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Totalitarisme Franc-maçon - L'Eglise Catholique et la Séduction Maçonnique : Errances et Errements de la Désobéissance

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Message par Her Mer 23 Fév - 12:53

http://www.contre-info.com/scandale-un-representant-du-cardinal-barbarin-a-linauguration-dune-loge-maconnique

Scandale : un représentant du cardinal Barbarin à l’inauguration d’une loge maçonnique

La Grande Loge De France a quitté ses locaux de la rue Franklin à Lyon (2e), qu’elle occupait depuis 1960, pour s’installer à Villeurbanne, au 2 rue Edouard Aynard, avec 6 temples disposés sur deux niveaux.

La loge a été inaugurée samedi par le Grand-Maître Alain-Noël Dubard en compagnie du maire de Lyon Gérard Collomb et de Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne.

Mais le plus surprenant et le plus scandaleux, c’est la présence de Mgr Emmanuel Payen, archidiacre et représentant officiel du cardinal Barbarin !

Nous invitons nos lecteurs à écrire au Nonce Apostolique pour dénoncer ce scandale qui est une insulte à l’Eglise toute entière.

Mgr Luigi Ventura
Nonciature apostolique
10 Avenue du Président Wilson
75116 Paris
01 53 23 01 50


Dernière édition par Hercule le Sam 3 Déc - 12:05, édité 8 fois
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Message par Her Ven 4 Mar - 0:25

Bonjour à tous,

Notre cher Pape Benoît XVI dénonce la Franc-Maçonnerie :

********************************************

Benoît XVI : 1789 fut la dictature du rationalisme, aujourd'hui, c'est la dictature du relativisme

publié le : 05 août 2009

Lors de l'Audience Générale de ce mercredi 5 août où le Pape a présenté la figure de Saint Jean-Marie Vianney, le Saint-Père a parlé de la dictature du temps de la Révolution française, mais aussi celle d'aujourd'hui, en ces termes :

"Dans la France post-révolutionnaire qui expérimentait une sorte de « dictature du rationalisme » en rayant même la présence des prêtres et de l'Église dans la société, (St Jean-Marie Vianney) il vécut, d'abord - dans les années de sa jeunesse - une clandestinité héroïque en parcourant des kilomètres dans la nuit pour participer à la Sainte messe. Ensuite - de prêtre - il se distingua par une créativité pastorale singulière et féconde, capable de montrer que le rationalisme, alors dominant, était en réalité loin de satisfaire des besoins authentiques de l'homme et donc, en définitive, pas vivable.

Chers frères et sœurs, à 150 ans de la mort du Saint Curé d'Ars, les défis de la société d'aujourd'hui ne sont pas moins prenants, au contraire peut-être, ils se sont faits plus complexes. Si alors il y avait la « dictature du rationalisme », à l'époque actuelle on enregistre dans beaucoup de milieux, une sorte de « dictature du relativisme ». Tous les deux apparaissent comme des réponses inadéquates à la juste question de l'homme d'utiliser pleinement sa raison comme élément distinctif et constitutif de son identité. Le rationalisme fut inadéquat parce qu'il ne tint pas compte des prétendues limites humaines d'élever la seule raison à la mesure de toutes les choses, en la transformant en une déesse ; le relativisme contemporain mortifie la raison, parce que, de fait, il arrive à affirmer que l'être humain ne peut rien connaître avec certitude au-delà du domaine scientifique positif. Aujourd'hui cependant, comme alors, l'homme « demandeur de sens et d'accomplissement » va à la recherche continue de réponses exhaustives aux questions de fond qu'il ne cesse de poursuivre".

********************************************

Il faut beaucoup de courage pour lutter contre le travail de démolition de la Franc-Maçonnerie...
Pour avoir la victoire sur eux, la première choses à faire est de leurs arracher leurs masques et les attirer au grand jour...
Ils puisent leurs forces dans notre propre lâcheté...

Meilleures pensées
Hercule


Dernière édition par Hercule le Lun 7 Mar - 12:24, édité 1 fois
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Message par Her Lun 7 Mar - 11:07

http://www.perepiscopus.org/relativisme/linstitut-catholique-de-toulouse-fait-la-promotion-de-la-franc-maconnerie?

L’Institut catholique de Toulouse fait la promotion de la franc-maçonnerie
Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 03 6th, 2011 |

Bernard Antony s’est rendu à la « conférence-débat » qui s’est tenue le 8 février 2011 à à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre, auteur de « Catholiques et francs-maçons – Eternels adversaires ? ». Paul Pistre était entouré du directeur des éditions Privat, Philippe Térencle, qui présidait la soirée, de Jean-Jacques Rouch, grande autorité toulousaine du Grand Orient de France et du père dominicain Jean-Michel Maldamé. Bernard Antony relate :

J’ai patiemment tout écouté :

- Les propos de Pistre se félicitant de l’ouverture à la maçonnerie de la presse catholique comme « la Vie » (sic !) et sa description des rapports idylliques de certains clercs plus éclairés que ce méchant pape de Benoît XVI dans les rapports avec les loges.

- Les propos patelins du frère Rouch auquel le président Térencle ne cessait de manifester amitié et considération.

- Les circonlocutions du père dominicain sur « les pistes possibles de réflexion » entre chrétiens et maçons sur le personnage de Salomon. Proférer cela témoigne d’une totale ignorance du symbolisme maçonnique et de sa fantasmagorie.

Sur le coup de 22h, le débat avec la salle était ouvert. Je demandais la parole dans l’esprit annoncé de débat, de controverse et tutti quanti. A peine commençais-je à formuler mes observations, mes réfutations que… fini la tolérance, fini le débat, fini la courtoisie. A la tribune on s’offusquait, on s’indignait, on me sommait de conclure, tandis que dans la salle quelques « frangins » éructaient et manifestaient qu’il fallait m’expulser. Essayant de concilier la courtoisie, le calme et la fermeté du propos, je pus tenir le micro durant une dizaine de minutes, histoire de démonter un peu le consensus mensonger de cette réunion-manipulation. Un de mes amis me relaya ensuite, exprimant notamment et très clairement son étonnement devant le silence du dominicain devant le travail maçonnique de culture de mort. Pour lui aussi, pas de débat. En dehors des « frangins » vitupérant, que pensait-on dans l’assistance ? [...]

Sur son blog, Bernard Antony réplique :

A droite de Paul Pistre, un homme dont l’habit civil ne le suggère pas comme moine, le père dominicain Jean-Michel Maldamé. Au premier rang au pied de l’estrade, le recteur de l’Institut Catholique de Toulouse, l’abbé Pierre Debergé est venu dire les mots de bienvenue à cette prestigieuse tribune et à la salle. Il présente avec enthousiasme Paul Pistre comme un brillant historien, qui est chez lui en ces lieux. Pas moins. Il remercie avec chaleur le haut représentant du Grand Orient De France et Philippe Terencle. Il se réjouit de la présence du père Maldamé, « très grand philosophe », « esprit universel » et j’en passe. Surtout, il se félicite de ce que cette réunion se tienne selon la meilleure tradition de débat et de controverse de l’Institut Catholique. Lui succède alors Philippe Terencle pour exposer qu’il en sera bien ainsi après la conférence par Paul Pistre de présentation de son si beau livre. On comprend à l’évidence qu’il s’agit ce soir-là du lancement de ce livre militant pour qu’enfin l’Eglise catholique s’ouvre aux idéaux de la franc-maçonnerie. Et en effet, quoi rêver de mieux pour cela que l’Institut Catholique de Toulouse ? [...]


Dernière édition par Hercule le Lun 7 Mar - 15:16, édité 1 fois
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Message par Her Lun 7 Mar - 11:25

http://bernard-antony.blogspot.com/2011/02/le-miel-et-le-cyanure.html

15 FÉVRIER 2011

LE MIEL ET LE CYANURE
Ce sera le titre des réunions que j’animerai au long des prochains mois à Paris, à Toulouse, à Nice, à Bordeaux, à Brest, à Toulon… Le sous-titre explicatif sera ainsi libellé : « Islamophilie, connivence maçonnique : anciennes et nouvelles formes de la subversion dans l’Eglise ».
- Plusieurs d’entre vous, chers lecteurs, m’ont dit leur stupéfaction en apprenant la réunion de mielleuse propagande philo-maçonnique à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre.
- Comme annoncé, on trouvera un peu plus loin dans le blog les éléments de réplique à son bouquin où se mêlent le miel à destination des braves cathos-gogos et le cyanure contre la condamnation constante de la F.M. par l’Eglise catholique de Clément XII à Benoît XVI. Ce texte fera l’objet d’un dépliant à faire circuler à Toulouse notamment et au-delà.


I - L’islamophilie au monastère d’En Calcat

C’est bien pire que ce que j’en ai dit à la lecture des extraits de « Bismillah – Au nom de Dieu » que l’on m’avait envoyés ! Car il s’agit là en effet d’un article publié dans la revue même du monastère « Présence d’En Calcat » (n°189 – décembre 2010).
Je suis allé l’acheter ce samedi à la librairie du monastère. Avant de le payer, je n’ai même pas été surpris de constater que le livre de Paul Pistre était à la vente. Comment l’aurais-je été puisqu’une fois précédente j’y avais trouvé, très bien exposée, une stupéfiante « Histoire du christianisme » (éditée aussi comme Pistre chez Privat) où la densité des erreurs historiques ne le disputait qu’à la méchanceté anticatholique ? J’avais déclenché alors quelques réactions et le livre avait été vite retiré des librairies régionales. Je me souviens du moine vendeur qui ne l’avait pas lu et à qui je faisais remarquer par exemple l’énormité des lignes indigentes sur saint Athanase, traité de « chef de bande maniant le gourdin » (sic !). Ce bon frère me répondit par un incroyable aveu (je n’osai supposer un mensonge) de ce qu’on était dans une librairie non dans une bibliothèque et qu’il vendait ce qu’on leur fournissait ! Mais qui est donc ce fournisseur ? En tout cas ce n’est pas à la librairie d’En Calcat que l’on trouvera des livres non favorables à la franc-maçonnerie tel celui de Mgr Rey : « Peut-on être catholique et franc-maçon ? » De même on y cherchera en vain les grands livres d’étude critique de l’islam comme ceux d’Anne-Marie Delcambre, des Urvoy, de Lagartempe, du père Antoine Moussali, du pasteur Mark A. Gabriel ou du père Edouard Marie Gallez. Pas un seul livre non plus sur les tragédies des chrétiens d’Orient, sur le génocide des Arméniens et autres chrétiens. On y cherchera en vain les livres de Jean-Pierre Valogne, de Bat’ Ye-Or, de Joseph Fadelle : « Le prix à payer ».
Le prix de dhimmitude et de jihad, de persécutions, de massacres et de génocides qu’ont payé les populations conquises par l’islam, ne semble pas être l’objet des études de nos moines. Ainsi, avant l’article « Bismillah », on peut lire dans l’article « Se rencontrer pour connaître Dieu », signé Adil Qostali, les lignes suivantes :
« Bien au contraire, l’Islam est une religion de cohabitation avec toutes les religions et toutes les ethnies, comme elle l’a prouvé maintes fois depuis la venue du prophète ».
Et encore :
« Dans cette société globale, nous devons admettre un principe sur lequel les maîtres soufis ont toujours insisté, à savoir qu’il y a autant de chemins vers Dieu qu’il y a d’individus, et que tous ces chemins différents mènent au même point : la Vérité absolue qui est une et la même pour tous. Et toute autre approche partielle ou réductrice ne pourra qu’aggraver les conflits et les déséquilibres dans le monde d’aujourd’hui. Que Dieu fasse de nous des témoins de la fraternité universelle ! »
Qu’entend donc ce soufiste-là par « approche partielle ou réductrice » ? Celle du Coran, celle de Mahomet ? Celle de l’Evangile, celle de Jésus-Christ ? Mais alors se pose la question de savoir quelle est exactement la religion que prônent les Bénédictins d’En Calcat ? La religion catholique ou un syncrétisme qui, de facto, ne peut qu’exclure Celui qui a dit : « Je suis la voix, la vérité et la vie » ?
Le long article « Bismillah » est tout dans cette veine. Avant ce que j’ai déjà cité et sur quoi il faut revenir, extrayons encore ceci :
« A chacune de nos rencontres, je vis de manière plus vraie et plus intérieure ce que j’expérimente déjà au quotidien avec ma communauté monastique d’En Calcat : une fraternité sans faux-semblant, dénuée d’hypocrisie, et respectueuse de nos différences. Dieu, notre Père, aime la diversité sinon Il ne nous aurait pas créés si différents les uns des autres. Une différence qui n’est pas synonyme de division ni d’adversité, mais qui est source d’enrichissement mutuel, de vérité entre nous, de tension vers une plus grande simplicité d’être, d’amour fraternel, de croissance spirituelle. Nous n’avons tous, musulmans et chrétiens, qu’un seul Père et nous somme tous frères. Nous sommes tous de la descendance d’Abraham car Dieu tient toujours ses promesses ! »
Ce salmigondi est énorme, extravagant, déboussolé ! Dieu nous a créés à son image mais ayant donné à l’homme la liberté, celui-ci a pu, hélas, après le péché originel, vivre en effet dans une grande diversité de voies vers le bien ou le mal. Il a pu être adorateur de toutes sortes de Baal, il a pu être anthropophage, communiste, nazi et même musulman. Est-ce vraiment-là une diversité aimée par Dieu ? Dieu, le Dieu-Trinité, le Dieu qui s’est fait homme, est-il aussi le Dieu du Coran avec ses sept cents occurrences de violences, le sort que l’on y fait des juifs et des chrétiens et la place et le rôle des femmes. Ce Dieu a-t-il donc envoyé Mahomet l’égorgeur des neuf cents hommes des Banu Qorayza, la dernière tribu juive de Médine ? Ce Mahomet qui fait crever les yeux, trancher les pieds et les mains des chrétiens de la tribu des Oklites qui n’avaient pas apprécié le médicament qu’il leur avait prescrit, mélange d’urine et de lait de chamelle ?
Mais le frère Grégory a-t-il seulement un peu parcouru les livres des hadiths que l’on enseigne à tous les musulmans dans toutes les mosquées, tenus pour presque aussi importants que le Coran ?
Et nous revoilà encore dans les énormités du « même Dieu » et du « même Abraham ». Qu’au moins les moines d’En Calcat ouvrent le remarquable « Dictionnaire du Coran » (sous la direction d’un grand universitaire musulman). Ce livre est au moins dans leur librairie ! Un peu d’étude éviterait au frère Grégory de penser et d’écrire n’importe quoi et surtout à son père abbé de lui offrir les pages du bulletin officiel du monastère qui fut fondé par Dom Romain Banquet.
Citons à nouveau les lignes déjà partiellement publiées sur ce blog :
« Musulmans et chrétiens sont appelés à être ces hommes de toute race, langue, peuple et nation qui se rassemblent afin d’être les pierres vivantes de la cité sainte, la Jérusalem céleste dès à présent et chaque jour que Dieu nous donne. Sans pour autant renier notre propre foi chrétienne, je suis convaincu que nous devons la laisser être interrogée, bousculée, dépouillée par la foi de nos frères et sœurs de l’Islam, car c’est ainsi que nous pourrons être enrichis par les rayons de vérité qui nous viennent de cette foi au Dieu Unique ».
Ces lignes, je pèse mes mots, sont odieuses. Je pense, en effet, en ce dimanche soir où je termine ce pénible travail, aux chrétiens qui souffrent partout dans les pays sous domination musulmane, je pense aux convertis qui ont quitté l’idéologie de Mahomet pour la foi au Christ menacés de mort, à ceux que l’on a suppliciés, pendus pour cela il y a encore peu de temps au Pakistan, en Iran, en Afghanistan. Nous pensons à Asia Bibi (violée au Pakistan), emprisonnée, coupée de ses cinq enfants et de son mari, tous menacés, condamnée à mort par pendaison et dont on ne sait plus rien. Oui elle, elle est en effet « interrogée, bousculée, dépouillée, par la foi de ses frères et sœurs de l’islam ».

Je demande à tous mes amis de répercuter le plus possible ce qui précède auprès des évêques et des prêtres et des communautés religieuses et voici pourquoi.
Pendant des dizaines d’années, selon l’expression même, peu avant sa mort, du cardinal Decourtray, « de vastes pans de l’Eglise collaborèrent avec le communisme ». On en attend d’ailleurs toujours la repentance… Voilà maintenant que sous le prétexte du dialogue inter-religieux dont le pape Benoît XVI a pourtant bien rappelé qu’outre les motifs de sociabilité, la finalité ultime ne peut être que la mission d’annonce de l’Evangile, c’est à une ouverture au soufisme que l’on nous convie aujourd’hui au monastère d’En Calcat et hélas ailleurs.
Le soufisme, on le sait, a suscité les confréries de derviches-tourneurs. Oui, on verra sans doute certains bénédictins apprendre l’art de la danse tournoyante. Déjà leurs têtes tournent. Cela favorisera bien sûr l’entrée de l’Union européenne dans le nouveau grand ensemble ottoman. Enfin, on pourra encore laisser notre foi recueillir les rayons de lumière de l’hindouisme, du bouddhisme, du zoroastrisme, des chamanismes et du vaudou. Puisque Dieu aime la diversité religieuse ! On ne s’en aperçoit certes pas beaucoup dans l’Ancien Testament où Yahvé ne tolère guère les autres dieux et encore moins dans l’Evangile où le Christ ne dialogue guère avec les prêtres des religions grecques, phéniciennes et romaines et autres qui, pourtant, pullulaient dans la Palestine romaine.
Vraiment si les martyres de l’Eglise catholique au long des siècles avaient su que Dieu aimait la diversité, ils se seraient épargné bien des tourments. Et si Asia Bibi avait la bonne idée de se convertir à l’islam, fut-il soufiste, nul doute que cela mettrait un terme à son supplice. Le Christ n’est-il pas finalement pour les soufistes et amateurs de diversité, un empêcheur de tourner en rond ?


II – Le miel et le cyanure

Commentaire de la réunion annoncée comme « conférence-débat » à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre, auteur de « Catholiques et francs-maçons – Eternels adversaires ? ».

Après le débat refusé, la réplique de Bernard Antony.

Ce mardi 8 février dans la salle Tolosane de l’Institut, prennent place sur l’estrade autour de Paul Pistre, à sa gauche la grande autorité toulousaine du Grand Orient De France Jean-Jacques Rouch, à la gauche de ce dernier et qui lui manifestera sans cesse au long de la réunion sa considération et sa connivence par de souriants conciliabules, le directeur des éditions Privat, Philippe Terencle, président de la réunion. A droite de Paul Pistre, un homme dont l’habit civil ne le suggère pas comme moine, le père dominicain Jean-Michel Maldamé. Au premier rang au pied de l’estrade, le recteur de l’Institut Catholique de Toulouse, l’abbé Pierre Debergé est venu dire les mots de bienvenue à cette prestigieuse tribune et à la salle.
Il présente avec enthousiasme Paul Pistre comme un brillant historien, qui est chez lui en ces lieux. Pas moins. Il remercie avec chaleur le haut représentant du Grand Orient De France et Philippe Terencle. Il se réjouit de la présence du père Maldamé, « très grand philosophe », « esprit universel » et j’en passe. Surtout, il se félicite de ce que cette réunion se tienne selon la meilleure tradition de débat et de controverse de l’Institut Catholique.
Lui succède alors Philippe Terencle pour exposer qu’il en sera bien ainsi après la conférence par Paul Pistre de présentation de son si beau livre. On comprend à l’évidence qu’il s’agit ce soir-là du lancement de ce livre militant pour qu’enfin l’Eglise catholique s’ouvre aux idéaux de la franc-maçonnerie. Et en effet, quoi rêver de mieux pour cela que l’Institut Catholique de Toulouse ?

Paul Pistre va alors procéder à une large présentation de son travail, des résultats de ses longues années d’historien de la maçonnerie et d’ami connaissant parfaitement toutes les obédiences et toutes les loges de la région et au-delà. Paul Pistre précise qu’il n’est pas franc-maçon. A écouter son enthousiasme pour « les spiritualités maçonniques » et leur dynamisme, on peut se demander comment il peut en être ainsi. Mais peut-être, pour les besoins de la cause, est-il plus utile qu’il ne soit pas officiellement maçon ? Plutôt un « ami » comme on dit dans le monde politique…
Dans son propos, Paul Pistre n’ajoute rien à ce qui est dans son livre. On verra que ce rien n’est pas rien tant on y trouve à peu près rien de ce qui fait, sur le fond, l’incompatibilité de la foi et de la doctrine catholique et des gnoses et ésotérismes maçonniques.
La parole est alors aux voisins de Pistre : congratulations, volonté de dialogue, d’ouverture, recherche de pistes en commun. En fait de débat, un gentil consensus. Pas l’ombre d’une controverse.
Le haut gradé du Grand Orient est tout sucre tout miel. Tout le monde peut frapper à la porte de son obédience. On ouvrira à tous les honnêtes gens. Ceux qui croient au ciel quelle que soit leur religion et à ceux qui, comme lui, demeurent dans la « grisaille de l’incertitude ». Bien sûr la maçonnerie veut préserver le secret de ses temples mais avec ce qui s’est passé en 1940, il faut comprendre qu’on se méfie. Nul à la tribune ne lui rétorque que dans bien des pays et dans bien des époques et notamment en France aux moments de la Révolution française et puis des lois maçonniques, on a persécuté bien plus le catholicisme et que pour autant ses églises rebâties ou rouvertes ne sont pas fermées, ni secrètes ses hiérarchies, ses liturgies et ses assemblées. Nul ne lui rétorque que le secret est toujours de règle dans bien des pays où la maçonnerie non seulement n’a jamais été persécutée mais même a été persécutrice. Et d’ailleurs, même si elle est très visible par ses temples grandioses, le secret des travaux surtout des hauts grades est toujours la règle imprescriptible même au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Elle y est pourtant l’institution fondamentale d’imprégnation des pouvoirs et de « l’establishment ». Le père Maldamé ne se hasarde pas à causer de ce qui s’est réellement passé en 1940 dans la maçonnerie et de l’attitude très variable des « frangins ». Ici dans le Sud-Ouest, on pourrait pourtant parler notamment de René Bousquet, de Peyrouton et même de Papon…
Le frère Jean-Jacques Rouch parle avec la tranquille assurance d’une domination idéologique incontestée. Non ce n’est vraiment pas le père Maldamé qui va le déséquilibrer. Ce dernier préfère avouer d’emblée qu’il ne connaît pas grand-chose à la maçonnerie. Il va en effet le prouver. Il se hasarde à constater que les maçons se réfèrent beaucoup à la Bible et notamment, lui semble-t-il, à Salomon. Alors, il en conclut que c’est un point commun avec l’Eglise catholique et il en conclut qu’il y aurait sans doute « une piste d’étude et de dialogue possible » ! Ce malheureux philosophe semble en effet manifestement ne pas savoir grand-chose de la fonction des livres sacrés en maçonnerie et de l’utilisation de la Bible et de ses légendes dérivées dans le symbolisme maçonnique. Il ne questionnera donc pas Paul Pistre ou le frère Rouch sur les grades et les rituels, et encore moins sur les « hauts grades ». Sans doute n’a-t-il jamais entendu parler de l’échec en Allemagne en 1974 de la commission officielle de dialogue entre catholicisme et maçonnerie ? Cet échec eût pour cause le refus de cette dernière de dévoiler la teneur des réunions des hauts grades, et encore le curieux symbolisme toujours utilisé des images de Jabulon et de Baphomet (Cf mon ouvrage Vérités sur la franc-maçonnerie, p.174).
Le père Maldamé semble sincèrement ignorant, mais pourquoi est-il alors dans cette affaire ? A l’évidence comme caution catholique. Comment a-t-il accepté ce rôle « d’idiot utile » ? Alors il préfère s’embarquer dans un propos pas facile à suivre sur les diverses manières de considérer la notion de révélation. A chacun la sienne, somme toute. Cela ne heurte évidemment pas Paul Pistre ou le frère Rouch.
On attend donc toujours que cette soirée soit autre chose qu’un gentil consensus sans débat réel et sans le moindre début de controverse.

La parole va être enfin à la salle après plus d’une heure et demie de propos « maçonniquement corrects » et catholiquement indigents.
Je la demande. On me passe le micro. Très courtoisement je me présente, je montre mon livre, « Vérités sur la franc-maçonnerie », et j’exprime que connaissant donc un peu le sujet, je voudrais apporter rapidement un autre éclairage sur le dialogue maçonnico-catholique, en parfaite application de l’esprit de débat et de controverse à la loyale tel qu’exalté en ouverture de réunion par le père de Berger qui, hélas, s’est éclipsé.
Je la réclame en tant que modeste expert du phénomène maçonnique que je suis tout de même beaucoup plus que le dominicain Maldamé. Je la réclame ainsi en tant que catholique défendant les positions constantes des papes sur la maçonnerie que nul, ce soir-là, ne s’est à la tribune avisé de défendre, Paul Pistre s’étant contenté, sans même en citer quelques extraits, de les déclarer passéistes, rétrogrades, ne correspondant pas aux évolutions de notre société que la franc-maçonnerie comprend si bien.
Je la réclame enfin parce que ce monsieur qui, à l’évidence ne m’a pas lu, m’a malhonnêtement consacré une phrase de son bouquin, que voici :
« Quelques extrémistes catholiques, comme Henri Coston, Léon de Poncins, ont poursuivi [l’antimaçonnisme] jusqu’à Bernard Antony, lieutenant de Jean-Marie Le Pen, avec une certaine audience dans les milieux de l’Eglise ».
Je ne tiens tout de même pas à préciser ce soir-là que je n’ai jamais été exactement un « lieutenant » de Jean-Marie Le Pen mais bien plutôt, en tant que président de Chrétienté-Solidarité jaloux de son indépendance, un allié pas toujours facile. Et que, d’ailleurs, pour des raisons de défense de la doctrine sociale de l’Eglise et de la culture de vie, je n’appréciais pas certaines tendances au sein du Front National et pour tout dire certaines présences très maçonnisantes, impulsant l’adhésion de l’actuelle présidente, entre autres choses regrettables, aux mérites de la loi Giscard-Chirac-Veil sur l’avortement.
Quoi qu’il en soit, en quoi le fait d’avoir été jusqu’en 2003 (date à laquelle nous nous sommes séparés) un élu du Front National (ce dont je suis fier et que je ne renie pas du tout), dévaluerait-il mes analyses critiques du phénomène maçonnique ? Sous le prétexte qu’ils ont été en 1968, et longtemps après, des fieffés et féroces communistes, selon les cas gauchistes, trotskystes de tous poils, maoïstes. Interdit-on de s’exprimer par exemple à messieurs Regis Debray, Alexandre Adler, Serge July, Bernard-Henri Levy, Kouchner, Cambadelis, Moscovici et mille autres comme eux, chez eux dans les médias et qui devraient pour le moins se repentir d’avoir été les compagnons de route de l’exterminationnisme communiste qu’ils ne pouvaient ignorer ?
Je précise tout de même aussi, car c’est la vérité, que si je combats l’idéologie de la franc-maçonnerie, j’ai des amis francs-maçons courtois et loyaux que j’ai connu en faculté il y a bien longtemps, qui n’ont guère trouvé d’erreurs ou de d’imputations diffamatoires dans mon livre. Et j’ajoute, en fixant certains du regard dans l’assistance, qu’il ne s’en trouvera certainement pas ici pour me démentir… Aussi, hormis quelques fanatiques frangins excités voulant m’expulser, l’ensemble de l’assistance, à n’en pas douter, aurait préféré que je puisse m’exprimer. Ce soir-là, indubitablement, chez bien des braves gens, la fable de la tolérance maçonnique en a pris un coup.
Pour ma part j’ai lu le bouquin de Paul Pistre avec une grande attention, même s’il est mal écrit, confus, répétitif. Lui, il n’a pas lu mon livre, et Rouch non plus bien sûr, et pourtant il se permet de le juger. Ce n’est pas intellectuellement très honnête. Si j’ai fait l’effort de l’analyser c’est que, comme le prouve cette soirée à l’Institut Catholique de Toulouse, Paul Pistre qui affirme qu’il n’est pas franc-maçon, joue un rôle dans la stratégie maçonnique d’attrape-gogo-cathos dans le miel de « l’humanisme » tant invoqué.
Mais ce soir-là, très vite, Paul Pistre et son compère le frère Rouch, vont prouver que la tolérance, le respect, le débat, la controverse et tutti quanti ce ne doit pas être appliqué aux « maçonniquement incorrects » comme moi. Nous revoilà dans l’ambiance du vieux cri de haine jacobin de tous les totalitarismes : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».
Je vais cependant m’efforcer de garder un peu le micro pour essayer quelques brèves observations et questions. Le frère président Térencle tout de noir vêtu et plutôt du genre calme et pâle de président de tribunal voudrait que je me taise. Pourtant j’aurais voulu lui proposer d’éditer un franc dialogue de moi avec Paul Pistre et ses amis francs-maçons. Avec un titre du genre « Controverse en trente-trois points ». Paul Pistre, lui, ne cache pas sa rage. Manifestement colérique, il est rouge comme un sans-culotte au club des jacobins. Il me rétorque n’importe quoi, vraiment à côté de la plaque. Le frangin Rouch, dispose évidemment lui aussi de l’avantage de la tribune. Il n’est plus comme précédemment, au long de la causerie et du faux débat, tranquillement sûr de lui et dominateur, tout sucre et tout miel. Avec moi, pas de fair-play maçonnique. Mais quelle est donc cette réunion sans « frère couvreur » ? N’est-il pas temps qu’à l’Institut Catholique on puisse filtrer les entrées comme dans les loges ? Nul doute que lui aussi expliquera qu’il ne faut pas de tolérance pour les intolérants. Et le catholicisme papiste avec son Credo dogmatique inentamable n’est-il pas la quintessence de l’intolérance ? Ce qu’aime le frère Rouch c’est un bon « catho », comme Paul Pistre qui aime la maçonnerie plus encore que le plus enthousiaste des frangins(1).

Venons-en maintenant au livre de Paul Pistre lancé à l’Institut Catholique de Toulouse et vendu au monastère d’En Calcat où l’on ne trouvera pas le mien, cela va sans dire, ni même celui de monseigneur Rey. Nous distinguerons d’abord les erreurs et les plus graves occultations, ensuite ce que nous appellerons le déni de réalité.

1) Erreurs et graves occultations

Paul Pistre prend habilement soin de jouer les juges impartiaux d’un conflit qui n’a que trop duré. Au long de plusieurs pages il énonce avec une apparence d’équanimité les regrettables excès de part et d’autre qui ont marqué selon lui la rivalité entre l’Eglise et la loge. Hélas, cet homme qui s’affirme catholique et non maçon, n’explique pas sérieusement les raisons fondamentales de la condamnation de la maçonnerie depuis la bulle « In Eminenti » de Clément XII du 4 mai 1738 et sans cesse réitérée par ses successeurs jusqu’au « jugement négatif » exprimé le 26 novembre 1983 sous Jean-Paul II par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en raison des « principes inconciliables » de la maçonnerie avec la doctrine de l’Eglise. Au mépris de la vérité, il ose assimiler les opposants sérieux et motivés à l’entreprise maçonnique au provocateur et fabulateur Léo Taxil, qui a bien servi la propagande maçonnique. On trouvera dans mon livre les éléments essentiels de sa vie d’escroc. En revanche, pas un mot chez Paul Pistre de l’œuvre essentielle sur les « sociétés de pensée » et donc sur la maçonnerie du grand historien et sociologue Augustin Cochin, un catholique admirable de sainteté et d’héroïsme, mort au champ d’honneur le 8 juillet 1916, quoique encore en convalescence, après être reparti au combat comme il l’avait déjà fait à deux reprises après ses blessures. Et si l’on organisait, cher père Debergé, un colloque sur Augustin Cochin à l’Institut Catholique de Toulouse ? Je vous y amènerai, je vous le promets, de grands historiens.
Paul Pistre amalgame vraiment sans le moindre scrupule d’honnêteté (à moins qu’il ne faille excuser une crasse et impardonnable ignorance chez cet expert) Taxil à l’abbé Augustin Barruel, célèbre auteur, certes longtemps très maçonniquement décrié, de « L’histoire du jacobinisme ». On peut certes contester certains aspects de l’œuvre de Barruel mais Paul Pistre pourrait au moins ouvrir l’article que lui consacre la très maçonnique « Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie », accessible dans la collection Livre de Poche. Il y lirait que « le procès qu’on lui a fait doit être inscrit en révision ». Il y a évidemment de vrais historiens francs-maçons et honnêtes, nous le reconnaissons bien volontiers par delà nos divergences. On en a édité, jadis, chez Privat.
Paul Pistre devrait pour le moins apprendre que, réfugié en Angleterre pendant la Révolution, l’abbé Barruel, jésuite, écrivit son œuvre chez son ami le grand chroniqueur et historien anglais Edmond Burke, qui lui-même était franc-maçon comme longtemps tant d’autres intellectuels non catholiques au Royaume-Uni.
Paul Pistre pourrait au moins apprendre que l’abbé Barruel consacra presque toute son œuvre à un rameau de la maçonnerie, les fameux « Illuminés de Bavière », ces nihilistes et fanatiques révolutionnaires qui obéissaient aveuglément à leur gourou Adam Weishaupt. L’auteur de l’encyclopédie maçonnique écrit que l’on ne saurait contester l’importance des informations acquises et transmises par l’abbé Barruel. Rien que sur ce cas, l’historien Paul Pistre est gravement disqualifié.
Alors on ne s’étonnera pas que sur les origines de la franc-maçonnerie il ne dévide que des lieux communs sans mettre du tout en lumière le phénomène subversif essentiel, mais sans doute ne l’a-t-il pas saisi, ce qui était pardonnable pour les maçons qui au XVIIIe et XIXe siècle n’avaient pas de recul suffisant. Ce phénomène de subversion c’est le passage de l’ancienne maçonnerie dite « opérative » à la maçonnerie dite « spéculative ». L’ancienne maçonnerie (celle des « old charges », les anciens devoirs) était en effet une institution catholique ayant à la fois pour but d’éduquer religieusement et moralement en premier lieu les apprentis, d’en faire des compagnons travaillant auprès de maîtres qualifiés. Leurs locaux de réunion et de travail étaient appelés ateliers ou encore loges. Mais Paul Pistre a-t-il seulement lu les textes et notamment le « Regius » de cette vieille maçonnerie née sur les chantiers de la cathédrale d’York où l’on commentait la messe et apprenait à prier, d’évidence sous la houlette de moines de grande intelligence éducative.
Mais peu à peu, ces loges, dans les convulsions des guerres religieuses et dynastiques des Iles britanniques, se mirent à accueillir de plus en plus de visiteurs dits « maçons acceptés », trouvant là des lieux discrets, propices à l’expression de leurs réflexions spéculatives et aussi de leurs complots politiques. Au lieu de bâtir des cathédrales, on s’avisait là de vouloir bâtir un monde nouveau, on n’y « planchait » plus sur des plans mais sur des utopies. Et des aristocrates qui s’ennuyaient, dépossédés par la bourgeoisie, le plus souvent libertins et agnostiques, fabriquaient de plus en plus les fictives et mirobolantes hiérarchies maçonniques aux titres si grandiloquents qu’ils en sont souvent grotesques (« Chevalier du Serpent d’Airain », « Sublime Prince du Royal Secret », etc…) De là allait naître et se développer les habitudes de falbalas maçonniques, de « cordonnite » et de recherche de grades au demeurant très couteux à obtenir. La maçonnerie rompait aussi avec la soumission au réel, elle n’était plus « opérative », elle n’était plus celle du travail et de la prière, elle devenait « spéculative ». Ce fut, dit-on (car tout est sujet à caution dans l’histoire maçonnique qui toujours se mêle au légendaire), le 24 juin 1717, à Londres, que quatre loges constituèrent la Grande Loge de Londres qui allait devenir la Grande Loge d’Angleterre, désormais mère de la franc-maçonnerie. C’est la date en quelque sorte officielle de la révolution maçonnique.
La maçonnerie était devenue de moins en moins catholique, elle devint de moins en moins chrétienne. Elle était de plus en plus vaguement spiritualiste ou déiste, et puis, en France notamment, elle prit souvent le tour d’un athéisme militant férocement anticatholique.
Selon les obédiences et les loges, on s’ouvrit à toutes les spiritualités, à toutes les légendes les plus fantasmagoriques sur ses origines. Selon les imaginations, ses racines égyptiennes, phéniciennes, templières, développant un symbolisme selon les cas dérivé du zoroastrisme, de la Bible, des sectes pythagoriciennes ou hermétistes, de l’alchimie et de la kabbale. On y utilisa grandement le personnage de Hiram, sans toujours préciser lequel (le roi de Tyr ou le fondeur de la « mer » du Temple de Jérusalem). On y fit largement appel à Salomon, ce qui permet au père Maldamé de voir là « une piste de recherche en commun » (sic !) entre catholiques et frangins. Ce bon père au demeurant très œcuméniste et même adepte du dialogue inter-religieux et inter-spiritualiste semble ignorer combien Salomon est exécré par les rabbins du judaïsme traditionnel pas tellement pour ses péchés multiples toujours pardonnables, ni pour l’importance de son fabuleux harem mais pour avoir épousé une fille de Pharaon, « une étrangère » !
On le voit, Paul Pistre se moque vraiment du monde dans ses pages où il nous assène la communauté de culture biblique des catholiques avec les francs-maçons. Car la maçonnerie fait son miel de tout dans le fatras de son multi-ésotérisme, de ses gnoses et légendes qui permettent à chaque obédience d’élucubrer à son gré et de concocter les rituels les plus vaticinants et souvent désopilants. Le problème n’est-il pas en effet ce que l’on fait de la Bible et de l’Ancien Testament, de l’Evangile et du Christ ?
Regroupés dans leurs loges et obédiences, pour leurs planches et leurs spéculations selon leurs différents rites, les frangins se retrouvent surtout dans des fraternelles professionnelles inter-obédiencielles.
Dans les loges, du moins les plus importantes, les plus sélectives, on fait le travail sérieux. On y concocte les lois essentielles avec « un fil direct » de relation avec l’Elysée comme l’affirme, toujours si suffisant et plein de lui, l’ancien Grand Maître Alain Bauer, conseiller en choses multiples, voire en toutes choses, de Nicolas Sarkozy. De même qu’une multiplicité de ses prédécesseurs, Bauer exalte la maçonnerie comme « la secrète religion de la république ». Est-ce que cela est bien conforme à la religion du Christ, dont Blaise Pascal rappelle qu’elle n’est pas celle des savants, et donc pas celle des initiés mais selon le Christ lui-même, celle « d’Isaac et de Jacob », celle du peuple ? Est-ce que cela est bien conforme à un bon fonctionnement de la démocratie ? Paul Pistre ne semble ne s’être jamais soucié de cela. On ne trouve nulle part dans ses pages la question fondamentale de la perniciosité en tous domaines de l’influence des hiérarchies parallèles qui vicient la république et la démocratie. La maçonnerie ne cesse de secréter ainsi sous nos républiques le système de ses hiérarchies parallèles comme autant de pouvoirs invisibles donc n’ayant pas de compte à rendre. Ceci, redisons-le, est le contraire même de tout sain gouvernement et, a fortiori, de l’exigence de visibilité d’une démocratie authentique.
La maçonnerie où les grades supérieurs orientent les travaux des degrés inférieurs, selon les méthodes d’utilisation des lois de la dynamique des groupes, est ainsi devenue fondamentalement une institution où la manipulation est devenue un art. Le brave père Maldamé était certainement, on veut bien le croire, totalement ignorant de ces choses tandis que les frères à la tribune, si évidemment satisfaits, jouissaient particulièrement en un lieu officiellement catholique de leur connivence manipulatrice.
Loin de prendre en considération ces évidentes et à vrai dire insurmontables difficultés pour une fusion maçonnico-catholique, Paul Pistre, selon son pitoyable procédé de discréditation des adversaires de la maçonnerie par l’amalgame, sans la moindre vergogne, les assimile par trois fois dans son bouquin aux adeptes des célèbres « Protocoles des sages de Sion ». Il faut vraiment être un fanatique maçonophile comme lui pour oser cela, ce qu’aucun franc-maçon honnête et loyal n’oserait. Et Pistre affirme qu’il n’est pas un frangin ! Après tout, peut-être est-ce vrai ? On n’a peut-être pas voulu en loge de ce brave instituteur « catho », si fanatiquement, si amoureusement, si extrémistement pro-maçon, si utile pour faire à l’extérieur du temple, le boulot de sape du catholicisme et d’encensement de la puissance maçonnique. Pour ce qui est des fameux Protocoles, rappelons qu’il s’agit d’un document très certainement concocté dans un procédé de désinformation par d’habiles spécialistes de propagande noire de la police secrète tsariste, longtemps interdits en France sous peine de prison, qui fut propagé d’abord au début du XXe siècle puis massivement par l’Allemagne nazi et aujourd’hui partout dans les pays d’islam avec un effort particulier de l’Iran. On y révèlerait, à ce que j’en ai lu, car je l’avoue je ne les ai jamais eu entre les mains(2) pour en juger par moi-même, un mirobolant complot des grands maîtres du judaïsme pour asservir un jour le monde par les puissances entre leurs mains de l’or et des médias et de toutes les corruptions possibles. L’actuel propagandiste des Protocoles et autres théories complotistes est l’inénarrable Thierry Meyssan, militant du prosélytisme homosexuel, animateur du réseau Voltaire contre la venue en France de Jean-Paul II, initié au Grand Orient De France et qui a fait ensuite fortune en développant que les attentats du 11 septembre étaient le fait des services secrets israéliens ou américains. Thierry Meyssan était aussi l’agissant prosélyte de l’association David et Jonathan qui défile à la Gay-Pride, avec de petits enfants sur des camions décorés de gaze rose et bleue. Et voici que dans son bouquin lancé, redisons-le, à l’Institut Catholique de Toulouse, présenté au monastère bénédictin d’En Calcat, Paul Pistre présente cette charmante officine comme liée à la structure de l’Eglise, « un mouvement homosexuel ouvert à toutes et à tous » (p.23).
Monsieur Pistre, ni les papes, ni moi, ne puisons nos réflexions dans les Protocoles, si tant est, ce que je ne sais pas encore, qu’ils traitent de la maçonnerie. Comme je crois savoir que les Frères Musulmans les diffusent largement, peut-être Tariq Ramadan, le petit-fils de leur fondateur, Hassan Banna, invité plusieurs fois il y a quelques années à l’Institut catholique, en a-t-il laissé quelques exemplaires ? Monsieur le recteur pourrait dans ce cas avoir l’amabilité de m’en offrir un pour combler un trou de mon inculture en ce domaine ? Cela dit, dans tous les livres historiques de référence sur la franc-maçonnerie, je n’ai trouvé de considération sur ces fameux Protocoles, ni dans l’Encyclopédie, ni dans l’œuvre de Pierre Chevallier, ni dans celle de Paul Naudon, ni dans Alec Mellor, ni dans Daniel Ligou (édité chez Privat) ni dans Faucher. Encore une fois, il faut le soi-disant non-maçon Paul Pistre pour utiliser cette vraiment grosse ficelle d’amalgame pour discréditer l’opposition à la maçonnerie.
En revanche, on ne trouvera dans la prose de Paul Pistre, rien qui fasse allusion aux pages les plus noires de certaines dictatures maçonniques. Rien sur le Mexique dans les années 20 avec son gouvernement de francs-maçons férocement anticatholiques. A force de persécutions se produisit le soulèvement des « cristeros » qui se termina par leur odieux massacre en 1930, au mépris de la parole donnée, après qu’ils eussent, sur la demande du pape, déposé les armes.
Aucune allusion non plus sur le rôle de la franc-maçonnerie dans le régime des jeunes-Turcs, organisateurs du génocide des Arméniens et des autres chrétiens de Turquie. Quand j’évoque rapidement cela pour que l’on cesse d’exiger toujours plus de repentance à l’Eglise catholique sans jamais en demander à la franc-maçonnerie, Paul Pistre proteste, Rouch s’indigne : « De quoi parlez-vous, ça suffit maintenant ». Pourtant, seuls les ignorants de l’immense ampleur de la shoah arménienne, indépassable en cruautés indicibles et systématiques, ne savent pas que tous les principaux hommes forts du régime Jeune-Turc étaient des francs-maçons. Cela est dit honnêtement encore dans l’Encyclopédie de la franc-maçonnerie. On le présente en effet comme un « Etat maçonnique » (p.257). Rappelons ici que l’exterminationnisme efficace des Jeunes-Turcs fut vanté et pris pour modèle par Hitler. Cela dit, pas plus que les opposants à la maçonnerie ne sont des propagandistes des Protocoles des sages de Sion, les francs-maçons ne se font aujourd’hui les avocats des Jeunes-Turcs.
Certes Paul Pistre ne passe pas sous silence les lois dites de séparation de l’Eglise et de l’Etat décidées par la IIIe république radicale et maçonnique à la charnière des XIXe et XXe siècles. Il se garde bien de les évoquer comme elles furent, c'est-à-dire des lois d’odieuse persécution non seulement anticléricale mais antireligieuse avec leurs mesures d’expropriations et d’expulsions. Elles avaient comme soubassement une féroce haine contre Dieu exprimée entre autre par le ministre René Viviani exaltant « l’œuvre d’irréligion » et osant, le pauvre, si oublié aujourd’hui, déclarer :
« Ensemble et d’un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu’on ne rallumera plus ».
Pour ce qui est de la période 1939-1945, Paul Pistre et le frère Rouch n’ont eu que la ressource de ne point écouter les rappels pourtant rapides par lesquels je voulais tout de même compléter et rectifier quelque peu leurs propos si sélectifs et même amputatifs de la réalité historique. Le régime de Vichy fit procéder à la dissolution des loges. Il le fit, il faut le rappeler avec la collaboration de nombreux maçons et non des moindres, comme le haut dignitaire Marcel Peyrouton fait ministre de l’Intérieur de Vichy en septembre 1940, pour des raisons qu’on peut lire par ailleurs. Paul Pistre évoque les 550 maçons qui périrent du fait de leur qualité de juifs ou de leur engagement dans la résistance. Mais il omet de rappeler qu’autour de l’homme d’Etat radical-socialiste Pierre Laval, chef du gouvernement, nombreux étaient ses protégés francs-maçons et notamment ceux qui gravitaient autour de l’ancien numéro deux du parti socialiste Marcel Déat, devenu le chef du parti collaborationniste R.N.P. Ils pouvaient trouver aussi quelques protections auprès de l’ambassadeur d’Hitler à Paris, Otto Abetz, qui avait lui-même été initié. Comme le rappelle avec raison le talentueux journaliste Eric Zemmour, la résistance fut d’abord le fait de nationalistes très souvent issus de l’Action Française ou de la Cagoule (Jacques Perret, le colonel Rémy, d’Estienne d’Orves, Jean-Baptiste Biaggi, Guillain de Bénouville, Marie-Madeleine Fourcade et même plus tard un certain François Mitterand, etc…). En revanche, dès 1940, c’est la gauche « pacifiste » qui fournit autour de Doriot et de Déat le plus gros des militants collaborationnistes parmi lesquels nombre de maçons en rupture définitive ou provisoire avec leur appartenance. Lorsque j’évoquais le cas du grand franc-maçon et historien de la maçonnerie, Jean-André faucher, jeune militant doriotiste, condamné à mort par contumace en 1945, puis arrêté en 1948 et détenu pendant quatre ans, quelle ne fut pas la colère de Paul Pistre et du frangin Rouch ! Ils se mirent à me répondre n’importe quoi. Pourtant, à la lumière de l’œuvre et de la vie de ce personnage hors-norme et haut en couleur de la franc-maçonnerie, si proche de son cousin François Mitterrand qui le décora de la Légion d’Honneur, on pourrait mesurer combien certaine propagande maçonnique révise ou oublie très sélectivement l’histoire. Cela, on peut mieux le vérifier en lisant ce que je consacre dans mon livre à cet étonnant « frangin » qui réussit le tour de force d’être successivement ou simultanément un grand initié de la Grande Loge de France dont il fut Grand Chancellier et un historien réputé, auteur entre autre du livre très instructif « Les francs-maçons et le pouvoir », un journaliste talentueux sous différents pseudonymes dans des journaux de gauche mais devenant ensuite… le rédacteur en chef de Valeurs Actuelles ! Diable de frangin qui écrivit ses derniers papiers sous le pseudo de Phileas Fogg dans l’hebdomadaire du Front National, National-Hebdo, et qui fut encore un conseiller de Michel Rocard dans les négociations de paix ( ?) en Nouvelle-Calédonie dont les protagonistes étaient presque tous, eux aussi, des « frangins ».
On cherche en vain encore dans Paul Pistre qui se proclame catholique, la moindre considération sur la compatibilité du phénomène maçonnique avec la doctrine sociale de l’Eglise. Car l’Eglise n’a pas seulement condamné la maçonnerie pour son refus très dogmatique des dogmes catholiques. Elle l’a explicitement condamnée aussi pour ses agissements dans le culte du secret. Paul Pistre ne dit rien de ce problème du secret qui n’est pas du tout, bien sûr, celui de la discrétion dans les relations personnelles qui ne saurait être tenu pour répréhensible mais qui est une qualité. Les maçons, comme un seul homme, disent tous en riant que « le secret maçonnique c’est qu’il n’y a pas de secret ! » Pourquoi alors dans leur initiation ce serment d’obéir et d’obéir sans que l’on dise à qui et sur quoi ? Là est en effet le secret. Pourquoi ces gestes qui ne sont pas anodins pour signifier que si on viole les secrets de la maçonnerie on s’expose à l’égorgement ? Folklore symbolique et initiatique dira-t-on ! Le moins qu’on puisse dire est que cette liturgie n’est tout de même pas très catholique. Observons au passage ceci sur l’initiation. Ne se présente-t-elle pas d’une manière saisissante comme une inversion mimétique de l’ordination catholique ? Voilà ce qui pourrait susciter chez le père Maldamé une piste de réflexion plus sérieuse que Salomon pour dialoguer avec les francs-maçons. Ne pourrait-on pas sur ce point majeur de l’inversion mimétique inviter au dialogue le grand philosophe catholique de l’Académie Française René Girard ? Quant à l’exigence du secret, sa perversion se lit à l’évidence dans les rituels d’initiation de toutes les obédiences. Non encore une fois il n’est pas acceptable de jurer obéissance à des supérieurs sans qu’on les connaisse et sans qu’on dise en quoi on doit leur obéir. Cela n’est pas très catholique et c’est aussi très exactement contraire aux droits de l’homme ! Cela ne relève-t-il pas des formes d’allégeance dans les sectes ?

2) Le déni de réalité, le déni de vérité

En occultant de pareilles choses, dans ses écrits et dans le débat interdit, Paul Pistre néglige le fait que ce ne sont pas dans des textes bidonnés qu’on les dénonce mais aujourd’hui dans des magazines et des médias peu suspects de puiser leurs sources dans les Protocoles ou dans les élucubrations de Taxil.
A vrai dire, objectivement, Taxil est très utile pour évacuer les critiques et les vrais débats. Or la question des relations avec la maçonnerie ne doit pas seulement pour les catholiques qui sont aussi des citoyens, être restreinte à celle des rapports entre l’Eglise et les loges. Cela c’est le piège !
Les cathos souvent plein de bons sentiments peuvent en effet se laisser prendre au miel de l’humanisme maçonnique sans savoir le cyanure qu’il recèle. Mais pour dire non à l’influence maçonnique sur l’Etat et la société il n’est pas nécessaire d’être catholique. Il suffit d’abord à vrai dire d’être vraiment laïque, d’être véritablement républicain. Il suffit de comprendre comment aucun Etat, aucune institution, aucune entreprise ne peut bien fonctionner sans hiérarchies claires, sans visibilité, sans être la proie des groupes de connivences, de hiérarchies parallèles. Voici d’ailleurs ce qu’en Angleterre la gauche travailliste ne supporte plus et que conteste aussi, (mieux vaut tard que jamais), l’Eglise anglicane (Pistre le note, rendons lui acte !), par ailleurs très alertée sur d’étranges rites dans certaines loges.
Bien sûr il y a ensuite la question fondamentale des lois de culture de mort, antichrétiennes certes mais tout bonnement antihumaines, préparées, imposées par la Grande Loge de France comme par le Grand Orient et par bien d’autres obédiences encore.
Refusant les vraies questions, Paul Pistre ne peut tromper que des lecteurs sans grand sens critique. Patelinant comme pas un, il renvoie dos à dos le catholicisme et la maçonnerie dans leur querelle historique. Mais tout son livre suinte du dépit que l’Eglise, contre vents et marées, en dépit des manœuvres de tous les clercs et évêques mondains maçons ou maçonnisants, condamne la maçonnerie. Il voudrait qu’elle la rejoigne, qu’elle l’embrasse, qu’elle s’ouvre. Voyez, dit-il comme la franc-maçonnerie est forte et belle et en harmonie avec l’évolution de la société. Et d’ailleurs écrit-il, n’y a-t-il pas eu des catholiques à avoir été et à être initié ? Et alors ? La belle affaire ! Comme s’il n’y avait pas eu toujours des catholiques d’esprit léger, peu cohérents ou de peu de foi, à se laisser entraîner dans de mauvaises voies, religieuses, politiques ou sociales.
Dans la franc-maçonnerie, que de braves frères, chrétiens ou non, ont été tout contents d’être accueillis dans l’ambiance de fraternelles agapes sans rien comprendre du système de manipulation et d’influence dont ils constituaient la masse de manœuvre.
Paul Pistre martèle son idée de la compatibilité maçonnico-catholique. Pour cela il utilise la bonne vieille méthode des cas et des témoignages : c’est la grosse ficelle amplement utilisée jadis par les communistes. Exemple : « Dupont est catholique et il est aussi un militant communiste. Donc le catholicisme et le communisme sont compatibles ». L’Humanité et toute la presse communiste et celle de leurs compagnons de route, les « gogos utiles » selon l’expression de Lénine, regorgèrent de ce procédé.
Pire encore, prenant vraiment ses lecteurs pour des ignorants, voire des imbéciles, Paul Pistre ose écrire une page intitulée : « Trois chrétiens chez les maçons ». Ici la rouerie est grossière.
- Le premier cas est celui d’un héroïque curé, l’abbé Gallot, guillotiné le 21 janvier 1793, comme Louis XVI, pour avoir refusé le serment constitutionnel. Il était en effet franc-maçon comme nombre de clercs et d’aristocrates qui n’avaient vraiment rien compris à ce qu’était la franc-maçonnerie. Et elle était chose nouvelle, introduite depuis peu en France, ils y entraient comme dans un club à vocation culturelle et humanitaire. Au-dessus d’eux, mais ils ne le savaient pas, étaient les loges dirigeantes comme celle des Neufs Sœurs qui réunissait toutes les têtes pensantes de la révolution et les futurs guillotineurs qui allaient aussi d’ailleurs très souvent se faire guillotiner à leur tour comme le Grand Maître de la maçonnerie, cousin du Roi dont il vota la mort, l’ignoble Duc d’Orléans devenu Philippe-Egalité.
- Le second cas, Paul Pistre l’emprunte à Jean-André Faucher dans son Histoire de la maçonnerie. C’est celui du général de Sonis, futur commandant des Zouaves Pontificaux. Paul Pistre qui se dit historien de la maçonnerie régionale ne peut ignorer que Sonis qui avait maçonné à la loge de Castres, quitta la maçonnerie quand il comprit ce qu’elle était.
- Le troisième cas qu’il ose invoquer est celui de l’abbé Théodore Simon Ratisbonne, célèbre fondateur de la congrégation de Notre-Dame de Sion dont la vocation était la conversion des Juifs. Avant de se convertir au catholicisme, ce jeune homme d’une grande famille juive avait en effet été initié en loge. En devenant catholique, il manifesta avec vigueur son repentir pour son ancienne appartenance.
Quand on considère l’acharnement de Paul Pistre à militer pour la légitimité de la double appartenance catholique et maçonne, comment croire qu’il n’ait pas lui-même donné l’exemple, comment croire qu’il ai vraiment résisté à la tentation de l’initiation, à celle des agapes, avec ses frères maçons ? Ce n’est pas crédible ! Ou bien il dissimule son appartenance ou bien il est skyzophrène ?
Il se moque encore du monde et prend vraiment ses lecteurs pour des poires lorsque, sur la maçonnerie, il écrit un chapitre intitulé « La famille spirituelle la mieux connue de France ». Là on peut penser que vraiment il se plait à pousser le bouchon un peu loin, qu’il plaisante. Et nous, nous ne pouvons que nous esclaffer. A l’appui de son assertion il ne fournit en effet que des chiffres d’adhésion. La mieux connue vraiment ? Comme si l’on connaissait bien un peu partout la réalité de ce qui se fait dans les loges, de leur symbolisme, de leur ésotérisme, de leur apprentissage de la gnose, de leur visée sociale et politique et de surcroit dans le respect du principe fondamental du secret dont Paul Pistre ne dit rien. Si l’on peut vraiment douter de sa non-appartenance à la maçonnerie, on peut en revanche vraiment s’interroger sur son catholicisme. Ainsi, pas un mot de restriction critique lorsqu’il constate l’influence de la maçonnerie : « dans le domaine de la bioéthique – le Planning familial, l’interruption volontaire de grossesse, l’homosexualité, le droit de mourir dans la dignité – elle se trouve en phase avec les aspirations de la société contemporaine ». Observons qu’il parle comme les maçons, non pas d’avortement mais d’IVG. Il parle comme les maçons « du droit de mourir dans la dignité ». Prête t-on vraiment attention à l’odieux de cette expression comme si la personne qui mourait dans la dépendance ou l’inconscience mourait dans l’indignité ! C’est la langue du meilleur des mondes après avoir été celle de la dialectique nazie. C’est bien la langue de l’homme maçonnique de haute initiation qui se veut maître de la vie et de la mort. Paul Pistre, à ma question sur le rôle majeur du docteur Simon, Grand Maître de la Grande Loge de France, père de la loi Chirac-Veil sur la banalisation de l’avortement, m’a répondu qu’il était un grand médecin. Peut-être après tout n’a-t-il pas lu de ce personnage le livre très révélateur et cyniquement intitulé « De la vie avant toute chose ». Je l’ai longuement commenté dans mon livre car Simon exprime vraiment là sa conception d’une société qui a le droit de décider de la vie et de la mort selon les impératifs de la politique démographique et économique. Le docteur Simon s’affirmant d’abord scientifique, rationaliste, positiviste confie ensuite combien à un niveau supérieur il est imprégné d’ésotérisme, de gnose et de Kabbale. Il faut pour le comprendre avoir en effet un peu étudié le Zohar et quelques autres textes dont Pistre n’a peut-être pas fait ses lectures préférées.
Dans un autre chapitre, il étudie les relations de la franc-maçonnerie avec les religions autres que la catholique. Il entend par là les relations avec les protestants et les juifs. Ce qu’il écrit serait strictement sans intérêt si nous ne notions pas qu’il passe complètement sous silence le fait de savoir pourquoi les juifs adhèrent surtout à une forme spécifique de maçonnerie qui leur est strictement réservée, celle des « Bnaï Brith ». La vérité c’est que pendant longtemps les juifs, comme les Noirs, furent interdits dans la plupart des loges notamment en Amérique.
Paul Pistre en revanche n’aborde même pas l’affirmation réitérée par une kyrielle de Grands Maîtres jusqu’à Alain Bauer selon laquelle « la maçonnerie est la secrète religion de la république ». Elle n’est pas en effet celle de la transparence.
Paul Pistre aime que les catholiques soient dans les loges. Mais que pense-t-il alors du reportage (Cf note 1), où l’on voit et entend le frère Caillavet embrassant le nouvel impétrant qui vient d’être initié et lui faisant jurer « de ne jamais plus mettre genou à terre ». Paul Pistre comme le frère Rouch sait bien ce que cela signifie. Ce refus de l’agenouillement c’est le refus de Dieu.
J’ai, l’autre soir, évoqué très rapidement aussi le nom d’Albert Pike. Pour Pistre qui en a entendu parler, il lui suffit de dire que le bouffon Léo Taxil le désignait comme un « supérieur inconnu ». C’est un peu court. Car Albert Pike est un auteur maçon très important et dont on peut voir la statue que les frères du Rite Ecossais Ancien et Accepté ont érigé en 1901 en son honneur à Washington. Cela les honora car ils témoignaient ainsi de ce que les haines de la guerre de Sécession n’avaient plus cours au moins en maçonnerie. Pike en effet avait été un général de l’armée du Sud et un des sept fondateurs du Ku Klux Klan. Son œuvre est ensuite immense, à elle seule elle témoigne de ce que la franc-maçonnerie n’est évidemment pas la famille spirituelle la mieux connue de France ! Mais nous en reparlerons une autre fois, peut-être, si à l’Institut Catholique de Toulouse, monsieur le recteur Debergé s’avisait d’organiser un véritable colloque scientifique sur la franc-maçonnerie. On pourrait notamment y aborder la question de la compatibilité de son symbolisme, de son ésotérisme, de sa culture du secret et de son influence sur les gouvernements et les lois avec la doctrine catholique. On pourrait y étudier aussi la question de savoir si plus d’un siècle après les lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat,, il ne serait pas bon de se pencher sur la question de la séparation de la franc-maçonnerie et de l’Etat.

Bernard Antony

1 - « Frangin » est le terme affectueux par lequel les francs-maçons se désignent entre eux. Ainsi dans le film de Pascal Catuogno édité par T.V. Presse et sélectionné par Le Point, peut-on voir et entendre le grand dignitaire Henri Caillavet, illustre politique radical-socialiste, demander avant de signer ses livres : « Es-tu frangin ? ».
2 – Le hasard fait bien les choses. Voilà que j’apprends que leur interdiction a été levée et qu’ils viennent d’être réédités par l’éditeur Philippe Randa, frère de la GLNF.

////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule :

Ce n'est pas une première à l'Institut Catholique de Toulouse, un même scandale s'était déjà produit, il y a une douzaine d'années, qui avait valu une intervention, une visite et des réprimandes du Nonce de l'époque à l'encontre de l'Institut Toulousain dont on s'interroge aujourd'hui pour savoir s'il mérite encore le titre de "catholique".

Il semble y avoir un réel problème à la tête de cet Institut... Quand la tête est malade et qu'elle conduit à empoisonner le troupeau et à sa dispersion, il devient urgent de couper cette tête-là et de la remplacer par une nouvelle mieux disposée et plus en fidélité au Magistère...

Le problème est le silence des "Chiens Muets", que sont certains de nos Evêques, qui laissent faire et qui même à l'occasion qui encouragent avec une bienveillance très mal inspirée ces de campagnes de séduction de la secte maçonne. Là se cachent les véritables dérives sectaires de l'Eglise Catholique de France et ces Evêques complices et indignes qui dispersent le troupeau seront prochainement lourdement chatiés par la Justice immanente.

Les deux critères essentiels pour un vrai discernement sur la sainteté de nos Evêques sont les suivants :
- Leur engagement courageux à défendre la vie de sa conception à sa mort naturelle ;
- Leur engagement courageux à protéger leurs fidèles contre les campagnes de séduction de la franc-maçonnerie.

Tout est déjà annoncé mais il n'y a pire sourd qui celui qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre...

Pour terminer, je signale qu'un ex-franc-maçon m'avait confié, il y a une dizaine d'années, qu'il existait une loge maçonnique au Monastère d'En-Calcat. Vérité ou Intox, je n'en sais rien, mais les masques tomberont car l'arbre se juge à ses fruits...


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Message par Her Lun 7 Mar - 11:49

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/03/la-francmaçonnerie-cherche-à-séduire.html

15 mars 2010

La franc-maçonnerie cherche à séduire

Pas une grande ville sans sa conférence, son exposition ou son intervenant ouvertement franc-maçon. Que croire ? Que ça devient couru de les fréquenter, qu'ils ne rencontrent aucune opposition, qu'ils deviennent plus rares qu'ils ne l'annoncent et qu'ils ont besoin d'un peu de pub ? Quoi encore ? Morceaux choisis :

Strasbourg : "Face à une centaine de personnes réunies au cercle Goethe, Bruno Plancate, grand maître de la Grande loge mixte de France, a donné une conférence dont l'objectif avoué était de contredire certains clichés véhiculés à propos de la franc-maçonnerie".

Mantes-la-Jolie : "L’association La liberté par le travail vous propose une rencontre-conférence menée par M. Jean-Michel Guillardet Franc-maçon, avocat à la cour d’appel de Paris et ancien grand maître du Grand Orient de France.
Sa grande maîtrise est accentuée par une forte présence de l'obédience dans les médias en particulier sur la question de la laïcité [Intéressante nouvelle qui n'est pas une surprise. NDL]".

Bagnols sur Sèze : "Directeur d'établissement scolaire de profession, Michel Payen est le proviseur adjoint du prestigieux lycée parisien Janson-de-Sailly, qui compte 3 300 élèves. Lui, défend une franc-maçonnerie « qui éclaire le débat public et dans laquelle chaque membre peut se dévoiler, s'il en fait librement le choix »".

Charleville-Mézières : "Le Grand Orient de France, obédience maçonnique majoritaire en France et dans les Ardennes, organisait en début de semaine une réunion publique à la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières (...) "Nous continuons de penser que seule la laïcité permet de combattre l'idiotie et le retour à l'obscurantisme que l'on observe de plus en plus. […] Essayez, par exemple, de convaincre un créationniste, vous n'y parviendrez pas !" [Notons la puissance de l'argumentaire face à parterre de profanes. NDL] ".

Rappelons la constance de l'enseignement de l'Église qui stipule que la franc-maçonnerie est une secte à laquelle aucun catholique ne peut adhérer.

Clément XII : "Nous avons conclu et décrété de condamner et de défendre ces dites sociétés, assemblées, réunions, agrégations ou conventicules appelés de Francs-Maçons, ou connus sous toute autre dénomination, comme Nous les condamnons et les défendons par Notre présente constitution valable à perpétuité".

Léon XII : "Soyez convaincus que personne ne peut être lié à ces sociétés sans se rendre coupable d'un péché grave : fermez l'oreille aux paroles de ceux qui, pour vous attirer dans leurs assemblées, vous affirmeront qu'il ne se commet rien de contraire à la raison et à la religion, et qu'on n'y voit et n'y entend rien que de pur, de droit et d'honnête".

Léon XIII : "A notre époque, les fauteurs du mal paraissent s'être coalisés dans un immense effort, sous l'impulsion et avec l'aide d'une Société répandue en un grand nombre de lieux et fortement organisée, la Société des francs-maçons. Ceux-ci, en effet, ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions et ils rivalisent d'audace entre eux contre l'auguste majesté de Dieu. C'est publiquement, à ciel ouvert, qu'ils entreprennent de ruiner la sainte Eglise, afin d'arriver, si c'était possible, à dépouiller complètement les nations chrétiennes des bienfaits dont elles sont redevables au Sauveur Jésus Christ".

Cardinal Ratzinger : "Le jugement négatif de l'Église sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l'Église, et l’inscription à ces associations reste interdite par l'Église. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion".

Posté le 15 mars 2010 à 22h23 par Lahire
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Message par Her Lun 7 Mar - 15:30

http://www.toulouse7.com/2011/01/25/catholiques-et-francs-macons-eternels-adversaires/

« Catholiques et Francs-Maçons Eternels adversaires ? »
Ecrit par redactionPhotos de Toulousejan 25, 2011

« Catholiques et Francs-Maçons Eternels adversaires ? ». Lié à la parution de l’ouvrage « Catholiques et Francs-Maçons Eternels adversaires ? » de Paul Pistre aux éditions Privat, une conférence débat est organisée le Mardi 8 février 2011 de 20h30 à 22h à l’Institut catholique de Toulouse. M.Pistre présentera son livre et animera un débat public avec le Père Jean-Michel Maldamé et le journaliste Jean-Jacques Rouch.

Mardi 8 février 2011 20h30
Salle Tolosa
31, rue de la Fonderie
31000 Toulouse

Photo DP/Toulouse7.com Initiation d’un apprenti franc-maçon vers 1800. Cette gravure reprend la gravure de Gabanon sur le même sujet datée de 1745. Les costumes des participants sont modifiés à la mode anglaise du début du XIXème siècle et la gravure est en couleurs, alors que celle de 1745 ne l’était pas.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaires d'Hercule :

Ces gens-là qui ont organisé cette conférence-débat (?) de séduction maçonnique sont vraiment d'une perversité hors-norme, et effet, ils ont choisi la date anniversaire du 8 février qui comme chacun le sait est l'anniversaire de la mort du Saint de Toulouse, le Père Marie-Antoine Clergue OFM Capucin, le Saint de Toulouse dont la cause d'étude des vertus héroïques est introduite à Rome, et qui n'a eut de cesse de lutter contre la franc-maçonnerie.

Certains de ces organisateurs se réclament de l'Eglise Catholique. Ces gens-là sont indignes d'appartenir à l'Eglise et la Justice Immanente tombera sur eux à l'heure choisie par Dieu.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Père Marie-Antoine
(1907-02-08)

Le Père Marie-Antoine O.F.M. Capucin (Léon Clergue), "le Saint de Toulouse", est né à Lavaur le 23 décembre 1825, et il y est baptisé le jour même. Son père Frédéric, clerc de notaire, porte ce premier-né à l’autel de la Vierge Marie : "Sainte Vierge, je vous le consacre, il est à vous." Sa mère, Rose, est animée d’une énergie virile. Elle sera surnommée "la Vendéenne"quand, à l’occasion des émeutes de 1830, elle arrachera à des jeunes gens un drapeau révolutionnaire. Les traits de ces deux tempéraments se retrouvent et s’harmonisent chez Léon, lui forgeant un caractère à la fois énergique et aimable. L’enfant aura un frère et une sœur : Célestin et Marie. Au sein de cette famille très chrétienne, tout enfant, il n’a qu’un idéal : devenir prêtre, célébrer la messe, prêcher. Sa tendre piété lui inspire déjà de grand désirs : "Quand je serai grand, je veux être saint." Il suit sa vocation et entre au petit séminaire de l’Esquille à Toulouse à 11 ans, et poursuit sa formation théologique au Grand Séminaire. Excellent élève, déjà apôtre zélé, il fonde plusieurs associations et confréries, du Saint-Sacrement, des hôpitaux, des prisons, des petits métiers de la rue. Il est ordonné prêtre le 21 septembre 1850 et aussitôt nommé vicaire à Saint-Gaudens. Sa piété, son dévouement, son amour des plus pauvres marquent un ministère qui fait époque.

Fervent pèlerin du sanctuaire de Notre-Dame du Bout-du-Puy, Léon entend un jour le Seigneur lui dire : "Tu seras capucin ! » Après deux ans de discernement, il prend sa décision malgré l’opposition de sa famille et de ses amis. Il revêt l’habit de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins au noviciat de Marceille le 13 juin 1855, et l’année suivante, il prononce ses vœux solennels. Presque aussitôt, les Supérieurs lui confient le ministère de la prédication.

Il est envoyé à Toulouse dès 1857 pour fonder le couvent de la Côte Pavée, qui sera sa seule résidence durant les cinquante ans que dure son apostolat.

Il prêche de nombreuses missions, on le nomme "l’Apôtre du Midi". Ses prédications puissantes produisent des fruits extraordinaires, attirent les foules dans les églises et à la pratique des sacrements. Il reçoit de Dieu la grâce de convertir les pécheurs les plus invétérés.

Il sera toujours le grand ouvrier de Notre-Dame de Lourdes en sa qualité de confesseur qui lit dans les âmes et ramène la paix dans les cœurs, par le grand nombre de pèlerinages qu’il y conduit, et par les cérémonies populaires qui s’y déroulent encore et dont il est l’initiateur.

Aucun genre de ministère, par la parole et une multitude d’écrits, ne lui est étranger : l’apostolat des enfants et des plus pauvres pour lesquels il propage l’œuvre du pain de St Antoine de padoue, l’éveil des vocations religieuses, son combat contre le mal sous toutes ses formes, la défense des droits de l’Eglise et des droits de l’homme chrétien, la gloire de Dieu et la dévotion à la Sainte et Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie...

Le démon poursuit d’une haine spéciale cet homme qui lui ravit tant d’âmes et qui lutte sur tous les terrains : "Si je n’ai plus de dents, pourra dire le Père Marie-Antoine à la fin de sa vie, c’est que je les ai toutes laissées dans la peau du diable." Aux persécuteurs qui s’acharnaient contre l’Eglise et les ordres religieux à partir de 1880, il leurs dit : "Vous voulez tuer Dieu, fous que vous êtes ! Tuer Dieu, ce que personne, depuis le début des temps, n’aurait jamais osé imaginer sans trembler. Ne savez-vous pas que la nature a horreur du vide ? D’autres idoles le remplaceront, le pouvoir, l’argent, le sexe, bien plus exigeantes. Et alors, elle sera belle votre liberté !"

Sa vie… un sentiment fort de la présence de Dieu même au milieu des plus dures épreuves et des persécutions, un amour dévorant pour ceux qui souffrent, la dure pénitence qu’il impose à son corps, et un modèle de vie religieuse.

Le Père Marie-Antoine meurt en odeur de sainteté le 8 février 1907, au couvent de la Côte Pavée qu’il a défendu jusqu’au bout du séquestre. Cinquante mille personnes assistèrent à ses obsèques jusqu’au cimetière de Terre-Cabade. Le 14 novembre 1935 ont lieu l’exhumation et la reconnaissance de son corps, transféré dans la chapelle du couvent qu’il a fondé. C’est là qu’il repose, au 33 avenue Jean-Rieux à Toulouse, aujourd’hui couvent des Carmes, et c’est là que les fidèles continuent à le prier ; ils obtiennent par son intercession de nombreuses grâces, des guérisons et de grandes faveurs.

Les procès en vue de sa béatification ont été remis à Rome en 1932, le décret sur ses écrits a été publié en 1934, sa cause reprise en 1967. Selon un mot de Mgr Salliège qui s’est vivement intéressé à son succès, "le Père Marie-Antoine a gagné de son vivant tant de victoires qu’il saura se jouer des obstacles".

Le Père Marie-Antoine a toujours su accueillir le don de prophétie. Il a écrit un ouvrage sur les prophéties de la révélation privée "Le Grand Pape et le Grand Roi", et c’est à lui que nous dédions et nous confions notre travail de compilation des messages prophétiques. Voici ce à quoi le Père Marie-Antoine s’était engagé dans ses écrits :

« Jusqu’à la Fin des Temps, je veillerai, j’intercèderai auprès de la Sainte Vierge pour la France. »

Voici un court passage du livre de Jacqueline Baylé, journaliste, et depuis 1983, élue locale et maire adjoint de Toulouse, et par ailleurs conseiller général et conseiller du Grand Toulouse :

« Le Saint de Toulouse s’en est allé… P. Marie-Antoine de Lavaur (1825-1907) » - Jacqueline Baylé - Novembre 2006 - Editions du Carmel - Toulouse -

« …Sous le beau ciel de Provence, il n'y a que des fleurs sur la terre et des senteurs suaves dans l'atmosphère embaumée. Mais, pour notre Jésus, il n'y a qu'épines et repoussantes odeurs. Et pourtant, elle était sainte et pieuse autrefois, cette vallée opulente, ce Val d'or ! Comment en plomb vil l'or s'est-il changé ?

Le Père Marie-Antoine vient de faire un pèlerinage à l'île de Lérins, l'île des saints et des martyrs. Mais, en ce mois de novembre 1876, sa destination est Vallauris, diocèse de Fréjus. Quand il arrive avec un frère pour prêcher la mission, quelques pauvres femmes seules connaissent le chemin de l'église, et jamais un homme n'y met les pieds. Le curé n'est guère coopératif, la mission lui a été imposée par son évêque. Voilà pour ses alliés. En face, l'hostilité ouverte et passionnée des francs-maçons de toute la contrée, menée par le maire de Vallauris, ex-chirurgien militaire, portant sur sa poitrine la rosette de la Légion d'honneur, encore dans la force de l'âge, bel homme, beau diseur, très influent, d'un anticléricalisme combatif, et pour toutes ces raisons fort craint. Un épisode de la guerre sans merci que les loges, en plein essor depuis 1870, livrent au Père Marie-Antoine et à l'Église afin de mettre à exécution leur programme de déchristianisation. L’année suivante, le Grand Orient rayera de sa constitution la référence au Grand Architecte de l'Univers et à l’immortalité de l'âme. Le courant rationaliste et anticlérical l'a emporté. Le maire de Vallauris est de celui-ci. Que le célèbre capucin vienne sur ses plates-bandes lui apparaît comme une provocation insupportable. Dès qu'il l'apprend, il se multiplie en démarches auprès du préfet et du procureur de la République afin d'interdire la mission, mais il n'est pas entendu. Eh bien, se répand-il à dire partout, ne suis-je pas le premier magistrat de cette ville ? Je vais m'occuper moi-même du capucin que j'attends de pied ferme. Il jouera tour à tour, lorgnon sur le nez, de la dérision, de la menace ou du dédain, tout au long des trois semaines que va durer la mission au coeur du large cercle de ses amis persiflant et riant. Il viendra même dire au curé, deux jours avant la clôture, alors qu’on ne sait pas bien comment résoudre tous les problèmes d'organisation qu'il multiplie à plaisir : « Mais enfin, Monsieur le Curé, quand donc vos farceurs de missionnaires finiront-ils leurs plaisanteries ? »

Pour commencer, il autorise des saltimbanques de passage à s’installer à proximité de l'église, avec mandat de faire le plus de bruit possible tout le temps de la mission ; ce qu'ils feront avec délices. En clôture, il est prévu de planter une croix à l’issue d’une procession au cimetière. On vient dire au Père Marie-Antoine, qui parcourt, regard ouvert et sourire joyeux, maisons et campagnes sans se démonter que la municipalité a décidé l'organisation d'une farandole dans les rues de la ville à l'heure de la procession. Ils veulent, vient-on lui chuchoter, troubler, et même empêche1, la cérémonie.

Seigneur, là c'est trop ! Le scandale est trop éclatant, il faut faire quelque chose. Le Père Marie-Antoine, lors de son homélie à la procession au cimetière le dimanche précédent, dit en pointant son doigt vers un ennemi invisible : Dieu ne permet pas qu’on se moque impunément de Lui. Tourner le poignard contre son Créateur et se servir du libre-arbitre, le plus grand de ses dons, pour le frapper au coeur ! Ô folie ! Ô ingratitude ! Mais ne craignez pas, Dieu est et sera toujours vainqueur.

Quant au maire et ses amis, leur exaspération furieuse est à la dimension des prières et des conversions qui se sont multipliées durant ces semaines, à voir l'église de jour en jour s'emplir davantage et les files d'attente s'allonger devant le confessionnal. Il est vrai que les conférences destinées aux hommes ont donné des résultats inespérés par leur nombre à répondre présents, leur empressement, le respect qu’ils témoignent dans le lieu saint. Cinq processions ont eu lieu, plus de deux mille communions ont été reçues. La majorité des femmes est revenue à la pratique de la religion une centaine d'hommes s'est approchée de la Sainte Table et a reçu le scapulaire, beaucoup d'autres sont profondément ébranlés. On doit ces précisions au journal local, "La Sentinelle du Midi" :
« Encore quelques assauts et Jésus nous donnera la victoire », écrit le Père. Et il ajoute, conscient de l'immensité de la tâche qui, loin de le décourager, crée en lui une soif de perfection absolue à arracher dans la communion des saints et le secours de l'Esprit saint, les conditions d'une victoire totale, annoncée, sur le mal : « Jamais je n'ai si bien compris combien il serait nécessaire que je sois un saint et combien je le suis peu... ».

Le Père Marie-Antoine est bien décidé, ainsi que ses ouailles, à dresser au dernier jour de la mission, et coûte que coûte, la croix offerte Par un paroissien sur un terrain à l'entrée du cimetière, lui aussi offert. Et de le faire dans une ambiance de lumière et de feu, à l'image de leur foi, après une belle procession priante, et vibrant de ces chants connus de tous. Or il n’a pas de musiciens, ceux que compte la commune étant déjà réquisitionnés pour le bal du maire. La bonne Sainte Vierge - on est samedi, jour qui lui est consacré - inspire au missionnaire une pensée faramineuse. La flotte française se trouve dans le golfe de Juan, voisin de Vallauris. Deux heures plus tard, le voilà à bord du Richelieu, sourire confiant, se faisant annoncer au commandant en chef de l'escadre en Méditerranée, l'amiral Jauréguiberry. Les marins font bon accueil à ce géant barbu dans sa robe de bure, le crucifix planté à la taille comme une épée. L’amiral, d'ailleurs protestant, accepte de le recevoir et acquiesce sans difficulté à sa demande. Il met ses quatre-vingts musiciens à sa disposition pour le lendemain et, de surcroît, une compagnie entière pour faire cortège et honneur à la croix. Quand tout ce monde à l'uniforme chamarré et aux cuivres éclatants débarque dans la petite ville, la joie est aussi délirante chez les paroissiens que la stupeur est mortelle chez les anticléricaux car le bon Père a bien gardé le secret. Qu'est-ce que cela ? Où vont-ils ? Le capucin accueille, organise. Des arcs de triomphe sont immédiatement dressés, la cérémonie s’annonce splendide.

Elle le sera à ceci près. Le noyau des plus virulents qui, attablés au café jusqu'à onze heures du soir, fomente d'ultimes représailles pour le lendemain va se trouver décimé dans les heures qui suivent. Avant même le lever du jour, le maire se sent soudainement indisposé et, le temps que sa femme accourt, tombe raide mort. La nouvelle, effrayante, se répand dans Vallauris lors de la première messe de cinq heures et demie, destinée aux hommes venus nombreux communier. Et voilà qu'un second, adjoint au maire, expire à midi, un troisième cinq heures plus tard. "Le Courrier de Cannes" du 30 novembre 1876 qui en fait le récit, précise que ces deux derniers étaient certes l'un et l'autre un peu malades, mais que rien ne laissait présager leur mort. Laissons passer la justice de Dieu, dira sobrement le Père Marie-Antoine : « Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat ». Nos persécuteurs ont péri ! Trois morts ! Trois morts ! Seigneur, ayez pitié ! Ah ! nos persécuteurs ! ]e voudrais pouvoir les embrasser ! Comment faire comprendre le mal qu'ils font, les dangers qu'ils courent ? Oh ! Mon Dieu, ayez pitié !

Le Christ du haut de sa croix, deux jours plus tard, verra passer à ses pieds le long convoi mortuaire. Le Père est rentré au couvent. Après Matines, il a dormi deux petites heures, et, doucement, il quitte sa cellule, une bougie à la main. Il descend l'escalier tout proche, dans une obscurité dont il devine pour se guider sous la pâleur de la flamme, les tâches, des noirs et des gris, les lignes, les volumes. Il est maintenant dans la chapelle, qu'il préfère, dans les grands moments, à l'oratoire près de sa cellule.

Le Christ, du haut de sa croix... Il tombe à ses pieds, tout près de l'autel, son front contre le bois. Ses lèvres glissent sur le sol glacé. Tu souffres donc tant, ô mon Jésus, qu'il n'y ait plus de place dans ton coeur de Dieu pour la miséricorde, pour la bonté ? Une voix, des sanglots, qui résonnent étrangement, mais le Père Marie-Antoine n’entend pas. Sait-il même qu'il parle à haute voix ? Toi sur cette croix, amour jusqu'à en mourir, toi sur ma croix de mission amour à embraser les multitudes, où est ton amour, ta miséricorde, Seigneur, ta puissance à entraîner au bien, au grand, au beau ? Des sanglots dans ce grand corps d'homme brisé, des sanglots à faire mal à Dieu lui-même. Oh ! Seigneur ne m'abandonne pas ? Sans toi, je suis un pauvre homme parmi les hommes. Seigneur, ne m'abandonne pas ! Seigneur Jésus, mon doux Jésus crucifié, veux-tu donc que je sois aussi le témoin, le prophète de la colère de Dieu ?... »


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Message par Her Lun 21 Mar - 7:30

http://www.contre-info.com/scandale-un-pretre-participe-officiellement-a-un-colloque-maconnique

Scandale : un prêtre participe officiellement à un colloque maçonnique
Xavier Manzano, Prêtre du diocèse de Marseille, Directeur Adjoint de l’Institut de sciences et de théologie des religions de Marseille et Professeur de philosophie fondamentale au Grand séminaire Régional d’Aix-en-Provence participe officiellement aujourd’hui à un colloque maçonnique organisé la Grande Loge de France, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra et la Grande Loge Féminine de France.

On notera bien que la synthèse des différentes interventions de ce colloque sera faite par « les Grands Maîtres et Grande Maîtresse des obédiences organisatrices ».

Que vient faire un prêtre catholique dans cette réunion publique maçonnique ?
L’Eglise Catholique condamne toujours la Franc-Maçonnerie. Comment se fait-il que Mgr Georges Pontier autorise un tel scandale ?

Que fait le Nonce Apostolique face à tous ces prélats qui s’affichent avec l’ennemi ?
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Message par Her Lun 28 Mar - 9:28

http://www.riposte-catholique.fr/category/revue-de-presse

Auch : « Sud-Ouest » traite d’extrémistes les catholiques indignés par l’attitude de Mgr Gardès
22/09/10
Posted by Arthur Leroy in Agenda
Lu dans Sud Ouest :

« Monseigneur Maurice Gardès, évêque d’Auch, est la cible d’extrémistes catholiques. A la veille de la réunion inter-religieuse et philosophique qui a lieu depuis sept ans, des articles et commentaires sur internet fustigent Mgr Gardès parce qu’il participe à une réunion en présence de représentants de la franc-maçonnerie.

Certains commentaires font froid dans le dos. On peut ainsi lire, par exemple: « On ne pactise pas avec le diable, il est avec eux, c’est clair ». D’autres appellent à « l’excommunication » et à « la pénitence publique ».

L’homme d’église affirme ne pas s’en émouvoir plus qu’il ne faut. « Je connais la dureté de ce type de commentaires. Je sais aussi que dès que l’on s’ouvre, certains ont peur par ignorance de l’autre. Les auteurs de ces commentaires sont des gens qui ne connaissent pas l’Evangile car Jésus rencontrait tout le monde. »

Notons que ce n’est pas la première fois que cette réunion inter-religion se déroule en présence de représentants de la franc-maçonnerie, mais c’est la première fois que les milieux extrêmistes se font connaître.«

Nos observations :
1) Pourquoi Mgr Gardès ne rappelle-t-il pas l’Enseignement de l’Eglise sur la franc-maçonnerie ? Notamment le fait que pour un catholique, en faire partie est un péché grave et interdit l’accès à la sainte communion. Ce ne sont pas des extrémistes qui le disent mais… le pape Benoît XVI lorsqu’il était cardinal et préfet de la Congrégation de la doctrine et de la foi sous le pontificat de Jean-Paul II.
2) Derrière notre refus de cette invitation de la franc-maçonnerie, il n’y a ni « peur » ni « ignorance de l’autre ». Les loges maçonniques, ne serait-ce que par leur rôle dans le vote des lois de 1905, 1967 et 1974 sans parler de leur tentative d’en finir avec l’enseignement libre, sont des ennemis déclarées de la culture de vie, de l’Eglise et des chrétiens. C’est justement le contraire de l’ignorance qui nous pousse à protester !
3) Ce refus n’est pas propre au monde traditionnel. L’ancien franc-maçon Maurice Caillet, proche de l’Emmanuel, me signale avoir écrit au Nonce apostolique pour l’avertir de ce scandale.

Arthur Leroy

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaires d'Hercule : Je me contenterai simplement de rappeler à Mgr Gardes et à tous les baptisés qui se laissent séduire par les discours trompeurs de la franc-maçonnerie qu'un jour prochain, et ce jour n'est pas éloigné, ils auront à "se présenter" devant Dieu et qu'ils auront des comptes à rendre à la Justice Divine.

En effet, comme nous l’indique Ferdinand Boé, un sage des Pyrénées : « Ne commettons plus l’imprudence de croire que les jours à venir sont toujours à notre disposition. Notre vie peut-être bien longue ou très courte, car nous ignorons l’instant où la mort se présentera. À ce moment crucial, le puissant comme le faible, le riche comme le pauvre, le maître comme le serviteur doivent obéir et sans délai. »
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Message par Her Ven 8 Avr - 9:47

http://www.perepiscopus.org/diocses/mgr-aubry-autour-de-la-table-avec-les-franc-macons

Mgr Aubry autour de la table avec les franc-maçons
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 04 7th, 2011 |

Mardi 5 avril, le conservatoire régional de Saint-Pierre à La Réunion a accueilli un colloque intitulé « Laïcité, République, religion, quelle articulation ? ». Organisé par le Groupe de dialogue inter-religieux (GDIR) de La Réunion et la Grande loge de France, l’événement a attiré près de 150 personnes. Le Grand maître de la Grande loge de France, Alain-Noël Dubart, était présent, ainsi que les élus réunionnais (Nassimah Dindar, la présidente du conseil général, et les représentants de la mairie de Saint-Pierre et de la Région).

Mgr Aubry a participé à la troisième et dernière table ronde, « Croyances et vivre ensemble ».
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Message par Her Mar 21 Juin - 12:47

Bonjour,

Après la campagne de séduction des francs-maçons, du 8 février 2011, à l'Institut Catholique de Toulouse, sous l'égide de son recteur, Mgr Pierre DEBERGÉ, et avec la bénédiction silencieuse de Mgr Le Gall, Archevêque de Toulouse, voilà que Mgr Le Gall récidive dans son rapprochement avec les francs-maçons, par ce livre cité plus bas...

Un des thèmes du site Internet du diocèse de Toulouse a pour titre " L'Eglise en Marche " mais pour aller où ?...

Que fait Mgr Le Gall du petit troupeau qui lui a été confié ? Où cela le mènera-t-il ?

Vanités mondaines de vouloir se montrer tolérant et donner l'image d'un dialogue ouvert et bienveillant avec la secte de la franc-maçonnerie condamnée par 12 Pontifes depuis 1738 à nos jours...

Vanités spirituelles de vouloir se démarquer de l'autorité des Pontifes et de s'en croire supérieur...

Vanités des vanités, Tout est vanité !

Plus grave encore ! Mgr LeGall qui est responsable de la liturgie pour la Conférence des Evêques de France, ignore t-il le combat anti-chrétien de la Franc-maconnerie ? Ignore t-il l'existence des deux rituels sacrilèges d'élévation au dix-huitième et trentième grade encore utilisés au Grand Orient de France ?

En ce qui me concerne, je pense qu'il serait sage et prudent pour sa vie et pour son âme que Mgr Le Gall démissionne de sa charge d'Archevêque de Toulouse...

Et cela est valable pour quelques autres prêtres et Evêques car leur facture spirituelle va être très lourde à régler.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://toulouse.catholique.fr/rubriques/haut/actualites/100-questions-a-monseigneur-le-gall
100 questions à Monseigneur Le Gall

"Quelle est pour vous la fonction fondamentale d'une religion ?"
"Vous est-il arrivé de tomber amoureux ?"
Voilà la première et la dernière questions que Marc Bradfer et Fabienne Giard ont posé à Monseigneur Le Gall dans le livre-interview qui vient de paraître aux éditions Empreinte.
Une centaine de questions sur la religion, l’Église, la société, la science, la politique et sur son expérience personnelle, où l'évêque se livre avec sa pensée, son expérience, son humour.

"D’où vient l’intérêt d’en savoir plus sur un homme ?

De la conviction que sa pensée, son histoire, son engagement et ses responsabilités peuvent nous en dire également beaucoup sur nous-mêmes. Cet homme déclare servir le bien de tous ; il proclame sa foi en Dieu et en Jésus-Christ. Il fallait questionner Robert Le Gall, le moine qu’il fut et qu’il demeure profondément dans le silence de la prière, le prêtre et l’archevêque qu’il est, dans l’Église, avec cette ouverture attentive aux autres, aux tragédies et aux prodiges d’un monde où raison et religion sont confrontées aujourd’hui aux défis les plus grands, peut-être, de l’histoire de l’humanité."

Ainsi les auteurs du livre "100 questions à Monseigneur Robert Le Gall Archevêque de Toulouse" introduisent cette longue interview, de 2007 à 2010, qui sort ces jours en librairie.

Marc Bradfer, franc-maçon et auteur de « Fils de prêtre » (2003), a pris l’initiative de cet entretien conduit avec la journaliste catholique Fabienne Giard.

Les auteurs concluent "nous lui sommes reconnaissants de nous avoir laissés totalement libres des cent questions que nous avions choisi d’aborder avec lui. Il n’en a évité aucune, n’éludant aucun sujet, répondant longuement, avec humilité et rigueur, sans se départir d’un humour certain."


Marc Bradfer et Fabienne Giard
100 questions à Monseigneur Robert Le Gall
Archevêque de Toulouse
Empreinte Editions
ISBN 978-2-913319-67-7
16 €

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http://www.perepiscopus.org/category/relativisme

Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 06/03/11
L’Institut catholique de Toulouse fait la promotion de la franc-maçonnerie
Bernard Antony s’est rendu à la « conférence-débat » qui s’est tenue le 8 février à à l’Institut Catholique de Toulouse autour de Paul Pistre, auteur de « Catholiques et francs-maçons – Eternels adversaires ? ». Paul Pistre était entouré du directeur des éditions Privat, Philippe Térencle, qui présidait la soirée, de Jean-Jacques Rouch, grande autorité toulousaine du Grand Orient de France et du père dominicain Jean-Michel Maldamé. Bernard Antony relate : J’ai patiemment tout écouté : - Les propos de Pistre se félicitant de l’ouverture à la maçonnerie de la presse catholique comme « la Vie » (sic !) et sa description des rapports idylliques de certains clercs plus éclairés que ce méchant pape de Benoît XVI dans les rapports avec les loges. - Les propos patelins du frère Rouch auquel le président Térencle ne cessait de manifester amitié et considération. - Les circonlocutions du père dominicain sur « les pistes possibles de réflexion » entre chrétiens et maçons sur le personnage de Salomon. Proférer cela témoigne d’une totale ignorance du symbolisme maçonnique et de sa fantasmagorie. Sur le coup de 22h, le débat avec la salle était ouvert. Je demandais la parole dans l’esprit annoncé de débat, de controverse et tutti quanti. A peine commençais-je à formuler mes observations, mes réfutations que… fini la tolérance, fini le débat, fini la courtoisie. A la tribune on s’offusquait, on s’indignait, on me sommait de conclure, tandis que dans la salle quelques « frangins » éructaient et manifestaient qu’il fallait m’expulser. Essayant de concilier la courtoisie, le calme et la fermeté du propos, je pus tenir le micro durant une dizaine de minutes, histoire de démonter un peu le consensus mensonger de cette réunion-manipulation. Un de mes amis me relaya ensuite, exprimant notamment et très clairement son étonnement devant le silence du dominicain devant le travail...
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Message par Her Mar 21 Juin - 14:03

http://www.lepost.fr/article/2011/06/20/2528540_franc-maconnerie-vous-avez-dit-regulier.html

LES FRANCS-MACONS NE SE POSENT PAS LES BONNES QUESTIONS CAR L'INTITULE DES QUESTIONS QU'ILS SE POSENT SONT ERRONEES ET MENSONGERS.


Franc-Maçonnerie : Vous avez dit " régulier "?
20/06/2011 à 18h40 - mis à jour le 20/06/2011 à 23h13 | 986 vues | 3 réactions

Vous avez dit « régulier » ?

« Êtes-vous maçon ? Mes frères me reconnaissent pour tel ». Telle est la bonne, et sans doute la seule, réponse conforme à la tradition : un maçon « régulier » est un maçon initié régulièrement. Tout le reste manque la première demande maçonnique « régulière » : la tolérance.

Dans ses Catéchismes Cohens, Martinès de Pasqually[1] voyant dans ses propres temples l'aboutissement de la démarche symbolique maçonnique, considère les francs-maçons non-Cohens comme des « Maçons apocryphes ». Apocryphe, en ce milieu du XVIIIe siècle devient le meilleur synonyme de notre « irrégularité ». Nous sommes tous, de fait, l’irrégulier d’un autre !

Être « régulier[2] » c’est, selon les époques et les écoles, se rattacher à une tradition imaginaire Cohen, égyptienne, templière ou purement littéraire, rejetée par d’autres. Faut-il suivre Joseph de Maistre, tant révéré dans ce milieu, pour être régulier ? Lui qui propose de renoncer à l’héritage templier supposé dans certains grades, puisqu’ils étaient coupables ; lui qui demande de la même manière d’abandonner « les folies de Memphis » pour s’attacher à l’Évangile seulement. « Régulier » est un label décerné par… qui veut, car il n’y a pas d’Instance de Vérification dans ce monde de la fraternité fait de guerres, de scissions et de fusions, de compromissions et de dissidences, sans cesse depuis sa création.

Puis-je être un maçon catholique « régulier » lorsque je me rattache aux Constitutions d’Anderson et Desguliers (Londres 1723), anglaises… et protestantes ? « Un maçon, s’il entend exactement l’Art, ne sera jamais un stupide athée ni un libertin irréligieux ». Il faut préciser encore que l’original anglais dit « he will never be a stupid atheist » ce qui sous entend que tous les athées sont stupides (un athée stupide), et non un être stupide qui est athée, comme l’exprime la traduction française. Comment puis-je être « régulier » vis-à-vis du Grand Orient en jurant sur l’évangile de St Jean ? Comment même puis-je être un maçon régulier auprès, également, de mon Église après plus de 270 ans de condamnation sans trêve de ma situation ? Dieu, pour le chrétien, ne peut être « un principe créateur », pas plus qu’un « concept philosophique ».

La régularité bien comprise serait-elle encore un gage de sociabilité ou de d’humanisme ? Ainsi Pinochet était un maçon « régulier » au sens français du mot et, comme tel, il fraternise en maçonnerie « régulière » avec Salvador Allende, maçon également[3] comme une douzaine tyrans africains dont les Bongo ne sont pas les pires.

Faudra-t-il arriver à créer un statut qui, comme le demande l’article de Wikipedia[4],« reconnaissent la légitimité des francs-maçonneries féminines et mixtes, […] qui acceptent les athées et autorisent ses membres à visiter toutes les obédiences ? … » et encore, la proposition de l’encyclopédie libre oublie l’acceptation des homos (et les lesbiennes), fait l’impasse sur les noirs albinos, les mangeurs de mouches et les extra-terrestres, la reconnaissance pleine et entière de la maçonnerie américaine etc. Faudrait-il tout préciser pour définir la tolérance ?

Tout n’est que compromis… si l’intelligence le permet.

Concluons ce bref message avec Oswald Wirth (1860-1943) qui, dans son Livre du Maître (Dorbon-Ainé, 1922), nous propose une solution claire et libérale pour définir ce qui est, ou non, régulier : « L'indépendance des Loges et la souveraineté des Maîtres s'affirment dès la fondation de l'atelier. Celui-ci se constitue de par la volonté des Maîtres qui se sont unis en vue de la création d'un nouveau foyer de vie maçonnique. Ces Maîtres exercent en cela un droit imprescriptible de la Maîtrise et ce sont eux qui légitiment la Loge qu'ils fondent, sans qu'ils aient d'autorisation à solliciter de personne. » Et si la confiance faisait partie du deal ?


[1] Pasqually a de nombreux émules dont L.C. de Saint-Martin ou J.B. Willermoz qui, par la suite, tentera de réintroduire l'influence de Pasqually en imaginant un système maçonnique d'essence chrétienne qui « rectifie » la Stricte Observance Templière. Ce système se divise en trois classes (ou cercles concentriques) dont le centre est « l'Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohen de l'univers ». Mais seuls les deux premiers cercles sont acceptés au Convent de Wilhemsbad en 1782, donnant naissance au Rite Écossais Rectifié. (Cf. Gilles Le Pape, Les écritures magiques, Paris : Archè, 2006).

[2] Pourquoi dire « régulier » ? Ce mot vient des maçons anglais qui l’utilisent (regular) pour signifier ce qui est ordinaire ou standard, mais non ce qui est légitime.

[3] Initié le 16/11/1935 en la R :.L :. Progreso No. 4, Valparaiso, de la G :.L :. régulière du Chili, dont il en est le Vénérable en 1965/66.

[4] Article : Régularité maçonnique.

Source: Site Officiel du Grand Orient Arabe Oecuménique : www.goao.org

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Commentaires d'Hercule : Je relève dans cet article plusieurs formules pour le moins erronées :

1°) - "Lui qui propose de renoncer à l’héritage templier supposé" : Les Templiers n'ont jamais rien eu à voir avec la franc-maçonnerie qui est un syncrétisme symbolique inventé de toutes pièces après avoir puisé dans différentes traditions anciennes, et falsifié le sens premier des symboles empruntés. Pour l'Eglise Catholique, le détournement de ses symboles est considéré comme blasphématoire et l'oeuvre d'ennemis de Dieu.

La doctrine des Templiers était tout à fait orthodoxe et dans les canons de l'Eglise. Le seul choix qui posait problème est l'engagement de ces religieux-soldats qui étaient appelés à offrir leur vie au pour le Christ et pour l'Eglise lors des combats contre les musulmans. Les Templiers faisant à leur entrée dans l'Ordre un quatrième voeu d'obéissance au Pape (pauvreté, chasteté, obéissance au supérieur et obéissance au Pape, comme le reprirent plus tard les Jésuites). Pour éprouver la solidité de leur obéissance au Pape comme soldats du Pape et de l'Eglise, pour bien prendre conscience de la force de leur engagement à offrir leur vie, au jour de leur entrée dans l'ordre, les supérieurs éprouvaient leur obéissance jusqu'à la transgression du triple reniement avec un rituel qui prenait référence aux trois reniement de Saint Pierre, le premier Pape, qui a tout d'abord renié le Christ lors de l'épreuve de La Passion, puis qui a offert sa propre vie par le martyre sur la croix inversée.

Tous les Apôtres sauf Saint Jean, s'enfuirent lorsque les Juifs sont venus prendre Jésus ?
Ils se sont tous enfuis parce qu'ils avaient peur qu'on les prenne aussi pour les faire mourir.

Pierre était dans la cour... assis au milieu des soldats qui avaient allumé du feu et qui se chauffaient.

Une servante dit à Pierre : "Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth"...
Pierre répondit : "Non, je ne le connais pas !"

Un instant après... un domestique rencontre Pierre et lui demande aussi s'il connaît Jésus...
Pierre répond encore : "Non, je ne le connais pas !"

Et ainsi Pierre renia trois fois : "Non, je ne le connais pas !".

Et à ce moment là... le coq chanta...

Et Jésus passait dans la cour... il regarda Pierre... et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit :
"Avant que le coq chante... tu m'auras renié trois fois".

Pierre sortit... et il se mit à pleurer...

Malgré cette trahison, Jésus lui pardonnera et il le choisira pour être le chef de Son Eglise... le premier Pape.


2°) - "Faut-il suivre Joseph de Maistre, ... qui demande de la même manière d’abandonner « les folies de Memphis » pour s’attacher à l’Évangile seulement" - Joseph de Maistre appellent simplement les francs-maçons à quitter la franc-maçonnerie pour rejoindre l'Eglise et l'Evangile du Christ, en abandonnant toutes ces fadaises théâtrales et ténébreuses des rituels maçonniques.

Dans sa lettre "Humanum Génus" de condamnation de la Franc-maçonnerie, le pape Léon XIII invitait les francs-maçons à quitter les loges et à rejoindre l'humilité et le dépouillement de l'Ordre Séculier Franciscain, l'anti-thèse de la franc-maçonnerie.


3°) - "Puis-je être un maçon catholique « régulier » ...?" - Non, il est tout-à-fait impossible d'être à la fois franc-maçon et catholique. Le catholique qui prétend cela se trouve dans le plus grand aveuglement, il est le jouet du démon, et, il verse dans la plus dramatique hérésie avec un séjour définitif en enfer, au bout de son chemin de vie. Réfléchissez-y sérieusement tant qu'il en est encore temps !


4°) - "... en jurant sur l’évangile de St Jean ..." - Cette formule ne signifie rien s'il s'agit de prêter serment sur un livre saint qui reste définitivement fermé, car les francs-maçons ne le lisent jamais. En effet, s'ils le lisaient de temps à autres, ils sauraient que Saint Jean a annoncé dans ses épîtres que celui qui ne reconnait pas la divinité du Christ est "anti-christ". Cette formule a le mérite d'être claire.


5°) - "... un système maçonnique d'essence chrétienne qui « rectifie » la Stricte Observance Templière ..." - Ce sont là des expressions fumeuses qui ne signifient rien. Le système maçonnique est essentiellement d'essence luciférienne. Il n'y a rien de chrétien dans tous ces rituels.

Le Seigneur a dit : "Prends garde que la lumière qui brille en toi ne soit point ténèbres !"


6°) - "... l'Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohen de l'univers ... » - Comme la franc-maçonnerie se réfère à la construction de l'ordre du Temple de Salomon à Jérusalem, il faut savoir que, selon les prescriptions de Dieu, les bâtisseurs du Temple de Salomon devaient être des prêtres de la famille sacerdotale d'Aaron, le frère de Moïse. Lors de la dernière reconstruction du Temple de Jérusalem par Hérode le Grand, il faut rechercher les déviances parmi ses disciples, la secte des Hérodiens. Aujourd'hui, si du point de vu du symbolisme, les francs-maçons se considèrent comme des prêtres juifs (les Cohen), il ne peut en aucun cas s'agir de prêtres de Dieu, mais de prêtres du Diable...

La formule "Cohen de l'Univers" pourrait rappeler que le peuple Juif par ses lévites et ses grands-prêtres étaient le peuple sacrificateur de la première Alliance pour tout l'univers. Avec la Passion de Jésus, l'Alliance a été transférée à la Gaule (la France - les légionnaires de Ponce Pilate étaient en fait des Gaulois), et aux prêtres de l'Eglise Catholique et Romaine. Si les francs-maçons revendiquent ce rôle, il s'agit simplement d'une usurpation démoniaque.


7°) - "... Rite Écossais Rectifié ..." - Cette formulation est une erreur grossière. Il n'a jamais existé de filiation écossaise dans l'origine de la franc-maçonnerie, pas plus que les Stuart puissent avoir le moindre lien avec l'origine de la franc-maçonnerie et son implantation en France. IL s'agit toujours et exclusivement de mensonges éhontés fabriqués de toutes pièces éparses car les inventeurs des rituels maçonniques n'ont jamais compris le sens du mot juifs COS, ainsi que pour quelques autres mots juifs qui apparaissent dans les rituels.


8°) - "... Grand Orient Arabe Oecuménique ..." - Cette formulation est aussi pour le moins douteuse et fantaisiste lorsque l'on connaît le véritable sens du mot Oecuménique, et lorsque l'on connaît aussi la Fatwa de l'Islam à l'encontre la Franc-maçonnerie
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Message par Her Jeu 30 Juin - 8:29

Bonjour à tous,

J'ai trouvé ces actualités sur un blog maçon.

Je vous conseille d'écouter le discours de Monseigneur Marcel Lefevbre.
Je crois qu'il n'a pas tout à fait tort car le but secret de la franc-maçonnerie a toujours été la destruction de l'Eglise Catholique.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.hiram.be/Mon-actualite_r6.html

BLOG MACONNIQUE

Mon actualité

GLNF. Adresse solennelle aux Grandes Loges Maçonniques régulières des deux hémisphères
Cette Adresse solennelle aux Grandes Loges Maçonniques régulières des deux hémisphères des Juridictions Ordinales: du Grand Prieuré Rectifié de France, du Grand Chapitre Français, Suprême Conseil du Rite Moderne pour la France, du Suprême Conseil pour la France du Rite Ecossais Ancien et Accepté est datée du 28 juin 2011....

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Mgr Lefebvre et la Loge maçonnique au Vatican
Un discours hallucinant de Mgr Marcel Lefebvre (1905-1991) qui illustre le raisonnement conspirationniste. Cette interview véhiculée par Gloria.tv n'est pas datée.

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GLNF. Motivations du report de la réunion du Souverain Grand Comité
Un courrier adressé aux membres du Souverain Grand Comité de la Grande Loge Nationale Française par François Stifani qui signe ès qualité de Grand Maître est publiée et commentée dans le blog du Myosotis des Marches de l'Est. Stifani explique que, compte tenu du report à une date ultérieure du délibéré de la Cour d’Appel...

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Un Français à Washington
L'occasion, c'est le bicentenaire de la Grande Loge de Washington DC. Et le Français qui a participé le 11 juin 2011 à une Tenue lors d'un week-end de Fraternité universelle n'est autre que François Stifani en Décors de Grand Maître de la GLNF - voir photo - même si la vedette de la cérémonie éait plutôt Richard Dreyfuss. On...

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Un Franc-Maçon, fils de prêtre, interroge un archevêque
Le Franc-Maçon en question, c'est Marc Bradfer, l'auteur de Fils de prêtre. Et l'archevêque, c'est celui de Toulouse, Mgr Robert Le Gall. Dans un article Le franc-maçon interroge l'archevêque publié ce 14 juin 2011, le quotidien La Dépêche interroge le coauteur (avec Fabienne Giard) de l'ouvrage 100 questions à...

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Message par Her Jeu 30 Juin - 8:57

Bonjour à tous,

Encore un article du Point par Sophie Coignard

dont on ne sait pas trop si elle condamne ou si elle glorifie la secte de la franc-maçonnerie.

Enfin, je veux dire pour certains ne savent pas, car personnellement, j'affirme qu'elle en fait l'apologie :

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Hiram, un héros franc-maçon vénéré

Le Point - Publié le 04/02/2011 à 10:21
Il est l'architecte du Temple de Salomon, et tous les frères le vénèrent.

Par Sophie Coignard

La plupart des francs-maçons, de par le monde, croient en Dieu, ou du moins au Grand Architecte de l'Univers. D'autres, comme ceux du Grand Orient de France en 1877, ont rejeté cette notion. Mais tous vénèrent le même héros : Hiram, l'architecte du Temple de Salomon, auquel Jérôme Touzalin, 30e degré du Rite écossais ancien et accepté, a consacré un travail en loge qu'il a bien voulu confier au Point.

En voici quelques extraits :

"Hiram n'est ni un Dieu, ni le fils d'un Dieu, ni un prophète envoyé d'un Dieu. Hiram n'est pas non plus un grand penseur nous ayant laissé d'immenses traités philosophiques et encore moins un révolutionnaire nourrissant de vastes projets. Hiram n'est ni Moïse, ni Bouddha, ni le Christ, ni Socrate, ni Mahomet, ni Karl Marx, ni Gandhi... Bref, rien de tout ce qui habituellement fait émerger religion, courant de pensée ou révolution sociale. Hiram est figuré comme un constructeur : c'est là le point qui le distingue de tous les autres, il ne s'appuie pas sur des mots, il s'exprime à partir de la pierre.

Pourquoi la pierre ? C'est qu'elle est encore suffisamment proche de l'état initial pour être considérée comme le témoin le plus direct de l'opération qui a abouti à la création du monde, et celle des hommes. Elle est une forme de la mémoire de l'univers.

Hiram, à partir de cette pierre, ne promet pas le bonheur pour un au-delà lointain, au prix de notre souffrance de vivant ; il n'assène pas une vérité inébranlable dont il serait le seul dépositaire et qu'il faudrait suivre aveuglément ; il ne demande pas de jeter bas l'organisation du monde environnant ; ce qu'il nous enseigne est une conduite pour le temps présent, il propose que chacun d'entre nous, dans sa diversité, à son grade, dans son intelligence et son savoir, s'inscrive dans l'entreprise qui pousse les hommes à bâtir leur existence commune autour de la recherche de la vérité, de la lumière et d'une vie collective pacifiée.

La construction du Temple, son achèvement, ce sera, pour certains maçons, les retrouvailles avec un ordre originel, celui d'avant la chute du Paradis, où nous étions mêlés au Dieu créateur ; pour d'autres maçons, c'est une réplique de l'équilibre du cosmos, compris comme témoignage de l'expression de la volonté divine... et pour d'autres, enfin, le Temple c'est l'ordre du monde social, construit à partir de la raison et des valeurs morales, par des hommes libérés de leurs superstitions."

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Sophie Coignard est une journaliste mais certainement pas une théologienne. Parler des franc-maçons qui croient ou ne croient pas en Dieu ne signifie rien car si cette journaliste se plongeait dans les Evangiles, elle comprendrait que les démons aussi croient en Dieu et qu'ils craignaient le Christ qui pouvait les chasser sans aucune difficulté en les envoyant dans les ventres d'un troupeau de porcs et en les précipitant dans la mer. Croire en Dieu n'est donc pas une vertu ni une preuve de sainteté. Les maffieux Siciliens croient aussi en Dieu mais ils ont oublié d'appliquer son Décalogue. Les musulmans croient aussi en Dieu mais "en son nom", ils égorgent tous ceux qui ne pensent pas comme eux, en croyant ainsi sauver leur âme et l'âme de ceux qu'ils tuent.

Quand à Hiram et sa pierre, ce n'est qu'une singerie du choix de l'apôtre Pierre par Jésus pour être cette pierre sur laquelle devra être construite l'Eglise.

Dès les premiers temps de la franc-maçonnerie, l'Eglise a été informée dans les moindres détails des mensonges outranciers de la secte, tant sur ses rituels sacrilèges et anti-chrétiens, que sur les projets funestes de domination du monde, grâce à des transfuges convertis et cela s'est plus spécialement réalisé en France. Alors, quand les francs-maçons voudraient nous faire croire aujourd'hui que la douzaine de Pontifes qui les ont condamné ne savaient pas de quoi ils parlaient, n'est là qu'un mensonge de plus...

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.
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Message par Her Lun 4 Juil - 11:55

MILS

Le Mouvement International de Lutte contre la Secte

Pour bâtir il faut faire disparaître la démolition systématique
Les faux-maçons ou démolisseurs


Le programme.

Le Mouvement International de Lutte contre la Secte a pour objet la disparition de la franc-maçonnerie, en fait fausse-maçonnerie.

Les textes qui prennent le problème en face sont rares ou anciens, le bon sens élémentaire a fui la place publique.

1/ Un livre des plus critiques appelle les adeptes « fils de la lumière » et il est à craindre que VOUS, ADEPTES, vous vous y croyiez. La Lumière de tout homme est Jésus. Depuis l’aube du monde, Lucifer, la fausse lumière dont vous vous réclamez et qui vous obscurcit, est déchue. Chaque matin les moines invoquent Marie comme « porte lumière », c’est elle qui nous montre le Vrai et nous démasque le Faux.

2/ L’Esprit que vous invoquez souffle la puanteur. Le bon Esprit ne peut régner dans vos caches ni devant les écrans où vous répandez le vent de la haine et de la mort.

3/ Le breuvage de vos initiations trouble toute âme pour la noyer. Il copie à l’envers le Baptême Chrétien pour le parjurer. Vos secrets avec menace de mort arrivent trop tard. Goûtez plutôt le « Secret de Marie » du Père de Montfort et le « Message » à Mélanie de La Salette que l’on cache aux honnêtes gens. Venez avec nous, poissons aux trois quarts morts, baigner avec nous ravigorés par l’eau pure qu’Elle verse à « la nouvelle ère ».

4/ Fils de la terre, la terre est trop belle pour vous contenir dans l’état où vous êtes, et vous êtes trop beaux pour cette terre. Fuyez le soufre et la lave de celui que le dam relègue au centre sous nos pieds, risquez votre vie pour atteindre le Ciel pour Qui vous êtes faits.

Les lieux secrets à l’origine de vos appartenances sont le théâtre d’un culte diabolique depuis la naissance de la première loge. Et le Menteur vous le cache la plupart du temps. Car l’histoire de Jésus n’est pas une île dans l’histoire humaine. Et les chiens ne font pas des chats. Ceux qui ont tué le Roi des Siècles, en vain, se sont obstinés dans leur lutte contre la résurrection de l’humanité. Et leurs descendants vous ont entraîné dans ce mortel complot.

Il n’existe pas de secte maçonnique, où le culte monstrueux à Satan ne préside, bien caché au plus bas étage, que vous dites le plus haut. Voilà ce qu’affirmait Monseigneur de Ségur en 1867, de ceux qui « rendent un culte à Satan et qui gouvernent le monde », sur le témoignage de transfuges comme Diana Vaugham, martyre en 1897, qui ont payé de leur vie de raconter ces horreurs. Vous leur avez promis obéissance à mort, souvent sans savoir cela.

Nous ne vous disons pas seulement : « Vous allez être entraîné dans quelque chose où vous ne savez plus qui mène le bal ». Ayant fait appel au bon sens, après avoir étudié à nos dépens les conséquences et les oeuvres de la secte, et sur le témoignage des transfuges que Dieu a sauvé miraculeusement des représailles de vengeance contre ceux qui préfèrent la liberté, nous vous disons à la suite de Léon XIII : Nous savons qui mène le bal de ce carnaval sanglant.

Ceux qui ne vous le disent pas clairement sont complices de lui. Dans son exorcisme qui est édité même par vos auteurs spirites, Léon XIII publie « Que toute secte diabolique soit exorcisée par nous ». Il précise ailleurs que la secte la plus dangereuse et qui réunit toutes les autres est la franc-maçonnerie. Nous sommes fondés à penser qu’il pense d’abord et principalement à la franc-maçonnerie dans cette formule de l’exorcisme à faire chaque jour.

Nous ne nous adressons pas surtout à vous, adeptes des loges déclarées, mais à VOUS, nos frères et nos pasteurs dans chaque Eglise, FRANCS-MACONS ECCLESIASTIQUES qui pullulez, vous travaillez à enserrer les plus belles Institutions le l’humanité dans l’étreinte mortelle du serpent, dans l’idée stupide de détruire ce qui est impérissable.

Le même pape publiait il y a déjà cent ans dans le même exorcisme : « Là même où se trouve le Siège et la Chaire de Saint Pierre, ils ont établi le trône abominable de leur impiété, dans la pensée qu’en frappant le Pasteur, ils auront plus de facilité à disperser le troupeau ».

Nous sommes fondés à penser que, guidés par une vision que vous avez eue, et confirmés par le message de Notre Dame de La Salette que vous avez reconnu véridique, Saint Père Léon XIII, vous avez démasqué dans ce texte des membres du haut clergé dans leur appartenance à la franc-maçonnerie ecclésiastique. Vous nous avez demandé par votre encyclique sur la secte de vous aider à les démasquer, nous le faisons à travers ce mouvement. « En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites la voir telle qu’elle est »

Voici les premiers moyens du M.I.L.S. Ils ne sont pas cachés :

Le plus grand danger actuellement est l’intérêt suscité par la secte. Le Démon se réjouit des démonologues et qu’on s’intéresse à lui.

1/ Suivant Jean Paul II, nous nous engageons donc à le fuir et à le vaincre ainsi par l’intérêt que nous portons à votre culte, Très Sainte Vierge Marie. La seule à pouvoir nous amener au culte de la Lumière. Le Rosaire, la Consécration à Marie, les Apôtres de la nouvelle Ere, les seules valeurs que la secte ne peut extirper, même quand elle tient les églises.

2 / Ensuite, dans le danger, nous mettons notre espoir en vous Saint Joseph et en vous Saint Michel Archange, par l’imitation de vos vertus, par la prière, et l’exorcisme sur la secte.

3/ L’action de vérité.
« Le Protocole des Sages se Sion », qui est un terrifiant classique de la secte, annonce qu’un groupuscule a projeté de liquider les adeptes de la franc-maçonnerie pour une tyrannie directe, nous pensons que cette heure est venue pour vous adeptes. Ouvrez les yeux.
Quant à l’antéchrist, l’aboutissement historique de la secte dont le seul nom fait frémir, ce n’est qu’un homme, il a donc perdu d’avance.

4/ Nous nous adressons aussi A TOUT UN CHACUN, QUI CROIT NE PAS FAIRE PARTIE de la secte : « Insensiblement, vous vous êtes laissés aller à obéir à ce monstre, réveillez-vous ! ». Il vaut mieux accepter quelques sacrifices que de rester en son pouvoir. Pas de libération sans pénitence, ceux qui le nient vous mentent.

5/ Enfin nous invitons chacun à partager notre victorieuse espérance. Comme le Ciel l’a fait savoir le premier jour au peuple de France, sur lequel il comptait pour ses projets mondiaux, il ne manquera pas d’homme providentiel pour nous délivrer de l’hydre. Trouvera-t-il des résistants pour le suivre ? Notre appel est lancé. Remercions nos devanciers.
Note : Notre espérance se trouve dans le Sermon de Saint Rémi le jour du Baptême de Clovis, consigné dans les notes prises ce jour-là par l’historien Raban Maur. Il se trouve pareillement dans la version longue du Testament de Saint Rémi dont un prêtre de Reims, l’Abbé Desailly a fait la preuve en 1896 que c’est la version authentique. Elle est confirmée par cette parole du saint Padre Pio : « La France fut pardonnée par le grand cœur du Roi Louis XVI et de (la Reine) Marie Antoinette, morts victimes pour le Christ…Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit… »


I : Les FAUX-MACONS ou les démolisseurs

A/ Première idole de l’empire ténébreux à récuser, le culte de « l’être suprême » en tête de la constitution.

B/ Deuxième insigne à dénoncer l’effigie de Marianne, dans les mairies et autres salles publiques, pour symboliser l’Etat de droit.

1/ Qu’elle vienne d’une chanson de militaires factieux en 1792, paroles d’un savetier de Puylaurens dans le Tarn, qui l’aurait trouvée dans l’opéra de Verdi, ce n’est pas l’essentiel. Quel en est le sens ? Et pourquoi l’a-t-on imposée aux gens ?

a/ Mariamme 1 ou Mariamne, juive dont la famille, descendant de courageux ancêtres, se prétendit de « rois ». Elle fut la 1ère concubine attitrée du cheich iduméen ou édomite Hôrôdôs ou Héroïdès que nous appelons Hérode 1 (« le grand », on devrait dire « l’orgueilleux »).
Comme voisins, les Iduméens avaient été les ennemis de ses ancêtres qui les avaient obligés à se convertir. Il se peut que ceux-ci leur en gardaient rancœur. Il était tentant mais hasardeux d’accepter de s’allier à eux, en se fondant sur Dt 23 : 8 : « Tu ne tiendras pas l’édomite pour impur, car c’est ton frère (comme descendant d’Esaü. Mais, comme descendants d’Esaü la préférence divine pour Jacob est prophétique de toute leur histoire Smile A la troisième génération leurs descendants seront admis au culte ». A-t-on pris ces précautions avant de reconnaître ainsi la conversion de la famille d’Hérode qui n’a pas 100ans ? Autre problème : les frontières d’Edom ont été transgressées par les Edomites pendant l’exil des Juifs. Enfin, plus grave encore, ils sont sous le coup de la prophétie d’Abdias pour leur conduite vis-à-vis d’Israël. Cette prophétie accuse Hérode de s’être allié aux Romains lors du deuxième siège de Jérusalem, suite à quoi il se proclama roi des Juifs en -37. Il était cependant tentant de s’allier avec les Iduméens pour se garder d’être dissous dans les mœurs de l’empire romain. David traitait les Edomites de serviteurs, ils ont inversé les rôles.
Mariamne 1 n’est pas connue comme Yaël ou Judith pour avoir tué l’oppresseur de son peuple, ni comme Esther pour avoir demandé sa libération. Elle fut cependant tuée par son « mari » qui était un monstre.

b/ Trois mensonges;
Premier mensonge. On voit tout le travail des tragédiens classiques français et de leurs imitateurs, de présenter au public des héros artificiels, en bricolant les sordides histoires de famille des puissants d’époques décadentes. Une partie de ces auteurs en a eu le remords. On a travesti cette victime en héroïne.

2ème mensonge. Le peuple Français du 18éme siècle qu’elle incarne, le peuple français se reconnaissant dans le peuple juif, victime d’un tyran. Or c’est le contraire. Au lieu d’être victime du tyran qui n’aurait pas respecté ses traditions, le peuple tue celui qui, au péril de son pouvoir et de sa vie, en appelant aux Etats Généraux, lui demande son avis pour mieux le respecter.Saint Padre Pio : « La folie des hommes a été tentée de tuer la royauté ; le monde le paye encore aujourd’hui »

3ème mensonge. On a surtout travesti Louis XVI en Hérode. La femme, c’est le visage du peuple mentant pour ne pas reconnaître qu’il a tué un grand homme d’état qui l’aimait jusqu’au martyre, et un Saint.

2/ Le mensonge profite à qui ? Qui en est l’auteur ? De qui s’est-il inspiré ?

a / Nous savons que l’auteur du mensonge, son promoteur, et celui qui a organisé le meurtre est la secte maçonnique, en 1780, à la conjuration de Wilhemsbad de 1780 qui l’avait décidé à huis clos, plus précisément les « illuminés de Bavière » qui, de 1780 à 1782, vont y devenir prépondérants, et sont la racine des « illuminatis » de maintenant. Mentir, c’est faire croire le contraire de ce qui est. Déjà nous sentons là l’odeur hérodienne de ce mensonge criminel qui sévit ici plus que jamais. Marianne, c’est le mensonge posthume du tyran Hérode déguisé en sa propre victime, noirceur donnée en exemple aux siècles actuels. C’est un devoir grave de conscience d’y faire objection par des actes.

Un camérier secret de Pie XII, et animateur d’une société savante, a identifié la principale origine de la franc-maçonnerie et en a fait part à ses proches.
LA SECTE est surtout ISSUE DES HERODIENS.

B / Petite étude sur les hérodiens

Ce n’est pas de Flavius Josèphe, historien juif lui aussi ami politique des Romains, que l’on peut espérer les précisions décisives, mais du texte majeur de l’histoire : la Bible. Elle nous expose le contraste entre deux familles.

Deux familles en contraste

Le tyran Hérode 1
Il se proclame roi des Juifs pour le compte des Romains en -37, parce qu’il a contribué à les asservir à eux. En -27 pour la première fois les Romains se donnent un empereur, Octave, ce qui correspond à un coordinateur de rois sur un grand territoire. Les deux évènements ont un lien. Hérode 1, qui intriguait entre Cléopâtre, Antoine et Octave, a servi de modèle et de comparse à ce genre de personnage et les empereurs les plus cruels seront à sa ressemblance. Mais Rome cherchait justement à y mettre de l’ordre en instituant l’empire. Rome ne veut pas que quelqu’un en dehors d’elle puisse se prendre pour Alexandre le grand.
Très new age, Hérode 1 a fait bâtir des temples pour adorer n’importe qui et sa reconstruction curieuse et écrasante du temple au Dieu des Juifs en -19 ne lui a pas plu Mt 24 :2 : « Il ne restera pas ici pierre sur pierre ». C’est ce qu’il faut dire aux curés qui pensent faire une affaire en faisant restaurer les églises aux frais de l’Etat maçonnique.
Il a profané par cupidité la tombe de David et de Salomon les plus grands rois d’Israël, qui, eux, étaient légitimes, il en a été maudit.
Le Diable est entré dans sa maison, où chacun se dénonçait et tuait, et où il torturait à plaisir. Il tuait les gens de la famille, ses femmes, ses enfants. Il a fait tuer Tyron, l’homme droit qui osait le désapprouver et le lui dire. Dans cette famille l’inceste était courant.
Il se faisait passer pour pieux et pour bon pour ambition : « Je me trouve redevable à Dieu de la couronne que je porte…et ce qui est plus considérable encore, de l’amitié des Romains qui sont les maîtres du monde ». En prenant sa phrase par les deux bouts, on obtient la déclaration de 1789 : Il fait croire que le Dieu d’Israël est content de son usurpation. Certes Dieu la permet, et il a des raisons. Mais c’est à un autre que l’usurpateur doit son trône, à l’esprit d’enfoncer le sans défense et de fourberie. En cela il ment. Les comploteurs de 1789 reprendront son attrait pour ce qui est romain, quelques-uns grec.

Les rois des Juifs en titre étaient Marie et Joseph, c’est le sens de la généalogie sur laquelle s’ouvrent les Evangiles. Joseph a abdiqué en faveur de son fils Jésus à cause du caractère miraculeux de sa conception.

Comparons les manières de faire.

Jésus Lion de Juda et le renard Hérode Antipas

Le tyran Hérode 1 qui se prétendait « roi de Judée » a fait tuer préventivement les enfants juifs de la famille de Mariamne 1, des Asmonéens, au cas où ils feraient concurrence à lui ou à sa « famille ». Il fit tuer aussi à Bethléem de Judée ceux qu’il soupçonnait de lui faire concurrence et qui n’en étaient pas. S’il y avait eu moins de prétentieux, il y aurait eu moins d’enfants assassinés. Et la famille de Jésus originaire de Bethléem Rt 2 :1,4, 21-22, n’aurait pas été obligée de s’exiler Mt 2: 1-18. Le tyran est mort peu après. Le massacre des enfants à la naissance ou avant, qui est du programme de la secte, a toujours le même mobile : un égoïsme autoritaire et ruineux.

À sa mort, le tyran Archélaüs, fils de la 5ème concubine attitrée de Hérode 1, devient « tétrarque de Judée », ce qui empêche saint Joseph de rentrer chez lui à Bethléem. Il se réfugie dans la famille de Marie, à Nazareth en Galilée Mt 2 :19-23. Archélaüs sera destitué et déporté par Auguste en 6 pour mauvaise administration et despotisme.

Hérodiade, petite fille par inceste de Hérode 1 et de sa 1ère concubine attitrée Marianne 1, devient la concubine attitrée du tyran Hérode Antipas, « tétrarque de Galilée », fils de la 5ème concubine attitrée de Hérode 1, Lc 3 :1-2. Elle a une fille, Salomé 2 de son mari Hérode Philippe 1, frère de Hérode Antipas. Pour devenir sa concubine, Salomé pose comme condition qu’il tue Jean baptiste, cousin de Jésus et qui le conseillait en osant lui dire la vérité de ne pas prendre la femme de son frère. Et il le tue Mt14 :1-12.
1ère phase : Quand Jésus commence à prêcher et à faire des miracles, Hérode Antipas croit à une résurrection de Jean baptiste, et il a peur.

2ème phase : Jésus met en garde contre les pharisiens et LES HERODIENS « gardez-vous du levain des pharisiens et d’Hérode » Mc 8 :15, de l’hypocrisie des croyants qui transigent par en-dessous, et de l’appétit d’ambition et de biens matériels : des ecclésiastiques se servent de leur pouvoir spirituel pour inféoder les gens à la branche la plus tyrannique de la secte maçonnique.
Cependant la principale action de Jésus est d’entraîner les proches d’Hérode Antipas vers le haut, vers un dépassement spirituel, sans ruse ni subversion. Jeanne, la femme de Chouza intendant d’Hérode Antipas, qui suivra Jésus jusqu’au bout, Lc 8 :3, et bien d’autres qui ne sont pas nommés. En prêchant à Césarée, Capharnaüm dont Magdala est la banlieue chic, et Tibériade, villes cosmopolites. Menahem, « ami d’enfance d’ Hérode » Antipas Ac 13 : 1 sera à la fondation de l’église d’Antioche. Jésus a cherché aussi, avec le meilleur succès relatif, à élever les Juifs et les Romains. Jésus c’est l’anti-secte en acte, l’ouverture grand angle. Il donne l’exemple du vrai Roi : si tu veux être le plus grand, fais-toi le plus petit, et sers les autres au lieu de les jalouser, cache-toi pour faire le bien, n’imite pas les grands de ce monde qui font le contraire. Car les francs-maçons veulent le pouvoir et se procurent les meilleures places. Avec Jésus, il n’y a pas moins de 3 Mariam disciples, amies et parentes de sa Mère Mariam, il faut méditer le contraste avec Marianne, elles seront les vraies héroïnes, victimes des potentats.
On attend une comparaison et une étude linguistique sur le prénom Marie. Dans cette phase, la famille de Nazareth constitue et inspire la famille des parents, amis et disciples dont la maison de Lazare à Béthanie est le symbole.

3ème phase : Au lieu de cela, les partisans de la dynastie usurpatrice des Hérode complotent avec les Pharisiens Mc 3 :6, à cause du bien que Jésus fait. Ils lui envoient des espions pour l’interviewer sur la politique Mt22 :15-22 pour essayer de lui faire faire un faux pas, car il a de l’influence et eux sont jaloux, ne pensant qu’à leurs compromis de pouvoirs à préserver. Le fils suit le même chemin que le père : « ce renard » a l’intention de tuer Jésus, comme les francs-maçons Louis XVI, en se cachant pour ne pas affronter le peuple Lc 13: 31-33, Jésus ne fuit pas, il continue à faire le bien.

L’avant dernier acte : Après avoir échappé à de nombreuses tentatives de meurtre, Jésus se rend sans défense à la ville sainte pour la fête religieuse. Il fonde là sa famille spirituelle. Un traître le livre aux chefs religieux. Quand on sait que depuis des centaines d’années Israël est une théocratie, sous ce prétexte les chefs religieux ont pris abusivement les prérogatives de chefs politiques. Ils le livrent aux Romains, le pouvoir politique officiel. Mais le préfet Pilate cherche à se débarrasser en ne court-circuitant pas l’autorité supposée indigène, à savoir galiléenne, il l’envoie dans la gueule d’Hérode Antipas Lc 23 :8-12. Jésus est resté digne, il n’avait pas démordu de son titre de roi, il se tait devant sa caricature. Hérode Antipas scelle avec Pilate, sur le meurtre de Jésus, l’accord que son père Hérode 1 avait criminellement scellé avant lui avec Antoine, Octave et Agrippa en faisant tuer tous les opposants hypothétiques. Cet accord historique dépasse leur pauvre règne : « ce même jour, Hérode et Pilate devinrent deux amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant ».Le pouvoir officiel et le pouvoir parallèle. Mais ce meurtre scelle aussi l’accord d’Hérode Antipas avec les juifs qui n’étaient religieux et honnêtes que d’apparence car ils ne rêvaient que de meurtre.

L’Eglise prophétise pour tous les siècles au sujet d’Hérode.

L’Eglise entière fera le constat officiel de ce pacte criminel exemplaire, après avoir subi le même complot Ac4 :25-28 « Maître (Dieu, par l’Esprit de Jésus), c’est Toi qui as dit... par la bouche de notre Père (le Roi) David : « Les « rois » de la terre… et les « magistrats » se sont rassemblés. Oui… dans cette ville (Jérusalem), contre (le Roi légitime) que Tu as oint », Ton saint serviteur Jésus : Hérode et Ponce Pilate avec les nations païennes et les peuples d’Israël ». Cette phrase précise celle de David et récapitule le verdict pour toute la durée de l’histoire humaine. L’Eglise a le pouvoir de nous expliquer l’histoire et la géographie de cette lutte.

On a vu comment le chef des Chrétiens Pierre et Jean disciple de Jean baptiste puis de Jésus sont persécutés à Jérusalem par les chefs religieux liés aux Hérodes, en complot avec les occupants romains Ac 4 : 1-31 Puis ce sera le tour d’Etienne et la persécution se généralise Ac 8 :1.

Puis, le tyran Hérode Agrippa 1, petit fils d’Hérode 1 par inceste par Mariamne 1, est tiré de prison en 37 par le monstre romain, l’empereur Caligula. Il est promu « roi des Juifs » en 41 par l’empereur romain Claude. Il est tout dévoué à sa sœur Hérodiade, ennemie jurée des chrétiens. En 4 3, il fait tuer Jacques frère de Jean l’évangéliste, que le Baptiste avait amenés à Jésus. Il cherche à tuer Pierre le chef. Il fait tuer les gardes qui n’ont pu arrêter l’évasion miraculeuse de Pierre. Il meurt à Césarée de son grand père, peu de temps après, au moment où il se fait acclamer comme dieu « à l’instant-même… rongé par les vers, il rendit l’âme » Ac 12 :23.

La marque hérodienne de la diaspora.

Saint Paul, qui est un exemple de pharisien converti, part évangéliser les grecs d’Asie, l’Ionie notamment.
A Antioche de Pisidie, les Juifs le reçoivent bien d’abord, mais, jaloux de la conversion des païens, une partie se retourne violemment. Ac 13: 50 « les Juifs travaillèrent les dames prosélytes les plus en vue ainsi que les notables de la ville; ils déchaînèrent une persécution contre Paul et Barnabé, et ils les chassèrent ».
Pour comprendre l’ambiance, il faut se souvenir de l’intervention du tyran Hérode 1 auprès du romain Agrippa son ami en faveur des Juifs d’Ionie pour qu’ils soient moins imposés. Il faut se souvenir qu’en 41, au moment où Claude devient empereur et où il confie la Palestine à Hérode Agrippa 1, il publia un édit dans toutes les provinces de l’empire, renouvelant l’accord avec les hérodiens du romain Agrippa, accordant à tous les Juifs de « vivre selon leurs lois, à cause de leur fidélité pour le peuple romain ». Sous les termes séduisants de l’accord, il y a la menace hérodienne pour les chrétiens qui, eux, ne travaillent pas par la menace. Il faut donc préciser dans ce passage des Actes des apôtres et dans ceux qui suivront : « Les Juifs (hérodiens) travaillèrent les dames prosélytes et les notables ».
Paul sera ainsi en divers lieux lapidé, roué de coups, laissé pour mort, et ses amis maltraités.
A Iconium, Ac 14 :5 « on se préparait à les maltraiter et à les lapider ».
A Thessalonique « les Juifs pris de jalousie traînèrent Jason (un chrétien) et quelques frères devant les politarques (mairie) en criant « Ces gens qui ont révolutionné le monde entier... Jason les reçoit chez lui… tous contreviennent aux édits de César en affirmant qu’il y a un autre roi Jésus » ». C’est l’argument de Mgr Vernette appuyant la loi maçonnique du 12 juin 2001, groupes dissous etc. contre les chrétiens convaincus.
Ac 17 :13 à Bérée les Juifs de Thessalonique « vinrent semer …l’agitation et le trouble ».
A Corinthe des Juifs amènent Paul au tribunal de Gallion proconsul d’Achaïe qui les déboute.
A Ephèse, « un complot fomenté par les Juifs » Ac 20 :3.

La double course au centre du monde

Actes 21- 23, à Jérusalem Paul est sauvé de l’émeute par les soldats romains. 40 comploteurs juifs ont juré de le tuer pour le compte du conseil religieux, (bien avant Ali Baba et l’O.T.S. !). Saint Paul est traduit devant le chef religieux Ananie. Celui-ci, comme cela se pratique de puis Hérode 1, a été porté au pontificat en 46 ou 47 par le tyran Hérode « roi de Chalcis »2, arrière petit fils d’Hérode 1 par Mariamne 1 et fils d’Hérode de Chalcis 1. Combien de prêtres sont nommés évêques comme le cardinal Lavigerie parce qu’ils sont francs-maçons ou leur obéissent ?
Ananie livre Paul au tribun romain à Jérusalem Claudius Lysias. Paul réussit à se faire transférer à Césarée. Ananie accuse Saint Paul devant le gouverneur Romain Félix à Césarée, dans le prétoire construit par Hérode 1. Déposé en 51 Ananie sera assassiné en 66, l’hérodisme ne paie pas. Paul l’avait averti à Jérusalem « Dieu va te frapper muraille récrépie (hypocrite) ». Le gouverneur romain Félix, qui a enlevé pour lui Drusille une fille d’Hérode Agrippa 1er, laisse en prison Paul « dans le désir d’être agréable aux Juifs » et aux hérodiens.
Son successeur Porcius Festus « voulait gagner les bonnes grâces des Juifs ».
Paul demande à être jugé à Rome où il n’y a pas encore beaucoup d’hérodiens, et par des Romains, pas par des pharisiens. (Deux fils de Hérode 1 avaient fait leurs études à Rome, etc.) C’est du temps gagné pour faire connaître Jésus comme Christ, c'est-à-dire vrai Roi, et cela lui permet d’atteindre la capitale pour cela, enfin il sait qu’il le faut ainsi pour y être martyrisé .
Le tyran Hérode Agrippa 2, fils d’Hérode Agrippa 1 qui est petit fils par inceste d’Hérode 1 par Mariamne 1. Et Bérénice 2, sœur d’Hérode Agrippa 2 et veuve de Hérode de Chalcis 1 frère d’Hérode Agrippa 1 et d’Hérodiade. Hérode Agrippa 2 et sa sœur Bérénice 2 demandent à juger Paul. Ils le font mais c’est top tard, il ne relève plus de leur décision.

La lutte au cœur du monde

Arrivé à Rome Saint Paul a la noblesse de dire « sans pourtant vouloir accuser en rien ma nation » Ac 28 :19.
On sait comment le monstre Néron empereur fera croire que les chrétiens ont incendié Rome pour les assassiner massivement. On sait moins comment les hérodiens ont attisé. Il y a 6 millions de morts chrétiens dans les catacombes romaines, parmi eux combien de martyrs, le génocide antichrétien à Rome devient mondialiste.

c/ L’intérêt de l’étude

Qui a intérêt à dire que c’est une légende ?

La naissance et l’état civil de Jésus ont été reconnus et consignés à Rome et archivés par le recensement de l’empereur César Auguste.
La résurrection de Jésus a été reconnue officiellement par l’empereur Tibère après enquête, et par d’autres chefs d’état. Rapporté par exemple par Tertullien dans « Apologie pour les Chrétiens » Il demande au Sénat que Jésus soit reconnu comme un dieu romain. Le sénat refuse mais l’Empereur interdit que, de son vivant, on touche aux disciples du Christ, les gouverneurs des provinces étant personnellement responsables de cet ordre.

On comprend mieux la rage des francs-maçons à vouloir faire croire que la Bible n’est pas historique mais légendaire. L’innocence de Jésus et sa vie miraculeuse et la sublimité de son message, la pérennité de son église gêne les criminels qui ont tout fait pour détruire et tuer, et gêne leurs disciples
.
Le parti hérodien est lié à une « famille » perverse.

Le balayage des principaux passages qui touchent les hérodiens montre qu’il y a une gamme de manières d’être hérodien et que ce parti est lié à une famille.

3/ Marianne et Madeleine

a/ Jusqu’à nos jours une pratique satanique secrète

Hérode 1 était un adepte du « serpent » dont la Bible nous prévient dès le début sur ce qu’on peut en attendre : Gen 3 :13-15. Extraits de paroles du Saint Padre Pio : « le Pouvoir royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents. Les républiques par contre relèvent de terre les esprits serpents les quels sacrifient le peuple de Dieu, l’empêchant de s’élever vers le Dieu du Ciel…C’est aujourd’hui le mal de l’Europe sous les républiques ». Il vient le temps où ces républiques hériodiennes sont entrain de céder la place à une tyrannie directe. A l’heure où nous écrivons, des affiches gigantesques, dans certaines grandes villes de France, pour faire connaître la secte maçonnique, développent visuellement le culte du « serpent », qui fait passer de l’esprit à la matière, vertical du haut vers le bas, thème du Mal en lui-même.

Les preuves et témoignages existants seront publiés en leur temps, et malgré les menaces :
que les œuvres mauvaises de cette « famille » découlent de pratiques secrètes sataniques ;
que cette « famille » et ses pratiques sont arrivées jusqu’à nous ;
et que la racine hérodienne de la secte diabolique appelée maçonnerie est « familiale ». Entre guillemets car c’est plutôt une anti-famille.
On comprend mieux les terribles signes du Ciel contre elle, mais qui dans sa patience cependant l’a laissée perdurer jusqu’au jour dit.

En pratique, au lieu d’accuser cette secte de tous les maux de l’histoire humaine, n’imitons pas notre mère Eve : « C’est pas moi, c’est le serpent qui m’a fait croire… ». Ouvrons les yeux sur notre propre complicité personnelle avec la secte, elle n’a que le crédit que nous lui accordons.

b/ Une vraie noblesse.

Du côté de l’anti-secte, côté non symétrique, il y a une famille. Cette famille juive, qui s’ouvrit sur le monde entier comme jamais auparavant, dans les années 30, a produit son fruit et continuera à le produire.
La tradition européenne chrétienne avait conservé la généalogie de ses rois, cette généalogie les reconnaissait descendants d’Israël et de Juda et parents de Jésus.
Il n’est pas étonnant que l’école historique contemporaine qui a prouvé l’exactitude de la tradition soit calomniée et déférée à une justice enchaînée par les organigrammes des renseignements généraux que ça gêne parce qu’ils sont publiquement maçonniques. Les fils spirituels des assassins de rois et qui continuent assassiner leurs descendants, ne veulent pas que l’on dise de quel sang ils sont, de quelle haute culture ils ont vécu, de quelle religion supérieure ils procèdent. Les hérodiens déguisés en Marianne ont décrété que la vérité officielle c’était eux sous peine de procès, que les admirateurs d’Israël sont anti-sémites, et que l’ouverture sans violence à toute humanité c’est la secte.

b / Madeleine et le repentir public
.
Quand nous écrivons, quand nous lisons, nous nous parlons surtout à nous-mêmes. Car la meilleure manière de pardonner aux autres, c’est de s’appliquer d’abord à soi-même l’examen de conscience, vraie source du repentir. Favoriser le vrai repentir et le pardon, c’est l’objet de toute entreprise de restauration de l’état de droit. Depuis le 21 janvier 1793, la seule effigie qui peut nous représenter, nous le peuple régicide, c’est le buste de Mariam de Magdala. La Reine Marie Antoinette, Madame de Lamballe, Madame Elisabeth sœur du roi, et le Roi Louis XVI sont morts en pleurant et en pardonnant. Nous demandons que le buste de Sainte Madeleine figure dans tous les lieux publics de France, parce que cela est juste, conforme à la vérité et n’attente aux droits de personne.
Pourquoi demander pardon, le Saint Padre Pio donne la gravité du désastre : « le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le coeur des chefs d’Etats et des ministres. Mais Satan trouve avantage à remplacer le pouvoir royal du David* vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. » *Le souverain mondial légitime qui plaît à Dieu, et qui descend de David.

c/ Sainte Madeleine au début de la France

15 ans après l’assassinat de Jésus qui obtint l’effet inverse de celui espéré par les assassins, une douzaine de parents amis et disciples fuient la vague de persécution en Palestine sous l’empereur Claude et le tyran Hérode Agrippa 2. Jetés à la mort sur un bateau démâté ils atterriront en France par providence. Sainte Madeleine y finit sa vie à prier pour la France. Elle en fut la première patronne et la première Eglise était auprès d’elle. Son histoire est connue par les historiens et ses reliques ont été reconnues avec respect et compétence par les autorités religieuses et civiles.

d/ Madeleine Victorieuse finalement

Andrée Renoncé Chazaux, suite à un pèlerinage à l’ermitage de Sainte Madeleine, avait sauvé la France et en avait fait rayonner dans le monde la bonté et la culture. Cette reine de bonté a été assassinée par la secte hérodienne en août 1999, la secte s’est portée ainsi un terrible coup, nous qui avons laissé faire ou collaboré nous sommes portés un terrible coup. Il reste peu de temps pour demander pardon.

En effet il est ridicule de lutter contre des victimes qui peuvent être ressuscitées par Celui qui est ressuscité. Les résurrections de personnes humaines sont attestées au cours des siècles, la Bible en cite un grand nombre. Une fois les personnes ressuscitées, les appareils à tuer sont inopérants. Ceux qui ont volé des documents mortuaires sont capables de dire que Jésus n’a jamais existé. Et pourquoi pas qu’Andrée Chazaux n’a jamais existé ! La revue communale a publié la date de son décès. Andrée est morte à 75 ans. Ceci nous amène au génocide à dénoncer.

Sainte Madeleine est aussi la dernière protectrice de la France après la Mère de Jésus, on a beau massacrer ceux qui la prient, elle aidera qui accepte comme elle de pleurer.



C/ Le crime contre l’humanité de 1793 à 1795 et en suivant

Contre des chrétiens,
contre une branche de la famille de Jésus,
Saint Padre Pio : « …Roi Louis XVI et …Marie Antoinette, morts victimes pour le Christ par la brutalité de la Bête (la révolution diabolique) »
contre la famille royale,
contre la famille de la famille royale qui est la Patrie,
contre un grand nombre des membres de la Patrie.

Et en suivant

2 : La franc-maçonnerie ecclésiastique

3: Les deux

Quand un Evêque fait une déclaration sur les francs-maçons :

1/ Il y a des Evêques infiltrés dans les mouvements qui démasquent le plus la franc-maçonnerie, exemple le Mouvement Sacerdotal Marial.

2/ Il y a des Evêques qui ne dénoncent pas le complot qui a obtenu la suppression du canon 2335 du Code de Droit Canonique : « Ceux qui donnent leur nom à la secte maçonnique ou à d’autres associations du même ordre, qui intriguent contre l’Eglise ou contre les pouvoirs civils légitimes, encourent de ce fait l’excommunication « simpliciter » réservée au Saint Siège ». La modification par le code de 1983 qui ne nomme pas directement cette secte ne peut être une condamnation de l’ancien article. Et cette modification ne peut être une justification pour les ecclésiastiques qui complotent pour le compte des maçons. (Sur ce complot, voir par exemple G. Virebeau : « Prélats et francs-maçons » éd. P.H.C. 1992). La condamnation des groupes conspirateurs, « par les fruits », vise ce complot et tous les autres, elle nous évite la coupable curiosité d’assister en pensée aux noires réunions. Il faut maintenir les deux bouts, il y a interdiction de fréquenter ces groupes et péril mortel à fréquenter ces personnes, et il y a faute à refuser de rencontrer ces personnes si c’est notre devoir, en imitant la manière dont Jésus s’y prend.

3 / Il y a des Evêques qui ne dénoncent pas le caractère satanique de la franc-maçonnerie. Le nom de son inspirateur à qui elle rend culte n’est pas cité pour motif clef de l’opposition de l’Eglise à cette secte. C’est une carence gravissime.

Il est insuffisant de citer la confirmation d’excommunication qui se trouve dans la note Ratzinger de 1983. Il faut aussi faire état du culte à Satan pratiqué dans les cercles les plus élevés de la secte, aujourd’hui comme hier, et encore plus. Comme l’ont fait les Evêques informés et courageux tel Monseigneur De Ségur.
Au lieu de cela, des ecclésiastiques décrivent complaisamment la secte par son visage aguichant et même par ses pratiques, collaborant ainsi objectivement à son expansion. Et leurs mises en gardes sont rares, faibles, incomplètes, et souvent simulées par hypocrisie.

En conclusion, il y a une loge « saint Jean Baptiste » au Vatican, attestée par un des habitants du Vatican. Elle est le symbole monstrueux du lien entre franc-maçonnerie et franc-maçonnerie ecclésiastique. Loups déguisés en bergers, délogez !
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Message par Her Lun 4 Juil - 20:47

Bonjour Almas,

Je croyais que l'on vous avait enseigné à garder votre calme et votre sérénité sous le halo blafard du réverbère de la lumineuse vérité qui brille au firmament de votre temple.

Hier, j'ai commencé à prier pour vous. Ce ne serait pas au moins cela qui fait s'agiter les petits démons qui vous habitent ?

J'espère que cela ne vous dérange pas de savoir que je prie pour vous comme je prie d'ailleurs pour tous ceux qui viennent visiter ce forum. Et je demande à ceux d'entre eux qui ont la foi et qui sont des hommes et des femmes de prière de prier aussi pour vous et pour tous les vôtres : famille, amis et ennemis...

Meilleures pensées
Hercule

/////////////////////////////////////////////////////////////////

La foi chrétienne et la franc-maçonnerie

Jean-Marc BERTHOUD


Lors du 12e Salon des Antiquaires tenu à Lausanne du 12 au 27 novembre 1981, une exposition fut consacrée à L'art dans la franc-maçonnerie. A l'occasion de cette exposition patronnée par un comité maçonnique, un texte, intitulé Pourquoi le symbolisme ?, a été diffusé afin d'expliquer aux profanes les buts éminemment spirituels poursuivis par cette organisation beaucoup moins discrète aujourd'hui que par le passé. Ces buts ainsi ouvertement affichés sont-ils compatibles avec la foi chrétienne ? Examinons-les point par point avec l'attention qu'ils méritent.


1. Héritiers spirituels des bâtisseurs de cathédrales au moyen âge, les francs-maçons entendent élever, par leur participation active, ce qu'ils nomment le temple idéal de l'humanité.

Réfutation

Héritiers spirituels des bâtisseurs de cathédrales du moyen âge, comme ils l'affirment, les francs-maçons ne devraient-ils pas oeuvrer, comme le firent ces bâtisseurs, à l'édification du temple de Dieu qu'est l'Église de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ?


2. Une telle entreprise – à jamais inachevée – suppose à la base un effort constant de la part de chaque franc-maçon dans la quête de la Vérité qu'il est appelé à chercher d'abord en lui-même.

Réfutation

La Foi chrétienne n'enseigne-t-elle pas que la Vérité – notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, vrai Dieu et vrai homme, venu auprès des hommes pour le salut d'une humanité perdue – n'a pas à être recherchée en nous-mêmes, créatures limitées et pécheresses, mais en Dieu et dans sa Révélation ? C'est par le témoignage inerrant des Écritures à l'oeuvre parfaite et achevée d'Incarnation et d'Expiation du Fils de Dieu, que nous pouvons avoir accès, par l'Esprit Saint, au Père et ainsi participer à l'édification du Royaume de Dieu.


3. Chacun des membres de cette société discrète – trop souvent qualifiée à tort de secrète – entreprend cette démarche spirituelle en toute liberté, à l'écart des dogmes politiques, religieux et philosophiques.

Réfutation

La Foi chrétienne ne peut s'écarter des dogmes politiques, religieux et philosophiques révélés par Dieu dans les Saintes Écritures. En effet, le chrétien accepte la Vérité, son Seigneur Jésus-Christ et tous les dogmes politiques, religieux, philosophiques, économiques et même scientifiques, enseignés par Lui, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. Ceci, afin de pratiquer la Vérité. Remarquons que l'affirmation de se tenir à l'écart de tout dogme proclame déjà un dogme.


4. Voilà pourquoi les francs-maçons grossissent les rangs des défenseurs les plus acharnés de la liberté individuelle et de la tolérance. Chaque franc-maçon se considère comme une pierre de l'édifice qu'il contribue à élever.

Réfutation

Comment peut-on se prétendre le défenseur acharné d'un dogme – la liberté individuelle – et être en même temps tolérant à l'égard de ceux qui refusent ce dogme ? Pour le chrétien, l'absolutisation de la liberté humaine n'est rien d'autre que le culte idolâtre rendu par l'homme à lui-même. Par ailleurs, le chrétien, sachant que la foi est un don de Dieu et l'accès à la Vérité une grâce, ne peut que répondre de manière douce et pacifique des raisons de sa foi.


5. L'institution maçonnique lui donne les moyens de concrétiser cet idéal, entre autres par les outils et les symboles qui lui sont présentés : maillet, ciseau, équerre, compas, etc.

Réfutation

Si le maçon peut, lui, parvenir à concrétiser son idéal par l'initiation et par les outils et les symboles qui l'accompagnent, le chrétien a lui accès auprès du Père et participe au Royaume de Dieu par le seul Médiateur, Jésus-Christ, et par les moyens de grâce que lui communique l'Esprit de Dieu. Ce ne sont pas le maillet, le ciseau, l'équerre et le compas qui sont les instruments de notre salut, mais la Croix du calvaire.


6. La franc-maçonnerie est une société initiatique dont le symbolisme est essentiellement emprunté à l'art de bâtir. Le Franc-maçon est "franc" parce que libre et "maçon" parce que constructeur.

Réfutation

L'Église de Jésus-Christ n'est pas une société initiatique, mais l'oeuvre même de Dieu, prévue par Lui dès avant la création du monde, et dans laquelle nous entrons par la repentance, la foi et le baptême. Le chrétien est libre parce qu'il a été libéré de l'esclavage de ses péchés par le sang du Christ. En Christ, il est ouvrier avec Dieu pour l'édification de Son règne afin que ce règne vienne sur la terre comme il est au ciel.


7. "La franc-maçonnerie". écrit Richard Dupuy, "n'est ni une armée, ni une Église, ni un culte, ni un parti. Elle n'est qu'une méthode au service de l'homme, méthode d'accès par la Connaissance à la liberté, méthode d'accès à la Connaissance par le travail."

Réfutation

L'Église de notre Seigneur Jésus-Christ n'est aucunement une méthode au service de l'homme – les marxistes diraient une praxis – mais bien plutôt la manifestation ici-bas du salut de Dieu. L'Église est le corps du Christ qui en est la tête et le fondement ; elle est la colonne et l'appui de la vérité, la lumière du monde, le sel de la terre. Le but de l'Église n'est pas d'abord le service de l'homme mais la gloire de Dieu. L'amour du prochain, sans la manifestation duquel il ne peut y avoir de foi chrétienne véritable, ne vient qu'en second lieu. Est-il nécessaire de rappeler que la finalité de l'homme ne saurait être l'homme lui-même, sans que l'on ne tombe dans l'idolâtrie ? Seul le Créateur, Dieu en trois Personnes, Père, Fils et Saint-Esprit doit recevoir notre adoration. Accéder à la liberté par la Connaissance initiatique n'est rien d'autre que l'ancienne hérésie gnostique ; accéder à la Connaissance par le travail n'est autre chose que la vieille hérésie du salut par les oeuvres de la chair.


Quel accord pourrait-il y avoir entre la foi chrétienne et la franc-maçonnerie ?

Lausanne, le 14 novembre 1981


Bibliographie sommaire sur franc-maçonnerie et christianisme

— Jean Marquès-Rivière, La trahison spirituelle de la franc-maçonnerie, Les Éditions des Portiques, Paris, 1931. (Catholique romain)

— Léon de Poncins, Christianisme et franc-maçonnerie, Éditions de Chiré, Vouillé, 1980. (Catholique romain)

— Jacques Ploncard d'Assac, Le secret des francs-maçons, Éditions de Chiré, Vouillé, 1979. (Catholique romain)

— Penney Hunt, The Menace of Freemasonry to the Christian Faith, The Freedom Press, Breaston, 1930. (Méthodiste)

— Walton Hannah, Christian by Degrees, Britons Publishing Company, Londres, 1964. (Anglican)

— Walton Hannah, Darkness Visible, Britons Publishing Company, Londres, 1963.

— Reformed Synod, Christ or the Lodge ? A Report on Masonry, Great Commission Publications, Philadelphia. (Calviniste)

— L. J. Rongstad, How to Respond to the Lodge, Concordia Publishing House, Saint Louis, 1977. (Luthérien)

A. J. McClain, Freemasonry and Christianity, N. M. H. Books, Winona Lake, 1951. (Évangélique)
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Message par Her Lun 4 Juil - 20:49

CROIRE

actualités > le coin des experts

cas de conscience
Peut-on être chrétien et franc-maçon?

Cette question posée aux internautes de croire.com a suscité de nombreux messages. Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd’hui y répond.

Sollicité par un ami qui l’invite à entrer dans sa Loge, un chrétien s’interroge. Qu’est-ce au juste que la Franc-maçonnerie?

Qu’irait-il y chercher? Il est tenté par les arguments de son ami. Mais qu’en dit l’Église ? Notre homme décide de mener l’enquête...

Non ! Répond le cardinal Ratzinger, le 26 novembre 1983, alors qu’il est préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Oui ! répond le pasteur Claude-Jean Lenoir, membre du Grand Orient de France. Non ! répond l’épiscopat allemand le 12 mai 1980 au nom d’une différence de doctrine et de symbolisme. Oui ! répondent les membres de la Fraternité saint Jean (1), qui se veulent «chrétiens parce que francs-maçons et francs-maçons parce que chrétiens». Non, déclarent solennellement les papes Clément XII, Benoît XIV, Pie VII, et Léon XIII. Oui, il est possible d’être à la fois chrétien et franc-maçon, dit le Père Riquet, jésuite, dans Le Figaro littéraire du 22 juin 1969, ainsi que le Père Caprile dans La Civilta Cattolica du 10 novembre 1973, à la suite du Père Beyer, jésuite, doyen de la faculté de droit canonique de l’université grégorienne à Rome, qui distingue les Loges maçonniques selon qu’elles militent ou non contre l’Église. Ces réponses disparates provoquent un cas de conscience chez tout chrétien sollicité par un maçon ; tant il est vrai que l’autorité, aussi lucide soit-elle, ne peut pas suppléer la conscience.


Les réticences d’un chrétien sollicité par un ami

Imaginons Éric, catholique pratiquant, engagé au Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC), marié, deux enfants, apprécié dans son milieu professionnel pour sa compétence en même temps que pour son sens social et politique. Éric est approché par un de ses amis, collègue de travail, membre d’une «association philosophique», qui lui révèle que cette association est une loge maçonnique. «Vu les valeurs dont tu témoignes, tu aurais tout à fait ta place chez les francs-maçons», lui dit-il. Éric est surpris, car la Franc maçonnerie évoque d’emblée pour lui un affairisme contraire à ses valeurs; il pense aux découvertes du procureur de Mongolfier sur la connivence des juges maçons avec certains prévenus dans le Sud-Est de la France, aux scandales des tribunaux de commerce dans la région Ouest de Paris, et aux pressions de la Fraternelle maçonnique du Parlement concernant les lois sur l’avortement, sur le voile islamique, sur l’euthanasie... Remontent aussi à sa mémoire les stupidités sectaires proférées contre la religion par certains grands maîtres du Grand Orient de France, Maurice Ravel (sic) dans les années 1960, Jacques Mitterand (avec un seul r) un peu plus tard, Robert Ragache dans les années 1980... et même Alain Bauer, voici peu, qui fit mine de réduire les conflits du globe à des guerres de religions.


Entre le sectarisme et la liberté de parole

«Certes, il y a des sectaires parmi nous, concède l’ami maçon, mais s’y trouvent également beaucoup de gens qui cherchent à construire une société plus humaine, libérée des a priori dogmatiques qui hypothèquent le monde religieux, et dans une liberté de parole favorisée par un rituel apte à réguler les passions.» Éric reste sceptique, pensant que le «dogmatique» est mal interprété. De plus, il semé. e d’un rituel sans transcendance, qui n’est, pense-t-il, que gesticulation. «Tu rencontreras des gens de bonne volonté, très différents de ton milieu catho, des gens qui baignent dans la philosophie des Lumières, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, dans une absolue liberté de conscience.» Éric hésite. Ce qui le tente, peut-être avec naïveté reconnaît-il, c’est la dimension politique qui semble se dégager des travaux maçonniques, dimension qu’il regrette de voir s’estomper de son univers religieux.


Selon le Code de droit canonique

«Tout se joue sur l’interprétation de l’article 2335 du Code de droit canonique de 1917, lui explique le curé de sa paroisse. Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimement établis, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au siège apostolique.» La référence à la Franc-maçonnerie a disparu du nouveau code de Droit canonique de 1983. L’ancien article 2335 a été remplacé par l’article 1374 qui stipule: «Que celui qui donne son adhésion à une association qui agit contre l’Église soit puni d’une juste peine.» Une juste peine est une peine proportionnée au délit, précise le curé. Les francs-maçons militent-ils contre l’Église ? demande Éric. C’est la question qui divise, répond le curé. Le cardinal Seper, préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, prédécesseur du cardinal Ratzinger, reconnaissait que certaines loges échappent à cette condamnation. Son successeur fut d’un avis opposé.


Suivre sa conscience

Éric s’affronte ici à un jugement de fait qui appelle autant de discernement qu’un jugement de valeur. À propos des faits, Blaise Pascal soulignait, dans sa 18e lettre provinciale, qu’il fallait s’en remettre aux constats de ceux qui y sont allés voir : «D’où apprendrons- nous la vérité des faits ? Ce sera des yeux, mon Père, qui en sont les légitimes juges» (2). Il faudrait donc que j’aille voir, pense Éric, ou me fier aux témoignages de mon ami, ou des journaux, ou des maçons déçus, car il y en a certainement, ou des autres qui y trouvent ce qu’ils cherchent. Cette pensée fit surgir une nouvelle question : qu’est-ce que j’irais voir parmi les maçons, que je ne trouve pas dans ma religion? A priori rien, puisque la Franc-maçonnerie n’est pas une religion. Éric reste cependant tenté. Car son christianisme marqué par le MCC se vit dans le monde, non pas un monde choisi et séparé, mais le monde tel qu’il est, et qu’il lui faut aimer à la manière du Christ.
Reste l’autorité des pasteurs de l’Église. Cette autorité est nécessaire dans toute organisation, admet Éric. «Il existe une justice maçonnique comme il existe des tribunaux ecclésiastiques, confirme l’ami maçon, car ce qui engage le corps ne peut être laissé à l’arbitraire de chacun.» Pourquoi alors, pense Éric, ne pas m’en remettre à la décision du pontife romain ? Ce qui le conduisait, à regret, à refuser la perche tendue par son ami franc-maçon. Mais un scrupule jaillit en lui, venu de la doctrine de l’Église, traditionnelle depuis saint Thomas d’Aquin, et qui établit le primat de la conscience : «Lorsque la conscience persiste dans son jugement (contraire à celui de l’autorité) après un examen suffisant et des efforts convenables, non seulement elle n’est pas coupable, mais nous avons le devoir de la suivre» . De quoi plaire aux francs-maçons! se dit-il.

1) À ne pas confondre avec la Communauté Saint-Jean (les «Petits gris»), ni avec la Société de Saint- Jean fondée au XIXe siècle par Lacordaire pour les artistes chrétiens.

2) Blaise Pascal, Lettres provinciales, Ed. Garnier Flammarion 1967, pages 265.

3) Mgr André Collini, archevêque de Toulouse, «Accueillir la parole en Église», in Foi et vie de l’Église de Toulouse, 22 mars 1987

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Message par Her Ven 9 Sep - 11:26

http://www.hiram.be/Le-retour-de-la-question-Peut-on-etre-chretien-et-franc-macon_a5142.html

Jeudi 8 Septembre 2011
LE RETOUR DE LA QUESTION 'PEUT-ON ÊTRE CHRÉTIEN ET FRANC-MAÇON ?

Cette fois, la question Peut--on être chrétien et franc-maçon? apparaît dans Yahoo! Questions réponses. On se demande si le questionneur ne joue pas le naïf avec sa question: Au cours des dernières décennies, la Congrégation pour la doctrine de la foi a rappelé aux catholiques que l’appartenance à un mouvement maçonnique était contraire à la foi chrétienne. J’aimerais savoir pourquoi toutes ces réserves face à la Franc-maçonnerie ?

D'ailleurs la meilleure réponse, celle choisie par le demandeur se compose de citations de Mathieu et de l'épitre aux Coritnhiens qui entraînent un commentaire sur, notamment, l'imprégnation satanique de la secte franc maçonne.

Y a-t-il encore un espace sur le web que les antimaçons n'ont pas envahi ?
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Message par Her Mer 21 Sep - 10:36

http://www.barruel.com/infiltrations-maconniques-eglise.html

INFO - www.barruel.com - INFO

INFILTRATIONS MAÇONNIQUES DANS L'EGLISE...
"En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre, et faites la voir telle qu'elle est."
Dixit le pape Léon XIII, dans son encyclique "Humanum Genus" datée de 1884, et depuis, totalement oublié...

L'état de l'Eglise Catholique actuelle fait pitié.
Elle est, dans sa grande majorité, et se revendique par ses voix "officielles", soumise à la "république" et bien "sage" en pleine "démonocratie"... pendant que ses "curés" se font rares, n'existent plus ou presque... et que les clochers de France n'entendent plus grand monde lorsque sonne l'heure de la messe dominicale.
Lors des dernières élections présidentielle, l'Eglise de France a pris position "ouvertement" en faveur d'un homme, membre d'une secte, la franc-maçonnerie...
Or, cette secte satanique ou luciférienne (idem), avec ses saints, ses ordres, ses "messes" et autres "rituels, ne rêve que d'une chose depuis des siècles, la destruction totale, violent, de l'Eglise Catholique Romaine...
Cette secte religieuse, la franc-maçonnerie, a toujours été dénoncée par les pères de l'Eglise, ainsi que toutes les idéologies qui s'y rattachent : hérésies sectaires diverses, "révolutions", gnose, ventes en Italie, communisme, socialisme, réalité de la dictature "républicaine"...
Tous ces avertissements, ces mises en gardes de la part d'hommes sensés, "sages" : CLEMENT XII, BENOIT XIV, LEON XIII, PIE X, un PIE XII et bien d'autres encore, tout est ignoré, oublié...
Le résultat est là, sous nos yeux...
A savoir que l'Eglise "officielle", républicaine, et sa direction Romaine, sont "tenues", par une SECTE SATANIQUE, la franc-maçonnerie, et tout le monde s'en fout...
Paul Gourdeau, ancien grand maître du Grand Orient de France : "Ce qu'il est aujourd'hui important de comprendre c'est que le combat qui se livre actuellement conditionne l'avenir, plus encore le devenir de la société. Il repose sur l'équilibre de deux cultures : l'une fondée sur l'Evangile et l'autre sur la tradition historique d'un humanisme républicain.
Et ces deux cultures sont fondamentalement opposées."
Une secte anti-chrétienne, satanico-luciférienne... dirige, dans la coulisse, l'Eglise Catholique Romaine...
Les loges de la secte maçonnique pullulent au Vatican.
Les seuls "milieux" où l'on critique cet état de fait sont peux nombreux...
Certains prêtres abordent le sujet, très peu...
Presque tous ignorent la "question"...
Beaucoup se voilent la "face"...
Les sourds sont aveugles...
Les aveugles sont sourds...
Les lâchent pullulent...
Pauvres d'eux...
Déjà, durant la période pré-révolutionnaire, et bien des années après le coup d'état maçonnique jacobin, républicain et criminel, l'Eglise Catholique a commencé a être violemment attaquée, par des "philosophes" voulant "écraser l'infâme", à savoir l'Eglise Romaine et ses "alliées" les Monarchies Chrétiennes en place à l'époque.
Ces sectes d"illuminés lucides, sadiques, et totalement déterminés, ont attaqué les structures sociales et morales d'un pays...
Ce pays, c'est la FRANCE...
Or, qu'était la France, si ce n'est la Fille Ainée de l'Eglise !!!
Ces "philosophes" sectaires savaient ce qu'ils faisaient...
Parallèlement à la vomissure "philosophique", les "loges", clubs et autres "temples" maçonniques se multiplient... tel la PESTE... et son ombre : la MORT...
Arrive leur coup d'état, que l'on vous dit être une grande "oeuvre"... alors que la réalité est... ailleurs...
Puis, la "révolution" montre son vrai visage...
Du sang, des massacres, les pires horreurs... de "républicains" jacobins envers des français qui étaient heureux de leur vie... entièrement satisfait de leur Roi et heureux avec leurs curés et leurs ordres religieux...
La France d'avant 1789 était le plus beau et le plus grand pays au monde...
Respecté... écouté... riche...
Envié aussi et détesté surtout, par d'autres...
Ses pires ennemis l'ont blessée, mise à genoux...
Pour installer sa "république" criminelle, la secte a voulu que l'Eglise de France lui soit soumise.
Refus de ce qui devint alors l'Eglise du SILENCE, formée par la Chrétienté Française fidèle au Pape...
Tout de suite, les "accords constitutionnels" sont si violents qu'ils contraignent à l'exil la presque totalité de l'épiscopat légitime pour faire place aux "intrus" constitutionnels !!!
Puis, lentement, après des révolutions et guerres en Europe, la secte a continué une de ses oeuvres majeure : infiltrer l'Eglise Romaine afin d'avoir un Pape "favorable" à la secte...
L'Histoire de France est totalement liée à l'Histoire de L'Eglise Catholique.
France et Catholicité sont inséparables, indissociables...
Que vous le vouliez ou non, là aussi, c'est un FAIT HISTORIQUE !
Le travail de minage de l'édifice Romain, commencé de longue date, s'est dévoilé lors du concile VATICAN II, intronisé par JEAN XXIII, lui-même membre de la SECTE maçonnique (LIRE), bon ami du TEMPLE DE LA COMPREHENSION, lié à la LUCIS TRUST, avec ses "potes" modernistes.

Il est bon de notre le fait que ces gens là sont juste des adeptes de satan... lucifer...

Jean XXIII annonça, le 24 janvier 1959, la convocation d'un concile œcuménique infiltré par la franc-maçonnerie.

Celui-ci s'ouvrit, sous sa présidence, le 11 octobre 1962, mais ne le clôtura pas puisqu'il mourut le 3 juin de l'année suivante.
Un "digne" successeur est arrivé, tout aussi moderniste et motivé pour continuer le travail de destruction si bien commencé sous couvert d'oeucuménisme et d'évolution de l'Eglise...
Ce fut l'archevêque de Milan, Giovanni Montini, qui succéda à Jean XXIII en plein concile au siège apostolique et prit le nom de Paul VI... grand ami des francs-maçons... et, pour certains auteurs sérieux... Paul VI était membre de la secte... dont une des tombes familiale porte "fièrement" les emblèmes...

Sous son autorité, la prophétie annoncée 100 ans plus tôt par Notre-Dame, à La Salette, se réalisait.
Le concile, infiltré par la franc-maçonnerie, était bien entrain de détruire l'Eglise, de l'intérieur, confirmant ainsi la confidence de Léon XIII qui, en 1884, déclarait : " Les francs-maçons ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions... C'est publiquement, à ciel ouvert, qu'ils entreprennent de ruiner la Sainte Eglise ".
Et, du jour au lendemain, par le jeu subtil de traitres infiltrés aux plus hautes fonctions de l'Eglise Romaine... presque 2000 ans de Chrétienté étaient balayés comme si tout cela avait été un vulgaire essai.
l'Eglise d'un coup se mettait à apparaitre...
Idem de nos jours...
A écouter ces "modernistes républicains", la FRANCE a commencé son histoire en 1789 avec la prise du pouvoir par la SECTE maçonnique "républicaine"... et l'Eglise est "née" en 1962... par la destruction intérieure volontaire et la perte de sa raison... par la même cause, la même secte.
De plus, il est "comique" d'entendre des SATANISTES (documents Wicca) reconnaitre que l'Eglise Romaine actuelle ne les dérange pas... c'est une messe... sans âme.
Ce document est connu des journalistes...
Par contre, pour ces sombres personnages, toutes ces sectes, la franc-maçonnerie et ses "messes"... ses rites écossais, templiers, gnostiques, rose-croix, martinistes, théosophes, "illuminés", B'nai B'rith, O.T.O, les seuls qu'ils n'aiment pas sont ceux des milieux TRADITIONALISTES et surtout la Fraternité Saint Pie X de Monseigneur Lefèbvre, ceux qui continuent l'ancienne messe en LATIN, celle de Saint Pie V, d'avant le "concile" destructeur, car, pour ces sectes, cette messe traditionnelle, est la seule "valide", la seule où se manifeste... la "Présence Divine".
Comique... non???
Ce sont eux qui le disent...
L'Eglise "républicaine" de France est complice de ce ravage.
Une SECTE GNOSTIQUE, satanique, luciférienne, la franc-maçonnerie, toujours condamnée par les pères de l'Eglise, dirige ce pays, détruit l'Eglise Catholique de l'intérieur, et la traine dans la boue.
Là aussi, c'est un FAIT.
Celà est...
Désolé...
Et pendant ce temps, ces multitudes de sectes massacrent des INNOCENTS tous les jours... que Dieu fait.

Ci-dessous, la croix pectorale du "pape" Jean XXIII.

La secte nommée franc-maçonnerie au plus haut poste de l'église catholique.

"N'oublions pas que nous sommes la Contre-Eglise.
Efforçons-nous dans nos loges de détruire l' influence religieuse sous toutes les formes sous lesquelles elle se présente. "
Ass. gén. F. M. de l' Est de la France, Belfort, 25-28 Mai 1911.

"Le Catholicisme, nous devons, nous Francs-Maçons, en porsuivre la démolition définitive."
Bulletin du Grand-Orient de France, Sept.1895.

"La lutte engagée entre le Catholicisme et la Franc-Maçonnerie est une lutte à mort sans trève ni merci."
Mémorendum du Suprême Conseil.

"Cette... société sans Dieu agit de façon extaordinairement efficace au moins au niveau des directions élevées. Elle se sert de tous les moyens mis à sa disposition, qu'ils soient scientifique, technique, social ou économique. Elle suit une parfaite statégie préparée à l'avance. Elle tient presque la totalité du pouvoir sur les organisations internationales, les circuits de la finance, et le milieu des communications de masse ; presse, cinéma, radio et télévision."
Déclaration du père Andro Arrupe alors à la direction de l'Ordre des Jésuites, à l'United Press International ( U.P.I ) datée du 27 Décembre 1965, citée par Gary Allen dans "None Dare Call it Conspiracy" p. 13-14.

"This... Godless society operates in an extremely efficient manner at least in its higher levels of leadership. It makes use of every possible means at its disposal, be they scientific, technical, social or economic. It follows a perfectly mapped-out strategy. It holds almost complete sway in international organizations, in financial circles, in the field of mass communications ; press, cinema, radio and television."

Les deux images ci-dessous, et dans la marge, sont des photos de la tombe appartenant à la famille du pape Paul VI... sur lesquelles vous pouvez voir clairement les "symboles" maçonniques...
Jean XXIII franc-mac...
Paul VI... Vatican II.
Infiltrations maçonniques dans l'Eglise ???

"Le grand mystère de l’Ordre - des Illuminés de Bavière - par rapport à la Religion, consistait dans la doctrine : que le christianisme n’était fondé que sur l’imposture et la superstition et qu’en récompense le Déisme, la religion de la Raison ou le Naturalisme, étaient la vraie religion. Il est vrai qu’on laissa subsister le nom du Christianisme, mais on le dépouilla entièrement de tout ce qu’il y avait de religion positive de sorte qu’il n’en restât que le naturalisme. Weishaupt avoua lui-même qu’il fallait laisser le nom du christianisme et lui substituer la Raison."
"Ce qu’on y enseignait - dans l'ordre des Illuminés de Bavière - sur les rapports entre les sujets et leurs souverains n’était rien autre chose que ce que Rousseau avait prêché dans son ouvrage sur le Contrat Social. Si les principes qu’on avait établis sur la Religion, ne tendaient qu’à anéantir les prêtres auxquels on donnait le titre d’imposteur ; ceux du système politique, qu’on avait posés devaient détruire tous les princes qu’on appelait tyrans et oppresseurs. On les traita tous les deux de méchants auxquels l’Ordre devait faire une guerre continuelle pour s’en débarrasser comme de personnes tout à fait inutiles et pour les faire disparaître de la surface de la terre. Les autres règles et maximes qu’on avait prescrites étaient conformes à ces principes."

source : histoire de l'Illuminisme par le Dr Starck, rédigée à l'intention de l'abbé Augustin Barruel en 1797.
Cité pour la première fois par Michel Riquet, ami des "macs-eux-rots", dans son livre sur Augustin de Barruel, Un Jésuite face aux Jacobins francs-maçons, 1741-1820, paru en 1989 aux éditions Beauchesne. (LIRE)

Alors qu'ils suppriment le lundi de pentecote, traditionnellement férié, ils vénèrent toujours autant leur maitre Voltaire (dixit Alain Juppé - Novembre 2003) qui voulait "écraser l'infame"... (la religion catholique)...
Comique... ou cynisme sectaire républicain ?
Non... juste... sadisme... républicain...

Et eux, les "macs-eux-rots"... continuent leurs sombres manoeuvres derrière un écran de... fumée, essaient de nous faire marcher au "radar" pour mieux finir dans un "sarko-phage".

A ce sujet, le sarko-frère et ses "potes" de la secte maçonnique, ceux de la "race supérieure", aiment les tombes...
Le cercueil... c'est un de leurs délires morbides.
Et c'est ça qui gouverne...
Cadeau républicain jacobin...

Lisez ce message, et vous aurez une autre vision des "amis" de la république maçonnique française... version classique "anti-cléricale" très courageux... les descendants de ceux qui décapitaient des enfants, des curés, et autres pauvres innocents pour imposer leur république et leur révolution de 1789... enfantée dans le sang et la terreur par leur secte mère - la franc-maçonnerie - et autres criminels type Adam Weishaupt et autres "illuminés" du même genre.

"Communiqué 6 juin 2005 -

un prêtre tabassé à ND de Paris.

En voulant plagier un « mariage » de deux femmes, avec un des membres du groupe (le président d’Act Up France) déguisé en prêtre, un commando homosexuel a violemment pris a parti le Recteur de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en le frappant au visage alors qu’il était à terre.
A cette parodie scandaleuse se sont joints insultes ouvertement cathophobes proférées contre Benoît XVI (des militants scandaient : "Benoît XVI, homophobe, complice du sida") et des coups qui ont blessé l’archiprêtre, monseigneur Patrick JACQUIN.
Touché à la nuque et inconscient, il a reçu sur place les premiers soins des pompiers.
"Il y a eu une manifestation dans la cathédrale, c’étaient des sauvages. J’ai été mis à terre et piétiné, frappé par derrière à la base du cou, c’est scandaleux de s’en prendre à moi et au pape", a-t-il déclaré à l’AFP.
"Cette bande musclée a envahi la cathédrale créant un trouble manifeste de l’ordre public. Je me réserve le droit avec l’archevêché de porter plainte contre ces actes barbares, odieux et scandaleux", a-t-il ajouté.
Ce simulacre a violé, dans sa conception, les dispositions de la Loi de 1905, notamment en matière de Liberté relieuse. Il relève en outre et dans son action, d’une incitation à la haine raciale et religieuse. (AFP)
Comme à leurs habitudes, les militants ont particulièrement pris soin de soigner le décorum de la mise en scène couverte par leurs photographes et caméramen de France3.
De nombreux chrétiens s’étaient déjà émus en début d’année des actions du groupe des Panthères Roses ayant entravées à plusieurs reprises le service dominical de la cathédrale de Paris.
Cette association se présentant comme étant un « Réseau de pédégouines énervées par l’ordre moral, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le tout sécuritaire, les régressions sociales ». Au vues de ces éléments, un grand nombre de catholiques sont indignés de constater qu’un groupe de pression ne représentant qu’une pratique sexuelle a le droit et les moyens aujourd’hui en France de violer les règles séculaires de l’Eglise Catholique, et ce, par la force et la perversion.
Peut-on laisser nos prêtres se faire martyriser au nom d’une prétendue « évolution des moeurs » ?
Laissons-nous envahir nos lieux de cultes et nos offices être bafoués impunément au nom de la « fin de l’ordre moral » ?
C’est pourquoi nous vous proposons de faire circuler largement ce mail et d’envoyer un témoignage de soutien et d’indignation à :
p.jacquin@cathedraledeparis.com

En outre, vous pouvez demander au Ministre de l’intérieur et des Cultes de mettre fin aux activités extrémistes de cette association, financée par le Ministère de la santé, en remplissant le formulaire prévu à :
http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/divers/contacts/mail_ministre/contact

Pour envahir la boite email d'ActUp Paris (en restant poli) : medias@actupparis.org

Ne laissons pas l’information se faire travestir par leur désinformation."

source => http://www.lunivers.info/comm/Comm-20050606-bonnou.htm

Il parait que Saint François de Sales est le patron des journalistes ???
Le pauvre...
Si Saint Augustin était là... les débats seraient très animés !
(354 - 430. Grand Saint Berbère, source : http://perso.wanadoo.fr/thomiste)
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Totalitarisme Franc-maçon - L'Eglise Catholique et la Séduction Maçonnique : Errances et Errements de la Désobéissance Empty Re: Totalitarisme Franc-maçon - L'Eglise Catholique et la Séduction Maçonnique : Errances et Errements de la Désobéissance

Message par Her Mar 27 Sep - 9:37

http://tradinews.blogspot.com/2011/04/fsspx-la-porte-latine-au-sujet-des.html

18 mars 2011
[FSSPX - La Porte Latine] Au sujet des propositions de Mgr Alain Planet à la FSSPX...
SOURCE - FSSPX - La Porte Latine - 18 mars 2011

Comme chaque année depuis 1995, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X organise un pèlerinage à Notre-Dame de Marceille à Limoux (Aude). Une seule fois, la première année, la messe du pèlerinage a dû avoir lieu à l'extérieur de la basilique, mais déjà sur les terrains du sanctuaire. Dés 1996, la colonne a pu accéder, avec l’accord de l’évêque de l’époque, Mgr Jacques Despierre, au chœur pour y assister à la messe. Certes, les confessionnaux étaient cadenassés pour que nos prêtres ne puissent y absoudre les péchés, ce qui les conduisait à administrer le sacrement hors confessionnal. Mais les portes restaient bel et bien ouvertes pour cette foule venant uniquement… prier. Les organisateurs du pèlerinage ont toujours veillé à en remercier les autorités ecclésiastiques, veillant, autant que possible, à maintenir comme ailleurs des relations respectueuses.

Telle est la situation dont a hérité Mgr Alain Planet lors de son arrivée dans le diocèse le 24 juin 2004.

Aujourd’hui et il est difficile d’y voir un accroissement de confiance de sa part, de nouvelles conditions sont exigées unilatéralement pour que puisse se perpétuer une situation qui avait parfaitement fonctionné depuis 15 ans. Le diocèse comme l’école de la Fraternité étaient conscients que tous les problèmes tant doctrinaux, liturgiques que canoniques n’étaient pas entièrement réglés – laissant leurs autorités respectives s’en charger – mais une mise à disposition, ne cherchant pas à résoudre des différends vieux de quarante ans, permettait un certain regain de confiance localement. Or, celle-ci se trouve manifestement ébranlée par de nouvelles exigences imposées par l’évêque :
« Si vos prêtres me demandent les pouvoirs de confesser, si vous utilisez les Huiles Saintes du diocèse, si c'est moi qui confirme les enfants de vos écoles, alors tout sera aplani ».

Si par cette demande, l’évêque de Carcassonne et Narbonne veut s’assurer que son ministère légitime est reconnu, alors nous sommes prêts à le lui confirmer. S’il souhaite, par ces dispositions, entendre de notre part que la « pastorale » des évêques de France, tant doctrinale que liturgique, est fidèle à la Tradition de l’Église, alors nous ne pouvons en convenir.

Dans un récent entretien, notre supérieur général, Mgr Bernard Fellay, a confié : « Il ne fait aucun doute que dans l’avenir il pourra y avoir une collaboration avec certains évêques ». Prions Notre Seigneur pour qu’Il suscite des évêques courageux, comme nous reçûmes le concours de Mgr de Castro Mayer au Brésil ou de Mgr Lazo aux Philippines qui ont su comprendre cette crise de l’Église.

Dans son entretien, Mgr Fellay poursuivait : « Il sera indispensable que cela se fasse avec des évêques qui ont réellement compris la crise et qui veulent vraiment de nous. » En effet, Mgr Marcel Lefebvre, notre fondateur, par expérience, a vu en son temps que la dépendance d’évêques diocésains était un moyen caché pour eux de contenir et détruire à petit feu les œuvres saines. L’exemple des communautés Ecclesia Dei est lui aussi éloquent. C’est parce qu’elles dépendent des évêques pour recevoir les pouvoirs de confesser ou pour recevoir la confirmation qu' elles ont été brimées, confinées, réduites au silence, qu’on les a progressivement invitées au biritualisme.

Aussi, la question qui se pose est de savoir si Mgr Alain Planet « veut vraiment de nous » - comme le dit Mgr Fellay – afin de répondre à ces exigences. Veut-il développer nos œuvres établies dans l’Aude pour ce qu’elles sont, en les encourageant, en étendant leur ministère ? Ou bien veut-il en faire des communautés ligotées, auxquelles, après leur avoir concédé les pouvoirs de confesser - comme si la situation de néccesité n'existait plus - , on finirait par les leur refuser, par exiger d’elles d’autres conditions qu’on demande déjà à d’autres : le biritualisme, le silence sur la doctrine et la présence active à la messe chrismale le Jeudi-Saint ?

Bien entendu, afin de connaître les intentions réelles de Mgr Alain Planet à notre égard, nous ne nous contenterons pas de nous fier à de faux bruits ou de nous limiter à de vagues impressions. Dans le contexte actuel, de telles propositions de la part d’un évêque seraient inespérées pour certains. Elles le seraient si – et seulement si – la volonté de celui qui les donne est de faire grandir nos œuvres, non de les détruire par la voie d’une obéissance qui nous emprisonnerait. Aussi, en resterons-nous aux faits et déclarations de l’évêque de Carcassonne et Narbonne.

Pour Mgr Planet, les francs-maçons sont des « hommes de bonne volonté »

Alors que certains de ses confrères dans l’épiscopat rappellent courageusement la réprobation totale de l’Église à l’égard de la franc-maçonnerie, Mgr Alain Planet a manifesté, plus d’une fois, sa réelle amitié pour ses adeptes, confirmant sa volonté de dialoguer avec eux, minimisant complètement le danger qu’ils représentaient, faisant entendre que toutes les obédiences n’étaient pas opposées à l’Église, laissant publier (1) dans les journaux des annonces indiquant ses visites dans les loges maçonniques telles que celle de l’Express du 23 mai 2005 :
« Inédit. L'évêque de Carcassonne, Mgr Alain Planet, parlera des relations entre l’Église et la franc-maçonnerie, le 27 mai, à Narbonne (Aude), lors d'une tenue de la Grande Loge nationale française. »

Interrogé par la chaîne KTO le 13 juin 2008, il reconnaissait son engagement à dialoguer avec les francs-maçons :
« Toutes les obédiences [maçonniques] sont [dans l’Aude].Mais, je crois que, là aussi, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Il y a tout un processus de rencontres des francs-maçons qui se fait. Bon, sans trahir de secret, je peux dire qu’il y en a même qui travaillent dans des groupes bibliques. On en a mis justement dans le point de la rencontre (sic). Ce n’est pas aussi simple que cela, aussi tranché. Qu’ensuite, il soit clair que l’idéal de la franc-maçonnerie n’est pas exactement celui de l’Église catholique, c’est évident. Mais ceci étant dit, cela veut dire qu’il y a toujours un dialogue pour les hommes de bonne volonté et que le dialogue existe dans l’Aude. »

Non seulement l’idéal de la franc-maçonnerie n’est pas exactement celui de l’Église, mais il est complètement contradictoire et incompatible avec le sien, rendant particulièrement nocives ces relations. Même le bon sens du journaliste l’a conduit à s’interroger devant l’évêque : « Qu’est-ce que vous attendez de ce dialogue ? »

Le laxisme de l’évêque vis-à-vis de l'islam

Le 2 novembre dernier, jour des morts, l’église du Viguier (Aude) était caillassée. Loin de prendre au sérieux cette nouvelle marque de la haine du Christianisme dans notre pays, Mgr Alain Planet voyait là l’amusement de quelques adolescents, allant jusqu’à renverser les rôles des coupables et des victimes :
« Les déchaînements de haine anti-islamiste qui ont suivi les événements de Carcassonne sont beaucoup plus offensants pour le Christianisme et le Christ lui-même que la sottise de quelques enfants mal intentionnés. »
Et lors de la cérémonie de réparation, l’évêque a même invité l’imam local à s’exprimer dans l’église du Viguier. (France Catholique).

Monseigneur Planet, habitué des temples protestants

Mgr Alain Planet participe régulièrement à des cérémonies organisées dans les temples protestants avec des pasteurs.
Ce fut le cas à Narbonne le 8 mai 2010 comme cela avait été le cas au temple réformé de Carcassonne (dont le service est notamment assuré par une femme pasteur) le 23 janvier.

Au cours d’une cérémonie à coloration politique célébrant la défense des « sans papiers », l’évêque n’a pas craint d’écouter le prêche du pasteur pour finalement donner sa bénédiction finale.

Ainsi, s’il met en garde contre des catholiques traditionalistes sous prétexte qu’ils ne seraient pas en pleine communion, en revanche, aucune réserve n’est faite à l’égard de ceux qui ne sont pas en communion du tout.
Enfin, pour la célébration du dimanche de Pâques en 2009, Mgr Planet assistait au culte protestant célébré par le pasteur Pairou à Malportel (Aude).

Le Motu Proprio engendrerait la « contamination » des rites

Peut-on légitimement penser que le but de Mgr Planet est d’encourager la messe traditionnelle ? On peut vraiment en douter lorsque, sur un plateau de télévision, il affirme son désaveu de la liturgie préconciliaire considérée comme « pauvre » :
« J’ai eu la chance d’être curé de ZUP et j’ai découvert que la liturgie quand elle est vécue avec des gens qui sont démunis de moyens pour recevoir les discours didactiques que nous savons si bien faire, là, sont capables de vivre des choses. Parce qu’on le vit ensemble. La liturgie, c’est vivre l’Évangile avec ses pieds, avec ses mains, avec son nez, avec son corps tout entier […] La liturgie de mon enfance était quand même très pauvre. Elle était intéressante, mais elle était très pauvre. »

Plus loin, l’évêque de Carcassonne explique diplomatiquement que le Motu Proprio pourrait engendrer une contamination entre les rites. Nous craignons de ne pas la voir au même endroit :
« On est souvent suspendu entre deux liturgies. Et c’est dommage. Alors ça peut aller dans le sens de l’enrichissement que souhaite le Saint-Père, ça peut aller dans le sens des contaminations qui empêchent l’un et l’autre d’exister. Donc je crois qu’il faut donner toute sa dimension à la réforme liturgique de Vatican II et qu’il y a encore un grand travail à faire ».

La justice envers les sœurs de Fanjeaux

Enfin, un peu d’histoire permet de comprendre le contexte du département de l’Aude. L’un des foyers de la résistance catholique pour conserver la doctrine et la liturgie fut Saint-Dominique du Cammazou à Fanjeaux, où Mère Anne-Marie Simoulin, qui avait dû prendre avec bon nombre de ses sœurs leurs distances par rapport à leur communauté déliquescente, étaient venues fonder en juillet 1975 une œuvre désormais unanimement reconnue puisqu’elles sont désormais fortes de 182 religieuses et qu’elles ont fondé 9 nouvelles maisons.

L’accueil de l’évêque de Carcassonne fut des plus glaciaux, puisque Mgr Pierre-Marie Puech, avait, l’année suivante, apporté aux religieuses en guise de bienvenue un rescrit qui leur imposait la dispense de leurs vœux de religion. Le décret ajoutait :
« La messe ne doit plus être célébrée, en latin comme en français, que selon le rite du Missel romain promulgué par Paul VI »…
Aujourd’hui, Mgr Alain Planet propose de confirmer dans les écoles dont nous assurons l’aumônerie. Mais il conviendrait d’abord que justice soit faite au profit des dominicaines de Fanjeaux qui n’ont jamais démérité.

Conclusion

Mgr Lefebvre en son temps était habitué à des sollicitations canoniques prometteuses lui garantissant que tout serait aplani moyennant telle ou telle concession symbolique. Loin de se faire aveugler par un mirage canonique, il savait sur quelles intentions ces promesses reposaient. C’est pour cette raison que Mgr Fellay avait demandé à Rome des préalables pour rétablir un minimum de confiance. Ne faudrait-il pas également prendre ces précautions à l’échelon des diocèses ?
Une fois de plus, les faits sont là, devant nous, révélant les intentions profondes des hommes et prouvant, s’il en était encore besoin, l’état d’urgente nécessité dans lequel se trouve ce diocèse sinistré.

Demain, devrons-nous demander une confirmation qui nous sera finalement refusée après-demain ? En conscience, nous ne pouvons faire prêcher devant nos élèves un prélat qui s’attache à affirmer ses accointances avec les protestants, les musulmans ou les francs-maçons, lesquels reçoivent plus d’égards dans ce diocèse que des catholiques auxquels on ajoute habilement des conditions afin de mettre un terme à des générosités passés.

Nous savons trop ce que ce système diocésain a engendré pour ne pas vouloir faire entrer dans nos écoles, même par les prêches, une pastorale désavouée par les faits. Aujourd’hui, toutes années confondues, il n’y a plus qu’un seul séminariste dans le diocèse de Mgr Planet. Dans son département, notre école de Saint-Joseph des Carmes, située à Montréal de l’Aude a, quant à elle, fourni aux séminaires de la Fraternité trente-neuf vocations sacerdotales depuis qu’il est évêque (2004), sans compter les nombreux prêtres ordonnés précédemment.

On jugera l’arbre à ses fruits pour considérer la prudence à adopter.

(1) A la suite de la parution d'un autre article de l'Express n° 3010 daté de mars 2009, Mgr Planet a fait publier un "message de l'évêque" dans lequel il confirmait l'existence d'un groupe catholiques-francs-maçons et persistait dans l'utilité de ces rencontres. Dans la suite de son message Mgr Planet se voyait contraint de rappeler les directives de l'Eglise au sujet de la Franc-maçonnerie. Ce rappel apparaît comme purement platonique au regard des faits patents rapportés dans notre dossier...
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Message par Her Mer 28 Sep - 12:18

http://www.revue-item.com/5115/et-si-lon-parlait-un-peu-de-la-franc-maconnerie-dans-leglise/

Et si l’on parlait un peu de la présence de la Franc-maçonnerie dans l’Eglise
publié dans regards sur le monde le 9 septembre 2011

Oui! Si l’on parlait un peu de la présence de la Franc-Maçonnerie pour comprendre un peu l’histoire contemporaine de l’Eglise. Etudions les faits:

9 décembre 1999.

A Gavrus, au Prieuré Saint Jean-Eudes, c’était du temps où j’étais encore dans la FSSPX, il est 21 h 40. Les prêtres s’apprêtent à se retirer dans leurs « appartements » respectifs pour prendre un juste repos. La journée est finie…
De notre petit salon – bien sympathique – je descends au rez-de-chaussée vérifier si toutes les portes sont bien fermées. La porte du bureau du « capitaine » est bien fermée. A ce moment, le fax – dans son bureau – s’actionne. Un texte sort. Je vois l’heure au fax, 21 h. 40. Je vois le titre, un gros titre : « Carnet du Jour ». Je m’arrête. Il s’agit du carnet mondain du Figaro du 8 décembre 1999. Un texte est encadré. Je vois le nom d’un prêtre « en gras » : abbé J.C. Desbrosse. Je lis attentivement.

Autun – « On nous prie d’annoncer le retour à l’Orient éternel… Bigre ! de l’abbé J. C. Desbrosse. » L’Orient éternel ? Je poursuis la lecture. L’abbé J.C. Desbrosse est dit prêtre du diocèse d’Autun, Chalons et Macon. Je sais maintenant qu’il est né en 1948. Il était avocat à l’Officialité d’Autun et même responsable des pèlerinages diocésains. Le texte du faire-part de décès nous dit que : une messe de funérailles a été célébrée le samedi 4 Décembre à la cathédrale d’Autun. J’imagine par l’Evêque. Ils se réservent généralement ce ministère pour leurs prêtres.

Je lis ensuite qu’il est affilié depuis 1980 à la Franc-Maçonnerie – et tout particulièrement à la Grande Loge Nationale Française – avec l’autorisation de « l’autorité ecclésiastique ».

Le journal La Croix, du 13 Décembre, nous apprend même que c’est Mgr Le Bourgeois, à l’époque évêque d’Autun qui lui a donné cette autorisation. Un journaliste de La Croix – Bernard Gorce – est allé interroger le prélat. En retraite aujourd’hui à Paris, d’un âge avancé, 88 ans, mais toujours « bon pied, bon œil », il donna cette réponse.

A la question : Dans quelles conditions aviez-vous autorisé le Père Desbrosse à entrer dans une loge maçonnique ?
Notre évêque répond : En 1980, un jeune prêtre de mon diocèse, le Père Jean Claude Desbrosse, est venu me demander l’autorisation à entrer dans la Grande Loge Nationale Française (GLNF). Il avait des amis et ceux-ci insistaient pour qu’il les rejoigne. Je connaissais bien ce prêtre d’origine italienne et doué d’une grande finesse d’esprit. Je savais qu’il ne partait pas dans cette expérience tête baissée. Je lui ai donc donné mon accord ». (La Croix, 13 Décembre 1999)

C’est clair

Sur le fax, je lis ensuite les différentes loges fréquentées par le bon père.
- Il fut membre plus spécialement des respectables des loges suivantes ;
Atlas 171 (Neuilly), Gislebertus 478 (Autun), Trafalgar 223 (Edinburgh).
Il fut également dignitaire de la Grande Loge des maîtres maçons de marque de France, membre de la loge de marque Augustodunum 28 (Autun).
Il fut aussi dignitaire des grands chapitres de la Sainte et Royale Arche de Jérusalem de France, d’Ecosse et de l’Etat d’Israël. Il était encore membre du grand prieuré d’Ecosse des chevaliers du Temple et de Malte.
Cependant, c’est dans l’ordre Royal d’Ecosse qu’il trouva ses plus grandes joies maçonniques.
Il se recommande à la prière de ses frères, compagnons et chevaliers.

Je n’en connais aucune…et pour cause…
Il devait en avoir des réunions, le bougre ! Sa fonction d’avocat à l’Officialité du Diocèse devait lui laisser bien des libertés… Je suppose.
Cette remarque : c’est dans l’ordre Royal d’Ecosse qu’il trouva ses plus grandes joies maçonniques retint mon attention.
Le faire-part est donc rédigé – pensais-je – par un proche de l’abbé, un intime, quelqu’un qui devait le bien connaître… quelqu’un qui devait connaître et ses joies et ses peines… ses plus grandes joies maçonniques ! Dis donc ! Ou peut-être rédigé par lui-même, qui sait ?
Je me couche surpris d’un tel faire-part.

Le lendemain, je reçois de nombreux coups de fil : vous avez eu connaissance ! Oui ! C’est invraisemblable ! Je vous envoie le document ! J’en ai bien reçu quatre ou cinq… Ces mêmes amis avaient contacté l’évêché d’Autun, Mgr Séguy.
Tous me donnaient leurs impressions : l’évêque semble très gêné de cette affaire. Je comprends… Ils sentent tous une certaine crispation, un certain énervement pour ne pas dire plus. L’un d’eux s’est fait purement et simplement « jeter ».

L’affaire prend une certaine ampleur.

L’évêque d’Autun sent la nécessité d’intervenir.
Le samedi 18 Décembre, il communique au Figaro, une note sur son prêtre et sur la Franc-Maçonnerie, publiée dans la rubrique « Courrier des Lecteurs ». C’est très maison…

- L’Eglise et les francs-maçons: « Ce texte, dont j’ignore l’origine ou la provenance, présente l’abbé Jean-Claude Desbrosse comme membre de la grande loge nationale française.
Il est question de « l’autorité ecclésiastique ». En ce qui me concerne, je me permets de vous faire savoir que j’ai toujours dissuadé tout catholique, et particulièrement l’abbé Desbrosse, d’adhérer à une association maçonnique, conformément à l’enseignement constant et actuel de l’Eglise catholique. En effet, l’Eglise, notre Mère dans la foi, enseigne que « les principes de ces associations maçonniques ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise ».
D’autre part, « les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques, par un jugement qui impliquerait une dérogation ». (Déclaration approuvée par le pape Jean-Paul II et publiée le 26 Novembre 1983)
Raymond Séguy
Evêque d’Autun, Chalon et Macon,
77403 Autun

Cette dernière phrase – tirée de l’enseignement romain – est à l’adresse de Mgr Le Bourgeois.

Mgr Le Bourgeois n’aurait jamais donné – dit-il – cette autorisation pour le « Grand Orient » mais pour la Grande Loge, c’est différent…
Dans son interview à La Croix, à la question : Peut-on être prêtre et franc-maçon ?
Mgr Le Bourgeois répond :
« Oui, mais on ne peut pas être membre de n’importe quelle loge. Je n’aurais jamais autorisé un prêtre à devenir membre du Grand Orient de France (GOF) ou d’une autre loge plus ou moins athée, voir anticléricale. La GLNF est une loge « spiritualiste » dans laquelle se retrouvent de nombreux chrétiens ».

Tiens, comment le sait-il ?
Et de fait, il se vante, dans l’interview à La Croix, du 13 décembre 1999, de sa grande liberté dans la gestion de son diocèse.
A la question du journaliste : Aviez-vous parlé de cette initiative avec d’autres évêques ?
Il répond :
« Pas particulièrement.
Certains étaient sans doute au courant. (Tiens…) Mais il était entendu entre le P. Desbrosse et moi-même qu’il ne devait pas faire de prosélytisme. Je crois par ailleurs qu’il existe un petit nombre de prêtres francs-maçons en France (C’est déjà trop, Monseigneur !) Mais nous n’avons jamais fixé de règle de principe. (L’évêque peut-être mais pas l’Eglise !). Quant à moi, j’ai toujours été un évêque très libre de faire ce que je croyais être mon devoir de pasteur ».

Je comprends… Et quelle liberté ! Il n’a pas craint d’écrire contre l’avis de Rome et du Pape, sur un autre sujet, un plaidoyer pour les divorcés remariés. C’est son livre « Chrétiens divorcés remariés » chez Desclée de Browers, en 1990. Il va même dans le détail dans une annexe significative, p. 187/189, il donne les indications concernant la cérémonie pour célébrer un remariage. Il faut le faire… !
Ce « bon » Le Bourgeois ne serait-il pas, lui aussi, F.M. Il se sent très libre dans son devoir de pasteur. Je veux bien le croire…

Son confrère dans l’épiscopat, Mge Seguy, s’inspirant de la pensée du cardinal Ratzinger, lui répond – cinq jours après l’interview – « les autorités ecclésiales locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations par un jugement qui impliquerait une dérogation ».

Nos deux évêques – m’est avis – ont dû avoir préalablement à leurs précisions publiques, des conversations téléphoniques. Est-ce vrai, Excellence, que vous ayez donné l’autorisation ? Oui. Vous ne deviez pas, et de citer la phrase du cardinal Ratzinger approuvée par le Pape. Et notre évêque – à la retraite – de lui répondre : « j’ai toujours géré librement mon diocèse ».

La note de Mgr Séguy semble avoir « agacé » les amis F.M. de l’abbé.
Le 21 Décembre, l’un d’entre eux réagit et fait publier, toujours dans Le Figaro, des précisions intéressantes.
Il fait remarquer que cet avis de décès :
« …a été rédigé par J.C. Desbrosse et lui seul ».
Je comprends mieux, à cette réflexion, la note sur ses joies intimes qu’il connût dans la Loge écossaise.
Il (l’ami) précise même que c’est bien « à sa demande expresse laissée par écrit » – par testament, je l’ai appris ensuite, déposé chez les pompes funèbres d’Autun – qu’à l’heure « fatale », cette note de décès fut transmise au Figaro. C’est le directeur des pompes funèbres lui-même qui l’a confirmé. Les Pompes funèbres savent – eux – respecter les intentions des défunts. Ils ne sont pas comme les curés d’Alençon…
J’en déduis – quant à moi – que notre abbé n’a pas renoncé à son affiliation maçonnique et qu’ainsi il ne pouvait être honoré de la sépulture ecclésiastique.
La discipline ecclésiastique est formelle. Le Canon 1240 §2 de l’Ancien Droit Canon le dit expressément :
« Sont privés de la sépulture ecclésiastique à moins qu’ils n’aient donné quelques signes de pénitence avant leur mort (ce qui n’est pas le cas ici)
« ceux qui ont fait une apostasie notoire de la foi chrétienne ou sont attachés notoirement à une secte hérétique ou schismatique ou à la secte maçonnique ou aux sociétés du même genre ».

Le nouveau Code – bien moins précis et pour cause peut-être – ne semble pas dire toutefois le contraire. C’est le canon 1184 § 3 qui doit être appliqué.

Toutes ces précisions me sont précieuses. Il faut réagir, pensais-je. J’informe la Maison générale de la FSSPX. J’avertis la Maison de Suresnes.
J’écris au Nonce ma désapprobation. Je date ma lettre du 20 décembre.
J’en envoie copie le lendemain à tous les évêques de France. Aux évêques, je suis plus précis sur l’affaire des obsèques ecclésiastiques, sachant, à cette date, que le prêtre n’avait pas renié son affiliation maçonnique.
Je contacte la presse… Le Prieuré est bien organisé… En quelques heures tout cela est fait. Il pourrait servir de bureau de presse… Le seul journal Présent ainsi que Monde et Vie en font écho. Qu’ils en soient remerciés !

J’ai reçu, à cette date, quatre réponses épiscopales, de simples accusés de réception.
Je n’ai pas encore reçu de réponse de la Nonciature, ni de Mgr Séguy… mais peu importe.
Il fallait agir, écrire et dire notre désapprobation.
C’est une question d’honneur, d’honneur de l’Eglise.
C’est une question de respect du droit, du Droit ecclésiastique.

Mais il faut aussi réfléchir.
Au-delà de ce qui n’est qu’anecdote,
Au-delà de cette affiliation de ce prêtre à la loge maçonnique (terrible réalité pour lui – prions pour le repos de son âme), cet événement est, peut-être un indice, une révélation.

Il révèle peut-être une réalité, un drame – le drame de l’Eglise que nous révèlera, un jour, le troisième secret de Fatima. Une infiltration dans l’Eglise, dans son clergé – dans le bas et le haut clergé – dans la hiérarchie même d’une puissance « étrangère » à l’Eglise d’une puissance ennemi, d’une puissance hostile, d’une puissance destructrice, corruptrice dans sa pensée et dans son action, d’une puissance jouant un vrai rôle « démoniaque » dans l’Eglise, la détournant du vrai, l’empêchant de prendre les bonnes solutions pour réagir à la déconfiture de l’heure. Qui lui fait enseigner une doctrine hétérodoxe au lieu et place de sa « doctrine révélée ».
Le cas « Desbrosse » est un signe…révélateur.

Il est certes difficile – pour ne pas dire impossible – de savoir qui appartient à une Loge. La loi du silence est la règle. Comme l’enseigne le Pape Léon XIII dans son encyclique Humanum genus, du 20 Avril 1884.
« Les frères se sont séparés sous la loi du silence », telle est la phrase qui conclut toute réunion maçonnique.

J’ai eu en main un dossier perdu par un des leurs, secrétaire d’une loge maçonnique française d’une ville du Pays de Loire. J’ai pu lire les comptes-rendus des réunions, à l’époque sur l’avortement, ils se terminent toujours par cette phrase. J’ai tout brûlé à ce jour.

Mais s’il est difficile de savoir qui appartient physiquement aux Loges, il est facile de savoir, aujourd’hui, qui en partage les idées, l’idéologie. Les buts mercantiles, philanthropiques qui seraient, à les entendre, leurs vrais buts ne sont qu’apparence proposée pour cacher la réalité de la secte. Leurs buts sont tout autres !

Leurs pensées philosophiques, politiques, religieuses se répandent dans tous les pays, dans beaucoup de têtes, dans les têtes politiques – ils ont gagné le pouvoir politique – mais aussi dans les têtes religieuses.

Ils cherchent à gagner le pouvoir religieux, le pouvoir de l’Eglise.
C’est leur but : corrompre l’Eglise de l’intérieur en lui insufflant leur philosophie : le naturalisme politique, la philosophie voltairienne, rousseauiste.

N’oublions pas les révélations de la Franc-Maçonnerie elle-même.
Le Pape Clément XII en a eu connaissance.

Ces révélations ont été publiées à la demande du Pape Grégoire XVI, puis de Pie IX par Crétineau-Joly dans son ouvrage « L’Eglise romaine et la Révolution ». Par le Bref d’approbation du 25 Février 1861 qu’il adresse à l’auteur, Pie IX a pour ainsi dire consacré l’authenticité des documents cités dans cet ouvrage.

Or, on le sait :
C’est le cœur et la tête de l’Eglise que vise la Franc-Maçonnerie.
« Ce que nous devons demander avant tout – disent ces instructions – ce que nous devons chercher et attendre comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins ».
« On a chargé nos épaules d’un lourd fardeau… Nous devons arrivés par de petits moyens bien gradués, quoique assez mal définis, au triomphe de la Révolution par un Pape »…et le clergé !
« Le Pape, quel qu’il soit, ne viendra jamais aux sociétés secrètes ; c’est aux sociétés secrètes à faire le premier pas vers l’Eglise afin de les vaincre tous deux. Le travail que nous allons entreprendre n’est l’œuvre ni d’un jour, ni d’un siècle peut-être ; mais dans nos rangs le soldat meurt et le combat continue.
« …nous ne doutons pas d’arriver à ce terme suprême de nos efforts. Mais quand ? Mais comment ? L’inconnu ne se dé-gage pas encore. Néanmoins, rien ne doit nous écarter du plan tracé, au contraire, tout doit y tendre, comme si le succès devait couronner, dès demain, l’œuvre à peine ébauchée ».

« Or donc, pour nous assurer un pape dans les proportions exigées, il s’agit d’abord de lui façonner une génération digne du règne que nous rêvons.
« Laissez de côté la vieillesse et l’âge mûr ; allez à la jeunesse, et, si possible, jusqu’à l’enfance… C’est à la jeunesse qu’il faut aller, elle, que nous devons entraîner sans qu’elle s’en doute, sous le drapeau des sociétés secrètes ».

Et ce règne n’est rien d’autre que le règne qui a pour principe le refus d’obéir à la loi divine, qui a pour règle la volonté de se passer de Dieu et d’agir directement contre Dieu. Saint Augustin parlait de cette cité terrestre qui procède de l’amour de soi porté jusqu’au mépris de Dieu.
Voilà leur rêve caché, désiré, voulu qui – avec le temps – se réalise.
Et pour ce faire, il faut toucher la jeunesse ecclésiastique et lui « faire passer, de proche en proche, glisser adroitement dans les esprits, les germes de nos dogmes ».

Voilà ! Tout est dit !
Et ces dogmes et ces principes – répétons-le – ce sont ceux du naturalisme, du rationalisme, et du droit que Léon XIII appelle le « Droit nouveau » qui en un mot est démocratique et basé sur la négation du péché originel.

Au titre du rationalisme qui affirme que la raison est « maîtresse et souveraine », ils refusent toute vérité révélée, ils sont en conséquence les ardents défenseurs de la laïcité de l’Etat, il faut absolument, disent-ils, séparer l’Eglise de l’Etat et imposer le libéralisme politique. La secte maçonnique en est le propagateur. La Franc-Maçonnerie est le libéralisme politique en acte. Et la « gauche » et la « droite » y puisent leurs principes.

Mais n’entendons-nous pas dans l’Eglise les grands prélats soutenir, étonnement, pareil langage.

Souvenez-vous des paroles de Mgr Vilnet alors président de la Conférence épiscopale déclarant lors d’un colloque sur « la Laïcité ouverte », le 22 avril 1989, à la Maison de la Chimie, à Paris, que l’Eglise vis à vis de l’Etat, est « interlocutrice et non régente ».

Souvenez-vous aussi des paroles du cardinal Etchegaray. Hier, il disait :
« L’Etat neutre, c’est bien ; mais ce n’est pas encore l’idéal… Après l’Etat chrétien, dont la Déclaration conciliaire sonne le glas, après l’Etat athée qui en est l’exacte et aussi intolérable antithèse, l’Etat laïque, neutre, passif et inengagé, a été certes un progrès, mais il reste lui-même marqué d’un certain fixisme et révèle une conception étriquée de la fonction étatique. Ne risque-t-il pas de devenir puissance de frein, si sa tâche essentielle consiste à rogner les ailes des projets des parties prenantes de la nation pour aboutir à la grisaille d’un résidu ou de plus petit dénominateur commun ? ».

Aujourd’hui, à Valence, comme légat pontifical lors des cérémonies commémorant le bi-centenaire de la mort en exil du Pie VI (1717-1799), il renouvelle pareil langage.

« On peut s’interroger certes sur la lenteur, alourdie parfois de peines et de maladresses, avec laquelle la papauté s’est dégagée d’un pouvoir temporel multiséculaire. Mais cette évolution amorcée sous la pression de contrainte externes, s’est accélérée quand l’Eglise l’a conduite d’elle-même par une sorte de logique interne qui puise sa force dans l’Evangile (C’est fou de dire cela !) Et cette courbe ascendante a trouvé son point culminant au Concile Vatican II avec le Décret sur la « Liberté religieuse » qui se fonde sur les droits de la personne humaine et non sur les droits de la religion catholique. (C’est clair, ce n’est pas le langage vrai de l’Eglise catholique!)

Il poursuit et conclut avec logique rejoignant ainsi la pensée maçonnique.
« La laïcité est certes inséparable de l’unité nationale. Mais cette unité ne peut-être conçue en terme d’identité réductrice des différences dans une société de plus en plus massivement pluraliste. Après l’Etat chrétien dont le Concile a sonné le glas, après l’Etat athée qui en est l’exacte et aussi intolérable antithèse, l’Etat laïque ne saurait se contenter d’une neutralité par pur abstention : il est de son devoir, sans se renier, de faire appel aux valeurs religieuses comme à une référence capable de nourrir et de fortifier le tissu si fragile de la société ». (DC. 3 Oct. 1999, n° 2211, cd 828)

Le Cardinal réintroduit le « phénomène religieux » dans la société au seul titre du pluralisme et du besoin subjectif de l’individu et nullement au titre de la vérité du Christ. C’est ce qu’il faut comprendre.

Et Mgr Defois réaffirma – lui aussi – la nécessaire laïcité de l’Etat. On s’en souvient, dans une conférence de presse pour préparer la venue du Pape Jean Paul II à Reims, à l’occasion du millénaire du Baptême de Clovis. Il déclara : il n’est pas question pour l’Eglise :
« …d’annexer l’histoire et l’identité française. Nous ne voulons pas récuser l’acquis de la Révolution qui a proclamé les Droits de l’Homme, l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité comme socle moral de la nation », ni remettre en cause une séparation de l’Eglise et de l’Etat qui « paraît aujourd’hui comme une sauvegarde de nos libertés, y compris religieuses ». (Ouest France, Février 1996)

Tous ces prélats ne réalisent-ils pas les vœux maçonniques à savoir, prêcher « une révolution en tiare et en chape marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde ».
Elles sont terribles ces paroles. « Que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la bannière des Clefs apostoliques ».
Terribles parce qu’aujourd’hui réalisées.

Et lorsque nous voyons le cardinal Ricard, arc hevêque de Bordeaux, à l’époque encore président de la conférence épiscopale française, écrire, dans le Figaro, c’était le 30 janvier 2004, en plein milieu du conflit sur le voile islamique : « Toutes les composantes religieuses doivent avoir droit de cité, publiquement, à condition de savoir aussi donner leur place aux autres et de ne pas se mettre en contradiction avec les grands principes de la République » nous sommes dans l’erreur absolue. Voici le commentaire qu’en fit Jean Madiran dans son livre « La laïcité dans l’Eglise » : « Relisons. Condition pour qu’une religion ait droit à l’existence dans la République française, ne pas se mettre en contradiction avec les grands principes de la République ! On croît rêver. Ces « grands principes » , c’est la mixité généralisée, composante obligatoire du principe essentiel de laïcité, ainsi que l’affirme l’exposé des motifs de la nouvelle loi laïque. Ce sont les droits de l’homme, et parmi eux le « droit à l’avortement ». Et aussi l’éducation morale des enfants entièrement et sans appel soumise à l’autorité de l’Etat. Demain peut-être, parmi « ces grands principes », on verra figurer le droit à l’euthanasie, le mariage homosexuel, et Dieu sait quoi encore. Plus fondamentalement, quelles que soient les suites de l’évolution fantaisiste et illimitée de ces « grands principes de la République », le droit de cité de l’Eglise catholique ne peut dépendre de sa conformité à une loi politique, fut-ce une loi constitutionnelle. Et ce fut un jour sombre, annonciateur de grands malheurs, ce jour du 30 janvier 2004 où le président de l’épiscopat français situa la légitimité de l’Eglise ailleurs que dans sa mission divine ». (op. cit. p. 79-80). Respecter les « grands principes de la République », la Maçonnerie n’en demandait pas tant. Et c’est ainsi « Que le clergé marche sous « les étendard (maçonniques) croyant toujours marcher sous la bannière des Clefs apostoliques ». Les autorités ecclésiales en sont la raison... (Fin de l'extrait).

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Totalitarisme Franc-maçon - L'Eglise Catholique et la Séduction Maçonnique : Errances et Errements de la Désobéissance Empty Re: Totalitarisme Franc-maçon - L'Eglise Catholique et la Séduction Maçonnique : Errances et Errements de la Désobéissance

Message par Her Jeu 20 Oct - 11:58

Bonjour à tous,

Un article ancien, de 1992, concernant les adeptes de la Franc-Maçonnerie éclessiastique de l'Eglise Catholique par le journal "La Vie" ex-catholique :

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

BAYER NATHALIE/DUBERTRET MARIANNE/GRZYBOWSKI LAURENT/LEGROS CLAIRE - Publié le 5 novembre 1992 - La Vie n°2462

AUJOURD'HUI, LES FRANC-MACONS


Entre Eglise et franc maçonnerie, le dialogue s'enrichit... Droits de l'homme, tiers monde, immigration: I'une et l'autre avancent aujourd'hui sur le même chemin de sagesse et de tolérance. Certes, de nombreux malentendus demeurent, spirituels philosiphiques et his- toriques. En bons artisans, maçons et chrétiens s'emploient à les lever: à preuve, la rencontre entre Mgr Thomas évêque de Versailles, et Michel Barat, Grand Maître de la Grande Loge de France, qui se déroule le 10 novembre, à l'initiative de La Vie et de L'ARM.

A près deux siècles de conflits et de condamnations, va-t-on vers une réconciliation de l'Eglise avec la franc-maçonnerie ? Pour la première fois en France, à l'initiative de La Vie et de L'Actualité religieuse dans le monde, un évêque et un franc-maçon s'assoient à la même table pour une rencontre publique. Le 10 novembre prochain, Mgr Jean-Charles Thomas, évêque de Versailles, et Michel Barat, Grand Maître de la Grande Loge de France, se retrouveront au Centre Sèvres, à Paris, pour engager un dialogue autrefois impossible. Ce n'est certes pas la première fois qu'un homme d'Eglise rencontre un franc-maçon. Mais jamais à un tel niveau de responsabilité et de manière publique.

Il y a six ans, un colloque organisé à Toulouse par le Service incroyance foi et l'Institut d'études et de recherches maçonniques avait réuni des universitaires et des théologiens sur le thème Eglise-Maçonnerie: condamnations ou malentendus ? Ces derniers mois, des rencontres du même genre se sont tenues dans différentes villes de province. A chaque fois, elles ont fait salle comble. Preuve, s'il en était besoin, que le sujet passionne nos contemporains, dont bon nombre de croyants, et que le dialogue n'est plus tabou. Un verrou a sauté en 1971, lors d'une visite, qui avait fait grand bruit, de Mgr Pézeril, alors évêque auxiliaire de Paris, à la Grande Loge de France. Dix ans plus tôt, le père Riquet, jésuite, avait fait scandale en prononçant une conférence dans une loge du Grand Orient à Laval. Plus récemment, les obsèques religieuses, célébrées en grande pompe, de deux anciens grands maîtres, Richard Dupuy et Michel Baroin, ont interrogé l'opinion publique.

Sur le terrain, ces dernières années, les contacts se sont multipliés, donnant lieu à des initiatives communes. Ainsi, en novembre 1985, catholiques et francs-maçons ont signé, avec d'autres, un " appel commun à la fraternité " contre l'intolérance et le racisme, et pour la défense des droits de l'homme. En mai 1988, le père Guiberteau, au nom de l'Eglise catholique, s'est joint aux côtés du pasteur Stewart, de la Fédération protestante, et de Roger Leray, ancien grand maître du Grand Orient, à la mission chargée par le gouvernement Rocard de rétablir le dialogue en Nouvelle-Calédonie. Entre-temps, en octobre 1986, une délégation de la franc-maçonnerie mondiale s'était rendue à Assise, pour assister à la première Conférence mondiale des religions pour la paix. Des rencontres régulières ont lieu depuis plusieurs années entre des maçons de différentes obédiences et des chrétiens. L'abbaye bénédictine du Bec-Hellouin, en Normandie, a même accueilli une loge le temps d'une retraite.

Et puis, il y a ces catholiques membres de la franc-maçonnerie. Parmi eux, des prêtres. Le père L. habite le sud de la France. Comme la plupart de ceux qui sont dans sa situation, il a préféré garder l'anonymat. Pour lui, il n'est pas question d'une double appartenance, comme on l'affirme souvent. Membre de la Grande Loge nationale française, il estime que celle-ci n'est pas " une Eglise de substitution ", mais plutôt " un tiers ordre ", dans lequel il trouve un moyen de prolonger son engagement de prêtre. "La réflexion biblique et la prière occupent une large place, explique-t-il. D'ailleurs, mon évêque est tout à fait au courant de mon activité. Il m'arrive même d'envoyer des comptes rendus au Vatican. " Reconnu par sa hiérarchie, le père L. souffre de ne pouvoir révéler sa situation aux catholiques de son diocèse: ..Les mentalités ne sont pas prêtes. "

Il semble révolu le temps des anathèmes qui n'avaient cessé d'être lancés par Rome depuis la première condamnation papale en 1738. Le nouveau Droit canon de 1983 (la Constitution de l'Eglise) a supprimé les articles visant les francs-maçons et, en particulier, le canon 2235 excommuniant ipso facto toute personne appartenant à une loge maçonnique " qui agit contre l'Eglise". Le droit actuel se contente de réprouver " ceux qui s 'inscrivent à une association qui conspire contre l'Eglise". Pourtant, une déclaration de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, publiée peu de temps après, en novembre 1983, est venue réaffirmer l'incompatibilité entre l'appartenance à I'Eglise et à la franc-maçonnerie. L'auteur de cette mise en garde, le cardinal Ratzinger, considère que " les catholiques qui font partie de la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s'approcher de la Sainte Communion". Ce texte, dans lequel il n'est d'ailleurs pas question d'excommunication, n'a évidemment pas la même portée qu'un article de droit, mais il contredit bel et bien l'évolution amorcée depuis une trentaine d'années.

D'où vient la méfiance ? Dans la première condamnation pontificale, celle de Clément XII, en 1738, la franc-maçonnerie est condamnée en raison du secret dont elle s'entoure. Aucune hérésie ne lui est explicitement reprochée. Néanmoins, le seul fait que des hommes de diverses religions cohabitent en loges crée, à l'époque, une présomption d'hérésie suffisante pour les excommunier. En France, la Révolution, dans laquelle les loges sont très actives, puis la rupture entre révolutionnaires et Eglise - bientôt caractérisée par la division du clergé entre prêtres jureurs et prêtres réfractaires - aggravent le contentieux.

Les condamnations qui se succèdent au XIXe siècle invoquent des motifs que le pape Léon XIII rassemble en 1884 dans Humanus genus. La franc-maçonnerie est rejetée parce qu'elle se fonde sur le " libre examen " et qu'elle vise à la "sécularisation totale de la société". L'encyclique proclame notamment : "La religion catholique, étant la seule véritable, ne peut, sans subir la dernière des injures et des injustices, tolérer que les autres religions lui soient égalées. Ces déclarations pontificales ont contribué à vider, lentement mais sûrement, les loges de leurs éléments chrétiens. L'intransigeance romaine a ainsi encouragé les réactions anticléricales et antireligieuses de certaines loges en France. Et si, aujourd'hui, Jean-Paul II n'inspire aucune confiance à beaucoup de francs-maçons, Jean XXIII reste, à leurs yeux, le champion toutes catégories de l'esprit de tolérance qu'ils entendent incarner.

Le poids de l'Histoire, les incompréhensions et les prises de position mutuelles sans véritables rencontres d'explications, le fait d'englober, à tort, toutes les maçonneries dans l'idée d'une seule et unique organisation, sont autant de raisons qui permettent de mieux comprendre les difficultés et les lenteurs d'aujourd'hui dans la progression du dialogue. Chrétienne à ses origines, œcuménique même, ce qui à l'époque représentait un péché pour l'Eglise, la franc-maçonnerie a connu un glissement vers le déisme, avant de faire sienne les opinions religieuses et philosophiques les plus diverses. Dans ce microcosme ont convergé tous les courants de pensée de l'époque moderne, non sans quelques heurts, parfois: les différentes attitudes des maçons français lors de la Révolution de 1789 ou de l'avènement de la IIIe République sont exemplaires à cet égard. A quoi il faut ajouter l'épisode douloureux de Vichy, durant lequel les francs-maçons furent franchement persécutés. Une période terrible qui n'a pas contribué à rétablir des liens entre franc-maçonnerie et Eglise.
Et aujourd'hui ? Sur certains dossiers, elles sont proches - racisme, chômage, etc. -, sur d'autres, elles sont éloignées. La maçonnerie dite "libérale" occupe, en France, la majeure partie du terrain. Le Grand Orient de France en constitue le pôle historique. Séparé depuis 1877 de la maçonnerie anglo-saxonne, il s'intéresse aux problèmes économiques, législatifs et culturels. Dans le domaine des mœurs, il s'est souvent opposé à la morale catholique, hier pour le divorce, la contraception ou l'avortement, aujourd'hui pour la légalisation de l'euthanasie. Son humanisme, sans être nécessairement athée, est plutôt agnostique. Très marqué par le rationalisme et le combat laïc, il a gardé un vieux fond d'anticléricalisme. " Comme chez les catholiques, nous avons dix pour cent d'intégristes ", admet l'un de ses membres.


GRAND ARCHITECTE DE L'UNIVERS OU DIEU RÉVÉLÉ?

La Grande Loge de France, elle, a une position intermédiaire. Spiritualiste avant d'être humaniste, elle est favorable à une laïcité plus ouverte et manifeste un intérêt pour le fait religieux. Elle a d'ailleurs conservé la référence au Grand Architecte, sans pour autant l'identifier au Dieu révélé. Bien que ces obédiences soient tentées de s'exclure les unes les autres, toutes se réclament de la tradition maçonnique et tentent de nouer des liens entre elles... Ce qui est loin d'être évident. Surtout en ce qui concerne la Grande Loge nationale française (GLNF). Marginalisée au sein de la maçonnerie française, sa hantise est de se voir confondre avec les obédiences qu'elle qualifie d"'irrégulières" dans la reprise du dialogue avec l'Eglise. C'est ainsi que le père Michel Riquet, proche de la GLNF, n'a cessé de se battre, notamment dans ses chroniques au Figaro, pour faire reconnaître la spécificité de cette loge et éviter ainsi qu'elle ne soit condamnée par l'Eglise.

Une démarche jugée malheureuse par beaucoup de francs-maçons qui n'approuvent pas la discrimination entre bons et mauvais frères. C'est aussi l'avis du père Jean-François Six, ancien responsable du Service incroyance foi (Sif), et proche du Grand Orient. "La franc-maçonnerie est un chemin de sagesse, dit-il. Chaque obédience est porteuse de valeurs. La tolérance, le libre examen ou la liberté de conscience n'ont rien de condamnable. " Prêtre de la Mission de France, il sait aussi l'importance du dialogue avec les milieux incroyants marqués par une culture scientifique et agnostique. Et même s'il a l'impression de ne pas toujours être soutenu par l'Eglise, pas question pour lui d'abandonner la partie. "Les catholiques auraient-ils peur de perdre leur âme ? Les agnostiques ont pourtant beaucoup à nous apprendre sur la place du dogme ou sur l'importance de la recherche spirituelle. "

"Il faut tout de même distinguer les différentes obédiences et sortir du brouillard dans lequel nous sommes", répond le pasteur Michel Viot, membre de la Grande Loge nationale française. C'est pour lui une question d'honnêteté intellectuelle. "Il ne s'agit pas d'effectuer une quelconque discrimination, mais de permettre à chaque chrétien de choisir sa loge en connaissance de cause. " Plus mesuré que certains de ses frères qui n'hésitent pas à dénoncer le " sectarisme " du Grand Orient ou le " syncrétisme " de la Grande Loge de France, Michel Viot regrette simplement que les autres obédiences aient abandonné la règle maçonnique qui fait obligation de croire en un Dieu révélé.

Aujourd'hui, le scientisme rationaliste a fait long feu. De son côté, I'Eglise s'est adaptée au monde moderne et a intégré, en France tout au moins, le principe de laïcité. Francs-maçons et chrétiens se retrouvent sur le terrain pour défendre le tiers monde, les droits de l'homme et pour combattre le racisme. Jusqu'en 1983, la question de l'excommunication servait souvent de prétexte aux uns et aux autres pour éluder des possibilités réelles de collaboration, tout autant que de confrontations allant au plus profond. Les conditions d'un nouveau dialogue sont maintenant réunies. " Cette nouvelle situation nous impose à tous de reprendre ce dossier dans un autre état d'esprit, sans préjuger des évolutions qui en découleront", affirme Mgr Thomas. La rencontre du Centre Sèvres constitue une étape supplémentaire dans cette ouverture. L.G.

... Fin de l'extrait ...
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Message par Her Sam 3 Déc - 12:07

http://www.hiram.be/Les-catholiques-belges-et-la-Franc-Maconnerie_a5512.html

Vendredi 2 Décembre 2011
LES CATHOLIQUES BELGES ET LA FRANC-MAÇONNERIE

Le livre Les catholiques belges et la Franc-Maçonnerie est signé par Hervé Hasquin. Docteur en philosophie et lettres, ancien recteur de l'Université Libre de Bruxelles (il y fonda la chaire Théodore Verhaegen de maçonnologie), cet ancien ministre libéral (et actuel secrétaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique) était particulièrement bien placé pour relater l'histoire des rapports souvent tumultueux entre les catholiques belges et la Franc-Maçonnerie, Il sera d'ailleurs assez souvent question dans son ouvrage de l'ULB, du Parti libéral et des Verhaegen, pas seulement Théodore mais de certains membres de sa famille (Arthur, aux convictions fort dissemblables.

Mais est-ce utile de rappeler ou plutôt de faire sortir au grand jour de vieilles histoires à l'heure où un abbé cosigne un livre avec un mécréant de Franc-Maçon, à une époque où un cardinal et un Grand Maître peuvent dialoguer avec respect et sérénité ? L'heure n'est pourtant pas nécessairement à l'apaisement; d'ailleurs l'article du journaliste de La Libre Belgique, Christian Laporte, Catholiques et francs-maçons : vers l'ère de la transgression ?" a suscité un flot de commentaires (plus de 300 en quelques jours, plus de 440 en près de 3 semaines), certains ressassant des poncifs antimaçonniques.

Des spécificités "belges"

L'ouvrage de Hasquin est très documenté mais il a l'avantage d'être lisible. Il n'est pas nécessaire d'être historien (ou Franc-Maçon) pour le suivre dans sa description de l'apparition sur les territoires de ceux qui deviendra la Belgique d'une Franc-Maçonnerie de souche catholique. Contrairement à ce que certains pensent en France (parfois au sommet de certaines Obédiences), ce n'est pas le Grand Orient de France qui a apporté la Franc-Maçonnerie en Belgique. Celle-ci était bien présente - même avant l'invasion/occupation française - que ce soit dans les Pays-Bas autrichiens, la Principauté de Liège ou ld duché de Bouillon et ces Loges sollicitaient des constitutions auprès de Grandes Loges étrangères comme la Grande Loge de France, la Loge Royale de la Grande Loge d'Angleterre, la Grande Loge des Provinces Hunies (Hollande) et même la Grande Loge d'Ecosse. Et c'est par la Grande Loge de Londres (moderne) que se fit reconnaître la Grande Loge Provinciale des Pays-Bas autrichiens !

Dans son ouvrage, Hasquin rappelle l'hostilité papale à la Franc-Maçonnerie et l'attitude des Francs-Maçons belges qui ne tenaient pas compte des bulles pontificales et rejoignaient les Loges. Des messes avant certaines cérémonies maçonniques, une participation à des confréries religieuses, des religieux membres de Loges et, à Liège, une Loge, La Parfaite Intelligence, dont tous les dignitaires étaient des dignitaires de l'Eglise... voilà qui ne manquera pas d'étonner ceux qui constatent que certaines Loges aujourd'hui sont quelque peu rétives à accepter des profanes dont les enfants fréquentent l'enseignement dit libre (confessionnel catholique). Mais il est vrai que l'instruction, l'école (avec ou sans dieu) furent au coeur du conflit décrit par Hasquin.

Et un antimaçonnisme de chez nous!

Et tout le travail d'Hervé Hasquin consiste à nous expliquer comment cette Franc-Maçonnerie "catholique" a glissé vers l'anticléricalisme et comment la radicalisation s'est portée sur le champ politique. A vrai dire, l'église catholique s'est montrée rapidement hostile à la Franc-Maçonnerie et, en Belgique, une lettre des évêques lue en chaire en 1838 (privant les Maçons de l'asbolution et des autres sacrements) devait durcir les positions. D'où l'intrusion de la politique en Loge (avec la suppression de l'article 135 des statuts du Grand Orient de Belgique) , encore qu'il ait été précisé: les loges discutent et ne votent pas (Verhaegen, 1862) et il ne nous appartient pas d'établir, en fait de religion ou de politique, un corps de doctrine, auquel nos Frères seraient tenus de se conformer (Van Schoor, 1864).

Ce qui est étonnant, c'est que la plupart des Belges qui s'intéressent à l'antimaçonnisme feront état des thèses d'Augustin Barruel ou de celles de Léon de Poncins en n'oubliant pas par exemple de mentionner Léo Taxil. Et pourtant, la Belgique fut "riche" d'une certaine production antimaçonnique et on y retrouve les mêmes thèses sur les Illuminés de Bavière, l'origine des révolutions, le complot judéo-maçonnique,... Des religieux notamment se sont appuyés sur des maisons d'édition pour diffuser ces thèses tandis que des journaux catholiques ouvraient leurs colonnes à toux ceux qui menaient ces combats. Avec, comme en France, la création d'associations antimaçonniques et la même volonté de dévoilement avec la publication des noms de Francs-Maçons ou prétendus tels.

Comme l'ouvrage est sous-titré, De la "rigidité Ratzinger" à la transgression?, on se doute bien qu'il sera aussi question de l'actuel pape, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui, la veille de l'entrée en vigueur du nouveau Code canon en 1983 éclairait l'article 1734 pour rappeler que le jugement négatif de l'Eglise sur les associations maçonniques n'avait pas changé.

Pour en venir à ces dernières années, Hasquin évoque des rapprochements ou tout au moins des dialogues entre catholiques et Francs-Maçons et n'ignore pas non plus certaines "affaires" ou un certain antimaçonnisme non catholique.

Dédicaces

Hervé Hasquin sera interrogé à propos de cet ouvrage par Jiri Pragman le samedi 3 décembre 2011 à 15h45 la libraire TaPage à Bruxelles (Etterbeek). Il y dédicacera également son livre. Cf. Entretiens et dédicaces à la librairie TaPage.

Les catholiques belges et la Franc-Maçonnerie. De la "rigidté Ratzinger" à la transgression de Hervé Hasquin (Avant-Propos, 2011) disponible chez Amazon et à La Cale Sèche

Jiri Pragman
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Message par Her Sam 3 Déc - 12:08

http://www.cale-seche.com/product_info.php

LES CATHOLIQUES BELGES ET LA FRANC MACONNERIE - DE LA "RIGIDITE RATZINGER" A LA TRANSGRESSION

[HASQUIN Hervé ] €17,95

Pourquoi une telle virulence et cet antagonisme entre « catholiques » et « francs-maçons » ? C'est ce que nous nous proposons de comprendre en resituant cette opposition dans le contexte très particulier de l'histoire politique et philosophique du pays du XIXe siècle jusqu'à nos jours.
Vatican II (1965) a constitué une évolution importante dans l'histoire doctrinale de l'Église. Mais si le Code de droit Canon de 1983 supprime la peine d'excommunication, l'incompatibilité de l'appartenance d'un catholique à la Franc-maçonnerie demeure. Profitant de l'accalmie des turbulences, des maçons et des catholiques belges instaurèrent des dialogues fructueux, mais ceux-ci ont montré leurs limites. Le cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoît XVI est l'homme-clef du débat depuis 1980. Il a contribué à rigidifier l'attitude de l'Église. Bref, le divorce doctrinal est réel. Le véritable dialogue ne peut s'opérer qu'entre individus à la condition qu'ils portent en eux la capacité de transgresser.
Préface d'Eddy Caekelberghs et d'Eric de Beukelaer.

Edition:
Editeur: AVANT PROPOS
Date d'édition :1/11/2011
ISBN :9782930627182

Thématique:
- ESSAIS - ECONOMIE - POLITIQUE

Disponibilité au 30/11/2011:
Généralement de stock, cet article est expédié sous 48h.
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Message par Her Sam 3 Déc - 12:09

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/698985/catholiques-et-francs-maaons-vers-laare-de-la-transgression.html

LA LIBRE.BE> ACTU > BELGIQUE > ARTICLE

Catholiques et francs-maçons: vers l’ère de la transgression ?
Christian Laporte

Mis en ligne le 10/11/2011

Les rapports entre catholiques et francs-maçons vont du dialogue sincère à l’affrontement stupide. Hervé Hasquin éclaire ces hauts et ces bas qui ont aussi singulièrement marqué notre histoire politique.
Sur des sites Web chrétiens qui flirtent avec l’intégrisme et dont les zélateurs sont souvent plus catholiques que le Pape, mais aussi dans des cénacles plus classiques de l’Eglise belge, la franc-maçonnerie est encore vue comme une puissance ennemie voire diabolique (!) qui veut faire table rase de l’enseignement du Christ et de l’action ecclésiale. Inversement, dans certains ateliers maçonniques adogmatiques, l’on met toujours volontiers un curé bien dodu entre ses tartines. Le rapprochement entre hommes et femmes de bonne volonté mais surtout mûs par de mêmes idéaux démocratiques face aux thèses anti-démocratiques et liberticides est-il donc vraiment impossible ? Non si l’on admet que cela entraîne nécessairement une transgression, ce dernier acte étant vu comme une vertu, pas comme un vice. Et puis, tout au long des trois siècles de coexistence plus ou moins pacifique entre l’Eglise et la maçonnerie, notre pays ne s’est-il pas démarqué par de nombreuses tentatives de dialogue sincère entre ceux qui fréquentent les églises et ceux qui sont en quête d’une meilleure connaissance d’eux-mêmes dans les ateliers ? C’est la conclusion d’un nouvel ouvrage d’Hervé Hasquin sur les rapports entre les catholiques belges et la franc-maçonnerie. Un livre qui vient à son heure même si actuellement les positions respectives restent bloquées en raison de l’intransigeance romaine ou plutôt ratzingérienne et de l’obstruction de certains courants laïcards pour qui l’Eglise a raté le rendez-vous avec la modernité. Au-delà de la double préface encourageante qui n’émane pas par hasard de deux grands professionnels des médias - en d’autres temps, les responsables des émissions concédées à la RTB pas encore F avaient aussi fait montre d’une heureuse ouverture... - le mérite d’Hasquin est de relancer le débat à partir d’une approche sereine. Ainsi, l’historien de Silly nous rappelle à juste titre qu’à la base, la franc-maçonnerie belge était de souche catholique. Plus d’un clerc brava les interdits de Rome et ses textes excommunicateurs afin "d’assurer son salut de chrétien et son perfectionnement d’homme" à l’exemple du marquis de Gages. En spécialiste du XVIIIe siècle, Hervé Hasquin montre ensuite comment le temps des révolutions et des changements de régime influença très fort le paysage philosophique belge. Mais à l’évidence, si jusqu’à la naissance de la Belgique actuelle, l’unionisme domina, les antagonismes allaient se développer de manière irréversible, notamment lors de la création de l’UCL à laquelle le monde libéral répliqua par la création de l’ULB.

Mais il faut rappeler, et Hasquin le fait à bon escient, que son fondateur Pierre-Théodore Verhaegen était un catholique convaincu toutefois résolument anticlérical... Au fil des décennies, le combat laïque et chrétien se focalisa sur l’enseignement et sur l’assistance publique et au débat philosophique se superposa une discussion partisane entre croyants et non-croyants. Puis, la spécificité belge fut fort mise à mal par l’intransigeance vaticane dont Pie IX ne fut hélas pas le seul protagoniste. Lorsque Paris éternue, Bruxelles a la goutte au nez : les théories du complot judéo-maçonnique eurent des répercussions dans nos contrées et l’on ne peut pas dire que cela s’améliora à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Moult textes à l’appui, Hervé Hasquin rappelle aussi comment la presse catholique contribua à exécuter les plus noirs desseins nazis à la veille du conflit.

Tout était-il perdu pour autant ? Non, car dans l’adversité, catholiques et maçons se retrouvèrent, par exemple au camp d’Esterwegen où une loge "Liberté chérie" se déploya avec la complicité de prisonniers catholiques. Mais les plus grands espoirs de rapprochement naquirent lors du concile Vatican II. Certes, le fossé restait grand mais une frange de l’Eglise était prête à aller plus loin dans le rapprochement avec les maçons. Toutefois à la veille d’y parvenir, un certain cardinal Josef Ratzinger, fraîchement nommé à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi anéantit tous les espoirs et finit par radicaliser le point de vue de l’Eglise sur la maçonnerie. Sans réel espoir de retrouvailles, comme l’attestent les écrits de Mgr Michel Schooyans, proche de la direction romaine actuelle. Et pourtant, si l’on examine l’histoire des relations entre catholiques et maçons belges au cours de ces dernières décennies, il ne faut pas désespérer. Quoi qu’aient pu en penser les plus radicaux de l’Eglise belge, le cardinal Danneels est allé à la rencontre des maçons, dans un de leurs ateliers mais aussi en acceptant un vrai débat public avec le Grand Maître du Grand Orient de Belgique. Et les plus hauts responsables maçonniques n’ont plus de problème, tout au contraire, à s’exprimer dans une "Libre Belgique" qui a aussi beaucoup évolué, aux antipodes de celle qui publia juste avant la guerre des listes de maçons. Ce qui amène Hasquin a émettre le vœu que "celles et ceux qui se sentent suffisamment animés de la vertu de transgression rayonnent, la transmettent à d’autres individus pour les mettre en capacité de surmonter, en l’occurrence, les interdits dogmatiques ou ceux de l’habitude"...

"Les catholiques belges et la Franc-maçonnerie. De la rigidité Ratzinger à la transgression", Hervé Hasquin, Avant-Propos, 280 pp, 17,95€

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Commentaire d'Hercule : Etonnantes circonvolutions du Mystère d'Iniquité où, depuis maintenant trois siècles, les francs-maçons tentent désespérément de pénétrer au coeur de l'Eglise en y cherchant et en y trouvant toujours des complicités d'Iscariote, pour tenter de l'infiltrer et de la pervertir de l'intérieur, selon le but principal secret de leur existence.
Vous ne pourrez jamais aboutir dans vos plans funestes car le Jésus a dit à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer (ou de l'Hadès) ne prévaudront jamais pas contre elle. » (Mt 16:18-19).
Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre. C'est comme cela ! c'est un combat impossible et déjà perdu d'avance, même si vous arrivez à embrigader de nombreux religieux, prêtres, évêques et cardinaux : même lorsque l'antéchrist, l'esprit du mal, règnera pour un temps très court, depuis Jérusalem, sur l'Eglise et le monde. Vous avez déjà perdu la partie malgré que vous soyez aujourd'hui ancrés dans le triomphalisme. Je crois que la crise qui est en train de tomber sur le monde va vous engloutir.
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