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Sanctification Personnelle - L'Urgence de la Mission

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Sanctification Personnelle - L'Urgence de la Mission Empty Sanctification Personnelle - L'Urgence de la Mission

Message par Her Lun 31 Jan - 23:54

http://www.lanef.net/t_article/lurgence-de-la-mission-mgr-marc-aillet.asp

L'urgence de la mission

Entretien
Mgr Marc Aillet

Source :La Nef N°223 de février 2011
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Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, vient d’écrire une lettre pastorale pour son diocèse publiée en livre (1) : un ouvrage fort et roboratif, à lire. Entretien.

La Nef – « L’urgence de la mission » est le sous-titre de votre livre : pourquoi est-ce pour vous la priorité et par quoi cela se traduit-il concrètement ?
Mgr Marc Aillet – Il me semble que devant les désaffections vécues par nos Églises de vieille chrétienté, on a d’abord envisagé des réformes de structures par le remodelage des paroisses, et on a pourvu à une meilleure distribution des rôles par l’appel des fidèles laïcs à une plus grande collaboration au ministère pastoral des prêtres. Aujourd’hui, alors que les difficultés demeurent, malgré l’enregistrement de vrais renouveaux, on ne saurait se contenter de démarches de type fonctionnel ou organisationnel : seul un nouvel élan missionnaire, en direction de ceux qui sont loin ou se sont éloignés, permettra à nos communautés de retrouver l’Espérance. Au fond, il s’agit pour moi de relayer l’appel à la nouvelle évangélisation, lancé par Jean-Paul II depuis le tout début de son pontificat en s’appuyant sur l’exhortation apostolique de Paul VI, Evangelii nuntiandi, qui n’a rien perdu de sa fraîcheur ni de son actualité. C’est urgent parce que nos forces s’amenuisent et que la sécularisation progresse : j’ai la naïveté de croire que seule une nouvelle annonce de l’Évangile ad extra, moyennant une formation en profondeur ad intra, pourra revitaliser et renouveler nos communautés. C’est d’ailleurs inhérent à la nature de l’Église « qui existe pour évangéliser » et non pour fonctionner ou s’organiser. Je propose donc concrètement une dizaine d’outils d’évangélisation, dont le plus innovant devrait être la mise en place d’un « Observatoire de la mission » pour impulser une pastorale spécifique d’évangélisation dans les paroisses. Il s’agira d’honorer la définition que Jean-Paul II donnait de la nouvelle évangélisation : « une nouvelle ardeur », par l’annonce du kérygme à tous les membres de nos communautés ; « un nouveau langage », c’est-à-dire le langage de l’amour et le langage de la cohérence qui savent trouver les mots et les gestes prophétiques pour dire la première annonce de l’Évangile ; « de nouveaux moyens » d’évangélisation directe en direction des jeunes, des pauvres, de la société dans son ensemble, par le biais de la piété populaire ou de la culture locale, et en n’ayant pas peur de s’appuyer sur les nouvelles réalités ecclésiales.

Benoît XVI évoque souvent l’absence ou le rejet de Dieu dans nos sociétés occidentales : nous venons juste d’évoquer la priorité de la mission, mais c’est un thème que l’on entend peu chez les évêques français qui apparaissent très satisfaits de notre régime de laïcité. Qu’en pensez-vous ?
Malgré quelques durcissements d’un autre âge enregistrés çà et là, il faut parier sur une laïcité à la française que l’on aime qualifier, en haut lieu, de « laïcité positive ». Autrement dit : les religions ne sont plus considérées comme des ennemis, mais comme des interlocuteurs pour la construction d’une société plus juste et fraternelle. Les rencontres fréquentes que j’ai sur le terrain avec des élus de proximité ou des associations, me convainquent que le message de sens porté par l’Église est attendu. Nous devons profiter d’un climat de relative liberté pour donner une visibilité au cœur du message chrétien qui ne saurait se réduire à des valeurs, certes héritées de l’Évangile, mais qui ne suffisent pas à rendre compte de la radicale nouveauté du Royaume instauré par le Christ à travers sa mort et sa résurrection. Dans l’Église, on donne parfois un sens exagéré à la laïcité, comme si l’affirmation décomplexée de ce qui fait notre identité devait nécessairement porter atteinte au respect de la liberté d’autrui. C'est ainsi que l’on insiste, à juste titre sans doute, sur le dialogue avec le monde, mais avec le risque de paralyser l’ardeur prophétique inhérente à notre condition de baptisés. Oui au dialogue, à condition de rester libre pour un témoignage courageux rendu à la vérité.

Vous évoquez la diversité qui caractérise l’Église en France. Vous appelez à une « spiritualité de communion » afin d’éviter que cette diversité ne devienne source de divisions : que proposez-vous concrètement pour favoriser cet esprit de communion ?
La communion dans l’Église n’est pas le fruit de la seule bonne volonté des uns et des autres et ne saurait se réduire à déclarer, de manière incantatoire, qu’il faut s’accepter dans nos différences ! En France, on a tôt fait d’ériger sa sensibilité ou son expérience pastorale en absolu, jusqu’à en faire un système, une idéologie totalisante ou totalitaire. La Communion est d’abord une démarche spirituelle : reconnaître qu’à la racine de nos différences d’approches pastorales, liées souvent à l’histoire, la génération, l’éducation, il y a d’abord une grâce reçue, appelée à se ressourcer sans cesse au contact du Christ, présent dans la Parole et les sacrements. La priorité donnée à la grâce peut seule nous aider à exercer un vrai discernement spirituel sur notre propre expérience et, du même coup, nous aider à poser un regard de bienveillance sur les autres, que nous sommes invités à considérer comme des frères dans l’unité profonde du Corps mystique ; alors les différences seront accueillies et valorisées comme des dons de Dieu, des dons pour nous et pas d’abord pour ceux qui les ont reçus. La crédibilité de notre témoignage est à ce prix, car « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, dit Jésus, que tous vous reconnaîtront pour mes disciples » (Jn 13, 32).

Vous consacrez une large place à la liturgie : que proposez-vous concrètement pour répondre à l’appel du pape à une resacralisation de la liturgie ?
J’invite d’abord à une relecture attentive des grands textes qui orientent la « restauration » de la liturgie romaine : la Constitution Sacrosanctum Concilium et la Présentation générale du Missel Romain. J’appelle ensuite à une plus grande fidélité aux prescriptions liturgiques, liée à une formation, tant des clercs que des laïcs, comme moyen d’une participation plus consciente du Mystère célébré, plus active et plus fructueuse aussi, c’est-à-dire qui ne se réduit pas à la célébration mais donne une forme eucharistique à toute la vie, en devenant la source d’un engagement caritatif, social, missionnaire, renouvelé.

Comment percevez-vous le motu proprio Summorum Pontificum, la situation qui en résulte en France, et notamment la demande du pape d’enrichissement mutuel entre les deux formes du même rite romain ?
J’évoque le motu proprio Summorum Pontificum à propos de la formation liturgique des futurs prêtres, en m’appuyant en particulier sur la lettre de Benoît XVI aux séminaristes. Je ne doute pas que cette disposition canonique sur l’usage de la liturgie antérieure à 1970 permettra une fécondation mutuelle des deux formes de l’unique rite romain, en réduisant l’écart qui caractérise parfois dans la pratique, du point de vue de la sacralité, la célébration de ces deux formes. L’expérience de la forme extraordinaire pourrait même aider les séminaristes à mieux saisir la croissance organique, sans rupture, de la liturgie romaine. Le Saint-Père a souvent insisté sur la nécessaire réconciliation des catholiques avec leur passé : c’est là encore faire œuvre de Communion, non seulement synchronique mais diachronique. Assurément ces mesures font de la liturgie le lieu par excellence de « l’herméneutique de la réforme et du renouveau dans la continuité de l’unique sujet-Eglise » appelée par Benoît XVI de tous ses vœux.

Vous êtes soucieux de redonner une véritable dimension catholique aux établissements qui dépendent de vous ? Comment y parvenir et quelle place peut prendre l’enseignement libre hors contrat dans un diocèse ?
Il me semble que les évêques sont aujourd’hui bien conscients de l’état de jachère dans lequel l’enseignement catholique a pu être laissé ces dernières années, quant à son caractère propre. Il faut dire que les réglementations de l’Éducation nationale ont considérablement réduit la marge de manœuvre accordée à nos établissements sous contrat pour honorer un vrai projet éducatif catholique et que, dans le souci d’être compétitif du point de vue de l’enseignement, on a été moins regardant sur le recrutement et la formation intégrale des enseignants. Le défi sera difficile à relever et nécessitera une vraie détermination de la part de chefs d’établissement pleinement convaincus de leur foi et de leur responsabilité pastorale pour que l’Évangile soit annoncé de manière explicite à des élèves pour qui l’école catholique est le seul lien avec le Christ et l’Église. Je connais des chefs d’établissement qui ont les moyens d’un tel projet éducatif et mon devoir est de les soutenir. Devant l’ampleur de la tâche et l’étranglement de l’enseignement catholique par l’État, je comprends les familles qui, au nom de la liberté de choix qui fonde l’existence de l’enseignement catholique en France, se tournent vers le hors contrat. Les accompagner et les intégrer dans l’enseignement catholique, après avoir vérifié leur ecclésialité, c’est aussi faire œuvre de communion.

Vous évoquez la place des laïcs remise à l’honneur par Vatican II : comment interviennent-ils dans la mission ?
L’ecclésiologie de Communion définie par le concile Vatican II repose principalement sur l’articulation, non pas fonctionnelle, mais sacramentelle et théologale, entre le sacerdoce ministériel des prêtres et le sacerdoce commun des fidèles. Si les laïcs sont appelés à participer à la vie et à la mission de l’Église, ce n’est pas d’abord parce que l’on manque de prêtres, mais parce que c’est inhérent à la grâce de leur baptême. Cette collaboration doit se vivre en terme de complémentarité et non de substitution, au risque de cléricaliser le laïcat. Je plaide pour que les laïcs ne soient pas enfermés dans des tâches intra-ecclésiales, pour autant nécessaires. En vertu de la « sécularité » qui est la condition propre du laïcat, ils sont placés aux avant-postes de la mission dans le monde. Ils sont d’abord appelés à témoigner de l’Évangile dans leur milieu de vie et à s’engager dans toutes formes d’apostolat communautaire.
Propos recueillis par Christophe Geffroy
(1) Mgr Marc Aillet, La charité du Christ nous presse. L’urgence de la mission, Artège, 2010, 216 pages, 16 euros.


Dernière édition par Hercule le Mer 30 Mar - 22:09, édité 1 fois
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Message par Her Mar 1 Fév - 0:00

http://www.zenit.org

Message de Benoît XVI pour la 85e Journée missionnaire mondiale

« Comme le Père m'a envoyé, je vous envoie »

ROME, Jeudi 27 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'annonce de l'Evangile est « le service le plus précieux que l'Église puisse rendre à l'humanité et à chaque personne à la recherche des raisons profondes pour vivre son existence dans la plénitude », déclare Benoît XVI.

« Comme le Père m'a envoyé, je vous envoie » : c'est le titre du message de Benoît XVI pour la 85e Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée le 23 octobre prochain. Un message en date de l'Epiphanie, le 6 janvier dernier, et publié par le Saint-Siège le 25 janvier (cf. Zenit du 25 janvier 2011). Nous publions ci-dessous le texte intégral du message dans la traduction de l'agence vaticane Fides.

Message de Benoît XVI

À l'occasion du Jubilé de l'an 2000, le Vénérable Jean-Paul II, au commencement d'un nouveau millénaire de l'ère chrétienne, a affirmé avec force la nécessité de renouveler l'engagement d'apporter à tous le message de l'évangile « avec le même élan que celui des chrétiens de la première heure » (Lettre apostolique Novo millenio ineunte, 58). C'est le service le plus précieux que l'Église puisse rendre à l'humanité et à chaque personne à la recherche des raisons profondes pour vivre son existence dans la plénitude. Voilà pourquoi cette invitation résonne chaque année lors de la célébration de la Journée missionnaire mondiale. En effet, l'annonce incessante de l'évangile vivifie l'Église, mais aussi sa ferveur, son esprit apostolique, renouvelle ses méthodes pastorales afin qu'elles soient toujours plus adaptées aux situations nouvelles - celles qui demandent aussi une nouvelle évangélisation - et animées de l'élan missionnaire : « En effet, la mission renouvelle l'Eglise, renforce la foi et l'identité chrétienne, donne un regain d'enthousiasme et des motivations nouvelles. La foi s'affermit lorsqu'on la donne ! La nouvelle évangélisation des peuples chrétiens trouvera inspiration et soutien dans l'engagement pour la mission universelle (JEAN-PAUL II, Redemptoris missio, 2).

Allez donc et annoncez

Cet objectif est continuellement ravivé par la célébration de la liturgie, spécialement de l'eucharistie, qui se termine toujours par l'évocation du mandat de Jésus ressuscité aux apôtres : « Allez donc... » (Mt 28,19). La liturgie est toujours un appel « du monde' et un nouvel envoi ‘dans le monde' pour rendre témoignage de ce que l'on a expérimenté : la puissance salvifique de la parole de Dieu, la puissance salvifique du mystère pascal du Christ Tous ceux qui ont rencontré le Seigneur ressuscité ont ressenti le besoin d'en donner l'annonce aux autres, comme le firent les deux disciples d'Emmaüs. Après avoir reconnu le Seigneur à la fraction du pain, « à cette heure même, ils partirent et s'en retournèrent à Jérusalem. Ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons » et racontèrent ce qui était arrivé en chemin (Lc 24, 33-34). Le Pape Jean-Paul exhortait à être « vigilants et prêts à reconnaître son visage et à courir apporter la bonne nouvelle à nos frères : « Nous avons vu le Seigneur ! » (Lettre apostolique Novo millenio Ineunte, 59).

À tous

Tous les peuples sont destinataires de l'annonce de l'évangile. L'Église, « par nature est missionnaire, puisqu'elle-même tire son origine de la mission du Fils et de la mission du Saint-Esprit, selon le dessein de Dieu le Père (Concile Vatican II, Ad Gentes, 2). Telle est « la grâce et la vocation de l'Église, son identité la plus profonde. Elle existe pour évangéliser » (Paul VI, Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, 14). De ce fait, elle ne peut jamais se replier sur elle-même. Elle s'établit dans des lieux déterminés pour aller au-delà. Son action, conformément à la parole du Christ et sous l'influence de sa grâce et de sa charité, se fait pleinement et actuellement présente à tous les hommes et à tous les peuples pour les mener à la foi en Christ (Cf . Ad gentes, 5).

Ce devoir n'a rien perdu de son caractère pressant. Et même, la mission du Christ Rédempteur, confiée à l'Eglise, est encore bien loin de son achèvement. ... Un regard d'ensemble porté sur l'humanité montre que cette mission en est encore à ses débuts et que nous devons nous engager de toutes nos forces à son service Jean-Paul II » (Encyclique Redemptoris missio, 1). Nous ne pouvons être tranquilles à la seule pensée que, après deux mille ans, il y a encore des peuples qui ne connaissent pas le Christ et n'ont pas encore entendu son message de salut.

Non seulement, mais le nombre de ceux qui, bien qu'ayant reçu le message de l'évangile, l'ont oublié et abandonné et ne se reconnaissent plus dans l'Église ne cesse de grandir, et de nombreux milieux, même dans des sociétés traditionnellement chrétiennes, sont aujourd'hui réfractaires à s'ouvrir à la parole de la foi. Un changement culturel est en marche, renforcéaussi par la mondialisation, des mouvements de pensée et le relativisme dominant, un changement qui conduit à une mentalité et à un style de vie qui ignorent le message évangélique, comme si Dieu n'existait pas, et qui encouragent la recherche du bien-être, du gain facile, de la carrière et du succès comme but de la vie, même au détriment des valeurs morales.

La coresponsabilité de tous

La mission universelle implique toutes les personnes, tout et toujours. L'évangile n'est pas un bien exclusif de celui qui l'a reçu, mais est un don à partager, une bonne nouvelle à communiquer. Et ce don-engagement est confié non seulement à certains, mais à tous les baptisés, qui sont « une race élue, ...une nation sainte, un peuple acquis (par Dieu) » (1 P 2,9), afin de proclamer ses œuvres merveilleuses.

Toutes les activités sont donc impliquées. L'attention et la collaboration à l'œuvre évangélisatrice de l'Église dans le monde ne peuvent être limitées à certains moments ou à certaines occasions particulières, et ne peuvent pas être considérées non plus comme une des nombreuses activités pastorales : la dimension missionnaire de l'Église est essentielle et doit donc être toujours présente. La Journée missionnaire elle-même n'est pas un moment isolé au cours de l'année, mais elle représente une occasion précieuse pour s'arrêter et réfléchir afin de savoir si et comment nous pouvons répondre à la vocation missionnaire, une réponse essentielle pour la vie de l'Église.

Évangélisation globale

L'évangélisation est un processus complexe, qui comprend différents éléments. Parmi ceux-ci, l'animation missionnaire a toujours accordé une attention particulière à la solidarité. Cela constitue aussi un des objectifs de la Journée missionnaire mondiale qui, par l'intermédiaire des Œuvres pontificales missionnaires, sollicite l'aide pour l'accomplissement des tâches d'évangélisation en terre de mission. Il s'agit de soutenir des institutions nécessaires en vue d'établir et de consolider l'Église par les catéchistes, les séminaires, les prêtres et de donner également sa contribution en vue de l'amélioration des conditions de vie des personnes dans les pays où les problèmes de pauvreté, de malnutrition surtout infantile, de maladies, de carence des services de santé et d'instruction sont les plus graves. Tout cela rentre également dans la mission de l'Église. En annonçant l'évangile, elle a à cœur la vie humaine au sens le plus complet. Le Serviteur de Dieu, Paul VI, affirmait que dans l'évangélisation, il n'était pas acceptable que l'on néglige les thèmes concernant la promotion humaine, la justice, la libération de toute forme d'oppression, tout en respectant, évidemment, l'autonomie de la sphère politique. Se désintéresser des problèmes temporels de l'humanité reviendrait à « oublier la leçon qui vient de l'évangile sur l'amour du prochain souffrant et nécessiteux » (Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, 31.34), car cela ne serait pas conforme avec le comportement de Jésus, qui « parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la bonne nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur » (Mt 9,35).

Ainsi, par la participation coresponsable à la mission de l'Église, le chrétien devient constructeur de la communion, de la paix, de la solidarité que le Christ nous a données et collabore à la réalisation du plan salvifique de Dieu pour toute l'humanité. Les défis à relever appellent les chrétiens à cheminer avec les autres et la mission est une partie intégrante de ce cheminement avec tous. Nous portons en nous, même si c'est seulement dans des vases d'argile, notre vocation chrétienne, le trésor inestimable de l'évangile, le témoignage vivant de Jésus mort et ressuscité, rencontré et vénéré dans l'Église.

Que la Journée missionnaire ranime en chacun le désir et la joie « d'aller » à la rencontre de l'humanité en apportant le Christ à tous. En son nom, je vous impartis de tout cœur la bénédiction apostolique, plus particulièrement à ceux qui peinent et souffrent davantage pour l'évangile.

Du Vatican, 6 janvier 2011, Solennité de l'Epiphanie du Seigneur. Benedictus PP XVI

(Agence Fides 25/01/2011)
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Message par Her Lun 13 Juin - 19:07

http://ZENIT.org/

L’urgence d’une nouvelle conscience missionnaire

L’archevêque de São Paulo rentre de Rome

ROME, Lundi 13 juin 2011 (ZENIT.org) – Le pape et toute l'Église sont très inquiets de la situation de crise qui entoure le christianisme et des difficultés à y vivre aujourd’hui sa foi, dans un monde où toute manifestation religieuse, Dieu lui-même, sont rejetés, a dit l’archevêque de São Paulo (Brésil), le cardinal Odilo Scherer, à son retour de la première assemblée plénière du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Celle-ci s'est tenue à Rome il y a deux semaines.

Membre de cet organisme, créé par Benoît XVI en juin 2010 pour promouvoir une nouvelle évangélisation dans les milieux et pays où la sécularisation se fait particulièrement sentir, le cardinal Scherrer a réaffirmé « la préoccupation visible » de toute l'Église et son empressement à donner naissance à « une nouvelle conscience missionnaire », « une nouvelle manière de vivre sa foi ».

Parmi les peuples qui souffrent le plus de cette « crise de l’évangélisation », et dont il a largement été question durant les travaux de l’assemblée, rapporte le portail de l’archidiocèse de São Paulo, figurent ceux du Moyen-Orient.

Dans ces pays, souvent étouffés par des régimes islamiques, les tensions politiques sont fortes et se répercutent sur la vie des chrétiens, objets de persécutions, mettant en péril la survie même du christianisme.

Face à de tels enjeux, l’Europe, qui est responsable de l’évangélisation d’une bonne partie du monde, surtout l’Amérique latine, doit ré-évangéliser ses populations. En ce sens, le cardinal Scherer a dit attendre beaucoup du synode des évêques de 2012 qui sera axé sur le thème : « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».
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Message par Her Ven 21 Oct - 9:59

http://ZENIT.org/

Le pape invite à coopérer activement à la mission

Journée missionnaire mondiale

ROME, mercredi 19 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI invite les baptisés à coopérer activement à la mission.

C’est ce qu’a demandé le pape aux visiteurs de Slovaquie présents place Saint-Pierre à l’audience du mercredi.

A l’occasion de la Journée missionnaire mondiale qui sera célébrée dimanche prochain, le pape a souligné que cette journée « constitue une invitation à renouveler notre coopération active aux œuvres missionnaires de l’Eglise ».
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