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L’Ultime Épreuve de l’Église - Christianophobie

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L’Ultime Épreuve de l’Église - Christianophobie Empty L’Ultime Épreuve de l’Église - Christianophobie

Message par Her Jeu 3 Fév - 8:00

http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/de-la-christianophobie-au-nettoyage-ethnique?

De la christianophobie au nettoyage ethnique
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 01 30th, 2011 | une réponse
Je lis sur l’Observatoire de la christianophobie ces mots du cardinal Bagnasco, président de la conférence épiscopale italienne:

« Le Moyen-Orient, a poursuivi le président de la CEI, est certainement la région où « la tension est la plus élevée », où « la christianophobie, version la plus courante de l’intolérance religieuse, n’est pas loin désormais de prendre la forme d’un nettoyage ethnique ou religieux, bien que les chrétiens ne soient certes pas une composante ajoutée ou importée ».


Dernière édition par Hercule le Lun 27 Juin - 8:32, édité 2 fois
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Message par Her Jeu 3 Fév - 8:00

http://www.osservatore-vaticano.org/relations-avec-les-etats/lapce-contre-la-christianophobie?

L’APCE contre la christianophobie
Posté par Vini Ganimara dans Relations avec les Etats le 01 29th, 2011 | une réponse
Un rapport du député italien Luca Volontè, président du groupe PPE de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe dénonce les violences antichrétiennes. Le rapport constate que « l’intolérance et la violence à l’encontre des chrétiens est en brutale augmentation » et « que 75% des victimes de violence religieuse dans le monde sont chrétiennes ».
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Message par Her Lun 7 Fév - 21:40

LETTRE AU PRESIDENT DE L'EUROPE de Bernard DEBRE

Monsieur le Président,

L’Europe peut être un espoir pour beaucoup. L’Union des Etats permet non seulement une plus
grande solidarité intra-européenne, c’est d’ailleurs ce qui s’est fait récemment lors de la crise
économique (bien qu’il y ait eu des réticences) mais aussi une plus grande efficacité à l’extérieur
pour résister à la guerre économique qui fait rage actuellement et va perdurer.

Certes, il y a eu des difficultés et si l’Union européenne peut être source d’espoir, bâtir l'Europe
impose de préserver ses racines judéo chrétiennes et greco-romaines.

On ne peut bâtir une union des Etats-nations d'hier que sur des fondements solides. Or récemment,
vos services ont osé diffuser un calendrier destiné aux jeunes Européens qui omettait sciemment de
faire référence à toute fête chrétienne. Noël, Pâques et autres fêtes sacrées n’ont pas été
mentionnées (à peine une allusion aux sapins de Noël !). Comme si cette fête majeure de la
Chrétienté pouvait être rayée d’un trait de plume ! C’est véritablement une honte ! Cette volonté
incompréhensible est dangereuse et criminelle.
« Laïcité ! » me direz-vous ? Comment expliquer alors que les fêtes d'autres religions soient
mentionnées, autrement que part un anti-cléricalisme d'un autre âge ?
Nous vivons aujourd’hui une guerre contre l’islamisme intolérant et sectaire, nos troupes
interviennent en Afghanistan, des dizaines de nos soldats y ont trouvé la mort. Des hommes et des
femmes sont pris en otages et tués au nom de cette guerre contre l’Occident, contre l’Europe,
contre la Chrétienté.

Des millions de Musulmans vivent chez nous, la plupart sont des démocrates, acceptant nos racines,
nos valeurs, d’autres ne font pas mystère de leur volonté d’imposer, comme leur demandent les
extrémistes, la charia. Beaucoup de nos pays luttent contre l’obscurantisme. Faut-il rappeler les
lois votées par les parlements nationaux interdisant le port du voile intégral, le malaise des
Européens contre certains aspects de cet Islam intolérant, bousculant les consciences. Faut-il
rappeler la montée des extrémistes « anti-Islam », aux réactions parfois excessives et lit d’un autre
obscurantisme.

La réponse à ces mouvements aurait dû être l’affirmation sereine de notre Chrétienté, de nos
racines. En aucune façon, elle ne peut être l’oubli mâtiné de honte de ce que nous sommes. Ce
serait une formidable victoire des extrémistes islamistes et un encouragement pour les
islamophobes.

Ces calendriers, vos calendriers, révèlent notre tendance à l’auto-flagellation permanente.
Comment oublier les cathédrales et les églises qui illuminent nos pays ? Les rois, les papes et les
saints qui font la fierté de notre histoire commune ? Saint Louis et Jeanne d’Arc deviendraient-ils
des parias ? Charlemagne un affreux dictateur ? Enfin, faudra-t-il un jour s’excuser d’avoir été et
d’être toujours ce que nous sommes ?

Vos services, Monsieur le Président, ont failli, ils doivent être sanctionnés, les calendriers supprimés.

Mais il me vient deux idées, vraisemblablement absurdes :
- Pourquoi ces calendriers ? Est-ce une bonne façon d’utiliser les fonds européens, des millions
d’euros ? Est-ce le rôle de l’administration européenne de devenir libraire ? N’a-t-elle rien d’autre à
faire ?
- Pourquoi ces omissions honteuses ? Qui sont les hommes et les femmes de votre administration qui
en sont les responsables ? Ne faudrait-il pas les interroger d’abord et les punir ensuite ? Car ce qu’ils
ont fait est inqualifiable, dangereux voire criminel. Ils sont soit des propagandistes de l’extrême,
soit des provocateurs, soit des ignorants imbéciles.

Or, Monsieur le Président, personne ne vous a entendu présenter vos excuses aux Chrétiens
d’Europe. Jusqu’à la preuve du contraire, tous les pays européens sont majoritairement issus d’une
grande histoire, celle de la Chrétienté, même si cette histoire n’a pas été toujours pacifique et
noble, elle est !

Vous avez commis une grande faute contre l’histoire, contre l’Europe, contre les hommes.

Pr Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
Membre du Comité consultatif national d'éthique
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Message par Her Lun 28 Mar - 23:30

http://www.lavie.fr/actualite/societe/le-boom-des-profanations-vraie-fausse-alerte-28-03-2011-15340_7.php

Analyse du Journal "La Vie (ex)Catholique" :

SOCIÉTÉ
Le boom des profanations, vraie-fausse alerte ?
Joséphine Bataille - publié le 28/03/2011

A un an de l'élection présidentielle, la lutte contre les profanations, souvent dramatisée par les médias, est devenue très politique. Dans les faits, la part d'actes délibéramment anti-religieux et ceux relevant d'un simple vandalisme n'est pas si évidente à discerner. Enquête...

Le 31 mai 2008, 246 tombes du cimetière de la ville d'Elne avaient été profanées © Raymond Roig / AFP
Les deux jeunes de 13 ans sont rentrés dans l’église en pleine messe ; ils ont lancé des pommes de pin et des cailloux ; une statue de la Vierge a été abîmée. L’épisode se déroule en novembre dernier, le jour de la fête des Défunts, dans un quartier difficile de Carcassonne. Pour les paroissiens, bien sûr, il a été très désagréable. Mais, beaucoup moins que ce qui a suivi, d’après l’évêque Alain Plane : déferlante médiatique, interview de l’imam de la mosquée la plus proche, une Claire Chazal ouvrant son journal de 20 Heures sur des « violences inquiétantes », et un Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur et des Cultes, proposant d’assister en personne à la messe célébrée quelques jours plus tard. Offre déclinée par l’évêque. Certains parlent d’attentat et de profanation : pour lui, il s’agit d’un « non-événement », dont il ne comprend toujours pas l’exceptionnel retentissement.
La lutte contre les profanations, un enjeu politique

À l’heure où les fleurets s’affutent en vue de l’élection présidentielle, la question de la lutte contre les profanations est devenue très politique. Une façon de remettre au goût du jour la thématique sécuritaire ? Alors que le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé a fait savoir que « l’exercice des cultes religieux dans la République laïque » serait l’un des thèmes majeurs de la campagne, l’État affiche sa détermination à faire respecter la liberté de religion, et sa solidarité à l’égard des différentes communautés. Quitte à donner trop vite dans le sensationnel. Le 21 septembre dernier, Brice Hortefeux se fendait d’un communiqué pour faire part de sa « consternation » aux catholiques, dont « une cinquantaine de tombes » avaient été profanées à Frontenay-Rohan-Rohan, dans les Deux-Sèvres. On avait retrouvé des stèles à terre, des plaques brisées. Après quelques jours d’enquête, on ne parlait déjà plus que d’une dizaine de cas, et on évoquait les dégâts liés au gel. Avec la possibilité en effet, qu’un coup de pied ait accéléré la dégradation de vieilles pierres lézardées.

Il faut dire que, depuis quelques mois, la presse relaie l’idée d’une inquiétante recrudescence d’actes de ce type. En octobre, le ministre de l’Intérieur s’est vu interroger par le commissariat aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe sur sa politique de prévention, face à la « persistance » d’attaques contre les tombes et lieux de culte juifs et musulmans en France. Une balise lancée juste après la vandalisation, fin septembre, de 36 tombes musulmanes à Strasbourg. En décembre, c’est la mosquée de Roanne, qui subissait sa troisième attaque.
« Ce qui est préoccupant aujourd’hui, c’est le caractère répétitif de agressions ciblées sur des lieux clés », affirme le député UMP Jean-Philippe Maurer, vice-président du groupe parlementaire d’étude sur « la politique de prévention et de lutte contre les profanations ». Selon l’élu du Bas-Rhin, il y a « une inquiétude sociale dans la population », liée au « sentiment d’être pris en otage par une poignée d’individus qui entâchent le vivre-ensemble, alors que sur le terrain tout le monde se sert les coudes ». Objectif du tout nouveau groupe de travail : décrypter les ressorts de ce phénomène complexe, puis « faire des propositions pour que les sites vulnérables puissent être sécurisés ».
Véritables profanations ou simple vandalisme ?

De fait, d’après les remontées des services de renseignements généraux au ministère de l’Intérieur, le nombre de ce qui est classé comme « atteinte aux symboles religieux » est passé, toutes religions confondues, de 304 en 2008, à 474 en 2009, et à 621 en 2010. Une augmentation globale qui reste à prendre avec précaution, étant donné le caractère relativement récent de l’observation de la délinquance à partir de critères confessionnels. « Nous avons toujours eu un suivi particulier des faits visant les juifs en raison du caractère spécifique de l’antisémitisme. Mais dans un contexte où le religieux provoque des réactions de plus en plus tranchées et où la sensibilité des communautés s’accroît, nous veillons désormais à faire remonter tout ce qui peut viser les lieux de culte en tant que tels, chrétiens compris. C’est ce qui explique une explosion brusque des statistiques », explique Christian Hirsoil, sous-directeur de l’Information générale. Ainsi le ministère de l’Intérieur a-t-il signé en juin dernier une convention de suivi statistique et opérationnel avec le Conseil français du culte musulman, sur le modèle de ce qui existe pour les Juifs.

Si les faits touchant les Juifs et les musulmans restent au centre de l’attention publique, c’est qu’ils ne relèvent jamais seulement du vandalisme, mais aussi d’une revendication raciste ou antisémite. Or depuis peu, le regard se porte aussi sur les chrétiens, auxquels les décomptes chiffrés donnent une visibilité nouvelle. En 2010, 522 atteintes à des symboles chrétiens ont été comptabilisées. 272 concernent des chapelles ou églises. Délicat de faire parler ces données qui recouvrent pêle-mêle des départs de feu, des dégradations d’objets ou de mobilier, des tags, des profanations du tabernacle et des vols de type crapuleux.

Dans le même sens, il est difficile d’interpréter les 214 profanations comptabilisés dans des cimetières qualifiés de « chrétiens » par opposition aux carrés des autres religions : en dehors des cas relevant d’une signature anarchiste, néonazie ou sataniste, les diverses dégradations de matériel funéraire ne sont assorties d’aucun message. Chez la centaine de personnes interpellées l’an dernier (une majorité de mineurs) se manifestent surtout « l’alcool et le désœuvrement », selon la police. « Concernant les chrétiens, on est souvent dans des phénomènes de transgression par rapport à tout ce qui relève des biens collectifs ; les cimetières, notamment, servent de défouloir contre ce qui est d’ordre institutionnel », commente Christian Hirsoil.
Souvent moins inquiets que ceux qui en répercutent la nouvelle, les curés, sur le terrain, dégonflent en général la baudruche. À Nantes début 2010, quatre jeunes Nantais bon teint d’une vingtaine d’années taguent de nuit sur un mètre de haut la porte de l’église Saint-Donatien : « le curé au bûcher, les sorcières en liberté ». Une forme parmi d’autres d’un anticléricalisme primaire et habituel, pour le père Michel Bonnet qui ne s’en est guère ému. S’il a porté plainte, c’est à cause de la seconde inscription, « Brûle ton église ». « Dans ce message, j’ai vu une menace contre un lieu de culte. Un tag n’est pas une profanation, mais quand des gens sont véritablement brûlés au Moyen-Orient, on ne joue pas avec ces mots-là. » Les jeunes ont été interpellés et jugés.

À peu près à la même période, à Nantes toujours, en l’église Saint-Clément, c’est en pleine journée qu’un individu est venu casser des chaises, des stations de chemin de croix, des mains aux statues. Insupportable, mais du registre de l’incivilité générale, pour le père Yves Chéreau, qui a laissé la mairie, propriétaire, porter plainte. Les exemples comme celui-ci sont fréquents. Et les curés que nous avons interrogés y semblent assez habitués.
En fait, les églises, en tant que lieux publics, sont couramment dégradées. Mais auparavant, on ne s’y attardait pas. « Les catholiques partent d’une démographie culturelle bien entendu plus importante. Cela explique les pourcentages. D’autant que nous faisons de gros efforts pour l’accueil et pour que les églises puissent rester ouvertes », note Bernard Podvin, porte-parole de l’épiscopat. Toute la question est de savoir si elles sont suffisamment protégées. Le premier à avoir dénoncé « la carence des pouvoirs publics », est l’évêque d’Évry, Michel Dubost, après la profanation du saint sacrement dans l’église de Morangis, en février 2010. Selon le père Bernard Podvin, la conférence épiscopale, qui prend le sujet très au sérieux, est aujourd’hui « en lien étroit avec le ministère de l’Intérieur pour résoudre les problèmes qui se posent ». En milieu rural, cela peut aboutir à la fermeture de l’église en dehors des célébrations, comme c’est le cas depuis Noël à Toucy (Yonne), où les cierges et les vitraux étaient trop régulièrement dégradés.

Les églises se prêtant à une délinquance multiforme, la Conférence des évêques a entrepris de faire remonter les faits de façon systématique depuis les diocèses, afin d’y voir plus clair. « Quand la symbolique religieuse est attaquée et que cela est revendiqué, on quitte le registre du vandalisme pour entrer dans celui de la profanation, et dans ce cas-là, il faut être extrêmement ferme », ajoute Bernard Podvin. À ce jour, on ne peut donc dire à combien s’élève le nombre d’agressions contre la foi chrétienne proprement dite. Les évêques semblent en tout cas décidés à ne plus les laisser passer. « S’il faut hurler, nous hurlerons », avait lancé Michel Dubost. En octobre, l’évêque de Bayonne, Marc Aillet, a lui aussi dénoncé l’effraction du tabernacle dans une église de son diocèse.
Christianophobie et islamophobie déferlent sur Internet

Mais aujourd’hui des faits plus retentissants attirent l’attention. Le 1er janvier dernier, une voiture est lancée contre le portail de l’église protestante évangélique de Montfermeil (Seine-Saint-Denis). Les délinquants fracturent la porte et mettent le feu à des papiers avant de prendre la poudre d’escampette. Quelques jours après, un incendie est allumé dans une salle paroissiale de l’église d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Il n’y a pas de revendication, mais les faits sont violents. Doit-on donc conclure qu’avec les chrétiens, on est face à un phénomène proprement antireligieux? Qu’ils sont devenus en France une cible en tant que telle ? Certains le craignent. D’autres veulent le faire croire.

La mayonnaise monte grâce à Internet. Sur des sites comme l’Observatoire de la christianophobie, dirigé par le journaliste traditionaliste et royaliste Daniel Hamiche, ou comme Indignations qui, dénonçant un silence médiatique complice, entend donner l’alerte sur les épisodes « de violence dont sont victimes les chrétiens, tant sur le sol français qu’à l’étranger ». S’y retransmet à vitesse numérique une litanie de faits bruts les plus divers, tous étiquetés « profanatoires » sans aucune analyse distinctive. Un matraquage qui vise apparemment, par un effet de cumul et un rapprochement incessant avec la terreur subie par les chrétiens au Moyen-Orient, à faire peur. Et à accréditer la thèse d’une « christianophobie » menaçante.

La christanophobie, le Vatican en parle lui-même de plus en plus pour désigner le laïcisme qui tend, en Europe, à ignorer l’existence de l’Église et à lui dénier toute visibilité publique et culturelle. Mais en France, le thème de la christanophobie est surtout devenu le ressort d’un discours contre l’Islam, qui peut aller jusqu’à une virulente « islamophobie ». L’objectif : mettre en scène un affrontement intercommunautaire. C’est ainsi qu’à la faveur d’un amalgame entre les cas de figure les plus divers, l’intégrisme catholique, l’extrême droite et le nouveau courant laïciste anti-islam incarné par « Riposte laïque », peuvent communier de façon inédite sur le thème de la persécution des chrétiens. Récupéré en ce sens, l’incendie d’Hérouville-Saint-Clair, ville multiculturelle mais paisible et forte d’un dialogue interreligieux de qualité, a contraint chrétiens et élus à rectifier le tir : « Ne nous trompons pas de combat. C’est la petite délinquance qu’il faut mettre à mal », a déclaré le maire Rodolphe Thomas. Même son de cloche à Montfermeil, où le pasteur Bertrand Colpier constate un acte « isolé », perpétré par des casseurs professionnels dans le seul souci de « nuire gratuitement ».

À Mgr Planet, violemment pris à partie sur Internet ou par courrier, il ne sera pas pardonné d’avoir « minimisé » l’affaire de Carcassonne en refusant de voir le « choc des civilisations » dans la « guerre des boutons ». L’évêque a condamné les « déchaînements anti-islamistes qui ont suivi » comme étant « beaucoup plus offensants pour le christianisme que la sottise de quelques enfants mal intentionnés ». « Le discours anti-islam est très commode : il permet de désigner des coupables à un moment où tout le monde a peur, et d’éviter d’attaquer les vrais problèmes », tance l’évêque, interrogé par La Vie. « Nous devons porter plainte et demander l’aide de la police. Mais les dégradations des édifices religieux dans les banlieues, on a toujours connu ça ! Aujourd’hui, on en fait tout à coup une question religieuse. Or elle est uniquement politique. Ce dont nous devons nous indigner, c’est que les gens dans les banlieues n’ont pas les conditions de vivre dignement ! »

Une autre paroisse a beaucoup fait parler d’elle sur ces mêmes enjeux. Tags, dégradations, jets de pétards et départs de feu, interpellations agressives des fidèles : en octobre dernier un curé d’Avignon, Gabriel Picard d’Estelan, décide de convoquer la presse pour révéler quel harcèlement lui fait subir une bande de jeunes depuis un an. La démarche est récupérée par l’extrême droite, qui évoque le « calvaire » du curé et vient tracter devant l’église. Le sort est commun à tous les bâtiments publics de ce quartier sensible, comme le soulignent la mairie et le curé lui-même, qui se refuse à y voir de l’antichristianisme. Celui-ci a surtout voulu se faire entendre des pouvoirs publics : « S’en prendre à un lieu de culte, c’est passer un cap. Maintenant il faut que cela cesse pour tous les habitants du quartier. » Et pour agir constructivement, il a initié une série de rencontres de travail avec les autres responsables religieux.

Vicaire épiscopal de Mgr Cattenoz, Gabriel Picard d’Estelan a aussi voulu ouvrir parallèlement un débat de fond sur la culture de l’islam. « Notre problème est celui d’un quartier abandonné, de la délinquance et d’une dramatique déscolarisation. Mais il y a aussi un déficit d’identité chez des jeunes qui ne se sentent pas français, et risquent d’être récupérés par un extrêmisme qui leur propose une autre culture. Comme le christianisme l’a fait, l’islam doit mener un travail d’inculturation ; pour que la vie commune soit possible, il doit réfléchir à la façon dont il intègre la modernité et la laïcité. »

Dans de tels contextes, l’écho donné aux incidents concernant les églises relève aussi d’un jeu politicien, qui explique leur retentissement local. Dans un certain nombre de cas, les élus sont les premiers à évoquer le choc symbolique d’une « profanation », là où les religieux regrettent simplement une agression matérielle. Ce fut le cas en août 2010, quand un départ de feu dans le temple protestant d’Hénin-Baumont (Pas-de-Calais), terre de Marine Le Pen, puis des dégradations au cimetière, ont agité le landerneau local bien davantage que le pasteur.

Autre exemple à Strasbourg, où les messages « croisade pour la Terre sainte » et « Jérusalem aux musulmans », taggés sur une porte d’église ont provoqué en octobre un véritable ramdam, alors qu’au diocèse, on ne les a pas pris au sérieux. « En Alsace, il y a un vrai problème intercommunautaire d’ordre racial, et ce n’est pas un problème confessionnel ! Les responsables religieux font d’ailleurs front commun. En revanche, certains catholiques cherchent certainement à exister en se positionnant en victimes. » L’épisode a surtout servi un jeu politicien : savoir qui se montrerait le plus proche de quelle communauté, dans une région où les juifs et les musulmans sont régulièrement pris pour cible.
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Message par Her Sam 23 Avr - 7:59

http://www.perepiscopus.org/divers/la-petition-de-mgr-centene-contre-la-christianophobie-recueille-11-396-signatures

La pétition de Mgr Centène contre la christianophobie recueille 11 396 signatures
Posté par Maximilien Bernard dans Divers le 04 22nd, 2011 |
La pétition lancée par Mgr Raymond Centène, Evêque de Vannes, en solidarité avec les chrétiens persécutés dans le monde, et pour le respect de la liberté religieuse et de conscience a recueilli plus de 11.000 signatures. Dans un communiqué, Mgr Centène rappelle que le 19 février, plus de 2.000 personnes étaient présentes à Vannes pour une marche silencieuse, suivie d’une messe et d’une veillée de prière.

L’enjeu de cet évènement était d’éveiller les consciences à la réalité vécue au quotidien par de très nombreux chrétiens dans le monde, persécutés pour leur foi et leur appartenance religieuse, et de manifester que toute atteinte à l’encontre de la liberté religieuse et de la liberté de conscience des chrétiens est une menace pour les droits fondamentaux de la personne humaine et pour la société en général.

La pétition a été transmises aux députés du Morbihan.

Cette démarche est hélas tristement d’actualité, car les persécutions des chrétiens restent vives dans le monde. Le mois dernier, par exemple, en Inde centrale, un prêtre catholique de 45 ans a été agressé et gravement blessé dans la nuit du 29 au 30 mars; des groupes extrémistes hindous ont récemment bloqué un véhicule transportant des statues composant les stations d’un Chemin de Croix d’une paroisse catholique, pour ensuite les détruire. Au sud de l’Inde, une église de rite syro-malankar a été incendiée le 23 mars, par des inconnus

Les 14 et 15 octobre 2011, le diocèse de Vannes proposera un forum de sensibilisation afin de permettre à chacun de mieux comprendre les réalités vécues et les enjeux, et de mieux connaître les associations qui soutiennent les chrétiens persécutés.
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Message par Her Jeu 9 Juin - 5:00

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2011/06/06/la-discrimination-contre-les-chretiens-devant-la-cedh.html

06 juin 2011
La discrimination contre les chrétiens devant la CEDH
La Cour européenne des droits de l’homme a jugé recevables, a priori, les plaintes de quatre Britanniques : elle demande au gouvernement britannique de faire une déclaration et de répondre à des questions sur ces quatre cas avant de lancer des auditions.

Il s’agit de Nadia Eweida, licenciée par British Airways pour avoir porté une croix autour du cou ; de Lilian Ladele, une employée d’état civil condamnée pour avoir refusé de présider une cérémonie de partenariat homosexuel ; de Gary McFarlane, condamné pour avoir refusé une thérapie sexuelle à une paire homosexuelle ; de Shirley Chaplin, une infirmière licenciée pour avoir porté une croix autour du cou.

Il semble que la CEDH ait sélectionné ces quatre cas afin de porter un jugement général sur les droits des chrétiens. On constate qu’elle s’en saisit peu après avoir donné raison à l’Italie dans l’affaire des crucifix dans les salles de classe.

On remarque aussi que deux des quatre cas paraissent indéfendables au regard des lois antidiscrimination imposées par l’UE… On se prend à rêver de voir la CEDH condamner ces lois au nom des droits des chrétiens…

17:02 Publié dans Antiracisme, Europe
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Message par Her Lun 20 Juin - 20:49

http://www.christianophobie.fr/communique/la-christianophobie-denoncee-par-le-saint-synode-de-l’eglise-orthodoxe-russe

Observatoire de la christianophobie

La christianophobie dénoncée par le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe

juin 13, 2011 par admin · 3 Commentaires
Dans la catégorie: Communiqué

Le patriarche Cyrille Ier et le pape Benoît XVI
Voici de significatifs extraits d’une déclaration du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe du 30 mai, sur la montée de la christianophobie dans le monde, qui montre une grande unité d’analyse sur ce phénomène entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique.

« C’est avec une profonde inquiétude que l’Église orthodoxe russe reçoit les informations venues de différents pays du monde sur l’augmentation de la fréquence des manifestations de christianophobie. Les chrétiens subissent des persécutions, sont victimes d’intolérance et de différentes formes de discrimination. Les récents évènements tragiques de Gizeh [al-Gizah], les 7-8 mai derniers, lorsque des églises chrétiennes ont été brûlées et des paroissiens de l’Église copte ont péri au cours de désordres massifs ne sont qu’un des maillons de la longue chaîne d’évènements semblables. Nos frères et sœurs sont tués, chassés de leurs maisons, séparés de leurs parents et de leurs proches, privés du droit de confesser leurs convictions religieuses et d’élever leurs enfants suivant leur foi. Malheureusement, les manifestations de christianophobie ne peuvent plus être interprétées comme des incidents occasionnels : il s’agit d’une tendance bien établie dans certaines régions du monde. (…)
Dans le même temps, on observe des manifestations de christianophobie dans les pays dont la majorité des citoyens est de confession chrétienne. La domination d’un sécularisme rigide, voire agressif tend à évincer les chrétiens hors de la sphère publique, tandis que les déclarations et les actes dictés par la foi chrétienne, en premier lieu ceux concernant l’évaluation morale des évènements, suscite une réaction négative (…)
Nous n’envisageons pas les autres religions comme source de christianophobie. L’Église orthodoxe russe s’est toujours élevée contre toute forme de discrimination des citoyens et des peuples en fonction de leur appartenance religieuse. Elle condamne fermement toute manifestation d’antisémitisme et d’islamophobie. La Russie et les pays faisant partie du territoire canonique du Patriarcat de Moscou sont riches d’une longue expérience de coexistence pacifique des religions, de respect mutuel et de solidarité interreligieuse. Nous sommes prêts à partager cette expérience avec ceux qui désirent bâtir une société fondée sur la justice. La christianophobie se manifeste avant tout lorsque les différences religieuses sont utilisées à des fins politiques, principalement par des groupes extrémistes dont les objectifs sont incompatibles avec le bien de la société dans son ensemble. »
Source : Radio Ville-Marie (Montréal, Québec)
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