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Sanctification Personnelle - L'Urgente Nécessité de la Conversion Personnelle

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Sanctification Personnelle - L'Urgente Nécessité de la Conversion Personnelle Empty Sanctification Personnelle - L'Urgente Nécessité de la Conversion Personnelle

Message par Her Lun 27 Juin - 7:56

http://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/06/27/la-necessite-de-la-conversion/

La nécessité de la conversion
La Question | 27 juin 2011 at 02:46 | Tags: Catholicisme, Christianisme, Culture, foi, Religion | Catégories : Catholicisme, Christianisme, doctrine, Métaphysique, Réflexion, Religion | URL : http://wp.me/pEvxA-1th


« J’ai prêché la repentance envers Dieu

et la foi en Notre Seigneur Jésus-Christ. »

(Actes XX, 21)


La parole de Dieu, au troisième chapitre de l’Evangile de Jean, est solennelle : «Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean III, 3). Cette affirmation rigoureuse détruit à leur racine toutes les prétentions, les ambitions orgueilleuses et la propre justice de l’homme.

En effet, l’homme, depuis la chute, est concrètement soumis à Satan, ses désirs, sa volonté, et, hélas ! jusqu’à ses vertus sont l’otages des forces négatives. Le Christ est donc venu pour nous libérer de ces puissances nocives, non pas pour célébrer la gloire de l’homme et le triomphe de l’humanité, mais pour nous demander de retrouver le chemin d’une juste position de piété à l’égard de Dieu.


I. L’indispensable repentance

Ceci explique pourquoi le premier message de l’Évangile, annoncé par Jean-Baptiste et prêché par Jésus lui-même, est : « Repentez-vous, et croyez ! » (Matthieu III, 2-11). La repentance est à la base du message de l’Évangile. L’apôtre Paul écrit d’ailleurs : « J’ai prêché la repentance envers Dieu et la foi en Notre Seigneur Jésus-Christ. » (Actes XX, 21) Et la première prédication de l’apôtre Pierre se conclut par : « Repentez vous ! »

Ainsi, « Repentez-vous » est l’exclamation que l’on entend dans toute la Bible, lorsque Dieu appelle les hommes à prendre conscience de leurs péchés et à revenir vers Lui, mais les hommes, malgré l’appel de Dieu et sa patience, refusèrent de reconnaître les causes de leurs malheurs et ne voulurent jamais se repentir, au nom de leurs prétendus « Droits » à présent érigés en dogme.

"La Révolution dira : Je suis la haine de tout ordre religieux..."

Dès lors on comprend mieux pourquoi le credo de l’idéologie révolutionnaire s’appuie, en tous ses fondements, sur les Droits de l’homme, sachant comme le souligne Mgr Gaume :

« Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : … Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu… » [1].


II. La situation tragique de l’humanité

Dieu, dès le commencement des temps, avait prévenu que le péché entraînerait, selon une juste sanction, inévitablement et irrémédiablement, la mort. Une mort et une séparation, une mise à l'écart, un retranchement de la communion et de la grâce, une rigoureuse réprobation qui furent annoncés, fermement, à chacune des étapes de l’Histoire de la « Révélation » divine. Adam, en effet, lors de son installation au sein du jardin d'Eden, avait été solennellement averti par Dieu que s'il n'était pas fidèle à ses commandements, qui lui faisaient, entre autres, interdiction de s'approcher de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il recevrait, inexorablement, la mort comme châtiment : « ...au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement. » (Genèse, II, 17.) C'est pourquoi sera clairement énoncé, par l’apôtre des Gentils, d'une manière qui n'autorise aucune ambiguïté :

« Par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché... » (Romains, V, 12.)

La mort représente donc, concrètement, l'état de dégradation morale, d'entière corruption, de faiblesse et d'extrême culpabilité des hommes ; nous sommes « morts dans nos fautes et dans nos péchés » (Ephésiens, II, 1), frappés d'indignité et réprouvés selon la chair. La sentence de notre désobéissance nous la portons, de génération en génération, dans notre pauvre chair destinée à la maladie, à la décrépitude puis à la tombe.

La mort représente l'état de dégradation morale, d'entière corruption, de faiblesse et d'extrême culpabilité des hommes.

Si nous acceptons donc, honnêtement, de regarder ce qui en nous mérite la sentence d'un crime s'accomplissant de nouveau dans le moindre de nos gestes, reproduit en chacune de nos pensées, réactualisé par la plus infime de nos actions, puisque nous sommes totalement traversés, en tant que fils d'Adam, par le péché, entièrement marqués par la perversion, alors peut, éventuellement, s'expliquer à nos yeux endormis, le sens de la dure rançon que nous devons payer à cause de la faute de notre premier parent selon la chair et, par cette compréhension retrouvée, voir s’ouvrir les portes de la Rédemption espérée. Cependant, afin que ce réveil puisse s’accomplir, encore faut-il que la pénible dégradation, que nous évoquons, dont la mort est le signe le plus frappant, ne soit pas masquée par des doctrines trompeuses et inexactes, écartée par la stupide négation, oubliée par l'effet du puéril divertissement


III. Le rejet de la sagesse chrétienne

Or, la pensée des Lumières, rompant avec l’attitude traditionnelle qui, depuis toujours, regardait la finitude de l’homme comme une terrible souffrance, une limitation insupportable et tragique, appréhenda la mort comme un phénomène naturel devant être accepté impassiblement. C'est sans doute en France que s'exprimeront les thèses les plus marquées touchant à ce sujet ; on trouve d’ailleurs des pages singulières sous la plume du très matérialiste baron d'Holbach (1723-1789), en particulier dans son Système de la nature (1770), où il se fera le chantre d'un monde dégagé de toute référence transcendante, ainsi que chez La Mettrie (1709-1751), dont L'Homme-Machine (1747) est l'expression d'un radical mécanicisme athée, de même que chez Helvétius (1715-1771) et Denis Diderot (1713-1784).

Mais, dans ce registre, il conviendrait de surtout citer le peu connu Jean Meslier (1664-1729), prêtre apostat en l'honneur duquel la Convention désira, le 27 brumaire an II, ériger une statue dans le Temple de la Raison pour avoir « abjuré les erreurs religieuses » ; étrange ecclésiastique qui souhaita que « tous les grands de la terre et tous les nobles fussent pendus et étranglés avec les boyaux des prêtres », ancien curé d'Etrépigny qui secrètement, dans ses Pensées, exprimera un violent rejet de toutes les croyances, et plus particulièrement du christianisme, affirmant : « Il n'y a plus aucun bien à espérer, ni aucun mal à craindre après la mort (...) la mort met fin à toute connaissance et à tout sentiment de bien et de mal. »

D'une certaine manière, Jean Meslier prépara la voie au très sulfureux marquis de Sade (1740-1814), qui fut, incontestablement, celui qui poussa dans leurs ultimes conséquences les thèses du matérialisme athée, et qui, par delà des blasphèmes et une rage anti-religieuse qui n'ont encore trouvé, jusqu'à nos jours, aucun équivalent (La Vérité, De l'Enfer, De la Bible et de l'Evangile, Discours de Dolmancé), se distingue par sa célébration de la nature et du néant, dont son Discours entre un prêtre et un moribond, nous fournit un emblématique exemple : « Le néant ; jamais il ne m'a effrayé, et je n'y vois rien que de consolant et de simple (...) D'ailleurs il n'est ni affreux ni absolu, ce néant. N'ai-je pas sous les yeux l'exemple des générations et régénérations perpétuelles de la nature ? Rien ne périt, mon ami, rien ne se détruit dans le monde ; aujourd'hui homme, demain ver, après-demain mouche, n'est-ce pas toujours exister ? » [2] Et c'est cette doctrine perverse, éminemment anti-chrétienne, dont héritèrent les dogmes républicains que sont le laïcisme et l'athéisme.


IV. Lumière de la foi

Pourtant le fils réprouvé de Dieu, s’il parvient à se libérer des doctrines perverses, dès l'instant qu'il aura changé sa révolte en amour, sa fureur en demande de pardon, porté par un vrai désir, animé d'une sainte volonté, pourra enfin contempler, en pleurs, l'état repoussant de son âme ; à genoux devant l'autel où se consume le feu des essentielles purifications, où s'élève l'encens de sa prière, il prendra conscience qu'il fut, heureusement et pour sa Rédemption, éloigné des saints domaines de par la perversion de son esprit, frappé d'une juste mort.

La Création, dans son ensemble et son étendue, ayant été soumise à la « servitude de la corruption » (Romains, VIII, 21), c'est par un sacrifice d'agréable odeur, une mise en abîme de nos certitudes, une juste reconnaissance de notre abominable état, une profonde tristesse de ne point pouvoir vivre dans la communion de l'amour divin, que nos facultés sont susceptibles de recevoir la salutaire rosée céleste qui les lavera du pesant remords et du sentiment de réprobation, et qui, par une surabondante grâce, les ressuscitera en les relevant de la tombe où elles furent jetées.

Les penseurs traditionalistes ont montré qu’une Révélation est nécessaire pour que l’homme puisse connaître Dieu, principalement Joseph de Maistre (1753-1821) et Louis de Bonald (1754-1840) en réaction contre les "philosophes" de la Révolution française qui avaient exalté la raison humaine. Si il existe évidemment des preuves formelles de Dieu, il s’agit, dans l’acte de conversion, du moyen de mettre cette grande vérité en œuvre et d’en tirer toutes les conséquences. Louis de Bonald soutiendra qu’il est "nécessaire de commencer par dire je crois", je crois que je ne puis rien, que je suis faible, misérable, mortel, malade, incapable d’accéder à la Vérité.

Et cette attitude est libératrice car elle nous éloigne du péché.


Conclusion : vivre en Jésus-Christ en mourant au péché !

Il est mort après avoir porté le jugement à notre place pour en finir à jamais avec le péché

Dieu a pardonné nos péchés, mais il ne pardonne jamais le péché, principe de mal. La mort sera donc le seul moyen pour que nous en soyons délivrés (Romains VIII, 3). S’il est «réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement», Jésus-Christ, en contraste, a subi le jugement avant de mourir parce qu’il l’a fait volontairement, pour nous, lui qui était sans péché mais qui a été fait péché pour nous.

Il est mort après avoir porté le jugement à notre place pour en finir à jamais avec le péché : Le péché est ôté en entier, il est ôté avec la vie à laquelle il fut attaché. La mort de Christ a mis fin, pour la foi, à l’existence du vieil homme, de la chair, du premier Adam, vie dans laquelle nous étions responsables devant Dieu, et dans laquelle Jésus-Christ, en grâce, s’est placé pour nous : «Ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils, en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair» (Romains VIII, 3).

Dorénavant, Jésus-Christ étant mort, nous sommes judiciairement morts avec lui, morts au péché. Il en résulte que nous sommes appelés à marcher maintenant comme d’entre les morts étant faits vivants, que la mort physique de nos corps n’est plus nécessaire ; ceux qui seront vivants à sa venue seront changés sans passer par la mort.


Notes.

1. Mgr Gaume, La Révolution, recherches historiques sur l’origine et la propagation du mal en Europe, tome I, page 46.

2. Sade, Discours contre Dieu, textes réunis par G. Lely, Union Générale d'Edition, 10/18, 1979, p. 51.
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