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Sanctification Personnelle - La Sanctification de la Vie dans la Souffrance

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Sanctification Personnelle - La Sanctification de la Vie dans la Souffrance  Empty Sanctification Personnelle - La Sanctification de la Vie dans la Souffrance

Message par Her Mar 21 Juin - 21:00

Bonjour à tous,

Un message d'Antoine trouvé sur le Peuple de la Paix :


par Antoine le Mar 12 Avr - 16:52


La sanctification de la vie dans la souffrance

Que peut faire l’homme qui souffre ?

Ce qu’il veut. Ce qu’il peut. Ou plutôt ce qui correspond à sa vie intérieure, à la pensée profonde qui guide essentiellement sa foi. Il sait qu’avant toutes choses, Dieu lui a fait le plus beau des cadeaux en le créant, le libre arbitre. Il lui a donné une âme, habitée par une intelligence capable de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal avec, en plus, la possibilité de décider, seul et sans contrainte, ce qu’il croit être le mieux pour lui en la circonstance.
Il peut bien agir ou mal agir, consciemment ou inconsciemment, tout est affaire d’éducation religieuse à la base. Une chose est certaine, le choix lui reste. Et là, tout dépend de la dimension spirituelle de sa vie. « Que veux-tu faire de ta vie ? » C’est la toute première question qu’il doit se poser et il devra se la poser chaque jour. Un peu comme une page blanche qu’il devra remplir tous les matins pour l’offrir chaque soir avant de s’endormir.

Que lui propose la Providence en la matière, au regard des souffrances qu’il doit supporter ? De les accepter, de les vivre aux quotidiens, humblement, sans révolte, sans murmure. Le Christ nous offre la Croix parce qu’il la lui-même acceptée pour nous et Il nous la propose comme instrument de réparation, pour nous-mêmes et pour ceux dont nous avons la charge morale.

Mais, là aussi, notre liberté est totale. On peut l’accepter ou la refuser. On peut même l’ignorer totalement, regarder ailleurs comme si les épreuves n’étaient en fait que des obstacles produits par le pur des hasards et que l’on pourrait en fait contourner avec un minimum d’astuce. Tout est contenu dans notre pensée. La pensée, c’est l’oxygène de l’âme, c’est là que sont prises toutes nos décisions chaque jour. Après, la vraie question est celle-ci et cela déterminera la route qu’on empruntera durant toute notre vie : « qu’est-ce qui fait l’essentiel de mon existence ? » Tout est contenu là-dedans !
Si on se pose réellement cette question, tout change ; le regard que l’on a sur le monde devient totalement différent. Ce n’est pas que les épreuves disparaissent comme par enchantement dès que l’on se met à raisonner ainsi, mais disons qu’on ne les regarde plus de la même manière. On n’a plus les mêmes approches des épreuves de la vie. En fait, le parcours de notre existence prend un sens dont la dimension spirituelle trouve sa source en Dieu seul.
La souffrance est réellement vécue, éprouvée, regardée sous toutes ses formes certes, mais ce regard là possède le visage de la foi et de l’amour.

La souffrance est supportable dans la mesure où elle n’est pas enfermée sur elle-même mais seulement si elle laisse une porte ouverte à l’amour de Dieu et Sa Providence qui voit et conduit tout. Dieu seul prend la mesure de la souffrance de sa créature et supplée à sa misère afin de l’aider à trouver les remèdes nécessaires à la suppression de sa peine ou pour lui insuffler les grâces sanctifiantes dans l’acceptation de cette croix. Mais une chose est sûre, la Croix est là, dressée devant le monde entier ; elle se propose comme moyen de salut, comme modèle, comme remède aux maux du monde. Elle éclaire le chemin que nous devrions tous emprunter comme étant le seul conduisant au salut éternel. Elle n’illumine que ceux qui recherchent sa lumière, elle n’impose rien, elle est simplement là, posée par Celui qui l’a portée pour nous, sans pression aucune sur notre libre arbitre.

On peut l’aimer ou la détester…tout est affaire d’union à la vie divine. « Où est mon essentiel ? » Soyons en convaincus, tout est là ! Et cela seul change vraiment le regard que nous posons sur nos souffrances terrestres. Je souffre, c’est vrai, mais pourquoi ? A quoi cela sert-il ? A qui cela profite-il ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de particulier qui me vaille de devoir supporter cela ? Combien de temps ? Nous le voyons bien, les interrogations sont nombreuses et ne trouvent pas forcément de réponses immédiates, si toutefois elles en trouvent un jour…du moins sur cette terre !

Alors ? Alors il reste une autre solution, pas forcément plus facile mais tellement plus fertile pour la vie spirituelle. C’est de moissonner à pleins bras toutes ces épreuves et de les présenter au Seigneur Jésus, s’unissant ainsi très étroitement à Lui sur le chemin de la Croix sur lequel Il a marché lui-même, nous indiquant par là, que cette voie, pour difficile et aride qu’elle soit, reste néanmoins le chemin le plus sûr de la sainteté et du salut éternel.
« Souffrir sans offrir est aussi stérile que de planter un jeune arbre dans un seau de graviers ».

Admettons, mais suis-je réellement capable de souffrir tout cela chaque jour et de passer mon temps à l’offrir ma vie durant ?
Tout seul, certainement pas et il serait bien présomptueux de le croire. Le Christ nous prévient : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » Inutile de nous leurrer là-dessus. Nous possédons la volonté, Lui a les remèdes. Il est donc nécessaire de réunir les deux pour arriver à la guérison. Il ne nous guérit pas contre notre volonté, Il attend simplement que nous le lui demandions, respectant ainsi notre entière liberté. Tel le malade qui, se voyant souffrant, va consulter son médecin pour obtenir les remèdes nécessaires à sa guérison. C’est le malade qui fait la démarche, il est libre de se faire soigner ou pas. Personne ne l’oblige et surtout pas le médecin. C’est exactement la même chose pour notre vie spirituelle ; nous avons chacun nos maux et, si nous avons la chance de les voir, il nous est facile de recourir au Médecin de notre âme pour être efficacement secouru…si nous le voulons vraiment, car tout est là… que voulons-nous réellement ?
La sublimité dans la souffrance, à mon sens, serait non pas de la rechercher, ce qui serait présomptueux, mais de ne pas en demander la suppression pour pouvoir coopérer avec le Seigneur Jésus à la guérison des autres. Aimer, c’est vouloir le salut de ceux que nous côtoyons, et le meilleur moyen de le réaliser, c’est d’employer la méthode utilisée par Notre-Seigneur lui-même pour nous aider à notre salut. Il n’a pas fait autre chose. Il s’est fait homme, il a souffert, il s’est offert, et il est allé jusqu’à la mort pour nous, par amour. Il ne nous demande pas de mourir pour les autres quoiqu’il affirme : « Il n’y a pas de plus belle preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. » Il demande simplement à ceux qui croient en Sa parole d’entrer dans la communion des saints et de marcher avec lui sur le chemin difficile de la Croix.

« Si tu veux être parfait, quitte tout, prends ta croix et suis-moi ! »
C’est le pari que nous offre le Christ pour notre vie. « Je suis le modèle, je vous ai montré la voie à suivre, j’ai à votre disposition les moyens pour y arriver, accepterez-vous de me suivre ? Si oui, vous vous sauverez, sinon vous vous perdrez mais c’est vous seuls qui aurez choisi ! » Le Christ ne peut nous sauver malgré nous, sans notre accord, et même sans notre coopération. Un peu comme s’il était dans une maison dont il ouvre soudain la porte pour nous inviter à entrer avec lui ; il attend sur le pas de la porte et nous exhorte, inlassablement à le rejoindre sans toutefois nous y contraindre. C’est une invitation, rien d’autre.

L’amour qu’on doit éprouver à Son égard est un sentiment qui doit être sincère, réfléchi et qui a trouvé sa source dans une foi totale. C’est un élan spontané, libre de toute contrainte. Dieu ne veut en aucun cas être aimé de force. Quelle valeur aurait un amour que l’on soutirerait à quelqu’un par la force ? Autrement dit, j’aime Dieu parce qu’on m’y oblige mais si j’avais le choix, peut-être ne le ferais-je pas. Et c’est bien pour cela qu’en nous créant, notre Père Céleste nous a laissé totalement libres de déterminer nous-mêmes ce que nous ferions de cette liberté. Nous ne serons pas sauvés malgré nous, il faut en être certain. Arrêtons les niaiseries du style « Dieu est tellement bon qu’il sauvera tout le monde » Certes, en montant sur la croix, le Christ est mort pour tous, dans le but de les sauver tous, mais là encore, Il propose, il n’impose pas. Il n’interfère en rien sur notre liberté ni sur notre libre arbitre. Donc, tous ne seront pas sauvés. D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour tous comme on voudrait nous le faire croire trop souvent.

Croire de toutes ses forces en l’immense bonté de Dieu est très bien et certainement très justifié à condition de ne pas oublier que s’Il est bon au-dessus de toutes choses, Il est aussi infiniment juste et sa justice s’exercera avec toute la perfection de Sa Divinité. Et c’est bien parce qu’il bon qu’Il est juste. Dieu jugera avec bonté certes, mais avec justice. Après avoir déterminé et fouillé seul les replis de l’âme de chacun, ayant pesé avec soin les responsabilités et les connaissances de chacun, il appliquera avec perfection ce qui doit être appliqué pour que Sa justice et Sa bonté soient reconnues et louées par tous les hommes de bonne volonté. Et on peut toujours discuter, raisonner, essayer de changer le cours des choses, écrire avec des phrases magnifiques toutes sortes de choses aussi fausses les une que les autres ; personne n’y changera rien. « Dieu est, Dieu dit, Dieu est immuable. » Et Il est immuable dans sa façon d’être à la fois ET dans sa bonté ET dans sa justice. C’est ainsi et l’homme n’y pourra jamais rien, quoiqu’il essaie souvent de s’en convaincre.

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