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Les Signes des temps - Islam : Le Grand Soulèvement du "Printemps Arabe"

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Les Signes des temps - Islam : Le Grand Soulèvement du "Printemps Arabe" Empty Les Signes des temps - Islam : Le Grand Soulèvement du "Printemps Arabe"

Message par Her Jeu 14 Avr - 5:39

http://www.la-croix.com/Le-printemps-arabe-une-vague-de-fond/article/2462417/4077

13/04/2011 18:51
Le printemps arabe, une vague de fond


En obtenant la fin de la dictature, les Tunisiens donnaient le coup d’envoi des « révoltes arabes ». Les scénarios sont chaque fois différents. Mais la vague de fond est réelle, soulevée par l’aspiration à la démocratie, à la prospérité, dans des pays où les moins de 25 ans représentent entre 45 et 55 % de la population


Arabie saoudite : le roi achète la stabilité

Le royaume n’a pas connu de soulèvement populaire. L’Internet y est le seul foyer de contestation. Un appel a été lancé sur le réseau social Facebook pour des « journées de révolution » les 11 et 20 mars, mais il ne s’est traduit que par de petites manifestations.

Pour calmer la grogne, le roi Abdallah a promis, à la mi-mars, la construction de 500 000 logements et la création de 60 000 postes dans la police. Il a relevé le salaire minimum à 800 dollars (550 €) et accordé une aide mensuelle aux chômeurs. Il a annoncé des élections municipales, attendues depuis deux ans, qui se tiendront en septembre.


Territoires palestiniens : élections en vue

Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté le 15 mars, pour pousser à l’unité nationale entre le Fatah de Mahmoud Abbas, qui contrôle la Cisjordanie, et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2006.

Pour calmer la colère de la rue, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a annoncé la démission du gouvernement et la tenue d’élections, municipales en juillet, législatives et présidentielle en septembre 2011. Le mouvement des jeunes a été ensuite enrayé par une flambée de violences entre Israël et le Hamas.


Yémen : un président en bout de course

On assiste à un dialogue de sourds entre l’opposition et le pouvoir. Sous la pression de la rue, le président Ali Abdallah Saleh propose, depuis le 10 mars, d’abandonner ses pouvoirs exécutifs d’ici à la fin de l’année. Les opposants exigent pour leur part son départ immédiat, excluant tout compromis.

Le soulèvement populaire contre le président a démarré le 27 janvier dans la capitale, Sanaa. Des foyers de contestation se sont ensuite déclarés à Taëz, Aden et Hodeida, sous forme de manifestations et de sit-in. Les autorités ont réprimé le mouvement en tirant à balles réelles, causant des dizaines de morts.

Mercredi 13 avril, deux manifestants ont été tués par la police à Aden. Isolé, Ali Abdallah Saleh tente de retarder l’échéance, mais son départ semble inévitable. Les démissions se succèdent dans son camp.

Des unités de l’armée ont rejoint l’opposition. C’est également le cas de plusieurs tribus, piliers du régime. Ali Saleh a aussi perdu, début avril, le soutien des États-Unis, son allié dans la lutte contre le terrorisme.

Les voisins du Yémen ont également pris partie pour l’opposition. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe six monarchies de la péninsule arabique, s’est prononcé en faveur du départ du président et a offert sa médiation.

Il propose « le transfert du pouvoir au vice-président » et la formation d’un « gouvernement d’union nationale dirigé par l’opposition », chargé de « mettre en place une Constitution et d’organiser des élections ».


Bahreïn : la révolte matée

Le mouvement de contestation d’un mois qu’ont mené les chiites a été maté par les autorités à la mi-mars, avec l’évacuation de la place de la Perle à Manama, cœur de la révolte. Les autorités parlent de 24 morts. C’est la majorité chiite du pays, estimée à 70 % de la population, qui a secoué ce micro-état gouverné depuis plus de deux cents ans par une dynastie sunnite.

La répression a été suivie de centaines d’arrestations. Les manifestants, sujets à de nombreuses discriminations, exigeaient l’éviction de la famille royale Al-Khalifa. Inquiète, l’Arabie saoudite a aidé militairement le petit royaume, provoquant une crise avec l’Iran chiite.


Irak Le rejet de la corruption

Les manifestations ont commencé dès l’été 2010 et se sont multipliées dans le sillage du « printemps arabe », s’étendant même au Kurdistan. Les contestataires ne réclament pas un changement de régime, mais s’indignent de l’insuffisance et de la corruption des services publics, et du fort taux de chômage.

Le premier ministre Nouri Al Maliki a donné 100 jours à ses ministres pour faire leurs preuves. Il a décidé, en parallèle, de réprimer le camp des Moudjahidins du peuple, organisation iranienne d’opposition, à Ashraf.


Oman : retour au calme

Dans le sultanat d’Oman, la contestation a débuté le 28 février dans la ville de Sohar. Jusqu’au 29 mars, 300 manifestants se sont réunis tous les soirs en sit-in, contre la corruption, le chômage et pour des augmentations de salaires. Pour calmer la population, le sultan a ordonné la création de 50 000 nouveaux emplois publics et d’une allocation mensuelle pour les chômeurs. Il a largement remanié son cabinet.


Koweït : tension au Parlement

Le gouvernement a démissionné le 31 mars, incapable de s’entendre avec l’opposition parlementaire. L’émirat n’a pourtant pas connu de soulèvement populaire d’ampleur.
Jordanie : la pression des islamistes

Depuis trois mois, le royaume connaît des manifestations pour exiger des réformes politiques et économiques, sans que personne ne réclame pour autant la chute du roi Abdallah II. Les violences ont commencé lors d’un rassemblement pacifique organisé par ceux qu’on appelle désormais les « Jeunes du 24 mars » issus de l’opposition islamiste, des mouvements de gauche ou nationalistes. Le pouvoir a réagi par des réformes contre la vie chère et, en mars, il a proposé un dialogue national. Mais la tension monte avec les islamistes, qui réclament avant tout une réforme constitutionnelle.


Syrie : révoltes et attentisme

Le régime syrien est sous pression, mais n’est pas près de rendre les armes. La contestation est forte. Limitée à ses débuts à Deraa, au sud, elle s’est étendue vers la côte à Lattaquié, Banias (ville encore assiégée hier par les forces de l’ordre) et, pour des manifestations sporadiques, à Damas et Alep, les deux principales villes.

Qui sont les protestataires ? « Il n’y a pas de grande lisibilité de ce soulèvement », déclare Élizabeth Picard, spécialiste de la Syrie. On ne peut pas parler d’un élan populaire contre le régime, comme en Égypte ou en Tunisie.

Le mouvement mêle mécontents du système, opposants politiques, militants des droits de l’homme et intérêts locaux. « On connaît les paramètres du mécontentement : corruption, répression, manque de liberté, absence de réformes, mais on n’en connaît pas les déclencheurs », estime un observateur.

Quelle est la stratégie du pouvoir ? Brouillonne, elle alterne annonces de réformes, libération de détenus et répression violente. « Une politique de la peur d’un régime qui a peur », poursuit Élizabeth Picard.


Un pouvoir collégial

En Syrie, le pouvoir détenu par les Alaouites – minoritaires dans un pays majoritairement sunnite et où vivent 8 % de chrétiens – est opaque. À sa tête, Bachar Al Assad a succédé à son père en 2000. Ce médecin de formation, surnommé « Monsieur nouvelles technologies », fan d’Internet, à l’image moderne, a fait entrer son pays dans l’ère de l’informatique et prôné des réformes.

Mais la chape de plomb est vite retombée. Onze ans plus tard, le pouvoir contrôle tous les réseaux de communication. L’image du président est moins mauvaise que celle de la plupart des dictateurs de la région, mais se dégradera rapidement s’il paraît incapable de satisfaire les aspirations à plus de liberté.

Qui dirige le pays ? Une sorte de pouvoir collégial partagé entre le président Bachar Al Assad, qui a du mal à s’imposer, et le clan familial réuni autour de sa mère, née Makhlouf. Son frère Maher Assad, à la tête d’un bataillon de la garde présidentielle, assure la défense de la capitale.

Assef Chawkat, mari de sa sœur Bouchra, est à la tête des services secrets militaires et civils. Son cousin Rami Makhlouf gère les affaires du clan à travers un système de prébendes et de mainmise sur des secteurs clés de l’économie.

« Le président Bachar a lui aussi ses “Trabelsi”, explique un connaisseur de la région, par allusion à l’épouse de l’ex-président tunisien Ben Ali. Les Makhlouf ont pris de plus en plus de poids dans le système et font ombrage aux hommes d’affaires sunnites qui avaient prospéré sous le régime de son père, Hafez Al Assad. On a le sentiment que Bachar est placé sous tutelle, que s’il lâche du lest, c’est la fin du système. »


Maroc : des promesses de réformes

Le « Mouvement des jeunes du 20 février », qui revendique 45 000 adhérents, à l’origine de la première grande marche pour réclamer des réformes politiques, a appelé à nouveau à des manifestations pacifiques le 24 avril.

Le « Mouvement » poursuit ses revendications en dépit des travaux de la commission pour la réforme constitutionnelle, créée le 10 mars, au lendemain du discours du roi Mohammed VI, lequel a promis un train de réformes pour promouvoir notamment l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. Cette commission doit remettre ses travaux au souverain au mois de juin. En outre, « il y aura un référendum en septembre », précise Amina Benkhadra, ministre de l’énergie.


Libye : un pays en guerre

Près d’un mois après le début des frappes aériennes en Libye, le conflit se poursuit entre les rebelles soutenus par la coalition internationale et les forces loyales au colonel Kadhafi. Les forces rebelles ont repris la ville d’Ajdabiya, nœud routier stratégique et théâtre de combats meurtriers ces derniers jours.

Mais les unités de Kadhafi y maintiennent leur pression par des tirs d’artillerie. À Misrata, enclave rebelle, à 200 km à l’est de Tripoli, la situation reste critique pour les 300 000 habitants, assiégés et bombardés depuis sept semaines.

Ni les opposants ni le colonel Kadhafi ne semblent en mesure de l’emporter. Le pays s’installe dans une partition de fait du pays entre la Cyrénaïque à l’est et la Tripolitaine à l’ouest. Si cette impasse sur le terrain devait se prolonger, certains experts évoquent le risque de voir le pays devenir une « nouvelle Somalie ».

Autrement dit une zone incontrôlée, livrée aux trafics et aux bandes armées – dont celles ralliées à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) –, situation pouvant favoriser la montée en puissance des islamistes radicaux, avec le dirigeant libyen à la tête d’un État tronqué.

Les rebelles libyens posent comme préalable à toute « solution négociée » le départ de Kadhafi et de ses fils. En attendant, ils demandent une plus ample reconnaissance, mais aussi des livraisons d’armes et un soutien financier. Au sein de la coalition, des divergences se font jour.

Risque d'enlisement

La France et le Royaume-Uni, qui assument l’essentiel des frappes aériennes, s’inquiètent de voir le conflit s’enliser et réclament une intervention plus musclée de l’Otan. Après un soutien initial aux frappes, les États-Unis se tiennent en retrait et s’en remettent à l’Otan pour « faire respecter l’embargo sur les armes, la zone d’exclusion aérienne et la protection des civils en Libye ».

La Belgique, le Danemark, le Canada et la Norvège sont également actifs. Dans le monde arabe, le Qatar est le seul pays à apporter un soutien public et déterminé aux opposants libyens.

D’autres pays occidentaux, dont l’Allemagne, ne veulent pas sortir du cadre de la résolution 1973, qui limite l’action armée à la défense des populations civiles. Berlin presse l’Union européenne de préparer une action humanitaire sur Misrata.

Près de 3,6 millions de personnes pourraient en avoir besoin à travers le pays, a assuré mercredi 13 avril le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Selon le dernier bilan du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), près d’un demi-million de personnes ont fui les violences en Libye.

Mardi 12 avril, un représentant du Conseil national de transition a affirmé que les combats avaient déjà fait 10 000 morts, 30 000 blessés et 20 000 disparus, des chiffres difficilement vérifiables.


Égypte: la démocratie redécouverte

Le mouvement entamé le 25 janvier se poursuit, même si l’armée au pouvoir freine l’avancée des réformes exigées par une population toujours très mobilisée, au moins dans les grandes villes. C’est une fois de plus sous la contrainte de la rue – une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes sur la place Tahrir, épicentre de la révolution – que l’armée a donné son feu vert pour que le président Hosni Moubarak et ses deux fils soient placés, mercredi 13 avril, en détention provisoire.

Une décision qui s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur l’usage de la violence contre les manifestants pendant le soulèvement de janvier-février, qui a fait 800 morts et sur des accusations de détournement de fonds publics. Gamal et Alaa Moubarak sont aujourd’hui en prison. Leur père, victime d’un malaise, est en état d’arrestation à l’hôpital de Charm-El-Cheikh.

« L’Égypte a vécu l’expérience de la souveraineté du peuple. Les acteurs de la révolution sont fatigués, mais la ferveur demeure », analyse Tawfik Aclimandos, chercheur au Collège de France. Pour preuve, le taux de participation de 44 % lors du référendum sur la Constitution, adoptée par 77 % de oui, le 19 mars.

Les partis fleurissent

Elle prévoit la limitation du mandat présidentiel à quatre ans, renouvelable deux fois. « Le Caire a voté en masse contrairement à la tradition qui voulait que l’abstention domine. Une bonne surprise et un score remarquable », poursuit le chercheur.

Une nouvelle loi facilite en outre la constitution de partis qui fleurissent – il y en a plus de 18 –, à l’approche des élections législatives de septembre. Outre le Parti national démocratique (PND) du président déchu, les Frères musulmans ont créé le Parti de la liberté et de la justice, qui s’ajoute au Wasat, parti dissident de la confrérie.

Les intellectuels et les jeunes se retrouvent dans le parti de la gloire. Les élections législatives seront décisives pour la suite du mouvement de la révolution. L’armée veut en effet rendre le pouvoir aux civils. Mais à qui ? Les Frères musulmans sont dirigés par la branche la plus radicale.

Vont-ils resserrer les rangs pour gagner un maximum de voix ou se diviser ? Pour qui voteront les campagnes et les ouvriers ? Ces derniers, oubliés par la classe dirigeante, sont aujourd’hui un facteur d’instabilité parce qu’ils sont dans une surenchère maximaliste, notamment pour des hausses des salaires, etc.

Après le scrutin législatif, une « assemblée constituante », formée de membres des deux chambres (assemblée du peuple et conseil consultatif), rédigera une nouvelle Constitution, qui sera soumise à référendum. En décembre, suivra l’élection présidentielle.


Algérie : une fronde sociale

Selon le quotidien El Watan, mars 2011 a été un mois record de contestation sociale en Algérie, avec plus de soixante-dix mouvements de protestation dans les différentes régions du pays. Depuis janvier, lorsque le mécontentement contre la vie chère s’était exprimé par des émeutes réprimées (cinq morts et huit cents blessés), la grogne n’a cessé de s’amplifier.

Mardi 12 avril, bravant l’interdiction de manifester, plusieurs milliers d’étudiants ont marché sur quatre kilomètres dans les rues d’Alger, contournant un impressionnant dispositif policier avant, finalement, de se faire charger à coups de matraque.

Chaque jour connaît son lot de mouvements sociaux : journée d’action dans la fonction publique, grève de médecins, revendications des gardes communaux, douaniers, magistrats, etc. « La contestation est fragmentée, chaque profession profite de la faiblesse du gouvernement pour faire valoir ses revendications. Celui-ci distribue l’argent, à tel point qu’il y a une crise de liquidités », explique le sociologue Lahouari Addi, professeur à l’IEP de Lyon. Refusant d’y voir une crise politique, le régime n’a concédé que la levée de l’état d’urgence qui entrave les libertés depuis 1992.Pourquoi ce vent de colère n’évolue-t-il pas en soulèvement populaire, alors que le président Bouteflika est au pouvoir depuis douze ans ? « Le traumatisme de la guerre civile et de ses 200 000 morts est encore fort. Les Algériens ont peur. Le régime n’a probablement plus la même capacité de réprimer. Mais les Algériens n’ont pas encore pris conscience que le rapport de force s’est modifié en leur faveur. Cela viendra, il y aura certainement un soulèvement. Mais dans combien de temps ? » s’interroge Lahouari Addi.

François d'ALANCON, Denise AMMOUN (au Caire), Elsa BASTIEN, Jean-Philippe CHOGNOT, Agnès ROTIVEL, Marie VERDIER

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Commentaire d'Hercule : C'est une très grave erreur d'analyse de croire un seul instant que ce grand soulèvement populaire dans le monde arabe pour réclamer la fin des dictatures, soit uniquement une aspiration à la démocratie, à la prospérité.



Dernière édition par Hercule le Dim 19 Juin - 6:47, édité 2 fois
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Message par Her Ven 10 Juin - 10:44

http://www.zenit.org/

Le pape souhaite au peuple syrien de vivre dans la paix et dans la fraternité

Message de Benoît XVI au nouvel ambassadeur près le Saint-Siège

ROME, Jeudi 9 juin 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI souhaite au « peuple syrien » de « vivre dans la paix et dans la fraternité » et invite les autorités à travailler à la paix dans le pays et dans la région.

Le pape a reçu ce matin au Vatican le nouvel ambassadeur de Syrie près le Saint-Siège, M. Hussan Edin Aala, qui lui a présenté ses lettres de créance. Il est, depuis 2010, ambassadeur en Espagne, où il réside.

Pour une paix globale

« A travers vous, a déclaré d’emblée Benoît XVI, je voudrais également saluer l’ensemble du peuple syrien, souhaitant qu’il puisse vivre dans la paix et dans la fraternité. »

Il appelle de ses vœux la paix dans la région, grâce à une « solution globale » qui ne lèse « les intérêts d’aucune des parties en cause » et soit « le fruit d’un compromis et non de choix unilatéraux imposés par la force » car « celle-ci ne résout rien, pas plus que les solutions partielles ou unilatérales qui sont insuffisantes ».

« Conscients des souffrances de toutes les populations, il faut procéder, recommande Benoît XVI, par une approche délibérément globale qui n’exclut personne de la recherche d’une solution négociée et qui tienne compte des aspirations et des intérêts légitimes des divers peuples concernés ».

Le pape salue l’accueil des réfugiés « venant surtout d’Irak, et parmi eux de nombreux chrétiens » et « remercie vivement le peuple syrien de sa générosité ».

Pour un avenir meilleur

Evoquant les troubles qui ont agité ces derniers mois des pays du pourtour de la Méditerranée, dont la Syrie, le pape y voit l’expression du « désir d’un avenir meilleur dans les domaines de l’économie, de la justice, de la liberté et de la participation à la vie publique » et la manifestation de « l’urgente nécessité de véritables réformes dans la vie politique, économique et sociale ».

Mais le pape appelle aussi à la paix et à la fraternité : « Il est hautement souhaitable, a ajouté le pape, que ces évolutions ne se réalisent pas en termes d’intolérance, de discrimination ou de conflit, et encore moins de violence, mais en termes de respect absolu de la vérité, de la coexistence, des droits légitimes des personnes et des collectivités, ainsi que de la réconciliation. De tels principes doivent guider les Autorités, tout en tenant compte des aspirations de la société civile ainsi que des insistances internationales ».

Une tradition de convivialité

Le pape rappelle l’ancienneté de la présence chrétienne en Syrie, notamment la marque laissée par saint Paul : « Comme vous l’avez souligné, Monsieur l’Ambassadeur, la Syrie est un lieu cher et significatif pour les chrétiens, dès les origines de l’Église. Depuis la rencontre du Christ ressuscité, sur le chemin de Damas, avec Paul qui deviendra l’Apôtre des Nations, nombreux sont les grands saints qui ont jalonné l’histoire religieuse de votre pays. Nombreux sont aussi les témoignages archéologiques d’églises, de monastères, de mosaïques des premiers siècles de l’ère chrétienne qui nous rattachent aux origines de l’Église. »

Il salue dans la Syrie une tradition de « tolérance », de « convivialité » et de « relations harmonieuses entre chrétiens et musulmans », constatant : « Aujourd’hui les relations œcuméniques et interreligieuses sont bonnes ».

« Je souhaite vivement, ajoute le pape, que cette convivialité entre toutes les composantes culturelles et religieuses de la Nation se poursuive et se développe pour le plus grand bien de tous, renforçant ainsi une unité fondée sur la justice et la solidarité ».

La dignité de la personne

Surtout, le pape souligne « la centralité » et « la dignité de la personne humaine » avant d’affirmer : « La voie de l’unité et de la stabilité de chaque nation passe donc par la reconnaissance de la dignité inaliénable de toute personne humaine. Celle-ci doit donc être au centre des institutions, des lois et de l’action des sociétés ».

Le pape rappelle aussi l’importance de la recherche du « bien commun », et non des « « intérêts personnels ou partisans ».

Il souligne l’importance du « chemin de l’écoute, du dialogue et de la collaboration » comme « le moyen par lequel les diverses composantes de la société peuvent confronter leurs points de vue et réaliser un consensus autour de la vérité concernant des valeurs ou des fins particulières » .

Les chrétiens de Syrie

Pour ce qui est du rôle, « positif », des chrétiens de Syrie, le pape y voit des « citoyens sont engagés dans la construction d’une société où tous doivent trouver leur place ».

Il souligne le « service » rendu par l’Église catholique « dans le domaine social et éducatif », un rôle « apprécié par tous ».

Il encourage les catholiques et les évêques – en mentionnant le récent synode pour le Moyen-Orient - « à développer des liens de fraternité avec tous », soulignant « l’importance du dialogue interreligieux et la possibilité de travailler ensemble, de bien des manières, en vue du bien commun » et « d’une authentique réconciliation entre les peuples ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mar 14 Juin - 14:30

55 DE NOS JEUNES SOLDATS SONT MORTS EN AFGHANISTAN... MORTS POUR LA FRANCE !

Vote unanime pour donner le nom du jeune Tunisien immolé à un lieu de Paris.

Le Conseil de Paris a voté, mardi 8 février 2011, à l'unanimité, l'attribution à un lieu parisien du nom de "Mohamed Bouazizi", en hommage au jeune Tunisien dont l'immolation a déclenché la vague de manifestations qui a abouti à la chute du régime Ben Ali."

Vote unanime pour donner le nom du jeune Tunisien immolé à un lieu de Paris.


55 de nos jeunes sont morts en Afghanistan ! Eux sont morts pour la FRANCE
Est ce qu'un lieu de Paris porte le nom d' un seul de ces jeunes ???
LAMENTABLE!!!!!


Pour info, monsieur le Maire de PARIS
voici la liste de NOS JEUNES, MORTS POUR LA FRANCE.
L'attribution à un lieu parisien d'un de ces noms serait très certainement un plus grand hommage rendu à la France et à son Armée.

31.08.2004 Caporal Murat YAGCI – 20 ans – C.O.S./1er R.P.I.Ma. - Mort à Kaboul

21.10.2004 Maréchal des logis Simah KINGUE EITHEL ABRAHAM – 22 ans - 3ème R. H. - Mort à Kaboul

1ère classe Thierry JEAN BAPTISTE – 24 ans -3ème R. H. - Mort à Kaboul

11.02.2005 Caporal Alan KARSANOV - 2ème REI - Mort à Kaboul

18.09.2005 Caporal Chef Cédric CRUPEL - 28 ans – C.O.S./1er R.P.I.Ma. - Mort à Spin Bolak

04.03.2006 Premier Maître Loïc LE PAGE - 30 ans – C.O.S./Commando TREPEL - Mort Vallée de Maruf

15.05.2006 1ère Classe Kamel ELWARD - 22 ans - 17ème R.G.P. - Mort à Kaboul

20.05.2006 Adjudant Joël GAZEAU - 35 ans - COS/1er R.P.I.Ma. - Mort à Kandahar

Caporal Chef David POULAIN - 36 ans – C.O.S./1er R.P.I.Ma. - Mort à Kandahar

25.08.2006 Caporal Chef Sébastien PLANELLES - 28 ans – C.O.S./C.P.A. 10 - Mort à Laghman

Premier Maître (Infirmier) Frédéric PARE - 34 ans - FORFUSCO - Mort à Laghman

25.07.2007 Adjudant Chef Pascal CORREIA - 40 ans - 1er R.C.P./O.M.L.T. - Mort à Wardak

23.08.2007 Brigadier Chef Stéphane RIEUX - 30 ans - 1er R.H.P. - Mort à Kaboul

21.09.2007 Adjudant Chef Laurent PICAN - 34 ans - 13ème B.C.A. - Mort à Kaboul

18.08.2009 Adjudant Sébastien DEVEZ - 29 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Sergent Damien BUIL - 31 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Sergent Rodolphe PENON - 40 ans - 2ème R.E.P. - Mort à Uzbeen

Caporal Chef Nicolas GRÉGOIRE - 25 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Caporal Melam BAOUMA - 22 ans – R.M.T. - Mort à Uzbeen

Caporal Kévin CHASSAING - 19 ans - - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Caporal Damien GAILLET - 20 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Caporal Julien LE PAHUN - 20 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Caporal Anthony RIVIERE - 21 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

Caporal Alexis TAANI - 20 ans - 8ème R.P.I.Ma. - Mort à Uzbeen

22.11.2008 Adjudant Chef Nicolas REY - 32 ans - 3ème R.G. - Mort à Darulaman

11.02.2009 Capitaine Patrice SONZOGNI - 45 ans - 35ème R.A.P. - Mort à Deh-a-Manakah

14.03.2009 Caporal Chef Nicolas BELDA - 23 ans - 27ème B.C.A. - Mort le à Alasay

25.05.2009 Caporal Chef Guillaume BARATEAU - 31 ans - 9ème C.C.T / 9ème B.L.B.Ma - Mort Camp Dubs

04.08.2009 Caporal Anthony BODIN - 22 ans - 3ème R.I.Ma. - Mort à Ghayne Pain

04.09.2009 Sergent Chef Johann HIVIN-GÉRARD - 29 ans - 3ème R.I.Ma. - Mort route Nijrab-Bagram

Sergent Thomas ROUSSELLE - 30 ans - 3ème R.I.Ma. - Mort route Nijrab-Bagram

Caporal Chef Johan NAGUIN - 24 ans - 3ème R.I.Ma. - Mort route Nijrab-Bagram

27.09.2009 Adjudant Chef Yann HERTACH - 38 ans - C.O.S./13ème R.D.P. - Mort vallée d’Afghanya

Brigadier Chef Gabriel POIRIER - 23 ans – C.O.S./13ème R.D.P. - Mort vallée d’Afghanya

Caporal Chef Ihor CHECHULIN - 34 ans - - 2ème R.E.I. - Mort le route Kaboul-Tora

Caporal Kévin LEMOINE - 20 ans - 3ème R.I.Ma. - Mort vallée d’Afghanya

11.01.2010 Capitaine Fabrice ROULLIER - 39 ans - 1er B.M. - Mort vallée d’Alasay

Sergent Chef Mathieu TOINETTE - 27 ans - 402ème R.A. - Mort vallée d’Alasay

13.01.2010 Sergent Harouna DIOP - 40 ans - 517ème R.T. - Mort route Nijrab-Bagram

09.02.2010 Soldat 1ère Classe Enguerrand LIBAERT - 20 ans - 13ème B.C.A. - Mort à Tatarkhel

08.04.2010 Légionnaire 1ère Classe Robert HUTNIK - 23 ans - 2ème R.E.P. - Mort sud de la Kapissa

22.05.2010 Capitaine Christophe BAREK-DELIGNY - 38 ans - 3ème R.G. - Mort à Tatarkhel

07.06.2010 Sergent Konrad RYGIEL - 28 ans - 2ème R.E.P. - Mort à Payendakhel

18.06.2010 Brigadier Steeve COCOL - 29 ans - 1er R.H.P. - Mort à Kaboul

06.07.2010 Sergent Chef Laurent MOSIC - 38 ans - 13ème R.G. - Mort à Cherkhel

10.08.2010 Soldat 1ère Classe Antoine MAURY - 21 ans - 1er Régiment Médical - Mort le à Kaboul

23.08.2010 Lieutenant Lorenzo MEZZASALMA - 43 ans - 21ème R.I.Ma. - Mort vallée de Bedraou

Caporal Jean-Nicolas PANEZYCK - 25 ans - 21ème R.I.Ma. - Mort vallée de Bedraou

30.08.2010 Adjudant Hervé ENAUX - 35 ans - 35ème R.I.- Mort vallée d’Uzbeen

15.10.2010 Adjudant Chef (infirmier Cl Sup) Thibault MILOCHE - 39 ans - 126ème R.I.. - Mort à Kaboul

17.12.2010 Capitaine Benoît DUPIN - 34 ans - 2ème R.E.G. - Mort vallée d’Alassai

18.12.2010 Second-Maître Jonathan LEFORT - 28 ans - Commando Trepel - Mort vallée de Bedraou

08.01.2011 Caporal Chef Hervé GUINAUD - 42 ans - R.I.C.M. - Mort sud de la Kapisa (zone de Tagab)

19.02.2011 Chasseur 1ère Cl. Clément CHAMARIER - 19 ans - 7ème B.C.A. - Mort route Tagab à Nijrab

20.04.2011 Caporal Alexandre RIVIERE – 23 ans – 2ème R.I.Ma - Mort en Kapiza
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Message par Her Jeu 16 Juin - 10:26

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Six mois qui ont changé le monde arabe
jeudi 16 juin 2011

La Tunisie a montré la voie.
Photo : Reuters
+ NOTRE DOSSIER SPÉCIAL PRINTEMPS ARABE
En décembre, un jeune Tunisien s'immolait, déclenchant la plus grande révolte du XXIe siècle. Deux dictateurs ont chuté et, partout, les autocrates sont ébranlés.

REPÈRES

Pourquoi le Printemps arabe a-t-il éclaté en Tunisie ?

« Parce que terrain était prêt et qu'il suffisait d'une étincelle ! », répond le sociologue Farhad Khosrokhavar, directeur de recherche à l'École des hautes études en sciences sociales. Deux facteurs avaient fini par rendre insupportable le régime de Ben Ali.

D'abord l'économie, qui se détraquait malgré une croissance à 4 ou 5 % l'an. La libéralisation avait profité à la Tunisie côtière et touristique. Mais, au lieu d'être réinvestis et de générer assez d'emploi, les profits étaient captés par un système au sommet duquel trônait le clan Ben Ali. La Tunisie de l'intérieur ne voyait que l'envers, le démantèlement du « socialisme arabe » : moins d'emplois publics, moins de produits subventionnés.

Second facteur, l'éducation : la seule success story du régime a fini par se retourner contre lui, en fabriquant des cohortes de diplômés chômeurs. Cette génération s'est reconnue en Mohammed Bouazizi, 27 ans, le vendeur de Sidi Bouzid qui a déclenché la révolte en s'immolant par le feu.

Pourquoi la révolte a-t-elle embrasé tout le monde arabe ?

Parce que les mêmes ingrédients se retrouvaient partout.

Des dirigeants usés et corrompus : Ben Ali, 74 ans dont vingt-trois au pouvoir, Moubarak, 82 ans dont trente de présidence... Quant aux plus jeunes, le Syrien Assad, le Marocain Mohammed VI, le Jordanien Abdallah II, ils ont succédé à leur père à la tête de régimes sclérosés. Une jeunesse abondante et lasse : plus de la moitié des Libyens et des Yéménites n'ont connu que Kadhafi et Saleh.

L'abolition des frontières : la chaîne satellitaire Al-Jazira, qui donne la parole aux oppositions, puis Internet et des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter ont façonné une opinion publique arabe autonome et informée de la marche du monde.

Ce n'est donc pas un hasard si les mêmes mots d'ordre — « liberté », « dignité » — ont couru de Tanger à Sanaa. « Les dirigeants arabes avaient perdu le monopole de la vision du monde. Ils n'ont pas perçu ces changements par le bas », observe Fahrad Khosrokhavar. Moubarak, Assad et les autres sont des dinosaures dans un changement de climat.

Six mois après, l'élan semble brisé...

Trois semaines de soulèvement ont fait tomber le Tunisien Ben Ali, le 14 janvier, puis l'Égyptien Moubarak, le 11 février. L'effet domino s'est arrêté là. Les autres dirigeants semblent avoir tiré des leçons. Les monarques ont joué la réforme, réelle ou cosmétique, en changeant de gouvernement (Jordanie, Koweit) ou en lançant une révision constitutionnelle (Maroc). Les pétromonarchies du Golfe ont sorti leur chéquier : Abdallah d'Arabie a promis 70 milliards de dollars d'emplois publics, d'allocations, etc.

Les pouvoirs irréformables, parce que confisqués par une minorité tribale ou confessionnelle, jouent la répression à outrance. Mais, sitôt levé l'état d'urgence, 10 000 personnes étaient dans la rue à Bahreïn et la répression en Syrie n'est pas venue à bout des manifestants. La fin de la partie n'est écrite nulle part, y compris en Tunisie et en Égypte, où la relève politique peine à se dessiner et l'économie à redémarrer. La situation rappelle moins l'effondrement du bloc communiste en 1989, que le Printemps des peuples de 1848, qui accoucha de la IIe République en France... mais déboucha sur une réaction implacable ailleurs en Europe.

Le Printemps est-il terminé ?

Probablement pas. « Ce qui s'est passé n'est pas un phénomène superficiel, c'est un changement en profondeur dans les sociétés arabes et les régimes vont devoir en tenir compte, analyse Farhad Khosrokhavar. Je doute que la monarchie de l'Arabie Saoudite, où la société civile n'est qu'embryonnaire, pourra encore acheter les gens comme cela dans dix ans. »

Les régimes arabes, observe le sociologue, s'étaient construits sur la négation de l'individu : Nasser et ses héritiers libyens ou algériens l'avaient sacrifié sur l'autel de la nation, et concevaient la démocratie comme une supercherie destinée à aliéner les Arabes ; les islamistes ne jurent que par l'oumma (la communauté) et voient dans la démocratie le dernier avatar du sécularisme. « Ce qui est frappant dans ces révolutions, c'est l'indigénisation de l'aspiration démocratique, souligne Khosrokhavar. Elle n'est plus perçue comme une importation occidentale, mais comme une aspiration au ras des pâquerettes. Cela, c'est irréversible. »

Bruno RIPOCHE.
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Message par Her Jeu 16 Juin - 10:28

http://www.ouest-france.fr/actu/actualite-video.php

«Kadhafi? Un joueur d'échecs correct»

Surréaliste ! La télévision libyenne a diffusé des images de Mouammar Kadhafi jouant aux échecs avec Kirsan Ilioumjinov, le président de la Fédération internationale d’échecs (Fide), ce week-end chez lui à Tripoli. Alors que sa résidence est régulièrement bombardée par la coalition internationale.

«Il est très calme»

De retour à Moscou, Ilioumjinov a déclaré « Il (Kadhafi) est très calme, il joue aux échecs normalement, correctement. »

Partie nulle

« La partie d’hier s’est conclue par un nul. J’ai offert le nul. Après tout, il n’est pas très poli de gagner quand vous êtes invités», a-t-il affirmé. Il a précisé que le fils aîné du dirigeant libyen, Saïf el Islam, était également présent.

Enlevé par des aliens

Le président de la Fide, ancien gouverneur de la république de Kalmoukie (sud de la Russie), est réputé pour son caractère excentrique. Il affirme que les échecs sont un jeu inventé par les extraterrestres et qu’il a lui-même été enlevé par des aliens, en 1997.
Il a fait construire un gigantesque complexe dédié à sa passion dans la république à majorité bouddhiste qu’il a dirigée pendant 17 ans, jusqu’à sa démission en 2010.
Moscou s’est empressé de souligner qu’il s’était rendu en Libye à titre purement privé.
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Message par Her Dim 19 Juin - 6:49

http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/patriarche-younan-suivre-le-christ-meme-sur-le-chemin-de-la-croix--11877.html

Patriarche Younan : « Suivre le Christ, même sur le Chemin de la Croix »

A Paris pour la messe annuelle de l'Oeuvre d'Orient, le 15 mai 2011, S.B. Ignace Youssef III Younan, Patriarche d'Antioche pour l'Église syriaque-catholique, apporte un autre regard sur le « Printemps arabe ». S'il encourage les chrétiens du Moyen-Orient à rester enracinés dans leur terre d'origine, il appelle les gouvernements européens à prendre des mesures concrètes et les chrétiens à la solidarité.

Quel regard portez-vous sur le « Printemps arabe » ?

Si j'avais à regarder ces événements populaires dans d'autres pays pour lesquels je sais qu'il existe des problèmes graves d'ouverture au peuple, de participation des différents partis au gouvernement, alors je dirais que c'est un réveil populaire pour les libertés. Mais il faut aussi aller regarder au fond des choses pour comprendre qu'une partie de la population veut prendre le pouvoir des mains d'une autre qui accapare soi-disant l'autorité. En ce qui concerne la Syrie, on parle d'une majorité religieuse dont l'adhésion va à l'Islam sunnite et qui veut reprendre le pouvoir dans un pays convaincu que l'autorité a été usurpée par une minorité. Or cette minorité a été - durant des siècles- bannie et même abusée, car elle n'est pas de la même famille religieuse. On comprend pourquoi on manifeste surtout après la prière du vendredi. Il s'agit donc de remplacer un pouvoir par un autre. Mais cet autre pouvoir n'est pas un parti. Ces gens demandent leurs droits civils au nom d'une majorité religieuse. Celle-ci pourrait jouer un rôle de réunificateur sur la base de la religion. Certains disent que les Syriens pourront trouver leur voie dans la démocratie. Ce n'est pas si clair. Un changement n'est pas toujours pour le mieux. Un changement empreint de vengeance serait vraiment catastrophique dans un pays aussi complexe que la Syrie.

Quelle est la situation des chrétiens en Syrie ?

Avec aujourd'hui plus de 20 millions d'habitants, l'alphabétisation en Syrie est plus répandue que dans d'autres pays arabes. Il existe une certaine ouverture mais un seul parti gouverne, avec quelques alliés. Les chrétiens sont le segment de la population le plus vulnérable. Il y a d'autres minorités religieuses, comme les druzes et les ismaéliens, et des minorités ethniques, comme les kurdes. Pour les fanatiques, les chrétiens sont une réminiscence du pouvoir colonisateur. Pourtant ils sont là depuis des milliers d'années. Malheureusement, parce que l'Islam est une « nation », ils pensent que les chrétiens font partie des nations à l'héritage chrétien en Occident. Le risque est que les chrétiens soient chargés de tous les maux des pays arabes et du Moyen-Orient. Jusqu'à présent, 90% des musulmans - arabes ou pas - pensent que toute intervention de l'Occident dans leurs affaires, même si c'est pour les aider, relève d'un intérêt politique ou économique. Car, pour eux, au Traité de Versailles (1919), les chrétiens de l'Occident ont divisé le monde islamique.

Quel message souhaitez-vous transmettre à l'occasion de votre venue en France ?

Il faut faire attention, ne pas prendre tout en bloc, regarder surtout les conséquences d'un chaos certain. Au fond du cœur de ces gens, il n'y a ni pardon ni compromis. Ils veulent se venger : « Vous nous avez gouverné par la force pendant 45 ans. C'est maintenant à notre tour, au nom de ce qu'on appelle la démocratie ». Or la démocratie à l'européenne ne peut et ne doit être exportée. A la Révolution, les Français se sont révoltés contre la royauté et contre l'Eglise. Contre les gens d'Eglise qui, pour le peuple, n'étaient pas d'authentiques représentants du Christ et de l'Evangile. Tandis que là, c'est avec l'appui des imams qu'on manifeste. Pour nous, c'est une inquiétude. Si les manifestants demandent des droits civils, pourquoi insister à ce point sur le rôle de la mosquée dans ces revendications ?

Vous suggérez à l'Union Européenne des observatoires sur le terrain ?

Quand j'ai rencontré le Ministre italien des Affaires Etrangères Franco Frattini et son homologue français de l'époque, Michèle Alliot-Marie, je leur avais suggéré d'avoir des représentations de l'Union Européenne pour être observatoires des pays sur les droits civils.
Pourquoi ne pas être authentiques et fidèles aux principes de démocratie, de liberté de religion et de conscience ? Mais certains pays dans l'Union Européenne ne veulent pas en savoir plus. Catherine Ashton (la Haute Représentante de l'UE pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité, ndlr) n'est pas intéressée. On veut remettre ça à un moment plus opportun. C'est ce qu'on appelle un langage politiquement correct et j'ajoute : « économiquement opportun ».

Que peuvent faire les chrétiens en France ?

« Dire la Vérité dans la Charité », comme enseigne le Saint-Père. Dire la vérité avec respect. Il faut à tout prix dire cette vérité et ne pas avoir peur des réactions. Si l'on dit cela, les chrétiens seront encore plus persécutés, etc. Non ! Nous avons déjà notre lot de souffrance. Pourquoi ne pas avoir le courage de faire plus de pressions sur le gouvernement pakistanais et sa loi anti-blasphème ? Le seul ministre chrétien dans ce gouvernement a été assassiné. On doit prendre des mesures concrètes et fortes. L'Europe compte aussi des extrémistes qui pourraient influencer ceux qui sont neutres. C'est là le danger pour l'Europe. Nous, au Moyen-Orient, avons bu la coupe de la persécution. Nous craignons fort pour l'avenir de l'Occident et des autres pays fondés sur l'éthique, la civilisation et la culture judéo-chrétienne de la liberté.

Messe annuelle de l'Oeuvre d'Orient à l'intention des chrétiens d'Irak

« Emouvante », la célébration a eu lieu, le 15 mai dernier, en la cathédrale Notre-Dame remplie de fidèles, en présence du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et Ordinaire des Orientaux en France, et de Mgr Eric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris. La messe avait lieu 7 mois après le massacre du 31 octobre 2010 dans la cathédrale syriaque-catholique de Bagdad. « Nous avons donné un témoignage de ce qu'est la vocation chrétienne : suivre le Christ, même sur le Chemin de la Croix, pour arriver à la Résurrection, commente le patriarche. Nous avons rappelé à nos frères et sœurs leurs responsabilités d'être solidaires avec les Chrétiens du Moyen-Orient. Nous encourageons les Chrétiens d'Orient à rester enracinés dans leur terre d'origine. Quand une famille part, elle rend ceux qui restent plus faibles et plus vulnérables. Cela crée une sorte de climat de peur ».
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Message par Her Mar 28 Juin - 13:20

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Quelles-sont-les-chances-d-une-solution-negociee-pour-la-Libye-_NG_-2011-06-27-677581

Quelles sont les chances d’une solution négociée pour la Libye ?
La Cour pénale internationale a délivré lundi 27 juin un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité contre le colonel Kadhafi.

(ASSOCIATED PRESS / Ben Curtis)
Le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique des rebelles libyens, Moustapha Abdeljalil, a salué lundi 27 juin l'émission par la CPI d'un mandat d'arrêt contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Cent jours après le début des raids en Libye, le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé a fait part de « contacts » entre représentants du régime libyen et rebelles.

« Les opinions publiques occidentales constatent avec chagrin que l’Otan avec tout son potentiel militaire est incapable de venir à bout d’un régime bunkerisé et à bout de souffle. Notamment pour limiter les dégâts sur le plan financier, certains États occidentaux plaident pour une solution politique. Mais une négociation avec le colonel Kadhafi qui préserverait ne serait-ce qu’un reliquat du régime, serait un aveu d’impuissance de la part des pays de l’Otan et un déni de justice pour le peuple libyen.

L’issue politique se conçoit à la seule condition que le peuple libyen se débarrasse une fois pour toutes de ce régime corrompu et de sa dérive dynastique, qui n’a pas hésité à bombarder ses villes et sa population pour s’agripper au pouvoir.

« TOUT EST À FAIRE »
Le colonel Kadhafi est un bon manœuvrier, il compte sur essoufflement de l’Otan et des opinions publiques. Mais il est maintenant aux abois. Même s’il restait sous surveillance en Libye, le peuple libyen saurait le traîner devant les tribunaux pour qu’il rende des comptes. Même l’Union africaine, dont pourtant nombre de dirigeants ont profité de la générosité suspecte du colonel Kadhafi, s’est rendu compte que la Libye est arrivée à un point de non-retour.

Il n’y a pas d’autre voie aujourd’hui que de continuer à délégitimer Kadhafi et de réactiver, en dépit des bavures de l’Otan, les négociations avec la Ligue arabe. La révolution ne se fera pas avec des drones. Il faut aider les rebelles libyens, les armer et les encadrer pour qu’ils puissent eux-mêmes faire leur révolution et construire leur pays. Tout est à faire.

La Libye est le contre-paradigme de la révolution heureuse de la Tunisie. La nature du régime, son absence d’institutions ont donné à la révolution libyenne ce caractère violent. D’ailleurs on ne parle pas de révolution, mais de rébellion et d’insurrection. Si certains, dont je fus, ont émis des doutes sur la représentativité du Conseil national libyen (CNL), ce serait une erreur d’analyser la Libye uniquement sous le prisme tribal et régional, au travers d’un clivage est-ouest.

Un bataillon de l’armée libyenne est dernièrement entré en dissidence et a gagné la Tunisie, montrant bien que la rébellion touche également l’ouest du pays. Au fil du temps, le CNL se consolide et accroît sa représentativité en gagnant de nouvelles portions de territoire de ce vaste pays. »

Recueilli par MARIE VERDIER

//////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : A mon avis, après Cent Jours de résistance aux bombardements, c'est le colonel Kadhafi qui ressortira vainqueur de ce conflit et comme il aura brillamment résisté aux puissances occidentales de l'OTAN, c'est toutes les nations musulmanes qui vont le reconnaître comme leader pour un grand soulèvement de l'Islam et l'invasion militaire de l'Europe selon ce qu'annonce Nostradamus.
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:56

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/egypte-après-le-printemps-arabe-lété-est-déjà-très-chaud.html

27 juin 2011

Egypte : après le "printemps arabe", l'été est déjà très chaud

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Des centaines de salafistes ont attaqué l’église Saint-Georges de Bani-Ahmed (dans l’archidiocèse de Minya, Haute-Egypte), jeudi dernier. Ils ont assiégé l’église pendant cinq heures avant que l’armée intervienne pour délivrer le prêtre qui se trouvait à l’intérieur, et le conduire… en dehors du village.

Cette église avait déjà été attaquée le 23 mars : les salafistes avaient interrompu la restauration du bâtiment et obtenu l’expulsion du prêtre. Or le prêtre était revenu…"

Posté le 27 juin 2011 à 14h23 par Michel Janva
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Message par Her Sam 9 Juil - 9:24

http://www.zenit.org/

Un évêque du Maroc souligne le rôle des chrétiens dans le « printemps arabe »

Réflexion de l'archevêque de Rabat, Mgr Landel

ROME, Vendredi 8 juillet 2011 (ZENIT.org) – Le « printemps arabe » que de nombreux pays sont en train de vivre peut aussi être une occasion pour les chrétiens de « rendre compte de l'espérance » qui est en eux et de faire germer autour d'eux des bourgeons de paix, de justice et de réconciliation, a expliqué l'archevêque de Rabat, Mgr Landel.

Dans un éditorial publié dans la revue du diocèse de Rabat « Ensemble », Mgr Vincent Landel s.c.j. invite les chrétiens, même s'ils sont de passage, comme c'est le cas de beaucoup d'entre eux au Maroc, à s'intéresser à ce printemps arabe. « Nous ne pouvons pas rester des spectateurs de tout ce qui se transforme », écrit-il.

« Saurons-nous, auprès des personnes que nous rencontrons, témoigner que ce printemps de l'Église est quelque chose de merveilleux ? » s'interroge-t-il.

Mgr Landel est convaincu que ce printemps « peut éclater au coeur de ce monde musulman », qu'il s'agit d'un « véritable printemps car notre foi est obligée de grandir ».

« Aurons-nous assez d'audace pour dire sur tous les continents que nous pouvons vivre une foi vivante et vivifiante au cœur du monde de l'Islam ? » s'interroge-t-il encore.

« Les mots de liberté, justice, dignité, participation, honnêteté, responsabilité.....ne sont pas vides de sens pour nous baptisés ! » conclut-il.

[Le texte intégral de l'éditorial de Mgr Landel est disponible dans la section « documents »]

/////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Comme je voudrais que cet Evêque ait raison ! Mais... Nous verrons...
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Message par Her Sam 9 Juil - 9:25

http://www.zenit.org/

Maroc : « Le printemps est-il aussi pour l'Eglise ? », par Mgr Landel

Réflexion de l'archevêque de Rabat

ROME, Vendredi 8 juillet 2011 (ZENIT.org) – Nous reprenons ci-dessous l'éditorial de l'archevêque de Rabat, au Maroc, publié dans la revue diocésaine « Ensemble ». Mgr Vincent Landel, s.c.j. s'interroge sur la mission des chrétiens présents aujourd'hui dans les pays arabes en proie à de profonds changements.

Le Printemps, est-il aussi pour l'Eglise ?

En fin d'année pastorale, n'est-il pas bon de faire le point sur ce que nous avons vécu ; mais aussi sur ce que notre pays d'accueil a vécu.

Nous avons tous été surpris par les événements qui ont commencé en Tunisie et dont l'esprit s'est propagé vers le Moyen Orient et jusque vers chez nous. Dans de nombreux médias, nous avons lu ou entendu parler de ce « Printemps Arabe ». Le printemps n'est-il pas

- le temps où la nature reprend vie,

- un temps où l'on se prépare à accueillir tout ce qui jaillira de ces bourgeons;

- un temps où l'on voit jaillir des couleurs, toujours nouvelles, partout, même, parfois, au milieu des champs de rocailles!

- un temps où, même physiquement, chacun de nous se sent revivre.

C'est vrai que dans tel ou tel pays, la violence a pris le dessus ; mais nous,

- n'avons-nous pas à prendre le temps d'accueillir ce Printemps qui, en quelque sorte est déjà là...

- n'avons-nous pas à nous préparer, dans l'espérance, à accueillir cette nouvelle vie qui, pour le moment, n'est qu'à l'état de bourgeon.

Nous ne pouvons pas rester des spectateurs de tout ce qui se transforme. C'est pour nous un temps pour laisser pénétrer dans nos cœurs toutes ces informations « vérifiées » ; un temps pour lire tel ou tel texte qui va permettre de mieux gérer l'avenir. C'est vrai, beaucoup d'entre nous, nous ne sommes que de passage ; mais nous ne pouvons négliger toute cette dynamique que ce peuple qui nous accueille s'apprête à vivre. Ne soyons pas des oiseaux de mauvaise augure, intéressons-nous à tout ce qui va éclore !

Et en tant que chrétiens, n'avons-nous pas à « rendre compte de l'espérance qui est en nous » en étant au service de la paix, de la justice et de la réconciliation ! Là où nous sommes semés. Au printemps, ces bourgeons de paix de justice et de réconciliation peuvent aussi éclore !

Notre Église au Maroc n'est-elle pas aussi à un moment de printemps ; à un moment où la vie continue à jaillir, même si la terre est continuellement remuée, même si les semences que nous sommes sont en perpétuel changement. Il ne s'agit pas de mettre des graines trafiquées dans nos champs, mais les graines que nous sommes et qui n'avons que le désir de germer.

Le printemps ne se manifeste-t-il pas

- par toutes nos célébrations liturgiques qui manifestent tellement une foi vivante et dynamique

- par toutes ces préparations aux sacrements vécues dans les différentes catéchèses

- par toutes ces réflexions qui se font dans tel ou tel mouvement ou groupe informel

- par ces nombreux baptêmes ou confirmations de chrétiens étrangers

- par toute notre présence dans l'économie du pays ou dans les universités; ce témoignage gratuit n'est-il pas le plus fort....une graine semée en terre ne fait pas de bruit!

- par toutes ces rencontres que nous pouvons faire au niveau plus religieux

- par toutes cette présence auprès des migrants, mais aussi de nombreuses associations marocaines à caractère social ou éducatif

- par toute cette présence dans le domaine de la scolarisation et de la santé.

Saurons-nous nous réjouir pour ce printemps de l'Eglise auquel nous participons.

Saurons-nous, auprès des personnes que nous rencontrons, témoigner que ce printemps de l'Église est quelque chose de merveilleux. Un printemps qui peut éclater au cœur de ce monde musulman. Oui c'est un véritable printemps car notre foi est obligée de grandir !

Et en fin d'année pastorale, pour nous qui avons la grâce d'appartenir à l'Église au Maroc, aurons-nous assez d'audace pour dire sur tous les continents que nous pouvons vivre une foi vivante et vivifiante au cœur du monde l'Islam.

L'Église au Maroc ne peut que s'enrichir de ce « Printemps Arabe ».

Les mots de liberté, justice, dignité, participation, honnêteté, responsabilité.....ne sont pas vide de sens pour nous baptisés !

+Vincent LANDEL s.c.j.

Archevêque de Rabat
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Message par Her Sam 30 Juil - 22:35

http://www.voltairenet.org/Libye-Washington-prepare-sa

par Thierry Meyssan
Les négociations s’accélèrent entre la Libye et les États-Unis pour convenir d’un cessez-le-feu qui permettrait à l’OTAN de sauver la face. Mais loin d’abandonner son ambition de remodelage de l’Afrique du Nord, l’administration Obama prépare déjà une seconde manche, rapporte Thierry Meyssan depuis Tripoli.

RÉSEAU VOLTAIRE | TRIPOLI (LIBYE) | 21 JUILLET 2011
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Jeffrey Feltman conduit la délégation US aux négociations secrètes de Tunis.
omme je l’expliquais à contre-courant dans ces colonnes, l’OTAN a perdu politiquement la guerre de Libye, le 1er juillet, lorsque 1 700 000 Libyens sont descendus dans les rues de Tripoli pour conspuer l’Alliance et faire bloc derrière Mouammar Kadhafi [1].

Restait à tirer les conséquences de cette défaite. C’est ce que Washington a rapidement fait, sans juger utile d’informer ses alliés de la rapidité de son revirement, ni de sa nouvelle stratégie.

Voler les avoirs et préparer le pillage

En premier lieu, la Maison-Blanche a décidé de voler tout ce qui peut l’être parmi les avoirs libyens, histoire de ne pas avoir engagé des frais pour rien. Hillary Clinton a été informée de cette décision alors qu’elle était à bord de son avion en route pour Istanbul. Elle n’a pas eu son mot à dire, juste à obéir.

Notez que les Turcs et les Français ont été logés à la même enseigne que la secrétaire d’État. Ils étaient arrivés avec leurs propres propositions qu’ils ont du ranger au vestiaire, sans même être autorisés à les exposer.

Le sommet a été réduit à une chambre d’enregistrement. Les membres du Groupe de contact ont été informés de la décision de la Maison-Blanche de faire recenser les avoirs libyens et de les faire basculer dans l’escarcelle du Conseil national de transition libyen. Cela s’applique aussi bien aux avoirs financiers, qu’à l’autorisation d’émettre sur le satellite Nilesat, ou encore à l’exploitation pétrolière dans la zone contrôlée par l’Alliance. Pour réaliser cette spoliation, les membres du Groupe de contact qui ne l’avaient pas encore fait ont été priés de reconnaître le CNT comme seul représentant du peuple libyen en lieu et place de la Jamahiriya Arabe Libyenne [2]. Ils ont été informés que l’opération était supervisée par le Libyan Information Exchange Mechanism (LIEM), dont on leur avait annoncé laconiquement « l’activation » lors de la réunion précédente (Abou Dhadbi, 9 juin).

Cependant, aucune information n’a été fournie à propos du statut juridique du Conseil national de transition ou du LIEM. Tout laisse à penser que la Maison-Blanche est en train de construire un dispositif comparable à celui qui avait si bien fonctionné en Irak [3]

À Bagdad, Washington avait d’abord installé le Bureau de reconstruction et d’assistance humanitaire (Office of Reconstruction and Humanitarian Assistance – ORHA), dirigé par le général Jay Garner. On apprit ultérieurement que l’OHRA avait été créé par une directive présidentielle secrète signée avant même que l’on débatte de la guerre au Conseil de sécurité. Contrairement à ce que son intitulé pouvait laisser penser, cet organisme était rattaché au Pentagone.

Selon toute vraisemblance, il en va de même pour le LIEM, même si —officiellement— son administrateur est un Italien.

À Bagdad, l’ORHA fut rapidement absorbé par l’Autorité provisoire de la Coalition (Coalition Provisory Authority - CPA), dirigée par L. Paul Bremer III, qui exerça tous les pouvoirs durant un an. J’ai montré que la CPA n’était pas une entité de droit international, ni de droit états-unien, mais une société privée. Toutefois, on ignore toujours aujourd’hui où elle était enregistrée et qui en était les actionnaires. La seule chose établie est que la CPA se livra à un pillage systématique du pays et ne se retira qu’après voir contraint le futur gouvernement irakien à valider une série de lois asymétriques qui garantissent aux multinationales le droit d’exploiter durement le pays pour 99 ans.

Sans surprise, on peut donc s’attendre à ce que, une fois un cessez-le-feu entré en vigueur, le LIEM sera absorbé à Benghazi par une sorte de CPA.

Négocier une sortie militaire

Deuxièmement, immédiatement après le sommet, Washington a ouvert des négociations directes avec Tripoli. Celles-ci se déroulent à Tunis. La délégation US est conduite par l’assistant de la secrétaire d’État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

Dans le vocabulaire impérial, Proche-Orient (Near East) désigne tous les États arabes d’Afrique du Nord, du Levant et du Golfe, plus Israël. Et le titre d’assistant de la secrétaire d’État désigne un proconsul. Ainsi Jeffrey Feltman a t-il l’habitude de recevoir ses visiteurs à Washington en déplaçant sa main d’un geste ample sur une carte murale du « Proche-Orient » et en expliquant pour se présenter : « Ceci est ma juridiction ».

En ouvrant des négociations directes, Washington ferme le canal de tractations ouvert avec Paris. Depuis le début du conflit armé, le colonel Kadhafi discute en permanence avec le président Nicolas Sarkozy et son ministre Alain Juppé. Il a déjà élaboré avec eux plusieurs plans de sortie de crise ; chacun accompagné de mirifiques promesses de dessous de table, mais chacun censuré par la Maison-Blanche.

En début de réunion Jeffrey Feltman s’est exprimé comme s’il venait poser un ultimatum et non comme s’il engageait un processus diplomatique. C’est le comportement habituel d’un proconsul, mais il n’a pas besoin de forcer sa nature pour se montrer arrogant et cassant, c’est sa manière d’être depuis que son épouse, une brillante historienne de l’art, l’a plaqué.

Une fois terminé son numéro de dominateur, le petit Jeffrey Feltman se fait rapidement plus conciliant. En définitive, Washington admet avoir perdu la partie et feint de renoncer à ses ambitions locales. La Maison-Blanche se contenterait d’un cessez-le-feu où l’OTAN ne contrôlerait pas la Cyrénaïque dans son ensemble, mais simplement trois enclaves, dont Benghazi (mais probablement pas Misrata). L’OTAN céderait sa place à une force de paix des Nations Unies.

En terme de calendrier, le Ramadan (cette année du 1er au 29 août) serait une occasion pour interrompre les bombardements et pour effectuer cette transition.

Seules conditions de Washington : se montrer généreux en matière de concessions pétrolières et gazières, et organiser la retraite anticipée du « Guide ». Vu du côté libyen, la première exigence peut se discuter, mais la seconde est un affront, Mouammar Kadhafi étant devenu au fil de cette guerre le symbole de l’unité et de la résistance à « l’agression croisée ». La délégation ressent cette exigence comme une humiliation.

En guise de réponse, un Libyen dont le frère est mort au combat, vient de vendre son exploitation agricole pour financer l’érection sur la Place verte de Tripoli d’un gigantesque portait du héros national, vendredi 21 juillet.

Préparer une seconde manche

Troisièmement, ce repli de l’OTAN ne vaut pas abandon définitif des ambitions de Washington. D’ores et déjà une nouvelle manche se prépare. Une fois le cessez-le-feu entré en vigueur, les États-Unis entendent déployer une intense activité secrète pour renverser la donne politique.

Se basant sur une analyse britannique incomplète, Washington avait cru que les tribus hostiles à Mouammar Kadhafi se rallieraient au Conseil national de transition. Les experts du Conseil national de sécurité furent surpris de les voir au contraire se réconcilier avec le « Guide » et le rejoindre pour combattre l’ingérence étrangère. Il conviendra donc, durant la trêve, de nouer des contacts directs et de les convaincre de choisir le camp occidental si une nouvelle occasion se présentait.

D’autre part, sous couvert d’opérations humanitaires entreprises par des organisations prétendument « non gouvernementales » ou par des États de l’OTAN n’ayant pas participé aux opérations militaires, la CIA et le Pentagone entendent déployer des agents de déstabilisation. D’ores et déjà, on discute couloirs humanitaires, avions, équipes d’assistance etc. qui seront autant de couvertures pour des actions secrètes. L’idée est détourner le processus de réforme que Saif el-Islam el-Kadhafi avait initié avant la guerre pour fomenter une révolution colorée. Celle-ci pourrait suffire à prendre le pouvoir. Et dans le cas où elle échouerait, elle fournirait le prétexte à la reprise des opérations militaires.

Quoi qu’il en soit, Washington refuse de s’en tenir à la situation actuelle et prépare sa revanche. En faisant bloc, le peuple libyen l’a tenu en échec. Pour vaincre, l’Empire devra d’abord le diviser.

Thierry Meyssan
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Message par Her Mer 3 Aoû - 8:30

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/legypte-version-postérieure-au-printemps-arabe.html

29 juillet 2011

L'Egypte, version postérieure au printemps arabe

Lu sur Novopress :

"Le savant et chercheur égyptien Sayed al-Kemni, âgé de 64 ans, se prononce de longue date dans ses écrits en faveur d’une relation ouverte et décomplexée envers l’islam et ses sources, refusant ce qu’il décrit comme l’instrumentalisation du jihad par les fondamentalistes et les terroristes, manière de penser, selon lui, anachronique. Parmi d’autres ouvrages, il est l’auteur de L’histoire de la création (1999), Les traditions de l’Islam (2001) et Merci… Ben Laden (2004).

Titulaire en 2009 d’un prix d’État en Sciences Sociales accordé par le ministre de la culture de l’époque, Faruk Hosni, il vient de se le voir retirer par une instance juridique égyptienne qui aurait agi sous la pression de religieux, qui considèrent que ce dernier ne doit pas être dilapidé au profit “d’incroyants”, information reprise de sites en langue arabe par le quotidien autrichien Nachrichten.at. Les contradicteurs de Sayed al-Kemni l’accusent en effet “d’être un hérétique”, “d’insultes envers l’islam”, et d’être “le défenseur d’une laïcité infâme”, la mouvance islamiste lui ayant déjà adressé de nombreuses menaces de mort."

Posté le 29 juillet 2011 à 16h32 par Michel Janva
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Message par Her Mar 30 Aoû - 9:57

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Aqmi-l-entreprise-terroriste-_NG_-2011-08-29-704558

Actualité > Monde

29/8/11 - 16 H 10 MIS À JOUR LE 29/8/11 - 19 H 15
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AlgérieAl-qaidaterrorisme
Aqmi, l’entreprise terroriste
Dimanche, Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué le double attentat-suicide qui a ensanglanté l’Algérie vendredi 26 août (21 morts à l’entrée de l’académie interarmes de Cherchell, à 100 km à l’ouest d’Alger). En avril, le mouvement terroriste avait tué 14 militaires algériens à Azazga (140 km à l’est d’Alger).

Avec cet article
Ahmedou Ould Abdallah : « La chute de Kadhafi devrait mettre un terme aux trafics illégaux dans la bande sahélienne »
Dix ans après les attentats, Ground Zero repousse enfin
Les attentats du 11 septembre 2001
Les quatre otages français enlevés au Niger par Aqmi seraient en bonne santé

D’OÙ VIENT AQMI ?
Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) est une organisation islamiste armée d’origine algérienne, issue du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Elle entend instaurer un État islamique dans l’ensemble du Maghreb, du Maroc jusqu’à la Libye. Un programme politique qui veut reproduire le précédent Almohades des XIIe et XIIIe siècles.

De l’Algérie, AQMI a étendu sa zone d’intervention dans toute la zone du Sahel, des régions semi-arides du Sénégal jusqu’au Niger, en passant par le Mali et la Mauritanie. On estime à environ 900, le nombre de ses combattants armés.

QUELLES SONT SES RESSOURCES ?
Aqmi finance ses opérations essentiellement grâce aux rançons qu’elle obtient en échange d’otages occidentaux. La somme des rançons demandées depuis janvier 2007 serait de 54 millions d’euros. Selon Mathieu Guidère, spécialiste de l’islamisme radical et du terrorisme, la moitié de ces sommes lui aurait été versée.

Sa deuxième source de revenue provient des taxes qu’elle prélève sur les trafics de contrebande (voitures, cigarettes, alcool, haschisch, immigration clandestine).

QUELLES SONT LES PRINCIPALES OPÉRATIONS REVENDIQUÉES PAR AQMI ?.
Aqmi conduit principalement deux types d’opérations, des enlèvements et des attentats. En 2007, l’organisation terroriste se fait connaître après avoir revendiqué plusieurs attentats particulièrement meurtriers en Algérie (près de 100 morts en trois opérations). À la fin du mois de décembre, elle tue quatre touristes français dans le sud-est de la Mauritanie. L’année suivante, elle réussit à enlever plusieurs Occidentaux, dont deux diplomates canadiens au Niger.

En 2009, Aqmi multiplie les enlèvements, dont celui du Français Pierre Camatte (libéré en 2010). Le 25 juillet 2010, l’organisation revendique l’assassinat du Français Michel Germaneau après l’échec d’un raid franco-mauritanien en vue de le libérer. En septembre, elle kidnappe seize personnes, essentiellement des collaborateurs d’Areva. Parmi eux, on compte cinq Français (une otage a été libérée le 24 février 2011).

En février 2011, Aqmi kidnappe deux jeunes Français dans la capitale du Niger, Niamey. Les deux jeunes sont retrouvés morts à l’issue d’une opération de sauvetage conduite par un commando français.

En avril, Aqmi relance les attentats spectaculaires en Algérie (14 militaires sont tués le 16 avril). En tuant 21 personnes devant l’entrée de l’académie interarmes de Cherchell, vendredi 26 août, l’organisation terroriste se justifie en expliquant avoir voulu viser « le plus important symbole du régime algérien ».

LAURENT LARCHER

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Message par Her Mar 20 Sep - 9:10

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/printemps-arabe-ou-hiver-islamiste-.html

06 septembre 2011

Printemps arabe ou hiver islamiste ?

Lu dans Le Matin (Suisse) :

"Les groupes islamistes pourraient tirer profit du vide sécuritaire créé par les soulèvements populaires dans des pays arabes. Mais il est plus probable qu’ils se lancent dans la conquête du pouvoir politique, a estimé l’institut de recherche IISS dans son rapport stratégique annuel, mardi à Londres. [...] «Des groupes islamistes, notamment des groupes violents, réalisent que pour être pertinents, ils doivent se lancer dans la nouvelle politique du monde arabe et cela veut dire participer aux élections», a-t-il assuré [Emile Hokayem, expert à l’Institut international d’études stratégiques (IISS)]. «Je ne serais pas surpris si nous voyions davantage d’anciens radicaux, en Egypte en particulier, s’engager en politique», a-t-il avancé.

Les soulèvements populaires dans les pays arabes ne vont cependant pas se traduire nécessairement par l’avènement de la démocratie, a averti le directeur général de l’IISS, John Chipman, en présentant le rapport stratégique annuel de l’institut. [...] Selon M. Chipman, «la bataille entre les forces de sécurité, les éléments libéraux et les groupes islamistes en vue de créer un gouvernement stable, démocratique et représentatif sera l’élément déterminant dans la période post-réveil». [...] Le «Printemps arabe» a favorisé l’épanouissement de mouvements islamistes, notamment les Frères musulmans en Egypte ou encore le parti Ennahda en Tunisie, qui sont devenus des acteurs incontournables."

Posté le 6 septembre 2011 à 19h32 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 22 Sep - 14:41

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/tunisie-des-salafistes-veulent-transformer-une-basilique-en-mosquée.html

19 septembre 2011

Tunisie : des salafistes veulent transformer une basilique en mosquée

Lu ici :

"Un groupe d’une vingtaine de militants salafistes ont envahi jeudi la basilique romaine du Kef (nord-ouest) dans le but de transformer le lieu en mosquée, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre, a rapporté hier le quotidien La Presse.
Les salafistes entendaient récupérer le site, arguant que le monument a constitué un lieu de culte musulman avant de redevenir une basilique en 1966 sous le régime Bourguiba, selon le journal. [...]

La basilique du Kef est un monument archéologique de l’époque byzantine (VIe siècle) transformée en mosquée au XVIIe siècle avant de récupérer sa vocation première puis de devenir un lieu touristique et culturel. Le Kef compte des dizaines de monuments historiques puniques, romains et islamiques. Le ministère de la Culture tunisien a récemment annoncé une enveloppe de 600 000 dinars (environ 300 000 euros) pour restaurer tous les sites culturels et religieux tunisiens, rappelle La Presse."

Posté le 19 septembre 2011 à 07h46 par Michel Janva
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Message par Her Lun 17 Oct - 21:16

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Où sont passés les espoirs suscités par le printemps arabe ?

Fin des travaux de la Conférence des évêques latins des régions arabes

ROME, Lundi 17 octobre 2011 (ZENIT.org) – « Le climat tendu de ces dernières semaines risque de décevoir les espoirs suscités par le printemps arabe ». C'est en ces termes que le secrétaire général sortant de la Conférence des évêques latin des régions arabes (CELRA) a qualifié la situation des chrétiens au Proche et au Moyen-Orient. La clôture de la CELRA à eu lieu à Rome le 13 octobre dernier après trois jours de travaux centrés sur différents thèmes cruciaux concernant la vie des fidèles de leurs diocèses.

La réunion a commencé par l’élection du Père Pietro Felet comme nouveau secrétaire général et qui succède à Mgr Ballin, vicaire apostolique de l’Arabie du Nord (cf. ZENIT 13 octobre 2011), et s’est poursuivie par une présentation par chaque évêque de son diocèse en insistant sur les problématiques les plus importantes et les plus urgentes notamment sur la situation des chrétiens.

Des discussions et impressions ont été échangées en particulier sur le « printemps arabe » devenu « un automne arabe et un hiver arabe pour les chrétiens d’Egypte », souligne le patriarcat latin de Jérusalem (LPJ), dans un compte-rendu des travaux, et sur une « relecture » du synode des évêques pour le Moyen-Orient d’octobre 2010, dans l’attente de la parution de l’exhortation apostolique post-synodale.

Au cours de ces trois journées, rapporte le LPJ, les évêques ont été « pris d’assaut » par les journaliste, en quête de réactions sur la question du « printemps arabe », et sur le dernier affrontement violent au Caire entre les manifestants coptes et les forces de sécurité qui a causé de nombreux morts et blessés.

Ainsi, entre autres médias, L'Osservatore Romano du 13 octobre, rapporte le patriarcat latin, a évoqué les paroles de Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique de l'Arabie du Nord et secrétaire général sortant de la CELRA, qui, au nom des prélats catholiques de rite latin, s’est dit inquiet du « climat tendu de ces dernières semaines » qui risque de « décevoir les espoirs suscités par le printemps arabe ».

« Les chrétiens ont peur. En Egypte, comme dans d'autres pays tel que l'Irak, la Syrie et le Yémen, on vit sous une tension permanente » a-t-il ajouté.

La prochaine réunion de la CELRA aura lieu à Amman en septembre 2012 sous le thème : « Comment réaliser la nouvelle évangélisation».
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Message par Her Mer 19 Oct - 7:21

http://www.famillechretienne.fr/societe/monde/chretiens-dorient-et-revolutions-arabes-desillusions_t7_s36_d62846.html

Chrétiens d’Orient et « révolutions arabes » : désillusions
Famille Chrétienne22/10/2011Par Aymeric Pourbaix

Le massacre des coptes lors d’une manifestation pacifique au Caire, additionné aux récentes surenchères islamistes en Tunisie et en Libye, devrait suffire à ébranler une certaine forme de realpolitik dans la diplomatie française.

D’où vient que la boucherie qui a causé la mort de vingt-sept coptes en Égypte n’ait pas provoqué plus de condamnation officielle de la part des autorités françaises et occidentales, qui suivent pourtant de très près les bouleversements en cours dans les pays arabes ? Dans une situation instable, est-ce la volonté de ne pas jeter d’huile sur le feu qui explique cette diplomatie très timorée ? Ou serait-ce nos esprits, marqués par le mythe révolutionnaire et laïciste, qui ne pourraient penser autrement qu’en termes de progrès le fameux « printemps arabe » ?

Mais les faits sont têtus, disait justement le révolutionnaire Lénine. Le dimanche 9 octobre, trois blindés chargent une foule pacifique, femmes et enfants compris. L’armée au pouvoir minimise, accuse les prêtres d’incitation à la haine, tandis que l’Église copte invite les chrétiens à jeûner et à prier pendant trois jours « afin que Dieu répande sa paix sur l’Égypte » (pour lire notre reportage dans le n° 1762 de Famille Chrétienne, abonnez-vous au magazine !). Paroles d’extrémistes violents, ou témoignage vrai de chrétiens prêts à « boire le calice amer de la mort et du sacrifice », comme l’a souligné le cardinal Leonardo Sandri ?

L’AVENIR DES CHRÉTIENS D’ORIENT NE PEUT PAS ÊTRE SACRIFIÉ AU NOM DE LA REALPOLITIK

Tout aussi éloquente est l’escalade de la violence contre les coptes depuis le déclenchement, en janvier, de l’insurrection : ils sont cent mille à avoir quitté l’Égypte depuis mars, sans compter les destructions d’églises et les émeutes antichrétiennes.

Ce que fuient les candidats à l’exil, c’est l’accélération de la surenchère islamiste, également à l’œuvre en Tunisie ou en Libye ; surenchère attisée par la perspective de la conquête du pouvoir, lors des premières élections libres après la chute des dictateurs.

Pourtant, il faut le répéter inlassablement, cette terre est aussi et d’abord une terre chrétienne, avant d’être musulmane. En Égypte comme en Libye, subsiste ainsi, malgré ses divisions, l’une des plus vieilles Églises d’Orient, celle d’Alexandrie, que la tradition fait remonter à saint Marc, et qui a produit et produit encore des fleurons du christianisme (Saint Athanase, Origène, et plus récemment, un formidable renouveau monastique – cf. Frères désunis, Fr. Basile Valuet, Artège, 2011)

Depuis l’émergence de ce « printemps arabe » – qui tourne à l’hiver pour les chrétiens selon Éric Zemmour –, l’actuel ministre français des Affaires étrangères n’a eu de cesse de vouloir dialoguer avec des mouvements islamistes, très populaires, qui prévoient d’installer strictement en Égypte la charia comme source juridique du droit. Il ne faudrait pas que l’avenir des chrétiens d’Orient soit passé par pertes et profits de cette realpolitik dangereuse.

Aymeric Pourbaix
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Message par Her Mar 25 Oct - 8:07

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Les-revolutions-arabes-profitent-aux-partis-islamiques-_EG_-2011-10-24-727051

24/10/11 - 18 H 49 MIS À JOUR LE 24/10/11 - 18 H 56
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EgypteLibyemonde arabeTunisie
Les révolutions arabes profitent aux partis islamiques
Le parti Ennahda tunisien est crédité de 40 % des voix aux législatives de dimanche 23 octobre.

(LIONEL BONAVENTURE / AFP)
Militants du parti Ennahda lors d’un meeting, à Ben Arous, le 21 octobre. Le parti islamiste aurait recueilli près de 40 % des voix aux élections tunisiennes.
La Libye veut instaurer la charia.

Les frères musulmans égyptiens devraient fortement progresser.

Avec cet article
P. Pascal Gollnisch : « Face aux évolutions des pays arabes, les gouvernements occidentaux doivent prendre position »
L’application de la charia, une réalité juridique variable selon les pays
Hamadi Redissi : « La stratégie d’Ennaha est payante, pas forcément gagnante »
Les Tunisiens de France penchent pour Ennahda
Les islamistes en politique
Les dictatures arabes éliminées en Tunisie, Égypte et Libye, donneront-elles naissance à des sociétés dominées par les mouvements religieux islamiques ? C’est la crainte de l’Occident alors qu’en Tunisie comme en Égypte ces partis, les mieux structurés, pourraient remporter les premières élections. Il est peu probable que la disparition d’une dictature entraîne automatiquement la mise en place d’une démocratie libérale, comme Washington l’espérait pour l’Irak.

TUNISIE : VICTOIRE ANNONCÉE POUR ENNAHDA
« Il faut avoir confiance dans les Tunisiens » . Yadh Ben Achour, le président de la haute instance de la réforme politique qui a achevé sa mission avant les élections dimanche 23 octobre, veut rassurer face au raz de marée islamiste annoncé dans les urnes. Le parti Ennahda (« renaissance ») était crédité le 24 octobre à lui seul de 40 % des voix et 60 à 65 des 217 sièges de l’assemblée constituante, les résultats officiels devant être connus dans la journée.

Arrivé en tête dans 24 des 27 circonscriptions du pays, le parti islamo-conservateur a d’autant plus la majorité à portée de main que le parti qui s’opposait frontalement à lui, le parti démocrate progressiste (PDP) ne devrait arriver qu’en quatrième position avec quelque 10 % des voix. Le PDP a pris, lundi 24 octobre, acte de sa défaite et annoncé se ranger dans l’opposition. Le projet de coalition des « modernistes » pour marginaliser Ennahda a été ainsi tué dans les urnes. Et Ennahda se trouve quasi maître du jeu pour choisir un président, former un gouvernement et rédiger une constitution.

« Il faut coopérer avec Ennahda, et je vous assure que s’il y a des débordements, les Tunisiens ne se laisseront pas faire », affirme en irréductible optimiste Yadh Ben Achour. À ses yeux, il ne peut y avoir d’hiver islamiste avec une population que l’on dit centriste dans l’âme. Faiza, styliste, qui a voté pour Ennahda ne dit rien d’autre : « Il n’a pas carte blanche. S’il ne tient pas parole, je serai la première à voter contre la prochaine fois », avertit-elle.

Le parti le plus crédible

Mais pour l’heure, elle estime qu’Ennahda est le mieux placé pour « sauver la Tunisie. On veut nous enfermer dans la question du voile, mais ce n’est pas le problème, les vrais problèmes, ce sont le chômage et la liberté ».

Vierge de toute compromission avec l’ancien régime qui a persécuté, pourchassé et emprisonné ses militants, Ennahda est apparu le parti le plus crédible et le plus proche de la population, notamment en œuvrant tel l’État providence auprès de la population défavorisée. « C’est un vote de sanction, un vote contre le passé, analyse le juriste et universitaire Kais Saied. Les Tunisiens ont dû se prononcer par rapport à un débat bipolarisé entre les islamistes et les modernistes ». Or les modernistes étaient éclatés en plusieurs partis et listes indépendantes, quand Ennahda ne faisait qu’un bloc.

Le parti islamiste a lui-même conscience du séisme qu’il vient de provoquer dans le pays. « Il nous faut lancer des messages rassurants », admet Samir Dilou, membre de son bureau politique, surpris par l’ampleur du succès. « Il nous faut former une majorité et rédiger une constitution à l’image du peuple tunisien, ouvert, modéré et tolérant », promet-il.

« Un parti civil moderniste » ?

« Un parti civil moderniste ». C’est ce que plaidait Souad Abderrahim, tête de liste d’Ennahda à Tunis, vendredi 21 octobre lors du dernier grand meeting du parti dans la banlieue de la capitale. « Il est temps de mettre fin à la phobie instrumentalisée par les autres partis », martelait la candidate, tête nue, gage de modernité du parti.

Kais Saied estime cependant que le parti est loin d’avoir clarifié ses positions, ni éclairé sur l’origine de ses financements. « Ses dirigeants se prononcent parfois en leur nom personnel, parfois au nom du parti et ménagent ainsi un électorat ouvert et une frange de la base plus radicale », souligne-t-il. Une manière douce d’évoquer le double langage du parti que dénoncent ses opposants.

Dernier épisode en date : Ennahda s’est bien gardé de condamner la violence après que des Salafistes ont saccagé le 14 octobre dernier le domicile du directeur de la chaîne Nessma TV qui avait diffusé le film Persepolis .

PAGE 2 :

Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, a déclaré haut et fort dimanche 23 octobre que la législation de la nouvelle Libye serait fondée sur la charia (loi islamique). « En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue.»

Il a cité en exemple la loi sur le divorce et le mariage qui, sous le régime de Mouammar Kadhafi, interdisait la polygamie et autorisait le divorce, et qui ne serait désormais plus en vigueur. Il a également annoncé l’ouverture de banques islamiques.

Inquiets, les Occidentaux, qui ont apporté leur soutien militaire au changement de régime, ont appelé lundi 24 octobre au respect des droits de l’homme en Libye. Pour les rassurer, Moustapha Abdeljalil, a précisé : « Que la communauté internationale soit assurée du fait qu’en tant que Libyens nous sommes musulmans, mais musulmans modérés. En tant que musulmans, nous respectons les règles de l’islam. Elles ne représentent aucun danger pour quelque parti politique ou faction que ce soit. »

« L’ISLAM SERA LA PRINCIPALE SOURCE DE LA LÉGISLATION »
À propos de la charia, il a précisé : « Ma référence hier (à la charia) ne signifie pas l’amendement ou l’abrogation d’une quelconque loi ». « Lorsque j’ai cité comme exemple la loi régissant le mariage et le divorce, j’ai juste voulu donner un exemple (de lois allant à l’encontre de la charia) car la loi (actuelle) n’autorise la polygamie que dans certaines conditions. Or la charia, à l’appui d’un verset du Coran, autorise la polygamie », sans conditions, selon lui.

En septembre dernier, dans son premier discours en public à Tripoli, il avait déjà affirmé que « l’islam sera la principale source de la législation ». Rien d’étonnant dans un pays où la plus grande partie de la population (97 %) est de confession musulmane, où le sunnisme est prédominant.

PAGE 3 :

La place de l’islam a beaucoup évolué en Égypte. Le nationalisme arabe et son idéologie progressiste avaient repoussé la religion (islam et christianisme) dans la sphère privée jusqu’à ce que le wahhabisme commence à s’implanter en Égypte via les travailleurs émigrés dans les pays du Golfe. Une influence qui s’est traduite par une augmentation du nombre de femmes voilées en Égypte.

La dégradation de la situation économique, avec pour corollaire l’affaiblissement de la classe moyenne, a permis à la confrérie des Frères musulmans, née en Égypte, d’étendre son influence grâce à son formidable réseau d’entraide sociale, d’écoles et de dispensaires à travers tout le pays.

S’ils ont été relativement absents les premiers jours de la révolution en Égypte, les Frères musulmans s’y sont ralliés et en ont tiré profit. Alors qu’ils n’étaient que tolérés auparavant, l’ouverture aux partis politiques qui a résulté de cette révolution, leur permet de se présenter aux prochaines élections législatives, le 28 novembre prochain, sous la bannière du « parti de la liberté et la justice ».

LES ISLAMISTES DEVRAIENT OCCUPER UNE GRANDE PLACE AU PARLEMENT

Aujourd’hui, la confrérie est en Égypte le mouvement politique le mieux structuré, ce qui devrait lui permettre d’obtenir, aux prochaines élections, un nombre important de sièges au Parlement. Les salafistes, représentés par le parti al Nour, devraient aussi obtenir quelques sièges.

Ce nouveau parlement sera chargé de rédiger une nouvelle constitution qui pourrait avoir en conséquence une plus forte connotation islamique. « Les islamistes devenus des acteurs du jeu démocratique vont bien sûr peser dans le sens d’un plus grand contrôle des mœurs, écrit Olivier Roy (1), mais faute de s’appuyer sur un appareil de répression comme en Iran, ou sur une police religieuse comme en Arabie saoudite, ils vont devoir composer avec une demande de liberté qui ne s’arrête pas seulement au droit d’élire un parlement. Ou bien les islamistes vont s’identifier au courant salafiste et conservateur traditionnel, perdant ainsi leur prétention de penser l’islam dans la modernité, ou bien ils vont devoir faire un effort de repenser leur conception des rapports entre la religion et la politique… »

Selon lui, les événements actuels reflètent un changement en profondeur des sociétés du monde arabe. « Ces changements sont en cours depuis longtemps, mais ils étaient occultés par les clichés tenaces que l’Occident accrochait sur le Moyen-Orient. Nous n’en avons pas fini avec l’islam, certes, et la démocratie libérale n’est pas la « fin de l’histoire ». Mais il faut désormais penser l’islam dans le cadre de son autonomisation par rapport à une culture dite « arabo-musulmane » qui, pas plus aujourd’hui qu’hier, n’a été fermée sur elle-même »

(1) Auteur de « La laïcité face à l’islam ».

Agnès ROTIVEL ET MARIE VERDIER (A TUNIS)
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Message par Her Mar 25 Oct - 8:08

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/P.-Pascal-Gollnisch-Face-aux-evolutions-des-pays-arabes-les-gouvernements-occidentaux-doivent-prendre-position-_NG_-2011-10-24-726972

24/10/11 - 16 H 49 MIS À JOUR LE 24/10/11 - 18 H 59
P. Pascal Gollnisch : « Face aux évolutions des pays arabes, les gouvernements occidentaux doivent prendre position »
Pour le P. Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, l’évolution législative dans le monde arabe laisse craindre une fragilisation des minorités, en particulier chrétiennes

Amine Landoulsi/AP
Une sympathisante du parti islamiste tunisien Ennahda à Ben Arous, au sud de Tunis, vendredi 21 octobre.
Le patriarche maronite Béchara Raï et le patriarche orthodoxe Ignace IV d’Antioche s’inquiètent de la montée des salafistes en Syrie. En Égypte, les chrétiens retiennent leur souffle… Ces craintes sont-elles justifiées ?

P. Pascal Gollnisch : Deux sortes de peur se mêlent. La première, qui touche l’ensemble de la population, est due au fait que lorsqu’on abat une dictature, il y a une sorte de vide juridique, politique et policier qui s’installe. Ce vide est anxiogène, surtout pour les minorités qui peuvent être la cible de fondamentalistes.

L’autre crainte concerne plus spécifiquement les chrétiens : c’est celle de l’influence islamiste sur l’évolution politique de ces pays. Que les islamistes prennent directement le pouvoir, ce qui me semble peu probable en Tunisie ou en Égypte, ou qu’ils aient suffisamment d’influence pour imposer un certain nombre de mesures.

De quelle façon la situation des chrétiens peut-elle se dégrader ?

Les chrétiens risquent d’être considérés comme des minorités tolérées, ce qui est inacceptable. L’Empire ottoman les considérait déjà comme les protégés des musulmans. Ce terme est extrêmement méprisant ; les chrétiens doivent être reconnus comme des citoyens de plein droit. De plus, l’accès à un certain nombre de fonctions risque de leur être barré. Il est aberrant que dans ces constitutions soit stipulé que le chef de l’État doit être musulman. C’est absolument contraire à la démocratie.

L’idée qu’un chrétien puisse nourrir des ambitions nationales en Égypte, en Libye ou en Tunisie, semble très peu réaliste…

Certes ! Mais alors pourquoi l’inscrire dans la constitution, si ce n’est pour renforcer l’idée que les chrétiens ne sont pas des citoyens comme les autres, et que, d’une certaine manière, ils doivent être soumis aux autres ?

Certains s’inquiètent de voir la charia prendre une place prépondérante dans les nouvelles législations des pays arabes. Partagez-vous cette crainte ?

Vouloir faire de la charia la source principale du droit est quelque chose d’assez nouveau dans le monde arabe, y compris en Égypte. Et cette volonté d’islamiser le droit n’est pas acceptable. En ce qui concerne le droit de la famille, le droit civil, il n’y a aucune raison d’appliquer un droit d’origine islamique à des chrétiens.

Dans ces pays, la tradition a longtemps été la coexistence d’un droit d’inspiration musulmane pour les musulmans et d’un droit d’inspiration chrétienne pour les chrétiens. Quant à l’influence de la charia en matière pénale, elle pose un grave problème. En Égypte, un homme chrétien vient d’être condamné à la prison pour blasphème. C’est proprement insupportable.

Que peut faire l’opinion internationale face à cette évolution ?

Les gouvernements occidentaux doivent prendre position contre ces mesures, de la même manière qu’ils se sont élevés contre la répression des manifestants par le régime de Hosni Moubarak. Je ne suis pas de ceux qui méprisent l’islam, loin de là. Mais voir un chrétien condamné pour blasphème me semble totalement contraire à un minimum de droit de pensée et d’expression. Et je pense qu’il faut réagir maintenant et fortement. Car à terme, ces mesures risquent d’être invoquées abusivement pour affaiblir les chrétiens.

N’y aurait-il pas, chez certains chrétiens, une nostalgie des dictatures déchues ?

Tous les chrétiens ont en mémoire le traumatisme irakien. On a renversé un dictateur, certes. Mais les chrétiens ont été massacrés. On peut comprendre que la perte de la dictature soit vécue comme une situation menaçante. Non seulement les chrétiens sont victimes quand les islamistes prennent le pouvoir, mais aussi quand les musulmans se déchirent entre eux. Dans le conflit qui oppose les sunnites et les alaouites en Syrie, l’inquiétude est très forte pour la population chrétienne. Si la situation dégénère, ce n’est pas 3 000 morts qu’il faudra déplorer, mais 300 000…

RECUEILLI PAR FRANÇOIS-XAVIER MAIGRE
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Message par Her Dim 30 Oct - 15:05

http://www.sudouest.fr/2011/10/30/printemps-arabe-les-islamistes-vont-ils-imposer-leur-loi-540364-4803.php

Par Recueilli par Pierre Tillinac p.tillinac@sudouest.fr
Printemps arabe : les islamistes vont-ils imposer leur loi ?
Les résultats des élections en Tunisie et les déclarations de leaders libyens suscitent des interrogations quant aux suites des révolutions arabes.

En Tunisie, le parti islamiste Ennahda emmené par Rached Ghannouchi a remporté les dernières élections et obtient 90 des 217 sièges à l'Assemblée constituante tunisienne. photo AFP

« Sud Ouest Dimanche ». La victoire d'Ennahda en Tunisie et les déclarations pro-charia en Libye ont suscité de multiples réactions en France et en Europe. De nombreux commentateurs s'inquiètent d'une montée des forces islamistes, que les prochaines élections en Égypte devraient conforter. A-t-on raison d'établir un lien entre ce qui se passe dans ces trois pays ?
Jean-Yves Moisseron (1). Ces pays appartiennent à une même zone géographique. Elle est traversée par les mêmes types de préoccupations. Elle repose sur le même socle religieux et idéologique que constitue l'islam. Un islam qui se présente souvent comme une alternative aux anciens régimes. Mais, en même temps, chaque pays possède ses spécificités, et il faut se méfier des amalgames que l'on pourrait faire entre la Tunisie et la Libye, par exemple. Les choses sont tout de même assez différentes.

Les dirigeants d'Ennahda tiennent en effet un discours assez rassurant pour les Occidentaux. Mais sans réussir à convaincre tout le monde. Qui faut-il croire ?
Je pense qu'il faut surtout faire confiance aux rapports de forces politiques. Ennahda a obtenu environ 40 % des voix. C'est une majorité, mais pas absolue. Ses dirigeants sont contraints de conclure des alliances avec d'autres partis. De fait, ils sont obligés de respecter les règles du jeu démocratique et de rentrer dans un processus de concertation et de compromis. Cela se fera peut-être avec quelques heurts, mais je suis personnellement assez confiant.

Un retour en arrière serait-il possible ?
Tout ce qui se passe en ce moment correspond à un niveau de maturité assez élevé de la société tunisienne. Elle est ouverte sur l'étranger, elle possède une classe moyenne, une administration qui fonctionne. Les Tunisiens n'accepteraient jamais une espèce de dictature verte après avoir chassé Ben Ali.
Il faut faire attention à nos façons d'analyser ce qui se passe dans ces pays. Aucun des partis laïcs, par exemple, n'a proposé d'abolir l'article 1 de la Constitution tunisienne. Cet article stipule que l'islam est la religion de la Tunisie. Personne ne pense non plus que la charia devrait être totalement exclue. La sensibilité islamique existe profondément dans la société tunisienne. Elle s'exprime de façon différente, mais elle n'est pas incompatible avec la démocratie et l'État de droit.

Le retour de la charia annoncé par Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition libyen, a pourtant été vu comme une menace…
Là encore, on se trompe de cible. Dans toutes les Constitutions des pays arabes, la charia est l'une des bases, voire la base principale, de la législation. Du Maroc jusqu'à l'Irak en passant par la Syrie. On donne une connotation négative à ce mot, mais la charia n'est rien d'autre qu'un corpus juridique extrêmement élaboré, pas si éloigné de notre Code civil. Elle repose sur le Coran et ce que l'on appelle la tradition prophétique. Elle définit un ensemble de règles qui, précisément, peuvent aboutir à l'élaboration d'un État de droit.
Ce n'est donc pas cette référence à la charia qui est inquiétante. Ce qui est préoccupant, c'est de voir Moustapha Abdeljalil abroger des lois dans une déclaration publique, de façon unilatérale, avant même tout processus démocratique. Et sans concertation avec des membres du CNT qui ont fermement condamné cette déclaration.

Des élections devraient bientôt avoir lieu en Égypte. Cette fois encore, tout le monde s'attend à une montée en puissance des islamistes…
Les Frères musulmans sont installés dans le pays depuis très longtemps. Il y a une espèce de face-à-face avec l'armée. Mais elle va très probablement conserver l'essentiel du pouvoir dans ce que l'on appelle une « révolution pactée », dans la mesure où un pacte aura été passé entre les Frères musulmans et les militaires. Tout ce que l'on peut espérer, c'est que les forces progressistes plus laïques et modernistes se trouvent une place entre les deux.

Le printemps arabe avait fait naître beaucoup d'espoirs. Faut-il encore y croire ?
Tout ce qui se passe en ce moment s'inscrit dans une vague historique démocratique qui correspond à des transformations très profondes dans le monde arabe. Simplement, le processus va prendre du temps et pourra passer par un certain nombre de perturbations.
Cela peut susciter des inquiétudes tout à fait légitimes. Mais, à mon avis, il faut voir tout cela comme un processus bénéfique.
On peut être assez optimiste pour la Tunisie, moyennement pour l'Égypte. Il faudra sûrement être très vigilant sur la situation libyenne, qui peut dégénérer.
Pas à cause de l'islam, mais en raison de la fragmentation de la société, dont une partie de la dynamique repose sur des logiques tribales et régionales.

(1) Chercheur à l'Institut de recherche et de développement (IRD), rédacteur en chef de la revue « Maghreb-Machrek ».

Souad Abderrahim, l'autre visage d'Ennahda
Elle est belle, brillante, aussi douce que du miel. Et elle est devenue en quelques mois la caution moderne du parti islamiste Ennahda. Mardi soir, scène de liesse au siège de la formation. Des centaines de militants, dont beaucoup de femmes voilées, se sont réunis pour fêter la victoire à grands renforts d'applaudissements et de youyous.

Avant même la proclamation officielle des chiffres, Souad Abderrahim, 47 ans, tête de liste à Tunis 2, une circonscription stratégique, exulte. Mais s'avoue exténuée. « Ça fait des mois qu'on n'arrête pas. J'ai besoin de repos. » Pourtant, au lendemain des résultats qui donnent 90 sièges à Ennahda au sein de la future Assemblée constituante, l'heure est aux tractations avec le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol. « Quelques jours de repos, et on s'y remet », affirme la pharmacienne, brushing et maquillage de star. Très chic dans son tailleur noir et blanc, elle ne se départ pas de son sourire impeccable. Les résultats, sans surprise, confirment à ses yeux la vraie assise populaire, solide et fidèle de son parti. « Tous les Tunisiens sont heureux. Ils ont accepté les candidats d'Ennahda, qui se sont déplacés dans les quartiers pauvres comme les quartiers bourgeois, dans les villes mais aussi les campagnes. »

Un discours cadré

Un discours cadré. Efficace. Ennahda, légalisé seulement depuis mars 2011 et soupçonné d'avoir été lié à des actes terroristes dans les années 1990, a changé d'image. Aujourd'hui, il s'agit de rassurer. « Nous avons les mains propres, et nous voulons dire adieu à une période d'affairisme », avance l'ancienne syndicaliste, emprisonnée sous Ben Ali pour ses engagements politiques au sein de l'Union générale des étudiants tunisiens.

Loin des critiques émises par ses détracteurs, Souad Abderrahim affirme qu'« Ennahda est un parti politique civil moderne ». C'est sur ce dernier mot que cette mère de deux enfants, débauchée après la révolution de janvier par le parti islamiste, semble insister. Réviser le statut de la femme (NDLR : statufié dès 1956 dans le Code du statut personnel, la Tunisie faisant office de modèle dans le monde arabe), comme le pensent certains ? Non. « Ennahda ne veut pas de polygamie, pas de discrimination entre les hommes et les femmes. Nous devons construire la société ensemble. Je suis non voilée, comment voulez-vous qu'on impose le voile aux femmes par la suite ? Ma candidature, c'est la garantie de notre modernité. Mais il y a des bases islamiques à conserver. »

Le vernis s'écaille

Son « mais » semble écailler le vernis trop lisse de la machine à gagner que représente Ennahda. « La liberté totale de la femme n'est pas possible. Par exemple, une femme homosexuelle ne peut pas prétendre exactement aux mêmes droits. On peut être à la page, mais on doit préserver ses racines », explique Souad Abderrahim. » Et de poursuivre : « À Ennahda, on ne soutient pas le mariage avec les étrangers. On ne révisera pas non plus la question de l'héritage. Il est écrit dans le Coran que l'homme doit toucher deux fois plus que la femme, c'est très clair. »
Le mot d'ordre ? « Nous sommes pour l'égalité dans les acquis et les devoirs, mais dans le respect des origines. » Des propos qui pourraient être amers comme du thé à la menthe trop infusé. Sans une bonne cuillerée de miel.

Delphine Bauer/Youpress à Tunis
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Message par Her Mar 1 Nov - 18:50


Docteur Doublier-Villette
Chemin du Relais St Roch
26400 Vaunaveys-la-Rochette
04 75 25 11 88
villette@lunivers.info

+ Vaunaveys le 2 novembre 2011

Lettre du mercredi 2 novembre 2011

Chers amis,

Ma lettre du mercredi se limitera au communiqué publié ce jour sur http://www.lunivers.info accessible dans l’encart des dix derniers articles (directement en page d’accueil). Merci de bien vouloir répercuter ce communiqué par courriel ou en dirigeant vos relations sur le site…et bien sûr, dans vos organes de presse sur papier ou internet, pour ceux d’entre vous qui ont la chance de pouvoir écrire.

Votre très cordial et dévoué en Jésus, Marie, Joseph
Doublier-Villette



Communiqué de la Confédération Nationale des Familles Chrétiennes (CNFC)

Soyez de la délégation française en Egypte
pour que le « printemps arabe »
respecte les Droits de l’Homme

La CNFC organise un voyage en Egypte du 27 décembre 2011 au 3 janvier 2012 aux fins de célébrer le martyr des coptes tués en l’église des Saints à Alexandrie lors de la Messe de la Saint Sylvestre, le 31 décembre 2010.
Elle demande, pour sa délégation, un rendez-vous au gouverneur d’Alexandrie pour lui demander d’intervenir en faveur du respect des Droits de l’Homme en Egypte et pour que le « printemps arabe » ne dégénère plus en tueries des non musulmans comme ce fut encore récemment le cas au Caire, avec l’appui, cette fois, de l’armée.
La France, « Pays des Droits de l’Homme » a le devoir, par son Peuple, de soutenir les minorités, comme celle des coptes et c’est donc logiquement que la France agira en Egypte par une délégation de sa Confédération Nationale des Familles Chrétiennes.
Il faut arrêter la christianophobie dans le monde, à commencer en Egypte, fief des « Frères Musulmans ».
Certains pourraient craindre pour leur personne, mais le risque est infime : on ne conçoit pas que les musulmans s’en prennent à des occidentaux et s’ils les agressaient ou les arrêtaient cela donnerait encore plus de retentissement à leur action…
Venez donc nombreux et plus nous serons nombreux, plus nous serons intouchables.

Au programme, en plus de la rencontre avec le gouverneur d’Alexandrie et d’une conférence de presse :
· Le 27 décembre : départ de Paris, aéroport de Roissy-Charles De Gaulle : l’heure sera communiquée aux personnes inscrites.
· Le 28 décembre : visite des pyramides du Caire et de Sakkara.
· Le 29 décembre : visite d’anciennes églises chrétiennes du Caire et des Chiffonniers du Caire.
· Le 30 décembre : visite du Musée du Caire, du Musée copte et de l’atelier d’iconographie du patriarcat copte orthodoxe.
· Le 31 décembre et le 1er Janvier : Alexandrie : visite des catacombes, des sites archéologiques, du théâtre romain, de la Bibliothèque et du Musée…avec bien sûr le 31 décembre : la Messe de la saint Sylvestre en l’église des Saints.
· Le 2 janvier : visite des monastères du Wadi Natrum.
· Le 3 janvier : retour en France.

PRIX : 950 euros à adresser au Président de la CNFC, qui dirigera la délégation : le Dr Doublier-Villette, chemin du relais St Roch, 26400, Vaunaveys la Rochette. Libeller les chèques à l’ordre de la CNFC, CCP Lyon 973 10 V.

Caisse d’entr’aide : si vous ne pouvez venir, participez au moins à la Caisse d’entr’aide pour des jeunes ou des personnes en difficulté. Même adresse et même ordre pour votre chèque que ci-dessus.
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Message par Brenda Lee Jeu 3 Nov - 16:46

Merci Hercule pour cette analyse très complète.
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Message par Her Mer 23 Nov - 9:55

http://www.libertepolitique.com/actualite/54-international/7201-printemps-arabe-l-lesperance-ne-decoit-pas-r-ro-55

International
Printemps arabe : « L’Esperance ne déçoit pas » (Ro 5,5)
18 Novembre 2011

La Conférence des évêques de la région nord de l’Afrique (Cerna) s’est réunie cette semaine durant trois jours à Tunis. Prudents sur la situation en Libye et en Syrie, silencieux sur l’Egypte, les évêques du Maghreb sont davantage confiants dans l’avenir de la Tunisie comme en témoigne le communiqué qu’ils ont diffusé le 16 novembre.

Alors que de nombreux observateurs s’inquiètent de l’avenir des révolutions arabes, les évêques de la région réunis à Tunis cette semaine affichent en effet une belle espérance.

Les chrétiens d’Afrique du nord « sentent leur responsabilité d’encourager cette volonté de liberté, de citoyenneté, d’ouverture qui s’exprime toujours plus clairement dans ce printemps arabe » écrivent-ils à l’issue de leur rencontre. Ils se veulent des « témoins émerveillés » et se réjouissent de tout « de ce qui germe partout dans le Maghreb, de la promotion de valeurs dans lesquelles ils se reconnaissent pleinement » et « partagent les joies et les espérances de ces peuples ». Et le communiqué d’ajouter : « Les communautés chrétiennes sont heureuses de se voir si souvent bien accueillies par les populations aux milieux desquelles elles vivent, surtout quand elles pratiquent la confiance, le respect, le service désintéressé. Elles sentent leur responsabilité d'encourager cette volonté de liberté, de citoyenneté, d'ouverture qui s'exprime toujours plus clairement dans ce "printemps arabe" : elles cherchent à le faire en accompagnant le discernement, mais aussi en témoignant de leur espérance, y compris au sein des réelles difficultés qu'elles rencontrent ».

A ceux qui craignent la montée de l’islamisme Mgr Vincent Landel, archevêque de Rabat, et président de la Cerna répond « L’Eglise ne veut pas avoir peur de l’islamisme ». Pour ce qui concerne la Tunisie, après la victoire du parti islamiste Ennahda aux élections du 23 octobre, Mgr Maroun Lahham ajoute « Ennahda va exercer le pouvoir et je serai vigilant au respect de leurs engagements à tous les niveaux ». Pour lui, la liberté religieuse devrait sortir « renforcée » de la nouvelle constitution. Convaincu du caractère « modéré et ouvert des musulmans en Tunisie », il se dit « certain que le respect mutuel entre les communautés religieuses va perdurer ».

Même son de cloche, si l’on ose dire, en Lybie. Pour Mgr Giovanni Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, « La Libye n’a jamais été un pays fondamentaliste, et les Libyens ne sont pas hostiles aux chrétiens…. Je ressens au contraire le désir d’une présence chrétienne dans le pays ». Mais il est vrai que celle-ci, constituée essentiellement de Philippins et d’émigrés de l’Afrique sub-saharienne, a beaucoup diminué depuis les débuts du conflit. Mgr Martinelli évite aussi soigneusement de commenter la volonté du Conseil national de transition (CNT) de fonder la future législation du pays sur la loi islamique.

Car tout n’est quand même pas « blanc bleu » pour les chrétiens d’Afrique du Nord. Les évêques de la CERNA reconnaissent aussi partager « la souffrance des évêques d'Algérie devant la non délivrance et parfois le refus de visas aux prêtres et religieux et religieuses, quelle que soit leur nationalité ». Ils ressentent ce refus « comme une atteinte grave à la vie de leurs Eglises ». Cela les « peine » d'autant plus « lorsque ces personnes sont appelées a rejoindre des communautés d'Eglise qui – sans aucun esprit de prosélytisme – rendent de réels services au pays ».

En ce qui concerne la Syrie enfin, les évêques de la Cerna sont attentifs aux difficultés et souffrances » de ce pays et « prient pour que les fidèles du Christ puissent être reconnus comme des citoyens à part entière ». Quant à l’Egypte, pas un mot de commentaire ni officiel, ni en « off », semble-t-il. Un silence éloquent. Spem contra spem ?

Mgr Martinelli a rendu hommage aux chrétiens « restés en Libye pendant le conflit pour aider le peuple », dans un pays où les immigrés d’Afrique subsaharienne et d’Asie constituent l’essentiel de la communauté chrétienne.


Consultez le communiqué final de l'Assemblée annuelle 2011 de la Cerna

Les évêques de la région nord de l’Afrique ont salué mercredi 16 novembre le « printemps arabe », et voulu délivrer un message d’espoir. « La libération de la parole, la volonté d’échanger à propos de tous les sujets qui structurent la vie sociale et politique dans un respect grandissant pour les opinions diverses »

« L’Église, dans le monde arabe, est au service des peuples avec lesquels elle vit, confie Mgr Maroun Lahham, archevêque de Tunis. Nous devons prendre la mesure des évolutions qui traversent ces sociétés pour les accompagner au mieux ».

Une volonté affirmée dans le communiqué final de la Conférence des évêques de la région nord de l’Afrique (Cerna).

Les évêques tunisiens « sereins » après la victoire d’Ennahda

C’est dans cet esprit que Mgr Vincent Landel, archevêque de Rabat, et président de la Cerna, observe la montée en puissance de partis politiques d’obédience islamiste dans la région, y compris au Maroc, où des élections législatives auront lieu le 25 novembre. « L’Église ne veut pas avoir peur de l’islamisme », a-t-il dit mercredi.

Mgr Maroun Lahham « accepte » quant à lui la victoire du parti islamiste Ennahda aux élections du 23 octobre en Tunisie, « le premier scrutin libre et démocratique de l’histoire du pays ». « Ennahda va exercer le pouvoir et je serai vigilant au respect de leurs engagements à tous les niveaux », assure-t-il.

L’archevêque de Tunis, qui devrait rencontrer un responsable du mouvement islamiste dans les semaines qui viennent, fait part de sa « sérénité » en matière de liberté religieuse. « Elle devrait sortir renforcée de la future Constitution », dit-il. Soulignant le caractère « modéré et ouvert des musulmans en Tunisie », il se dit « certain que le respect mutuel entre les communautés religieuses va perdurer ».

Mgr Lahlam « scandalisé » par les déclarations du CNT

Un climat de tolérance auquel veut croire Mgr Giovanni Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli. « La Libye n’a jamais été un pays fondamentaliste, et les Libyens ne sont pas hostiles aux chrétiens, a-t-il dit. Je ressens au contraire le désir d’une présence chrétienne dans le pays ». Il compte établir des relations d’amitié avec le gouvernement de transition, qui devrait voir le jour sous peu. Mgr Martinelli évite de commenter la volonté du Conseil national de transition (CNT) de fonder la future législation du pays sur la loi islamique. En revanche, Mgr Maroun Lahham n’hésite pas à se dire « scandalisé » par cette annonce.

Mgr Martinelli a rendu hommage aux chrétiens « restés en Libye pendant le conflit pour aider le peuple », dans un pays où les immigrés d’Afrique subsaharienne et d’Asie constituent l’essentiel de la communauté chrétienne.

La communauté chrétienne libyenne amoindrie

Le travail de 2 500 Philippins dans les hôpitaux, « a été très apprécié par les Libyens », a-t-il dit. Mais la communauté chrétienne ressort amoindrie du conflit libyen. « La présence chrétienne est très faible, car peu de chrétiens sont revenus », reconnaît encore Mgr Martinelli.

D’autant plus qu’une partie de ses membres se trouve dans une situation « dramatique », souligne Mgr Maroun Lahham. Le camp de réfugiés de Choucha, dans le sud de la Tunisie, accueille encore 3 800 réfugiés du conflit libyen, la plupart originaires d’Afrique subsaharienne. « Certains ont peur à la fois de rentrer chez eux et de retourner en Libye, explique encore l’archevêque. Ils ne savent pas pour combien de temps ils sont là. »

Dans leur communiqué final, les évêques de la Cerna n’oublient pas les chrétiens en Syrie, alors que la répression contre les manifestants hostiles au régime de Bachar Al Assad se poursuit. La Cerna est « attentive aux difficultés et souffrances » actuelles dans ces pays et « prie pour que les fidèles du Christ puissent être reconnus comme des citoyens à part entière ».

CAMILLE LE TALLEC
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Message par Her Mar 29 Nov - 12:00

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Quand-l-islam-entre-en-politique-_NG_-2011-11-28-741180

28/11/11 - 17 H 36 MIS À JOUR LE 28/11/11 - 19 H 03
Quand l'islam entre en politique
Les élections dans le monde arabo-musulman portent de plus en plus souvent des partis islamistes au pouvoir

(AFP PHOTO/MAHMUD HAMS)
Des femmes font la queue devant un bureau de vote en Égypte lundi 28 novembre.
Le concept occidental d’« islamisme modéré » évoque le caractère non violent et pragmatique de ces partis se recommandant de l’islam

Le parti Ennahda (Renaissance) a raflé 90 des 217 sièges de l’assemblée constituante en Tunisie le 23 octobre dernier. Au Maroc, le roi Mohamed VI devrait confier aujourd’hui à Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti de la justice et du développement (PJD) arrivé premier aux élections législatives de vendredi 25 novembre (avec 107 des 395 sièges), le soin de former un gouvernement de coalition qui sera dirigé pour la première fois par le parti islamiste.

Enfin en Égypte, nul ne doute que le processus électoral entamé lundi 28 novembre va profiter au Parti de la liberté et de la justice créé par la confrérie des Frères musulmans, même si plusieurs partis se référant aux mêmes préceptes lui font concurrence.

RÉSOLUTION DE LA CONTRADICTION ENTRE ISLAMISME ET DÉMOCRATIE

« Ce sont les Américains qui ont développé le concept d’islamisme modéré après les attentats du 11 septembre en utilisant mal à propos ce terme pour distinguer les mouvements islamiques pacifiques de ceux qui recourent à la violence » , rappelle Mohamed Haddad professeur, titulaire de la Chaire Unesco des études comparatives des religions à l’université de Tunis.

Créé en 1928, le mouvement des Frères musulmans porte en son sein cette tension entre une démarche pacifique, incarnée par son fondateur égyptien Hassan el Banna, et l’option violente, prônée par le théoricien du djihad armé Sayyid Qutb. « En Tunisie, la question a été tranchée par le parti Ennahda et au Maroc par le PJD. Ils se sont clairement positionnés dans le camp des non violents, alors qu’en Égypte il reste un fond équivoque » , poursuit le chercheur.

La notion d’islamisme modéré renvoie aussi à la Turquie et à l’AKP (Parti pour la justice et le développement) du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui dirige un État laïc. « Le modèle fascine et attire parce qu’il marche : il est performant d’un point de vue économique et il a politiquement résolu la contradiction entre islamisme et démocratie » , relève Jean-Pierre Filiu, professeur d’Histoire à Sciences-Po (1).

LA QUESTION DE LA CONFORMITÉ À LA CHARIA
Ce n’est pas pour autant que les partis de la mouvance des Frères musulmans sur la rive Sud de la Méditerranée vont adopter ce modèle, même s’ils s’y réfèrent, notamment pour rassurer l’Occident désemparé face à cette vague islamique. Le chef de l’AKP, lors de sa tournée en Afrique du Nord n’a d’ailleurs pas partout été accueilli en héros.

« Les pays musulmans sont très divers. Il ne faut pas croire qu’ils passent tous unilatéralement du noir de la dictature au vert de l’islam. Le paysage politique sera multicolore » , fait valoir Bichara Khader, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe contemporain à l’Université catholique de Louvain. Et cette diversité existe aussi au sein des partis islamistes.

Les récentes polémiques qui ont agité la vie politique tunisienne ces derniers jours en attestent. Hamadi Jebali, secrétaire général d’Ennahda pressenti pour devenir premier ministre, avait appelé le 13 novembre à l’avènement d’un cycle civilisationnel nouveau, celui du sixième califat. Le 24 novembre ce fut au tour du leader historique du parti, Sadok Chourou d’évoquer la nécessaire conformité des lois à la charia.

GÉRER LA DIVERSITÉ

Ces propos ont très vite été rectifiés par le porte-parole du parti. « Pour certains, cela prouve le double discours d’Ennahda qui peu à peu montre sa vraie nature. Cela témoigne plus vraisemblablement des divisions, de la pluralité de points de vues au sein du parti, estime Mohamed Haddad. Ses membres viennent d’horizons très divers, entre ceux qui ont connu l’exil, ceux qui ont été durant des années en prison. Ils ont évolué différemment. Il ne serait pas étonnant que le parti cultive cette ambiguïté, même si c’est l’aile politique qui a porté le parti au pouvoir et non pas son aile conservatrice » .

Ces tiraillements sont aussi alimentés de l’extérieur. « Les Frères musulmans dans tous les pays sont en partie financés par le Qatar. L’un des grands prédicateurs, Tariq Ramadan, a sa chaire d’islamologie de l’université d’Oxford directement financée par la femme de l’émir du Qatar » , affirme Ahmed Benani, politologue et anthropologue des religions de l’Université de Lausanne. Les mouvances salafistes, plus radicales, sont, elles, financièrement supportées par l’Arabie saoudite, selon le chercheur.

« Il y a une pluralité, les contextes politiques, économiques, culturels sont différents d’un pays à l’autre, il est vrai cependant que les islamistes peinent à gérer la diversité qu’elle soit externe ou interne à leurs mouvements » , reconnaît Jean-Pierre Filiu. « Maintenant qu’ils sont appelés à gouverner, à faire des alliances, ils devront faire l’apprentissage de cette diversité » , poursuit-il.

A L’ÉPREUVE DES FAITS

Les chercheurs sont unanimes à considérer que c’est en leur sein que les débats seront les plus vifs et que ceux-ci sortiront au grand jour dans les débats parlementaires. Mais il n’y aura à leurs yeux ni interdiction du bikini sur les plages, ni obligation du port du voile, ni introduction de la charia ou retour à la polygamie. « Ils ne prendront pas le risque d’embraser les sociétés » , affirme Ahmed Benani.

« Quelles réponses ont-ils à apporter pour résoudre les questions de chômage et de développement ? » interroge Jean-Pierre Filiu, qui s’attend à ce que l’épreuve des faits soit « redoutable » et que l’état de grâce de ces partis soit « non durable » .

(1) Auteur de La révolution arabe : 10 leçons sur le soulèvement démocratique . Fayard, sept 2011, 264 p., 18 €

MARIE VERDIER
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Message par Her Lun 5 Déc - 19:58

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Il n'existe pas d'"islamisme modéré", selon Jeannette Bougrab, ministre française d'origine arabe
- Publié le 03/12/2011 à 10:45 - Modifié le 03/12/2011 à 10:46


Une ministre française d'origine arabe affirme samedi qu'il n'existe pas d'"islamisme modéré" et que des lois fondées sur la charia, la loi coranique, sont "nécessairement une restriction des droits et libertés".
Une ministre française d'origine arabe affirme samedi qu'il n'existe pas d'"islamisme modéré" et que des lois fondées sur la charia, la loi coranique, sont "nécessairement une restriction des droits et libertés".

La secrétaire d'Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab réagissait dans un entretien au journal Le Parisien aux succès électoraux des islamistes au Maroc, en Tunisie et en Egypte. Elle est elle-même d'origine algérienne, fille de harki, le nom donné aux supplétifs algériens de l'armée française pendant la guerre d'indépendance.

"C'est très inquiétant", a-t-elle déclaré. "Je ne connais pas d'islamisme modéré".

"Il n'y a pas de charia +light+. Je suis juriste et on peut faire toutes les interprétations théologiques, littérales ou fondamentales que l'on veut, mais le droit fondé sur la charia est nécessairement une restriction des libertés, notamment de la liberté de conscience", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur le fait de savoir si le discours de la diplomatie française devrait être plus ferme face aux islamistes portés au pouvoir par les urnes, elle répond: "je ne suis pas ministre des Affaires étrangères. Je réagis en tant que citoyenne, en tant que femme française d'origine arabe".

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé prône un dialogue avec les partis islamistes modérés, comme Ennahda en Tunisie ou le Parti Justice et Développement (PJD) au Maroc, à condition qu'ils ne franchissent pas certaines "lignes rouges", que sont le respect des élections, l'Etat de droit, les droits de l'homme et de la femme.

Les présidents tunisien et égyptien "Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux", poursuit Jeannette Bougrab.

"Mais il ne faudrait pas tomber dans l'excès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce qu'elles ne portaient pas le voile".

Jeannette Bougrab s'insurge aussi contre les Tunisiens de France qui ont voté à environ 30% pour Ennahda aux élections d'octobre. "Je trouve choquant que ceux qui ont les droits et les libertés ici aient donné leur voix à un parti religieux", déclare-t-elle.

"Je pense à ceux qui, dans leur pays, ont été arrêtés, torturés pour défendre leurs convictions. On leur a en quelque sorte volé la révolution", affirme-t-elle.
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