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Message par Her Lun 20 Juin - 19:27

http://www.zenit.org/french

France : La fin des trains de pèlerinage ?

ROME, Dimanche 19 juin 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous un article de Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, paru le 17 juin dans la Croix du Nord au sujet du risque de suppression des trains de pèlerinage.

Ami pèlerin ferroviaire, tu l'aimes ton « train de Lourdes ». Tu vibres à la perspective de le prendre annuellement. Il porte un nom de couleur ou de région auquel tu t'identifies. Une ambiance sans pareille y règne durant le voyage. Tu te lies à des amis. Vous vous retrouvez entre deux pélés dans une convivialité, une union de prière.

Ami pèlerin, tu l'aimes ton train marial. Il n'est franchement pas comme les autres dans tous les sens du terme : il roule à « pas d'heure ». Il te plante parfois en rase campagne. Il n'a pas toujours la jeunesse ou le confort des trains de chaque jour. Un autre contact s'y noue cependant avec les membres du personnel. Ami pèlerin, tu en fais des économies pour t'inscrire à ce départ tant attendu ! Tu t'y ressources joyeusement. Dans ton existence pas facile, tu fais l'expérience, avec d'autres, d'un ensoleillement. Tu es souvent de condition modeste. Tu es parfois handicapé, malade, chômeur. Le climat fraternel te redonne confiance en l'autre... Les miracles ne s'accomplissent pas qu'à Lourdes. Des miracles, tu en es témoin dans ces compartiments où les coeurs se parlent, rient, cassent la croûte, prient, se confient...

Le matin de Pentecôte, se susurrait au plus haut niveau de la SNCF, en direct à la radio, que ces trains pas comme les autres, trains roses, verts, jaunes, auraient vécu ? Véritable séisme pour des centaines de milliers de personnes. Propos contradictoires avec les assurances données début juin aux différents directeurs de pèlerinages. Où est la vérité ? « On ne peut plus assumer ces déplacements massifs aujourd'hui en de bonnes conditions techniques de sécurité », plaide un des dirigeants des chemins de fer. On ne peut plus ou on ne veut plus ?

Ami pèlerin, le sort s'acharne sur toi. Jusqu'à présent, ton train accusait de fréquents retards. Tu prenais ton mal en patience. Voici que disparaîtrait ce que tu connais depuis tant d'années ? Evidemment tu es catho, donc en principe compréhensif et miséricordieux devant les tracas à répétition. Mais je sens monter en toi, comme en de multiples autres semblables, un véritable ras le bol. Tout ceci est d'autant plus injuste que les pèlerins de Lourdes sont « bons publics » depuis des lustres. Ils consentent des frustrations qu'aucun autre groupe de clients ne supporterait. Des non croyants le disent. Ceci est d'autant plus incompréhensible que les responsables de pèlerinage acceptent une hausse tarifaire supérieure à la hausse contractuelle. Ceci est d'autant plus inadmissible que les organisateurs religieux travaillent de concert avec la SNCF à une rationalisation des trains de pèlerinage.

Les catholiques ne sont pas de doux rêveurs. Ils savent que nous ne sommes plus en 1950. Ils n'ignorent pas les impératifs de compétitivité et de rénovation des voies auxquels est acculée la grande maison du train français. Ils ne demandent pas la lune contre rien. Ajoutons qu'ils représentent une clientèle potentielle et symbolique non négligeable. Que l'on s'explique donc franchement sur la faisabilité des choses pour le bonheur de tous. Beaucoup de personnes humbles voient tout cela se décider au-dessus de leur tête. En cette société marquée par l'individualisme, n'y a-t-il pas un signe fort à se rendre ensemble vers le même but ? En pèlerins participant à la même démarche.

Celui qui écrit ce bloc notes a lui-même une carte de « très grand voyageur ». Son papier n'est donc pas désincarné, n'éludant pas les contraintes qui pèsent fortement dans la mondialisation. Raison de plus pour toujours humaniser ce qui peut l'être.

Ami pèlerin, tu tiens à ton train, non par égoïsme mais par altruisme, n'est-ce pas ? Seras-tu entendu ?

Père Bernard Podvin
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Message par Her Ven 1 Juil - 5:58

http://www.perepiscopus.org/diocses/lourdes-la-sncf-meprise-leglise

Lourdes : la SNCF méprise l’Eglise
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 06 30th, 2011 |

Le maire de Lourdes Jean-Pierre Artiganave (UMP) s’inquiète d’une menace de suppression des trains spéciaux qui amènent chaque année des centaines de milliers de pèlerins dans la cité mariale. Le président de la SNCF Guillaume Pepy a récemment invoqué des travaux sur les voies pour justifier une réduction de trafic. Chaque année, six millions de pèlerins se rendent à Lourdes, dont 30% par le train.

De son côté, l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jacques Perrier, a insisté dans un communiqué sur la « vétusté » des voitures-ambulances et « leur prochaine mise au rancard« .

C’est une affaire de quelque 9 millions d’euros que les Pèlerinages ne peuvent prendre en charge. Le Premier ministre a chargé un médiateur d’explorer des solutions.

M. Artiganave demande à M. Pepy de « respecter les accords de Lourdes« , signés en 2004 avec la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). Ils stipulent « la continuité du transport par le train » des masses de pèlerins, dont la moitié sont des Italiens. « On traite les pèlerins comme des trains de déchets nucléaires« , s’est emporté le bouillant maire de Lourdes.

Mgr Perrier estime que la convention signée n’est « pas observée par la SNCF » et ajoute qu’une lettre du président de la conférence épiscopale, le cardinal André Vingt-Trois au président de la SNCF, « est restée, jusqu’à ce jour sans réponse« .

Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la CEF, a signé une tribune dans laquelle il écrit :

Ami pèlerin, le sort s’acharne sur toi. Jusqu’à présent, ton train accusait de fréquents retards. Tu prenais ton mal en patience. Voici que disparaîtrait ce que tu connais depuis tant d’années ? Evidemment tu es catho, donc en principe compréhensif et miséricordieux devant les tracas à répétition. Mais je sens monter en toi, comme en de multiples autres semblables, un véritable ras le bol. Tout ceci est d’autant plus injuste que les pèlerins de Lourdes sont « bons publics » depuis des lustres. Ils consentent des frustrations qu’aucun autre groupe de clients ne supporterait. Des non croyants le disent. Ceci est d’autant plus incompréhensible que les responsables de pèlerinage acceptent une hausse tarifaire supérieure à la hausse contractuelle. Ceci est d’autant plus inadmissible que les organisateurs religieux travaillent de concert avec la SNCF à une rationalisation des trains de pèlerinage.

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Commentaire d'Hercule : Il ne faut pas être grand devin pour comprendre qu'avec de tels comportements outranciers, il ne peut s'agir encore que de francs-maçons sans humanité avec un porte-monnaie à la place du coeur, qui se retrouvent aujourd'hui à la tête de cette entreprise nationale de transport public. Nous savons que ces affreux ne conçoivent la vie qu'au travers de leur relation idolâtre à l'argent, leur mépris de l'Eglise, leur mépris des handicapés et des malades. Ils seront sévèrement punis pour cela...

En effet, chacun se souviendra que, par le passé, cette entreprise était irréprochable tant sur la rigueur de sa ponctualité que sur la sécurité. Chacun peut constater aujourd'hui que depuis une dizaine d'années, après les grandes restructurations au sein de l'entreprise, que cette société connait aujourd'hui des dysfonctionnements de plus en plus nombreux au point de générer une grogne sans précédents des usagers. Bientôt, à cette allure là, c'est tout le réseau ferroviaire qui sera totalement bloqué et c'est toute l'entreprise qui pourra mettre la clef sous la porte.

Quand on refuse de s'occuper des indigents, on perd toutes grâces d'état.
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Message par Her Mer 17 Aoû - 9:04

http://www.zenit.org/french

Les pèlerinages, au coeur de la Nouvelle évangélisation

Lettre de la Congrégation pour le clergé aux recteurs de sanctuaires

ROME, Mardi 16 août 2011 (ZENIT.org)– Les sancutaires et les pèlerinages sont un instrument « précieux » au coeur de la Nouvelle évangélisation, rappelle ce 15 août une lettre de la Congrégation pour le clergé aux recteurs de sanctuaires, présentée par le cardinal Mauro Piacenza, préfet de ce dicastère et Mgr Celso Morga Iruzubieta, secrétaire. Une lettre de présentation précède cette lettre aux recteurs.

Son but, dans le cadre de la Nouvelle évangélisation, est de permettre aux visiteurs des sanctuaires du monde de faire l’expérience d’« un événement de grâce », une « expérience religieuse, de joie retrouvée », leur donner « la possibilité d'une réelle transformation de l'existence ».

Que faire ? La lettre invite les recteurs de sanctuaires à mettre par conséquent à profit « chaque occasion pour prendre soin de la liturgie, de la catéchèse, de la prédication, de l'écoute des confessions, de la célébration des sacramentaux et même de l’art sacré ».

La lettre rassemble sous un format commode des indications données par Vatican II, par Jean-Paul II, par Benoît XVI, les synodes des évêques, et différents dicastères romains, de façon à re-stimuler la vie des sanctuaires de l’intérieur.

Ce véritable «vademecum » du sanctuaire du IIIe millénaire présente quatre centres particuliers de réflexion comme l’indiquent les 4 titres de ses 4 grands chapitres : « Annonce de la Parole, prière et piété populaire », « Miséricorde de Dieu dans le sacrement de la Pénitence », « L'Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne », « Un nouveau dynamisme pour l'évangélisation ».

On ne peut que constater qu’un tel programme est actuellement proposé aux pèlerins du monde qui confluent en ce moment à Madrid.

L’enjeu souligné par le cardinal Piacenza est de taille : « Ce n’est que de cette façon, entre les vagues et les tempêtes de l'histoire, en défiant le sens opiniâtre de relativisme qui règne actuellement, que les sanctuaires seront les promoteurs d’un dynamisme renouvelé en vue de la nouvelle évangélisation tellement attendue. »

Anita Bourdin
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Message par Her Mer 17 Aoû - 9:15

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La Congrégation pour le clergé envoie une lettre aux recteurs de sanctuaires

Les pèlerinages, au coeur de la Nouvelle évangélisation

ROME, Mardi 16 août 2011 (ZENIT.org)–Les sanctuaires et les pèlerinages sont un instrument « précieux » au coeur de la Nouvelle évangélisation, rappelle ce 15 août une « Lettre de la Congrégation pour le Clergé aux Recteurs de Sanctuaires », présentée par le cardinal Mauro Piacenza, préfet de ce dicastère et Mgr Celso Morga Iruzubieta, secrétaire. Une lettre de présentation précède cette lettre aux recteurs. Nous publions ci-dessous le texte de ces deux lettres.

Du Vatican, le 15 août 2011

En l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

Prot. N. 2011 0546

Éminence/Excellence Révérendissime,

Dans le grand horizon de la nouvelle évangélisation, cette Congrégation, compétente en la matière, se fait un devoir de transmettre par l'aimable intermédiaire de Votre Éminence/Excellence, une lettre d'encouragement aux Recteurs des Sanctuaires de votre circonscription (cf. P.J.).

Au cours de l'histoire les Sanctuaires sont apparus comme des lieux merveilleux dont la Providence se sert pour la conversion, le soutien et le réconfort de nombre de personnes.

Encore aujourd'hui ils peuvent continuer à éclairer de nombreuses personnes par la joie de la foi chrétienne, et contribuer à sensibiliser à l'écoute de l'appel universel à la sainteté. Avec de telles ressources nous pourrons humblement collaborer à endiguer le sécularisme et à augmenter la pratique religieuse.

Nous appelons donc de nos voeux un zèle renouvelé de la part des prêtres chargés du soin pastoral des Sanctuaires, une plus pleine compréhension de l'importance qu’il y a à valoriser chaque occasion pour prendre soin de la liturgie, de la catéchèse, de la prédication, de l'écoute des confessions, de la célébration des sacramentaux et même de l’art sacré, et ainsi, à travers tous ces détails, on pourra proposer de l’aide à ceux qui pénètrent dans un Sanctuaire, ne serait-ce qu’occasionnellement.

En vous remerciant de ce que vous voudrez bien faire pour la diffusion et la mise en valeur de cette lettre, je profite de l’occasion pour vous renouveler en sentiment de profonde affection collégiale l’expression de mon plus grand dévouement dans le Seigneur.

Mauro Card. Piacenza, Préfet

Celso Morga Iruzubieta, Arch. tit. de Alba Maritima, Secrétaire

_________________________________

Révérends Recteurs,

Je désire adresser à chacun de vous mon salut cordial, que j'étends volontiers à ceux qui sont à vos côtés dans le soin pastoral des Sanctuaires, avec l'expression de ma sincère gratitude pour le dévouement attentionné avec lequel vous répondez quotidiennement aux besoins pastoraux de pèlerins qui, de toute part dans le monde, accourent toujours plus nombreux dans les lieux de culte qui vous sont confiés.

Par cette Lettre, je me fais avant tout l’interprète des sentiments du Saint-Père Benoît XVI qui considère de grande importance la présence des Sanctuaires, précieux dans la vie de l'Église, puisque, comme but de pèlerinage, ils sont surtout les lieux « d’un rappel, qui attire un nombre croissant de pèlerins et de touristes religieux, certains desquels se trouvent dans des situations humaines et spirituelles complexes, assez éloignés du vécu de la foi et avec une faible appartenance ecclésiale » (Lettre à l'occasion du II Congrès Mondial de pastorale des pèlerinages et des Sanctuaires – Saint Jacques de Compostelle, 27-30 septembres 2010).

Le Bienheureux Pape Jean-Paul II affirmait : « toujours et partout, les Sanctuaires chrétiens ont été ou ont voulu être les signes de Dieu, de son irruption dans l'histoire humaine » (Discours aux Recteurs de sanctuaires - 22.01.1981). Les sanctuaires, donc, sont « un signe du Christ vivant parmi nous, et dans ce signe les chrétiens ont toujours reconnu l'initiative de l'amour de Dieu vivant pour les hommes » (Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et Itinérants, le Sanctuaire. Mémoire, présence et prophétie du Dieu vivant - 8.05.1999, n. 5).

Conscient, donc, de la valeur particulière que les sanctuaires revêtent dans l'expérience de foi de chaque chrétien, la Congrégation pour le Clergé, compétente en la matière (cfr. Jean-Paul II, Constitution Apostolique Pastor bonus - 28.06.1988, art. 97, 1°), entend proposer à votre attention quelques considérations destinées à donner une impulsion renouvelée et plus efficace aux activités ordinaires de la pastorale qui se déroulent en ces lieux. Dans un climat de sécularisme diffus, le sanctuaire continue effectivement, encore aujourd'hui, à représenter un lieu privilégié où l'homme, pèlerin sur cette terre, fait l’expérience de la présence affectueuse et salvifique de Dieu. Là il trouve un espace fécond, loin des essoufflements quotidiens, où il peut se recueillir et retrouver sa vigueur spirituelle pour reprendre le chemin de foi avec une plus grande ardeur, pour chercher, trouver et aimer le Christ dans la vie ordinaire au milieu du monde.

Quel est le coeur des activités pastorales dans un Sanctuaire ? La réglementation canonique, à propos de ces lieux de culte, prévoit avec une profonde sagesse théologique et l’expérience de l’Eglise, qu’en ces lieux « on offre aux fidèles avec une plus grande abondance les moyens du salut, en annonçant avec soin la Parole de Dieu, en développant opportunément la vie liturgique, surtout par la célébration de l'Eucharistie et de la Pénitence, comme aussi en cultivant les formes saines de la piété populaire » (can. 1234, §1). La norme canonique donc, en traçant une synthèse précieuse de la pastorale spécifique aux Sanctuaires, fournit une occasion intéressante pour réfléchir brièvement sur quelques éléments fondamentaux caractéristiques de l'office que l’Eglise vous a confié.

1. Annonce de la Parole, prière et piété populaire

Le sanctuaire est le lieu où résonne avec une singulière puissance la Parole de Dieu. Le Saint Père Benoît XVI, dans l'Exhortation Apostolique post-synodale Verbum Domini, récemment publiée (30.09.2010), réaffirme que l’Eglise « se fonde sur la Parole de Dieu, elle naît et vit d'elle » (n. 3). Elle est la « maison » (cfr. ibidem, n. 52) dans laquelle la parole divine est accueillie, méditée, annoncée et célébrée (cfr. ibidem, n. 121). Ce que le Souverain Pontife dit de l'Église peut être affirmé du Sanctuaire d'une manière analogue.

L'annonce de la Parole revêt un rôle essentiel dans la vie pastorale du Sanctuaire. Les ministres sacrés ont par conséquent la tâche de préparer cette annonce, dans la prière et dans la méditation, en filtrant le contenu de l'annonce à l’aide de la Théologie spirituelle, à l'école du Magistère et des Saints. Les sources principales de leur prédication seront l'Écriture Sainte et la Liturgie (cfr. Concile OEcuménique Vatican II, Constitution Sacrosanctum Concilium, 4.12.1963, n. 35), auxquelles se joignent le précieux Catéchisme de l'Eglise Catholique et son Abrégé. Le ministère de la Parole, exercé de différentes façon en conformité au dépôt révélé, sera ensuite d'autant plus efficace et incisif qu’il naîtra du coeur, dans la prière, et qu’il s’exprimera à travers des langages accessibles et beaux, capables de montrer correctement l’actualité permanente du Verbe éternel.

La réponse humaine à une annonce féconde de la Parole de Dieu est la prière. « Les Sanctuaires sont, pour les pèlerins en quête de leurs sources vives, des lieux exceptionnels pour vivre « en Église » les formes de la prière chrétienne » (Jean-Paul II, Catéchisme de l'Eglise Catholique [CCC], 11.10.1992, n. 2691).

La vie de prière se développe de différentes façons, parmi lesquelles nous trouvons diverses formes de piété populaire qui doivent toujours laisser une « juste place à la proclamation et à l'écoute de la Parole de Dieu ; en effet, “ la piété populaire trouvera dans la Parole Biblique une source inépuisable d'inspiration, des modèles de prière inégalables et des propositions particulièrement fécondes de thèmes“ » (Verbum Domini, n. 65).

Le Directoire sur la piété populaire et liturgie (Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, 09.04.2002) dédie un chapitre aux Sanctuaires et aux pèlerinages, en souhaitant « des relations harmonieuses entre les célébrations liturgiques et les pieux exercices » (n. 261).

La piété populaire a une grande importance pour la foi, la culture et l'identité chrétienne de beaucoup de peuples. Elle est l’expression de la foi d'un peuple, « vrai trésor du peuple de Dieu » (ibidem, n. 9), dans et pour l’Eglise: pour le comprendre, il suffit d’imaginer la pauvreté à laquelle serait réduite l'histoire de la spiritualité chrétienne d'Occident en l'absence du « Rosaire », du « Chemin de Croix », ou encore des processions. Ce ne sont que deux exemples, mais suffisamment évidents pour relever le caractère indispensable de cette piété.

En exerçant votre ministère auprès d'un Sanctuaire, vous avez souvent l’occasion d'observer les gestes de pitiés, aussi particuliers qu’expressifs, par lesquels les pèlerins ont l’habitude d’exprimer visiblement la foi qui les anime. Les formes multiples et polychromes de dévotion, qui dérivent souvent d’autant de sensibilités et de traditions culturelles, témoignent de l'intensité fervente d'une vie spirituelle alimentée par une prière constante et par le désir intime d'adhérer toujours plus étroitement au Christ.

L'Église, consciente de l’incidence significative de ces manifestations religieuses dans la vie spirituelle des fidèles, a toujours reconnu leur valeur et en a respecté les expressions naturelles. Non seulement, mais à travers les enseignements des Pontifes Romains et des Conciles, elle les a recommandées et favorisées. En même temps, pourtant, là où elle a relevé des attitudes ou des mentalités que l’on ne pouvait pas ramener à un sens religieux suffisamment sain, elle a éprouvé le besoin d'intervenir, en purifiant ces actes de leurs éléments fallacieux ou en fournissant des méditations, des cours, des enseignements, etc. La piété populaire, en effet, ne pourra être locus fidei que si elle s’enracine dans une tradition catholique originaire ; alors elle sera un instrument fécond d'évangélisation, dans lequel même les éléments de la culture ambiante autochtone pourront trouver accueil et dignité en synergie.

Comme responsables de la pastorale dans les Sanctuaires, par conséquent, votre tâche est d'instruire les pèlerins sur le caractère absolument prééminent que la célébration liturgique doit revêtir dans la vie de chaque croyant. La pratique personnelle de formes de piété populaire ne doit absolument pas être entravée ou rejetée, au contraire il faut la favoriser, mais elle ne peut pas se substituer à la participation au culte liturgique. Ces expressions, en effet, plutôt que s'opposer à la place centrale de la Liturgie, doivent l’accompagner et être toujours orientées vers elle. C’est en effet dans la célébration liturgique des Sacrés Mystères que s'exprime la prière commune de toute l'Église.

2. Miséricorde de Dieu dans le sacrement de la Pénitence

La mémoire de l'amour de Dieu, qui se fait présent de façon éminente dans le sanctuaire, amène à la demande de pardon pour ses péchés et au désir d'implorer le don de la fidélité au dépôt de la foi. Le Sanctuaire est aussi le lieu de l’actualisation permanente de la miséricorde de Dieu. C’est le lieu accueillant où l'homme peut avoir une réelle rencontre avec le Christ, en faisant l’expérience de la Vérité de Son enseignement et de Son pardon, pour s'approcher dignement, et donc fructueusement, de l'Eucharistie.

Dans ce but il faut favoriser, et là où c’est possible intensifier, la présence constante de prêtres qui, avec un esprit humble et accueillant, se consacrent généreusement à l'écoute des confessions sacramentelles. Dans l'administration du sacrement du Pardon et de la Réconciliation, les confesseurs, qui agissent comme « le signe et l'instrument de l'amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur » (CEC, n. 1465), aident les pénitents à expérimenter la tendresse de Dieu, à percevoir la beauté et la grandeur de sa bonté, et à redécouvrir en leurs coeurs le désir intime de la sainteté, vocation universelle et fin ultime de chaque croyant (cfr. Congrégation pour le Clergé, le Prêtre ministre de la miséricorde divine, 9.03.2011, n. 22).

Les confesseurs, en éclairant la conscience des pénitents, mettent aussi en évidence le lien étroit qui relie la Confession sacramentelle à une existence nouvelle, orientée vers une conversion décidée. Qu'ils exhortent donc les fidèles à s'approcher avec régularité et avec une dévotion fervente de ce sacrement, pour que, soutenus par la grâce qui y est offerte, ils puissent alimenter constamment leur fidèle engagement d'adhésion au Christ, en progressant dans la perfection évangélique.

Que les ministres de la Pénitence soient disponibles et accessibles, en cultivant une attitude compréhensive, accueillante et encourageante (cfr. Le Prêtre ministre de la miséricorde divine, nn. 51-57). Pour respecter la liberté de chaque fidèle et aussi pour favoriser une pleine sincérité au for sacramentel, il est opportun que soient disponibles en des endroits indiqués (par exemple, si possible, une chapelle de la Réconciliation), des confessionnaux pourvus d'une grille fixe. Comme l’enseigne le Bienheureux Pape Jean-Paul II dans la Lettre Apostolique Misericordia Dei (7.04.2002) : « La question du siège pour les confessions est disciplinée par les normes promulguées par chaque conférence d’évêques, qui garantiront qu'il soit placé en un lieu visible et soit aussi pourvu d’une grille fixe, pour permettre aux fidèles et aux confesseurs mêmes qui le désirent de s’en servir librement » (n. 9, b - cfr. Can. 964, § 2 ; Conseil Pontifical pour l'Interprétation des textes Législatifs, Responsa ad propositum dubium : de loco excipiendi sacramentales confessiones [7 Juillet 1998] : AAS 90 [1998] 711 ; cfr. Le Prêtre ministre de la miséricorde divine, n. 41).

Les ministres, en outre, auront soin de faire comprendre les fruits spirituels dérivants de la rémission des péchés. Le sacrement de la Pénitence, en effet, « apporte une véritable « résurrection spirituelle », une restitution de la dignité et des biens de la vie des enfants de Dieu dont le plus précieux est l'amitié de Dieu » (CEC, n. 1468).

En considération du fait que les Sanctuaires sont des lieux de vraie conversion, il peut être opportun de renforcer la formation des confesseurs pour le soin pastoral de ceux qui n’ont pas respecté la vie humaine, de la conception jusqu'à son terme naturel.

Les prêtres, ensuite, en dispensant la miséricorde divine, doivent remplir ce ministère particulier comme il se doit, en adhérant avec fidélité à l'enseignement authentique de l'Église. Qu’ils soient bien formés dans la doctrine, et qu’ils ne négligent pas de se mettre à jour périodiquement surtout dans les questions touchant à la morale et à la bioéthique (cfr. CEC, n. 1466). Dans le domaine matrimonial également, qu’ils respectent ce qu’enseigne avec autorité le Magistère ecclésial. Qu'ils évitent donc de manifester en siège sacramentel des doctrines privées, des opinions personnelles ou des évaluations arbitraires non conformes à ce que l’Eglise croie et enseigne. Pour leur formation permanente il sera utile de les encourager à participer à des cours spécialisés, comme par exemple, ceux qu’organise la Pénitencerie Apostolique et quelques Universités Pontificales (cfr. Le Prêtre ministre de la miséricorde divine, n. 63).

3. L'Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne

La Parole de Dieu et la célébration de la Pénitence sont intimement unis à la Sainte Eucharistie, mystère central en lequel « est renfermé tout le bien spirituel de l'Église, c'est-àdire le Christ lui-même, notre Pâques » (Concile OEcuménique Vatican II, Décret Presbyterorum ordinis, 7.12.1965, n. 5). La célébration Eucharistique constitue le coeur de la vie sacramentelle du Sanctuaire. Le Seigneur s’y donne à nous. Il faut dès lors que les pèlerins qui visitent les sanctuaires soient rendus conscients que, s'ils accueillent avec confiance le Christ eucharistique en leur intimité, Il leur offre la possibilité d'une réelle transformation de l'existence.

Que la dignité de la célébration Eucharistique soit aussi opportunément mise en valeur grâce au chant grégorien, polyphonique ou populaire (cfr. Sacrosanctum Concilium, nn. 116 et 118) ; mais également en sélectionnant adéquatement tant les instruments de musique les plus nobles (orgues à tuyaux et similaires - cfr. ibidem, n. 120), que les vêtements revêtus par les ministres ainsi que les objets utilisés dans la Liturgie. Ceux-ci doivent répondre à des critères de noblesse et de caractère sacré. Dans le cas des concélébrations, que l’on veille à avoir un Maître des cérémonies qui ne concélèbre pas, et que l’on fasse ce qui est possible pour que chaque concélébrant revête la chasuble, en tant qu’ornement propre du prêtre qui célèbre les divins mystères.

Le Saint Père Benoît XVI écrivait, dans l'Exhortation Apostolique post-synodale Sacramentum Caritatis (22.02.2007), que « la meilleure catéchèse sur l'Eucharistie est l’Eucharistie elle-même bien célébrée » (n. 64). Dès lors, que dans la Sainte Messe les ministres respectent fidèlement ce qu’établissent les normes des Livres liturgiques. Les rubriques, en effet, ne sont pas des indications facultatives pour le célébrant mais plutôt des prescriptions obligatoires qu'il doit observer soigneusement avec fidélité à chaque geste ou signe. Chaque norme, en effet, est sous-tendue par un sens théologique profond, qui ne peut être ni diminué ni simplement ignoré. Un style de célébration qui introduirait des innovations liturgiques arbitraires, en plus d'engendrer la confusion et la division parmi les fidèles, lèserait la vénérable Tradition et l'autorité même de l'Église, ainsi que l'unité ecclésiale.

Le prêtre qui préside l'Eucharistie n'est cependant pas non plus un simple exécutant de rubriques rituelles. Plutôt, la participation intérieure intense et dévote avec laquelle il célébrera les divins mystères, accompagnée d’une valorisation opportune des signes et des gestes liturgiques prévus, non seulement façonnera son esprit de prière, mais se révélera aussi féconde pour la foi eucharistique des croyants qui participent à la célébration avec leur actuosa partecipatio (cfr. Sacrosanctum Concilium, n.14).

Comme fruit de Son don dans l'Eucharistie, Jésus-Christ demeure sous les espèces du pain. Les célébrations comme l'Adoration eucharistique en-dehors de la sainte Messe, avec l'exposition et la bénédiction du Très saint Sacrement, manifestent ce qui est au coeur de la célébration : l'Adoration, c'est-à-dire l'union avec Jésus Hostie.

À cet égard, le Pape Benoît XVI enseigne que « dans l'Eucharistie, en effet, le Fils de Dieu vient à notre rencontre et désire s'unir à nous ; l'adoration eucharistique n'est rien d’autre que le développement explicite de la Célébration eucharistique, qui est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église » (Sacramentum Caritatis, n. 66), et il ajoute aussi : « L'acte d'adoration en-dehors de la Messe prolonge et intensifie ce qui est réalisé durant la Célébration liturgique elle-même » (là).

De la sorte, que l’on attribue une importance très considérable à l’emplacement du tabernacle dans le Sanctuaire (ou aussi à celui d'une chapelle destinée exclusivement à l'adoration du Saint-Sacrement) puisqu'il est en lui-même un « aimant », une invitation et un stimulant pour la prière, l'adoration, la méditation, l'intimité avec le Seigneur. Le Souverain Pontife, dans l’Exhortation susmentionnée, souligne que « la localisation correcte [du tabernacle], aide en effet à reconnaître la présence réelle du Christ dans le Saint-Sacrement.

Il est donc nécessaire que le lieu où sont conservées les espèces eucharistiques soit facilement identifiable par quiconque entre dans une église, grâce aussi à la traditionnelle veilleuse » (ibidem, n. 69).

Que le tabernacle, réserve eucharistique, occupe donc une place prééminente dans les Sanctuaires, et aussi, en se souvenant de la relation entre art, foi et célébration, que l’on fasse attention « à l'unité entre les éléments constitutifs du presbyterium : autel, crucifix, tabernacle, ambon, siège » (ibidem, n. 41). L’emplacement correct des signes éloquents de notre foi, dans l'architecture des lieux de culte, favorise indubitablement, en particulier dans les sanctuaires, la juste priorité du Christ, pierre vivante, avant même de saluer la Vierge ou les Saints justement vénérés en ce lieu, en donnant ainsi l’occasion à la piété populaire de manifester ses racines vraiment eucharistiques et chrétiennes.

4. Un nouveau dynamisme pour l'évangélisation

Enfin, j’aime remarquer qu'encore aujourd'hui les Sanctuaires conservent une fascination extraordinaire, comme en témoigne le nombre croissant de pèlerins qui s’y rendent. Il n’est pas rare qu’il s’agisse d'hommes et de femmes de tout âge et condition, porteurs de situations humaines et spirituelles complexes, assez éloignés d'une vie de foi solide, ou avec un sens d'appartenance ecclésiale fragile. Rendre visite à un Sanctuaire peut se révéler pour eux une précieuse occasion de rencontrer le Chris, et de redécouvrir le sens profond de leur vocation baptismale, ou d’en percevoir l’appel salutaire.

J'exhorte donc chacun de vous à porter sur ces personnes un regard particulièrement accueillant et attentionné. Dans ce domaine également, que rien ne soit laissé à l'improvisation. Avec sagesse évangélique et une sensibilité élargie, il serait hautement éducatif de devenir compagnon de voyage des pèlerins et visiteurs, en déterminant les raisons du coeur et les attentes de l'esprit.

Dans un tel service la collaboration à des tâches particulières de la part de personnes douées d'une humanité accueillante, de perspicacité spirituelle, d'intelligence théologale, servira à introduire les pèlerins au Sanctuaire comme à un événement de grâce, un lieu d'expérience religieuse, de joie retrouvée.

À cet égard il sera avantageux de considérer la possibilité de créer des rendez-vous spirituels même en soirée ou de nuit (des adorations nocturnes ou des veillées de prière), là où l'afflux de pèlerins reprend de façon notable avec un flux permanent.

Votre charité pastorale pourra constituer une bonne occasion et un fort stimulant pour que jaillisse dans leur coeur le désir d'entreprendre un chemin de foi sérieux et intense. Avec diverses formes de catéchèse, vous pourrez faire comprendre que la foi, loin d'être un sentiment religieux vague et abstrait, est concrètement tangible et qu’elle s'exprime toujours dans l'amour et la justice des uns envers les autres.

Ainsi, auprès des Sanctuaires, l'enseignement de la Parole de Dieu et de la doctrine de l'Église, au moyen des prédications, des catéchèses, de la direction spirituelle et des retraites, constitue une excellente préparation pour accueillir le pardon de Dieu dans le sacrement de la Pénitence, et la participation active et fructueuse à la célébration du Sacrifice de l'autel.

L'Adoration eucharistique, la pieuse pratique du Chemin de Croix et la prière christologique et mariale du Saint Rosaire seront, avec les sacramentaux et les bénédictions votives, des témoignages de la piété humaine et un chemin avec Jésus vers l'amour miséricordieux du Père dans l'Esprit. Ainsi la pastorale de la famille sera renforcée, et la prière de l'Église au « Maître de la moisson parce qu'il envoie des ouvriers à sa moisson » (Mt 9, 38) sera heureusement féconde : de saintes et nombreuses vocations sacerdotales et de consécration particulière !

Que les Sanctuaires en outre, dans la fidélité à leur tradition glorieuse, n'oublient pas de s’engager dans les oeuvres caritatives et dans le service de l'assistance, dans la promotion humaine, dans la sauvegarde des droits de la personne, dans l'engagement pour la justice, selon la doctrine sociale de l'Église.

Autour d’eux il est bien que fleurissent aussi des initiatives culturelles, comme des congrès, des séminaires, des expositions, des revues, des concours et autres manifestations artistiques sur des thèmes religieux. De la sorte les Sanctuaires deviendront aussi des promoteurs de culture, tant savante que populaire, en contribuant pour leur part au projet culturel de l'Église, orienté en sens chrétien.

Ainsi sous la conduite de la Vierge Marie, Étoile de la nouvelle évangélisation àtravers qui la grâce elle-même se communique à l'humanité qui a besoin de rédemption, l’Eglise se prépare partout dans le monde à la venue du Sauveur. Les Sanctuaires, lieux dans lesquels on se rend pour chercher, pour écouter, pour prier, deviendront mystérieusement les lieux dans lesquels on sera vraiment touché par Dieu à travers sa Parole, le sacrement de la Réconciliation et de l'Eucharistie, l'intercession de la Mère de Dieu et des Saints.

Ce n’est que de cette façon, entre les vagues et les tempêtes de l'histoire, en défiant le sens opiniâtre de relativisme qui règne actuellement, que les sanctuaires seront les promoteurs d’un dynamisme renouvelé en vue de la nouvelle évangélisation tellement attendue.

En remerciant encore chaque Recteur pour le dévouement et la charité pastorale qu’il déploie pour que le Sanctuaire soit toujours davantage un signe de la présence aimante du Verbe Incarné, nous vous assurons de notre plus cordiale proximité dans le seigneur, sous le regard de la Bienheureuse Vierge Marie.

Du Vatican, le 15 août 2011

En l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

Mauro Card. Piacenza, Préfet

Celso Morga Iruzubieta, Arch. tit. de Alba Maritima, Secrétaire
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Message par Her Mer 24 Aoû - 12:00

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Lalouvesc, village aux deux saints : Jean-François Régis et Thérèse Couderc
famillechretienne.fr16/07/2011Par Claire Frangi1 commentaire
Cinq cents habitants et deux saints : rares sont les villages à pouvoir concurrencer les références de Lalouvesc, en Ardèche, qui a vu passer Jean-François Régis et Thérèse Couderc. Ces deux figures locales attirent la dévotion des pèlerins depuis plusieurs générations.

© Claire Frangi
Sommaire
Maison Thérèse-Couderc
Saint Jean-François Régis, missionnaire des montagnes
Horaire des prières et messes à Lalouvesc
Les grandes dates du pèlerinage à Lalouvesc
Découvrir Lalouvesc
Notre-Dame du Laus : petit sanctuaire veut devenir grand
Une journée en famille à Sainte-Anne d'Auray
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Mots clés
France pèlerinages saint sanctuaires
8 h 00 – La basilique, la chapelle et le musée Saint-Régis sont déjà ouverts. Pour rejoindre Lalouvesc, il faut quitter les grands axes. S’enfoncer par les routes tortueuses, dans l’âpre et rocailleuse nature du Vivarais au nord de l’Ardèche, monter à 1 080 mètres. Dans l’immense Maison Saint-Régis de Lalouvesc ne restent que deux Pères Jésuites. Ils assurent le service de la paroisse et du pèlerinage de Saint-Régis.

SFR sur vitrail
« SFR » annoncent les vitraux colorés de la basilique : n’y voyez aucun jeu de mot téléphoné, mais les initiales de saint Jean-François Régis, qui mourut ici le 31 décembre 1640, après avoir prêché et confessé sans relâche pendant trois jours. Lalouvesc fut d’ailleurs surnommée « la montagne des pardons ». Sensible aux questions sociales de son époque, le « saint Père » – comme l’ont surnommé les habitants de Lalouvesc, les Louvetous – avait fondé au Puy-en-Velay voisin l’œuvre du Bouillon, et ouvert un foyer pour « femmes perdues ». Un message encore actuel pour le Père Beal, vicaire épiscopal : « les oubliés de la société se ressemblent. Le spectacle du monde est une succession d’appels et de cris. Et il faut des témoins pour répondre à l’urgence. »
Connu des Lyonnais et des Marseillais, François-Régis parcourait l’hiver les monts du Vivarais, à la rencontre de ses habitants, sur des terres conquises par le protestantisme. Après la mort du missionnaire jésuite, la petite église s’est montrée rapidement trop petite. La vaste basilique actuelle date du XIXe siècle, construite par le même architecte que celles de Fourvière et d’Ars. Le site est aujourd’hui un des sanctuaires ardéchois les plus fréquentés.
Remerciement pour une guérison
9 h 00 – Dans une ruelle attenante à la basilique se dresse la chapelle Saint-Régis, aux pierres apparentes rosées. Passé la porte, le regard est happé par un personnage se soulevant de son lit. La scène représente le saint, à l’endroit même où il vécut ses derniers instants. Chaque matin, Clovis, 75 ans, paroissien régulier, nettoie les portes bougies. « On me l’a demandé, et il faut bien faire quelque chose, comme les autres qui ont aussi leurs tâches ! ». Salvator, 65 ans, vient tous les ans de la région grenobloise, « remercier pour la guérison de mon fils, handicapé, il y a dix-neuf ans. J’ai mis de l’eau de la fontaine sur un gant, et lui en ai passé dans le dos. Je rentre toujours chez moi avec cinq litres d’eau. J’en asperge chaque jour ma maison en priant. »
Cyclistes ou pèlerins ?
10 h 00 – Dans les rues de Lalouvesc, les habitants se croisent et se saluent. Les premiers cyclistes s’installent en terrasse. Ils déferleront sur la ville demain et seront bénis devant la basilique. L’un des circuits de la vingtième édition de l’Ardéchoise passe par Lalouvesc. À L’Abri du pèlerin, maison d’accueil des jésuites, on les attend de pied ferme. Une habitante d’Annonay (à 25 km de là) est même venue prêter main-forte aux Pères : « Ici, on accueille les pèlerins, mais aussi les autres ».
Car si l’attrait principal de Lalouvesc a longtemps résidé dans son pèlerinage, les randonneurs sont de plus en plus nombreux. Le GR 430, ou chemin de Saint-Régis, rejoint Le Puy en neuf jours de marche. Lalouvesc a connu son âge d’or au XIXe siècle : les pèlerins étaient si nombreux qu’il a fallu ajouter une église, Saint-Ignace, à la chapelle. Les dix confessionnaux étaient pleins. Plusieurs grandes figures spirituelles de l’époque se rendirent à Lalouvesc : Pauline Jaricot, Jean-Marie Vianney, Antoine Chevrier, Pierre-Julien Eymard. Mais le pèlerinage est désormais en perte de vitesse. Jésuite originaire du pays Basque installé à Lalouvesc depuis six ans, le Père Iratzoquy commente : « On vient en pèlerinage autrement. Plutôt que d’un pèlerinage, il vaut mieux parler d’un sanctuaire, où les gens passent, qu’ils soient croyants ou non. Nous cherchons à les rencontrer, quels qu’ils soient ».
Un pèlerinage en déclin, mais héréditaire
Toutefois commerces et hôtels ferment petit à petit. Le maire du village, Jean-François Couette s’inquiète : « La bourgade peine à vivre en hiver. En été les gens ne restent que pour la journée. De plus les saisons touristiques se rétrécissent. Seuls les hôtels à gestion familiale tiennent ». Beaucoup de bâtiments sont désormais vides à Lalouvesc, tel l’ancien hospice des Jésuites. Vieillissants, Sœurs du Cénacle et jésuites ne sont plus aussi nombreux qu’autrefois.
11 h 00 – Du parvis de la basilique, l’esplanade offre un point de vue sur la vallée. Par temps clair, le mont Blanc et la chaîne des Alpes se dévoilent. Le bourdon de la basilique invite les pèlerins à la messe de la Saint-François-Régis. Dix prêtres la président. Louvetous, Louvetonnes et un groupe de Grenoblois retraités s’installent dans l’église. Un seul adolescent dans cette assemblée : l’organiste. La Saint-Régis, fêtée le 16 juin, est suivie d’une solennité le dimanche, à laquelle le maire participe depuis plusieurs générations. À l’issue de la messe, un cycliste de l’Ardéchoise, né le jour de la Saint-Régis, remet une offrande de messe pour son père.
Saint Régis est prié pour la bonne mort, la paix et la fécondité. En témoignent les nombreux ex-voto de la chapelle, récents pour certains. Ou ces parents de dix enfants, qui ne parvenaient pas à en avoir, et remercient désormais tous les ans d’avoir été si bien exaucés. Yann, 40 ans, est venu avec sa femme, ses deux enfants et une dizaine de membres de sa famille « rendre hommage au grand-père, décédé l’an dernier, qui venait ici à la Saint-Régis. Du coup, personne ne travaille aujourd’hui, et les enfants ne vont pas à l’école ».
14 h 00 – Ludivine, 25 ans, organise une visite guidée de Lalouvesc : « Sans le pèlerinage, le village ne serait pas ce qu’il est. Malgré le potentiel qu’offre la nature, les touristes ne seraient pas venus. Tout est lié ». Un avis que partage le maire, pour qui « Lalouvesc ressemble à un mini-Lourdes, surtout au moment du 15 août », mais pas par tous les commerçants. Certains voudraient que « la Saint-Régis ne soit plus qu’un souvenir sans signification spirituelle », souffle une proche des jésuites. À la boutique de souvenirs, on vend ainsi des croix et des objets à l’effigie du saint « parce qu’il faut bien vendre de tout pour s’adapter à la demande ». Quant à la boulangerie Au pavé de saint Régis, elle affirme tirer son appellation… du sentier de randonnée.
Un deuxième saint et une troisième Thérèse…
15 h 00 – Un orage éclate, vidant les rues, les terrasses. Mais pas la chapelle, ni le musée. Assise en face de la reproduction de saint Régis agonisant, une femme se recueille, mains jointes, yeux fermés. Une projection sur la vie du saint est proposée à la maison du même nom. Ou au Cénacle, sur la vie de sainte Thérèse Couderc. Car Lalouvesc a abrité deux saints. Mais si saint Régis a laissé une basilique, sainte Thérèse, elle, s’est faite plus discrète. Ludivine le confirme : « les gens viennent pour saint Régis et découvrent sainte Thérèse sur place ». Placée en 1828 à la tête d’une maison d’accueil pour femmes en pèlerinage, Thérèse Couderc orienta cette hospitalité vers un approfondissement de la foi. La communauté a essaimé dans le monde entier. Les six Sœurs du Cénacle proposent toujours des retraites, sur le modèle des exercices spirituels de saint Ignace. Le corps de Thérèse est conservé dans une châsse, où elle expose un visage sévère.
« À bientôt, je t’embrasse »
16 h 00 – Il faut se rendre à la sortie de Lalouvesc pour découvrir la fontaine où saint Régis s’abreuva juste avant d’entrer dans la ville. Coincée au fond d’une cour, entre deux maisons, elle voit encore passer des visiteurs tous les jours, comme à la chapelle. Autrefois, un petit commerce de souvenirs se tenait là. Les habitants fabriquaient des chapelets l’hiver, qu’ils vendaient aux beaux jours. Sous l’auvent, un homme descend les trois marches. Il se découvre, remplit sa bouteille, boit. Puis se signe et se recueille quelques instants. Il est venu de la Haute-Loire voisine « pour la Saint-Régis, parce que c’était un saint du pays »
20 h 00 – Une veillée de prière rassemble quelques habitants. Les Jean, Régis, Régine et Jean-François sont légions à Lalouvesc. L’ancien boulanger, Régis, 82 ans, porte ce prénom « parce qu’il est né le jour de la mort du saint. Depuis mon grand-père, on lui est très attaché, de père en fils. Les Louvetous, même peu pratiquants, aiment leur saint ». Une relation étroite, que révèle cette intention griffonnée sur le livre de la chapelle « Saint François-Régis, me voici de retour, l’année s’est bien passée, à bientôt, je t’embrasse ».
Claire Frangi

• Où dormir ?

L’Abri du pèlerin
Maison d’accueil des jésuites
Tél. 04 75 67 82 63
8,50 € par personne en chambre double ou 5,30 € en dortoir


• Contacts
Maison Thérèse-Couderc
Tél : 04 75 67 83 01. Retraites individuelles, exercices spirituels de saint Ignace.

Maison Saint-Régis
07520 Lalouvesc
Tél : 04 75 67 82 00
Série d’été : les sanctuaires méconnus
À partir du 9 juillet, le magazine Famille Chrétienne part à la redécouverte de cinq grands sanctuaires français. De son côté, votre site Famillechretienne.fr a choisi de s’intéresser à cinq sanctuaires régionaux peu ou mal connus, en partant à la rencontre de leur atmosphère particulière, des personnes qui les font vivre et des pèlerins qui s’y recueillent.
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Message par Her Ven 26 Aoû - 9:28

http://velay-o-vivarais-royal.blog.fr/2011/08/16/ste-anne-d-auray-11679650/

Ste Anne D'auray
par Velay-o-Vivarais-Royal @ 2011-08-16 – 22:51:40
99ème pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d'Auray
Sainte-Anne d’Auray
24 et 25 septembre 2011

PROGRAMME

Samedi 24 septembre au choix : marche ou visite

Marche
13h45 Accueil devant le monument du Comte de Chambord
14h00 Départ de Sainte-Anne d'Auray (covoiturage) Marche du pèlerinage, de N-D de Lézurgan (Plescop, 56) à Sainte-Anne d'Auray (10 km)

Visite
14h30 Rendez-vous devant le parking (gratuit) St-Joseph La Garenne Rue Jehan de Bazvalan Vannes
Visite guidée de Vannes (Habitat du Moyen-Âge, fortifications, patrimoine religieux,…) et du musée d'histoire et d'archéologie.

19h30 Près du monument du Comte de Chambord
Dîner
Veillée

Dimanche 25 septembre
10 h 00 Messe, au Champ des Martyrs
Renouvellement de la consécration de l'UCLF au Sacré-Coeur

12 h 00 Dépôt de gerbes au monument du Comte de Chambord
Allocution du président de l'UCLF

12 h 30 Repas (au choix : Restaurant La Croix Blanche ou pique-nique)
15 h 00 Conférence : "La politique religieuse sous la Restauration ".
Après-midi : nombreux stands
17 h 30 Clôture

MODALITES PRATIQUES
TRANSPORTS

- SNCF : descendre en gare d'Auray (Morbihan). Préciser l'heure d'arrivée. Des navettes, Auray / Sainte-Anne, seront assurées sur demande : le samedi de 11 h 00 à 14 h 00 et le dimanche après 17 h 00

- ROUTE : Sainte-Anne d'Auray est à 18 km de Vannes et à 6 km d'Auray. Parking devant l'esplanade de la Basilique, rue Abbé Allanic. (Michelin 63/2)

HÉBERGEMENT

HÔTELS : la Fédération Bretonne Légitimiste (B.P. 10307 35703 Rennes Cedex 7 - fed.bretonnelegitimiste@orange.fr) peut envoyer la liste des hôtels, avec tarifs. (joindre enveloppe timbrée pour la réponse). Autres possibilités d'hébergement, sur demande.
REPAS - Le dimanche midi, menu restaurant (seules les inscriptions accompagnées du règlement seront retenues : dernier délai : 15 septembre – Au-delà, majoration de 2€ ). – Possibilité de pique-nique près du restaurant.

99ème pèlerinage

Le premier pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d'Auray a eu lieu en 1844 pour le 25ème anniversaire d'Henri V (Comte de Chambord). Arrêté en 1914, il a été repris en 1983. Sous l'égide de l'Union des Cercles Légitimistes de France, il est organisé par le Cercle Légitimiste Georges Cadoudal et les autres Cercles de la Fédération Bretonne Légitimiste. Témoignage d'adhésion et de fidélité aux principes qui ont fait la France, ce pèlerinage est le garant de la force des cercles légitimistes dont la vocation est d'oeuvrer au renouveau de notre pays en lui redonnant ses Institutions naturelles.

Pour vous renseigner
- Cercle Georges Cadoudal : 02 97 45 46 80 cercle.cadoudal@yahoo.fr - Fédération Bretonne Légitimiste (F.B.L.) : B.P. 10307 35703 Rennes cedex 7

09 71 31 10 40 - fed.bretonnelegitimiste@orange.fr
Documentation – Librairie – Souvenirs
- Le dimanche après-midi, aux stands de la F.B.L. et de l'U.C.L.F., vous pouvez vous renseigner sur la légitimité en Bretagne et en France.
- Les cercles légitimistes de Bretagne présentent leurs activités.
- La librairie Dobrée (14, rue Voltaire à Nantes) vous offre un choix très important de livres.
- Chaque année, des auteurs tiennent à participer au pèlerinage, ils dédicacent leurs ouvrages.
- Divers stands vous présentent des souvenirs religieux, légitimistes ou bretons.

LA FÉDÉRATION BRETONNE LÉGITIMISTE VOUS PROPOSE :
- La Blanche Hermine, la revue des Chouans de Bretagne abonnement ordinaire : 20,00 €, de soutien : 27,00 €
- ses deux manifestations fédérales

L'UNION DES CERCLES LÉGITIMISTES DE FRANCE VOUS PROPOSE :
- La Gazette Royale, la revue de la tradition catholique et royale abonnement ordinaire : 15,00 €, de soutien : 20,00 €
- ses sites Internet : www.uclf.org - www.viveleroy.fr

- L'université d'été Saint-Louis (du 20 au 27 juillet 2012)
- Le pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d'Auray. Adhérez au cercle légitimiste de votre province
(Renseignements : U.C.L.F. ou F.B.L.)

"Qu’ils soient persuadés (.) qu’il lui [l’Église] suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l’évolution matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni novateurs, mais traditionalistes." Saint Pie X

Télécharger le tract et le bulletin d'inscription :

http://documents.uclf.org/110924.pdf
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Message par Her Mer 7 Sep - 22:31

http://www.famillechretienne.fr/agir/pelerinages/notre-dame-de-garaison-un-sanctuaire-dans-un-college_t11_s68_d61510.html

SÉRIE D’ÉTÉ : LES SANCTUAIRES MÉCONNUS (4/5)
Notre-Dame-de-Garaison, un sanctuaire dans un collège
famillechretienne.fr30/07/2011 Par Sybille d’Oiron

À une soixantaine de kilomètres à l’est de Lourdes, Notre-Dame-de-Garaison a longtemps été un grand lieu de pèlerinage. Aujourd’hui classé monument historique, le sanctuaire reste un centre de dévotion mariale étroitement lié à celui de Lourdes, qu’il a en quelque sorte engendré. Et il jouxte un collège réputé pour son accompagnement des enfants en difficulté scolaire. Bienvenue pour une journée de découverte.

8 h 00 – Par milliers, ils arrivent à pied de Toulouse, de Lourdes, de Tarbes. Pour la fête de la nativité de Notre-Dame le 8 septembre, 6 000 communions sont distribuées. Cinquante prêtres commencent les confessions à 4 heures et ne s’arrêtent qu’au lendemain midi. Une congrégation de prêtres est fondée sur place, suivie de sa branche féminine. Quatre évêques, 500 prêtres et 40 000 pèlerins viennent honorer la Vierge. Mais que fait Garaison parmi les pèlerinages méconnus de France ? Rien, sauf que mon imagination m’a envoyée un siècle et demi en arrière, en 1860. « Des chiffres qui font rêver » s’attendrissait justement la brochure que j’ai parcourue hier avant de m’endormir, ballottée par le roulis du train de nuit.
9 h 15 – Retour au réel : avant d’y poser les pieds, trouverai-je quelqu’un qui connaît Notre-Dame-de-Garaison ? À 52 km de ma destination, arrêt à Tarbes : la tenancière du café de la gare reste perplexe et appelle à l’aide ses piliers de bar, sans succès. Sur le quai, ma voisine de banc s’excuse, tandis que mon voisin de siège sur la ligne Irùn-Toulouse s’inquiète de ma question (incongrue, indiscrète ?). Aurai-je plus de chance à la gare la plus proche : Lannemezan, à 16 km de Garaison ? Oui. Avec son interminable façade blanche aux volets azur, l’Hôtel de la gare est immanquable. Rony, 30 ans, tient le bar, porte gourmette et s’exclame fièrement devant ses habitués : « Si je connais Garaison ? Eh oui, j’y ai fait ma scolarité. Comme tous les cancres ! » Et le sanctuaire ? « Vous voulez dire la grotte, le souterrain ? J’y suis jamais allé. C’est pas faute d’avoir essayé, la nuit, avec les copains. Mais la porte était fermée. » Las, s’il est vrai qu’il jouxte un grand collège avec lequel il communique par une porte fermée la nuit, le sanctuaire n’est ni une grotte, ni un souterrain, mais une chapelle. Je ne trouverai pourtant pas meilleur témoignage dans les rues de Lannemezan : on connaît le collège, on a parfois entendu parler du sanctuaire, mais on n’y est jamais allé.
10 h 15 – En ce lendemain de Pentecôte, l’heure reste suffisamment matinale pour ne pas écraser les teintes nuancées du superbe décor : portail polychrome orné de pierres taillées en diamant, surmonté d’une blanche piéta. Bleu-vert et chair, le bois teinté des battants ouvragés laisse apparaître l’alternance de brique rose et de pierre jaune des bâtiments Louis XIII en retrait, jouxtant la silhouette plus gracile de la chapelle du XVIe siècle. La voilà enfin, cette chapelle ! Sa porte vient d’ouvrir, elle est encore déserte… mais bavarde : au plafond du narthex quarante-neuf ex-voto racontent en images légendées les apparitions de la Vierge vers 1515 à la jeune bergère Anglèse de Sagazan et les miracles qui s’en sont suivis (voir leur récit dans les légendes de notre diaporama ci-dessus). En contrebas, s’égrènent les voix discrètes d’un cahier d’intention de prières : « Ma petite mère, bonjour, aimez-nous, guérissez-nous, je vous aime, j’espère vous revoir » « Merci, Notre-Dame de Garaison, notre fils va beaucoup mieux… » « Merci d’avoir été auprès de moi dans ces nuits d’hôpital, merci d’avoir entendu les prières que je vous adressais pour mon voisin de chambre… » : deux pages par mois – un peu plus pendant l’été – témoignent d’une dévotion encore présente venant de la région, mais aussi de Pologne, d’Allemagne ou… du Tchad.
11 h 30 – « Il passe environ 6 000 visiteurs par an, c’est moi qui suis chargée de les compter » susurre une voix flûtée. Tiens, il y avait donc quelqu’un ? Appuyée sur sa canne, Sœur Marie-Julienne – « julienne, comme la soupe », précise-t-elle avec une œillade malicieuse – était là, oui, et depuis longtemps : 16 ans et demi exactement ! « 5, 10, 20 personnes environ viennent chaque jour : je les accueille d’abord en les écoutant. Personne n’écoute personne aujourd’hui, c’est le grand besoin de notre époque. » Elle ajoute, avec un léger accent belge : « Les gens arrivent comme ils sont, parfois en short, parfois avec leur petit chien dans les bras. Je les amène à ce bas-relief au fond du narthex : regardez comme la Vierge écoute la petite bergère. La Vierge a beaucoup souffert, c’est pourquoi elle est si proche. J’en ai vu fondre en larmes devant elle. Ici, ils peuvent être entendus. » Sœur Marie-Julienne glisse prudemment son bras sous le mien : « Je fais attention à être là surtout le mercredi après-midi, pour les élèves du collège. Discrètement, quelques-uns passent. Les filles livrent leurs peines, les garçons racontent leur journée. Je confie toutes ces intentions, toutes ces rencontres dans la prière. À la fin de ce mois, je devrai continuer ma mission ailleurs, dans une maison de retraite. Vous comprenez, c’est ce que j’explique aux médecins : le problème de tituber comme ça, c’est que je tombe. Et que je pourrais me faire mal. Pourtant, j’ai toujours 20 ans dans ma tête… »
12 h 30 – C’est à l’arrière du bâtiment, après avoir traversé la chapelle et la sacristie que Sœur Marie-Julienne retrouve ses frères et sœurs de communauté pour déjeuner. La plupart sont âgés, et actifs jusqu’à leur dernière énergie : tout courbé, avec un sourire radieux, le Frère René conduit la camionnette, va chercher le vin, rend mille services. Comme lui, le Frère Prat, ancien professeur d’allemand, fait partie de la Congrégation des missionnaires de l’Immaculée Conception (lisez aussi Garaison en quelques dates), plus communément appelés les « Pères de Garaison » : « Mgr Laurence, l’évêque de Tarbes qui a authentifié les apparitions à Lourdes, s’était démené pour ranimer le réseau de sanctuaires marials. Providentiellement, il a encouragé la fondation de notre congrégation ici même en 1848, dix ans avant les apparitions. Notre communauté a longtemps été exclusivement bigourdine : la Bigorre aime si fort la Sainte Vierge qu’elle voit une réponse à cette dévotion dans son choix pour Lourdes. » Lourdes, qui n’est qu’à 64 km de Garaison. Lourdes, à qui la congrégation a fourni la majorité de ses recteurs, l’actuel compris (lisez aussi Garaison vu de Lourdes). Lourdes enfin, qui reçoit 6 millions de visiteurs par an quand Garaison en compte mille fois moins.
14 h 10 – Monument historique oblige, la chapelle est fermée à l’heure du déjeuner et les 600 élèves qui frôlent chaque jour sa porte n’ont le droit de la passer qu’accompagnés. C’est dans une salle de cours que la 5e 2 est réunie pour une heure de catéchisme. Vont-ils à la chapelle de leur propre initiative ? Non, et la question fait rire dans une classe à fleur de chahut. Est-ce que le sanctuaire est important pour eux ? Au deuxième rang, un garçon qui chuchote et se tortille sur sa chaise depuis 10 minutes est obligé de s’interrompre pour s’exclamer : « Ben oui, évidemment ! », sans pouvoir expliquer pourquoi « évidemment ». Est-ce qu’ils prient parfois la Vierge ? Oui. Est-ce qu’ils sont exaucés ? « Oui, moi, j’ai prié pour que mes parents arrêtent de fumer. Ça a marché. Non, je ne leur ai pas dit… » rougit une jeune fille en retrait. « Et moi, pour mes examens » ajoute le voisin de celui qui se tortillait il y a deux minutes. « Ah ouais ? » se moque une jeune fille affalée sur sa chaise. Quelques-uns pouffent. Pas facile de montrer sa foi, même dans un collège catholique. Y en a-t-il qui sont d’une autre religion, ou qui ne croient pas à l’existence de Dieu ici ? À mi-voix, la classe pointe quelques habitués de la contestation : « Ben, pourquoi tu dis rien ? Vas-y » ; « C’est des choses dont on parle pas entre nous » résume avec candeur une petite brunette. Pas facile d’afficher une quelconque opinion quand on a 12 ans…
15 h 15 – « Si tous ne sont pas des cancres, tous les cancres y vont », pourrait-on caricaturer, à condition d’entendre par « cancres » élèves indisciplinés. Et cet accueil est une belle tradition, selon le responsable de l’association des anciens élèves, qui tient sa permanence dans les locaux du collège. Chemise bleue surpiquée de blanc ouvrant sur un torse bronzé et une chaîne en or, tatouage émergeant de la montre : Pierre Pivetta a gardé de ses anciens métiers – joueur au sein du Stade toulousain et enseignant en éducation physique – un look de sportif. Il a fait ses études ici. Il se souvient avant tout de la « discipline de fer », mais aussi du catéchisme et de la messe obligatoires, de la toilette matinale en plein air un hiver où les canalisations avaient gelé. « Ah, c’était dur, quand on y pense. Pourtant j’en garde un bon souvenir. Les temps ont changé, on ne pourrait plus avoir ces méthodes mais les gosses d’aujourd’hui cherchent le même cadre, les mêmes limites à respecter. » Les « gosses », pour qui il a accepté de prendre en main l’association, de rameuter les anciens, de chercher des financements (1). Parce que le collège de Garaison, 6e au classement des établissements à valeur ajoutée recensés par Le Monde, fait partie de ces structures qui ne se contentent pas de sélectionner les meilleurs, mais aide les élèves en difficulté. Des repères, une discipline, du sport et des aides pour les enfants en échec scolaire : visiblement, pour Pierre Pivetta, c’est ça, un collège catholique.
16 h 00 – Devant la chapelle s’est arrêté un groupe de cinq Allemands : deux femmes, deux enfants et un homme. Monsieur, qui tient un chien en laisse, laisse le groupe visiter la chapelle. Puis tous se retrouvent dans la partie extérieure du sanctuaire, où débouche la source. Ils habitent la région, et font découvrir le site à une amie de passage. Viennent-ils pour visiter, pour prier, les deux ? Ils ne réussissent pas vraiment à répondre, mais laissent derrière eux trois cierges allumés aux côtés de ceux de quatre visiteurs, passés revoir Sœur Marie-Julienne en début d’après-midi. « Ici, c’est Lourdes, mais plus petit, plus calme » articule finalement dans un français hésitant celle qui fait office de porte-parole. « Quelques bus de Lourdes s’arrêtent sur la route de leur retour, les pèlerins apprécient tous l’atmosphère qui règne ici, parfois même, ils la préfèrent ! » confirme fièrement le supérieur de la communauté, le Père Jan Rozpedowski.
17 h 00 – Brun, râblé, le Père Jan Rozpedowski est venu de Pologne avec son blond compatriote le Père Jacques Jakubiec. Tous deux vivent à Garaison où ils sont à la fois les membres les plus jeunes (respectivement 32 et 39 ans) de la communauté et curés de paroisses. C’est à Czestochowa qu’ils ont découvert les Missionnaires de l’Immaculée Conception alors que Jan était encore séminariste, et Jacques déjà ordonné. Qu’est-ce qui les a poussés vers la Bigorre ? L’amour de la Vierge, avant tout. « Nous nous sommes dit : en Pologne, les prêtres ne manquent pas ; autant partir où nous sommes nécessaires. Nous pensions aussi au grand sanctuaire marial de Lourdes. Pourtant, l’arrivée à Garaison a été un choc : la nouvelle langue à apprendre, le changement de la culture, la communauté vieillissante, l’isolement ! Mais nous avons beaucoup appris ici, sur les Français, sur le travail avec les laïcs qui sont nettement plus engagés en France qu’en Pologne. » À la rentrée, le Père Jacques espère pouvoir se consacrer davantage au sanctuaire et peut-être, à terme, au collège pour lequel ils assurent les grandes célébrations. « Depuis un an, nous avons deux Sœurs de l’Immaculée Conception de Lourdes pour enseigner le catéchisme, nous en voyons déjà les fruits. Quand on vient de Pologne, la différence saute aux yeux : chez nous, la religion reste bien plus présente. Ici, il y a du travail à faire : les enfants ne connaissent pas le B.a. ba de la foi. Il faudra les rejoindre où ils en sont. »
18 h 00 – La cloche sonne, c’est la fin de la journée. Sur 600 élèves, 300 sont pensionnaires. Les 300 autres partent en bus. Retour dans la chapelle. Tiens, la porte qui donne sur le collège est entrouverte. Rouge comme le feu de l’Esprit, et sagement posé sur une chaise, un ballon de foot a été oublié…
Sybille d’Oiron

(1) L’affaire à fait du bruit dans la région : l’institution a intenté une action en justice contre l’un de ses anciens directeurs pour détournement de fond. Le procès est en cours.

Nos remerciements à Claude Lacroix, éducateur à Garaison et diacre, pour son accueil attentif.
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Message par Her Jeu 29 Sep - 5:08

http://www.mariedenazareth.com/

Je suis la Reine douloureuse de la Pologne

En mai 1850, à Lichen, à 60 km de Poznan, dans le bois de Gräblin, Nicolas Sikatka, berger, « voit une dame descendre du ciel, vêtue de blanc et d’or, avec un voile semé de diamants, avec une couronne étincelante ».

L’apparition lui montre son chapelet de perles qu’elle tient au bout de ses doigts, puis sa poitrine. Un « aigle blanc » se détache sur le tissu de sa robe. « Je suis la Reine Douloureuse de la Pologne, lui dit-Elle, et je viens consoler et avertir mes pauvres enfants ! (...) Je viens sortir mes enfants de la misère intérieure dans laquelle ils sont tombés, réveiller le courage et la charité des cœurs endoloris, leur proposer pour demain la liberté et la paix. » Puis Nicolas indique qu’elle a joint les mains, levé les yeux et a disparu dans une « grande lumière ».

Les jours suivants, la Vierge se montre à nouveau et dit : « Il faut faire pénitence pour tant de péchés ! (...) L’ivresse et le libertinage offensent Jésus, les blasphèmes offensent sa Majesté divine ! Ce qui blesse le plus mon Cœur, c’est le mépris que l’on a pour Dieu. »

Le 13 août 1850, Nicolas voit la Vierge une ultime fois. « De graves châtiments vont s’abattre sur vous, déclare-t-Elle, et moi, Mère Miséricordieuse, je veux vous protéger et vous sauver. Exposez ici une icône de moi, et venez prier à cette source de grâces et de paix. » Mais Nicolas est emprisonné par les Prussiens.

C’est le 29 septembre 1852 qu’une icône est suspendue au cyprès, sur le lieu des apparitions. Des guérisons du choléra surviennent. L’évêque diocésain organise une procession. 80 000 personnes y prennent part. Des phénomènes lumineux sont observés. Les Prussiens exercent une dure répression contre les manifestations catholiques publiques. L’icône restera cachée jusqu’en 1945. Mais le 15 août 1966, Mgr Stefan Wyszynski, primat de Pologne, couronnera finalement l’icône devant 130 000 fidèles.


Abbé René Laurentin
Dictionnaire des Apparitions - Fayard 2006
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