La Sainte Eglise de Dieu - Aide à l'Eglise en Détresse

http://www.aed-france.org/qui-sommes-nous/notre-organisation/

L’association “Aide à l’Eglise en Détresse” est une Oeuvre internationale catholique de droit pontifical qui apporte une aide pastorale et un soutien aux chrétiens persécutés dans le monde.

Le siège du secrétariat international se trouve depuis 1975 à Königstein, à 15 km de Frankfort (Allemagne). Depuis septembre 2008, l’OEuvre est présidée par le Père Joaquin Alliende, également aumônier international de l’OEuvre. Königstein traite les quelques 8.000 demandes d’aide qui viennent chaque année du monde entier. L’argent dont l’Oeuvre dispose (environ 79 millions d’euros en 2007) vient exclusivement des dons de bienfaiteurs des 17 pays suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Etats-Unis, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Suisse.

L’existence de secrétariats nationaux dans les pays des donateurs est une caractéristique de l’Aide à l’Eglise en Détresse.

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L’AED est une Œuvre internationale d’aide pastorale, dépendant du Saint Siège, de la Congrégation pour le Clergé, érigée par décret du 7 avril 1984 comme Association Publique Universelle de l’Église catholique. Par cet acte officiel, l’Église confie à l’AED une mission pastorale pour le monde entier, celle de ” remplir un mandat précis de l’Église dans un secteur spécifique qui est le service de la Charité envers les Églises locales les plus souffrantes et nécessiteuses “.

Le but de l’organisation est nettement pastoral ; elle répond aux demandes des Eglises locales persécutées, menacées et démunies dans 145 pays du monde. Ces demandes sont adressées à l’Oeuvre par l’intermédiaire des évêques ou par les supérieurs majeurs des communautés religieuses. Certaines demandes transitent par les Bureaux nationaux, tel le Bureau national français dont le directeur est Marc Fromager. Ce dernier transmet à Königstein toutes les demandes qui lui parviennent. Les Eglises locales déterminent les priorités et le caractère de l’action pastorale. La Commission des Projets à Königstein doit aussi tenir compte de la situation socio-politique, économique et culturelle des projets.

L’AED n’apporte pas d’aide socio-caritative sauf s’il s’agit de réfugiés et toujours dans un but pastoral. Elle n’apporte pas d’aide au développement. Si les projets ne correspondent pas aux critères pastoraux énoncés ci-après, les demandes sont soit refusées, soit orientées vers des organismes spécialisés.


Schéma des différentes étapes d’un projet

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L’aspect administratif du travail
Les documents nécessaires pour pouvoir étudier une demande :

- Une description du projet et les objectifs poursuivis. Si possible quelques photos.

- Le contexte local.

- Une recommandation de l’évêque ou du supérieur majeur de la communauté. Cette recommandation doit être plus large qu’une simple signature. Elle doit montrer que le projet est une priorité dans le diocèse concerné. S’il y a plusieurs priorités déjà citées, l’évêque devra alors désigner la priorité des priorités. Sans cette recommandation, le projet ne peut être pris en considération.

- Une confirmation de la participation locale.

- Le budget prévu et la participation demandée à d’autres organismes en cas de co-financement (ce critère est important car les organismes d’aide se concertent lorsqu’il y des décisions communes à prendre).

- Le montant de la participation demandée à l’AED.

Lorsque le dossier est complet, il est adressé au siège à Königstein et confié au responsable de la section concernée. La plupart des sections sont réparties selon un critère géographique. Les décisions sont prises à plusieurs niveaux selon l’importance du montant à octroyer. En fonction de la somme accordée, la décision sera enregistrée soit par la section des projets, soit par le directeur des projets, soit encore pour des projets plus conséquents par la secrétaire générale ou le président. Tout montant supérieur à 250 000 euros est obligatoirement soumis à l’approbation du Conseil Général de l’AED.

Etant donné la structure sacramentelle et en conséquence hiérarchique de l’Eglise, les priorités de l’AED sont les suivantes :

- La formation religieuse, principalement celle des grands séminaristes et des novices. Nous soutenons également la formation des catéchistes et des laïcs.

- Les bourses d’étude pour les futurs formateurs de séminaires et de noviciats (maîtrise, doctorat) et pour ceux qui auront des responsabilités au sein des diocèses et des communautés religieuses (en France, Mlle Evelyne ARIZZI est chargée des bourses d’études pour l’Oeuvre. Elle travaille en étroite collaboration avec le P. Xavier RAMBAUD, responsable des prêtres étrangers à l’archevêché de Paris).

- Les offrandes de messe et l’aide d’existence pour les religieuses en charge de la pastorale, la première évangélisation, surtout là où la foi est menacée ou n’a pas encore été prêchée, la distribution de livres religieux. Nous soutenons aussi des projets de traduction dans les langues locales.

- La construction d’églises, couvents, séminaires et centres catéchétiques (nos subsides dans ce domaine sont toujours très limités en raison du manque de fonds).

- Les moyens de transport pour le travail pastoral essentiel (dans ce domaine aussi notre budget nous impose de fortes restrictions).

- L’aide caritative et pastorale pour les réfugiés.

- Les projets en faveur du respect de la vie et de la famille.

- L’apostolat des médias.


Lors de l’attribution des sommes demandées, l’AED envoie une lettre de décision. Le paiement est effectué dans la majorité des cas quelques mois après, selon les moyens financiers disponibles. L’AED dépend à 100 % des dons de ses Bienfaiteurs dans les 17 pays qui ont un bureau national. L’AED demande immédiatement un accusé de réception de la somme et par la suite, un compte-rendu détaillé sur l’utilisation du subside. Ce rapport permet de sensibiliser nos Bienfaiteurs.

Tous les ans, dans le Bulletin n° 4, l’Oeuvre publie la répartition des dons reçus pour l’année précédente.

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Afin de répondre au mieux à sa triple mission d’informer, de prier et de partager, l’AED en France s’organise et se structure de la manière suivante :


Le bureau national
Président national : M. Pierre Bouhey
Directeur national : M. Marc Fromager (photo)

Le Secrétariat national est situé à Mareil-Marly (Yvelines). Il comprend les services administratifs de l’Oeuvre en France, sous la direction du Directeur national. Treize personnes y travaillent aidées par des bénévoles.

AED France
29 rue du Louvre - 78750 Mareil-Marly
Tél : 01 39 17 30 10 - Fax : 01 39 17 30 19
e-mail : aed@aed-france.org


Quatre bureaux régionaux
Sous la responsabilité d’un délégué régional, les bureaux régionaux travaillent avec des prêtres et des diacres de tous pays, parfois boursiers de l’AED, ainsi qu’avec des centaines de coopérateurs bénévoles.

BUREAU DE PARIS
8, rue Gît-le Coeur - 75006 Paris
Tél : 01 44 07 35 20 - Fax : 01 44 07 35 17
e-mail : paris@aed-france.org
BUREAU DE LYON
2 avenue du Maréchal Foch - 69110 Ste Foy les Lyon
Tél : 04 78 59 02 76
E-mail : lyon@aed-france.org
BUREAU DE NANTES
22, rue de l’Ouest - 44100 Nantes
Tél : 02 40 69 88 08 - Fax : 02 40 69 04 11
E-mail : nantes@aed-france.org
BUREAU DE METZ
Maison diocésaine - 4, avenue Jean XXIII 57000 Metz
Tél / Fax : 03 87 75 85 95
E-mail : metz@aed-france.org

PERMANENCE DE LOURDES (d’avril à octobre)
10, rue de l’Egalité - 65100 Lourdes - Tél : 05 62 94 05 30

Pour savoir de quel bureau dépend votre département de résidence, et en connaître l’agenda reportez vous à la carte de France de l’AED.

http://www.toogui.com/tag/mgr-marc-aillet

Les évêques centrafricains en retraite à Mbalmayo

Ils ont tous pris part à la grand-messe présidée par S.E. Mgr Piero Pioppo, Nonce apostolique au Cameroun et en Guinée Equatoriale, dimanche dernier.

Plus de trente célébrants dont de nombreux évêques centrafricains en retraite et leurs confrères camerounais, un Nonce apostolique en visite inaugurale, une date anniversaire, un premier dimanche de Carême. Il n’en a pas fallu mieux pour justifier la haie d’honneur des grands jours et une cathédrale Notre Dame du Rosaire de Mbalmayo archicomble. Pour de nombreux fidèles, le jeu en valait la chandelle. Une occasion en or pour avoir une pensée pieuse à l’endroit du fondateur de cette paroisse, Mgr Paul Etoga, décédé il y a 13ans, et aussi faire le plein des grâces, afin d’être au faîte de la forme au cours des 40 jours de carême qui ont débuté mercredi dernier. Ce dimanche était d’ailleurs « Dimanche de résistance à la tentation ».

Dans les enseignements du jour, après le péché originel présenté dans la première lecture, tirée de la Genèse, l’Apôtre Paul a annoncé aux fidèles la rédemption, en deuxième monition. Au péché d’Adam, le Père a opposé l’obéissance et le sacrifice de Jésus. Matthieu, dans l’Evangile a quant à lui, mis l’accent sur les tentations qui furent personnelles au Christ certes, mais dont l’universalité demeure. Au cours de son homélie, le Nonce les a résumées en la tentation exercée par la famine, recherche des richesses, des actions d’éclat et de la gloire et la tendance à l’idolâtrie. « Le péché est entré dans le monde par la supercherie du démon, mais Saint Mathieu nous démontre que nous pouvons tous y résister, si nous restons attachés au Christ » a-t-il martelé aux fidèles. Pour une Eglise « belle, forte merveilleuse et pleine d’amour », Mgr Piero Pioppo a invité les chrétiens à « garder les regards rivés ver la Patrie définitive et à marcher avec sérénité et paix ». Pour cela, les chrétiens ont reçu une ordonnance de prières, partage, pénitence et pardon.

L’évêque de Bayonne en France, Mgr Marc Aillet, et la responsable du département Afrique de l’association catholique « Aide à l’église en détresse », Christine du Coudray, étaient également présents. Ils vont travailler avec les évêques centrafricains. Ces derniers sont au Cameroun pour une retraite spirituelle. Ils séjournent au Centre d’accueil Notre Dame du Perpétuel secours de Mbalmayo, depuis le 12 mars dernier. Leur « temps de prière et de concertation pastoral » s’achève le 20 mars prochain. Les célébrants se sont accordés à dire que la Cemac n’est pas qu’une Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, mais aussi une communauté de foi.

Article source: http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=63970:pastorale-les-eveques-centrafricains-en-retraite-a-mbalmayo&catid=4:societe&Itemid=3