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Totalitarisme Franc-maçon - Catholique et Franc-Maçon est-ce possible ? NON !!!

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Message par Her Mar 28 Juin - 9:34

Bonjour,

Catholique et Franc-Maçon est-ce possible ? NON !!!

http://fr.gloria.tv/?media=170109

C'est une vidéo du Dr Caillet. C'est très intéressant.

Soyez bénis,

F.G.
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Message par Her Mar 28 Juin - 9:40

http://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php

PEUT-ON ÊTRE CATHOLIQUE ET FRANC-MAÇON ?
Par comNDC le mercredi 28 juillet 2010, 12:51 - vidéos - Lien permanent

Chrétienté Erreurs et Idéologies
Un article d'Élisabeth de Baudoüin
Le lien vers le site de Famille chrétienne.
De larges extraits sur Le Salon Beige.

La franc-maçonnerie a toujours fasciné les esprits et suscité de nombreuses interrogations. Pour les catholiques, la question principale est de savoir si l’on peut-être à la fois « fils et filles de l’Église » et « Fils de la veuve ». Des textes du magistère et des ouvrages d’hommes d’Église ou d’anciens maçons répondent à cette question.

L’Église a toujours été formelle : on ne peut pas être à la fois catholique et franc-maçon.

«S’agréger avec l’une, c’est divorcer d’avec l’autre », écrivait le pape Léon XIII à propos de l’Église et de la franc-maçonnerie (Lettre à l’épiscopat d’Italie, 8 décembre 1892). Qu’elle soit déiste ou athée, qu’elle fasse ou non preuve de bienveillance à l’égard de l’Église, elle est toujours condamnable, nous dit cette dernière.

Parce que derrière un philanthropisme de bon aloi et le masque de l’humanisme et de la tolérance se cache une doctrine qui prône le rejet de tout dogme et de toute vérité transcendante et immuable : « Pour nous, écrivait Pierre Simon, ancien grand maître de la Grande Loge, il n’existe pas de vérités éternelles, il n’y a que des traditions, constamment remises en question » (Le Monde, 1er juillet 1970).
Une doctrine qui conduit au relativisme sur le plan philosophique, moral et religieux : toutes les vérités et les religions se valent et les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse. (Pourquoi pas, par exemple, un nouveau modèle familial reposant sur l’amour entre deux papas ou deux mamans ?...) Cette doctrine, opposée à celle de l’Église, a pénétré la société toute entière, au point que certains chrétiens eux-mêmes ne savent plus trop « où ils en sont ».
L’Église condamne aussi le caractère « secret » (réel bien que la franc-maçonnerie cherche aujourd’hui à se donner une image de transparence) de son organisation, et l’occultisme auquel elle est intrinsèquement liée. Cet occultisme ignoré des premiers grades, et révélé au fur et à mesure que l’on monte dans la « pyramide maçonnique ».

Pour ces trois motifs au moins, les papes l’ont toujours condamnée. Leurs textes sont rassemblés dans Les Enseignements originaux des papes sur la franc-maçonnerie de 1717 à nos jours, précieux ouvrage pour qui veut approfondir la pensée du magistère sur ce sujet.

Clément XII fut le premier pape à prendre clairement position. Et ce, vingt ans après la naissance officielle de la franc-maçonnerie telle qu’elle existe aujourd’hui (1717) : en 1738, l’encyclique In eminenti apostolatus specula interdisait aux catholiques de s’y affilier, sous peine d’excommunication. Ses successeurs réitérèrent cette condamnation. Ce fut le cas, en particulier, de Léon XIII, auteur de l’encyclique Humanum genus (1884). Dans des termes et avec une vigueur qui peuvent surprendre nos contemporains, il la condamne sévèrement.

Aujourd’hui, la condamnation est toujours d’actualité, mais le ton et les sanctions ont changé : dans une déclaration approuvée par le pape Jean-Paul II qui en ordonnait la publication, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi déclarait que « le jugement négatif de l’Église sur la franc-maçonnerie demeure inchangé (…) Les catholiques qui en font partie sont en état de péché grave et ne peuvent approcher de la sainte communion » (déclaration du 26 novembre 1983).

Auparavant, le 12 mai 1980, l’épiscopat allemand avait publié une déclaration allant dans le même sens : cette société n’ayant pas varié dans son essence, « l’appartenance à l’Église catholique et l’appartenance à la franc-maçonnerie s’excluent mutuellement ». Cette déclaration voyait le jour après six années de conversations officielles avec la franc-maçonnerie allemande. Fruit du concile Vatican II, qui a encouragé l’Église au dialogue avec les non-croyants, cette démarche novatrice marque un changement dans la façon d’envisager les relations avec la franc-maçonnerie. Mais elle n’enlève rien au jugement de fond de l’Église.

L’esprit du concile se retrouve également dans le récent livre de Mgr Rey, "Peut-on être catholique et franc-maçon ?". Dans cet ouvrage à la fois ferme et mesuré, l’évêque de Fréjus et Toulon invite les chrétiens à changer leur regard sur les personnes, et à en finir avec la « diabolisation », les « injures » et les « anathèmes », pour s’engager dans la voie du dialogue et de la charité. « Sans pour autant regarder comme dépassée l’attitude de mise en garde et de rejet de l’Église en ce qui concerne la franc-maçonnerie ». C’est peut-être grâce au dialogue (et à la prière), que pourra se réaliser la prophétie de Marthe Robin : en 1936, elle déclarait au Père Finet que « parmi les erreurs qui allaient sombrer, il y aurait le communisme, le laïcisme et la franc-maçonnerie » (in Prends ma vie, Seigneur, Raymond Perret, Desclée de Brouwer).

Les francs-maçons « repentis » sont moins enclins à dialoguer qu’à témoigner. C’est le cas de Maurice Caillet, auteur de "J’étais franc-maçon" et de "Catholique et franc-maçon, est-ce possible ?" Membre actif du Grand Orient de France pendant quinze ans, il connaît, à cinquante ans, un retournement inattendu à Lourdes, où il est venu accompagner sa femme malade. Ce maçon convaincu devient alors un chrétien fervent et courageux, qui ose témoigner, au péril de sa vie. Les ouvrages de cet ancien chirurgien vont bien au-delà de la simple confession et confirment, à leur façon, le jugement de l’Église.

Lire aussi : "Connaissance élémentaire de la franc-maçonnerie", d’Arnaud de Lassus, Action Familiale et Scolaire, 191 pages.

Nous avions déjà dans un billet précédent déjà recommandé le livre de Mgr. Rey (en fin de billet).
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Message par Her Mar 28 Juin - 9:41

http://www.famillechretienne.fr/agir/vivre-en-chretien/peut-on-etre-catholique-et-franc-macon_t11_s74_d57415.html

Peut-on être catholique et franc-maçon ?
famillechretienne.fr23/07/2010Par Élisabeth de Baudoüin44 commentaires

La franc-maçonnerie a toujours fasciné les esprits et suscité de nombreuses interrogations. Pour les catholiques, la question principale est de savoir si l’on peut-être à la fois « fils et filles de l’Église » et « Fils de la veuve ». Des textes du magistère et des ouvrages d’hommes d’Église ou d’anciens maçons répondent à cette question.


© DR
Sommaire
Catholique et franc-maçon ?
Prêtre et franc-maçon ?
Aux pieds de Notre-Dame de Lourdes : la guérison d’un franc-maçon
Les enseignements originaux des papes sur la franc-maçonnerie de 1717 à nos jours
Dr Maurice Caillet : « J’étais franc-maçon, j’ai rencontré Jésus »
Sur le même sujet
Les enseignements originaux des papes sur la franc-maçonnerie de 1717 à nos jours
Maurice Caillet : « La franc-maçonnerie, une démarche inverse de celle de l'Eglise »
Sainte Elizabeth Ann Seton : mère et pionnière
J'étais franc-maçon
Mots clés
Histoire de l'Église Église catholique franc-maçonnerie
L’Église a toujours été formelle : on ne peut pas être à la fois catholique et franc-maçon.
«S’agréger avec l’une, c’est divorcer d’avec l’autre », écrivait le pape Léon XIII à propos de l’Église et de la franc-maçonnerie (Lettre à l’épiscopat d’Italie, 8 décembre 1892). Qu’elle soit déiste ou athée, qu’elle fasse ou non preuve de bienveillance à l’égard de l’Église, elle est toujours condamnable, nous dit cette dernière.
Parce que derrière un philanthropisme de bon aloi et le masque de l’humanisme et de la tolérance se cache une doctrine qui prône le rejet de tout dogme et de toute vérité transcendante et immuable : « Pour nous, écrivait Pierre Simon, ancien grand maître de la Grande Loge, il n’existe pas de vérités éternelles, il n’y a que des traditions, constamment remises en question » (Le Monde, 1er juillet 1970).
Une doctrine qui conduit au relativisme sur le plan philosophique, moral et religieux : toutes les vérités et les religions se valent et les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse. (Pourquoi pas, par exemple, un nouveau modèle familial reposant sur l’amour entre deux papas ou deux mamans ?...)
Cette doctrine, opposée à celle de l’Église, a pénétré la société toute entière, au point que certains chrétiens eux-mêmes ne savent plus trop « où ils en sont ».
L’Église condamne aussi le caractère « secret » (réel bien que la franc-maçonnerie cherche aujourd’hui à se donner une image de transparence) de son organisation, et l’occultisme auquel elle est intrinsèquement liée. Cet occultisme ignoré des premiers grades, et révélé au fur et à mesure que l’on monte dans la « pyramide maçonnique ».
Pour ces trois motifs au moins, les papes l’ont toujours condamnée. Leurs textes sont rassemblés dans Les Enseignements originaux des papes sur la franc-maçonnerie de 1717 à nos jours, précieux ouvrage pour qui veut approfondir la pensée du magistère sur ce sujet.
Clément XII fut le premier pape à prendre clairement position. Et ce, vingt ans après la naissance officielle de la franc-maçonnerie telle qu’elle existe aujourd’hui (1717) : en 1738, l’encyclique In eminenti apostolatus specula interdisait aux catholiques de s’y affilier, sous peine d’excommunication. Ses successeurs réitérèrent cette condamnation.
Ce fut le cas, en particulier, de Léon XIII, auteur de l’encyclique Humanum genus (1884). Dans des termes et avec une vigueur qui peuvent surprendre nos contemporains, il la condamne sévèrement.
Aujourd’hui, la condamnation est toujours d’actualité, mais le ton et les sanctions ont changé : dans une déclaration approuvée par le pape Jean-Paul II qui en ordonnait la publication, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi déclarait que « le jugement négatif de l’Église sur la franc-maçonnerie demeure inchangé […] Les catholiques qui en font partie sont en état de péché grave et ne peuvent approcher de la sainte communion » (déclaration du 26 novembre 1983).
Auparavant, le 12 mai 1980, l’épiscopat allemand avait publié une déclaration allant dans le même sens : cette société n’ayant pas varié dans son essence, « l’appartenance à l’Église catholique et l’appartenance à la franc-maçonnerie s’excluent mutuellement ». Cette déclaration voyait le jour après six années de conversations officielles avec la franc-maçonnerie allemande. Fruit du concile Vatican II, qui a encouragé l’Église au dialogue avec les non-croyants, cette démarche novatrice marque un changement dans la façon d’envisager les relations avec la franc-maçonnerie. Mais elle n’enlève rien au jugement de fond de l’Église.
L’esprit du concile se retrouve également dans le récent livre de Mgr Rey, Peut-on être catholique et franc-maçon ?. Dans cet ouvrage à la fois ferme et mesuré, l’évêque de Fréjus et Toulon invite les chrétiens à changer leur regard sur les personnes, et à en finir avec la « diabolisation », les « injures » et les « anathèmes », pour s’engager dans la voie du dialogue et de la charité. « Sans pour autant regarder comme dépassée l’attitude de mise en garde et de rejet de l’Église en ce qui concerne la franc-maçonnerie ». C’est peut-être grâce au dialogue (et à la prière), que pourra se réaliser la prophétie de Marthe Robin : en 1936, elle déclarait au Père Finet que « parmi les erreurs qui allaient sombrer, il y aurait le communisme, le laïcisme et la franc-maçonnerie » (in Prends ma vie, Seigneur, Raymond Perret, Desclée de Brouwer).

Les francs-maçons « repentis » sont moins enclins à dialoguer qu’à témoigner. C’est le cas de Maurice Caillet, auteur de J’étais franc-maçon et de Catholique et franc-maçon, est-ce possible ? Membre actif du Grand Orient de France pendant quinze ans, il connaît, à cinquante ans, un retournement inattendu à Lourdes, où il est venu accompagner sa femme malade. Ce maçon convaincu devient alors un chrétien fervent et courageux, qui ose témoigner, au péril de sa vie. Les ouvrages de cet ancien chirurgien vont bien au-delà de la simple confession et confirment, à leur façon, le jugement de l’Église.

Élisabeth de Baudoüin

Lisez aussi Connaissance élémentaire de la franc-maçonnerie, d’Arnaud de Lassus, Action Familiale et Scolaire, 191 pages.
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Message par Her Mar 28 Juin - 9:42

http://www.famillechretienne.fr/livres/foi/religion-et-societe/peut-on-etre-chretien-et-franc-macon_c6_s312_ss329_d51764.html

Peut-on être chrétien et franc-maçon ?
de Dominique Rey, Salvator , 76 pages
Guide livres18/05/20094 commentaires
9,50€
Peut-on être chrétien et franc-maçon ?

Sommaire
J’étais franc-maçon

Depuis la première condamnation de la franc-maçonnerie en 1738, les papes ont sans cesse réitéré leurs mises en garde, soulignant son incompatibilité de fond avec la foi catholique. Mais nombre de gens se laissent toujours séduire et certains se déclarent même catholiques et francs-maçons.

Ce petit livre de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, arrive à point nommé pour remettre les choses au clair. La foi catholique, explique-t-il, est une Révélation de l’amour de Dieu manifestée en Jésus-Christ qui est «la Voie, la Vérité et la Vie» et dévoile pour tous le mystère. C’est tout le contraire de la franc-maçonnerie, ésotérisme gnostique qui prétend révéler à un petit nombre d’initiés le sens caché de l’univers. D’où de nombreuses conséquences théologiques : pas de vérité définitive et absolue, car pas de Vérité révélée, mais le primat de la raison autonome ; pas de règles morales intangibles, mais contingentes et évolutives au gré du consensus des sociétés et des progrès de la science ; pas besoin de Salut, mais un auto-perfectionnement…
Ce qui conduit à une tolérance absolue, au constructivisme au nom de la capacité de l’homme à s’auto-créer, et au relativisme religieux. Bref, à une sorte de «religion humaine», dont l’influence a été déterminante dans l’Histoire de la République française (mots d’ordre anti-cléricaux et laïcistes, question scolaire et bioéthique au Parlement…).

Cependant, rappelle Mgr Rey, cette profonde incompatibilité de doctrines «doit aller de pair avec le profond respect dû aux personnes».

Marie-Catherine d'Hausen
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Message par Her Mar 28 Juin - 9:49

http://www.famillechretienne.fr/livres/litterature/temoignages/j-etais-franc-macon_c6_s264_ss272_d55011.html

J'étais franc-maçon
Maurice Caillet explique comment il est rentré dans une loge maçonnique, quelles furent les raisons de son entrée et la perspective dans laquelle il l'a fait. Jusqu'à ce qu'il vive un retournement inattendu et décisif. Ancien vénérable du Grand Orient de France, pionnier de la contraception et de l’avortement, il ne laisse jamais passer la date du 11 février sans remercier Notre-Dame de Lourdes de lui avoir révélé le Christ.

Sommaire
Catholique et franc-maçon, est-ce possible ?
Catholique et franc-maçon ?
Maurice Caillet : « La franc-maçonnerie, une démarche inverse de celle de l’Église »
Aux pieds de Notre-Dame de Lourdes : la guérison d’un franc-maçon
Les enseignements originaux des papes sur la franc-maçonnerie de 1717 à nos jours


Conversion Église catholique franc-maçonnerie

Maurice Caillet, chirurgien, attiré par l'ésotérisme et l'occultisme, explique comment il est rentré dans une loge maçonnique, quelles furent les raisons de son entrée et la perspective dans laquelle il l'a fait. Jusqu'à ce qu'il vive, à la cinquantaine, un retournement inattendu et décisif.

Ces confessions d'un initié, qui a été membre actif du Grand Orient de France pendant quinze ans, évoquent les rites, les symboles... et les compromissions qui accompagnent, parfois, la vie des initiés. Elles démystifient une organisation qui se présente sous le masque de l'humanisme et de la tolérance.

« Lourdes, franchement, ce n’était pas ma tasse de thé. Tout juste un croisement puissant de forces telluriques pour le radiesthésiste et le géobiologiste que j’étais. Né dans une famille athée et anticléricale, je n’ai pas été baptisé et je n’ai reçu aucune éducation religieuse. Chirurgien urologue et gynécologue, j’étais rationaliste, scientiste, membre du Planning familial, et depuis près de quinze ans initié au Grand Orient de France jusqu’au dix-huitième grade, puis vénérable de loge, sans parler de responsabilités nationales dans l’obédience. Installé dans une grande clinique de Rennes, je fus un pionnier de la contraception et de l’avortement. Alors, Lourdes, la Sainte Vierge, le petit Jésus et tout le reste, vous pensez bien…»

Maurice Caillet, né en 1933, ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien assistant à la Faculté, a exercé de nombreuses activités médicales.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont : Rien n’est impossible à Dieu (Le Sarment-Jubilé), Catholique et franc-maçon, est-ce possible ? et Peut-on être chrétien et franc-maçon ?

Lisez « Aux pieds de Notre-Dame de Lourdes : la guérison d’un franc-maçon ».
Présentation de l'éditeur
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Message par Her Mar 28 Juin - 9:50

http://www.famillechretienne.fr/agir/temoignages/aux-pieds-de-notre-dame-de-lourdes-la-guerison-dun-franc-macon_t11_s72_d55471.html

Aux pieds de Notre-Dame de Lourdes : la guérison d’un franc-maçon
Famille Chrétienne06/02/2010Par Luc Adrian1 commentaire

Le Dr Maurice Caillet, ancien vénérable du Grand Orient de France, non-croyant, pionnier de la contraception et de l’avortement, ne laisse jamais passer la date du 11 février sans remercier Notre-Dame de Lourdes de lui avoir révélé le Christ. Il raconte sa conversion dans son dernier livre, J’étais franc-maçon.
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Message par Her Lun 4 Juil - 20:53

CROIRE

actualités > le coin des experts

cas de conscience
Peut-on être chrétien et franc-maçon?

Cette question posée aux internautes de croire.com a suscité de nombreux messages. Étienne Perrot, jésuite, de la rédaction de Croire Aujourd’hui y répond.

Sollicité par un ami qui l’invite à entrer dans sa Loge, un chrétien s’interroge. Qu’est-ce au juste que la Franc-maçonnerie?

Qu’irait-il y chercher? Il est tenté par les arguments de son ami. Mais qu’en dit l’Église ? Notre homme décide de mener l’enquête...

Non ! Répond le cardinal Ratzinger, le 26 novembre 1983, alors qu’il est préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Oui ! répond le pasteur Claude-Jean Lenoir, membre du Grand Orient de France. Non ! répond l’épiscopat allemand le 12 mai 1980 au nom d’une différence de doctrine et de symbolisme. Oui ! répondent les membres de la Fraternité saint Jean (1), qui se veulent «chrétiens parce que francs-maçons et francs-maçons parce que chrétiens». Non, déclarent solennellement les papes Clément XII, Benoît XIV, Pie VII, et Léon XIII. Oui, il est possible d’être à la fois chrétien et franc-maçon, dit le Père Riquet, jésuite, dans Le Figaro littéraire du 22 juin 1969, ainsi que le Père Caprile dans La Civilta Cattolica du 10 novembre 1973, à la suite du Père Beyer, jésuite, doyen de la faculté de droit canonique de l’université grégorienne à Rome, qui distingue les Loges maçonniques selon qu’elles militent ou non contre l’Église. Ces réponses disparates provoquent un cas de conscience chez tout chrétien sollicité par un maçon ; tant il est vrai que l’autorité, aussi lucide soit-elle, ne peut pas suppléer la conscience.


Les réticences d’un chrétien sollicité par un ami

Imaginons Éric, catholique pratiquant, engagé au Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC), marié, deux enfants, apprécié dans son milieu professionnel pour sa compétence en même temps que pour son sens social et politique. Éric est approché par un de ses amis, collègue de travail, membre d’une «association philosophique», qui lui révèle que cette association est une loge maçonnique. «Vu les valeurs dont tu témoignes, tu aurais tout à fait ta place chez les francs-maçons», lui dit-il. Éric est surpris, car la Franc maçonnerie évoque d’emblée pour lui un affairisme contraire à ses valeurs; il pense aux découvertes du procureur de Mongolfier sur la connivence des juges maçons avec certains prévenus dans le Sud-Est de la France, aux scandales des tribunaux de commerce dans la région Ouest de Paris, et aux pressions de la Fraternelle maçonnique du Parlement concernant les lois sur l’avortement, sur le voile islamique, sur l’euthanasie... Remontent aussi à sa mémoire les stupidités sectaires proférées contre la religion par certains grands maîtres du Grand Orient de France, Maurice Ravel (sic) dans les années 1960, Jacques Mitterand (avec un seul r) un peu plus tard, Robert Ragache dans les années 1980... et même Alain Bauer, voici peu, qui fit mine de réduire les conflits du globe à des guerres de religions.


Entre le sectarisme et la liberté de parole

«Certes, il y a des sectaires parmi nous, concède l’ami maçon, mais s’y trouvent également beaucoup de gens qui cherchent à construire une société plus humaine, libérée des a priori dogmatiques qui hypothèquent le monde religieux, et dans une liberté de parole favorisée par un rituel apte à réguler les passions.» Éric reste sceptique, pensant que le «dogmatique» est mal interprété. De plus, il semé. e d’un rituel sans transcendance, qui n’est, pense-t-il, que gesticulation. «Tu rencontreras des gens de bonne volonté, très différents de ton milieu catho, des gens qui baignent dans la philosophie des Lumières, misant sur l’autonomie individuelle, écartant les arguments d’autorité, dans une absolue liberté de conscience.» Éric hésite. Ce qui le tente, peut-être avec naïveté reconnaît-il, c’est la dimension politique qui semble se dégager des travaux maçonniques, dimension qu’il regrette de voir s’estomper de son univers religieux.


Selon le Code de droit canonique

«Tout se joue sur l’interprétation de l’article 2335 du Code de droit canonique de 1917, lui explique le curé de sa paroisse. Ceux qui donnent leur nom à une secte maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre l’Église ou les pouvoirs civils légitimement établis, contractent par le fait même une excommunication simplement réservée au siège apostolique.» La référence à la Franc-maçonnerie a disparu du nouveau code de Droit canonique de 1983. L’ancien article 2335 a été remplacé par l’article 1374 qui stipule: «Que celui qui donne son adhésion à une association qui agit contre l’Église soit puni d’une juste peine.» Une juste peine est une peine proportionnée au délit, précise le curé. Les francs-maçons militent-ils contre l’Église ? demande Éric. C’est la question qui divise, répond le curé. Le cardinal Seper, préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi, prédécesseur du cardinal Ratzinger, reconnaissait que certaines loges échappent à cette condamnation. Son successeur fut d’un avis opposé.


Suivre sa conscience

Éric s’affronte ici à un jugement de fait qui appelle autant de discernement qu’un jugement de valeur. À propos des faits, Blaise Pascal soulignait, dans sa 18e lettre provinciale, qu’il fallait s’en remettre aux constats de ceux qui y sont allés voir : «D’où apprendrons- nous la vérité des faits ? Ce sera des yeux, mon Père, qui en sont les légitimes juges» (2). Il faudrait donc que j’aille voir, pense Éric, ou me fier aux témoignages de mon ami, ou des journaux, ou des maçons déçus, car il y en a certainement, ou des autres qui y trouvent ce qu’ils cherchent. Cette pensée fit surgir une nouvelle question : qu’est-ce que j’irais voir parmi les maçons, que je ne trouve pas dans ma religion? A priori rien, puisque la Franc-maçonnerie n’est pas une religion. Éric reste cependant tenté. Car son christianisme marqué par le MCC se vit dans le monde, non pas un monde choisi et séparé, mais le monde tel qu’il est, et qu’il lui faut aimer à la manière du Christ.
Reste l’autorité des pasteurs de l’Église. Cette autorité est nécessaire dans toute organisation, admet Éric. «Il existe une justice maçonnique comme il existe des tribunaux ecclésiastiques, confirme l’ami maçon, car ce qui engage le corps ne peut être laissé à l’arbitraire de chacun.» Pourquoi alors, pense Éric, ne pas m’en remettre à la décision du pontife romain ? Ce qui le conduisait, à regret, à refuser la perche tendue par son ami franc-maçon. Mais un scrupule jaillit en lui, venu de la doctrine de l’Église, traditionnelle depuis saint Thomas d’Aquin, et qui établit le primat de la conscience : «Lorsque la conscience persiste dans son jugement (contraire à celui de l’autorité) après un examen suffisant et des efforts convenables, non seulement elle n’est pas coupable, mais nous avons le devoir de la suivre» . De quoi plaire aux francs-maçons! se dit-il.

1) À ne pas confondre avec la Communauté Saint-Jean (les «Petits gris»), ni avec la Société de Saint- Jean fondée au XIXe siècle par Lacordaire pour les artistes chrétiens.

2) Blaise Pascal, Lettres provinciales, Ed. Garnier Flammarion 1967, pages 265.

3) Mgr André Collini, archevêque de Toulouse, «Accueillir la parole en Église», in Foi et vie de l’Église de Toulouse, 22 mars 1987

Étienne Perrot
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Message par Her Lun 4 Juil - 20:54

La foi chrétienne et la franc-maçonnerie

Jean-Marc BERTHOUD


Lors du 12e Salon des Antiquaires tenu à Lausanne du 12 au 27 novembre 1981, une exposition fut consacrée à L'art dans la franc-maçonnerie. A l'occasion de cette exposition patronnée par un comité maçonnique, un texte, intitulé Pourquoi le symbolisme ?, a été diffusé afin d'expliquer aux profanes les buts éminemment spirituels poursuivis par cette organisation beaucoup moins discrète aujourd'hui que par le passé. Ces buts ainsi ouvertement affichés sont-ils compatibles avec la foi chrétienne ? Examinons-les point par point avec l'attention qu'ils méritent.


1. Héritiers spirituels des bâtisseurs de cathédrales au moyen âge, les francs-maçons entendent élever, par leur participation active, ce qu'ils nomment le temple idéal de l'humanité.

Réfutation

Héritiers spirituels des bâtisseurs de cathédrales du moyen âge, comme ils l'affirment, les francs-maçons ne devraient-ils pas oeuvrer, comme le firent ces bâtisseurs, à l'édification du temple de Dieu qu'est l'Église de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ?


2. Une telle entreprise – à jamais inachevée – suppose à la base un effort constant de la part de chaque franc-maçon dans la quête de la Vérité qu'il est appelé à chercher d'abord en lui-même.

Réfutation

La Foi chrétienne n'enseigne-t-elle pas que la Vérité – notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, vrai Dieu et vrai homme, venu auprès des hommes pour le salut d'une humanité perdue – n'a pas à être recherchée en nous-mêmes, créatures limitées et pécheresses, mais en Dieu et dans sa Révélation ? C'est par le témoignage inerrant des Écritures à l'oeuvre parfaite et achevée d'Incarnation et d'Expiation du Fils de Dieu, que nous pouvons avoir accès, par l'Esprit Saint, au Père et ainsi participer à l'édification du Royaume de Dieu.


3. Chacun des membres de cette société discrète – trop souvent qualifiée à tort de secrète – entreprend cette démarche spirituelle en toute liberté, à l'écart des dogmes politiques, religieux et philosophiques.

Réfutation

La Foi chrétienne ne peut s'écarter des dogmes politiques, religieux et philosophiques révélés par Dieu dans les Saintes Écritures. En effet, le chrétien accepte la Vérité, son Seigneur Jésus-Christ et tous les dogmes politiques, religieux, philosophiques, économiques et même scientifiques, enseignés par Lui, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. Ceci, afin de pratiquer la Vérité. Remarquons que l'affirmation de se tenir à l'écart de tout dogme proclame déjà un dogme.


4. Voilà pourquoi les francs-maçons grossissent les rangs des défenseurs les plus acharnés de la liberté individuelle et de la tolérance. Chaque franc-maçon se considère comme une pierre de l'édifice qu'il contribue à élever.

Réfutation

Comment peut-on se prétendre le défenseur acharné d'un dogme – la liberté individuelle – et être en même temps tolérant à l'égard de ceux qui refusent ce dogme ? Pour le chrétien, l'absolutisation de la liberté humaine n'est rien d'autre que le culte idolâtre rendu par l'homme à lui-même. Par ailleurs, le chrétien, sachant que la foi est un don de Dieu et l'accès à la Vérité une grâce, ne peut que répondre de manière douce et pacifique des raisons de sa foi.


5. L'institution maçonnique lui donne les moyens de concrétiser cet idéal, entre autres par les outils et les symboles qui lui sont présentés : maillet, ciseau, équerre, compas, etc.

Réfutation

Si le maçon peut, lui, parvenir à concrétiser son idéal par l'initiation et par les outils et les symboles qui l'accompagnent, le chrétien a lui accès auprès du Père et participe au Royaume de Dieu par le seul Médiateur, Jésus-Christ, et par les moyens de grâce que lui communique l'Esprit de Dieu. Ce ne sont pas le maillet, le ciseau, l'équerre et le compas qui sont les instruments de notre salut, mais la Croix du calvaire.


6. La franc-maçonnerie est une société initiatique dont le symbolisme est essentiellement emprunté à l'art de bâtir. Le Franc-maçon est "franc" parce que libre et "maçon" parce que constructeur.

Réfutation

L'Église de Jésus-Christ n'est pas une société initiatique, mais l'oeuvre même de Dieu, prévue par Lui dès avant la création du monde, et dans laquelle nous entrons par la repentance, la foi et le baptême. Le chrétien est libre parce qu'il a été libéré de l'esclavage de ses péchés par le sang du Christ. En Christ, il est ouvrier avec Dieu pour l'édification de Son règne afin que ce règne vienne sur la terre comme il est au ciel.


7. "La franc-maçonnerie". écrit Richard Dupuy, "n'est ni une armée, ni une Église, ni un culte, ni un parti. Elle n'est qu'une méthode au service de l'homme, méthode d'accès par la Connaissance à la liberté, méthode d'accès à la Connaissance par le travail."

Réfutation

L'Église de notre Seigneur Jésus-Christ n'est aucunement une méthode au service de l'homme – les marxistes diraient une praxis – mais bien plutôt la manifestation ici-bas du salut de Dieu. L'Église est le corps du Christ qui en est la tête et le fondement ; elle est la colonne et l'appui de la vérité, la lumière du monde, le sel de la terre. Le but de l'Église n'est pas d'abord le service de l'homme mais la gloire de Dieu. L'amour du prochain, sans la manifestation duquel il ne peut y avoir de foi chrétienne véritable, ne vient qu'en second lieu. Est-il nécessaire de rappeler que la finalité de l'homme ne saurait être l'homme lui-même, sans que l'on ne tombe dans l'idolâtrie ? Seul le Créateur, Dieu en trois Personnes, Père, Fils et Saint-Esprit doit recevoir notre adoration. Accéder à la liberté par la Connaissance initiatique n'est rien d'autre que l'ancienne hérésie gnostique ; accéder à la Connaissance par le travail n'est autre chose que la vieille hérésie du salut par les oeuvres de la chair.


Quel accord pourrait-il y avoir entre la foi chrétienne et la franc-maçonnerie ?

Lausanne, le 14 novembre 1981


Bibliographie sommaire sur franc-maçonnerie et christianisme

— Jean Marquès-Rivière, La trahison spirituelle de la franc-maçonnerie, Les Éditions des Portiques, Paris, 1931. (Catholique romain)

— Léon de Poncins, Christianisme et franc-maçonnerie, Éditions de Chiré, Vouillé, 1980. (Catholique romain)

— Jacques Ploncard d'Assac, Le secret des francs-maçons, Éditions de Chiré, Vouillé, 1979. (Catholique romain)

— Penney Hunt, The Menace of Freemasonry to the Christian Faith, The Freedom Press, Breaston, 1930. (Méthodiste)

— Walton Hannah, Christian by Degrees, Britons Publishing Company, Londres, 1964. (Anglican)

— Walton Hannah, Darkness Visible, Britons Publishing Company, Londres, 1963.

— Reformed Synod, Christ or the Lodge ? A Report on Masonry, Great Commission Publications, Philadelphia. (Calviniste)

— L. J. Rongstad, How to Respond to the Lodge, Concordia Publishing House, Saint Louis, 1977. (Luthérien)

A. J. McClain, Freemasonry and Christianity, N. M. H. Books, Winona Lake, 1951. (Évangélique)
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Message par Her Sam 30 Juil - 15:25

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Entretien.
Mgr Rey : "Une négation de la grâce de Dieu"
Laurent Dandrieu le jeudi, 28/07/2011
dans Dossier d'actualité

Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a publié en 2007 “Peut-on être chrétien et franc-maçon ?”. Où il montre que la position de l’Église sur la question n’a pas changé.

Pouvez-vous résumer la position de l’Église ? Sa position, depuis que la question se pose, c’est qu’il n’est pas possible de faire partie d’une loge franc-maçonne et en même temps de professer la foi catholique. L’appartenance à la franc-maçonnerie, c’est l’adhésion à un système de pensée qui s’inscrit dans le relativisme, dans une négation de la place de la grâce de Dieu par rapport à l’effort de l’homme, dans un système qui relativise la place de l’Église aussi, et qui peut se définir comme l’exaltation d’une intelligence coupée de l’amour. C’est une nouvelle forme de gnosticisme.

Mais ne faut-il pas distinguer différents types de maçonneries ? Il y en a en effet pour qui l’attestation de Dieu est tout à fait fondamentale, en une forme de déisme : mais de quel Dieu parle-t-on ? Pour nous, chrétiens, on parle de Dieu manifesté en Jésus-Christ, qui se révèle à travers le magistère de l’Église. Dieu ne relève pas simplement de la subjectivité mais s’est manifesté comme logos, c’est-à-dire comme raison, comme sagesse.

Et c’est en lui qu’on trouve le critère suprême de l’intelligence, la pleine explication du sens de la vie. La franc-maçonnerie, en revanche, est marquée par le rationalisme : tout ce qui ne se justifie pas par la raison raisonnable n’a pas de valeur intrinsèque ; la foi est vite reléguée dans le subjectivisme et, pour certains, dans l’obscurantisme. Cela veut dire que, dans son essence même, au-delà des différenciations, la franc-maçonnerie est un principe qui porte atteinte à l’enseignement de l’Église.

La vérité est réputée inconnaissable pour les francs-maçons alors qu’elle est au centre de la foi catholique Effectivement, pour les maçons, il n’y a pas de vérité absolue ; tout part de l’intelligence de l’homme, de l’explication que l’homme donne de lui-même et du sens des choses ; la vie n’est plus reçue, mais elle est construite. C’est l’homme qui est chargé de transformer le monde par une connaissance intime des lois de l’Univers (c’est toute la vision de l’architecte), c’est l’homme qui se sauve par son intelligence, il n’a pas besoin de Dieu. Le recours à Dieu relève alors plus de l’émotion intérieure que de la grâce qui, pour nous, chrétiens, est au contraire le premier ressort de notre action.

De manière plus concrète, l’Église reproche aux francs-maçons d’être souvent en pointe sur les législations qui tournent le dos à la morale naturelle. Tout à fait. Parce que, comme c’est l’homme qui est chargé de transformer le monde, on arrive à ce qu’on appelle le constructivisme, que l’on retrouve actuellement dans un certain nombre de théories comme le gender. C’est la négation de la nature humaine, qui doit au contraire être reçue, qui s’enracine dans la biologie ou dans la nature ; dans la vision maçonne, c’est l’homme qui est amené à se définir lui-même, à se construire lui-même. Sur le plan pratique, cette vision conduit à une morale qui est finalement très nombriliste, subjectiviste.

Dans le christianisme, il y a le respect de la nature. C’est à partir de Dieu que se définit la nature humaine : l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Il y a une relation dans ce qui nous définit, on se rapporte à un être qui nous précède et qui nous a fait surgir dans l’existence. Et en même temps, c’est dans la prise de conscience de cette relation de notre existence par rapport à Dieu que nous trouvons un signe de ce que l’Église appelle la divinisation. Il ne s’agit pas de se rabaisser, il s’agit de prendre la mesure de ce que Dieu est Dieu pour découvrir dans le visage du Christ celui qui nous amène à hauteur de son visage divin.

L’Église critique aussi, chez les francs-maçons, le culte du secret. Pour nous, chrétiens, le Christ est lumière du monde ; c’est la lumière du Christ qui révèle les mystères cachés depuis les origines. Tandis que dans les loges, il y a un élitisme, avec l’initiation, qui récupère le système rituel chrétien pour mettre en valeur ce qu’on appelle la gnose, le primat de la connaissance et du savoir sur l’économie du salut qui est offerte à tous. Il y a une distinction très fondamentale : le principe chrétien, c’est l’universel, la lumière du Christ singulière qui éclaire et transfigure le monde tout entier, le cosmos, l’Histoire. Dans la vision chrétienne, l’amour apporte la connaissance, mais la connaissance s’agenouille devant la révélation sublime et suprême de l’amour de Dieu.
Quelles réponses l’Église peut-elle apporter au défi posé par la maçonnerie ? Je crois que la franc-maçonnerie interpelle l’Église sur quatre points. D’abord, la nécessité de créer des laboratoires de réflexion, de mettre en place une pastorale de l’intelligence. Deuxième chose, la ritualisation : la désacralisation qu’on a pu constater dans tel ou tel lieu ecclésial, telle ou telle communauté, fait qu’on a cherché des symboliques ailleurs, puisé dans d’autres réserves symboliques. La troisième chose est la fraternité : l’expérience d’une communion entre des personnes, pas simplement dans l’ordre de l’expérience spirituelle, intime, mais d’une réflexion portée et partagée entre tous. J’ajouterai la formation d’une élite : il faut se déprendre de l’élitisme initiatique des loges, qui sont souvent aussi des réseaux d’influence, mais on a besoin de nos jours de former une élite vraiment chrétienne, de personnes qui font une authentique expérience du Christ et qui mettent leur talent, leurs compétences et leurs réseaux au service d’un message qui se veut universel, où le petit et le pauvre ont une place centrale.

La dernière prise de position émanant du Vatican sur cette question date de 1983. N’avait-elle pas été rendue nécessaire par un certain flottement après le Concile, où certains avaient pu avoir le sentiment que l’Église renonçait à l’idée d’une vérité unique, ce qui pouvait entraîner une convergence avec la maçonnerie ? Oui, il y a eu effectivement une théologie du monde qui est née sous l’inspiration du Concile, une volonté de rencontrer le monde à partir de ses aspirations profondes, dans lesquelles on pouvait discerner l’oeuvre de l’Esprit. Théologie qui est, semble-t-il, juste, dans le sens où le monde garde la trace des « semences du Verbe », pour reprendre l’expression des pères du Concile.

Mais il faut être en même temps attentif – et c’est là je pense que certains ont interprété de manière inadéquate le Concile – à ne pas oublier que le monde est traversé aussi par l’esprit du mal.

À vouloir rejoindre le monde, on s’est parfois rendu au monde, au sens d’une reddition. Des dialogues se sont donc engagés avec la franc-maçonnerie, et un certain nombre de choses pouvaient être positives dans cette recherche à la fois fraternelle et intellectuelle, mais sans prendre en compte suffisamment l’incompatibilité entre la foi chrétienne et l’essence même de la franc-maçonnerie.

Le rapprochement des années 1970, au moment même où certaines loges travaillaient à faire adopter la législation sur l’IVG, ne traduisait-il pas une forme de naïveté de certains catholiques ? Oui, c’est sûr. Il y a eu en France, sur les questions qui touchent à l’éthique de la vie, une insuffisante réflexion et prise de position de l’Église, qui s’est beaucoup engagée sur la dimension sociale. Aux États-Unis et ailleurs, il y a eu sur ces questions-là une plus grande pertinence et aussi un courage de se distancier d’un certain nombre de législations qui commençaient à être mises en oeuvre, en soulignant les transgressions anthropologiques qu’elles entraînaient. On l’a beaucoup moins fait en France. Mais c’est vrai que, sur les lois de bioéthique et sur un certain nombre de lois qui touchent au sens de la sexualité, un certain nombre de loges ont fait un travail de sape consciencieux et déterminé.
Propos recueillis par Laurent Dandrieu

Peut-on être chrétien et franc-maçon ? , de Mgr Dominique Rey, Salvator, 78 pages, 9,50 €. , par Laurent Dandrieu

A lire également sur valeursactuelles.com : L'Église face aux francs-maçons, par Laurent Dandrieu


Dernière édition par Hercule le Sam 30 Juil - 15:28, édité 1 fois
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Message par Her Sam 30 Juil - 15:27

http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualité/dossier-d039actualité/l039église-face-aux-francs-maçons20110728.html

Le grand antagonisme.

L'Église face aux francs-maçons
Laurent Dandrieu le jeudi, 28/07/2011
dans Dossier d'actualité

Culte du secret, relativisme religieux, participation active à la laïcisation de la société : depuis ses origines, la franc-maçonnerie a suscité l’hostilité et la condamnation constantes de l’Église catholique.

Evoquant récemment dans un livre d’entretiens son parcours de pasteur luthérien devenu prêtre catholique, De Luther à Benoît XVI (Édi tions de L’Homme nou veau), le père Michel Viot l’a sous-titré Itinéraire d’un ancien franc-maçon. “Ancien”, parce que avant de rejoindre l’Église catholique, en 2001, le père Viot avait quitté, en 2000, la Grande Loge nationale de France. Un itinéraire qui rappelle, contre ce que l’on croit parfois, que l’appartenance à la franc-maçonnerie demeure incompatible avec l’appartenance à l’Église catholique : une interdiction constante, rappelée encore en 1983 par Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l’assentiment explicite de Jean-Paul II.

La condamnation par l’Église de la franc-maçonnerie est presque aussi vieille que celle-ci. Avant même qu’elle se mue en maçonnerie “spéculative”, c’est-à-dire à visée philosophique, la maçonnerie “opérative”, c’est-à-dire simple lieu d’initiation, se heurta à la méfiance de Rome envers les confréries secrètes, condamnées notamment lors du concile d’Avignon (1326). Mais la première condamnation réelle de la maçonnerie date de 1738, avec la bulle In eminenti, de Clément XII, qui en frappe les membres d’excommunication. Les accusations sont alors de trois ordres : le secret, le relativisme religieux (toutes les croyances étant placées sur le même plan), le travail de sape opéré contre l’ordre traditionnel des sociétés. Des griefs qui demeurent encore actuellement, enrichis d’autres, plus philosophiques.

Non enregistrée par le parlement de Paris, cette condamnation n’eut que peu d’effets en France où, durant tout le XVIIIe siècle, la perméabilité entre Église et maçonnerie fut grande. Tout change après la Révolution. Tout d’abord, parce que, malgré leurs thèses fantaisistes, les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, de l’abbé Barruel (1799), qui réduisent la Révolution à un complot maçonnique, popularisent l’antimaçonnisme dans l’opinion catholique. Ensuite, parce que la Révolution avait rendu patent que l’esprit des Lumières, dont se nourrissait la majorité des loges, aboutissait inéluctablement à une déchristianisation de la société. Enfin, parce que le Concordat, mettant à mal le gallicanisme, allait rendre effectives les condamnations pontificales de la franc-maçonnerie. Dès lors, les loges se vident des catholiques, alors que les mises en garde romaines se multiplient tout au long du XIXe siècle. Elles culminent dans l’encyclique Humanum Genus, de Léon XIII, en 1884 : aux reproches traditionnels s’ajoute une condamnation d’ordre proprement doctrinal, le souverain pontife voyant l’essence de la franc-maçonnerie dans le naturalisme, c’est-à-dire l’absolue souveraineté de la raison humaine, qui revient de fait à écarter la Révélation chrétienne.
Paradoxe : le pape qui va convaincre, en 1892, les catholiques français de se rallier à la République est aussi celui qui condamne le plus solennellement l’aile marchante de cette même République anticléricale, la maçonnerie. Histoire de la poule et de l’oeuf : sont-ce les condamnations romaines qui, en vidant les loges des catholiques, ont laissé le champ libre aux adversaires de l’Église, ou bien l’hostilité maçonnique qui prouve que l’Église était fondée à condamner les loges ? choc frontal : en 1877, sur proposition d’un pasteur qui allait bientôt renier sa foi, le pasteur Desmons, le Grand Orient de France abandonne la référence au Grand Architecte de l’univers. Et bientôt, identifiant catholicisme et cléricalisme, la franc-maçonnerie devient le fer de lance du programme républicain de laïcisation de la société française : « Il est certain, écrit Jean-Jacques Gabut, franc-maçon lui-même, dans Église, religions et franc-maçonnerie (Dervy), que la franc-maçonnerie française de la fin du XIXe siècle avait […] un programme à mettre en application. Ce programme se confondait avec celui de la République : école publique, morale laïque et pour finir séparation de l’Église et de l’État. » Cette « guerre ouverte », écrit-il, va se poursuivre une fois ce programme accompli. En 1922, le mot d’ordre du Grand Orient est toujours « Écrasons l’Infâme ! ».

Après-guerre pourtant, les partisans de la conciliation vont se faire davantage entendre : c’est notamment le R. P. Riquet qui, des années 1950 à sa mort, en 1993, prôna inlassablement le rapprochement. Les partisans de la levée de l’anathème purent croire leur heure arrivée avec Vatican II : un certain “esprit du Concile” pensait avoir mis fin à la prétention de Rome à proclamer la Vérité et converti l’Église à un culte de l’homme qui la rendait compatible avec la maçonnerie. En 1971, Mgr Pezeril, évêque auxiliaire de Paris, est reçu en grande pompe pour parler devant la Grande Loge de France, à l’invitation de Pierre Simon, qui se vantera quelque temps plus tard d’avoir concocté dans les loges la libéralisation de l’avortement…

Deux visions de l’homme clairement inconciliables

Dans cet esprit de conciliation, l’épiscopat allemand entame en ces années-là un dialogue avec la franc-maçonnerie, qui se conclura pourtant en 1980 par un non possumus, sous la forme d’une déclaration estimant que « la franc-maçonnerie n’a pas changé dans son essence » et que « le fait d’y adhérer met en cause les fondements de l’existence chrétienne ». En 1983, le nouveau code de droit canon donne un nouvel espoir aux partisans de la conciliation : la fran-maçonnerie n’est plus explicitement citée, et il n’est donc plus question d’excommunication. Mais la même année, le texte du cardinal Ratzinger vient préciser les choses : « Le jugement de l’Église sur ces associations maçonniques demeure […]inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Église » ; les fidèles qui y appartiennent sont « en état de péché grave ». Pour Jean-Paul II tout autant que pour le futur Benoît XVI, les choses sont claires : entre la vision de l’Église et celle de la maçonnerie, il faut choisir.

Ambitionnant de dissiper les « suspicions » de l’Église dans son ouvrage l’Église et la Franc-Maçonnerie (Jean- Cyrille Godefroy), Michel Jarrige y donne pourtant ce résumé de la vision maçonne, qui ne peut que heurter un catholique : « Homme, connais-toi toi-même. Ne t’avise pas de scruter la puissance divine. L’étude de l’homme est en l’homme lui-même. » L’exact inverse de ce que professait Jean-Paul II lors de sa messe d’intronisation, en 1978 : « Le Christ sait “ce qu’il y a dans l’homme” ! Et lui seul le sait ! » Laurent Dandrieu

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Message par Her Lun 1 Aoû - 12:50

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Le grand antagonisme.
L'Église face aux francs-maçons
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Culte du secret, relativisme religieux, participation active à la laïcisation de la société : depuis ses origines, la franc-maçonnerie a suscité l’hostilité et la condamnation constantes de l’Église catholique.

Evoquant récemment dans un livre d’entretiens son parcours de pasteur luthérien devenu prêtre catholique, De Luther à Benoît XVI (Édi tions de L’Homme nou veau), le père Michel Viot l’a sous-titré Itinéraire d’un ancien franc-maçon. “Ancien”, parce que avant de rejoindre l’Église catholique, en 2001, le père Viot avait quitté, en 2000, la Grande Loge nationale de France. Un itinéraire qui rappelle, contre ce que l’on croit parfois, que l’appartenance à la franc-maçonnerie demeure incompatible avec l’appartenance à l’Église catholique : une interdiction constante, rappelée encore en 1983 par Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l’assentiment explicite de Jean-Paul II.

La condamnation par l’Église de la franc-maçonnerie est presque aussi vieille que celle-ci. Avant même qu’elle se mue en maçonnerie “spéculative”, c’est-à-dire à visée philosophique, la maçonnerie “opérative”, c’est-à-dire simple lieu d’initiation, se heurta à la méfiance de Rome envers les confréries secrètes, condamnées notamment lors du concile d’Avignon (1326). Mais la première condamnation réelle de la maçonnerie date de 1738, avec la bulle In eminenti, de Clément XII, qui en frappe les membres d’excommunication. Les accusations sont alors de trois ordres : le secret, le relativisme religieux (toutes les croyances étant placées sur le même plan), le travail de sape opéré contre l’ordre traditionnel des sociétés. Des griefs qui demeurent encore actuellement, enrichis d’autres, plus philosophiques.
Non enregistrée par le parlement de Paris, cette condamnation n’eut que peu d’effets en France où, durant tout le XVIIIe siècle, la perméabilité entre Église et maçonnerie fut grande. Tout change après la Révolution. Tout d’abord, parce que, malgré leurs thèses fantaisistes, les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, de l’abbé Barruel (1799), qui réduisent la Révolution à un complot maçonnique, popularisent l’antimaçonnisme dans l’opinion catholique. Ensuite, parce que la Révolution avait rendu patent que l’esprit des Lumières, dont se nourrissait la majorité des loges, aboutissait inéluctablement à une déchristianisation de la société. Enfin, parce que le Concordat, mettant à mal le gallicanisme, allait rendre effectives les condamnations pontificales de la franc-maçonnerie. Dès lors, les loges se vident des catholiques, alors que les mises en garde romaines se multiplient tout au long du XIXe siècle. Elles culminent dans l’encyclique Humanum Genus, de Léon XIII, en 1884 : aux reproches traditionnels s’ajoute une condamnation d’ordre proprement doctrinal, le souverain pontife voyant l’essence de la franc-maçonnerie dans le naturalisme, c’est-à-dire l’absolue souveraineté de la raison humaine, qui revient de fait à écarter la Révélation chrétienne.

Paradoxe : le pape qui va convaincre, en 1892, les catholiques français de se rallier à la République est aussi celui qui condamne le plus solennellement l’aile marchante de cette même République anticléricale, la maçonnerie. Histoire de la poule et de l’oeuf : sont-ce les condamnations romaines qui, en vidant les loges des catholiques, ont laissé le champ libre aux adversaires de l’Église, ou bien l’hostilité maçonnique qui prouve que l’Église était fondée à condamner les loges ? choc frontal : en 1877, sur proposition d’un pasteur qui allait bientôt renier sa foi, le pasteur Desmons, le Grand Orient de France abandonne la référence au Grand Architecte de l’univers. Et bientôt, identifiant catholicisme et cléricalisme, la franc-maçonnerie devient le fer de lance du programme républicain de laïcisation de la société française : « Il est certain, écrit Jean-Jacques Gabut, franc-maçon lui-même, dans Église, religions et franc-maçonnerie (Dervy), que la franc-maçonnerie française de la fin du XIXe siècle avait […] un programme à mettre en application. Ce programme se confondait avec celui de la République : école publique, morale laïque et pour finir séparation de l’Église et de l’État. » Cette « guerre ouverte », écrit-il, va se poursuivre une fois ce programme accompli. En 1922, le mot d’ordre du Grand Orient est toujours « Écrasons l’Infâme ! ».

Après-guerre pourtant, les partisans de la conciliation vont se faire davantage entendre : c’est notamment le R. P. Riquet qui, des années 1950 à sa mort, en 1993, prôna inlassablement le rapprochement. Les partisans de la levée de l’anathème purent croire leur heure arrivée avec Vatican II : un certain “esprit du Concile” pensait avoir mis fin à la prétention de Rome à proclamer la Vérité et converti l’Église à un culte de l’homme qui la rendait compatible avec la maçonnerie. En 1971, Mgr Pezeril, évêque auxiliaire de Paris, est reçu en grande pompe pour parler devant la Grande Loge de France, à l’invitation de Pierre Simon, qui se vantera quelque temps plus tard d’avoir concocté dans les loges la libéralisation de l’avortement…
Deux visions de l’homme clairement inconciliables

Dans cet esprit de conciliation, l’épiscopat allemand entame en ces années-là un dialogue avec la franc-maçonnerie, qui se conclura pourtant en 1980 par un non possumus, sous la forme d’une déclaration estimant que « la franc-maçonnerie n’a pas changé dans son essence » et que « le fait d’y adhérer met en cause les fondements de l’existence chrétienne ». En 1983, le nouveau code de droit canon donne un nouvel espoir aux partisans de la conciliation : la fran-maçonnerie n’est plus explicitement citée, et il n’est donc plus question d’excommunication. Mais la même année, le texte du cardinal Ratzinger vient préciser les choses : « Le jugement de l’Église sur ces associations maçonniques demeure […]inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Église » ; les fidèles qui y appartiennent sont « en état de péché grave ». Pour Jean-Paul II tout autant que pour le futur Benoît XVI, les choses sont claires : entre la vision de l’Église et celle de la maçonnerie, il faut choisir.

Ambitionnant de dissiper les « suspicions » de l’Église dans son ouvrage l’Église et la Franc-Maçonnerie (Jean- Cyrille Godefroy), Michel Jarrige y donne pourtant ce résumé de la vision maçonne, qui ne peut que heurter un catholique : « Homme, connais-toi toi-même. Ne t’avise pas de scruter la puissance divine. L’étude de l’homme est en l’homme lui-même. » L’exact inverse de ce que professait Jean-Paul II lors de sa messe d’intronisation, en 1978 : « Le Christ sait “ce qu’il y a dans l’homme” ! Et lui seul le sait ! » Laurent Dandrieu

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Message par Her Sam 6 Aoû - 13:33

http://archenoe.blogspot.com/2011/08/le-blog-du-cure-de-fontenay-le-comte-n_05.html

vendredi 5 août 2011
Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.183 : A propos des Francs-Maçons

J'ai reçu hier une lettre d'une paroissienne à propos des Francs-Maçons ; cela, suite à une allusion que j'avais faite à leur sujet au cours de mon homélie à Sérigné dimanche dernier. En me rendant à Sérigné en effet, j'avais suivi en partie l'émission qu'ils animent sur France-Culture chaque dimanche matin, et où ils expliquaient qu'ils se retrouvaient, entre initiés seulement, dans des loges pour y faire un travail de réflexion et tenter de rebâtir le monde. J'avais simplement dit alors, dans mon homélie, qu'en tant que catholiques, au contraire, nous nous retrouvions en ce moment au grand jour, à la vue de tous, publiquement, dans une assemblée largement ouverte, y compris aux non initiés.

Cette dame me fait remarquer, dans son courrier, qu'elle a connu des Francs-Maçons qui avaient le souci des autres, et des plus pauvres, et qui vivaient simplement. Un jour, l'un d'entre eux était présent à l'église Notre-Dame lors d'un mariage, "et l'église ne s'est pas effondrée." "A partir de tout cela, poursuit cette dame, j'ai eu des doutes sur la dangerosité des francs-maçons, des protestants, des juifs et autres ; j'ai relu l'Evangile autrement. "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres que l'on reconnaîtra que vous êtes mes disciples", conclut-elle !

Je ne vais pas développer aujourd'hui un discours à propos des Francs-Maçons. Mais la leçon que je retire de cette lettre et de ce témoignage, c'est qu'il nous faut accueillir fraternellement toute personne, quelle qu'elle soit, sans tomber dans les fantasmes et en sachant toujours plus enraciner dans le Christ notre identité de chrétiens. De qui et de quoi devrions-nous avoir peur alors ? Comme nous le rappelle le texte de la première lecture de ce jour en effet : ""Sache donc aujourd'hui, et médite cela dans ton coeur : le Seigneur est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre, et il n'y en a pas d'autre." (Deutéronome 4/39)
Publié par Père Gaignet à 08:29
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Message par Her Jeu 18 Aoû - 22:56

http://www.chretiente.info/201108184953/mgr-rey-denonce-les-faux-dialogues-avec-la-franc-maconnerie/

Vendredi 19 août » Dernière mise à jour : 22h45
Mgr Rey dénonce les faux dialogues avec la franc-maçonnerie
Maximilien Bernard , le 18 août 2011


Posté par Maximilien Bernard dans Identité catholique le 08 18th, 2011
Dans Valeurs actuelles, l’évêque de Fréjus rappelle l’enseignement de l’Eglise sur la franc-maçonnerie, chose devenue rare, puis indique :

Je crois que la franc-maçonnerie interpelle l’Église sur quatre points. D’abord, la nécessité de créer des laboratoires de réflexion, de mettre en place une pastorale de l’intelligence. Deuxième chose, la ritualisation : la désacralisation qu’on a pu constater dans tel ou tel lieu ecclésial, telle ou telle communauté, fait qu’on a cherché des symboliques ailleurs, puisé dans d’autres réserves symboliques. La troisième chose est la fraternité : l’expérience d’une communion entre des personnes, pas simplement dans l’ordre de l’expérience spirituelle, intime, mais d’une réflexion portée et partagée entre tous. J’ajouterai la formation d’une élite : il faut se déprendre de l’élitisme initiatique des loges, qui sont souvent aussi des réseaux d’influence, mais on a besoin de nos jours de former une élite vraiment chrétienne, de personnes qui font une authentique expérience du Christ et qui mettent leur talent, leurs compétences et leurs réseaux au service d’un message qui se veut universel, où le petit et le pauvre ont une place centrale.

La dernière prise de position émanant du Vatican sur cette question date de 1983. N’avait-elle pas été rendue nécessaire par un certain flottement après le Concile, où certains avaient pu avoir le sentiment que l’Église renonçait à l’idée d’une vérité unique, ce qui pouvait entraîner une convergence avec la maçonnerie ?

Oui, il y a eu effectivement une théologie du monde qui est née sous l’inspiration du Concile, une volonté de rencontrer le monde à partir de ses aspirations profondes, dans lesquelles on pouvait discerner l’oeuvre de l’Esprit. Théologie qui est, semble-t-il, juste, dans le sens où le monde garde la trace des « semences du Verbe », pour reprendre l’expression des pères du Concile. Mais il faut être en même temps attentif – et c’est là je pense que certains ont interprété de manière inadéquate le Concile – à ne pas oublier que le monde est traversé aussi par l’esprit du mal. À vouloir rejoindre le monde, on s’est parfois rendu au monde, au sens d’une reddition. Des dialogues se sont donc engagés avec la franc-maçonnerie, et un certain nombre de choses pouvaient être positives dans cette recherche à la fois fraternelle et intellectuelle, mais sans prendre en compte suffisamment l’incompatibilité entre la foi chrétienne et l’essence même de la franc-maçonnerie.

Le rapprochement des années 1970, au moment même où certaines loges travaillaient à faire adopter la législation sur l’IVG, ne traduisait-il pas une forme de naïveté de certains catholiques ?

Oui, c’est sûr. Il y a eu en France, sur les questions qui touchent à l’éthique de la vie, une insuffisante réflexion et prise de position de l’Église, qui s’est beaucoup engagée sur la dimension sociale. Aux États-Unis et ailleurs, il y a eu sur ces questions-là une plus grande pertinence et aussi un courage de se distancier d’un certain nombre de législations qui commençaient à être mises en oeuvre, en soulignant les transgressions anthropologiques qu’elles entraînaient. On l’a beaucoup moins fait en France. Mais c’est vrai que, sur les lois de bioéthique et sur un certain nombre de lois qui touchent au sens de la sexualité, un certain nombre de loges ont fait un travail de sape consciencieux et déterminé.
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Message par Her Mer 24 Aoû - 8:45

source : Osservatore Romano. Traduction : La documentation catholique, 5 mai 1985


Le 26 novembre 1983, la Congrégation pour la Doctrine de la foi publiait une déclaration sur les associations maçonniques. Un peu plus d'un an après sa publication, il peut être utile d'éclaircir brièvement la signification de ce document.
Depuis que l'Église a commencé à se prononcer à l'égard de la franc-maçonnerie, son jugement négatif s'est inspiré de multiples raisons, pratiques et doctrinales. Elle a jugé que la franc-maçonnerie était non seulement responsable d'exercer une activité subversive à son égard mais, depuis les premiers documents pontificaux en la matière et en particulier dans l'encyclique Humanum genus de Léon XIII (20 avril 1884), le magistère de l'Église a dénoncé dans la franc-maçonnerie des idées philosophiques et des conceptions morales opposées à la doctrine catholique. Pour Léon XIII, elles se ramenaient essentiellement à un naturalisme rationaliste, inspirateur de ses plans et de ses activités contre l'Église.

Dans sa lettre au peuple italien Custodi (8 décembre 1892), il écrivait : « Rappelons-nous que le christianisme et la franc-maçonnerie sont essentiellement inconciliables, de sorte que s'inscrire à l'une signifie se séparer de l'autre ». On ne pouvait cependant négliger de prendre en considération les positions de la franc-maçonnerie, du point de vue doctrinal, quand, dans les années 1970-1980, la S. Congrégation était en correspondance avec quelques Conférences épiscopales particulièrement intéressées par ce problème, en raison du dialogue que des personnalités catholiques avaient entrepris avec des représentants de quelques loges qui se déclaraient non hostiles et même favorables à l'Église. Désormais, une étude très approfondie a conduit la S. Congrégation pour la Doctrine de la foi (SCDF) à confirmer sa conviction de l'incompatibilité fondamentale entre les principes de la franc-maçonnerie et ceux de la foi chrétienne. Faisant donc abstraction de la considération de l'attitude pratique des diverses loges, de leur hostilité ou non à l'égard de l'Église, la SCDF, par sa déclaration du 26 novembre 1983, a voulu se placer au niveau le plus profond et par ailleurs essentiel du problème : c'est-à-dire sur le plan de l'incompatibilité des principes, ce qui veut dire sur le plan de la foi et de ses exigences morales. De ce point de vue doctrinal, en continuité du reste avec la position traditionnelle de l'Église, comme en témoignent les documents de Léon XIII cités ci-dessus, il découle de nécessaires conséquences pratiques qui sont valables pour tous les fidèles qui seraient éventuellement inscrits à la franc-maçonnerie.

Cependant, à propos de l'affirmation de l'incompatibilité des principes, on objecte maintenant ici ou là que la franc-maçonnerie retiendrait comme essentiel le fait, précisément, de n'imposer aucun « principe », dans le sens d'une position philosophique ou religieuse qui lierait tous ses adhérents, mais viserait plutôt à rassembler, au-delà des frontières des diverses religions et visions du monde, des hommes de bonne volonté, sur la base de valeurs humanistes compréhensibles et acceptables par tous. La franc-maçonnerie constituerait un élément de cohésion pour tous ceux qui croient en l'Architecte de l'univers et qui se sentent engagés à l'égard de ces orientations morales fondamentales qui sont définies, par exemple, dans le Décalogue; elle n'éloignerait personne de sa religion mais constituerait au contraire une incitation à y adhérer davantage.

On ne peut discuter ici les multiples problèmes .historiques et philosophiques qui se cachent sous de telles affirmations. Que l'Église catholique, elle aussi, pousse dans le sens d'une collaboration de tous les hommes de bonne volonté, il n'est pas nécessaire, certainement, de le souligner après le Concile Vatican II. Le fait d'adhérer à la franc-maçonnerie va toutefois et sans aucun doute au-delà de cette légitime collaboration et a une signification bien plus considérable et déterminante.

Avant tout, il faut rappeler que la communauté des « maçons libres » et ses obligations morales se présentent comme un système progressif de symboles qui engage profondément. La discipline rigoureuse de l'arcane qui y domine renforce encore le poids de l'interaction des signes et des idées. Par-dessus tout, le climat de secret comporte pour les inscrits le risque de devenir des instruments de stratégies qu'ils ignorent. Même si l'on affirme que le relativisme n'est pas pris comme un dogme, on propose cependant en fait une conception symbolique relativiste ; aussi le caractère relativisant d'une telle communauté morale et rituelle, loin de pouvoir être éliminé, se révèle au contraire déterminant. Dans un tel contexte, les diverses communautés religieuses auxquelles appartiennent les membres des loges ne peuvent être considérées que comme de simples institutionnalisations d'une vérité plus large et insaisissable. La valeur de cette institutionnalisation apparaît donc inévitablement relative par rapport à cette vérité plus large qui, par contre, se manifeste plutôt dans la communauté de la bonne volonté, c'est-à-dire dans la fraternité maçonnique. Pour un chrétien catholique, toutefois, il n'est pas possible de vivre sa relation avec Dieu selon une double modalité, c'est-à-dire en la scindant en une forme humanitaire supraconfessionnelle et une forme intérieure chrétienne. Il ne peut entretenir deux sortes de relations avec Dieu, ni exprimer son rapport au Créateur à travers des formes symboliques de deux sortes. Cela serait quelque chose de tout à fait différent de cette collaboration, qui pour lui est évidente, avec tous ceux qui sont engagés dans l'accomplissement du bien, même si c'est à partir de principes différents. Par ailleurs, un chrétien catholique ne peut pas, en même temps, participer à la pleine communion de la fraternité chrétienne et, d'autre part, regarder son frère chrétien, à partir de la perspective maçonnique, comme un « profane ». Même dans le cas où, comme on l'a dit, il n'y aurait pas d'obligation explicite de professer le relativisme comme doctrine, la force relativisante d'une telle fraternité, par sa logique intrinsèque même, a toutefois en elle-même la capacité de transformer la structure de l'acte de foi de manière si radicale qu'elle ne peut être acceptée par un chrétien « qui se soucie de sa foi » (Léon XIII).

Ce bouleversement dans la structure fondamentale de l'acte de foi s'accomplit de plus, le plus souvent, doucement et sans être perçu : la ferme adhésion à la vérité de Dieu révélée dans l'Église devient une simple appartenance à une institution considérée comme une forme particulière d'expression, à côté d'autres formes d'expression, plus ou moins également possibles et valables par ailleurs, de l'orientation de l'homme vers ce qui est éternel. La tentation d'aller dans cette direction est d'autant plus forte qu'elle correspond pleinement à certaines convictions qui prévalent dans la mentalité contemporaine. L'opinion que la vérité ne peut être connue est une caractéristique typique de notre époque et, en même temps, un élément essentiel de la crise générale qui l'affecte.

En considérant précisément tous ces éléments, la déclaration de la S. Congrégation, affirme que l'inscription aux associations maçonniques « demeure interdite par l'Église » et que les fidèles qui s'y inscrivent « sont en état de péché grave et ne peuvent pas accéder à la sainte communion ». Par cette dernière expression, la S. Congrégation indique aux fidèles qu'une telle inscription constitue objectivement un péché grave et, en précisant que ceux qui adhèrent à une association maçonnique ne peuvent pas accéder à la sainte communion, elle veut éclairer la conscience des fidèles sur une conséquence grave qu'ils doivent tirer de leur adhésion à une loge maçonnique. La S. Congrégation déclare enfin qu'il « n'appartient pas aux autorités ecclésiastiques locales de se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été établi ci-dessus ». À ce propos, le texte se réfère aussi à la déclaration du 17 février 1981, qui réservait déjà au Siège apostolique tout jugement sur la nature de ces associations qui aurait impliqué des dérogations à la loi canonique alors en vigueur (canon 2335). De la même manière, le nouveau document publié par la SCDF, en novembre 1983, exprime des intentions identiques de réserve en ce qui concerne des jugements qui seraient divergents de celui formulé quant à l'incompatibilité des principes de la franc-maçonnerie avec la foi catholique, quant à la gravité de l'acte de s'inscrire à une loge et la conséquence qui en découle pour l'accès à la sainte communion. Cette disposition indique que, malgré la diversité qui peut subsister entre obédiences maçonniques, en particulier quant à leur attitude déclarée à l'égard de l'Église, le Siège apostolique trouve chez elles des principes communs qui demandent une même évaluation de la part de toutes les autorités ecclésiastiques.

En faisant cette déclaration, la SCDF n'a pas voulu méconnaître les efforts accomplis par ceux qui, avec l'autorisation requise de la part de ce dicastère, ont cherché à établir un dialogue avec des représentants de la franc-maçonnerie. Mais, du moment qu'existait la possibilité que se diffuse chez les fidèles l'opinion erronée que désormais l'adhésion à une loge maçonnique était permise, elle a pensé qu'il était de son devoir de leur faire connaître la pensée authentique de l'Église à ce propos et de les mettre en garde à l'égard d'une appartenance incompatible avec la foi catholique.

Seul Jésus Christ est, de fait, le Maître de la Vérité, et c'est en lui seul que les chrétiens peuvent trouver la lumière et la force pour vivre selon le dessein de Dieu, en travaillant au vrai bien de leurs frères.
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