Publié par: Maximilien Bernard

Le dernier numéro de l’excellent Homme Nouveau nous donne quelques chiffres intéressant sur la situation des séminaires en France :

Dans une enquête de la Conférence des Évêques de France de novembre 2010, il était indiqué que le nombre des séminaristes diocésains était passé de 756 séminaristes diocésains au 15 novembre 2009, à 732 au 15 novembre 2010, soit une nouvelle baisse de 3 %. Ces chiffres officiels comptabilisaient à juste titre les étudiants de communautés nouvelles qui vont être utilisés, après leur ordination, dans les rangs des prêtres diocésains. Mais ils comprenaient aussi des religieux, des séminaristes étrangers envoyés par leurs diocèses d’origine pour une formation en France, et aussi, dans le cas du Séminaire français de Rome, des prêtres déjà ordonnés. En 2009, en ajoutant séminaire par séminaire le nombre exact des candidats destinés effectivement aux diocèses de France, on arrivait à moins de 700. Mais on pouvait parfaitement rajouter au nombre des séminaristes diocésains français, la cinquantaine de séminaristes de la Communauté Saint-Martin, les religieux en formation de la Communauté Saint-Jean destinés à un apostolat dans les diocèses de France, les séminaristes du Chemin néo-catéchuménal formés dans des séminaires propres, dans la mesure où ils se destinent à un apostolat en France, et d’autres encore, membres de communautés comme la Communauté Saint-Thomas-Becket. De sorte que l’on peut tenir pour globalement exact, à titre indicatif, le nombre donné par la CEF de jeunes gens qui se préparaient en 2010-2011 à être prêtres dans les diocèses de France, voire même à l’arrondir à 740.
Le décompte des séminaristes français « extraordinaires » (se destinant à la célébration habituelle de la forme extraordinaire) est théoriquement beaucoup plus facile, à l’unité près. Il faut cependant apporter ici aussi des correctifs en deux sens : les séminaristes français des communautés Ecclesia Dei sont parfois envoyés dans des ministères étrangers ; mais inversement, certains séminaristes diocésains sont désormais expressément destinés à pratiquer la forme extraordinaire du rite romain (ceux de la Société missionnaire de la miséricorde divine, dans le diocèse de Toulon, ou d’autres séminaristes diocésains individuels). En 2010, pour s’en tenir aussi à des évaluations globales (mais basses), on décomptait : 140 séminaristes « extraordinaires » français, dont 50 pour la Fraternité Saint-Pie X, dont on peut espérer un prochain accord avec Rome. La proportion de séminaristes à strictement parler « extraordinaires » était donc de 16 % (près de 20 %, si l’on ajoute les séminaristes diocésains « extraordinaires », et qu’on les retranche des séminaristes diocésains « ordinaires »). Le chiffre en fait était stable mais la proportion était en croissance (à cause de la décroissance des « ordinaires »). Il est donc probable que le chiffre des ordinations « extraordinaires » restera lui aussi stable dans les années à venir, mais que la proportion (15% aujourd’hui) va continuer à croître. Mais la croissance pure et simple du nombre des séminaristes extraordinaires se manifeste désormais hors des instituts traditionnels spécialisés.
Sur 732 séminaristes officiellement recensés par la CEF en 2010, 68 étaient issus de communautés nouvelles. Autrement dit, sur 880 séminaristes français (740 ordinaires et 140 extraordinaires), l’apport des « extraordinaires » est le double de celui des communautés nouvelles : environ 16 % de séminaristes « extraordinaires » pour 8 % de séminaristes des communautés nouvelles (si l’on ajoutait les séminaristes des Communautés Saint-Martin et autres, qui ne sont « communautés nouvelles » qu’au sens large de communautés récentes, on arriverait à 11 %). Il faut surtout noter que les responsables diocésains et les cadres des séminaires constatent qu’une proportion notable des séminaristes « ordinaires » (20 %, assez communément) exprime désormais ouvertement une demande biformaliste.
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Message par Her Sam 29 Oct - 6:34

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/la-croix-ment-sur-la-position-des-eveques-quant-aux-spectacles-blasphematoires

La Croix ment sur la position des évêques quant aux spectacles blasphématoires
28 octobre 2011 | Enregistrer sous: Communication P,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Dans un article récent, le quotidien qui se veut catholique écrit :

L’Église de France a pris ses distances avec les débordements orchestrés autour de la pièce « Sur le concept du visage du Fils de Dieu » donnée à Paris
Je ne sais pas ce que signifie précisément l’expression « Eglise de France« , mais cette assertion est dénuée de fondement.

J’ai rappelé ici la petite dizaine de réactions épiscopales à cette pièce de théâtre. Mgr Aumonier, évêque de Versailles, a ainsi engagé les chrétiens à ne pas rester passifs :

Oui, je vous encourage et j’encourage les chrétiens à manifester leur réaction devant les spectacles provocants et insultants à l’égard de notre foi.
Cela a le mérite d’être clair, non ?
Et Mgr Aubertin, évêque de Tours :
Nous ne pouvons qu’encourager les chrétiens à faire part de leurs sentiments.
Ou Mgr Aillet, évêque de Bayonne :

en tout cas, il est du devoir de chaque catholique de défendre le Christ et la sainte Eglise.
Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, a apporté les précisions suivantes :

L’Eglise catholique en France condamne les violences perpétrées lors de récents spectacles.
Mgr Podvin a l’intelligence de ne pas désigner les auteurs des violences. De toute évidence, il s’agit de la police, qui a écrasé le pied d’un manifestant, et qui a raflé tous les manifestants dans des bus pour les emmener au poste. Quelle autre manifestation a fait l’objet d’autant d’interpellations ? Même pas ceux qui prient illégalement dans la rue Myrrha… A ceux qui pensent que l’interruption d’une pièce de théâtre est une violence, il faut rappeler que le théâtre, ce n’est pas du cinéma : dans la tradition théâtrale, les spectateurs peuvent intervenir à tout moment. Charge ensuite aux acteurs de saisir la réplique au bond et de montrer leur talent. Mais quand le talent se résume à faire pipi et caca sur scène…

Mgr Podvin ajoute :

[La CEF] appelle à une liberté d’expression respectueuse du sacré. Elle appelle à un échange avec les élus, concernant cet enjeu. L’Eglise catholique en France n’est, ni intégriste, ni obscurantiste. Les catholiques aspirent, comme citoyens, à être respectés dans ce qui est le cœur de leur foi.
Il est vrai que La Croix a tendance à substituer l’Eglise de France à l’Eglise (qui est) en France, façon de dire que l’Eglise (qui est) en France est à distinguer de l’Eglise (qui est) à Rome. Mais de là à considérer que la position de La Croix est la même que la position de l’Eglise (qui est) en France, il y a un pas que La Croix franchit un peu vite.

Si La Croix ne veut pas prendre ses distances avec les débordements de la fosse sceptique de Castellucci, c’est son problème, pas celui de l’Eglise (qui est) en France.

Addendum : Mgr Centène apporte un soutien très clair à Civitas, faisant mentir ainsi nos journalistes :

Je félicite et j’encourage tous ceux qui, en cohérence avec leur foi, n’hésitent pas à agir publiquement, et qui, bien que n’usant pas de violence, aussi bien verbale que physique, sont emmenés par les forces de police et placés en garde à vue, alors qu’ils manifestent, en toute justice, leur désapprobation face à des spectacles dont l’ignominie dépasse l’entendement même.

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Commentaire d'Hercule : Mais pour qui travaille ce journal ? Pour la Maçonnerie ecclésiastique ?
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Message par Her Sam 29 Oct - 6:36

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/pas-de-mission-marketing-pour-mgr-rey-la-mission-passe-par-ladoration

Pas de mission « marketing » pour Mgr Rey : la mission passe par l’adoration
28 octobre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Toujours dans le dernier numéro de l’Homme Nouveau, évoqué hier, on trouve un long entretien de l’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Dominique Rey. J’ai sélectionné pour les lecteurs de Perepiscopus quelques extraits :

Dans le séminaire comme dans l’Église, on doit pouvoir accueillir et intégrer des charismes particuliers, afin de vivre d’une ecclésiologie de communion capable de signifier l’unité du Corps du Christ. Il est bien évident que des séminaristes formés dans ce contexte seront davantage capables de devenir comme prêtres les ministres de cette communion symphonique, parce qu’ils l’auront eux-mêmes vécue pendant leur formation. Il faut savoir sortir de schémas figés et d’une pastorale atrophiée pour accueillir de façon plus spirituelle les initiatives et les projets que le Seigneur suscite dans le coeur des communautés et des fidèles. La responsabilité de l’évêque est d’accompagner, d’encourager, et parfois de corriger ces charismes pour qu’ils s’inscrivent dans le paysage ecclésial, afin de le renouveler ou de le revivifier de l’intérieur. Nous sommes passés d’un régime qui restait encore peu ou prou un régime de chrétienté, où la foi était comme reçue par héritage, à une situation nouvelle, inédite par la profondeur de la mutation et sa rapidité. La foi doit désormais être portée par un réel engagement personnel des chrétiens, sur le plan de leur enracinement dans la vie de l’Église, dont la liturgie est le coeur, et en même temps sur le plan missionnaire où chacun est appelé à s’investir. Il nous faut vivre cette mutation comme une invitation à revenir à la source de notre mission et au modèle apostolique, celui de la communauté du Cénacle et de la Cène du Seigneur, à l’amour de l’Eucharistie et de l’Église comme source de la nouvelle évangélisation.

[...] Certaines propositions missionnaires aujourd’hui sont malheureusement présentées comme relevant plus du marketing et de la promotion commerciale que du témoignage de la foi. Le risque est grand de pervertir la démarche d’évangélisation : en réalité, elle commence par l’adoration. [...] L’adoration eucharistique se situe dans le prolongement de la célébration eucharistique. Le croyant accueille l’offrande du Christ, qui s’offre au Père sur l’autel en renouvelant sacramentellement, en représentant au sens fort du terme son offrande victimale à la Croix. Tous les sacrements nous font pour ainsi dire toucher l’Agneau immolé (le baptême, par exemple, nous ensevelit avec lui pour nous faire ressusciter avec lui, comme le dit saint Paul aux Colossiens). Mais le sacrement de l’Eucharistie contient l’Agneau immolé lui-même. Le croyant s’unit donc à cette offrande. Adorer la présence sacramentelle du Seigneur, présence réelle, c’est entrer dans la contemplation de Jésus Hostie. C’est accepter aussi, comme l’a dit saint Paul aux Romains, d’offrir nos propres personnes en « hostie(s) vivante(s), sainte(s), agréable(s) à Dieu » (cf. Rm 12, 1), accepter d’offrir notre propre vie en sacrifice pour participer au salut apporté par le Christ. Adorer constitue donc un geste de reconnaissance en contemplant jusqu’où le Christ nous a aimés, jusqu’à faire vraiment de sa chair une nourriture pour que nous vivions éternellement. Chaque chrétien est appelé, en raison de sa consécration baptismale, à devenir un adorateur en esprit et en vérité. Le voyant de l’Apocalypse nous présente la gloire céleste dans la jubilation et l’adoration. Celui auquel nous communions et que nous adorons est déjà dans la gloire céleste : communion, et donc adoration, sont le futuræ gloriæ pignus, « le gage de notre gloire future », comme le fait chanter saint Thomas dans l’Office du Corpus Domini. En commençant d’adorer aujourd’hui dans la foi, je me prépare à entrer dans la plénitude de ma condition filiale lorsque je contemplerai la face de Dieu dans la vision.

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http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/mgr-rey-un-eveque-missionnaire

Mgr Rey, un évêque missionnaire
29 octobre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
L’Homme Nouveau a tracé un portrait de Mgr Dominique Rey, évêque actuel du diocèse de Fréjus-Toulon, qui pourrait être nommé prochainement à un poste plus prestigieux :

Mgr Rey est né à Saint-Étienne en 1952. Il a fait des études très pointues de fiscalité et d’économie (maîtrise en économie politique, doctorat en économie fiscale), et a été inspecteur des finances durant trois ans. II s’est alors orienté vers le sacerdoce et est entré au séminaire de Paris, comme membre de la Communauté de l’Emmanuel, au cours de ce qu’il est convenu de qualifier « les années de plomb ». C’est le couvent des dominicains de la rue du Faubourg-Saint-Honoré qui l’a accueilli, avec d’autres séminaristes de même « profil ». Il obtint une licence de théologie et un diplôme en droit canonique (il obtiendra plus tard un doctorat en Droit canonique) à l’Institut catholique de Paris, et a été ordonné en 1984 par le cardinal Lustiger, pour le diocèse de Paris. D’abord aumônier à Stan (le lycée Stanislas, rue Notre-Dame-des-Champs), il devint ensuite vicaire à Sainte-Marie-des-Batignolles. Puis il quitta Paris de 1986 à 1988, pour devenir supérieur des chapelains de Paray-le-Monial, sanctuaire confié à sa Communauté. Il est ensuite rappelé à Paris, pour devenir curé de la très vivante paroisse de La Trinité, elle aussi confiée à l’Emmanuel, de 1995 à 2000.
En 2000, Mgr Madec, évêque de Toulon, avait donné sa démission, pour se retirer dans le diocèse de Vannes. Il succédait lui-même à un évêque très classique, Mgr Barthe, et avait fondé, en une époque malaisée pour ce genre de projet, un séminaire purement diocésain, sur le domaine vinicole de La Castille, en 1983 (il fut d’ailleurs imité par Mgr Panafieu, à Aix, en 1984). Sur les instances de Mgr Madec, la nonciature, aidée par le cardinal Lustiger, lui chercha un successeur apte à continuer et à développer spécialement cette oeuvre. Le père Dominique Rey correspondait d’autant mieux pour assurer cette continuité, qu’il avait été prêtre accompagnateur des séminaristes et des prêtres de l’Emmanuel, de 1988 à 1995, l’Emmanuel étant devenu l’une des sources de recrutement du clergé français en pleine pénurie. [...] Le curé de La Trinité, à Paris, fut donc nommé évêque de Fréjus-Toulon en 2000 et consacré par le cardinal Lustiger. Fondateur du réseau « Communion évangélisation », Mgr Rey a accueilli à Fréjus-Toulon de nombreuses communautés, de types très divers, toutes destinées à se consacrer à un apostolat dans le diocèse. En outre, il a confié une église – devenu le centre d’une « paroisse personnelle » de rite traditionnel (il existe, pour l’instant, trois paroisses personnelles en France) – à une communauté traditionnelle diocésaine, les Missionnaires de la Miséricorde divine de l’abbé Fabrice Loiseau. Il a également accueilli un certain nombre de prêtres et séminaristes pour le rite traditionnel dans son diocèse. Son séminaire de La Castille compte aujourd’hui 80 séminaristes, et 70 séminaristes pour le diocèse, avec les séminaristes en formations diverses (53 en 2010, environ autant en 2009). [...]

Son engagement pour la défense de la vie est connu : à propos de la polémique levée en 2006 à propos du Téléthon, il explique l’incompatibilité éthique pour les catholiques entre le respect de la personne humaine et les recherches sur l’embryon humain, tout en soutenant les recherches sur les cellules souches de l’adulte et sur le sang du cordon ombilical (il appelait à un « fléchage » des dons pour garantir aux donateurs qui le souhaitent que leurs dons ne soient pas utilisés pour cette recherche immorale), et il soutient, depuis 2008, la « Marche pour la Vie ». Moins connu, et cependant important dans sa vision pastorale globale, est son encouragement à la réflexion pour une politique inspirée des valeurs chrétiennes. Ainsi, du 25 au 28 août dernier, avec l’aide de Cyril Brun, responsable de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, il a organisé une Université d’été à la Sainte-Baume, sur le thème « S’engager en politique » [...]


Dernière édition par Hercule le Dim 30 Oct - 6:39, édité 1 fois
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Message par Her Sam 29 Oct - 23:49

http://www.diocese-bayonne.org/spip.php

Un espoir de paix - Bakearen esperantza

Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Un espoir de paix

Répondant à l’appel lancé par les organisateurs de la Conférence internationale pour la paix qui s’est tenue lundi 17 octobre à Saint-Sébastien, l’ETA a pris la décision de renoncer, une fois pour toutes, à la violence et à la lutte armée.

Une page semble définitivement tournée : nous nous en réjouissons et nous rendons grâce à Dieu, conscients que ce processus doit beaucoup à tous ceux qui, depuis des années, ont œuvré pour un tel dénouement. Mais dans le même temps, comment ne pas avoir une pensée pour les nombreuses victimes du terrorisme et leurs familles, dont les plaies restent ouvertes et qui demandent légitimement réparation ?

Parce-que « la paix est le fruit de la justice » (Isaïe 32, 17), l’arrêt des violences ne suffira pas à en garantir les conditions durables : il faudra des gestes forts de pardon et de réconciliation qui passeront par le dialogue, mais aussi, par la dissolution d’ETA et la prise en compte de la situation des prisonniers politiques.

J’invite donc les chrétiens à prier et à agir pour qu’une telle paix puisse enfin prévaloir au Pays Basque, comme dans tous les pays actuellement déchirés par la guerre.

+ Mgr Marc Aillet,
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron,
le 24 octobre 2011.


Bakearen esperantza

Urriaren 17an Donostian bildua zen nazioarteko bake-konferentziaren antolatzaileek egin deiari ihardetsi dio ETAk, erabakia hartua duela, behin betikotz uko egitea indarkeriari eta gudu armatuari.

Une berri bat hastera doa : pozten gira eta eskerrak emaiten diozkagu Jainkoari, ahantzi gabe urrats horrek asko zor diotela urteetan gaindi bukaera horren alde lehiatu diren guzieri.
Ber denboran, nola ez gogoan izan terrorismoaren biktima guziak eta heien familiak, zauriak oraino hetsi gabeak ukanik, bidezko ordainaren beha daudenak ?

« Bakea justiziak ekartzen baitu” (Izai 32,17), indarkeriaren gelditzea ez da aski izanen bakearen baldintza iraunkorren segurtatzeko : beharko dira ere barkamen eta beradiskidetzearen egintza sendoak, elkarrizketaren bidez, bai eta ETAren desegitearen bidez, politikako presoen egoera ahantzi gabe.

Dei egiten diotet, beraz, girixtinoeri, otoitz eta lan egin dezaten, horrelako bakea azkenean nagusi atera dadin Euskal Herrian, eta ere gerlak sarraskitzen dituen herri guzietan.

+ Marc Aillet,
Baiona, Lezkar eta Oloroneko apezpikua,
2011-10-24.
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Message par Her Dim 30 Oct - 8:50

http://ZENIT.org/

France: Pour « une liberté d'expression respectueuse du sacré »

L'Eglise condamne des violences survenues à Paris

ROME, vendredi 28 octobre 2011 (ZENIT.org) – "L'Eglise catholique en France condamne les violences perpétrées lors de récents spectacles » à Paris, déclare Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France. Mais l’Eglise en même temps demande « une liberté d'expression respectueuse du sacré".

L'Eglise catholique , souligne Mgr Podvin, « n'est pas organisatrice de la manifestation du 29 octobre prochain ».

Le porte-parole des évêque rappelle que l’Eglise a choisi la voie du « dialogue entre la culture et la foi » et qu’elle « réagit quand c'est nécessaire, avec détermination, et toujours par moyens pacifiques. »

Ce que demandent les catholiques, c’est d’être « respectés » dans leur foi et une liberté d'expression qui se montre « respectueuse du sacré ».

Mgr Podvin ajoute en effet : « En l'occurrence, la Conférence des évêques de France a communiqué spécifiquement sur Golgota Picnic, après consultation de source sûre. Elle appelle à une liberté d'expression respectueuse du sacré. Elle appelle à un échange avec les élus, concernant cet enjeu. L'Eglise catholique en France n'est, ni intégriste, ni obscurantiste. Les catholiques aspirent, comme citoyens, à être respectés dans ce qui est le cœur de leur foi. »

Des tensions ont en effet eu lieu à Paris, autour d’une pièce de théâtre intitulée : "Sur le concept du visage du fils de Dieu", due à un Italien, Romeo Castellucci, et actuellement représentée au Théâtre de la Ville.

Des groupes intégristes chrétiens, qui jugent le spectacle blasphématoire, ont appelé à une « manifestation contre la christianophobie » demain, samedi 29 octobre à Paris.

Depuis la Première, le 20 octobre, des manifestants ont perturbé à plusieurs reprises la représentation, parfois violemment, provoquant l’arrivée de la police et des troupes télévisées.

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Commentaire d'Hercule : On ne peut se satisfaire de cette condamnation d'une Conférence des Evêques de France à l'encontre de ces jeunes catholiques courageux qui ont décidé de ne pas laisser salir et blasphémer le nom et le visage de Dieu, notre religion catholique et notre si belle et si grande foi. Il est parfois nécessaire de partir à la guerre pour obtenir la Paix lorsque que l'on est agressés dans nos convictions religieuses par de pseudos-artiste provocateurs et subversifs qui tentent d'établir leur renommée en faisant la promotion de la laideur et de l'anti-catholicisme exacerbés et financé dans l'ombre par une franc-maçonnerie qui ne rêve que de détruire l'Eglise. Trop souvent nos Evêques et nos Pasteurs sont restés silencieux, tels des chiens muets dont on parle dans l'Ancien Testament, face à toutes ces provocations outrancières et indignes de cette pauvre France, dite "pays de liberté et des droits de l'homme". Pour ce silence et cette passivité complice, beaucoup d'Evêques, de prêtres, de religieux et de baptisés auront à mourir martyrs de la foi, tel que les prophéties chrétiennes nous l'annoncent avec une précision étonnante. Il n'en sera pas différemment du passé, et après le temps des épreuves qui vient sur nous, l'Eglise martyrisée pourra se relever et se remettre en marche vers son triomphe, revivifiée dans le sang du Christ et par le sang des martyrs.

A une époque où la France était envahie par les Anglais, le Seigneur a su susciter Sainte Jeanne d'Arc pour la placer au coeur des combats, jusqu'à ce que l'Evêque Cauchon la trahissait et la livre à la mort horrible que l'on connait.

J'ai malheureusement encore vu sur les quinze dernières années passées des groupes catholiques plus ou moins marginalisés livrés par nos Evêques à la persécution de la franc-maçonnerie à travers par exemple la fumisterie de cette lutte anti-secte organisée par la secte du Grand Orient de France.

Que ces Evêques et ces responsables de l'Eglise de France pensent à leurs fins dernières et se souviennent qu'un jour prochain, ils auront à se présenter devant le Père Eternel. Le saint Curé d'Ars aimait à dire : "Beaucoup de prêtres au jour du jugement auraient aimé n'avoir jamais été prêtres mais simples laïcs". Pensez-y et soyez assurés de ma prière...
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Message par Her Dim 30 Oct - 17:51

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/mgr-centène-nous-encourage-à-témoigner.html

27 octobre 2011

Mgr Centène nous encourage à témoigner

Extrait d'une intervention de Mgr Centène lors d'un colloque sur les chrétiens persécutés, le 15 octobre :

"Notre société, jadis chrétienne, tend à devenir païenne. Elle perd la notion du sens de l’existence, du sens des actions pour sombrer dans un nihilisme mortifère et désespérant où chacun est invité à se créer son propre but, sa propre fin et donc son propre chemin pour y parvenir. Elle perd la notion de vérité, en se fourvoyant dans un relativisme où toute pensée ne serait qu’opinion, chacune valant bien l’autre puisque le jugement ultime revient à l’esprit créateur de vérité de chacun. « A chacun sa vérité ». Elle perd la notion de sacralité de la vie, et particulièrement de la vie humaine, en prétendant être maîtresse de la vie et de la mort, en prétendant pouvoir décider qui doit vivre, qui doit mourir, et quand. Ces trois notions, celle du sens, celle de la vérité et celle de la vie, sont, aujourd’hui, dans notre monde occidental, les trois points fondamentaux desquels nous devons témoigner, quitte à être marginalisés ou moqués parce que nous ne serions pas dans l’esprit du temps.

Mais si nous sommes dans le monde, et que le Christ est bien mort et ressuscité pour sauver le monde, nous ne sommes pas du monde, au sens où nous ne devons pas chercher à épouser les idées du monde, sous le faux prétexte de l’irénisme, mais en réalité par amour propre mondain, par peur ou par manque de lucidité.

Face aux maîtres du soupçon, face à Nietzsche, face à Sartre, face à Foucault et autres Onfray, face à tous ceux qui essaient de nous faire croire qu’il n’existe aucun sens à rien, que l’absurde est la seule explication du monde, face au désespoir qui s’insinuent chez des générations entières qui n’ont plus de rêve, nous devons sans cesse, à temps et à contretemps, réaffirmer qu’il y a un chemin de bonheur pour l’homme, un chemin qui mène à la vie et que ce chemin de bonheur s’appelle Jésus-Christ. Saint Paul écrivait il y a deux mille ans : « Un temps viendra où l'on ne supportera plus l'enseignement solide ; mais, au gré de leur caprice, les gens iront chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d'entendre du nouveau » (2 Tm 4; 3).

Face au relativisme, conséquence de l’idéologie nihiliste de l’absurde, qui voudrait que l’esprit humain soit créateur du réel, que chaque esprit humain soit créateur de son propre réel, faisant sombrer l’homme dans l’individualisme et l’égocentrisme, un individualisme et un égocentrisme mortels puisque par nature l’homme est un être de relation, fait pour aimer Dieu et ses frères, nous devons sans cesse, à temps et à contretemps, réaffirmer qu’il existe une unique vérité, une unique vérité libératrice (cf. Jn 8; 32), et que cette vérité s’appelle Jésus-Christ.

Face à la culture de mort qui empoisonne notre société, faisant des êtres les plus faibles, comme l’enfant à naître et le vieillard sans défense, des boucs émissaires de notre propre folie, dont la vie et la mort dépendraient de notre décision, nous devons sans cesse, à temps et à contretemps, réaffirmer la sacralité de la vie car il n’y a qu’un seul auteur et maître de la vie et que cet auteur et maître de la vie s’appelle Jésus-Christ.

Il en va du salut de nos sociétés, il en va du salut du monde, il en va de notre propre salut. Alors, que toute notre vie, nos paroles et nos actes, soient un vivant et joyeux témoignage du Christ. Ainsi, au jour de notre mort, où toute vérité sur nous-mêmes sera amenée en pleine lumière, à la question que le Seigneur me posera : « Qu’as-tu fait du temps que je t’ai donné sur la Terre ? », je pourrai répondre en vérité : « Seigneur, J’ai lutté pour vous être fidèle, pour être votre témoin »."

Posté le 27 octobre 2011 à 14h26 par Michel Janva
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Message par Her Mar 1 Nov - 19:16

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/quand-les-eveques-refusaient-la-legion-dhonneur

Quand les évêques refusaient la Légion d’honneur
1 novembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Identité catholique,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

En ce jour de la Toussaint, je vous propose une histoire amusante.

Fin janvier 1901, Mgr Henri-Louis Chapon, évêque de Nice depuis 1896, a refusé la croix de chevalier de la Légion d’honneur que M. Waldeck-Rousseau, Président du Conseil, lui avait accordée. Il s’expliquait dans une lettre publiée alors par La Croix :

Monsieur le ministre,

J’apprends par l’Officiel que je suis nommé chevalier de la Légion d’honneur. Tout en vous remerciant de vos intentions bienveillantes à mon égard, je dois vous déclarer qu’il m’est impossible, dans les circonstances actuelles, d’accepter cet honneur.

Veuillez agréer, Monsieur le ministre, l’assurance de ma haute et respectueuse considération.

Le gouvernement, qui n’avait rien à répondre à la lettre de Mgr Chapon, a osé affirmer que Mgr Chapon avait sollicité la décoration, qu’il l’avait demandée à M. Granet, son préfet. Les officieux vont jusqu’à dire que la lettre de l’évêque de Nice refusant la croix n’est pas parvenue au ministère. Quelques jours plus tard, le journal satirique Le Tam-Tam, dans son numéro du 10 février 1901, raille le gouvernement et livre la lettre croustillante que l’évêque avait fait parvenir au ministre :

Le gouvernement, ayant éprouvé le besoin de décorer un évêque, sans doute pour récompenser le clergé des éminents services qu’il rend à Marianne et des feux dont il brûle pour ses beaux yeux, a choisi l’évêque de Nice pour orner sa poitrine de l’étoile des braves. Or, il faut convenir que notre perspicace ministre a eu la main malheureuse. Car ledit évêque, qui répond au nom de Chapon, a refusé la faveur grande. Il a accompagné son refus d’une petite lettre écrite avec de la bonne encre. Le poulet de Mgr Chapon ayant fait le tour de la Bresse, nous ne pouvons résister au plaisir de lui donner à notre tour son vol dans nos colonnes. Voici le volatile exact que nos grands confrères ont mutilé avec leur mauvaise foi accoutumée :

Monsieur le ministre,

Il est du plus mauvais goût, sous prétexte que je m’appelle Chapon, de vouloir me soumettre au supplice de la brochette… décorative. D’abord, la meilleure preuve que je ne suis pas aussi… neutralisé que mon nom semble l’indiquer, c’est que j’ai pris carrément mon parti.
Gardez votre ruban.
D’abord, il est rouge, et dans notre profession nous sommes un peu comme les taureaux ; le rouge nous fait loucher, à moins qu’il ne serve à teindre notre chapeau.
Je vous retourne votre croix en colis postal : celle du calvaire me suffit.
Tout Chapon que je suis, ce n’est pas avec cela que vous me farcirez.
Agréez mes salutations distinguées.

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Commentaire d'Hercule : A fin janvier 1901, les circonstances rendant impossible, à Mgr Henri-Louis Chapon, évêque de Nice depuis 1896, d’accepter sa nomination comme chevalier de la Légion d’honneur sont certainement le climat et les lois anticléricales du processus de laïcité qui aboutira à la loi de la séparation de l’Église et de l’État et à l'expulsion des congrégations religieuses.

Aujourd'hui, les circonstances dramatiques qui rendent impossible à nos Evêques de France d’avoir à accepter d'éventuelles nominations à la Légion d’honneur sont certainement le génocide contre l'humanité des 7 millions d'enfants avortés en France, en 36 ans de loi sur l'IVG, les vieillards que l'on s'ingénie à vouloir euthanasier, le clonage reproductif qui est une transgression sans précédent dans l'histoire du monde, etc.
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Message par Her Mer 2 Nov - 7:03

http://www.riposte-catholique.fr/osservatore-vaticano/episcopats-locaux-ov/les-vocations-dans-le-diocese-de-tournai-4

Les vocations dans le diocèse de Tournai (4)
1 novembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise universelle,Episcopats locaux | Publié par: Vini Ganimara

Mgr Harpigny
En dépit de quelques “changements de têtes”, l’arrivée de Mgr Harpigny à Tournai en 2003 n’a produit aucune inflexion notable dans le diocèse. On se contente de gérer le déclin, sans l’enrayer.

La vieille garde reste largement intacte. Voici une anecdote éclairante: dans une des villes les plus importantes du diocèse, un paroissien propose à d’autres de s’associer à une demande de messe traditionnelle, selon le motu proprio Summorum Pontificum. En quelques minutes, 15 personnes signent la demande. C’est considérable dans une ville où les assemblées dominicales dépassent rarement 50 têtes. D’autres personnes, intéressées, s’apprêtent à signer aussi. Tout se passe calmement quand le curé arrive et hurle: “Tant que je suis là, je vous promets qu’il n’y aura jamais de liturgie traditionnelle dans notre ville!”. Tout cela au lieu d’entamer une conversation avec ces paroissiens qu’il connaît de longue date. Bien entendu, la tentative d’intimidation produisit son effet et la plupart des demandeurs n’osent plus se manifester. La chape de plomb, soulevée un bref instant, est retombée. C’est cela, la réalité du diocèse de Tournai.

Quand on parle de vieille garde encore en place, il faut dire que l’abbé André Mayence exerce toujours une influence considérable à l’évêché. Ancien secrétaire des deux évêques précédents, ce canoniste, issu d’une famille de notables “catholiques avancés” de Charleroi, continue notamment à protéger efficacement le scandaleux RP Dufour.

Quant aux “nouvelles têtes”, elles ne valent pas toujours beaucoupmieux. Par exemple, l’actuelle secrétaire et chancelière de Mgr Harpigny est capable de passer une semaine dans une maison religieuse sans mettre une seule fois les pieds à l’office ni à la messe – pas même, semble-t-il, le dimanche. Quel renouveau spirituel peut-on espérer dans un tel diocèse?
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Message par Her Mer 23 Nov - 7:37

http://www.revue-item.com/5339/contestation-dans-le-diocese-de-rouen/

Contestation dans le diocèse de Rouen
publié dans flash infos le 22 novembre 2011

Contestation dans le diocèse de Rouen

16 novembre 2011. Dans Riposte Catholique, on lit cette lettre écrite par les 17 prêtres (sur les 170 du diocèse) qui appellent à la désobéissance. Cette lettre circule actuellement au sein du diocèse de Rouen. Ces prêtres ont rendez-vous avec Mgr Descubes, cette semaine. Ils lui remettront leur lettre ainsi que la pétition qui circule et qui a déjà été signée par un certain nombre de laïcs. Les quelques signataires non anonymes ont tous des postes à responsabilité au sein de l’organisation du diocèse. S’ils représentent toutefois un courant marginal, ils montrent que les structures diocésaines sont noyautées par des personnes qui ne se reconnaissent pas dans l’Eglise catholique. Bref, il y a un bon coup de ménage à faire. Voici le texte de la lettre des contestaires :

Nous, laïcs chrétiens de Rouen et de son agglomération, nous prenons à notre compte et nous venons porter vers vous les questions et l’interpellation lancées à notre Eglise par les prêtres du diocèse qui, dans la suite des prêtres autrichiens, ont écrit un “Appel à la désobéissance…pour une plus grande obéissance à l’évangile”. Ils ajoutent aussi “qu’ils veulent une Église qui soit à l’écoute des besoins et des attentes des hommes d’aujourd’hui, une Église solidaire des pauvres et des exclus”.

Si nous prenons au sérieux l’enseignement du Concile sur la vocation universelle des baptisés, la situation de nos petites communautés dispersées, le fait qu’il y a davantage de laïcs engagés et formés, capables de responsabilités, il nous paraît urgent de nous engager nous aussi dans cette démarche, en tant que laïcs, pour faire évoluer l’ Église catholique à laquelle nous sommes attachés. Celle-ci nous semble trop frileuse et manquer d’audace pour trouver les moyens de répondre aux besoins du peuple chrétien et du monde d’aujourd’hui.

Le Synode a souhaité « la reconnaissance de ministères confiés à des fidèles laïcs pour répondre à la situation actuelle de l’ Église diocésaine » (IV.15).Mais il convient d’aller beaucoup plus loin et plus vite par rapport à ce qui est proposé,afin que laïcs et prêtres soient collectivement responsables de l’animation des communautés chrétiennes. Celles-ci doivent en effet pouvoir partager partout et toujours la Parole, le Pain et le Vin.

On imagine par exemple une communauté urbaine ou rurale, privée d’eucharistie et de partage d’évangile, qui pourrait se réunir, proposer le nom d’une ou deux personnes, hommes ou femmes d’expérience, mariés ou célibataires, pour un ministère au service de la communauté et ce serait à l’évêque de valider cette proposition. Sans nier la valeur du célibat consacré choisi librement par ceux qui envisagent de devenir prêtres, nous souhaitons que l’Église latine réfléchisse dès aujourd’hui à l’ordination de ministres de l’Eucharistie et de la Parole sur des bases plus larges, comme cela se fait dans les Églises orientales et les autres Églises chrétiennes.

Nous souhaitons aussi que l’on dynamise fortement l’appel de diacres permanents, trop peu nombreux aujourd’hui, en particulier dans notre diocèse. C’est un acquis de Vatican II insuffisamment exploité actuellement.

Nous souhaitons que l’on reconnaisse à des laïcs baptisés, hommes et femmes compétents, le droit de faire des homélies, pratique qui s’est répandue avec bonheur après Vatican II et qui est aujourd’hui remise en cause. Beaucoup y sont préparés par les formations reçues au diocèse.

Nous souhaitons également que l’Église cesse de refuser l’eucharistie aux fidèles divorcés-remariés au nom d’une discipline qui fait souffrir inutilement. Chacun sait d’ailleurs qu’heureusement de nombreux prêtres, en conscience, s’écartent des directives canoniques.

Enfin, il est vital d’établir un vrai dialogue entre prêtres et laïcs, entre chrétiens de tendances différentes, voire opposées, car il est urgent de faire entendre à nos contemporains une parole plus soucieuse de promouvoir une Bonne Nouvelle que d’édicter des règles de morale, dont beaucoup sont incompréhensibles et le plus souvent inappliquées.

Nous partageons l’inquiétude de Gérard Bessière, prêtre, qui écrit le 18 octobre 2011 :

« Des milliers de chrétiens ‘ s’en vont sur la pointe des pieds’ sans être écoutés pendant qu’on recherche longuement un accord avec les intégristes(…). N’assistons-nous pas à l’enterrement discret du concile Vatican II ? »

Oui, nous nous sommes de ceux qui souhaitent une Église à l’écoute des besoins et des attentes des hommes et des femmes d’aujourd’hui, une Église solidaire des pauvres et des exclus.

Qu’il y ait des « milliers » de chrétiens qui partent, seulement maintenant, cela reste à prouver. Les « milliers » des chrétiens sont déjà partis, dans les années 1970-1990, sous l’influence d’une pastorale désastreuse.

Mais ce qui est intéressant, c’est que cette manifestation intervient après la clôture du synode du diocèse de Rouen, que nous avions évoqué. Comme le montre le blogue Le Terrorisme pastoral, Mgr Descubes a ouvert les vannes de la contestation interne. En effet, dans le document préparatoire au synode, on trouve comme exemple d’organisation de la communauté chrétienne, l’Eglise Réformée de France !

Parmi les promoteurs de cette pétition, il y a Françoise Siroy, Henri Couturier (RCF), Sylvie Daniel (laïque en charge ecclésiale…), Françoise Lecourt, Yves Millou (commission théologique du diocèse), Geneviève Sennequier, Claude Rasset (membre de la commission diocésaine de pastorale liturgique) tous membres de l’assemblée synodale du diocèse de Rouen. On y trouve aussi des membres de l’ACAT, du CCFD, du MCC, des animatrices liturgiques (sic), un diacre permanent…

On a l’impression que Mgr Descubes, loin d’être innocent, a cherché cette contestation. Reste à savoir comment il réagira. S’il laisse faire, nous saurons de quel côté il se place.

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Commentaire d'Hercule : Lorsque l'on découvre dans un diocèse ce genre de contestation, il est nécessaire de se demander si elle n'ont pas déjà reçu l'aval occulte de l'ordinaire du lieu.
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Message par Her Sam 26 Nov - 23:43

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/le-president-du-groupe-de-travail-episcopal-sur-la-bioethique-norganise-pas-de-veillee-de-priere-pour-la-vie

Le président du groupe de travail épiscopal sur la bioéthique n’organise pas de veillée de prière pour la vie
24 novembre 2011 | Enregistrer sous: Culture de Vie,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Actuellement, ce sont 122 veillées pour la vie naissante qui sont organisées à travers toute la France grâce à une mobilisation de blogues valeureux, comme le Salon Beige et le blogue des veillées, qui font un travail formidable dans un silence épiscopal assourdissant. C’est peu dire que les laïcs catholiques de France ne sont pas aidés par leurs évêques. Oh certes, il y a quelques évêques qui participeront aux veillées de prière pour la vie (la liste des veillées est ici). Mais il y a tout de même un grand absent : Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes.

En parcourant le site internet du diocèse de Rennes (http://catholique-rennes.cef.fr/?-Actualite-), on ne voit rien sur la veillée pour la vie naissante du 26 novembre, veille du premier dimanche de l’Avent. On trouve en revanche la littérature de Mgr d’Ornellas sur la pièce de Castellucci. Le président du groupe de travail épiscopal sur la bioéthique préfère louer ce spectacle « caca-boudin », se faire le chantre de l’art contemporain bling-bling (rappelons que, fort du soutien de l’archevêque, Castellucci a réintroduit dans les représentations à Rennes la scène dans laquelle des enfants de 8 ans balancent des grenades sur le visage du Sauveur), plutôt que de se pencher sur l’essentiel.

Seule, la chapelle saint François (43 rue de Redon à Rennes, Institut du Christ-Roi) organise des vêpres et la bénédiction du SS Sacrement à 19h.

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Commentaire d'Hercule : Quelle histoire ! Je n'en suis pas du tout surpris après les commentaires outranciers entendus en réaction aux pièces de théâtre blasphématoires.
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Message par Her Sam 26 Nov - 23:44

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/divorces-remaries-mgr-daucourt-reinvente-la-discipline-de-leglise

Divorcés-remariés: Mgr Daucourt réinvente la discipline de l’Eglise
24 novembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

La lettre n°24 du diocèse de Nanterre est consacrée aux divorcés-remariés. Mgr Daucourt raconte dans son éditorial une « journée d’amitié et de prière » réunissant un certain nombre de divorcés-remariés. Le « fil rouge » de cette journée est sans équivoque : l’évêque a choisi pour thème « Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde« … Voilà de quoi encourager les mariés à divorcer et à se remarier, ou tout au moins, à ne pas les dissuader de divorcer : ils deviennent ainsi le sel de la terre ! Puis Mgr raconte une étrange cérémonie :

Dans un premier temps, chaque personne a cherché à dire à son conjoint comment ils sont sel et lumière l’un pour l’autre. Le partage s’est poursuivi dans des groupes qui ont ensuite écrit des réactions remises à l’évêque. Très diverses, elles exprimaient la souffrance, la révolte, le questionnement, et aussi de beaux cheminements spirituels souvent difficiles, mais féconds. J’ai fait quelques commentaires de ces réactions pour aider ces personnes à vivre avec le Christ. L’échange a continué après un repas convivial, puis s’est déroulée la célébration de la Parole, avec une homélie de l’évêque auxiliaire. Au cours de cette célébration, chaque couple a écrit une intention de prière et l’a déposée au pied de la croix en se signant avec l’eau bénite, en rappel du baptême. L’évêque a remis alors un cierge allumé au cierge pascal, en adressant à chacun les paroles de Jésus : Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde.
Puis Mgr Daucourt poursuit son éditorial, qui ne manque décidément pas de sel, en appelant non pas à la conversion de ces personnes, mais au changement de la discipline de l’Eglise :

L’impossibilité d’avoir accès aux sacrements est vécue comme une exclusion par la majorité d’entre eux. Certains cependant manifestent une confiance en l’Église pour éclairer leur nouvelle situation et découvrir des moyens spirituels pour répondre à leur mission de parents, tout en osant regarder le lien de leur sacrement de mariage qui ne peut mourir. On doit espérer que les autorités de l’Église n’ont pas dit leur dernier mot à ce sujet. On peut et doit continuer de poser des questions, tout en cherchant à obéir au Christ et en étant réaliste devant ces situations dont aucune ne ressemble exactement à l’autre.
Qu’est-ce à dire, sinon une contestation publique, par un évêque en place, de l’indissolubilité du mariage ? Mgr Daucourt va même jusqu’à confondre divorce et séparation :

Il y a des époux qui se détruiraient s’ils ne se séparaient pas. Il y a aussi des époux qui, ne prenant pas les moyens humains et spirituels pour lutter, espérer, être pardonnés ou pardonner, se séparent de leur conjoint simplement parce qu’ils éprouvent des sentiments amoureux envers une autre personne.
Le catéchisme de l’Eglise catholique admet pourtant, dans certains cas, la séparation, ce qui n’est en rien une reconnaissance du divorce :

1649 Il existe cependant des situations où la cohabitation matrimoniale devient pratiquement impossible pour des raisons très diverses. En de tels cas, l’Église admet la séparation physique des époux et la fin de la cohabitation. Les époux ne cessent pas d’être mari et femme devant Dieu ; ils ne sont pas libres de contracter une nouvelle union. En cette situation difficile, la solution la meilleure serait, si possible, la réconciliation. La communauté chrétienne est appelée à aider ces personnes à vivre chrétiennement leur situation, dans la fidélité au lien de leur mariage qui reste indissoluble.
1650 Nombreux sont aujourd’hui, dans bien des pays, les catholiques qui ont recours au divorce selon les lois civiles et qui contractent civilement une nouvelle union. L’Église maintient, par fidélité à la parole de Jésus Christ (« Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à l’égard de la première ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère » : Mc 10, 11-12), qu’elle ne peut reconnaître comme valide une nouvelle union, si le premier mariage l’était. Si les divorcés sont remariés civilement, ils se trouvent dans une situation qui contrevient objectivement à la loi de Dieu. Dès lors ils ne peuvent pas accéder à la communion eucharistique, aussi longtemps que persiste cette situation. Pour la même raison ils ne peuvent pas exercer certaines responsabilités ecclésiales. La réconciliation par le sacrement de pénitence ne peut être accordée qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et se sont engagés à vivre dans une continence complète.
Ainsi, et l’évêque ne le rappelle pas, des divorcés-remariés peuvent s’approcher des sacrements à partir du moment où, lors d’une confession, ils se sont engagés à vivre dans la continence complète. C’est pourtant essentiel de le rappeler.
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Message par Her Sam 26 Nov - 23:53

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/mais-que-fait-mgr-descubes

Mais que fait Mgr Descubes ?
23 novembre 2011 | Enregistrer sous: Opposition au Pape,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

En l’église Sainte-Catherine de Rouen (XIIe siècle), dimanche matin, c’est un laïc marié et père de 3 enfants qui préside la célébration dominicale en compagnie de deux femmes retraitées. L’abbé Paul Flament, 78 ans, a autorisé cette assemblée dominicale en l’absence de prêtre (ADAP) : lectures, prières, chants et communion avec des hosties consacrées lors d’une messe précédente. L’abbé Flament ajoute :

A Rouen, nous sommes plusieurs prêtres à autoriser des femmes à prononcer le prêche de temps en temps en raison du manque de prêtre. Bien que l’Eglise ne prévoie pas de faire prêcher des laïcs, encore moins des femmes, cela fait plus de trente ans que ce genre de choses se déroule dans mon église.
L’abbé Flament souhaite même aller plus loin. Il faut partie des 23 prêtres rebelles du diocèse de Rouen qui ont signé « l’appel à la désobéissance » revendiquant l’ordination des femmes et des personnes mariées, la communion aux divorcés et l’autorisation aux pratiquants non ordonnés, hommes comme femmes, de prononcer des sermons et de diriger des paroisses… Mgr Descubes semble laisser faire. Il pense peut-être que cette génération va disparaître, ce qui n’est pas faux, mais en attendant les dégâts sont là.

L’abbé Flament se lamente en effet :

Aujourd’hui, l’Eglise est freinée dans sa vitalité par tout un courant de jeunes prêtres qui ont tendance à se replier sur eux-mêmes, à reprendre la pastorale du passé, avec un comportement qui s’apparente parfois à une forme d’intégrisme. On observe également ce même phénomène de repli dans d’autres religions, comme dans l’islam, par exemple.
La vitalité de l’Eglise freinée par les jeunes prêtres ! Voilà de quoi se gausser et se taper la tête sur les murs ! Quand on voit le misérabilisme des catéchisme, des liturgies, de la pastorale de ces prêtres tels que l’abbé Flament…

En attendant, Mgr Descubes le laisse faire. Le sujet n’a même pas été abordé lors de l’Assemblée de la CEF à Lourdes. Génération perdue.

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Commentaire d'Hercule : On comprend mieux pourquoi certains prêtres téméraires du diocèses de Rouen se sont ralliés aux prêtres "schismatiques" autrichiens... C'est bien qu'ils avaient la bénédiction de leur Evêque qui peut-être même les pousse dans ce sens. Marie-Julie Jahenny a prophétisé que Rouen allait beaucoup souffrir, à cause du procès inique sur sainte Jeanne d'Arc, et certainement aussi pour ce qui s'y passe actuellement.
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Message par Her Mer 30 Nov - 20:59

http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/assemblee-pleniere-de-novembre-2011/mgr-bernard-dubasque-un-coeur-qui-ecoute-12968.html

Conférence des évêques de France - 06 novembre 2011
Mgr Bernard Dubasque, un cœur qui écoute

par Claire Le Guen

Secrétaire Général Adjoint depuis septembre 2011, Mgr Bernard Dubasque a fêté ses 65 ans à la Conférence des évêques de France. Ordonné prêtre du diocèse d'Aire et Dax en 1974, il a notamment passé 6 ans au Conseil pontifical pour la promotion de l'Unité des Chrétiens, à Rome. A l'occasion de sa première Assemblée plénière à Lourdes, rencontre avec un homme dont la vie a été façonnée par le Concile Vatican II.

Mgr Bernard Dubasque est originaire d'une famille chrétienne « mixte », avec une mère qui faisait preuve d'une « grande ouverture aux autres dans la différence » et un père « plutôt janséniste ». A17 ans, ce fils d'ingénieur annonce à sa famille de « matheux » qu'il veut être prêtre. Surprise générale. Pleurs de sa mère qui avait toujours prié en ce sens ... mais en pensant à un autre fils. En 1964, il rentre donc au Grand séminaire de Dax, en plein Concile Vatican II (1962-65).

Pour lui, c'est une chance. « Nous sommes peu nombreux à avoir vécu l'avant Concile, le Concile et l'après Concile » souligne-t-il. Le thomisme - en vigueur depuis la création des séminaires - et le chant grégorien n'ont pas de secret pour lui. « J'ai été enfant de chœur dans les années 50. La messe en latin, je sais ce que c'est ! »

1966 sera une année de césure, celle du service militaire. Au séminaire, sa classe a cherché à vivre une expérience utile pour le ministère à venir. « En juillet, je pars pour Brive dans une section commando du 126ème Régiment d'Infanterie. Sur les 350 recrues, je suis le seul bachelier. Je rencontre des postiers, des bouchers, des commerçants ». Une intuition prémonitoire, deux ans avant mai 68 et le souffle de liberté qui décoiffera la société française.

Mai 68 au séminaire de Bayonne

Car les grandes aspirations de la jeunesse se font sentir jusqu'au séminaire de Bayonne où s'applique alors une discipline stricte : cours magistral, interdiction de fumer, ni radio ni télévision, encore moins de mobylettes et autorisation écrite obligatoire pour toute sortie. « Les séminaristes avec nous ! » crient les lycéens en mai 68. « Les portes étaient fermées, infranchissables » se souvient Mgr Dubasque. Crise chez les professeurs. Une licence de théologie à l'Institut catholique de Toulouse l'éloignera du chaos pour trois ans. Ce sera l'occasion pour lui de s'impliquer dans la session œcuménique annuelle, organisée entre la faculté de théologie de l'Institut catholique et la faculté de théologie protestante de Montpellier.

Il a 24 ans, ne sent pas mûr et n'a demandé aucune des étapes qui mènent à l'ordination presbytérale (tonsure, ordres mineurs, diacre). Son évêque lui propose une année d'études à Tübingen et Mayence, avec une bourse du gouvernement allemand. Pourquoi cette destination ? « J'étais très intéressé par l'œcuménisme et par l'Ecriture Sainte, deux domaines très vivants en Allemagne ».

A son retour, en 1972, il demande le diaconat et poursuit sa formation en paroisse à l'aumônerie des lycées de Mont-de-Marsan, Il reçoit l'ordination presbytérale à 27 ans, le 2 juin 1974, jour de Pentecôte. L'évêque le nomme aumônier diocésain à l'œcuménisme, ce qui lui vaut notamment de prendre part à des réunions où il est le plus jeune mais où il rencontre le Père Yves Congar, théologien dominicain qui était expert au Concile Vatican II. C'est justement le moment de mettre en œuvre le Concile et les orientations données par l'épiscopat français en 1972 à Lourdes avec « Tous responsables dans l'Eglise ? ». Cette « évolution » entraînera la fin de la catéchèse dispensée par le prêtre seul et la responsabilisation des laïcs dans l'Eglise.

Même mission de mise en place de catéchistes laïcs à Dax où il sera aumônier de l'AEP pendant six ans et très heureux au contact des jeunes. On l'apprécie aussi pour ses qualités de rugbyman ! Son expérience de formation auprès des catéchistes le conduit à devenir, à 33 ans, aumônier diocésain de la catéchèse.

De retour à Bayonne de 1984 à 1990, il enseigne au Grand séminaire de 2nd cycle la théologie et la patrologie - « Les Pères de l'Eglise, comme St Augustin, St Jérôme, St Athanase ». A Paris, il suit l'IFEC (Institut de Formation des Educateurs du Clergé) pendant un an et se forme à l'accompagnement spirituel.

Un balcon sur le monde à Rome

« On vous demande à Rome ! » lui annonce son évêque en 1990. Au Conseil pontifical pour la promotion de l'Unité des Chrétiens, il s'occupera des Eglises orthodoxes orientales : copte, syrienne, arménienne, éthiopienne, malankare et l'Eglise assyrienne de l'Orient. Pendant six ans, il sillonne le Moyen-Orient : de l'Egypte à l'Inde du Sud, de l'Arménie à l'Ethiopie.

Dépaysement humain pour ce landais mais pas historique car il baigne alors dans les IIIème et IVème siècles, les conciles d'Ephèse, de Chalcédoine... qu'il a lui-même enseignés au séminaire. D'ailleurs, quand il arrive dans la ville éternelle, c'est l'Assemblée plénière du Conseil pontifical. Chacun des 80 participants brosse le tableau de l'œcuménisme dans sa région. « J'avais l'impression d'être à un balcon. Je voyais le monde » témoigne-t-il.

A Rome, son travail consiste à promouvoir l'œcuménisme « dans les deux sens » : au sein de l'Eglise catholique (dans les paroisses, les séminaires, les facultés) et à l'extérieur, en signant des accords, en organisant des séminaires, en cherchant des dates communes (comme celle de Pâques).

L'unité des Chrétiens ? « Ca ne se déclare pas, ça se constate ». Jean-Paul II ? « Un pape extraordinaire, un homme de prière formidable, abordant les problèmes avec hauteur, à la capacité pour les langues saisissante ». Rome ? « C'est l'universalité de l'Eglise, sa catholicité » qui se manifeste tout particulièrement à l'occasion des synodes.

Mgr Dubasque rentre en France en août 1996, nommé curé à Mont-de-Marsan et vicaire général du diocèse d'Aire et Dax. Il aime être sur le terrain et en lien avec les prêtres, donne des conférences, participe à des sessions... En 2002, il lui est confié la cathédrale de Dax mais il n'y reste qu'un an car le nouvel évêque, Mgr Philippe Breton, désire un vicaire général à temps plein. Quatre ans plus tard, il est aussi curé à Capbreton, le seul port des Landes. Epuisé, il est victime d'une attaque cardiaque « très sévère » en 2010, qui l'oblige à prendre un ministère plus régulier. En septembre 2011, il est nommé Secrétaire Général Adjoint à la Conférence des évêques de France.

Au service des évêques à Paris

A son départ de Capbreton, des paroissiens témoignent qu'à son contact ils ont pu « ruminer » la Parole de Dieu : « La Parole de Dieu, c'est Dieu Lui-même ! A travers cette Parole, c'est Dieu qui me parle ». « Jamais nous n'avions autant entendu parler de la foi joyeuse, de la liberté du chrétien », écrivent-ils encore. « C'est tout Saint Paul ! », se réjouit Mgr Dubasque.

A Paris depuis septembre 2011, il suit 5 dossiers (liturgie, catéchèse, unité des chrétiens, dialogue interreligieux, commission doctrinale) et 2 groupes de travail (anniversaire de Vatican II, rassemblements dominicaux).

C'est un nouvel environnement dans lequel il ne se sent pas dépaysé et auquel il compte apporter son expérience romaine : fonctionnement de la Curie, autorité des textes signés par le pape, visites des évêques « Ad limina » à Rome... « Je me sens une fibre pastorale, ajoute-t-il. Je suis sensible à ce qu'il y a dans le cœur des gens. Dans ma vie, j'ai toujours essayé de mettre de la communion entre tous ».

Une vie façonnée par le Concile Vatican II

Les textes du Concile, Mgr Dubasque les a étudiés, surlignés, annotés. Le Concile a porté davantage le regard sur un Dieu proche, présent au milieu de nous, vivant en chacun de nous par le baptême. La vision de l'Eglise en a été profondément bouleversée : la structure pyramidale de l'Eglise a fait place à l'Eglise « peuple de Dieu ». Chaque baptisé, égal en dignité, joue son rôle spécifique (pape, laïcs, religieux, évêques, diacres, prêtres). « Comme dans un orchestre, chacun joue sa partition » compare-t-il.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Curieux cette page à la gloire de Mgr Bernard Dubasque (qui d'ailleurs n'a rien d'un Basque !) ! Voudrait-on nous y présenter de manière discrète et élogieuse le futur Evêque de Dax et Aire ?
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Message par Her Ven 2 Déc - 8:18

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/divorces-remaries-le-diocese-devreux-fait-fi-de-la-doctrine-de-leglise

Divorcés-remariés : le diocèse d’Evreux fait fi de la doctrine de l’Eglise
1 décembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

Dans le n°14 du journal du diocèse d’Evreux, Eglise d’Eure, on trouve aux pages 12 et 13 un article sur les divorcés-remariés, intitulé « Accueillir les divorcés, l’Evangile nous presse ! ». Au-delà de l’accueil de ces personnes, c’est, comme pour Mgr Daucourt, à une remise en cause de l’indissolubilité du mariage que l’on assiste. Voici l’article :

C’est autour de ce thème (titre d’un de ses livres) qu’une soixantaine de personnes se sont retrouvées le 3 juin à l’Espace Nétreville pour une conférence-débat avec Guy de Lachaux. Celui-ci, prêtre dans le diocèse de l’Essonne, chemine depuis longtemps avec des groupes de divorcés. C’est auprès d’eux qu’il a découvert la force de l’Evangile, la puissance de la Parole de Dieu qui guide, qui console et qui guérit. En 2008, on a recensé 265.000 mariages et 132.000 divorces soit un divorce pour deux mariages et c’est pourquoi l’Eglise ne peut abandonner tous ces gens au bord du chemin. Le divorce est comme un séisme dans une vie, c’est une immense souffrance qui peut déstructurer l’individu et le conduire à s’isoler (problèmes matériels, affectifs, vie sociale …). Partant de ces constatations, Guyde Lachaux propose de lancer 6 défis à l’Eglise.
1er défi : accueillir les divorcés. Tout simplement. Tous sont formels : c’est une rencontre, une main tendue, un événement fortuit qui les aide à s’en sortir. Il faut savoir les écouter, les accueillir et cheminer avec eux à la manière de Jésus à Emmaüs.
2ème défi : Aider à se reconstruire. Nous ne sommes pas psychothérapeutes, mais nous, chrétiens, avons un savoir-faire de rencontre, d’écoute, de partage en équipes. Nous avons à notre disposition un trésor, la Parole de Dieu, qui possède une formidable force de guérison. Des groupes de parole peuvent permettre qu’un chemin de deuil devienne chemin d’avenir.
3ème défi : les divorcés ou séparés peuvent-ils vivre de façon vraie un temps de prière autour d’un remariage ? Oui, sans qu’il s’agisse d’un simili-mariage. Avancer ensemble avec l’aide d’un couple accompagnateur formé pour cette démarche. Les temps de prière disent : « on n’efface pas la vie antérieure mais Dieu est là au coeur de notre amour, avec sa miséricorde ».
4ème défi : on ne peut pas condamner quelqu’un à vivre sans les sacrements. On devrait étudier la possibilité d’une réintégration sacramentelle au bout d’un certain temps de cheminement. C’est un défi humain et un défi de la pensée théologique.
5ème défi : repenser complètement la Pastorale du Mariage. Guy de Lachaux pense que le sacrement est bradé et que l’Eglise accepte toutes les ambiguïtés. Il faudrait mettre sur pied uncatéchuménat du mariage.
6ème défi : nous ne pouvons pas croire en Dieu foyer d’amour et accepter la débâcle de l’Amour. Les chrétiens devraient être en première ligne pour la réussite des couples et de l’amour. C’est après un temps de questions, d’échanges et de témoignages que Guy de Lachaux s’en est allé : saurons-nous relever ces défis ?
On le voit : la confusion pointe son nez dès le 3e défi. L’enseignement de l’Eglise catholique est mis sous le boisseau, le remariage est clairement abordé, et d’ailleurs, au 4e défi, il est déclaré qu’on [qui est ce on ?] ne peut pas condamner quelqu’un à vivre sans les sacrements. Sauf s’il s’agit d’un épouvantable intégriste, cela va sans dire (mais cela va mieux en le disant : ces diocèses qui nous parlent sans cesse d’accueil et de pardon sont les même qui rejettent sans procès les affreux intégristes…). Réintégrer le pécheur dans la vie sacramentelle, l’Eglise le fait et cela passe par le sacrement de confession. Pour les divorcés-remariés, il y a une exigence : l’absence totale de relation conjugale. A ce prix, l’Eglise peut réintégrer ces personnes dans la vie sacramentelle. Mais dans le diocèse de Mgr Nourrichard, on fait un peu ce que l’on veut avec la doctrine…
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Message par Her Sam 3 Déc - 0:50

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/mgr-blaquart-publie-sa-premiere-lettre-pastorale

Mgr Blaquart publie sa première lettre pastorale
2 décembre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Samedi 26 novembre, Mgr Jacques Blaquart, évêque d’Orléans, a publié sa 1ère lettre pastorale intitulée « Enracinés en Christ et fraternels ». En voici la conclusion :

Aujourd’hui, nous sortons de l’opposition stérile entre action et prière. Nous comprenons bien que l’une ne peut aller sans l’autre, l’action jaillit de la contemplation et la contemplation se vérifie dans l’action. Jésus a relié les deux commandements de l’amour et les a pratiqués lui-même dans une belle synthèse de vie qui reste, pour nous tous, un exemple à méditer. Portés par l’Esprit, la Vierge Marie ainsi que de nombreux Saints et Saintes ont magnifiquement uni en eux ce double mouvement vers Dieu et vers les autres. A leur suite, nous voulons le vivre aujourd’hui ici, en terre du Loiret, résolument « assidus à la prière » et « fidèles à la communion fraternelle ! »
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Message par Her Jeu 8 Déc - 7:13

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/nos-eveques-vus-despagne

Nos évêques vus d’Espagne
7 décembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Identité catholique,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Dans le dernier numéro de l’Homme Nouveau, Denis Sureau raconte cette anecdote :

J’étais invité à la mi-novembre à Madrid au XIIIe Congrès des catholiques dans la vie publique organisé conjointement par une association de laïcs à l’histoire très riche et par la puissante université San Pablo. Évènement fortuit : il se terminait le dimanche qui vit l’écroulement du zapaterisme et la plus importante victoire électorale de la droite depuis 80 ans. Lors du débat qui suivit ma conférence, une question fort pertinente me fut posée. Un étudiant me demanda : « Nous ne comprenons pas, nous catholiques espagnols, pourquoi vos évêques sont passifs face aux attaques antichrétiennes, comme les spectacles blasphématoires. Pourquoi ? ». De fait, les catholiques espagnols (ou italiens) ne craignent pas de dénoncer vigoureusement le laïcisme. Même des Espagnols se déclarant démocrateschrétiens tiennent des propos qui seraient qualifiés en France de dangereusement « fondamentalistes ». Une communication du congrès madrilène était intitulée : « Orgullosos de ser católicos », ce qui signifie « Fiers d’être catholiques ». J’ai répondu à mon étudiant perplexe qu’il y avait une forte imprégnation laïciste en France, mais que les choses étaient en train de changer, que les jeunes laïcs, les jeunes prêtres et les jeunes évêques étaient plus déterminés que leurs aînés. Et qu’il fallait continuer à « recatholiciser les catholiques ». La formule amusa mon auditoire mais médiocrement mon étudiant, qui m’interrogea à nouveau en aparté. Peut-être y a-t-il chez certains catholiques de France une honte d’être chrétiens…
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Message par Her Sam 10 Déc - 6:42

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/le-chiffre-du-jour-18

Le chiffre du jour : 18

9 décembre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
C’est le nombre d’évêques de France (soit environ 1 sur 5) qui ont participé à des processions ou des cérémonies en l’honneur de la Bienheureuse Vierge Marie, en son Immaculée Conception :

Mgr Christophe Dufour (Aix)

Mgr Armand Maillard (Bourges)

Mgr Jean Bonfils (Administrateur apostolique d’Ajaccio)

Mgr Roland Minnerath (Dijon)

Mgr Nicolas Souchu (évêque auxiliaire de Rennes)

Mgr Guy de Kerimel (Grenoble)

Mgr Vincent Jordy (Saint-Claude)

Mgr Thierry Scherrer (Laval)

Mgr Hippolyte Simon (Clermont)

Mgr Marc Aillet (Bayonne)

Mgr Yves Boivineau (Annecy)

Mgr Jean-Charles Descubes (Rouen)

Mgr Jean-Luc Brunin (Le Havre)

Mgr Eric Aumônier (Versailles)

Mgr Dominique Lebrun (St-Etienne)

Mgr Jean Legrez (Albi)

Cardinal Philippe Barbarin (Lyon)

Cardinal André Vingt-Trois (Paris)
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Message par Her Sam 10 Déc - 6:43

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/actualite-de-la-forme-extraordinaire-dans-nos-dioceses

Actualité de la forme extraordinaire dans nos diocèses
9 décembre 2011 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Depuis le 3 septembre dernier, l’évêque de Valence, Mgr Jean-Christophe Lagleize, a appelé la Fraternité Saint-Pierre pour desservir l’église Notre-Dame.

Monseigneur Castet, évêque de Luçon, a célébré la messe selon la forme extraordinaire le 1er dimanche de l’Avent, à l’occasion d’une visite pastorale à la Roche sur Yon, en l’église Notre-Dame. J’en profite pour confier à vos prières Mgr Castet, qui a été souffrant dernièrement.

Enfin, Mgr Fonlupt, évêque de Rodez, vient d’autoriser la messe sous la forme extraordinaire tous les dimanches, à l’exception des grandes fêtes (Noël, Pâques, 15 août et Toussaint). C’est un progrès puisque actuellement, la chapelle du Carmel à Rodez ne propose la forme extraordinaire que 2 dimanches par mois (les 1er et 3ème dimanche du mois à 10h30)

En revanche, du côté du diocèse de Chalons-en-Champagne, Mgr Louis ne semble pas disposer à appliquer le motu proprio Summorum Pontificum.
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Message par Her Sam 10 Déc - 6:47

http://ZENIT.org/

La Sarthe à l'audience de Benoît XVI

Une invitation à la prière confiante

ROME, mercredi 7 décembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a salué une délégation de la Sarthe – ce beau département français de la région des Pays de la Loire, traversé par la rivière qui lui donne son nom – présente ce mercredi matin, 7 décembre, à l’audience générale du mercredi, en la salle Paul VI.

« Je salue les pèlerins francophones, particulièrement le groupe des élus de la Sarthe, avec Mgr Yves Le Saux, Évêque du Mans », a dit Benoît XVI en français après la synthèse de sa catéchèse pour les francophones.

Mgr Le Saux a en effet accompagné le « Pèlerinage des élus » à Rome du 2 au 7 décembre.

Puis le pape a ajouté cette invitation à la prière confiante : « Nous aussi nous avons besoin de Dieu, de le rencontrer, de l’écouter et de lui parler dans la prière. Adressons-nous à lui d’un cœur simple et ouvert. Invoquons avec confiance celui que nous pouvons appeler « notre Père » ! Je vous bénis de grand cœur. »

ASB
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Message par Her Mar 13 Déc - 8:20

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/islam/quand-des-eveques-encouragent-lislamisation

Quand des évêques encouragent l’islamisation
12 décembre 2011 | Enregistrer sous: Eglise en France,Islam,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard

Le blogue L’Observatoire de l’islamisation s’est penché sur les relations qu’avaient nos évêques avec les musulmans français. L’auteur de ce blogue confond les relations avec « l’islam » et les relations avec « les musulmans », confusion assez répandue, y compris chez nos évêques malheureusement (ainsi, il faut bien lire Nostra Aetate, qui ne dit pas « L’Eglise regarde aussi avec estime l’islam », mais « L’Eglise regarde aussi avec estime les musulmans« , ce qui est bien différent, l’Eglise cherchant à dialoguer avec les personnes et non avec le système islamique, système politico-religieux totalitaire). Néanmoins, ce blogue rapporte que

[d]es prêtres font des quêtes pour les mosquées (des cas existent en France), [d]es évêques inaugurent les mosquées et vont même jusqu’à demander l’extension du concordat en Alsace (Mgr Doré, qui n’a pas été désavoué depuis) afin que l’islam soit enseigné par des imams à l’école, et qu’ils puissent toucher des subventions pour leurs mosquées, comme à Strasbourg.
Addendum : Pour bien saisir ma critique portée sur le blogue L’Observatoire de l’islamisation, il faut lire ce qui y est écrit, comme :

Pour comprendre la logique de rapprochement avec l’islam qu’a entrepris l’Eglise catholique depuis Vatican II, il faut lire la déclaration Nostra Aetate sur L’Eglise et les religions non-chrétiennes, qui contient nombre d’énormités, comme le supposé « rayon de Vérité qui illumine » que contiendrait l’islam, dont il faudrait « respecter » la manière de vivre, donc la charia.
Il n’y a pas de logique de rapprochement avec l’islam, il y a une logique de rapprochement avec les musulmans, et c’est bien différent. Là où l’après-Concile et son fameux « esprit » a fait faire n’importe quoi c’est que certains imaginent que ce rapprochement ne vise pas à apporter la Vérité aux musulmans, c’est-à-dire à les évangéliser, mais à dialoguer dans une sorte de syncrétisme.
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Message par Her Mar 13 Déc - 8:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/12/demain-soir-merci-marie-paroles-dévêque.html

07 décembre 2011

Demain soir, "merci Marie!". Paroles d'évêque

Monseigneur Patrick Le Gal, évêque auxiliaire du diocèse de Lyon, à quelques jours de la fête de l'Immaculée Conception donne cet entretien lucide et ferme qui souligne des points importants :

La ville de Lyon célèbre de façon solennelle la fête de l'Immaculée-Conception, comment appréciez-vous cela ?

C'est évidemment très touchant que les Lyonnais dès 1130 - et très peu après les Normands - se soient attachés à magnifier cet aspect du mystère chrétien. J'apprécie aussi beaucoup le renouveau de cet élan de foi à travers la "Mission du 8" qui donne une portée missionnaire à la fête aujourd'hui. Évidemment tout cela - surtout à l'origine - demandait un approfondissement et quelques précisions théologiques !


Quelles précisions ?

Vous savez, mon grand ami saint Bernard avait écrit une lettre sévère aux chanoines de Lyon à propos de la célébration de cette fête. Ses objections - sur le fond - étaient pertinentes : le salut vient du Christ, notre unique Sauveur à tous ; la grâce de l'Immaculée-Conception vient du Christ - par anticipation - précisera-t-on plus tard. Ainsi, quand on fête l'Immaculée-Conception, c'est d'abord - ne nous trompons pas - le Christ et la puissance du salut qu'il opère que l'on célèbre. Oui, le Seigneur a fait pour moi des merveilles, à lui sont dues toutes louanges !

Et alors, qu'en est-il selon vous de cette nouvelle appellation de "fête des lumières" ?

Les fidèles, à Lyon, ont eu cette intuition superbe de manifester leur joie et leur prière à l'occasion du 8 décembre en mettant à leurs fenêtres des lumignons. Je crains malheureusement que le sens et l'origine de ces illuminations ne se soient largement perdus ! Jadis on christianisait des fêtes païennes, aujourd'hui ne serait-on pas tenté de séculariser des fêtes chrétiennes : ce pauvre Julien l'Apostat fait toujours des émules...
Alors que proposez-vous ?

Fête de la Lumière - au singulier - serait sans doute préférable ; cela renvoie au Christ, "Lumière née de la Lumière", Lumière du monde qui "illumine tout homme", soleil de justice... or, la vraie piété mariale renvoie toujours au Christ et une bonne compréhension de l'Immaculée-Conception à Pâques.


C'est déjà demain soir : tous les lumignons doivent déjà être prêts à être déposés sur les rebords des fenêtres pour participer dès la tombée de la nuit aux illuminations des grandes villes (Paris, Toulouse, Lyon, Nancy, Bayonne, etc.) ou de nos villages et chacun pourra prendre part aux messes, veillées et processions aux flambeaux dont notre Eglise et notre France ont tant besoin (post spécial ici).

Posté le 7 décembre 2011 à 22h42 par Lahire
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