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Notre Pape Benoît XVI - Paroles de Benoît XVI

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Message par Her Mar 12 Avr - 7:18

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/il-existe-des-formes-deviees-de-religiosite-populaire

Il existe des formes déviées de religiosité populaire
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 04 11th, 2011 | pas de réponse
En complément de mon article de vendredi sur la piété populaire, voici un autre élément du discours de Benoît XVI:

« On ne peut toutefois pas nier qu’il existe quelques formes déviées de religiosité populaire qui, loin de promouvoir une participation active à l’Église, créent plutôt la confusion et peuvent favoriser une pratique religieuse purement extérieure et dénuée d’une foi bien enracinée et vivante intérieurement. […] La piété populaire doit toujours être purifiée. »

Autant j’ai toujours été allergique au snobisme anti-piété populaire des théologiens modernistes, autant il est clair que la piété populaire doit s’enraciner dans la foi commune et dans la grande Tradition de l’Eglise.
Comme le dit encore Benoît XVI:

« La piété populaire tend vers l’irrationalité, parfois même vers l’extériorité. Pourtant l’exclure est une grande erreur. A travers elle, la foi est entrée dans le cœur des hommes, elle a fait partie de leurs sentiments, de leurs habitudes, de leur manière commune de sentir et de vivre. C’est pourquoi la piété populaire est un grand patrimoine de l’Eglise. La foi s’est faite chair et sang. La piété populaire doit certainement être toujours purifiée, recentrée, mais elle mérite notre amour et elle nous rend nous-mêmes de façon pleinement réelle « Peuple de Dieu ». »


Dernière édition par Hercule le Jeu 21 Avr - 16:14, édité 2 fois
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Message par Her Mar 19 Avr - 10:29

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/benoit-xvi-defend-les-points-non-negociables-devant-le-nouvel-ambassadeur-despagne

Benoît XVI défend les points non négociables devant le nouvel ambassadeur d’Espagne
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 04 18th, 2011 | pas de réponse
Recevant, le 16 avril, les lettres de créance du nouvel ambassadeur d’Espagne près le Saint-Siège, Mme María Jesús Figa López-Palop, Benoît XVI lui a tenu un discours ferme et non équivoque:

« Que dans certains endroits on tende à considérer la religion comme un facteur socialement insignifiant et même agaçant ne justifie pas le fait qu’on cherche à la marginaliser, parfois par la diffamation, la moquerie, la discrimination et même l’indifférence face à des épisodes de profanation claire. […] C’est ainsi que l’on viole le droit fondamental à la liberté religieuse inhérente à la dignité de la personne humaine qui est une arme authentique de la paix parce qu’elle peut changer et rendre meilleur le monde. […]
[L'Eglise] veille sur le droit à la vie humaine de son début à son terme naturel, puisque la vie est sacrée et que personne ne peut disposer d’elle arbitrairement. Elle veille sur la protection et sur l’aide à la famille, et soutient des mesures économiques, sociales et juridiques afin que l’homme et la femme qui contractent un mariage et forment une famille aient le soutien nécessaire pour accomplir leur vocation à être un sanctuaire de l’amour et de la vie. […] [Elle soutient aussi] une éducation qui inclut les valeurs morales et religieuses selon les convictions des parents, comme c’est leur droit, et comme cela convient au développement intégral des jeunes. »
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Message par Her Jeu 21 Avr - 6:45

http://benoit-et-moi.fr/2011-I/0455009e5f0781801/0455009eaa0e0e01e.html

JOSEPH RATZINGER: MON CONCILE
Une interviewe du Cardinal, publiée par "la Repubblica" au lendemain de l'élection. (16/3/2011)

Les éditions Artège viennent de publier un livre signé Joseph Ratzinger, et intitulé "Mon Concile Vatican II"
Selon la présentation de l'éditeur:
------
Les divisions qui se sont fait jour au moment du Concile Vatican II ont resurgi avec l'élection de Benoit XVI.
Considéré comme un tenant de la réaction conservatrice, beaucoup ignorent encore la place importante qu'a pu occuper le jeune abbé Ratzinger comme expert au Concile.
Publié pour la première fois en langue française, ce document exceptionnel rassemble les prises de positions du futur Benoit XVI au cours de cette étape historique pour l'Église.


La Vie en publie quelques bonnes feuilles (nous supposons qu'elles n'ont pas été choisies au hasard), et Jean Mercier ne laisse pas passer l'occasion:
-----------------
Qui est vraiment Benoît XVI? Un progressiste devenu ultra-conservateur, à la suite des événements de 1968, comme le prétend la légende? Le livre que viennent de publier les éditions Artège, et dont nous vous proposons les bonnes feuilles en exclusivité, lève enfin le voile sur la vérité.


Certes, ces documents appartiennent à l'histoire, et îl n'y a pas de raison de ne pas en parler, mais la démarche fait penser à la publication par le SZ d'une "pétition" signée il y a 40 ans par Joseph Ratzinger contre le célibat sacerdotal: façon de dire "décidément, ce Pape n'est pas du tout celui que l'on croit!"

Car de quelle vérité s'agit-il?
N'oublions pas que les faits (et les textes cités par la Vie) remontent à un demi-siècle, et émanent d'un jeune homme de 32 ans qui, même s'il n'a pas vraiment changé, a certainement évolué. Il s'agit du cheminement normal d'un homme, et ce n'est pas pour rien que le Seigneur a voulu pour Pape, à 78 ans, l'ex "peritus" de Vatican II.

Raffaella propose sur son site un article publié par La Repubblica au lendemain de l'élection.
Il s'agit de la transcription d'une interviewe du cardinal Ratzinger par une chaîne de télévision italienne. On ne nous dit pas de quand elle date.
L'intéressé lui-même, là aussi, nous donne sa version du Concile.
Texte en italien: http://paparatzinger-blograffaella.blogspot.com/..
Ma traduction.

Ratzinger: Mon Concile
Souvenirs du Pape actuel
Pasquale Chessa et Francesco Villari

De la Repubblica du 13 mai 2005, une partie d'un texte de Joseph Ratzinger présenté par Reset (ndt: il s'agit d'un blog "participatif" genre Rue89) en Mai-Juin 2005. C'est la transcription de l'interview faite par Pasquale Villari et Francesco Chessa pour une émission de la chaîne Raisat Extra .
-------------------

A l'époque du Concile, j'étais un jeune professeur à l'Université de Bonn, près de Cologne; l'archevêque responsable de cette université était le cardinal Frings. J'avais donné une conférence sur la théologie du Concile, à laquelle le Cardinal avait assisté; elle lui avait plu, et il m'avait invité à l'accompagner au Concile. Auparavant, Frings m'avait déjà demandé de préparer un discours à tenir, à l'invitation du Cardinal Siri de Gênes, sur les problèmes à traiter au Concile:
Cette conférence, qui pouvait paraître peut-être pas révolutionnaire, mais certainement un peu osée plut bien au Pape Jean XXIII, qui, accueillant Frings, lui déclara: "C'étaient justement mes intentions en convoquant le Concile ".
Voir l'Eglise vivante, trois mille évêques présents, est un événement exceptionnel: rarement dans l'histoire, on peut la voir ainsi, la toucher dans son universalité et dans un moment de grande réalisation de sa mission.

La vie romaine
------------
J'habitais avec le cardinal au Collegio dell’Anima, via della Pace; c'était une institution autrichienne à l'atmosphère sympathique. Le cardinal avait réuni tous les évêques de langue allemande dans la grande Salle du collège et j'ai été chargé de leur faire un exposé et de présenter à tout l'épiscopat de langue allemande le travail du Concile.

Pour un tout jeune professeur - j'avais 32 ans et venais de commencer à enseigner à l'université - c'était quelque chose de vraiment impressionnant, et même, en un sens, "pesant": la responsabilité de tracer le chemin que les évêques allemands allaient prendre étaient sur mes épaules. D'un côté, c'était vraiment une grande joie de participer aux travaux du Concile, de l'autre, je sentais une grande responsabilité devant Dieu et devant l'histoire.

Le Concile a été pour moi, y compris personnellement, un événement historique: je me retrouvais avec beaucoup de gens que je ne connaissais que par les livres. Pour un jeune professeur qui avait vécu jusque-là dans son monde universitaire, participer également à la vie romaine était quelque chose de complètement nouveau. Dans le Collegio dell'Anima, on voyait le monde, on entendait surtout les bruits de l'ancienne Rome. Aller au café avec les autres et connaître la vie romaine, si différente de ma vie universitaire, suscitait en moi une impression grandiose qui a marqué ma vie.

La mort de Jean XXIII
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Durant le Concile, le Pape Jean mourut, je me souviens de la grande tristesse qu'il y eut en Allemagne. L'Allemagne est habituellement un pays peu proche des Papes, et pourtant, tout le monde souffrit de la mort du Pape, qui était très aimé. C'était incroyable de voir comment cette personne avait réuni tout le monde dans un amour extraordinaire, rapprochant les gens de la papauté.
Et puis bien sûr, il y avait la question de son successeur. N'étant qu'un professeur, je n'ai pas assisté pas au conclave, et à ce moment, je n'ai même pas parlé avec le cardinal Frings. Nous pensions que l'archevêque de Milan (ndt: Montini, futur Paul VI) serait le successeur: il était déjà connu quand il était sous-secrétaire d'État ici, à Rome, et dès 58, lorsque le Pape Pie XII mourut, nous avions dit: "Dommage que Montini ne soit pas Cardinal, il devrait être le futur pape. "

Ce ne fut donc pas une surprise, lorsque nous avons appris que l'archevêque Montini était élu pape. C'était pour nous la garantie de la continuité du Concile, dans l'esprit du pape Jean. Et le pape Jean lui-même avait fait savoir qu'il voulait l'archevêque de Milan comme son successeur. Il fut accepté sans difficulté, et même comme porteur d'espoir.

Roncalli et Montini, semblables et différents.
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Le Concile fut une expérience fondamentale y compris pour la transition entre les deux papes, réellement en syntonie dans leurs intentions fondamentales, mais avec des personnalités totalement différentes.
Il était intéressant de voir le Pape Jean, totalement charismatique, qui vivait de l'inspiration du moment et de la proximité du peuple et d'autre part, se trouver avec le Pape Paul VI, un intellectuel qui réfléchissait sur tout avec un sérieux incroyable.

A propos de Montini, je me souviens par exemple, que sur un point difficile de la "Constitution sur la Révélation", il y eut une résistance sur la place adéquate à donner à la tradition: c'était un point important.
Le Pape, d'une part avec beaucoup de délicatesse et de respect pour les évêques et les théologiens, mais aussi avec sa responsabilité en tant que garant de la tradition, nous transmit, il me semble, dix-huit versions, dix-huit façons différentes sur la façon dont on pouvait insérer le thème en question, laissant le maximum de liberté et en même temps garantissant un point important de doctrine.
Cette délicatesse était pour moi un portrait de la personne: de la façon dont il considérait les autres, dans le respect de la liberté et de la collégialité, mais en même temps, de la responsabilité pour la continuité de la vie de l'Église. Le tout allié à un travail méticuleux .
Lors du Concile, je n'ai jamais vu l'archevêque de Cracovie: à l'époque je ne connaissais pas le Cardinal Karol Wojtyla.

La rencontre avec les «experts»
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J'étais assis dans la tribune où les experts avaient leur place, afin que je puisse suivre les travaux du Concile.
Dans les deux premiers mois, cependant, je n'étais pas encore un expert (peritus) officiel, seulement l'expert personnel du cardinal. Ce n'est qu'en Novembre que le pape me nomma également expert officiel, et dès ce moment j'ai participé officiellement à toutes les assises.
Au début, je pouvais participer aux travaux, mais pas régulièrement à toutes les assises: dans ces circonstances, c'était un grand événement de voir tous les experts, de grandes personnalités que j'avais connues à travers l'étude: Henri de Lubac, Jean Daniélou (1905-1974), Yves Congar (1904-1995), Marie-Dominique Chenu (1895-1990) et d'autres grands noms. C'était extraordinaire de rencontrer ces personnages vénérés, parce que c'étaient des gens que j'admirais. Ce fut aussi un grand événement de voir les représentants des autres Eglises et confessions chrétiennes; et puis, bien sûr, le pape lui-même.
J'avais vu le pape (ndt: Jean XXIII) à Pâques, lors d'une audience à Saint-Pierre.
Lors de cette audience, il traita des thèmes: « Qu'est-ce que la méditation »,« Qu'est-ce que la prière », et il les développa avec des citations patristiques qui montraient qu'il était un homme de profonde culture théologique, mais en même temps un homme qui parle pour les simples, et qui se fait comprendre d'eux.

Dans la la position officielle où je me trouvais, c'était un événement encore plus grand d'assister à un moment historique, et je ne pourrai jamais oublier cette fameuse nuit avec la torche et la lune, lorsque le Saint-Père dit aux mères présentes : "Donnez un baiser aux enfants, et dites que c'est de la part du Pape" .
Tout cela était pour moi une expérience doublement nouvelle, parce que je ne connaissais pas la vie romaine

Le salut pour tous?
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Non seulement le dialogue interreligieux, encore peu important, mais aussi le problème du salut des non-chrétiens, était particulièrement ressentis, car il y avait des non-chrétiens non seulement en Asie ou en Afrique, mais surtout dans notre société on commençait à sentir le poids des non-croyants, des non-chrétiens. S'il y avait aussi un salut hors de l'Église, quelle était alors la fonction de l'Eglise pour l'univers?
Un autre domaine était pour nous celui de l'exégèse et de la lecture de l'Écriture Sainte. On voulait un christianisme qui soit à nouveau immédiatement nourri de l'Écriture, mais aussi plus de liberté pour l'interprétation scientifique de l'Ecriture Sainte.
Mieux comprendre ce qu'est la révélation, ce qu'est l'Ecriture et la tradition: il s'agissait des thèmes au coeur des conversations avec les protestants. En Allemagne, le problème général était de sortir d'une certaine fermeture du monde catholique, en s'ouvrant à la communion avec tous; c'était alors plutôt un thème français, tandis que pour les Américains la question de la liberté de religion était dominante.

Redécouvrir le poids du «monde» dans la théologie.
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A l'époque du Concile, j'étais un universitaire allemand typique. Nous faisions de la théologie, et en même temps, nous prenions acte du monde politique et les problèmes du monde: Kennedy, Khrouchtchev, etc. Toutefois, pour nous, c'était deux mondes différents: nous ne voulions pas mélanger les problèmes politiques avec notre travail scientifique, «à l'allemande».

Ce n'est qu'au cours du Concile que nous avons appris que tous les problèmes de ce monde entrent aussi dans le travail de la théologie; que le dialogue avec les grandes visions du monde, même anti-chrétiennes, comme le communisme, n'en était pas moins constitutif d'un véritable travail théologique; qu'on doit non seulement défendre la possibilité d'être un chrétien, mais aussi montrer que c'est le meilleur choix, et donc entrer en discussion avec les arguments des autres; et intégrer les problèmes d'une nouvelle vision du monde dans une perspective non pas chrétienne, mais anti-chrétienne, dans notre travail théologique. Ce fut pour moi une leçon à apprendre.

La relation avec le judaïsme
----------------
Comme je l'ai dit, le problème des autres religions, au moment du Concile n'était pas encore très présent en Allemagne; pour nous, il s'agissait plutôt du problème du salut de tous. Au contraire, nous devions dialoguer avec les Juifs, afin de clarifier notre relation avec eux, surtout après les événements du nazisme, et malgré la résistance chrétienne, qui existait encore. Rétablir une relation avec le monde juif a été vraiment une priorité pour nous depuis le début.
Avait déjà commencé une nouvelle lecture de l'Ancien Testament: nous partagions avec les Juifs la plus grande partie de notre Bible, donc les fondements de notre foi, parce que le Nouveau Testament se réfère toujours à l'autre et ne peut être lu sans lui. Et des dialogues amicaux avaient déjà commencé avec des Juifs de différents courants.
La priorité était donc de restaurer une nouvelle relation avec le peuple Juif: d'une part, nous voulions exprimer notre amitié, mais aussi nos regrets pour les faits négatifs de deux mille ans d'histoire, et d'autre part, sans offenser les Juifs, aussi exprimer notre identité.

... Et avec l'islam
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Les évêques arabes n'étaient pas en principe opposés à un document sur les Juifs, mais ils dirent: "Si vous voulez parler d'une relation renouvelée avec le peuple Juif, faites-le, mais dans ce cas, vous devriez également parler avec le monde islamique". " Cet équilibre , disaient-ils, "est pour nous fondamental". Ainsi, s'est ajouté au dialogue avec les Juifs une seconde partie, sur l'islam.
À ce point nous nous sommes dit : "Si nous parlons de l'Islam, nous devons aussi parler des autres religions". Il fallait examiner la question plus en profondeur: que sont les religions du monde; quelles typologies existent; quelle est leur portée théologiqu et humaine; quelles nos relations avec ces religions.
Ainsi, le document " Nostra Aetate" prit forme au fur et à mesure que nous avons été confrontés aux situations concrètes du dialogue. Comme aujourd'hui; mais à l'époque, le document a été considéré comme assez secondaire, alors qu'aujourd'hui, nous comprenons que c'est l'un des documents clés du Concile, qui a ouvert la voie à une nouvelle étude des interactions entre la foi chrétienne et les religions du monde.
Un gros problème pour nous en Allemagne, et aussi en France, a été la réforme de la liturgie: le mouvement liturgique était très fort depuis les années vingt et de plus en plus important pour la vie de l'Église, et le désir de retourner à la forme organique de la liturgie était grand(...)

© Copyright Repubblica, le 13 mai 2005
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Message par Her Jeu 21 Avr - 16:17

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2004111_audience

Le pape Benoît XVI
Audience Générale de Benoît XVI : le triduum pascal

Synthèse

Le 20 avril 2011 - E. S. M. - Au cours de l'audience générale de ce mercredi, Place Saint-Pierre, le Pape Benoît XVI a parlé du triduum pascal, "les trois jours saints pendant lesquels l'Eglise commémore le jour de la Passion, de la mort et de la Résurrection de Jésus".

Benoît XVI a expliqué que "le Jeudi saint est le jour où l'on commémore l'institution de l'eucharistie et du sacerdoce ministériel. Ce matin-là, chaque communauté diocésaine réunie dans sa cathédrale autour de l'évêque célèbre la messe chrismale. C'est à ce moment aussi qu'a lieu le renouvellement des promesses sacerdotales".

"Le soir du Jeudi saint - a-t-il poursuivi - commence réellement le Triduum pascal, avec la commémoration de la dernière Cène, au cours de laquelle Jésus a institué le mémorial de sa Pâque en accomplissant le rite pascal juif. Jésus lave les pieds des apôtres et les invitent à s'aimer les uns les autres comme il les a aimés, donnant leur vie pour eux. En refaisant ce geste dans la liturgie, nous aussi nous sommes appelés à être activement témoins de l'amour de notre Rédempteur".

Le Saint-Père a rappelé que le Jeudi saint "se termine avec l'adoration eucharistique, en souvenir de l'agonie du Seigneur au Jardin de Gethsémani. Conscient de sa mort imminente sur la croix, il sentit une grande tristesse".

Evoquant la somnolence des apôtres qui accompagnèrent Jésus au Jardin des Oliviers, le Pape a jouté que "c'est l'insensibilité envers Dieu qui nous rend insensibles au mal". Par sa mort, le Seigneur "sent toute la souffrance de l'humanité" (le calice qu'il doit boire). Sa volonté est subordonnée à la volonté du Père et transforme cette volonté naturelle en un oui à la volonté de Dieu.

Entrer dans la volonté de Dieu, a-t-il ajouté, "n'est pas un esclavage, mais c'est entrer dans la vérité, dans l'amour et dans le bien. C'est diriger notre volonté avec celle de Dieu". Le drame de Gethsémaní c'est "Jésus, avec son angoisse, (qui) se charge du drame humain, de notre souffrance, de notre pauvreté et les fait devenir volonté de Dieu ouvrant ainsi la porte du Ciel".

Evoquant ensuite le Vendredi saint, le Pape a dit que l'on commémorait ce jour-là "la passion et la mort du Seigneur. Nous adorons le Christ crucifié, en partageant ses souffrances par la pénitence et le jeûne".

"Enfin, dans la nuit du Samedi saint, nous célèbrerons la solennelle vigile pascale qui annonce la Résurrection du Christ, sa victoire définitive sur la mort qui nous appelle à être des hommes nouveaux en lui".

Le Saint-Père a souligné que "le critère qui a guidé chaque décision de Jésus durant toute sa vie a été sa ferme volonté d'aimer le Père et de lui être fidèle. En revivant ce saint Triduum - a-t-il conclu - préparons-nous à accueillir dans notre vie la volonté de Dieu, conscient qu'en elle se trouve notre vrai bien, le chemin de la vie. Que la Vierge Marie nous guide dans cet itinéraire et qu'elle nous obtienne, de son fils divin, la grâce de pouvoir consacrer notre vie par amour de Jésus, au service des autres".

Parmi les saluts aux groupes présents à l'audience d'aujourd'hui, le Pape s'est adressé aux 3000 étudiants participants à la rencontre internationale de l'UNIV, organisée par la Prélature de l'Opus Dei. "Je souhaite - a-t-il dit - que ces journées romaines soient pour vous l'occasion de redécouvrir la personne du Christ et une forte expérience ecclésiale afin que vous rentriez chez vous animés du désir de témoigner la miséricorde du Père céleste. Ainsi, à travers votre vie se réalisera ce que souhaitait saint Josemaria Escriva:

"Ton comportement et tes conversations fussent tels que l'on pût dire en te voyant ou en t'écoutant parler: voilà quelqu'un qui lit la vie du Christ!".► Texte intégral de la catéchèse

Synthèse de la catéchèse lue en français par le Saint-Père

Nous entrons demain dans le Triduum pascal, commémoration du mystère de la passion, mort et résurrection de Jésus. Le Jeudi Saint, chaque communauté diocésaine, rassemblée autour de l’Évêque, célèbre la Messe chrismale au cours de laquelle sont bénies les Huiles pour les sacrements, signes du salut provenant du Mystère pascal. Les prêtres renouvellent aussi leurs promesses sacerdotales. Le soir, nous faisons mémoire de la Dernière Cène au cours de laquelle Jésus a institué l’Eucharistie, Mémorial de sa Pâque, et a constitué ses Apôtres ministres de ce Sacrement. Le Vendredi Saint, nous célébrons Jésus qui a accepté de mourir sur la croix dans un acte suprême d’amour pour révéler celui qui est l’amour infini. Un regard porté dans la Trinité nous découvre la pleine correspondance entre le vouloir du Père et celui du Fils. Le Samedi Saint, nous célébrons la solennelle Veillée pascale, centre de toute l’année liturgique, en annonçant la résurrection du Christ et sa victoire définitive sur la mort. Faisant mémoire de notre baptême, nous sommes appelés à être des hommes nouveaux dans le Christ. Chers amis, Jésus a été guidé en tout par sa volonté d’aimer le Père et de lui être fidèle. En vivant le Saint Triduum, disposons-nous à accueillir dans notre vie la volonté de Dieu. Puisse la Vierge Mère nous y aider !

Je salue cordialement les fidèles francophones, particulièrement les jeunes ! Durant ces jours saints, puissiez-vous chercher le recueillement et la prière, et vivre le sacrement de la réconciliation pour participer avec fruits aux célébrations de la Sainte Pâque. Avec ma bénédiction !

Texte original du discours du Saint Père ► L’UDIENZA GENERALE
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Message par Her Dim 24 Avr - 15:42

ZF11042401 - 24-04-2011
Permalink: http://www.zenit.org/article-27712?l=french

VIGILE PASCALE À SAINT-PIERRE : HOMÉLIE DE BENOÎT XVI

Texte intégral

ROME, Dimanche 24 avril 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte intégral de l'homélie que le pape Benoît XVI a prononcée lors de la vigile solennelle de la nuit de Pâques, en la basilique Saint-Pierre.

Chers frères et sœurs !

Deux grands signes caractérisent la célébration liturgique de la Veillée Pascale. Il y a d'abord le feu qui devient lumière. La lumière du cierge pascal, qui au cours de la procession à travers l'église enveloppée dans l'obscurité de la nuit devient une vague de lumières et nous parle du Christ comme véritable étoile du matin, qui ne se couche pas éternellement - du Ressuscité en qui la lumière a vaincu les ténèbres. Le deuxième signe est l'eau. Elle rappelle, d'une part les eaux de la Mer Rouge, l'effondrement et la mort, le mystère de la croix. Ensuite cependant, elle se présente à nous comme une eau de source, comme un élément qui apporte la vie dans la sécheresse. Elle devient ainsi l'image du Sacrement du Baptême, qui nous rend participants de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

Toutefois, les grands signes de la création, la lumière et l'eau ne sont pas les seuls à faire partie de la liturgie de la Veillée Pascale. Une caractéristique absolument essentielle de la Veillée, c'est aussi le fait qu'elle nous conduit à une importante rencontre avec la parole de la Sainte Ecriture. Avant la réforme liturgique il y avait douze lectures de l'Ancien Testament et deux du Nouveau Testament. Celles du Nouveau Testament sont restées. Le nombre des lectures de l'Ancien Testament a été fixé à sept, mais, selon les situations locales, il peut aussi être réduit à trois lectures. À travers une grande vision panoramique, l'Eglise veut nous conduire, tout au long du chemin de l'histoire du salut, depuis la création, à travers l'élection et la libération d'Israël, jusqu'aux témoignages prophétiques, grâce auxquels toute cette histoire se dirige toujours plus clairement vers Jésus Christ. Dans la tradition liturgique toutes ces lectures ont été appelées prophéties. Même quand elles ne sont pas directement des annonces d'évènements futurs, elles ont un caractère prophétique, elles nous montrent le fondement profond et l'orientation de l'histoire. Elles font en sorte que la création et l'histoire laissent transparaître l'essentiel. Ainsi, elles nous prennent par la main et nous conduisent vers le Christ, elles nous montrent la vraie lumière.

Le cheminement sur les routes de la Sainte Ecriture commence, durant la Veillée Pascale, par le récit de la création. La liturgie veut nous dire par là que le récit de la création est aussi une prophétie. Il n'est pas une information sur le déroulement extérieur du devenir du cosmos et de l'homme. Les Pères de l'Eglise en étaient bien conscients. Ils n'ont pas compris ce récit comme une narration sur le déroulement des origines des choses, mais comme un renvoi à l'essentiel, au vrai principe et à la fin de notre être. Or, nous pouvons donc nous demander : mais est-il vraiment important durant la Veillée Pascale de parler aussi de la création ? Ne pourrait-on pas commencer par les évènements au cours desquels Dieu appelle l'homme, se constitue un peuple et crée son histoire avec les hommes sur la terre ? La réponse doit être : non. Omettre la création signifierait se méprendre sur l'histoire même de Dieu avec les hommes, la réduire, ne plus voir son véritable ordre de grandeur. Le rayon de l'histoire que Dieu a fondé parvient jusqu'aux origines, jusqu'à la création. Notre profession de foi commence par les paroles : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ». Si nous omettons ce commencement duCredo, l'histoire du salut tout entière devient trop réduite et trop petite. L'Eglise n'est pas une association quelconque qui s'occupe des besoins religieux des hommes, et qui a justement le but limité de cette association. Non, elle met l'homme en contact avec Dieu et donc avec le principe de toute chose. C'est pourquoi Dieu nous concerne comme Créateur et c'est pour cela que nous avons une responsabilité envers la création. Notre responsabilité s'étend jusqu'à la création, parce qu'elle provient du Créateur. C'est seulement parce que Dieu a tout créé qu'il peut nous donner vie et conduire notre vie. La vie dans la foi de l'Eglise n'embrasse pas seulement un domaine de sensations et de sentiments et peut-être d'obligations morales. Elle embrasse l'homme dans sa totalité, depuis ses origines et dans la perspective de l'éternité. C'est seulement parce que la création appartient à Dieu que nous pouvons nous fier à lui jusqu'au bout. Et c'est seulement parce qu'il est Créateur qu'il peut nous donner la vie pour l'éternité. La joie pour la création, la gratitude pour la création et la responsabilité à son égard sont inséparables.

Le message central du récit de la création se laisse déterminer encore plus précisément. Dans les premières paroles de son Evangile, saint Jean a résumé la signification essentielle de ce récit en cette unique phrase : « Au commencement était le Verbe ». En effet, le récit de la création que nous venons d'écouter est caractérisé par la phrase qui revient régulièrement : « Dieu dit... ». Le monde est un produit de la Parole, du Logos, comme l'exprime Jean avec un terme central de la langue grecque. « Logos » signifie « raison », « sens », « parole ». Il ne signifie pas seulement « raison », mais Raison créatrice qui parle et qui se communique elle-même. C'est une Raison qui est sens et qui crée elle-même du sens. Le récit de la création nous dit, donc, que le monde est un produit de la Raison créatrice. Et ainsi il nous dit qu'à l'origine de toutes choses il n'y avait pas ce qui est sans raison, sans liberté, mais que le principe de toutes choses est la Raison créatrice, est l'amour, est la liberté. Ici nous nous trouvons face à l'alternative ultime qui est en jeu dans le débat entre foi et incrédulité : l'irrationalité, le manque de liberté et le hasard sont-ils le principe de tout, ou bien la raison, la liberté, l'amour sont-ils le principe de l'être ? Le primat revient-il à l'irrationalité ou à la raison ? C'est là la question en dernière analyse. Comme croyants nous répondons par le récit de la création et avec Jean : à l'origine, il y a la raison. A l'origine il y a la liberté. C'est pourquoi être une personne humaine est une bonne chose. Il n'est pas exact que dans l'univers en expansion, à la fin, dans un petit coin quelconque du cosmos se forma aussi, par hasard, une certaine espèce d'être vivant, capable de raisonner et de tenter de trouver dans la création une raison ou de l'avoir en elle. Si l'homme était seulement un tel produit accidentel de l'évolution en quelque lieu à la marge de l'univers, alors sa vie serait privée de sens ou même un trouble de la nature. Non, au contraire : la raison est au commencement, la Raison créatrice, divine. Et puisqu'elle est Raison, elle a créé aussi la liberté ; et puisqu'on peut faire de la liberté un usage indu, il existe aussi ce qui est contraire à la création. C'est pourquoi une épaisse ligne obscure s'étend, pour ainsi dire, à travers la structure de l'univers et à travers la nature de l'homme. Mais malgré cette contradiction, la création comme telle demeure bonne, la vie demeure bonne, parce qu'à l'origine il y a la Raison bonne, l'amour créateur de Dieu. C'est pourquoi le monde peut être sauvé. C'est pour cela que nous pouvons et nous devons nous mettre du côté de la raison, de la liberté et de l'amour - du côté de Dieu qui nous aime tellement qu'il a souffert pour nous, afin que de sa mort puisse surgir une vie nouvelle, définitive, guérie.

Le récit vétérotestamentaire de la création, que nous avons entendu, indique clairement cet ordre des réalités. Cependant il nous fait faire encore un pas en avant. Il a structuré le processus de la création dans le cadre d'une semaine qui va vers le samedi, y trouvant son achèvement. Pour Israël, le samedi était le jour où tous pouvaient participer au repos de Dieu, où homme et animal, maître et esclave, grands et petits étaient unis dans la liberté de Dieu. Ainsi le samedi était une expression de l'alliance entre Dieu et l'homme et la création. De cette façon, la communion entre Dieu et l'homme n'apparaît pas comme quelque chose de rajouté, instauré par la suite dans un monde dont la création était déjà terminée. L'alliance, la communion entre Dieu et l'homme, est prévue au plus profond de la création. Oui, l'alliance est la raison intrinsèque de la création comme la création est le présupposé extérieur de l'alliance. Dieu a fait le monde pour qu'il y ait un lieu où il puisse communiquer son amour et d'où la réponse d'amour lui retourne. Devant Dieu, le cœur de l'homme qui lui répond est plus grand et plus important que l'immense cosmos matériel tout entier qui, certainement, nous laisse entrevoir quelque chose de la grandeur de Dieu.

A Pâques et à la suite de l'expérience pascale des chrétiens, nous devons cependant faire encore un autre pas. Le samedi est le septième jour de la semaine. Après six jours, où l'homme participe, en un certain sens, au travail de la création de Dieu, le samedi est le jour du repos. Mais dans l'Eglise naissante, quelque chose d'inouï s'est produit : à la place du samedi, du septième jour, vient le premier jour. Comme jour de l'assemblée liturgique, il est le jour de la rencontre avec Dieu par Jésus Christ qui, le premier jour, le dimanche, a rencontré les siens en tant que Ressuscité, après que ceux-ci eurent trouvé le tombeau vide. La structure de la semaine est maintenant renversée. Elle n'est plus dirigée vers le septième jour, pour y participer au repos de Dieu. Elle commence par le premier jour comme jour de la rencontre avec le Ressuscité. Cette rencontre se renouvelle sans cesse dans la célébration de l'Eucharistie, où le Seigneur vient de nouveau au milieu des siens et se donne à eux, se laisse, pour ainsi dire, toucher par eux, se met à table avec eux. Ce changement est un fait extraordinaire, si on considère que le samedi, le septième jour comme jour de la rencontre avec Dieu, est profondément enraciné dans l'Ancien Testament. Si nous nous rappelons que le parcours depuis le travail jusqu'au jour du repos correspond aussi à une logique naturelle, le caractère dramatique de ce tournant devient encore plus évident. Ce processus révolutionnaire, qui s'est vérifié tout de suite au début du développement de l'Eglise, n'est explicable que par le fait qu'en ce jour quelque chose d'inouï était arrivé. Le premier jour de la semaine était le troisième jour après la mort de Jésus. C'était le jour où il s'était montré aux siens comme le Ressuscité. Cette rencontre, en effet, avait en soi quelque chose de bouleversant. Le monde était changé. Celui qui était mort vivait d'une vie qui n'était plus menacée d'aucune mort. Une nouvelle forme de vie, une nouvelle dimension de la création, avait été inaugurée. Le premier jour, selon le récit de laGenèse, est le jour où commence la création. À présent il était devenu d'une façon nouvelle le jour de la création, il était devenu le jour de la nouvelle création. Nous célébrons le premier jour. Ainsi nous célébrons Dieu, le Créateur, et sa création. Oui, je crois en Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Et nous célébrons le Dieu qui s'est fait homme, a souffert, est mort et a été enseveli et est ressuscité. Nous célébrons la victoire définitive du Créateur et de sa création. Nous célébrons ce jour comme origine et, en même temps, comme but de notre vie. Nous le célébrons parce qu'à présent, grâce au Ressuscité, il s'avère de façon définitive que la raison est plus forte que l'irrationnalité, la vérité plus forte que le mensonge, l'amour plus fort que la mort. Nous célébrons le premier jour parce que nous savons que la ligne obscure qui traverse la création ne demeure pas pour toujours. Nous le célébrons, parce que nous savons que maintenant ce qui est dit à la fin du récit de la création est valable définitivement : « Dieu vit tout ce qu'il avait fait : c'était très bon » (Gn 1, 31). Amen.

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Message par Her Dim 24 Avr - 15:59

Message de Pâques de Benoît XVI

ROME, Dimanche 24 avril 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte intégral du Message de Pâques que Benoît XVI a adressé au monde, ce dimanche de la Résurrection, après la célébration de la messe du jour, en présence de plusieurs dizaines de milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre et dans la rue de la Conciliazione.

In resurrectione tua, Christe, coeli et terra laetentur ! Dans ta résurrection, ô Christ, le ciel et la terre se réjouissent » (Liturgie des Heures)

Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier !

Le matin de Pâques nous a rapporté l'annonce ancienne et toujours nouvelle : le Christ est ressuscité ! L'écho de cet évènement, parti de Jérusalem il y a 20 siècles, continue de résonner dans l'Eglise qui garde vivante dans son cœur la foi vibrante de Marie, la Mère de Jésus, la foi de Madeleine et des autres femmes qui, les premières, virent le tombeau vide, la foi de Pierre et des autres Apôtres.

Jusqu'à ce jour - même à notre époque de communications ultra-technologiques -, la foi des chrétiens se base sur cette annonce, sur le témoignage de ces sœurs et de ces frères qui ont vu d'abord le rocher renversé et le tombeau vide, puis les mystérieux messagers qui attestaient que Jésus, le Crucifié, était ressuscité ; ensuite lui-même, le Maître et Seigneur, vivant et tangible, qui était apparu à Marie de Magdala, aux deux disciples d'Emmaüs, enfin à tous les onze, réunis au Cénacle (cf. Mc 16, 9-14).

La résurrection du Christ n'est pas le fruit d'une spéculation, d'une expérience mystique : elle est un évènement, qui dépasse certainement l'histoire, mais qui se produit à un moment précis de l'histoire et laisse en elle une empreinte indélébile. La lumière qui a ébloui les gardes postés pour surveiller le tombeau de Jésus a traversé le temps et l'espace. C'est une lumière différente, divine, qui a déchiré les ténèbres de la mort et qui a introduit dans le monde la splendeur de Dieu, la splendeur de la Vérité et du Bien.

Comme les rayons du soleil, au printemps, font pousser et éclore les bourgeons sur les branches des arbres, de même, l'irradiation qui émane de la résurrection du Christ donne force et sens à toute espérance humaine, à toute attente, désir, projet. C'est pourquoi, le cosmos tout entier se réjouit aujourd'hui, participant au printemps de l'humanité, qui se fait l'interprète de l'hymne de louange muet de la création. L'alleluia pascal, qui résonne dans l'Eglise pérégrinante dans le monde, exprime l'allégresse silencieuse de l'univers, et surtout l'aspiration ardente de toute âme humaine sincèrement ouverte à Dieu, bien plus, reconnaissante pour sa bonté, sa beauté et sa vérité infinies.

« Dans ta résurrection, ô Christ, le ciel et la terre se réjouissent ». À cette invitation à la louange qui s'élève aujourd'hui du cœur de l'Eglise, les « cieux » répondent pleinement : les foules des anges, des saints et des bienheureux s'unissent unanimes à notre exultation. Au ciel, tout est paix et joie. Mais il n'en est malheureusement pas ainsi sur la terre ! Ici, en ce monde, l'alleluia pascal contraste encore avec les gémissements et les cris qui proviennent de nombreuses situations douloureuses : misère, faim, maladies, guerres, violences. Pourtant, c'est précisément pour cela que le Christ est mort et ressuscité ! Il est mort aussi à cause de nos péchés d'aujourd'hui, et il est ressuscité aussi pour la rédemption de notre histoire d'aujourd'hui. Mon message veut donc rejoindre tout le monde et, comme annonce prophétique, en particulier les peuples et les communautés qui souffrent un temps de passion, pour que le Christ ressuscité leur ouvre le chemin de la liberté, de la justice et de la paix.

Puisse se réjouir la terre qui, tout d'abord, a été inondée par la lumière du Ressuscité ! Que l'éclat du Christ atteigne aussi les peuples du Moyen-Orient, afin que la lumière de la paix et de la dignité humaine l'emporte sur les ténèbres de la division, de la haine et des violences. Qu'en Libye la diplomatie et le dialogue prennent la place des armes et que soit favorisé, dans la situation actuelle de conflit, l'accès des secours humanitaires à tous ceux qui souffrent des conséquences des affrontements. Que dans les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, tous les citoyens - et en particulier les jeunes - mettent tout en œuvre pour promouvoir le bien commun et pour construire une société où la pauvreté soit vaincue et où tout choix politique soit inspiré du respect pour la personne humaine. Aux nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays africains et qui ont été contraints de laisser leurs affections les plus chères, que se manifeste la solidarité de tous ; que les hommes de bonne volonté soient éclairés pour ouvrir leur cœur à l'accueil, afin que de façon solidaire et concertée il soit possible de répondre aux nécessités pressantes de tant de frères ; qu'à tous ceux qui se dépensent en de généreux efforts et offrent des témoignages exemplaires en ce sens parviennent nos encouragements et notre appréciation.

Puisse se recomposer la cohabitation civile entre les populations de la Côte d'Ivoire, où il est urgent d'entreprendre un chemin de réconciliation et de pardon pour soigner les profondes blessures provoquées par les récentes violences. Puissent trouver consolation et espérance la terre du Japon, alors qu'elle affronte les dramatiques conséquences du récent tremblement de terre, ainsi que les pays qui au cours des mois passés ont été éprouvés par des calamités naturelles qui ont semé douleur et angoisse.

Que se réjouissent le ciel et la terre pour le témoignage de tous ceux qui souffrent l'opposition, ou même la persécution pour leur foi dans le Seigneur Jésus. Que l'annonce de sa résurrection victorieuse leur donne courage et confiance.

Chers frères et sœurs ! Le Christ ressuscité marche devant nous vers les cieux nouveaux et la terre nouvelle (cf. Ap 21, 1), où finalement nous vivrons tous comme une unique famille, enfants du même Père. Il est avec nous jusqu'à la fin des temps. Marchons derrière lui, dans ce monde blessé, en chantant l'alleluia. Dans notre cœur, il y a joie et douleur, sur notre visage sourires et larmes. C'est là notre réalité terrestre. Mais le Christ est ressuscité, il est vivant et il marche avec nous. C'est pourquoi nous chantons et nous marchons, fidèles à notre engagement en ce monde, le regard tourné vers le ciel.

Bonnes Pâques à tous !

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Message par Her Mer 27 Avr - 22:26

Benoît XVI pour un développement fait de vérité, bonté et respect

Catéchèse sur transformation du monde opérée par la résurrection

ROME, Mercredi 27 avril 2011 (ZENIT.org) - Benoît XVI exhorte les baptisés à promouvoir le développement dans « la logique de la vérité », de la « bonté » et du « respect » : il a en effet consacré sa catéchèse au sens profond de Pâques pour l'humanité et à la responsabilité des baptisés.

Le pape est venu de Castel Gandolfo, où il se repose jusqu'à samedi après-midi, pour l'audience de ce mercredi matin, 16e audience générale cette année, et 278e du pontificat. Après un tour de la place Saint-Pierre en liesse sur la mercedes blanche découverte, le pape a ouvert l'audience par le signe de la croix. Après la lecture biblique du jour, il a commencé sa catéchèse en italien puis il a lu sa synthèse en français.

La résurrection du Christ, a expliqué le pape, loin d'inviter les chrétiens à s'évader du monde, les rend encore plus engagés pour le transformer à la lumière de l'amour : « Le coeur tourné vers les réalités d'en-haut, nous ne nous évadons pas du monde où Dieu nous a placés », a fait observer le pape en français.

Les chrétiens, a insisté le pape, sont appelés à être « des ferments nouveau dans le monde, en se donnant sans réserve pour les causes les plus urgentes et les plus justes ».

« Le Christ est vraiment ressuscité ! Nous ne pouvons pas garder pour nous la vie et la joie qu'il nous a données par sa Pâque, mais nous devons la donner à ceux que nous rencontrons », a ajouté Benoît XVI.

Il en a appelé à la responsabilité des baptisés en disant : « Nous sommes appelés à lui donner un visage nouveau, qui favorise un développement de l'homme et de la société, selon la logique de la solidarité, de la bonté, et dans le respect de la dignité de chacun ».

« La charité, a insisté le pape, est le centre et la source de toutes les vertus, le résumé des réalités d'en-haut ».

Puis Benoît XVI a expliqué que « Pâques apporte la nouveauté du passage d'une vie sujette à l'esclavage du péché à une vie de liberté, animée par l'amour qui abat toute barrière, et construit l'harmonie dans nos coeurs et dans nos relations ».

« Chers amis, faisons revivre l'espérance là où il y a le désespoir, la joie là où il y a la tristesse, la vie là où il y a la mort », a exhorté le pape qui voit là le « devoir » et la « mission » des chrétiens.

« Témoigner chaque jour de la joie du Seigneur ressuscité signifie vivre toujours de façon « pascale », et faire retentir la joyeuse annonce que le Christ n'est pas une idée ou un souvenir du passé, mais une Personne, qui vit avec nous, pour nous, et en nous, et avec Lui, par et en Lui, nous pouvons faire toutes choses nouvelles », a encore expliqué Benoît XVI.

Après sa catéchèse en italien et en français, le pape s'est ensuite adressé aux visiteurs en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais, en polonais, en croate, en tchèque, en slovène, en lituanien, en hongrois, et en slovaque (se souvenant qu'il l'avait oublié).

Parmi les visiteurs d'Italie, le pape a spécialement remercié les nombreux - presque 5000 - pèlerins du diocèse de Milan, qui agitaient frénétiquement leurs foulards multicolores en s'entendant nommer : « Merci de votre enthousiasme ! Je sens la joie de Pâques, merci ! » s'est exclamé Benoît XVI spontanément en souriant.

Anita S. Bourdin
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Message par Her Sam 7 Mai - 18:42

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/nul-ne-merite-la-vie-eternelle-par-ses-propres-forces

Nul ne mérite la vie éternelle par ses propres forces
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 05 5th, 2011 | pas de réponse
En relisant le message de Benoît XVI pour le Carême, je trouve ces mots:

« Le fait que le baptême soit reçu le plus souvent tout petit, nous indique clairement qu’il est un don de Dieu : nul ne mérite la vie éternelle par ses propres forces. La miséricorde de Dieu, qui efface le péché et nous donne de vivre notre existence avec « les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus » (Ph 2, 5), est communiquée à l’homme gratuitement. »

Il est toujours bon de s’entendre redire souvent que la grâce est première etque nous ne pouvons pas être pélagiens si nous voulons être des catholiques conséquents…
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Message par Her Lun 9 Mai - 6:49

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/interpretation-des-ecritures-et-inspiration

Interprétation des Ecritures et inspiration
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 05 8th, 2011 | pas de réponse
Le 5 mai a été rendu public le message de Benoît XVI au cardinal William Joseph Levada, Président de la commission biblique pontificale, à l’occasion de l’assemblée plénière consacrée à l’inspiration et à la vérité de la Bible. Benoît XVI y rappelle notamment qu’

« une interprétation des Ecritures qui ignorerait ou oublierait la place de l’inspiration divine se priverait de son caractère primordial d’origine divine ».

Et aussi, qu’il est

« essentiel pour la vie et la mission de l’Eglise que les textes sacrés soient interprétés en accord avec leur nature, c’est à dire l’inspiration et la vérité, qui en sont les constituants mêmes ».

Un rappel bien utile devant les ravages – encore aujourd’hui – de l’exégèse rationaliste
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Message par Her Lun 9 Mai - 6:50

http://www.osservatore-vaticano.org/communication/benoit-xvi-nous-invite-a-lutter-contre-lhedonisme

Benoît XVI nous invite à lutter contre l’hédonisme
Posté par Vini Ganimara dans Communication, Messages du Pape le 05 8th, 2011 | pas de réponse
Lu sur l’excellent blogue Benoît et moi:

« J’ai traduit en toute hâte son homélie [du Pape à Venise, aujourd'hui], afin qu’on ne puisse pas déformer ses propos.
Dans les titres de la presse italienne, on lit déjà: « Le Saint-Père a invité chacun à ne pas craindre les étrangers, ceux qui viennent de loin ».
Il n’est pas question ici d’occulter ou de détourner les propos du Pape: commentant l’Evangile du jour sur la rencontre d’Emmaüs, le Saint-Père a dit très précisément (et je trouve que c’est différent): « Le problème du mal, de la douleur et de la souffrance, le problème de l’injustice et de l’oppression, la peur des autres, des étrangers et des lointains qui arrivent sur nos terres et semblent attenter à ce que nous sommes, portent les chrétiens d’aujourd’hui à dire avec tristesse: nous espérions que le Seigneur nous délivrerait du mal, de la douleur, de la souffrance, de la peur, de l’injustice ».
Pour ce que j’ai compris, ces propos ne sont pas politiques.
Et les medias qui vont annoncer triomphalement que le Pape a demandé d’accueillir les immigrés (en réalité, c’est bien plus subtil que cela) se garderont bien de répéter qu’il a dit aussi avec force « Je vous encourage à ne jamais céder aux tentations de la culture hédoniste et à l’appel du consumérisme matérialiste ». »

Naturellement, il est un peu plus facile, pour la grosse presse post-soixantehuitarde, de dénoncer les politiques de Sarkozy ou Berlusconi que de dénoncer la culture hédoniste ou le consumérisme!
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Message par Her Lun 9 Mai - 7:03

http://www.zenit.org/french

L’Evangile, la plus grande force de transformation du monde, estime le pape

Rencontre à Venise avec le monde de la culture

ROME, Dimanche 8 mai 2011 (ZENIT.org) - Pour croire en un avenir meilleur et le construire, dans une société qui tend à se désagréger, Benoît XVI a invité à ne pas avoir peur de l'Evangile qui n'est « ni une utopie, ni une idéologie » mais « la plus grande force de transformation du monde ».

Le pape a conclu son 22e voyage apostolique en Italie par une rencontre dans la basilique Santa Maria della Salute, le 8 mai en fin de journée, avec les représentants du monde de la culture, de l'art et de l'économie de Venise et de son territoire.

En se livrant à une réflexion autour de trois mots liés à Venise : « l'eau », la « salute » en italien qui signifie « santé » et la « Sérénissime », le pape a invité Venise à choisir entre « une ville liquide », c'est-à-dire éphémère ou inconsistante ou à renouveler « constamment sa beauté, puisant dans les sources bénéfiques de l'art, du savoir, des relations entre les hommes et entre les peuples ».

« La ‘ville d'eau' qu'est Venise fait penser à un célèbre sociologue contemporain qui a défini notre société de ‘liquide', et la culture européenne de la même manière : une culture ‘liquide', pour exprimer sa ‘fluidité', sa faible stabilité et peut-être son absence de stabilité, son inconstance et peut-être l'inconsistance qui semble la caractériser », a affirmé Benoît XVI.

Sans le citer, le pape fait ici référence au sociologue polonais Zygmunt Bauman, né en 1925 à Poznan (Pologne). Juif, il est contraint de quitter la Pologne en 1968 lors de persécutions antisémites et rejoint l'Angleterre. Il développe dans sa pensée l'idée d'une société ‘liquide' dont les liens se désagrègent sous l'effet du diktat de la société de consommation.

Dans son discours, le pape affirme : « Il s'agit de choisir entre une ville ‘liquide', patrie d'une culture qui apparaît toujours plus comme celle du relatif et de l'éphémère, et une ville qui renouvelle constamment sa beauté, puisant dans les sources bénéfiques de l'art, du savoir, des relations entre les hommes et entre les peuples ».

Evoquant ensuite le mot ‘salute' qui, en français, signifie « santé », le pape a précisé qu'il s'agissait d'une réalité qui englobait plusieurs choses : « elle va du fait d'‘aller bien' qui nous permet de vivre sereinement une journée d'étude et de travail ou de vacances jusqu'à la salus animae, dont dépend notre destin éternel. Dieu prend soin de tout cela, sans rien exclure. Il prend soin de notre ‘salute' au sens plein ».

Enfin, troisième parole : ‘sérénissime', le nom de la République vénitienne mais aussi celui de la Cité céleste, la nouvelle Jérusalem, « un but qui remue le cœur des hommes et dirige leurs pas ».

Citant Gaudium et spes, il rappelle qu'il « ne sert à rien à l'homme de gagner l'univers s'il vient à se perdre lui-même ». Dans un monde où « l'optimisme est obscurci » et où « l'espérance est en crise », il invite à se souvenir de l'esprit dans lequel les Pères conciliaires avaient laissé cet enseignement : témoins de deux guerres mondiales et des totalitarismes, « leur perspective n'était pas dictée par un optimisme facile mais par la foi chrétienne qui anime l'espérance ».

« Dans cette perspective, le nom ‘sérénissime' nous parle d'une civilisation de la paix, fondée que le respect mutuel, sur une connaissance réciproque, sur des relations d'amitié », a-t-il ajouté.

Venise - a poursuivi Benoît XVI - a « une longue histoire et un riche patrimoine humain, spirituel et artistique, pour être capable aujourd'hui encore d'offrir une contribution précieuse pour aider les hommes à croire en un avenir meilleur et à s'engager à le construire ».

« Mais pour cela, il ne faut pas avoir peur d'un autre élément emblématique, contenu dans le blason de saint Marc : l'Evangile », a-t-il conclu. « L'Evangile est la plus grande force de transformation du monde, mais elle n'est ni une utopie, ni une idéologie. Les premières générations chrétiennes l'appelaient plutôt le ‘chemin', c'est-à-dire la manière de vivre que le Christ a pratiquée en premier et qu'il nous invite à suivre ».

A l'issue de la cérémonie, le pape a tenu à saluer la Communauté juive et les musulmans qui vivent dans cette ville.

Il a ensuite longuement salué les personnalités présentes, avant de se rendre dans la chapelle de la Sainte Trinité située dans basilique de la ‘Salute', pour visiter et bénir ce lieu restauré il y a peu. Benoît XVI s'est enfin rendu dans les locaux de la bibliothèque du Studium Generale Marcianum, pôle universitaire et de recherche du patriarcat de Venise pour les inaugurer.

Marine Soreau
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Message par Her Lun 9 Mai - 7:04

http://www.zenit.org/

Le pape compare les chrétiens découragés d’aujourd'hui aux disciples d’Emmaüs

Le Christ transforme leur tristesse en joie

ROME, Dimanche 8 mai 2011 (ZENIT.org) - Le pape a comparé ce dimanche les chrétiens découragés aux disciples d'Emmaüs qui ne croient plus à la puissance et à la présence du Christ, alors qu'ils espéraient être libérés du mal, de la souffrance ou de la peur. Mais le Christ peut transformer leur tristesse en joie, aujourd'hui comme hier.

Benoît XVI s'est adressé ce matin aux fidèles du Nord-est de l'Italie dans le cadre de son 22ème voyage apostolique dans le pays, qui avait pour thème : « Toi, confirme notre foi », renvoyant à Jésus qui demandait à Pierre d'affermir ses frères dans la foi.

Arrivé hier à Aquilée, le pape a passé la nuit au patriarcat de Venise. Il a été conduit ce matin en vedette à moteur jusqu'à Mestre pour présider la messe dans le parc Giuliano, en présence de quelque 300 000 fidèles, selon les chiffres de Radio Vatican. Le parc Giuliano, d'une superficie de 700 hectares, est le plus grand parc d'Europe. Il est situé aux portes de Mestre, à l'entrée de Venise et donne sur la lagune.

Le pape a expliqué que, comme les disciples d'Emmaüs qui quittent Jérusalem, certains disciples d'aujourd'hui ne croient plus « à la puissance et à la présence vivante du Seigneur ».

« Le problème du mal, de la douleur et de la souffrance, le problème de l'injustice et de l'exploitation, la peur des autres, de ceux qui sont différents, de ceux qui sont venus d'ailleurs et qui arrivent sur nos terres et semblent attenter à ce que nous sommes, font dire aux chrétiens d'aujourd'hui avec tristesse : nous espérions que le Seigneur allait nous libérer du mal, de la douleur, de la souffrance, de la peur, de l'injustice », a expliqué le pape dans son homélie.

Mais Jésus ressuscité peut agir aujourd'hui dans le coeur des chrétiens comme il a agi dans le coeur de ses disciples, les faisant passer « du désespoir à l'espérance », « de la tristesse à la joie » et en opérant aussi une « conversion à la vie communautaire », a-t-il poursuivi.

Pour cela, il faut « s'asseoir à table avec le Seigneur », « afin que son humble présence dans le Sacrement de son Corps et de son Sang nous redonne le regard de la foi », nous apprenne à voir les hommes et le monde « avec les yeux de Dieu », a-t-il ajouté.

« L'Eucharistie est la plus haute expression du don que Jésus fait de lui-même et elle est une invitation constante à vivre notre vie dans la logique eucharistique, comme un don à Dieu et aux autres », a expliqué Benoît XVI.

Après leur rencontre avec Jésus, les disciples « sentent le besoin de retourner à Jérusalem pour raconter l'expérience extraordinaire qu'ils ont vécue : la rencontre avec le Seigneur ressuscité », a-t-il ajouté.

Le pape estime qu'il y a « un grand effort à faire pour que chaque chrétien, ici dans le Nord-est comme dans toutes les régions du monde, se transforme en témoin, prêt à annoncer avec vigueur et avec joie l'événement de la mort et de la résurrection du Christ ».

Benoît XVI a invité les Eglises du Nord-est, à « resouder » l'unité spirituelle qu'elles avaient construite à l'origine autour d'Aquilée, pour faire face notamment, aujourd'hui, « au phénomène de l'immigration ».

Le pape est convaincu que la foi peut aider à concrétiser un « programme qui concerne l'harmonie et le développement intégral de l'homme et de la société dans laquelle il vit ».

Benoît XVI a expliqué que par sa présence il veut manifester son « soutien aux efforts mis en oeuvre pour favoriser la solidarité » entre les diocèses du Nord-est, et encourager « toute initiative visant à surmonter les divisions qui pourraient rendre vaines les aspirations concrètes à la justice et à la paix ».

Gisèle Plantec
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Message par Her Lun 9 Mai - 7:04

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Si nous suivons Marie, elle nous conduit au Christ, rappelle Benoît XVI

ROME, Dimanche 8 mai 2011 (ZENIT.org) - Si nous suivons Marie, elle nous conduit au Christ qui comble la soif profonde de chaque coeur humain. C'est ce qu'a affirmé Benoît XVI avant la prière du Regina Caeli, ce dimanche, depuis Mestre, dans le nord-est de l'Italie.

Ce dimanche matin, dans le cadre de son 22ème voyage apostolique dans le Nord-est de l'Italie, à Aquilée, Mestre et Venise, le pape a d'abord présidé la messe dans le parc Giuliano de Mestre, en présence de quelque 300 000 personnes, selon les chiffres de Radio Vatican. Au terme de la célébration, il a introduit la prière du Regina Caeli par une courte méditation.

Si nous suivons Marie « docilement », elle nous conduit au Christ, a expliqué le pape. « En Elle se reflète le visage lumineux du Christ ».

C'est en Jésus Christ « que commence le monde nouveau d'amour et de paix qui constitue l'aspiration profonde de chaque coeur humain », a ajouté Benoît XVI.

Le pape a encouragé l'oeuvre « des nombreux laïcs qui collaborent activement à la nouvelle évangélisation, dans les paroisses, les associations comme l'Action catholique si bien enracinée et présente ici, dans les Mouvements qui, avec la diversité de leurs charismes et de leur action, sont un signe de la richesse du tissu ecclésial ». Le pape a notamment cité « le Mouvement des Focolari, Communion et Libération ou le Chemin Néocatéchuménal ».

« Je vous encourage tous à travailler avec un véritable esprit de communion dans cette grande vigne dans laquelle le Seigneur nous a appelés à oeuvrer », a-t-il ajouté.

Gisèle Plantec
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Message par Her Mar 17 Mai - 21:59

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Benoît XVI évoque la théologie du corps et de l'amour : Discours du 13 mai

30e anniversaire de l'Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille

ROME, Mardi 17 mai 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte du discours prononcé par le pape Benoît XVI vendredi 13 mai à l'occasion du 30ème anniversaire de la fondation de l'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Le pape recevait les participants à la rencontre promue par l'Institut à cette occasion.

Messieurs les cardinaux,

vénérés frères dans l'épiscopat

et dans le sacerdoce,

chers frères et sœurs,

C'est avec joie que je vous accueille aujourd'hui, quelques jours après la béatification du Pape Jean-Paul II, qui, il y a trente ans, comme nous l'avons entendu, voulut fonder dans le même temps le Conseil pontifical pour la famille et votre Institut pontifical ; deux organismes qui montrent qu'il était fermement convaincu de l'importance décisive de la famille pour l'Eglise et pour la société. Je salue les représentants de votre grande communauté présente désormais sur tous les continents, ainsi que la Fondation de grand mérite pour le mariage et la famille que j'ai créée pour soutenir votre mission. Je remercie le président, Mgr Melina, pour les paroles qu'il m'a adressées au nom de tous. Le nouveau bienheureux Jean-Paul II, qui, comme cela a été rappelé, fut victime il y a trente ans précisément du terrible attentat Place Saint-Pierre, vous a confié, en particulier, pour l'étude, la recherche et la diffusion, ses « catéchèses sur l'amour humain », qui contiennent une profonde réflexion sur le corps humain. Conjuguer la théologie du corps et celle de l'amour pour trouver l'unité du chemin de l'homme : tel est le thème que je voudrais vous indiquer comme horizon pour votre travail.

Peu de temps après la mort de Michel-Ange, Paolo Veronese fut convoqué par l'Inquisition, accusé d'avoir peint des figures inappropriées autour de la Dernière Cène. Le peintre répondit que dans la chapelle Sixtine également, les corps étaient représentés nus, de façon peu respectueuse. Ce fut précisément l'inquisiteur qui prit la défense de Michel-Ange à travers une réponse devenue célèbre : « Ne sais-tu pas qu'il n'y a rien dans ces figures qui ne soient de l'esprit ? ». Vivant à l'époque moderne, nous avons du mal à comprendre ces paroles, car le corps nous apparaît comme une matière inerte, lourde, opposée à la connaissance et à la liberté propres à l'esprit. Mais les corps peints par Michel-Ange sont habités de lumière, de vie, de splendeur. Il voulait montrer ainsi que nos corps cachent un mystère. En eux, l'esprit se manifeste et est à l'œuvre. Ils sont appelés à être des corps spirituels, comme le dit saint Paul (1 Co 15, 44). Nous pouvons alors nous demander : ce destin du corps peut-il illuminer les étapes de son chemin ? Si notre corps est appelé à être spirituel, son histoire ne devra-t-elle pas être celle de l'alliance entre le corps et l'esprit ? En effet, loin de s'opposer à l'esprit, le corps est le lieu où l'esprit peut habiter. A la lumière de cela, il est possible de comprendre que nos corps ne sont pas une matière inerte, lourde, mais qu'ils parlent, si nous savons les écouter, le langage du véritable amour.

Le premier mot de ce langage se trouve dans la création de l'homme. Le corps nous parle d'une origine que nous n'avons pas conférée à nous-mêmes. « C'est toi... qui m'as tissé au ventre de ma mère » dit le Psalmiste au Seigneur (Ps 139, 13). Nous pouvons affirmer que le corps, en nous révélant l'Origine, porte en lui une signification filiale, car il nous rappelle notre engendrement, qui puise, à travers nos parents qui nous ont transmis la vie, au Dieu Créateur. Ce n'est que lorsqu'il reconnaît l'amour originel qui lui a donné la vie que l'homme peut s'accepter, qu'il peut se réconcilier avec la nature et avec le monde. A la création d'Adam suit celle d'Eve. La chair, reçue de Dieu, est appelée à rendre possible l'union d'amour entre l'homme et la femme et à transmettre la vie. Les corps d'Adam et d'Eve apparaissent, avant la chute, en parfaite harmonie. Il y a en eux un langage qu'ils n'ont pas créé, un eros enraciné dans leur nature, qui les invite à se recevoir mutuellement par le Créateur, pour pouvoir ainsi se donner. Nous comprenons alors que, dans l'amour, l'homme est « recréé ». Incipit vita nova, disait Dante (Vita Nuova, i, 1), la vie de la nouvelle unité des deux en une seule chair. La véritable fascination de la sexualité naît de la grandeur de cet horizon qui s'ouvre : la beauté intégrale, l'univers de l'autre personne et du « nous » qui naît dans l'union, la promesse de communion qui se cache, la fécondité nouvelle, le chemin que l'amour ouvre vers Dieu, source de l'amour. L'union en une seule chair se fait alors union de toute la vie, tant que l'homme et la femme deviennent également un seul esprit. C'est ainsi que s'ouvre un chemin dans lequel le corps nous enseigne la valeur du temps, de la lente maturation dans l'amour. Dans cette lumière, la vertu de la chasteté reçoit un nouveau sens. Ce n'est pas un « non » aux plaisirs et à la joie de la vie, mais le grand « oui » à l'amour comme communication profonde entre les personnes, qui exige temps et respect, comme chemin parcouru ensemble vers la plénitude et comme amour qui devient capable d'engendrer la vie et d'accueillir généreusement la vie nouvelle naissante.

Il est certain que le corps contient également un langage négatif : il nous parle de l'oppression de l'autre, du désir de posséder et d'exploiter. Toutefois, nous savons que ce langage n'appartient pas au dessein originel de Dieu, mais qu'il est le fruit du péché. Lorsqu'on le détache de son sens filial, de son lien avec le Créateur, le corps se rebelle contre l'homme, il perd sa capacité de faire transparaître la communion et devient le terrain de l'appropriation de l'autre. N'est-ce pas là le drame de la sexualité, qui demeure aujourd'hui renfermée dans le cercle restreint de son corps et dans l'émotivité, mais qui en réalité ne peut s'accomplir que dans l'appel à quelque chose de plus grand ? A ce propos Jean-Paul II parlait de l'humilité du corps. Un personnage de Claudel dit à son bien-aimé : « de cette promesse que mon corps t'a faite je suis impuissante à m'acquitter », et se voit répondre : le corps « se dissout mais la promesse qu'il m'a faite ne se dissout pas » (Le soulier de satin, Jour III, scène XIII). La force de cette promesse explique que la Chute n'est pas la dernière parole sur le corps dans l'histoire du salut. Dieu offre à l'homme également un chemin de rédemption du corps, dont le langage est préservé dans la famille. Si, après la Chute, Eve reçoit ce nom, Mère des vivants, cela témoigne que la force du péché ne réussit pas à effacer le langage originel du corps, la bénédiction de vie que Dieu continue d'offrir quand l'homme et la femme s'unissent en une seule chair. La famille, voilà le lieu où la théologie du corps et la théologie de l'amour se mêlent. Ici, on apprend la bonté du corps, son témoignage d'une origine bonne, dans l'expérience d'amour que nous recevons de nos parents. Ici l'on vit le don de soi dans une seule chair, dans la charité conjugale qui allie les époux. Ici, l'on fait l'expérience de la fécondité de l'amour, et la vie se mêle à celle d'autres générations. C'est dans la famille que l'homme découvre sa capacité à être en relation, non comme un individu autonome qui se réalise seul, mais comme fils, époux, parent, dont l'identité se fonde dans le fait d'être appelé à l'amour, à être reçu par les autres et à se donner aux autres.

Ce chemin de la création trouve sa plénitude avec l'Incarnation, avec la venue du Christ. Dieu a assumé le corps, il s'est révélé en lui. Le mouvement du corps vers le haut est ici intégré dans un autre mouvement plus originel, le mouvement humble de Dieu qui s'abaisse vers le corps, pour ensuite l'élever vers lui. En tant que Fils, il a reçu le corps filial dans la gratitude et dans l'écoute du Père ; et il a donné ce corps pour nous, pour engendrer ainsi le nouveau corps de l'Eglise. La liturgie de l'Ascension chante cette histoire de la chair, qui a péché en Adam, et a été assumée et rachetée par le Christ. C'est une chair qui devient toujours plus pleine de lumière et d'Esprit, pleine de Dieu. C'est ainsi qu'apparaît la profondeur de la théologie du corps. Celle-ci, lorsqu'elle est lue dans l'ensemble de la tradition, évite le risque de superficialité et permet de saisir la grandeur de la vocation à l'amour, qui est un appel à la communion des personnes dans la double forme de vie de la virginité et du mariage.

Cher amis, votre Institut est placé sous la protection de la Vierge. Dante dit à propos de Marie des paroles lumineuses pour une théologie du corps : « En ton sein se ralluma l'amour » (Paradis, XXIII, 7). Dans son corps de femme, a pris corps l'Amour qui engendre l'Eglise. Que la Mère du Seigneur continue de protéger votre chemin et de rendre féconds votre étude et votre enseignement, au service de la mission de l'Eglise pour la famille et la société. Que vous accompagne ma Bénédiction apostolique, que je vous donne de tout cœur à tous. Merci.

© Copyright du texte original en italien : Libreria Editrice Vaticana

Traduction : Zenit
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Message par Her Jeu 19 Mai - 6:50

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/la-justice-divine-et-le-pardon

La justice divine et le pardon
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 05 18th, 2011 | pas de réponse

Lors de l’audience d’aujourd’hui, le Pape a évoqué la figure d’Abraham, père des croyants et père des priants. Benoît XVI a dit qu’Abraham, patriarche et père de tous les croyants, offre « le premier exemple d’une prière d’intercession, lorsque Dieu lui annonce sa volonté de détruire Sodome et Gomorrhe… Il ne se limita pas à demander le salut des innocents mais, en faisant appel à sa justice, il lui demanda de pardonner » les villes entières. La justice divine « recherche le bien qu’elle créée par le biais du pardon qui transforme le pécheur, le convertit et le sauve… Cette pensée presque paradoxale d’Abraham se résume ainsi: On ne peut traiter les innocents comme les coupables car ce serait faire injustice. A l’inverse, il faut traiter les coupables comme les innocents. Et, au nom d’une justice supérieure, il faut leur offrir une possibilité de salut. Mais il leur faut confesser leur faute pour obtenir le pardon de Dieu et être sauvés, s’engager aussi à ne plus faire le mal pour devenir à leur tour des justes ».
Une belle réflexion sur l’insondable mystère de la justice miséricordieuse de Dieu!
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Message par Her Jeu 19 Mai - 6:59

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/dieu-ne-veut-pas-la-mort-du-mauvais-mais-il-veut-quil-se-convertisse-et-vive-la-prière-dintercession.html

18 mai 2011

Dieu ne veut pas la mort du mauvais mais il veut qu'il se convertisse et vive : la prière d'intercession

Le Pape a consacré sa catéchèse de l'audience générale à la prière dans la Bible. Benoît XVI a dit qu'Abraham, patriarche et père de tous les croyants, offre

"le premier exemple d'une prière d'intercession, lorsque Dieu lui annonce sa volonté de détruire Sodome et Gomorrhe... Il ne se limita pas à demander le salut des innocents mais, en faisant appel à sa justice, il lui demanda de pardonner" les villes entières.

La justice divine

"recherche le bien qu'elle créée par le biais du pardon qui transforme le pécheur, le convertit et le sauve... Cette pensée presque paradoxale d'Abraham se résume ainsi: On ne peut traiter les innocents comme les coupables car ce serait faire injustice. A l'inverse, il faut traiter les coupables comme les innocents. Et, au nom d'une justice supérieure, il faut leur offrir une possibilité de salut. Mais il leur faut confesser leur faute pour obtenir le pardon de Dieu et être sauvés, s'engager aussi à ne plus faire le mal pour devenir à leur tour des justes".

"Par le biais de l'intercession, la prière pour le salut d'autrui manifeste le désir de salut que Dieu cultive envers tout pécheur. Si le mal ne peut être accepté et doit être détruit par la punition...le Seigneur ne veut pas la mort du mauvais mais il veut qu'il se convertisse et vive. Il a toujours le désir de pardonner, de sauver, d'assurer la vie, de transformer le mal en bien".

"L'amour divin, infini et surprenant, se réalisera pleinement lorsque le Fils se fera homme, le juste définitif, l'innocent parfait, celui qui porte le salut au monde entier en mourant sur la croix. En pardonnant, il a intercédé pour tous ceux qui ne savent pas ce qu'ils font. En cela la prière de chacun trouve sa réponse, et toute intercession réalisée. La prière d'Abraham, notre père dans la foi, nous enseigne à ouvrir toujours mieux nos coeurs à l'infinie miséricorde de Dieu. Dans notre prière quotidienne, nous devons exprimer notre attente du salut de l'humanité, la demander avec persévérance et confiance dans le Seigneur".

Posté le 18 mai 2011 à 16h50 par Michel Janva
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Message par Her Dim 29 Mai - 6:41

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/louverture-à-la-transcendance-valeurs-préalable-à-toute-juridiction-de-letat.html

27 mai 2011

L'ouverture à la transcendance, valeur préalable à toute juridiction de l’Etat

A l’occasion du 150e anniversaire de l’Unité politique de l’Italie, Benoît XVI a confié la Nation à la prière de la Vierge Marie,« Mater Unitatis ». Le pape s’est rendu jeudi après-midi à la basilique Sainte-Marie Majeure, pour prier les mystères lumineux du rosaire avec les évêques italiens – qui tiennent leur assemblée générale à Rome. Le pape a rappelé que

"la foi n’est pas aliénation : ce sont d’autres expériences qui polluent la dignité de l’homme et la qualité de la coexistence sociale [...] L’Italie a raison, en célébrant les 150 ans de son unité politique, de s’enorgueillir de la présence et de l’action de l’Eglise. Celle-ci ne recherche pas de privilèges et elle n’entend pas se substituer aux responsabilités des institutions politiques ; respectueuse de la légitime laïcité de l’Etat, elle est attentive à soutenir les droits de l’homme fondamentaux".

Le pape réaffirme l’importance des «instances éthiques» et

«de l’ouverture à la transcendance, qui constituent des valeurs préalables à toute juridiction de l’Etat, parce qu’inscrits dans la nature même de la personne humaine».

[L’Eglise] continue à offrir sa contribution à la construction du bien commun, rappelant chacun au devoir de promouvoir et de protéger la vie humaine à tous ses stades et de soutenir effectivement la famille. Celle-ci demeure en effet la première réalité dans laquelle des personnes libres et responsables peuvent grandir, formées à ces valeurs profondes qui ouvrent à la fraternité et qui permettent d’affronter aussi les adversités de la vie".

Le pape a invité les évêques à encourager l’engagement des laïcs en politique, des

"initiatives de formation inspirées par l’enseignement de l’Eglise, afin que qui est appelé à des responsabilités politiques et administratives ne soit pas victime de la tentation d’exploiter sa position pour des intérêts personnels ou par soif de pouvoir".

Posté le 27 mai 2011 à 08h58 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 2 Juin - 13:45

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/devotion-mariale-et-proximite-avec-le-christ

Dévotion mariale et proximité avec le Christ
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 06 1st, 2011 | pas de réponse
Parlant de la Vierge Marie, à l’occasion de la clôture du mois marial, Benoît XVI a déclaré:

« Comment ne pas désirer la grâce de cet abandon confiant? Comment se passer de la béatitude naissant d’un si profond lien avec Jésus? Demandons aujourd’hui à celle qui est pleine de grâce de nous obtenir de la divine Providence de pouvoir dire oui à Dieu, chaque jour avec cette même foi humble et sincère. En accueillant en elle la Parole, elle s’est abandonnée sans réserve à Dieu. Puisse-t-elle nous guider afin que nous répondions toujours plus généreusement à ses projets, y compris lorsque nous sommes appelés à embrasser la croix. »
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Message par Her Lun 20 Juin - 20:33

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/la-civilisation-se-forme-autour-de-la-foi.html

19 juin 2011

La civilisation se forme autour de la foi

Aujourd'hui, le Pape était en visite à Saint-Marin. Au cours de son homélie, il a déclaré :

"Dans le monde, il y a le mal, il y a l'égoïsme, il y a la méchanceté, et Dieu pourrait venir pour juger ce monde, pour détruire ce mal, pour punir ceux qui oeuvrent dans les ténèbres. Au lieu de cela, il montre qu'il aime le monde, qu'il aime l'homme, malgré son péché, et il envoie ce qu'il a de plus précieux: son Fils unique. Non seulement il l'envoie, mais il en fait don au monde. Jésus est le Fils de Dieu qui est né pour nous, qui a vécu pour nous, qui a guéri les malades, pardonné les péchés, accueilli chacun. Répondant à l'amour qui vient du Père, le Fils a donné sa vie pour nous; sur la croix, l'amour miséricordieux de Dieu atteint son paroxysme. Et c'est sur la croix que le Fils de Dieu nous obtient la participation à la vie éternelle, qui nous est communiquée par le don de l'Esprit Saint. Ainsi, dans le mystère de la Croix, il y a les trois Personnes divines: le Père, qui a donné son Fils unique pour le salut du monde, le Fils, qui accomplit jusqu'au bout le dessein du Père, et l'Esprit Saint - répandu par Jésus à moment de la mort - qui vient pour nous rendre participants de la vie divine, pour transformer notre existence, afin qu'elle soit animée par l'amour divin. [...]

La variété des différentes ethnies - Romains, Goths, puis Lombards - entrées en contact les unes avec les autres, parfois de façon très conflictuelle, trouva dans la référence commune à la foi un puissant facteur de construction éthique, culturel, social et, d'une certaine façon, politique. Il était évident à leurs yeux qu'on ne pouvait considérer comme accompli un projet de civilisation tant que toutes les composantes de la population ne seraient pas devenues une communauté chrétienne vivante et bien structurée, construit sur la foi dans le Dieu trinitaire. A juste titre, par conséquent, on peut dire que la richesse de ce peuple, votre richesse, chers habitants de Saint-Marin, a été et est la foi, et que cette foi a créé une civilisation vraiment unique. A côté de cette foi, il faut ensuite rappeler la fidélité absolue à l'évêque de Rome, que cette Eglise a toujours regardé avec affection et dévouement, ainsi que l'attention à la grande tradition de l'Eglise d'Orient, et la profonde dévotion à la Vierge Marie.

[...] On voit s'insinuer la tentation de croire que la richesse de l'homme n'est pas la foi, mais son pouvoir personnel et social, son intelligence, sa culture et sa capacité de manipulation scientifique, technologique et sociale de la réalité. Ainsi, dans ces terres aussi, on a commencé à remplacer la foi et les valeurs chrétiennes avec de présumées richesses, qui finalement se révèlent inconsistantes et incapables de tenir la grande promesse de la vérité, de la bonté, de la beauté et de la justice, que durant des siècles vos ancêtres ont identifié avec l'expérience de foi. On ne doit pas non plus oublier la crise de nombreuses familles, aggravée par la fragilité psychologique et spirituel généralisée des époux, ainsi que la difficulté ressentie par de nombreux éducateurs à obtenir une suite à la formation des jeunes, affectés de multiples précarités, en premier, le rôle social et les possibilités de travail."

Posté le 19 juin 2011 à 19h55 par Michel Janva
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Message par Her Mar 28 Juin - 13:37

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/nous-avons-besoin-de-la-fidelite
Nous avons besoin de la fidélité!

Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 06 27th, 2011 | pas de réponse
Recevant samedi dernier deux mille membres de l’association Saints Pierre et Paul, qui a succédé en 1971 à la Maison pontificale, fondée par Pie IX, pour regrouper les fidèles romains désireux de manifester leur fidélité au Siège apostolique, Benoît XVI leur a déclaré:

« Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de fidélité. Nous vivons dans une société qui a perdu cette valeur. On encourage beaucoup au changement, à la mobilité, à la flexibilité, pour des raisons économiques et organisationnelles qui peuvent être légitimes. Mais la qualité d’une relation humaine se juge à la fidélité. L’Ecriture nous enseigne que Dieu est fidèle! »
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Message par Her Ven 1 Juil - 21:41

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Prix Ratzinger : la théologie permet de s’interroger sur le visage de Dieu

ROME, Vendredi 1erjuillet 2011 (ZENIT.org) – Pour la première fois, Benoît XVI a remis le ‘Prix Ratzinger’ de théologie mettant en lumière « la grandeur du défi inhérent à la nature de la théologie », un défi dont « l’homme a besoin parce qu’il nous pousse à ouvrir notre raison en nous interrogeant sur la vérité concernant le visage de Dieu ».

Benoît XVI a remis ce Prix à trois chercheurs en théologie, le 30 juin au Vatican, dans la salle Clémentine du Palais apostolique.

Le Prix Ratzinger a été institué par la toute jeune Fondation vaticane Joseph Ratzinger – Benoît XVI, fondée en 2010 dans le but d’encourager la recherche et les études sur la pensée du cardinal Ratzinger.

Il a été remis au Prof. Manlio Simonetti, laïc italien, chercheur en littérature chrétienne ancienne et en patristique ; au Prof. Olegario González de Cardedal, prêtre espagnol, professeur en théologie systématique et au Prof. Maximilian Heim, cistercien allemand et abbé du Monastère d’Heiligenkreuz en Autriche et professeur de théologie fondamentale et dogmatique.

Qu’est-ce vraiment que la « théologie », s’est demandé Benoît XVI. Une science de la foi peut-elle vraiment exister ou est-ce une contradiction ? La science n’est-elle pas le contraire de la foi ? « Avec le concept moderne de science », a affirmé le pape, « ces questions sont devenues encore plus urgentes, à première vue même, sans solution ».

« On comprend ainsi – a-t-il observé – pourquoi, à l’âge moderne, la théologie, dans de vastes domaines, s’est tout d’abord retirée du domaine de l’histoire, afin de démontrer son sérieux scientifique » ou comment « on s’est ensuite concentré sur la pratique pour montrer comment la théologie, en lien avec la psychologie et la sociologie, est une science utile qui donne des indications concrètes pour la vie ».

Mais ces voies ne sont pas suffisantes, devenant bien souvent « des subterfuges si la vraie question reste sans réponse ». Alors, « ce en quoi nous croyons est-il vrai ou non ? Dans la théologie, la question concernant la vérité est en jeu », a expliqué le pape. « Elle est son fondement ultime et essentiel ».

Citant Tertullien, Benoît XVI a expliqué la grande différence avec les religions païennes « qui de par leur nature étaient ‘coutumières’ : on fait ce qui a toujours été fait », ce qui revient à dire que « l’on observe les formes cultuelles traditionnelles » et que « l’on espère rester ainsi dans un rapport juste avec le mystérieux domaine du divin ».

Dans l’antiquité, l’aspect révolutionnaire du christianisme fut justement la rupture avec cet aspect ‘coutumier’ par amour de la vérité.

« A partir de là, on comprend que la foi chrétienne, par sa nature même, doit susciter la théologie, devait s’interroger sur le caractère raisonnable de la foi, même si naturellement le concept de raison et celui de science embrassent beaucoup de dimensions, et ainsi la nature concrète du lien entre foi et raison devait et doit toujours être de nouveau approfondi ».

Le pape a ensuite cité saint Bonaventure, rappelant l’existence de la « violentia rationis, le despotisme de la raison qui se fait le juge suprême de tout ». Ce genre d’utilisation de la raison est bien sûr impossible dans le domaine de la foi. C’est comme vouloir soumettre Dieu « à un interrogatoire », « à un procédé d’épreuve expérimentale ».

Cette manière typique d’utiliser la raison dans le domaine des sciences apparaît aujourd’hui « comme la seule forme de rationalité déclarée comme scientifique. Ce qui ne peut scientifiquement être vérifié ou falsifié tombe hors du domaine scientifique », même si des œuvres grandioses ont été réalisées avec cette position « dans le domaine de la connaissance de la nature et de ses lois ».

Toutefois, a précisé le pape, « il existe une limite à cet usage de la raison : Dieu n’est pas un objet d’expérimentation humaine. Il est le Sujet et ne se manifeste que dans le rapport de personne à personne : cela fait partie de l’essence de la personne » et c’est dans cette perspective que saint Bonaventure « fait allusion à un second usage de la raison qui vaut dans le domaine du ‘personnel’ pour les grandes questions de l’être humain. L’amour veut mieux connaître celui qui aime » parce que « l’amour, l’amour véritable, ne rend pas aveugles mais voyants ».

Une foi juste, donc, « conduit la raison à s’ouvrir au divin afin que, guidée par l’amour pour la vérité, elle puisse connaître Dieu de plus près ».

A cette occasion, Benoît XVI n’a pas voulu donner une réponse à la question concernant la possibilité et le devoir d’une juste théologie, mais mettre en lumière « la grandeur du défi inhérent à la nature de la théologie ».

Toutefois, a-t-il conclu, « l’homme a besoin de ce défi parce qu’il nous pousse à ouvrir notre raison en nous interrogeant sur la vérité concernant le visage de Dieu ». « Non pas une raison aliénée mais qui répond à une très haute vocation ».
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Message par Her Mer 6 Juil - 7:01

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/leglise-nest-pas-une-organisation-philanthropique

L’Eglise n’est pas une organisation philanthropique!
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 07 5th, 2011 | une réponse

Recevant Mgr Mario Paciello et les représentants du diocèse italien d’Altamura-Gravina-Acquaviva delle Fonti qui célèbre son synode diocésain, Benoît XVI a évoqué ce synode diocésain et la nature de l’Eglise:

« Nous comprenons ainsi que l’Eglise est essentiellement un mystère d’amour au service de l’humanité en vue de sa sanctification… L’essence de l’Eglise trouve sa source et son vrai sens dans la communion d’amour du Père, du Fils et de l’Esprit: la Trinité n’est pas seulement le modèle, mais génère et façonne l’Eglise comme mystère de communion… Il faut toujours repartir de cette vérité, et de façon nouvelle, pour comprendre et vivre plus intensément l’être Eglise, Peuple de Dieu, Corps du Christ, communion. Autrement, on court le risque de réduire le tout à une dimension horizontale qui dénature l’identité de l’Eglise et l’annonce de la foi. L’Eglise n’est pas un organisme social, philanthropique comme il en existe tant. Elle est la communauté de Dieu, la communauté qui croit, qui aime, qui adore le Seigneur Jésus et ouvre ses voiles au souffle de l’Esprit et c’est pourquoi elle est une communauté capable d’évangéliser. »
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Message par Her Mer 6 Juil - 12:20

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/le-vrai-remède-pour-lhumanité-est-une-règle-de-vie-fondée-sur-lamour-fraternel.html

Le vrai remède pour l’humanité est une règle de vie fondée sur l’amour fraternel
Posted: 03 Jul 2011 02:47 PM PDT
Extrait des paroles du Pape à l'Angélus de ce jour :

"Aujourd’hui, dans l’Evangile, le Seigneur Jésus nous rappelle ces paroles que nous connaissons bien, mais qui nous émeuvent toujours : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » (Mt 11, 28-30). [...]

Jésus promet de donner à tous le « repos » mais pose une condition : « Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur ». Qu’est-ce que ce « joug » qui au lieu de peser soulage, et au lieu d’écraser soutient ? Le « joug » du Christ, c’est la loi de l’amour, et son commandement, qu’il a laissé à ses disciples (cf. Jean 13,34 ; 15,12). Le vrai remède aux blessures de l’humanité – matérielles comme la faim et les injustices, ou psychologiques et morales, provoquées par un faux bien-être – est une règle de vie fondée sur l’amour fraternel, qui a sa source dans l’amour de Dieu."
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Message par Her Mer 6 Juil - 12:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/benoît-xvi-le-législateur.html

03 juillet 2011

Benoît XVI, le législateur

Extrait d'une analyse de Sandro Magister à l'occasion des 60 ans de sacerdoce du Pape et de la fête des Saints Pierre et Paul :

"[L]e pontificat du pape Benoît est marqué par une importante série de mesures à caractère normatif, typiques d’une action de commandement :
- en 2007 le motu proprio "Summorum pontificum" relatif à l’utilisation du missel romain de l’ancien rite ;
- en 2009 la constitution apostolique "Anglicanorum coetibus" concernant le passage de communautés anglicanes à l’Église catholique ;
- en 2010 les nouvelles normes relatives aux "delicta graviora" et en particulier aux abus sexuels ;
- encore en 2010 la création d’un nouvel organisme à la curie romaine : le conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation ;
- toujours en 2010 le motu proprio pour la prévention des délits financiers commis par toutes les institutions du Saint-Siège ou par celles qui lui sont liées ;
- en 2011 l'instruction "Universæ Ecclesiæ" pour l’intégration des normes relatives à la messe selon le rite ancien.

Il s’agit de normes qui sont parfois fortement innovantes, dont certaines ont été accueillies par de vives résistances, et qui démentent pour la énième fois que Benoît XVI soit un pape qui se limite à conserver l'existant. C’est tout le contraire. Le critère qui caractérise le mieux ce pontificat sous l’angle du gouvernement est celui de la "réforme dans la continuité" : cette formule est celle qu’il a adoptée comme critère pour interpréter les nouveautés du concile Vatican II et, d’une manière générale, les changements intervenus dans le magistère de l’Église au cours de l’histoire."

Posté le 3 juillet 2011 à 15h19 par Michel Janva
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Message par Her Mer 6 Juil - 13:02

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/prenez-levangile-en-vacances.html

04 juillet 2011

Prenez l'Evangile en vacances

Le pape a adressé quelques mots en français aux francophones présents à l’Angélus :

"Chers pèlerins francophones, de façon providentielle, alors que pour beaucoup débutent les vacances, les textes de ce dimanche nous orientent vers le repos et la sérénité. Il ne s’agit pas de partir en repos pour partir, mais bien de vivre d’une façon nouvelle nos relations avec nos proches, avec Dieu, en prenant du temps pour cela. Jésus nous invite à venir à Lui, à nous confier à Lui, a insisté le pape. La foi en sa présence nous apporte la sérénité de celui qui se sait toujours aimé du Père. Faisons une large place à la lecture de la Parole de Dieu, particulièrement de l’Evangile que vous ne manquerez pas de mettre dans vos bagages de vacances ! Bon pèlerinage à tous !"

Posté le 4 juillet 2011 à 08h31 par Michel Janva
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