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Actualités et Prophéties pour la Pologne

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Actualités et Prophéties pour la Pologne Empty Actualités et Prophéties pour la Pologne

Message par Her Jeu 7 Juil - 11:28

http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-3-505-message-de-notre-dame-paix-anguera-montes-claros-bresil-pedro-regis-03-juil-2011-joie-en-p-78780388.html

3.505 Message de Notre Dame Paix Anguera- Montes Claros-Brésil Pédro Régis – 03 Juil 2011- Joie en Pologne

Chers enfants, vous n'êtes pas seuls. Ayez courage, foi et espérance. Quoi qu'il arrive, ne vous découragez pas. Votre victoire est en Jésus. Ayez confiance en Lui, qui voit dans le secret et vous connaît par votre nom.

Je suis votre Mère et Je viens du ciel pour vous secourir. Pliez les genoux dans la prière. Ne laissez pas le diable vous voler votre paix. Jevais prier Mon Jésus pour vous. Quand tout semblera perdu, viendra à vous une grande joie. Un fait grandiose va se produire en Pologne et les hommes seront étonnés. Écoutez-moi. Ne reculez pas. Je serai toujours près de vous.

C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Soyez dans la paix. Amen.
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:29

http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-un-gouvernement-hors-combine-la-pologne-refuse-les-vaccins-h1n1--39143774.html

Mardi 10 novembre 2009
Un Gouvernement "hors combine" : La Pologne refuse les vaccins H1N1

Il sera bon de voir à l'avenir ce que sera la sanction exercée à son encontre par notre pas fameux NOM !

Le premier ministre polonais Donald Tusk a accusé aujourd'hui les sociétés pharmaceutiques de chercher à rejeter sur les gouvernements la responsabilité pour d'éventuels effets secondaires des vaccins contre la grippe H1N1, justifiant ainsi le refus de la Pologne de les acquérir.

"Nous savons que les sociétés qui offrent les vaccins contre la grippe H1N1 ne veulent pas prendre la responsabilité des effets secondaires de ce vaccin", a déclaré Tusk à la presse. "Elles refusent de les mettre sur le marché, parce que leur responsabilité juridique serait alors plus grande. Elles demandent des clauses qui ne sont probablement pas conformes à la législation polonaise, et qui rejettent toute la responsabilité sur le gouvernement d'un pays en ce qui concerne les effets secondaires et des indemnisations éventuelles,", a-t-il ajouté.

La Pologne refuse pour l'instant d'acheter des vaccins contre la grippe H1N1, estimant qu'ils n'ont pas encore été suffisamment testés par les autorités médicales.

Mondialisation.ca, Le 8 novembre 2009
Le Figaro
AFP.
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:41

http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-prophetie-de-saint-malachie-eveque---a-endure-le-test-des-siecles-40405606.html

Prophétie de Saint Malachie, évêque - a enduré le test des siècles

Ce document est habituellement considéré comme non authentique par les exégètes.
Pourtant, il est souvent surprenant par la coïncidence de ses devises avec le règne des papes qu'il annonce.
Saint Malachie d'Armagh, évêque d'Irlande, né en 1094 et mort en 1148 à Clairvaux. Le moine bénédictin donne alors une série de 111 devises fort laconiques, terminées par une formule qui évoque le dernier pontificat, la fin de Rome et le Jugement dernier. Chacune de ces 111 devises latines devait s'appliquer, dans l'ordre, à chacun des papes qui se succédèrent depuis Célestin II, successeur d'innocent II, le pontife qui avait reçu saint Malachie lors de son voyage à Rome et lui conféra le titre légat du Pape. (eschatologie.free)

L’origine de cette prophétie est fort contestée et des explications multiples sont avancées :

"Les notes sur les Pontifes ne sont pas de Malachie lui-même, mais du R. P. Chacon (Ciaconius), de l'ordre des frères Prêcheurs, interprète de cette prophétie."

Source: www.barbieux.org

D'aucuns en attribuent la paternité à Nostradamus. En dernière analyse, personne ne sait d'où vient cette prophétie...Ce qui n'empêche pas la concordance des devises pour les derniers papes d'être frappante.


Vous allez découvrir 5 devises, donc 5 Papes, mais avant les 2 premières des 111 devises il y a eu 177 Papes


1. D'un château sur le Tibre. (Ex castro Tiberis)
Célestin II (26 septembre 1143-1144). Mort le 8 mars à Rome
Guido di Citta di Castello
Ce pape naquit à Citta di Castello, la cité du Château,
petite ville située sur le Tibre, en Toscane.


2. L'ennemi expulsé.(Inimicus expulsus)
Lucius II (10 mars 1144-1145). Mort le 25 février à Rome
Gérard de Ciaccianemici, né à Bologne
De la famille Caccianemici (cacciare=chasser, nemici=les ennemis).


Prophétie de saint Malachie se termine avec le prochain pape et la persécution à Rome
http://www.catholic-pages.com/grabbag/malachy.asp

265° pape
Jean-Paul I (1978)
109° devise
De Lunae medietate
(de la moitié de la lune)
Hist.: Albino Luciani, né à Canale d'Agardo, diocèse de Belluno, (belle lune) Elu pape le 26 août, lors de la demi-lune, Jean-Paul I mourut le 28 septembre à 23 heures soit 33 jours plus tard, son règne a duré environ un mois, d'une demi-lune pour le prochain demi ...
Voici maintenant un petit texte dont le web.m de eschatologie.free dit à son propos : "Je vous mets maintenant le texte d'un petit prospectus que je conserve précieusement. Il est daté du 1er nov. 1971 et commente les devises des papes à venir:
"De la médiation de Marie, la lune étant l'image de Marie dans l'Ecriture Sainte (cf Sir. 43, 8 ). Le "pape intermédiaire", ou "le pape de l'ombre" "qui ne règnera pas longtemps" (message de la Salette, note de Mélanie du 21 nov. 1878)."


266° pape
Jean-Paul II
110° devise
(16 octobre 1978-2 avril 2005)
De labore Solis
(de l'éclipse du soleil, ou à partir du travail du soleil)
Hist.: Karol Wojtyla est né le 18 Mai, 1920, dans une éclipse solaire. Ce pape venant de l'Est (Pologne) est comme le soleil levant venant de l'Est. Il pourrait aussi être perçu comme le fruit de l'intercession de la femme vêtu avec les ouvrières Soleil en Apocalypse 12 (en raison de sa dévotion à la Vierge Marie). De plus son rôle de voyageur infatigable, tel le soleil apportant partout la bonne parole (lumière), peut en faire un soleil très travailleur. Né le jour d'une éclipse de soleil, ses funérailles ont eu lieu le 8 avril 2005, jour où il y eu une éclipse de Soleil visible dans les Amériques.

Voici la suite du même petit prospectus daté du 1er nov. 1971 sur les devises des papes à venir:
"De l'oeuvre du Soleil, ou le "grand pape" dont l'élection surviendra vers la fin du temps de l'épreuve de l'Eglise. Il y aura le triomphe de la Sainte Eglise, période appelée par Michel Servant: "Le règne spirituel", qui surviendra avant l'an 2000 (message secret de Fatima, du 13 juillet 1917)."


267° pape
Benoît XVI (2005 - 20??)
111° devise
Gloria Olivae
L'ordre bénédictin dit traditionnellement ce Pape viendrait de leur ordre, depuis une branche de l'ordre bénédictin est appelé le Mont-Olivet. Saint-Benoît, dit-on prédit que d'ici la fin du monde, un membre de son ordre serait Pape et serait triomphalement conduire l'Eglise dans son combat contre le mal. Alors que le Saint-Père a choisi le nom de Benoît, cela ne semble pas suffisant pour accomplir la prophétie. Il n'apparaît pas clairement comment Benoît XVI (un Bavarois) est "Gloire des Oliviers". Comme il est dit avoir remarqué dans le conclave, après avoir dit qu'il prendrait le nom de Benoît que c'était en partie pour honorer Benoît XV, pape de la paix et la réconciliation, peut-être Benoît XVI sera un artisan de paix dans l'Eglise ou dans le monde, et ainsi effectuer la branche d'olivier.


Dernière devise du Pape de la Fin des Temps :

En extrema persecutione S.R.E. sedebit Petrus Romanus, oves pascet qui in multis tribulationibus: quibus transactis civitas septicollis diruetur, & tremêdus Judex Judicabit populum suum. Finis.
"Dans la dernière persécution de la sainte Église
romaine siègera Pierre Romain, qui paîtra ses
brebis au milieu de nombreuses tribulations.
Ces tribulations passées, la ville aux sept collines
sera détruite et le juge redoutable jugera son peuple." Fin.
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:47

Le Père Marc, Carme
(1600)

Cette prophétie du Père Marc, carme polonais, nous est donnée sans date. Elle doit avoir été écrite au XVIIème siècle, avant le commencement de la décadence de la Pologne. Elle prédit nettement le joug et les persécutions de l’Allemagne nazi et de l’Union Soviétique, et conclue par l’annonce de la résurrection et du relèvement triomphal de la nation polonaise.

« Toi, ô Pologne, sous peu de temps, triste et sanglante, tu te coucheras sur un lit de cendres, tes perfides voisins te trahiront ; un puissant monarque t’opprimera ; une guerre effroyable engendrera pour toi de longue tortures, tes fils innocents tomberont sans gloire ; tes prêtres et tes vierges seront persécutés, tes églises seront dépouillées. Tous les jours seront marqués par les crimes de tes oppresseurs et par les larmes de tes victimes. Ce seront les plus élevés qui auront à souffrir ; sur eux, les maux s’abattront comme la grêle.

Dieu usera de la sorte le roc de ton orgueil, mais toi, patrie, tu te relèveras, tu deviendras l’ornement de l’Europe chrétienne, car ainsi que le Phénix, tu te relèveras de tes cendres ».
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:48

Prophétie de Mayence
(1600)

La prophétie de Mayence tient son nom du fait qu’elle a été longtemps conservée dans les environs de Mayence, dans un vieux monastère fondé par sainte Hildegarde. Ce texte, qui se transmettait aussi de famille en famille, fut édité à Strasbourg en 1854.

Elle est particulièrement intéressante à lire à la suite de la prophétie de Daniel dont elle semble emprunter les expressions de temps. Notons d'ailleurs que le temps et le demi-temps qui marquent la durée de l'annexion de l'Alsace à la Prusse semble être un événement nouveau à venir, différent des deux précédentes annexion de 1872 à 1919, et de 1940 à 1944.

La prophétie de Mayence nous annonce :

« Lors donc que ce petit peuple de l’Oder se sentira assez fort pour secouer le joug de son protecteur, et que l’orge aura poussé ses épis, son roi, Guillaume, marchera contre l’Autriche.

Il ira de victoire en victoire jusqu’aux portes de Vienne, mais un mot du grand Empereur d’Occident fera trembler le héros sur le champ de victoire ; et l’orge ne sera pas rentré qu’il signera la paix, secouera tout joug, et rentrera triomphalement dans son pays.

Mais voici qu’entre la rentrée du quatrième orge et celle de l’avoine, un bruit formidable de guerre appellera les moissonneurs aux armes ; une armée formidable, suivie d’un nombre extraordinaire d’engins de guerre, que l’enfer seul a pu inventer, se mettra en route vers l’Occident.

Malheur à toi grande nation, malheur à vous qui avez abandonné les droits divins et humains ! Le Dieu des Armées vous a abandonné, qui vous secourra ?

Napoléon III se moquant d’abord de son adversaire tournera bride bientôt vers le Chêne-Populeux où il disparaîtra pour ne plus reparaître.

Malgré l’héroïque résistance des français, une multitude de soldats bleus, jaune et noirs se répandront sur une grande partie de la France.

L’Alsace et la Lorraine seront ravies à la France pour un temps et un demi-temps.

Les Français ne reprendront courage que contre eux-mêmes.

Malheur à toi, grande ville ! Malheur à toi, cité du vice ! Le feu et le glaive feront suite au feu et à la famine.

Courage, âmes fidèles ! Le règne de l’ombre n’aura pas le temps de mettre à exécution tous ses projets.

Mais voici que le temps des miséricordes approche. Un prince de la nation est parmi vous.

C’est l’homme du salut, le sage, l’invincible, il comptera ses entreprises par ses victoires.

Soudain il unira le Coq au Lys et montera un cheval blanc du côté gauche, attendu qu'il boîte de la jambe droite.

C'est l'homme de Dieu, c'est l'homme du salut, le sage, l'invincible.

Il comptera ses entreprises par ses victoires.

Il chassera l’ennemi hors de France, il marchera de victoire en victoire jusqu’au jour de la justice divine.

Ce jour-là, il commandera à sept espèces de soldats, contre trois au quartier des Bouleaux, entre Hamm, Wöerl et Paderborn.

Malheur à toi, instrument de la justice divine, tu seras exterminé parce que tu as outrepassé tes droits !

Malheur au peuple du Nord ! ta septième génération répondra de tes forfaits. Malheur à toi, peuple de l’Orient, tu répandras des cris de douleur et du sang innocent.

Jamais armée pareille n’aura été vue ; jamais plus formidable bruit n’aura été entendu ! Jamais on n’avait vu une telle bataille !

Trois fois, le soleil passera au-dessus de la tête des combattants, sans être aperçus, à travers les nuages de fumée.

Enfin ! Le chef remportera la victoire.

Deux de ses ennemis seront anéantis.

Le reste du troisième fuira vers l’Extrême-Orient.

Guillaume, le deuxième du nom, aura été le dernier roi de Prusse : Il n’aura d’autres successeur qu’un roi de Pologne, un roi de Hanovre, et un roi de Saxe qui feront revenir leur nation dans le giron de l'Église.

Le prince invincible replacera le Pape sur son trône et il recevra la dernière bénédiction de l'heureux vieillard.

La sanctification du dimanche ramènera la paix et le bonheur ».

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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:49

Prophétie sur la Pologne
(1600)

Cette vieille prophétie nous annonce que la Pologne recouvrera son indépendance :

« Lorsque cette nation aura expié ses erreurs durant un siècle, elle ressuscitera enfin. Avec l'or de l'Angleterre et le secours de la France, elle s'insurgera de toutes parts, et quatre grandes victoires scelleront sa délivrance. Il ne restera plus sur la terre polonaise ni un Allemand ni un Russe vivant, et la Pologne redeviendra grande et puissante jusqu'à la fin des siècles ».
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:51

Prophétie d'Ossolinski
(1800)

La prophétie d'Ossolinski annonce le triomphe de la Pologne :

« Le Lion occidental, trahi par ses esclaves affranchis s’unira au Coq et mettra un jeune roi sur le trône. L’ennemi sera contraint de se retirer vers un pays lointain. Au Soleil Levant, le Marteau est brisé. Quand l’Aigle et le Marteau auront recours à l’invasion, ce sera pour trouver leur mort sur les rives d’un fleuve.

La Ruthénie, et les terres au-delà du Dniepr, seront rendues à la Pologne, ainsi que ses anciens ports sur la mer Noire. Les barbares, frappés de terreur, seront repoussés en Asie.

L’Ours tombe après sa seconde expédition. Le Danube brille de toute sa splendeur. Trois fleuves donneront trois couronnes à l’Oint de Cracovie. Quatre confédérations et quatre frontières lui prêteront serment.

Lorsque les Hongrois viendront tendre la main aux Polonais, trois peuples, avec les Roumains, s’uniront sous une seule couronne. La Pologne s’étendra de la Baltique à la mer Noire, mais tout cela pas avant un demi-siècle ».
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:51

Prophétie du Bienheureux André Bobola
(1819)

Le Bienheureux André Bobola (1592 + 1657), saint martyr de la compagnie de Jésus, naquit à Sandomir, en Pologne. La famille Bobola, une des plus nobles et des plus illustres familles de la Pologne, protégeait les Pères Jésuites de tout son pouvoir. Ainsi, André fit ses études chez les Jésuites de Vilna. Il entra au noviciat en 1609, et en 1613, il se consacrait à Dieu par les voeux perpétuels. Plusieurs villes de Pologne seront tour à tour témoins de son zèle infatigable. C'est dans la ville de Pinsk que le Père Bobola exerça le plus d'influence. L'essor donné au collège de cette ville, les conversions opérées parmi les orthodoxes, la fondation d'une congrégation de la Sainte Vierge pour les paysans, comptent au nombre des plus belles initiatives de l'apôtre durant ses trois années de ministère dans cette cité. Saint André Bobola possédait le talent spécial de ramener à Dieu les pécheurs publics les plus endurcis. Il manifestait aussi un goût particulier pour l'enseignement du catéchisme aux enfants.

Après six ans d'absence, soit en 1652, André Bobola est de retour. Son zèle lui mérita la haine des Russes schismatiques dont le Saint eut à endurer maintes persécutions, insultes et mauvais traitements de la part des autorités schismatiques. Le 16 mai 1657, des Cosaques sanguinaires arrêtèrent saint André Bobola au hameau de Mohilno, à Janow, et lui firent subir de tels supplices, qu'au témoignage de la Congrégation des Rites «jamais un si cruel martyre ne fut proposé aux discussions de cette assemblée». Leur impuissance à faire abjurer Bobola irrita les Cosaques. D'autres lui enlèvent la peau des mains, coupent l'index gauche et l'extrémité de chaque pouce. Ensuite, ils décharnent son dos et ses bras. N'étant pas encore rassasié de le voir souffrir, ces barbares étendent le saint confesseur sur une grande table et emplissent les plaies vives du dos avec de la paille d'orge finement hachée, qu'ils introduisent dans ses chairs en riant et chantant. On lui coupe une oreille, le nez, les lèvres, accompagnant le tout de coups de poing et de soufflets qui lui font sauter deux dents. Quelques-uns enfoncent des éclats de bois sous les ongles des mains et des pieds. Afin d'empêcher le Saint de prier vocalement, ces démons incarnés lui arrachent la langue par un trou pratiqué dans le cou. Cette mutilation et un coup de poinçon donné dans la région du cœur, font évanouir le martyr. Enfin, on achève saint André Bobola de deux coups de sabre qui lui tranchent la tête, puis on jette son corps sur un tas de fumier. Les catholiques recueillirent sa dépouille et l'ensevelirent dans l'église.

En 1755, le Père André Bobola fut déclaré vénérable, et en 1853, le pape Pie IX le déclara bienheureux. Son corps restait toujours parfaitement intact. Le jour de Pâques, 17 avril 1938, le pape Pie XI l'inscrivit au catalogue des Saints.

Des apparitions fréquentes, des miracles éclatants, des faveurs sans nombre rendirent bientôt populaire dans toute la Pologne le saint martyr, dont le corps s'est conservé incorruptible jusqu'aujourd'hui dans l'église des Dominicains de Polock. André Bobola est devenu dès lors l'un des patrons de sa patrie. On y a recours à lui en toutes sortes de circonstances difficiles ; mais ses compatriotes lui demandent de préférence la constance dans la foi au milieu des persécutions et la fidélité à la cause de Pologne qui, selon une de ses prédictions, doit être un jour rétablie dans la paix, la prospérité et une souveraineté retrouvée.


Or, dans le courant de l'année 1819, un saint religieux de l'ordre des Frères Prêcheurs, le père Korzeniecki, du couvent de Wilna en Lituanie, gémissait, dans le secret de sa cellule, sur le sort de plus en plus malheureux de sa patrie et sur l'inaction forcée à laquelle l'avait lui-même condamné la police russe que ses prédications et ses écrits inquiétaient, sans l'ombre de raison. Accablé de tristesse, le Père ouvrit, à une heure avancée de la soirée, la fenêtre de sa chambre; les yeux fixés au ciel, il se mit à invoquer le bienheureux André Bobola pour qui, dès son jeune âge, il avait toujours eu une dévotion particulière, bien que l'Eglise n'eût pas encore élevé sur les autels le martyr de Janow.

Il rappelait au Bienheureux qu'il y avait déjà bien des années qu'il avait prédit la résurrection de l'infortunée Pologne et qu'il était temps que sa prophétie se réalisât enfin, s'il ne voulait pas voir sa patrie se perdre pour jamais dans le schisme et l'hérésie. Quand le Père eut fini sa prière, la nuit était déjà fort avancée. Au moment de se coucher, il vit tout à coup debout au milieu de sa cellule un vénérable personnage, portant le costume de Jésuite, qui lui dit :

« Me voici, Père Korzeniecki, je suis celui à qui vous venez de vous adresser. Rouvrez votre fenêtre et vous apercevrez des choses que vous n'avez jamais vues ».

À ces mots le Dominicain, quoique tout saisi, ouvre sa fenêtre. Qu'elle n'est pas sa surprise de n'avoir plus sous les yeux l'étroit jardin du couvent avec son mur d'enceinte, mais de vastes, d'immenses plaines qui s'étendent jusqu'à l'horizon !

« La plaine qui se déroule devant vous, continue le bienheureux André Bobola, c'est le territoire de Pinsk où j'eus la gloire de souffrir le martyre pour la foi de Jésus-Christ ; mais regardez de nouveau, et vous connaîtrez ce que vous désirez savoir ».

En ce moment, comme le Père regardait une seconde fois au-dehors, la plaine lui apparaît soudainement couverte d'innombrables masses de Russes, de Turcs, de Français, d'Anglais, d'Autrichiens, de Prussiens et d'autres peuples encore que le religieux ne peut distinguer exactement, se combattant dans une mêlée horrible comme dans les guerres les plus sanglantes. Le Père ne comprenant rien à cet affreux spectacle :

« Quand, lui dit le bienheureux martyr, la guerre, dont vous venez de contempler le tableau, aura fait place à la paix, alors la Pologne sera rétablie, et j'en serai reconnu le patron principal ».

Et comme le Dominicain, la joie dans l'âme, mais craignant de se tromper néanmoins, demandait un signe de la réalité de cette vision :

« C'est moi, reprit le Bienheureux, qui vous donne l'assurance de tout ceci ; la vision que vous avez sous les yeux est réelle et vraie, et tout s'exécutera de point en point comme je vous l'ai annoncé. Maintenant, prenez votre repos. Moi, pour vous donner un signe de la vérité de ce que vous avez vu et entendu, je veux, avant de vous quitter, imprimer sur votre bureau les traces de ma main. »

En disant ces mots, le saint touche de sa main la table du père Korzeniecki, et à l'instant disparaît. Revenu des transports où l'avait jeté l'apparition de son bien-aimé martyr, le Dominicain s'approche de sa table et y voit très nettement dessinée l'empreinte de la main droite du Bienheureux. Le lendemain, à son réveil, il n'eut rien de plus pressé que de s'assurer de nouveau de la réalité du fait : en présence de ces vestiges miraculeux, parfaitement visibles, il sentit tous ses doutes s'évanouir. Le Père, inondé de joie, convoqua aussitôt tous les religieux du couvent. Tous ensemble constatèrent la réalité de l'empreinte laissée par le Bienheureux. D'autres religieux, entre autres les Jésuites du grand collège de Polosk eurent communication de l'heureux événement, et c'est de l'un deux, le père Grégorio Felkierzamb, que l'histoire tient les détails que nous venons de raconter.
Nous nous réjouissons de cet espoir donné à la Pologne de voir bientôt tomber ses chaînes. Puissent les trois grandes puissances co-partageantes mieux entendre leurs intérêts, faire droit aux voeux de tout le monde civilisé et reconstituer enfin, sans nouvelle
effusion de sang, ce peuple héroïque dont l'esclavage n'est pour elles-mêmes qu'un ferment de plus de discorde et d'inguérissable malaise !
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:53

Sœur Nascota
(1933)

Prophéties d'une religieuse italienne, Sœur Nascota, Vittina del divin Amore, âme simple et comblée de grâces, qui mena une vie cachée en Dieu, en s’efforçant d’expier pour l’humanité pécheresse et criminelle. Les confidences de cette religieuse furent publiées par Giovanni Bonifetti en octobre 1933.

Le 18 octobre 1933, pendant une visite au Très Saint Sacrement, sœur Nascota se trouve transportée dan un monde de lumière :

« Bientôt, dit-elle, je me vis en présence de la Bienheureuse Vierge Marie, toute de blanc vêtue, un voile sur la tête. Elle était triste, en pleurs, ses larmes inondant le sol. - " Ma fille, - me dit-Elle tout à coup -, je pleure parce que le fléau est proche et Jésus dit que le châtiment s’impose, voilà pourquoi, Je ne puis plus l’écarter. Mais mon Cœur maternel est dans l’angoisse d’avoir à assister à un tel fléau et à la perte des âmes… À présent, le sort en est jeté et Il me faut céder " ».

Les avertissements n’ont pourtant pas manqué :

« Chaque fois que je descends sur cette terre, - me dit un autre jour la Sainte Vierge -, c’est pour exhorter les hommes a faire pénitence et à sortir de leurs vices, s’ils veulent échapper à la Justice Divine. Dans ces derniers temps, ce n’est pas à toi seule que j’ai donné mes avertissements, mais encore à d’autres, surtout au Pape, puis à l’Apôtre du Sacré-Cœur, le Père Matteo ; Je suis apparue à bien d’autres âmes saintes ; à tous, j’ai demandé des œuvres de pénitence et de satisfaction. Mais je constate que le monde ne m’écoute pas et quelques âmes seulement, bien rares, font attention à mes avertissements. Le châtiment ne tient plus, pour ainsi dire, que par un fil ; celui-ci vient-il à se rompre, le jugement de dieu et sa juste colère s’abattront sur l’humanité ».

Le châtiment est nécessaire pour sauver les âmes :

« O ma fille, déclara Notre Seigneur, si Je ne leur envoie pas une grande épreuve, les hommes ne réfléchiront pas. Ce sont les passions qui troublent leur regard, au lieu de la douleur et les larmes de contrition provoquées par leurs péchés et les souffrances qu’ils m’ont causées… »

L’épreuve sera purificatrice :

« Si tout allait selon mes désirs, - expliqua une autre fois Notre Seigneur -, les hommes s’assoupiraient dans le péché. De cette façon, au contraire, la persécution aura le même effet que si tu lavais un linge ou un autre objet quelconque. Tu ne te contentes certainement pas de rincer dans l’eau fraîche ; tu prends du savon, de la lessive et un frottoir. Et bien, la persécution est comme la lessive des âmes. Elle est comme la semence qu’on répand et qui porte des fruits au centuple… »

La persécution ne sera pas la seule épreuve à supporter. A Fatima, la Vierge avait annoncé des persécutions, la famine et la guerre. Sœur Nascota reçut des révélations identiques :

« Je ne peux plus retenir le bras de mon divin Fils, - lui dit, comme à La Salette, "celle qui pleure" ; Il doit effectivement recourir à un châtiment et Il veut envoyer un vrai déluge, non pas d’eau mais de sang. Les hommes seront plus que décimés ; il faudra enjamber les cadavres et le sang coulera à flots dans les rues des villes… »

« Derrière Jésus il y avait une armée d'anges, je dis une armée parce qu'ils avaient tous une épée avec le geste de blesser l'ennemi. Puis Jésus me dit : " J'ai attendu et j'attends encore que l'Année Sainte soit passée pour donner aux hommes l'occasion de se convertir. Mais le châtiment est prêt, si je ne l'envoyais pas je n'agirais pas avec justice, parce que le monde est trop embourbé dans le péché, spécialement celui d'impureté, de l'usage immodéré des plaisirs illicites... " »

« Puis, Je commanderai à mes anges de poursuivre mes ennemis, - lui révéla, une autre fois, Notre Seigneur. J’enverrai une épidémie telle qu'en peu de jours les villes seront presque désertes ; et que les survivants passeront sur des monceaux de cadavres ».

Pourquoi cette rigueur ? Jésus l’a dit à Sœur Nascota :

« L’ingratitude est ce qui me peine le plus. Après avoir tellement fait et tant souffert comme Rédempteur, non seulement on ne me rend pas amour pour amour, on me maltraite même… Les nations ne l’auraient que trop mérité, si Je les punissais et si Je les anéantissais comme l’ingrate Jérusalem ».

Toutes les nations ne seront pas traitées de la même manière :

« J’ai résolu de sauver l’Italie, déclara Jésus à la religieuse qui l’implorait, autrement elle serait dans une situation plus lamentable que celle de la cruelle et impie Russie ; elle serait sans Dieu. Mais des dissensions y surgiront des plus terribles, comme ma très Sainte Mère les a déjà prédites ; beaucoup y périront, ils seront comme les plantes d’une campagne ravagée par le grêle : petit à petit, ils relèveront la tête, oui, mais ils la tourneront vers Moi ».

Un autre jour, il précisa :

« Je n’y permettrai pas de persécution mais certainement une épidémie ».

Sœur Nascota s’offrit en victime pour écarter des nations les châtiments prédits, mais Notre Seigneur l’en détourna :

« Ne le fais pas, car il faut que je prenne la verge. Une seule nation sera traitée moins durement, mais sentira, elle aussi, les suites du châtiment. »

De quelle nation s’agit-il ? Non pas, de la France, mais probablement de la Pologne où seule la côte maritime sera touchée, vers Gdansk.
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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:54

Sainte Maria Faustyna Kowalska
(1938)

Soeur Marie Faustine est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanislaw Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. À son baptême, dans l'église paroissiale de Ðwinice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélèna. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour et l'assiduité dans la prière, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère humaine.

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle vit profondément, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et aider ses parents comme servante dans des familles. Elle ressent l’appel de la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle essaya d'étouffer cette voix intérieure.

Mais l’appel fut plus fort… Faustine choisit de s'appeler, en religion, sœur Marie-Faustine

Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Plock, Wilno et Cracovie. Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé.

Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu : "Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre". Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Eglise qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus-Christ. Consciente de son rôle au sein de l'Eglise, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste.

Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde. Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires: révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens.

Le message de Sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu : 'Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi. Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. "Le Petit Journal" a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté : "Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu." Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection : "Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu".

Elue par Notre Seigneur lui-même "apôtre de la Miséricorde divine", Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message : "Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux. La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
– rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Ecritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme,
– implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes : le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi ! , la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'Heure de la Miséricorde Divine (15 H). Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.
– la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par la Bienheureuse Sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres.

À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Eglise concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de Sœur Marie Faustine.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession".

De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. Le 18 avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Saint Père Jean Paul II a procédé à l'acte de sa béatification. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-agiewniki.

Depuis le 30 avril 2000, le pape Jean-Paul II a demandé qu'il soit fêté comme le "dimanche de la Divine Miséricorde", selon la demande faite par le Christ à soeur Faustine Kowalska, canonisée ce jour-là :

« "Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde" (1931).

Avant de prononcer ces paroles, Jésus montre ses mains et son côté. C'est-à-dire qu'il montre les blessures de la Passion, en particulier la blessure du coeur, source d'où jaillit la grande vague de miséricorde qui se déverse sur l'humanité. De ce coeur, Soeur Faustyna Kowalska, la bienheureuse que dorénavant nous appellerons sainte, verra partir deux faisceaux de lumière qui illuminent le monde :

« Les deux rayons, lui expliqua un jour Jésus lui-même, représentent le sang et l'eau ».

« Jésus dit à Soeur Faustyna: "L'humanité n'aura de paix que lorsqu'elle s'adressera avec confiance à la Divine Miséricorde".

Le message de Sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine :

« Ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi ».

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie, le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie s’est développée rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. Le 18 avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Saint Père Jean Paul II a procédé à l'acte de sa béatification. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Lagiewniki.

Sœur Faustine Kowalska rapporte dans son Journal une vingtaine d’apparitions de la Vierge, en plus d’une trentaine de visions du Christ, d’anges et de défunts.

Ainsi le 25 mars 1936 :

« Soudain je vis la Mère de Dieu qui me dit : "J’ai donné au monde le Sauveur. Et toi, tu dois parler au monde de Sa miséricorde et préparer le monde à la seconde venue de Celui qui viendra, non comme Sauveur Miséricordieux, mais comme Juste Juge (...). N’aie peur de rien, sois fidèle jusqu’à la fin" ».

Ou quelques mois plus tard :

« Je la vis si belle que les mots me manquent pour décrire cette beauté, même en partie. Elle était toute blanche, ceinte d’une écharpe bleue, le manteau bleu aussi, une couronne sur la tête. De toute sa personne rayonnait une lumière inconcevable. "Je suis la Reine du Ciel et de la Terre, mais surtout votre Mère". Elle me serra contre son Cœur et dit : "J’ai compassion de toi" ».

« De la Pologne jaillira l’étincelle qui préparera le monde à Ma dernière Venue ! »

Le Christ à Soeur Faustine, béatifiée par Jean-Paul II. 1938

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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:54

Saint Maximilien-Marie Kolbe
(1941-08-14).

Raymond Kolbe naquit le 7 janvier 1894, au village de Pabjanice, près de Lodz, en Pologne, petite cité alors dépendante de la Russie des Tsars. Il est le second des quatre garçons d’une famille de tisserands. A l'âge de dix ans, la Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. L’enfant privilégié de Marie prit cette généreuse décision :

« Je deviendrai meilleur de jour en jour ».

À l'âge de 13 ans, Raymond entre au petit séminaire des frères mineurs conventuels, à Lwow. Il commence son noviciat. Avec le vêtement de grosse bure ceint d'une corde, il reçoit le nom de frère Maximilien. Il émet la profession simple à Lwow, le 5 septembre 1911.

En 1912, ses supérieurs, conscients de ses dons remarquables, l'envoient à Rome, à l'université grégorienne, où il commence des études de philosophie. Le frère Maximilien fait sa profession solennelle dans la chapelle du Séraphicum de Rome. Il obtient le doctorat en philosophie. Il commence immédiatement ses études de théologie à la faculté pontificale Saint-Bonaventure des franciscains de Rome.

En 1917, il fonde la Milice de l'Immaculée destinée à rallier toutes les âmes sous l'étendard de l'Immaculée pour la victoire décisive et qui constituera l'idée et l'oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier. Dans le gigantesque combat prédit par la Genèse et qui se déroule aujourd'hui dans toute son acuité entre le Femme et le serpent, le Père Maximilien-Marie a une mission. Il nous attend, il nous appelle ; son exemple attire et nous entraîne. Apprenons de lui le secret de la Victoire :

« Aimons l'Immaculée chaque jour davantage. Soyons à Elle, en tout à Elle, sans limites à Elle ».

C'est à Rome, en l'église San Andrea della Valle, qu'il est ordonné prêtre en 1918. Il est exempté du service militaire car il est tuberculeux et, depuis l'âge de vingt ans, il n'a plus qu'un poumon. Mais qu'est-ce que cela quand on veut rendre l'univers à l'Immaculée? Jamais aucune maladie ne pourra venir à bout de sa nature indomptable. "Prier, prier et encore prier!" Ce qui confère à la prière sa qualité, c'est le sacrifice et la pénitence. Il célèbre sa première messe en l'église San Andrea della Fratte, à l'autel où l'Immaculée était apparue à Alphonse de Ratisbonne, en 1842.

À la demande de l'archevêque, Mgr Dominique Jaquet, le pape Benoît XV bénit la Mission de l’Immaculée, le 28 mars 1919 ; le 24 avril, le père Dominique Tavani bénit et approuve par écrit la Mission de l’Immaculée. En juillet, le père Kolbe obtient le doctorat en théologie. Puis il entre en Pologne.

L'apostolat extérieur du Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel intitulé : Le Chevalier de l'Immaculée. En 1930, saint Maximilien-Marie part implanter une seconde Cité de Marie au Japon, près de Nagasaki. Deux ans plus tard, les Indes reçoivent le missionnaire de la Vierge dont le labeur demeure apparemment infécond à cause de sa santé ruinée par la tuberculose. Rappelé en Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe continue de se dépenser à la cause du règne de Marie avec un quart de poumon seulement.

Son action évangélisatrice embrasse tous les moyens d'apostolat: la parole, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio, l'avion, etc... «Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon exemple, la prière, la souffrance voulue par amour, voilà l'action par excellence. Notre plus grande mission est de montrer dans la vie pratique ce que doit être le Chevalier de l'Immaculée.»

Le Père Kolbe prophétise que les temps modernes seront dominés par Satan et qu’ils le seront plus encore dans l’avenir. Le combat contre l’Enfer ne peut être mené par des hommes, même les plus intelligents. Seule l’Immaculée a reçu de Dieu la Promesse de la Victoire sur le Démon. Cependant, depuis qu’elle est montée au Ciel, la Mère de Dieu demande notre collaboration. Elle cherche des âmes qui se consacreraient entièrement à Elle, pour devenir entre ses mains des instruments effectifs et sûrs, pour infliger une défaite à Satan et instaurer le règne de Dieu sur cette terre. C’est ainsi que le Père Kolbe consacra toute sa vie à l’Immaculée, et la vie de tous les chevaliers qui marchent à sa suite.

La deuxième guerre mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de publications dans toute la Pologne. Le 17 février 1941, le père Maximilien et quatre pères sont arrêtés par la Gestapo et emprisonnés dans le Pawiak de Varsovie. Le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le père arrive au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670. En juillet-août, en mesure de représailles pour l'évasion d'un prisonnier, une douzaine de détenus, dont le père Maximilien qui a volontairement pris la place de François Gajowniczek, sont enfermés dans le bunker souterrain du bloc 14 et condamnés à mourir de faim et de soif. Le 14 août, le père, dernier survivant, après avoir assisté ses compagnons dans leur agonie, est achevé par une injection intraveineuse au phénol. Le lendemain, 15 août 1941, jour de l'Assomption de Marie, son corps est incinéré dans un des fours crématoires du camp.

Ouverture du procès en Béatification ; le 7 avril 1948, l'évêque de Nagasaki demande au pape de béatifier le père Kolbe ; le 17 octobre 1971, dans la basilique Saint-Pierre, le pape Paul VI proclame bienheureux le père Maximilien Kolbe ; il est canonisation le 10 octobre 1982, à Rome, par le pape Jean-Paul II.

En parcourant les écrits du P. Maximilien et différents articles des revues de Niepokalanow, on se heurte à une affirmation mainte fois répétées avec force : les ennemis actuels les plus acharnés et les mieux organisés contre le christianisme et l’Eglise, ce sont les loges maçonniques. La franc-maçonnerie, habilement manœuvrée par un groupe puissant de Juifs, poursuit, par tous les moyens et d’une manière pas toujours claire ni avouée, son but ultime qui constitue à éliminer le christianisme.

« Malheureusement, en notre temps présent, les francs-maçons sont à la tête de l’action contre l’Eglise, même là où on les voit le moins ».

Ceux-ci veulent élimer la religion, spécialement à travers la corruption des mœurs, en se servant de la presse, du cinéma, du théâtre. La culture anti-chrétienne est, selon lui, organisée surtout par la franc-maçonnerie. Il attribue à l’araignée maçonnique une activité planifiée, opiniâtre et étendue au monde entier ; c’est une œuvre d’un caractère démoniaque, annonçant, d’une certaine manière, l’avènement de l’Antéchrist.

De l’examen des documents pontificaux, le P. Kolbe retire les raisons pour lesquelles la franc-maçonnerie est ennemie de l’Eglise : elle est une secte secrète ; elle est antichrétienne parce qu’elle nie absolument le surnaturel ; elle est en particulier anticatholique par ses projets destructeurs et parce qu’elle propose un idéal de vie opposé à celui de l’Evangile. Elle a en sa puissance les principaux organes de gouvernement des Etats, parce que ses membres sont recrutés spécialement parmi les hommes politiques, les hauts-gradés de l’armée et les hauts-fonctionnaires de l’administration, et, parmi les magnats de la finance. Par la ruse et par la puissance des moyens économiques, elle s’est appropriée la presse et la direction des principaux quotidiens. Extérieurement, la franc-maçonnerie professe un idéal humanitaire, mais en réalité, elle poursuit, comme condition préliminaire de son programme, l’élimination de la religion chrétienne.

Jamais dans les années ultérieures, le P. Kolbe ne modifia ce jugement. Il le reprend encore, dans son intégralité, en 1939 lorsqu’il affirme que la franc-maçonnerie met en oeuvre une action systématique :

« Détruire toute religion chrétienne, surtout la religion catholique. Disséminés dans le monde entier, sous les formes les plus diverses, plus ou moins repérables, les cellules de cette clique visent vraiment ce but. Elles se servent, en outre, de toute une catégorie d’associations, aux fins et aux noms les plus divers, mais qui par leur influence, répandent l’indifférence religieuse et affaiblissent la Moralité ».

Comme toujours, les affiliés à la franc-maçonnerie sont des brasseurs d’affaires, des ambitieux et des arrivistes de toutes tendances politiques.
Le livre bien connu, « Les Protocoles des Sages de Sion » lui fournit les lignes directrices du plan juif de domination universelle, de subordination de la franc-maçonnerie et de lutte contre le christianisme. Ce livre fut violemment contesté par les écrivains juifs qui le qualifièrent de faux abjects. Il leur fut répondu, comme H. Ford le fit en 1921, que « si les Protocoles sont des faux, ils ne se réalisent pas moins ponctuellement. » Ce qui fit aussi vive impression, ce fut le fait que Marx, Lassalle, Trotski, Kautsky, Bela Kuhn, Rosa Luxembourg et beaucoup d’autres porte-drapeaux de la révolution communiste en Europe étaient d’origine juive…

L’humilité du Père Kolbe l’empêchait d’énoncer des prophéties. Cependant, vers la fin de sa vie, peu de temps avant la guerre, il en fit connaître une très courte mais qui apporte à nos mœurs angoissées une immense espérance :

« Vous verrez un jour la statue de l’Immaculée au centre de Moscou, au plus haut du Kremlin !
Avant que cela n’arrive, nous devons passer par une épreuve de sang ».

En mars 1938, le Père avait annoncé la guerre et les persécutions :

« Sachez, mes petits enfants qu’un conflit atroce se prépare. Nous ne savons pas encore quelles en seront les étapes. Chez nous en Pologne, il faut s’attendre au pire ».

Le Père savait qu’il serait persécuté avec ses frères :

« Au milieu des épreuves, notre zèle deviendra plus ardent ».

Ainsi, il avait aussi annoncé sa mort tragique :

« Quand à moi, il n’est que juste que je passe maintenant à la troisième étape. Où ? Comment ? C’est Elle qui le sait… »

Il ajouta encore pour ses frères :

« Quel bonheur de mourir d’une mort de soldat et non pas comme un simple bourgeois, dans son lit, mais sous un poteau d’exécution, avec une balle en plein cœur ; de sceller avec notre sang, notre amour pour l’Immaculée ; de le verser jusqu’à la dernière goutte pour hâter la conquête du monde entier, pour le Christ, par Elle… Voilà ce que je vous souhaite mes petits enfants… et ce que je souhaite pour moi-même… »

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Message par Her Jeu 7 Juil - 11:55

Le Vénérable Jean-Paul II
(02-04-2005)

Jean-Paul II, 264e Pape, du 16 octobre 1978 au 2 avril 2005.

Devise 110 – « De Labore Solis » (Du travail du soleil).
Le cardinal Karol Wojtyla naquit en Pologne - donc à l'Est, où le soleil se lève - le jour d'une éclipse totale de soleil, le 18 mai 1920. De plus son rôle d'infatigable voyageur, tel le soleil apportant partout la lumière chaque jour, en fit un grand travailleur. Né le jour d'une éclipse de soleil, il fut enterré le 8 avril 2005, jour d'éclipse.

Karol Józef Wojtyla est né le 18 mai 1920, à Wadowice, Près de Cracovie, en Pologne. Il est le second des enfants de Karol Wojtyla et d'Emilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932, leur père, ancien Sous-officier, en 1941. Il fit sa Première Communion à 9 ans et reçut la Confirmation à 18 ans. Séminariste, il étudie aussi le théâtre.

Après avoir terminé ses études secondaires à l'Ecole Marcin Wadowita de Wadowice, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie. L'université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne. A compter de 1942, ressentant sa vocation au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie, dirigé par l'Archevêque, le Cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut à la même époque l'un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.

En 1946, l'ordination et le départ pour Rome, afin d'y poursuivre un doctorat.

Après la Seconde Guerre Mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, mais aussi à la Faculté de théologie de l'Université Jagellon, jusqu'à son ordination sacerdotale à Cracovie le 1er novembre 1946. Durant son séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.

Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et Aumônier des étudiants jusqu'en 1951 lorsqu'il reprit ses études philosophiques et théologiques. En 1953, il soutint près l'Université catholique de Lublin une thèse intitulée "Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler". Il accéda ensuite à l'enseignement professoral de la théologie morale et d'éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de Philosophie chrétienne de Lublin.

L'élévation à l'épiscopat en 1958, puis au cardinalat en 1967.

Le 4 juillet 1958, Pie XII le nomma Evêque auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l'Archevêque Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie). Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par Paul VI qui, le 26 juin 1967, l'éleva au cardinalat. Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l'élaboration de la Constitution Gaudium et spes, le Cardinal Wojtyla prit part à toutes les assemblées du Synode des Evêques.
Karol Józef Wojtyla devient Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique le 16 octobre 1978. Il choisit pour devise de pontificat "totus tuus", devise qui indique sa consécration à la Vierge Marie dans l'esprit de saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

Entre le début de son pontificat, et son retour au Père, le 2 avril 2005, le Pape Jean-Paul II a nommé 3500 des 4200 évêques, auxquels il a consacré 10.000 audiences. Il a effectué 104 voyages apostoliques hors d'Italie et 146 visites pastorales en Italie. Comme Evêque de Rome, il a accompli 740 visite à Rome ainsi qu’à Castel Gandolfo ; il a visité 317 des 333 paroisses actuellement existant dans son diocèse.

On compte 14 encycliques, 15 exhortations apostoliques, 11 constitutions apostoliques et 45 lettres apostoliques. Il a aussi publié de nombreux livres.

Le Saint-Père a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 Bienheureux) et à 51 de canonisation (482 Saints). Il a tenu 9 consistoires au cours desquels il a créé 231 (+ 1 in pectore) cardinaux et a présidé 6 assemblées plénières du Collège cardinalice.

De 1978 à 2005, le Saint-Père a présidé 15 Synodes des Evêques : 6 Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), 1 générale extraordinaire (1985), 8 spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 et 1999).

Aucun Pape n’a rencontré autant de personnes que Jean-Paul II : aux audiences générales du mercredi (plus de 1160) ont participé jusqu’à présent plus de 17.600.000 de pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses (plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l’An 2000) ; outre les millions de fidèles qu’il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde.

Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience: il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d’Etat, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.

Lorsque Karol Wojtyla, consacré à Marie, est devenu le premier Pape slave de l’Histoire, le 16 octobre 1978, les évêques polonais lui ont immédiatement transmis le « poème prophétique » écrit dans la première moitié du XIXème siècle par Julius Slowacki (1809-1849) :

« Au sein des discordes, Dieu fait retentir l'énorme bourdon.
C'est à un Pape slave, qu'Il ouvre l'accès au Trône des trônes.
Celui-là ne fuira pas devant l'épée, comme cet italien.
Celui-là, hardi comme Dieu, affrontera en face l'épée !
C'est le monde qui est poussière.
Les foules s'enfleront et le suivront vers la Lumière que Dieu habite.
Il débarrassera les plaies du monde de leur sanie
et de toute leur vermine.
Il nettoiera les sanctuaires des églises et en balaiera le seuil.
Il révèlera Dieu aussi clair que le jour… »

Ce poème avait marqué les foules polonaises et l’espérance d’un Pape slave était née à ce moment-là. On pourrait croire que Jean-Paul II s’est appliqué à suivre le "programme" tracé par ce célèbre poète de Pologne qui était enseveli près de chez lui, à Wawel Krakow …

Voici un extrait de l’homélie prononcée à Lourdes par le Cardinal Dias, le 8 décembre 2007, reprenant la citation du Cardinal Karol Wojtyla, alors archevêque de Cracovie, qui affirmait clairement le 9 novembre 1976 de manière prophétique :

« Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Église et l’Anti-Église, entre l’Évangile et l’Anti-Évangile ».

Le 22 octobre 1978, Le Pape Jean-Paul II, proclamait le thème de son pontificat :

« N’ayez pas peur !
Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ !
A Sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des états,
Les systèmes économiques et politiques ;
Les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement !
N’ayez pas peur !
Le Christ sait ce qu’il y a dans l’homme ! Et Lui seul le sait ! »

Le Pape Jean-Paul II, manifestant à Istanbul, le 30 Novembre 1979, "son impatience pour l’unité", terminait :

« …certain que notre espérance ne peut être trompée ».

Espérance disait-il que cela se réalise dans ce second millénaire. Faisant référence aussi à cette pleine communion, il affirmait la veille :

« J’ose espérer que ce jour est proche ! »

Lors de sa 1ère visite en France, à la messe célébrée au Bourget, le 1er juin 1980, Jean-Paul II, après un développement saisissant sur l’alliance de l’homme avec la Sagesse, qui est la source de la culture, et sur l’effondrement de cette alliance, Jean-Paul II conclut par cette adjuration pathétique, en rappelant le divin Pacte de Reims :

« Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l'Eglise. (…) Il n'existe qu'un seul problème, celui de notre fidélité à l'Alliance avec la Sagesse éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?
Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ?
Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du Baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, Fils et Esprit ».

La pluie tombait sur le Bourget, le vent s’était levé. La mitre ôtée, la calotte enlevée, Jean-Paul II, tel un bûcheron, la mâchoire en avant, la mèche sur le front, martelait ses mots en soulevant son texte, seul, en avant du podium, comme un capitaine à la proue du navire, bravant les éléments déchaînés.

En 1981, à Fulda en Allemagne, à des jeunes qui lui demandaient pourquoi le Troisième Secret n’avait pas encore été révélé, Jean-Paul II annonça :

« À cause de la gravité de son contenu, de façon à ne pas encourager la puissance mondiale du communisme à perpétrer certains attentats, mes Prédécesseurs dans la Chaire de Pierre ont préféré diplomatiquement retarder son dévoilement. D’un autre côté, il devrait être suffisant pour tous les Chrétiens de retenir ceci fermement : s’il y a un message dans lequel il est dit que les océans inonderont des parties entières de la terre ; que, d’un moment à l’autre des millions de personnes périront… il n’y a plus nécessité aucune à désirer vraiment publier ce message secret. Plusieurs désirent connaître seulement par curiosité, ou à cause de leur goût pour le sensationnalisme, mais ils oublient que "savoir" implique pour eux une responsabilité. Il est dangereux de vouloir simplement satisfaire sa curiosité si on est convaincu que nous ne pouvons rien contre une catastrophe qui a été prédite.

À ce moment, le Saint Père montra son Rosaire et dit : "Voici le remède contre de démon ! Priez, priez et ne demandez rien d’autre. Mettez tout dans les mains de la Mère de Dieu !" Jean-Paul II a continué : "Nous devons être prêts à subir de grandes épreuves dans un avenir pas trop éloigné ; des épreuves qui requerront de nous de donner peut-être même nos vies, et un don total de soi au Christ et pour le Christ. Par vos prières et les miennes, il est possible d’alléger cette tribulation, mais il n’est plus possible de l’éviter parce que ce n’est que de cette façon que l’Église peut effectivement être renouvelée. Combien de fois en effet le renouvellement de l’Église n’a-t-il pas été effectué dans le sang ? Cette fois encore, il n’en sera pas autrement.
Nous devons être forts, nous devons nous préparer, nous devons nous confier au Christ et à Sa Sainte Mère, et nous devons être attentifs, très attentifs, à la prière du Rosaire " ».

Le 14 août 1983, à Lourdes, Jean-Paul II fit cette prière à Notre Dame :

« Ici, sur cette terre de France, je confie, au Mère de Dieu, à ton amour maternel, les fils et les filles de ce peuple. Ils n’ont pas cessé de t’honorer, dans leurs traditions, dans l’art de leurs cathédrales, dans leurs pèlerinages, dans la piété populaire comme dans la dévotion des auteurs spirituels, sûrs de demeurer proches du Christ en te contemplant, en t’écoutant, en te priant.
Beaucoup ont tenu à se consacrer à toi, y compris des rois, comme l’a fait Louis XIII au nom de son peuple.
Ô Marie, obtiens pour ces frères et sœurs de France les dons de l’Esprit-Saint, afin de donner une nouvelle jeunesse, la jeunesse de la Foi, à ces Chrétiens et à leurs communautés, que je confie à ton Cœur Immaculé, à ton amour maternel ».

Voici l’extrait du discours du Pape Jean-Paul II donné à Rome, le 28 février 1997, lors de l’assemblée plénière du conseil pontifical des communications sociales :

« Le monde doit être informé de la vraie signification de l’année 2000, anniversaire de la naissance du Christ. Le jubilé ne peut être seulement le souvenir d’un événement du passé, aussi extraordinaire soit-il ; il doit être la célébration d’une Présence vivante et une invitation à regarder vers le second Avènement de notre Sauveur, moment où il instaurera une fois pour toutes son Règne de Justice d’Amour et de Paix ».

Le vendredi Saint 28 mars 1997, Jean-Paul II offrit au Seigneur cette prière :

« Seigneur, un faisceau de lumière s’échappe de Ta Croix. Dans ta mort, notre mort est vaincue et l’Espérance de la Résurrection nous est offerte. Agrippés à Ta Croix, nous demeurons dans l’attente de ton retour dans la gloire ! »

Le 11 mai 1997, lors de la visite pastorale au Liban, dans son homélie prononcée à Beyrouth, Jean-Paul II annonça :

« Assurément, vos ancêtres ont appris par la prédication apostolique, en particulier par les missions de saint Paul, l'histoire du salut, les événements qui se sont succédé du dimanche des Rameaux au Vendredi saint et au Dimanche de Pâques. Le Christ a été crucifié, mis au tombeau, mais il est ressuscité le troisième jour. Le Mystère pascal de Jésus-Christ constitue le cœur même de l'histoire du salut, comme le montre bien, à la Messe, l'acclamation paulinienne après la consécration : "Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire". Toute l'Eglise attend sa venue, en Orient et en Occident. Les fils et les filles du Liban attendent son nouvel avènement. Nous vivons tous l'Avent des derniers temps de l'histoire et nous cherchons tous à préparer la venue du Christ, à édifier le Règne de Dieu qu'il a annoncé ».

Lors de l’audience générale du 22 avril 1998, Jean-Paul II annonçait encore :

« Le chemin vers le Jubilé, tout en rappelant la première venue historique du Christ, nous invite également à regarder en avant, dans l'attente de sa seconde venue à la fin des temps. Cette perspective eschatologique, qui indique le but fondamental de l'existence chrétienne vers les réalités ultimes, est un appel permanent à l'espérance et, dans le même temps, à un engagement dans l'Eglise et dans le monde ».

Le 24 mai 1998 à Turin, Jean-Paul TT, prononçait dans son homélie :

« Pourquoi restez-vous à regarder le ciel ? Ce Jésus… reviendra un jour (Ac 1,11).
La question nous est adressée à nous aussi : nous sommes à présent dans le temps de l’attente, agissante et vigilante, du retour glorieux du Christ. Notre esprit, animé par une vive espérance, se réjouit et appelle : "Viens, Seigneur Jésus" et la réponse rapportée par le livre de l’Apocalypse, remplit de joie notre cœur, comme celui de tout croyant : "Oui, je viens bientôt ! Amen !" (Ap 22,20) ».

Dans la Bulle d'indiction du grand jubilé de l'an 2000 « Incarnationis mysterium » du 29 novembre 1998 :

« L'entrée dans le nouveau millénaire encourage la communauté chrétienne à élargir son regard de foi vers des horizons nouveaux pour l'annonce du Règne de Dieu ».

« Jésus révèle le visage de Dieu le Père "Miséricordieux et compatissant" (Jc 5,11), et par l'envoi de l'Esprit Saint il rend manifeste le mystère d'amour de la Trinité. C'est l'Esprit du Christ qui agit dans l'Église et dans l'histoire : il faut rester à son écoute pour reconnaître les signes des temps nouveaux et rendre toujours plus vivante dans le cœur des croyants l'attente du retour glorieux du Seigneur ».

Voici un extrait du message de Jean-Paul II donné au Vatican le 23 mai 1999 en la solennité de la Pentecôte, pour la Journée Mondiale des Missions du 24 octobre 1999 :

« La mission de salut est universelle : pour tout homme et pour tout l’homme. C’est la tâche de l’ensemble du Peuple de Dieu, de tous les fidèles. Le caractère missionnaire doit ainsi être la passion de chaque chrétien ; passion pour le salut du monde, et effort ardent pour instaurer le Royaume du Père. Pour que cela advienne, il faut une prière incessante qui alimente le désir d’apporter le Christ à tous les hommes. Il faut l’offrande de sa propre souffrance, en union avec celle du Rédempteur […]. Nous célébrons, le 24 octobre prochain, la dernière Journée Mondiale des Missions d’un millénaire, durant lequel l’oeuvre évangélisatrice de l’Eglise a porté des fruits vraiment extraordinaires. Remercions le Seigneur pour le bien immense réalisé par les missionnaires, et, tournant notre regard vers l’avenir, nous attendons avec confiance l’aube d’un nouveau Jour. Tous ceux qui travaillent aux avant-postes de l’Eglise sont comme les sentinelles sur les murs de la Cité de Dieu, à qui nous demandons : "Veilleur, où en est la nuit ?" (Is 21,11), et qui reçoivent la réponse : "C’est la voix de tes guetteurs : ils élèvent la voix, ensemble ils poussent des cris de joie, car ils ont vu de leurs propres yeux que le Seigneur revient à Sion" (Is 52,Cool. Leur témoignage généreux dans tous les endroits de la terre annonce : "Alors que nous sommes proches du troisième millénaire de la Rédemption, Dieu est en train de préparer pour le christianisme un grand printemps que l’on voit déjà poindre" (Redemptoris Missio, n·86). Que Marie, "l’Etoile du Matin", nous aide à répéter avec une ardeur toujours nouvelle le "Fiat" au dessein de salut du Père, afin que tous les peuples et toutes les langues puissent voir sa gloire (Cf. Is 66,18) ».

Lors de l’audience générale du 4 octobre 2000, Jean-Paul II annonçait :

« "Faire mémoire" signifie donc "ramener dans le coeur" dans la mémoire et dans l'affection, mais c'est également célébrer une présence. "L'Eucharistie, véritable mémorial du mystère pascal du Christ, peut faire que ce souvenir de son amour vive en nous. C'est pour cela que l'Eglise reste en état de veille; sinon, si l'efficacité divine de ces stimulations, continuelles et très douces, ne la touchait pas, si elle ne ressentait pas la force vive des yeux de son Epoux fixés sur elle, elle serait très facilement oublieuse, tiède, infidèle" (Lettre apostolique Patres Ecclesiae, III: Ench. Vat., 7, 33). Cet appel à la vigilance rend nos liturgies eucharistiques ouvertes à la pleine venue du Seigneur, à l'apparition de la Jérusalem céleste. Dans l'Eucharistie, le Chrétien affermit l'espérance de sa rencontre définitive avec son Seigneur ».

Dans son homélie du 19 novembre 2000 à l’occasion du jubilé des militaires et des forces de police, Jean-Paul II anonçait :

« Votre expérience quotidienne vous conduit à faire face à des situations difficiles et parfois dramatiques, qui mettent en danger la sécurité de l'homme. Cependant, l'Evangile nous réconforte en présentant la figure victorieuse du Christ juge de l'histoire. Par sa présence, Il illumine l'obscurité et même le désespoir de l'homme, et Il offre à celui qui a confiance en Lui la certitude réconfortante de son assistance constante. Dans l'Evangile qui vient d'être proclamé, nous avons entendu une référence significative au figuier, dont les branches, lorsque apparaissent les premiers bourgeons, annoncent la période du printemps désormais proche. À travers ces paroles, Jésus encourage les Apôtres à ne pas se décourager face aux difficultés et aux incertitudes du présent. Il les exhorte plutôt à savoir attendre et à se préparer à l'accueillir lorsqu'il reviendra. Très chers frères et soeurs, vous aussi vous êtes aujourd'hui invités par la liturgie à savoir "scruter les signes des temps", selon une expression chère à mon vénéré prédécesseur, le Pape Jean XXIII, récemment proclamé bienheureux. Pour autant que les situations soient complexes et problématiques, ne perdez pas confiance. Le germe de l'espérance ne doit jamais mourir dans le coeur de l'homme. Au contraire, soyez toujours attentifs à percevoir et à encourager tout signe positif de renouvellement personnel et social. Soyez prêts à favoriser par tous les moyens l'édification courageuse de la justice et de la paix ».

Dans l’homélie du 3 décembre 2000 à l’occasion du jubilé des porteurs de handicap, Jean-Paul II disait :

« Le temps de l'Avent, qui commence précisément aujourd'hui, nous incite à nous préparer à accueillir le Seigneur qui viendra. Mais comment nous préparer ? La célébration significative que nous sommes en train d'accomplir fait apparaître qu'une façon concrète pour nous préparer à cette rencontre est la proximité et le partage avec celui qui, quel qu'en soit le motif, se trouve en difficulté. En reconnaissant le Christ dans notre frère, nous nous préparons à ce qu'Il nous reconnaisse lors de son retour définitif. C'est ainsi que la communauté chrétienne se prépare à la seconde venue du Seigneur : en plaçant au centre les personnes que Jésus lui-même a privilégiées, des personnes que souvent la société met en marge et ne prend pas en considération ».

Dans l’homélie du 17 décembre 2000, pour le Jubilé du monde du spectacle, Jean-Paul II proclamait :

« "Réjouissez-vous [...] Le Seigneur est proche" (Ph 4,4-5). Le troisième dimanche de l'Avent d'aujourd'hui est caractérisé par la joie: la joie de qui attend Celui qui "est proche", le Dieu-avec-nous, préannoncé par les prophètes. C'est la "grande joie de Noël" que nous goûtons déjà aujourd'hui, une joie qui "sera celle de tout le peuple", car le Sauveur est venu et il viendra à nouveau nous rendre visite d'en-haut, comme un soleil qui se lève (Cf. Lc 1,78). C'est la joie des Chrétiens, pèlerins dans le monde, qui attendent avec espérance le retour glorieux de Celui qui, pour venir à notre aide, s'est dépouillé de sa gloire divine. C'est la joie de cette Année Sainte, qui commémore les deux millénaires écoulés depuis que le Fils de Dieu, Lumière né de la Lumière, a illuminé par la splendeur de sa présence l'histoire de l'humanité. C'est pourquoi, dans cette perspective, les paroles du prophète Sophonie que nous avons écoutées lors de la première lecture, deviennent particulièrement éloquentes: "Pousse des cris de joie, fille de Sion! Une clameur d'allégresse, Israël ! Réjouis-toi, triomphe de tout ton coeur, fille de Jérusalem ! Yahvé a levé la sentence qui pesait sur toi; il a détourné ton ennemi" (So 3, 14-15): voilà l'"année de grâce du Seigneur", qui nous rachète du péché et de ses blessures ! ».

« Cette annonce prophétique réconfortante retentit avec une forte intensité dans notre assemblée: "Yahvé ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur! Il exultera pour toi de joie, il te renouvellera par son amour" (So 3,17) ».

Enfin, voici un extrait du message du Saint-Père Jean-Paul II donné de Castel Gandolfo, le 25 juillet 2001 aux jeunes du monde à l'occasion de la 17° Journée Mondiale de la Jeunesse 2002 à Toronto au Canada :

« Vous êtes la lumière du monde. Pour beaucoup de ceux qui, dès le début, écoutèrent Jésus, comme pour nous aussi, le symbole de la lumière évoque le désir de la vérité et la soif de parvenir à la plénitude de la connaissance, inscrits au plus profond de tout être humain. Quand la lumière diminue ou disparaît totalement, on ne parvient plus à distinguer la réalité autour de soi. Au plus fort de la nuit, on peut se sentir apeuré et insécurisé, et l’on attend alors avec impatience l’arrivée de la lumière de l’aurore. Chers jeunes, il vous appartient d’être les sentinelles du matin (Cf. Is 21,11-12) qui annoncent l’arrivée du soleil qui est le Christ ressuscité ».

Peut-être est-ce de la période ouverte par le pontificat du Pape Jean-Paul II, « Karol », dont parlait la prophétie attribuée à Saint Anselme, évêque de Sunium en Grèce (XIII° siècle), extraite du manuscrit d’Argœuves qui date du XVI° siècle :

« Malheur à toi, la ville aux sept collines, lorsque la lettre "K" sera acclamée à l’intérieur de tes murailles, alors ta chute sera proche. Tes gouvernants seront détruits. Par tes crimes et tes blasphèmes, tu as irrité le Très-Haut ; tu périras dans la déroute et le sang.
…qui a une faucille à la main et qui est la faux de la dévastation ».

Est-il besoin de traduire en clair ? Rome sera dévastée lorsque « K » y sera glorifié. Peut-être lors de la canonisation du Pape Jean-Paul II ? Époque à laquelle, un prédateur malfaisant, dont Marie-Julie Jahenny prédit qu’il se nommera Archel de La Torre, celui qui maniera la faucille (et le marteau ?), celui qui détruira tout avec sa faux et qui dévastera Rome et l’Italie.

Et voici un dernier extrait du manuscrit d’Argœuves, pris à la même page :

« Prends garde à toi ! car tu seras extrêmement blâmé comme ayant machiné la mort du Pontife dont le nom est Io. Obi ».
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Message par Her Sam 9 Juil - 7:20

http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-3-506-message-de-notre-dame-paix-anguera-montes-claros-bresil-pedro-regis-04-juil-2011-wabrzezno-78911470.html

3.506 Message de Notre Dame Paix Anguera- Montes Claros-Brésil Pédro Régis – 04 Juil 2011- Wabrzezno (Pologne)

Chers enfants, Je suis votre Mère des Douleurs et Je souffre pour ce qui vient à vous. Ouvrez vos cœurs à Jésus et ne vous écartez pas de Sa grâce. Vous appartenez au Seigneur et ne devriez suivre et servir que Lui.

Soyez remplis d'espérance et ne vous éloignez pas du chemin que Je vous ai indiqué. Dieu veut vous sauver, mais vous ne pouvez pas demeurer figés dans le péché. Libérez-vous vraiment de tout ce qui vous éloigne du Seigneur. L'humanité est malade et doit être guérie.

Soyez des hommes et des femmes de prière. Accueillez Mes appels, parce que Je désire vous conduire à Celui Qui est votre Seul Chemin, Vérité et Vie. Ceux qui seront dans Wabrzezno crieront au secours et la douleur sera grande pour Mes pauvres enfants. Pliez vos genoux dans la prière. Ce n'est que dans le Seigneur que vous trouverez des forces pour votre voyage. En avant.

C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Soyez dans la paix. Amen.

Du blog : Le nom de Wabrzezno englobe une localité de Pologne. Donc tant le message précédent que celui ci concerne la Pologne.
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Message par Her Ven 21 Oct - 9:50

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Pologne : Commémoration liturgique du bienheureux père Jerzy Popieluszko

Le prêtre assassiné par le régime communiste le 19 octobre 1984

ROME, jeudi 20 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le 19 octobre 1984, le père Jerzy Popiełuszko a été assassiné à la suite de son enlèvement par des fonctionnaires des services de sécurité du régime polonais.

Selon la volonté de Benoît XVI, la commémoration liturgique du bienheureux père Jerzy Popieluszko est célébrée le 19 octobre. Elle donne lieu à une série d’initiatives : Messe, temps de prières, rencontres culturelles et patriotiques.

C'est à Varsovie, en l’Eglise San Stanislao Kostka dans le quartier de Żoliborz, que le cardinal Kazimierz Nycz, archevêque métropolitain, a célébré la Messe près de sa tombe.

La ville de Radomsko, dans l’archidiocèse de Czestochowa, a quant à elle, accueilli l’édition spéciale d’un concours de poésie sur la vie du père Popiełuszko.

Le prêtre polonais était né le 14 septembre 1947 à Okopy, unpetit village de Voïvodine, au nord-est deBiałystok, au sein d’une famille de paysans profondément chrétienne.

Entré au grand séminaire de Varsovie en 1965,il a été appelé un an plus tard sous les drapeaux, pour faire ses trois années de service militaire dans une unité spéciale. Les autorités militaires procédaient à un endoctrinement anticlérical et antireligieux pour détourner les séminaristes de leur vocation. Il fut l'objet de vexations et de persécutions qui portèrent atteinte à sa santé.

Le P. Popiełuszkofut ordonné prêtre le 28 mai 1972 par le cardinal StefanWyszyński, primat de Pologne, et choisit pour devise sacerdotale les paroles du prophète Isaïe et de l'Évangile de Luc : « Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, panser les plaies des cœurs brisés ».

Après la proclamation de la loi martiale, en 1981, le père Popieluszko s'était mis à célébrer des « Messes pour la patrie », où les homélies affrontaient des thèmes religieux et spirituels mais aussi des questions d'actualité, à caractère social, politique et moral, illustrant les documents fondamentaux de la doctrine sociale de l'Église et les enseignements de Jean-Paul II et du cardinal StefanWyszyński.

Il fut enlevé le 19 octobre 1984 par des fonctionnaires des services de sécurité du régime et assassiné. Plus de 1.000 prêtres et des centaines de milliers de fidèles participèrent à ses funérailles.

De 1984 jusqu'à aujourd'hui, 18 millions de pèlerins se sont rendus, en groupes organisés,priersur sa tombe, dans l'Église SanStanislaoKostka.

En 26 ans, les polonais de 7.512 villes et villages sont venus prier sur la tombe du père Popieluszko. De même que 310.000 pèlerins étrangers provenant de 134 pays.

Parmi les personnalités à avoir prier sur la tombe du prêtre martyr l'on compte : le pape Jean-Paul II (14 juin 1987), le cardinal Joseph Ratzinger (aujourd'hui Benoît XVI), le cardinal Jean-Marie Lustiger, alors archevêque de Paris, George Bush, ancien président des États-Unis, Margaret Thatcher, ancien premier ministre britannique, Vaclav Havel, ancien président de la République Tchèque, Giulio Andreotti, ancien président du Conseil italien.

don Mariusz Frukacz
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