Défense de la Vie - Quel Avenir pour la Bioéthique
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: DEFENSE DE LA VIE HUMAINE, DE LA CONCEPTION A LA MORT NATURELLE
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Défense de la Vie - Quel Avenir pour la Bioéthique
Bonjour à tous,
Je constate que l'ancien administrateur "Dieu est Amour" m'a effacé mon fil très complet sur la Révision de la Loi sur la Bioéthique en France.
Décidément ce pauvre garçon est un adolescent attardé qui ne respecte rien ! Pardonnons et Prions pour lui. Amen.
Meilleures pensées d'Hercule.
Je constate que l'ancien administrateur "Dieu est Amour" m'a effacé mon fil très complet sur la Révision de la Loi sur la Bioéthique en France.
Décidément ce pauvre garçon est un adolescent attardé qui ne respecte rien ! Pardonnons et Prions pour lui. Amen.
Meilleures pensées d'Hercule.
Dernière édition par Hercule le Ven 2 Déc - 11:30, édité 1 fois
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Défense de la Vie - Quel Avenir pour la Bioéthique
http://ZENIT.org/
« Sortir de la dialectique du fort et du faible », par Nathalie de Soultrait
La vulnérabilité : colloque de bioéthique à Paray-le-Monial
ROME, mercredi 30 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Sortir de la dialectique du fort et du faible » face aux personnes « vulnérables » : c’est l’attitude évangélique illustrée par le 10e colloque de bioéthique organisé par la communauté de l’Emmanuel, en France, à Paray-le-Monial, les 11-13 novembre 2011.
Parmi les intervenants, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, chargé de la bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France, Pierre-Yves Gomez, économiste, Catherine Perrotin, maître de conférence en philosophie, et le P. Christophe Liony, médecin.
Dans cet entretien, le Dr Nathalie de Soultrait, médecin, de la commission Bioéthique & Vie humaine, de la Communauté de l’Emmanuel, offre un écho de cette rencontre.
Zenit - Quels sont les enjeux éthiques face à la personne vulnérable ?
Dr Nathalie de Soultrait - On apprécie le degré d’humanité d’une société à la façon dont elle prend en charge le plus faible. Cela nous invite à protéger la personne vulnérable comme l’embryon, la personne en fin de vie, la personne handicapée...
Mgr d’Ornellas nous a incités à aller plus loin : « La théorie du care, c’est très bien, mais cela revient à considérer qu’il y a des gens vulnérables et d’autres non. »
Pour sortir de la dialectique du fort et du faible, il nous a rappelé le caractère transcendant de la personne humaine : « Dans la révélation chrétienne, l’homme se découvre enfant de Dieu, aimé quelles que soient ses faiblesses, et capable de s’aimer lui-même pour ce qu’il est et non pour ses talents. Ainsi il peut assumer sa vulnérabilité ».
Sans doute, l’enjeu éthique est de réaliser que « l’humanité est un peuple de vulnérables et que c’est sa force ! »
Ce colloque a-t-il changé le regard des participants sur la personne vulnérable ?
Notre première réaction face à la vulnérabilité est souvent la peur. Au cours de ce colloque, chaque intervenant nous a révélé que cette vulnérabilité présente chez tout homme, peut être convertie en richesse. Nous sommes appelés à nous émerveiller, à écouter l’Autre.
Pierre-Yves Gomez, spécialiste en économie politique, a éclairé les dérives d’une médecine qui se technicise jusqu’à faire la promesse intenable d’une santé absolue et d’une vie sans souffrance. Pour lui, on retrouve appliqués à la santé les grands principes d’une économie libérale où l’homme, rationnel, est libre de choisir ce qui lui semble bon pour lui, et régule ses intérêts personnels censés conduire à l’intérêt général, sans aucune référence à un bien commun. Or la vocation du médecin, du soignant, n’est elle pas d’être au service de la vie ?
Ce conférencier a donné un exemple très parlant en évoquant l’euthanasie : « Si les médecins jugent en fonction du sens de leur métier, alors on comprend qu’ils disent non à l’euthanasie, mais s’ils ne sont là que pour répondre aux demandes des gens, alors ils diront oui… »
Quel sens chrétien peut-on donner à la vulnérabilité ?
Face à la personne vulnérable, on est conduit à l’expérience de la compassion : se laisser émouvoir par la souffrance et comme le bon samaritain, prendre soin de la personne blessée. Pour le Père Christophe Liony, c’est alors que « placée au centre des soins et des attentions, la personne vulnérable devient celle qui unit et apaise, à l’image du bébé choyé par sa famille. » C’est en fait la victime qui « sauve » son protecteur, en un renversement qui fait écho au scandale de la Croix évoqué par Saint Paul : « Car ce qui serait folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, ce qui serait faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes » (I CoI, 25).
Accueillir la personne vulnérable représente un enjeu pour l’humanité car elle est chemin de vie et de réconciliation.
Propos recueillis par Séverine Jahan
« Sortir de la dialectique du fort et du faible », par Nathalie de Soultrait
La vulnérabilité : colloque de bioéthique à Paray-le-Monial
ROME, mercredi 30 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Sortir de la dialectique du fort et du faible » face aux personnes « vulnérables » : c’est l’attitude évangélique illustrée par le 10e colloque de bioéthique organisé par la communauté de l’Emmanuel, en France, à Paray-le-Monial, les 11-13 novembre 2011.
Parmi les intervenants, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, chargé de la bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France, Pierre-Yves Gomez, économiste, Catherine Perrotin, maître de conférence en philosophie, et le P. Christophe Liony, médecin.
Dans cet entretien, le Dr Nathalie de Soultrait, médecin, de la commission Bioéthique & Vie humaine, de la Communauté de l’Emmanuel, offre un écho de cette rencontre.
Zenit - Quels sont les enjeux éthiques face à la personne vulnérable ?
Dr Nathalie de Soultrait - On apprécie le degré d’humanité d’une société à la façon dont elle prend en charge le plus faible. Cela nous invite à protéger la personne vulnérable comme l’embryon, la personne en fin de vie, la personne handicapée...
Mgr d’Ornellas nous a incités à aller plus loin : « La théorie du care, c’est très bien, mais cela revient à considérer qu’il y a des gens vulnérables et d’autres non. »
Pour sortir de la dialectique du fort et du faible, il nous a rappelé le caractère transcendant de la personne humaine : « Dans la révélation chrétienne, l’homme se découvre enfant de Dieu, aimé quelles que soient ses faiblesses, et capable de s’aimer lui-même pour ce qu’il est et non pour ses talents. Ainsi il peut assumer sa vulnérabilité ».
Sans doute, l’enjeu éthique est de réaliser que « l’humanité est un peuple de vulnérables et que c’est sa force ! »
Ce colloque a-t-il changé le regard des participants sur la personne vulnérable ?
Notre première réaction face à la vulnérabilité est souvent la peur. Au cours de ce colloque, chaque intervenant nous a révélé que cette vulnérabilité présente chez tout homme, peut être convertie en richesse. Nous sommes appelés à nous émerveiller, à écouter l’Autre.
Pierre-Yves Gomez, spécialiste en économie politique, a éclairé les dérives d’une médecine qui se technicise jusqu’à faire la promesse intenable d’une santé absolue et d’une vie sans souffrance. Pour lui, on retrouve appliqués à la santé les grands principes d’une économie libérale où l’homme, rationnel, est libre de choisir ce qui lui semble bon pour lui, et régule ses intérêts personnels censés conduire à l’intérêt général, sans aucune référence à un bien commun. Or la vocation du médecin, du soignant, n’est elle pas d’être au service de la vie ?
Ce conférencier a donné un exemple très parlant en évoquant l’euthanasie : « Si les médecins jugent en fonction du sens de leur métier, alors on comprend qu’ils disent non à l’euthanasie, mais s’ils ne sont là que pour répondre aux demandes des gens, alors ils diront oui… »
Quel sens chrétien peut-on donner à la vulnérabilité ?
Face à la personne vulnérable, on est conduit à l’expérience de la compassion : se laisser émouvoir par la souffrance et comme le bon samaritain, prendre soin de la personne blessée. Pour le Père Christophe Liony, c’est alors que « placée au centre des soins et des attentions, la personne vulnérable devient celle qui unit et apaise, à l’image du bébé choyé par sa famille. » C’est en fait la victime qui « sauve » son protecteur, en un renversement qui fait écho au scandale de la Croix évoqué par Saint Paul : « Car ce qui serait folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, ce qui serait faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes » (I CoI, 25).
Accueillir la personne vulnérable représente un enjeu pour l’humanité car elle est chemin de vie et de réconciliation.
Propos recueillis par Séverine Jahan
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