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Notre Pape Benoît XVI - Ses Visites et ses Voyages

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Notre Pape Benoît XVI - Ses Visites et ses Voyages - Page 3 Empty Re: Notre Pape Benoît XVI - Ses Visites et ses Voyages

Message par Her Mer 28 Sep - 9:08

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Veillée avec les jeunes à Freiburg : discours de Benoît XVI

ROME, Samedi 24 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte du discours que le pape Benoît XVI a prononcé ce samedi au cours de la veillée avec les jeunes, à la Nouvelle Foire de Freiburg, dans le cadre de son 3ème voyage apostolique en Allemagne.

Chers jeunes amis,

Durant toute cette journée, j’ai pensé avec joie à cette soirée où j’allais pouvoir être ici avec vous et m’unir à vous dans la prière. Certains étaient peut-être déjà présents à la Journée Mondiale de la Jeunesse, où nous avons pu expérimenter une atmosphère particulière de tranquillité, de communion profonde et de joie intime qui caractérise une veillée vespérale de prière. Je souhaite que nous puissions faire une expérience similaire en ce moment-ci : puisse le Seigneur nous toucher et faire de nous des témoins joyeux, qui prient ensemble et se rendent garants des uns pour les autres, non seulement en cette soirée, mais durant toute notre vie.

Dans toutes les églises, dans les cathédrales et dans les couvents, partout où des fidèles se rassemblent pour la célébration de la Veillée pascale, la plus sainte de toutes les nuits s’ouvre par l’allumage du cierge pascal dont la lumière est transmise à toutes les personnes présentes. Une flamme minuscule irradie en de nombreuses lumières, et illumine la maison de Dieu dans l’obscurité. Dans ce splendide rite liturgique, que nous avons imité dans cette veillée de prière, se révèle à nous, par des signes plus éloquents que les paroles, le mystère de notre foi chrétienne. Jésus, qui dit de lui-même : « Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12), fait briller notre vie, pour que soit vrai ce que nous venons à peine d’écouter dans l’Évangile : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 14). Ce ne sont pas nos efforts humains ou le progrès technique de notre époque qui portent la lumière dans ce monde. Nous devons toujours de nouveau faire l’expérience que notre engagement pour un ordre meilleur et plus juste, rencontre des limites. La souffrance des innocents, et, enfin, la mort de tout homme sont une obscurité impénétrable qui peut peut-être être éclairée momentanément, comme un éclair dans la nuit, par de nouvelles expériences. Cependant, à la fin, demeurent des ténèbres angoissantes.

Autour de nous, il peut y avoir l’obscurité et les ténèbres, et nous voyons toutefois une lumière : une petite flamme minuscule, qui est plus forte que l’obscurité apparemment si puissante et invincible. Le Christ, qui est ressuscité des morts, brille dans ce monde, et le fait d’une manière plus lumineuse justement là où, selon le jugement humain, tout semble être lugubre et privé d’espérance. Il a vaincu la mort -Il vit- et la foi en Lui, comme une petite lumière, pénètre tout ce qui est ténébreux et menaçant. Celui qui croit en Jésus, ne voit certainement pas toujours la clarté du soleil dans sa vie -comme si souffrances et difficultés pouvaient lui être épargnées- mais il y a toujours une lumière limpide qui lui indique une voie qui conduit à la vie en abondance (cf. Jn 10, 10). Les yeux de celui qui croit au Christ contemplent aussi dans la nuit la plus obscure une lumière et voient déjà l’aurore d’un nouveau jour.

La lumière ne reste pas seule. Tout autour d’elle s’allument d’autres lumières. Sous l’effet de leur clarté, les contours de l’espace sont bien marqués si bien qu’il est possible de s’orienter. Nous ne vivons pas en solitaires dans le monde. Dans les choses importantes de la vie, nous avons justement besoin des autres. Ainsi de façon particulière, nous ne sommes pas seuls dans la foi, nous sommes des anneaux de la grande chaîne des croyants. Personne n’arrive à croire s’il n’est pas soutenu par la foi des autres, et d’autre part, par ma foi, je contribue à conforter les autres dans leur foi. Nous nous aidons réciproquement à être des exemples les uns pour les autres, nous partageons avec les autres ce qui est nôtre, nos pensées, nos actions et notre affection. Et nous nous aidons réciproquement à nous orienter, à identifier notre place dans la société.

Chers amis, « Je suis la lumière du monde – Vous êtes la lumière du monde », dit le Seigneur. C’est une chose mystérieuse et grandiose que Jésus dise de lui-même et de chacun de nous la même chose, c’est-à-dire : d’« être lumière ». Si nous croyons qu’il est le Fils de Dieu qui a guéri les malades et a ressuscité les morts, ou mieux, que Lui-même est sorti vivant du tombeau et qu’il vit vraiment, alors nous comprenons qu’il est la lumière, la source de toutes les lumières de ce monde. Nous, au contraire, nous expérimentons toujours de nouveau l’échec de nos efforts et l’erreur personnelle malgré nos meilleures intentions. Apparemment et en dernière analyse, le monde où nous vivons, ne devient pas meilleur malgré le progrès technique. Guerres, terreur, faim et maladie, pauvreté extrême et répression sans pitié existent encore. Et même ceux qui, dans l’histoire, ont pensé être « des porteurs de lumière », sans pourtant avoir été illuminés par le Christ, l’unique vraie lumière, n’ont pas exactement créé quelque paradis terrestre, ils ont au contraire instauré des dictatures et des systèmes totalitaires, dans lesquels même la plus petite étincelle d’humanité vraie a été étouffée.

À ce point, nous ne pouvons pas taire le fait que le mal existe. Nous le voyons en tant de lieux de ce monde ; mais nous le voyons aussi –et cela nous fait peur- dans notre vie elle-même. Oui, dans notre cœur lui-même existe l’inclination au mal, l’égoïsme, l’envie et l’agressivité. Grâce à une certaine autodiscipline, cela est peut être contrôlable dans une certaine mesure. Par contre, cela devient plus difficile quand c’est une manière d’être mauvaise plutôt cachée, qui peut nous envelopper comme un brouillard asphyxiant, et ce sont l’indolence et la lourdeur de vouloir et d’accomplir le bien. Sans cesse dans l’histoire, des personnes attentives ont fait noter : le préjudice pour l’Église ne vient pas de ses adversaires, mais des chrétiens attiédis. Comment le Christ peut-il alors dire que les chrétiens –et cela peut-être aussi ces chrétiens faibles et souvent si tièdes- sont la lumière du monde ? Peut-être comprendrions-nous s’il criait : Convertissez-vous ! Soyez la lumière du monde ! Changez votre vie, rendez-la limpide et resplendissante ! Ne devons-nous pas peut-être rester étonnés que le Seigneur ne nous lance pas un appel, mais qu’il dit que nous sommes la lumière du monde, que nous sommes lumineux, que nous resplendissons dans l’obscurité ?

Chers amis, l’Apôtre saint Paul, dans plusieurs de ses lettres, ne craint pas d’appeler « saints » ses contemporains, les membres des communautés locales. Il est évident, ici, que chaque baptisé –avant même qu’il puisse accomplir de bonnes œuvres ou des actions particulières- est sanctifié par Dieu. Dans le baptême, le Seigneur allume, pour ainsi dire, une lumière dans notre vie, une lumière que le catéchisme appelle la grâce sanctifiante. Celui qui conserve cette lumière, celui qui vit dans la grâce, celui-là est effectivement saint.

Chers amis, l’image des saints a été continuellement l’objet de caricature et de représentation déformée, comme si être saints signifiait être en-dehors de la réalité, ingénu et sans joie. On pense souvent qu’un saint est seulement celui qui accomplit des actions ascétiques et morales d’un niveau très élevé et que, pour cela, on peut certainement le vénérer, mais jamais l’imiter dans la vie personnelle. Comme cette opinion est erronée et décourageante ! Il n’y a aucun saint, sauf la bienheureuse Vierge Marie, qui n’ait pas connu aussi le péché et qui ne soit jamais tombé. Chers amis, le Christ ne s’intéresse pas tant au nombre de fois où vous trébuchez dans la vie, mais bien au nombre de fois où vous vous relevez. Il n’exige pas des actions extraordinaires, mais il veut que sa lumière resplendisse en vous. Il ne vous appelle pas parce que vous êtes bons et parfaits, mais parce qu’il est bon et il veut faire de vous ses amis. Oui, vous êtes la lumière du monde, parce que Jésus est votre lumière. Vous êtes chrétiens –non parce que vous faites des choses particulières et extraordinaires- mais parce que Lui, le Christ, est votre vie. Vous êtes saints parce que sa grâce opère en vous.

Chers amis, en ce soir où nous sommes réunis en prière autour de l’unique Seigneur, nous entrevoyons la vérité de la parole du Christ selon laquelle la ville située sur une montagne ne peut rester cachée. Cette assemblée brille dans les diverses significations de la parole : dans la clarté d’innombrables lumières, dans la splendeur de tant de jeunes qui croient en Christ. Une bougie peut donner de la lumière seulement si elle se laisse consumer par la flamme. Elle demeurerait inutile si sa cire n’alimentait pas le feu. Permettez que le Christ vous brûle, même si cela peut parfois signifier sacrifice et renoncement. Ne craignez pas de pouvoir perdre quelque chose et de rester à la fin, pour ainsi dire, les mains vides. Ayez le courage de mettre vos talents et vos qualités au service du Règne de Dieu et de vous donner vous-mêmes –comme la cire de la bougie- afin que par vous le Seigneur illumine l’obscurité. Sachez oser devenir des saints ardents, dans les yeux et dans les cœurs desquels brille l’amour du Christ, et qui, de cette manière portent la lumière au monde. J’ai confiance que vous et beaucoup d’autres jeunes ici en Allemagne soient des flambeaux d’espérance, qui ne restent pas cachés. « Vous êtes la lumière du monde ». Dieu est votre avenir. Amen.

[Texte original: Allemand]

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Message par Her Mer 28 Sep - 9:09

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Messe à Erfurt : homélie de Benoît XVI (samedi 24 septembre)

ROME, Samedi 24 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de l'homélie que le pape Benoît XVI a prononcée lors de la messe qu'il a présidée ce samedi matin sur l'esplanade de la cathédrale de Erfurt, en l'honneur de la patronne du diocèse, sainte Elisabeth de Thuringe.

Chers frères et sœurs !

« Louez le Seigneur en tout temps, car Il est bon » : voilà ce que nous venons de chanter avant l’évangile. Oui, en vérité, nous avons raison de rendre grâce à Dieu de tout notre cœur. Si, par la pensée, nous revenons dans cette ville en 1981, année du jubilé de sainte Élisabeth, voici trente ans, à l’époque de la DDR – qui aurait imaginé que le mur et les fils de fer barbelé aux frontières allaient tomber peu après ? Et si nous retournons encore plus en arrière, il y a environ soixante-dix ans, en 1941, à l’époque du national-socialisme, durant la Grande Guerre – qui aurait pu prédire que le « Reich millénaire » serait réduit en cendres quatre ans après ?

Chers frères et sœurs, ici, en Thuringe et dans ce qui était alors la République Démocratique d’Allemagne, vous avez dû supporter une dictature brune [nazie] et une dictature rouge [communiste], qui ont produit sur la foi chrétienne l’effet d’une pluie acide. De nombreuses séquelles de cette époque se font encore sentir, surtout dans le domaine intellectuel et religieux. Dans leur majorité, les habitants de ce pays vivent désormais loin de la foi au Christ et de la communion de l’Église. Pourtant, dans les deux dernières décennies, on a pu observer aussi des expériences positives : un horizon plus dégagé, un échange au-delà des frontières, une certitude confiante que Dieu ne nous abandonne pas et nous conduit sur des chemins nouveaux. « Là où est Dieu, là est l’avenir ».

Nous sommes tous convaincus que la nouvelle liberté a aidé à donner à l’homme une dignité plus grande et à ouvrir de nombreuses possibilités nouvelles. Du point de vue de l’Église, nous pouvons souligner avec gratitude que beaucoup de facilités ont été accordées : de nouvelles possibilités pour les activités paroissiales, la restructuration et l’agrandissement d’églises et de centres paroissiaux, des initiatives diocésaines de caractère pastoral ou culturel. Mais pour nous demeure ouverte cette question : ces possibilités se sont-elles accompagnées d’une croissance dans la foi ? Ne faut-il pas peut-être chercher plus profondément les racines profondes de la foi et de la vie chrétienne que dans la liberté sociale ? C’est précisément dans la situation difficile d’une oppression extérieure que de nombreux catholiques résolus sont restés fidèles au Christ et à l’Église. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Ces personnes ont accepté d’être désavantagées au plan personnel pour vivre leur foi. Je voudrais remercier ici les prêtres, leurs collaborateurs et leurs collaboratrices de cette époque. En particulier, je voudrais évoquer la pastorale des réfugiés immédiatement après la seconde guerre mondiale : de nombreux ecclésiastiques et laïcs ont fait alors de grandes choses pour atténuer la souffrance des exilés et leur procurer une nouvelle patrie. Et surtout, j’adresse de vifs remerciements aux parents qui, au milieu de la diaspora et dans un climat politique hostile à l’Église, ont éduqué leurs enfants dans la foi catholique. Avec gratitude je voudrai rappeler, par exemple, les Semaines religieuses pour les enfants qui avaient lieu durant les vacances, ainsi que le fructueux travail des Maisons de jeunesse catholiques, ‘Saint Sébastien’ à Erfurt et ‘Marcel Callo’ à Heiligenstadt. Spécialement dans l’Eichsfeld, de nombreux chrétiens catholiques ont opposé une résistance à l’idéologie communiste. Que Dieu récompense généreusement la persévérance dans la foi de tous ! Le témoignage courageux et la vie patiente avec lui, la confiance patiente en la Providence de Dieu sont comme de précieuses semailles prometteuses de fruits abondants pour l’avenir.

La présence de Dieu se manifeste toujours de manière particulièrement claire dans les saints. Leur témoignage de foi peut, aujourd’hui encore, nous donner le courage d’un nouveau réveil. Pensons ici surtout aux saints patrons du diocèse d’Erfurt, Élisabeth de Thuringe, Boniface et Kilien. Élisabeth vint d’un pays étranger, la Hongrie, à la Wartburg en Thuringe. Elle mena une vie de prière intense, dans la pénitence et la pauvreté évangélique. De son château, elle descendait régulièrement dans la ville d’Eisenach pour s’occuper des pauvres et des malades. Sa vie sur cette terre dura peu de temps – elle n’atteignit que l’âge de vingt-quatre ans –, mais le fruit de sa sainteté traverse les siècles. Sainte Élisabeth jouit d’une grande estime aussi chez les chrétiens évangéliques ; elle peut nous aider tous à découvrir la plénitude de la foi, sa beauté et sa profondeur et sa force transformatrice et purificatrice, et à la faire passer dans notre vie quotidienne.

La fondation du diocèse d’Erfurt en 742 par saint Boniface nous rappelle aussi les racines chrétiennes de notre pays. Cet événement constitue en même temps la première mention documentée de la ville d’Erfurt. L’évêque missionnaire était venu d’Angleterre et, conformément à sa manière de travailler, il agissait en étroite unité et collaboration avec l’Évêque de Rome, le Successeur de saint Pierre. Il savait que l’Église devait être unie autour de Pierre. Nous le vénérons comme « Apôtre de l’Allemagne » ; il mourut martyr. Deux de ses compagnons, qui rendirent avec lui le témoignage du sang pour la foi chrétienne, sont ensevelis ici, dans la cathédrale d’Erfurt : ce sont les saints Eoban et Adelar.

Avant même les missionnaires anglo-saxons, on vit œuvrer en Thuringe saint Kilien, un missionnaire itinérant qui venait d’Irlande. Avec deux compagnons, il mourut martyr à Würzburg, parce qu’il critiquait le comportement immoral du duc de Thuringe qui y résidait. Et enfin, nous ne voulons pas oublier saint Sévère, le patron de la Severikirche, ici, sur la place de la cathédrale : au IVe siècle, il était évêque de Ravenne ; en 836, son corps fut porté à Erfurt, pour enraciner plus profondément la foi chrétienne dans cette région. Des morts vient le témoignage vivant de l’Église pérenne, de la foi qui féconde tous les âges et qui nous montre le chemin de la vie.

Posons la question : quel est le point commun de ces saints ? Comment pouvons-nous décrire, et pourtant comprendre, le côté particulier de leur vie ; qu’elle nous intéresse et qu’elle ait un effet dans notre vie ? Les saints nous montrent d’abord qu’il est possible et qu’il est bien de vivre de manière radicale le rapport avec Dieu, de mettre Dieu à la première place et non n’importe où, confiné dans le dernier coin. Les saints nous font comprendre la réalité que, pour sa part, Dieu s’est le premier tourné vers nous. Nous ne pourrions pas Le rejoindre, nous jeter n’importe comment dans l’inconnu, s’Il ne nous avait d’abord aimés le premier, s’Il n’était venu à notre rencontre le premier. Après qu’Il se soit rendu proche des pères en les appelant, Il s’est montré à nous Lui-même dans le Christ Jésus, et Il continue à se montrer en Lui. Le Christ vient aujourd’hui aussi à notre rencontre ; Il parle à chacun, comme Il l’a fait auparavant dans l’Évangile ; et Il invite chacun de nous à L’écouter, à apprendre à Le comprendre et à Le suivre. Les saints ont mis en valeur cet appel et cette possibilité ; ils ont reconnu un Dieu concret ; ils l’ont vu et écouté ; et ils sont allés à sa rencontre, ils sont allés avec Lui ; ils se sont laissés –pour ainsi dire- contaminer par Lui et ils se sont tendus vers Lui depuis ce qu’ils avaient de plus intime – dans le dialogue continuel de la prière – et ils ont reçu de Lui la lumière qui leur a ouvert la porte de la vraie vie.

La foi est toujours aussi essentiellement un croire avec les autres. Personne ne peut croire seul. Nous recevons la foi –ainsi nous l’enseigne saint Paul- à travers l’écoute, et écouter est nécessaire pour l’être ensemble, corps et esprit. C’est seulement dans le grand être ensemble des croyants de tous les temps, ceux qui ont trouvé le Christ et ceux qui se sont laissés trouver par Lui, que je peux croire. Le fait de pouvoir croire, je le dois d’abord à Dieu qui s’adresse à moi et, pour ainsi dire, allume ma foi. Mais, très concrètement, je dois ma foi à ceux qui me sont proches, qui ont cru avant moi et qui croient avec moi. Ce grand avec, sans lequel il ne peut exister aucune foi personnelle, c’est l’Église. Et cette Église ne s’arrête pas aux frontières des pays, comme le montre la nationalité des saints que j’ai mentionnés : Hongrie, Angleterre, Irlande et Italie. Oui, il est fondamental pour le devenir de l’Église de notre pays, fondamental pour tous les temps, que nous croyons ensemble en dépassant les limites des continents, et que nous apprenions à croire des autres. Si nous nous ouvrons à toute la foi dans toute l’histoire et dans ses témoignages par toute l’Église, la foi catholique a un avenir même comme force publique en Allemagne. Dans le même temps, les figures des saints que j’ai rappelées, montrent la grande fécondité d’une vie avec Dieu, de cet amour radical pour Dieu et pour le prochain. Les saints, même là où ils sont peu nombreux, changent le monde, et les grands saints demeurent pour tous les âges des forces qui changent.

Ainsi les changements politiques de l’année 1989 dans notre pays n’étaient-ils pas motivés seulement par le désir du bien-être et de la liberté de mouvement, mais, de manière décisive, par la soif de véracité. Ce désir fut entretenu notamment par des personnes qui étaient totalement au service de Dieu et du prochain, et qui étaient disposées à faire le sacrifice de leur vie. Avec les saints déjà évoqués, elles nous donnent le courage de profiter de la nouvelle situation. Nous ne voulons pas nous cacher dans une foi seulement privée, mais nous voulons mettre en œuvre de manière responsable la liberté obtenue. Comme les saints Kilien, Boniface, Adelar, Eoban et Élisabeth de Thuringe, nous voulons aller à la rencontre de nos concitoyens en tant que chrétiens et les inviter à découvrir avec nous la plénitude de la Bonne Nouvelle, leur présence et leur force de vie, leur beauté. Alors nous ressemblerons à la célèbre cloche de la cathédrale d’Erfurt qui porte le nom de Glorieuse. Elle est considérée comme la plus grande cloche médiévale du monde en libre mouvement. C’est un signe vivant de notre profond enracinement dans la tradition chrétienne, mais aussi un signal donné pour nous mettre en chemin et nous engager dans la mission. Elle sonnera aussi aujourd’hui à la fin de la Messe solennelle. Puisse-t-elle nous pousser, en suivant l’exemple des saints, à rendre visible et audible pour le monde l’exemple du Christ, à rendre visible et audible la gloire de Dieu, pour pouvoir vivre dans un monde où Dieu sera présent et où la vie sera belle et pleine de sens. Amen.

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Message par Her Mer 28 Sep - 9:12

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« N’ayez pas peur. Dieu est bon » : allocution de Benoît XVI à l'angélus

Au terme de la messe à l’aéroport touristique de Fribourg

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org)– « N’ayez pas peur. Dieu est bon », a affirmé Benoît XVI dans son allocution à l’angélus, ce dimanche, à Fribourg, en terre très catholique, à l’issue de la messe qu’il a présidée devant quelque 100.000 personnes, entouré d’une centaine d’évêques des 27 diocèses d’Allemagne et d’autres Nations, dont Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand etvice-président de la Conférence des évêques de France.

« Nous ne devons pas avoir peur au milieu de toutes nos préoccupations, a affirmé le pape. Dieu est bon. En même temps, nous pouvons nous sentir soutenus par la communauté des nombreux fidèles qui, en ce moment, prient l’Angélus avec nous dans le monde entier, à travers la télévision et la radio. »

Le pape avait commenté le mystère de l’Annonciation et du « oui » de la Vierge Marie :« Marie peut ainsi dire son grand « oui ». Ce « oui », par lequel elle accepte d’être la servante du Seigneur, exprime son adhésion confiante au plan de Dieu et à notre salut. Et enfin, Marie dit ce « oui » à nous tous, qui, au pied de la croix, lui sommes confiés comme fils (cf. Jn 19, 27). Elle ne renie jamais cette promesse. Et c’est pour cela qu’elle doit être appelée heureuse, et même, bienheureuse, parce qu’elle a cru à l’accomplissement de ce qui lui avait été dit de la part du Seigneur (Cf. Lc 1, 45). »

Le pape a invité les chrétiens à se mettre à l’école de la Vierge : « En récitant maintenant l’Angélus, nous pouvons nous unir au « oui » de Marie et adhérer avec confiance à la beauté du plan de Dieu et de la providence que, dans sa grâce, il nous a réservé. Alors, l’amour de Dieu deviendra aussi presque chair dans notre vie, il prendra toujours plus forme. »

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:12

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Les agnostiques sont plus près de Dieu que les chrétiens « de routine »

Benoît XVI préside la messe à Fribourg en Brisgau

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org)– La Parole de Jésus doit « secouer » les chrétiens, déclare Benoît XVI en actualisant la parabole du Père et des deux fils : les agnostiques sont plus près de Dieu que les chrétiens « de routine ». Justement pour cela, il dit sa gratitude pour les nombreux chrétiens « engagés ».

Un ciel limpide et un doux soleil d’automne étaient au rendez-vous de Fribourg ainsi que quelque cent mille participants présents à l’aéroport touristique où Benoît XVI est arrivé sur la « papamobile » électrique.

La religiosité de routine

« Dans l’Évangile, a expliqué le pape, Jésus (…) raconte la parabole des deux fils qui sont envoyés par leur père pour travailler dans la vigne. (…) Le message de la parabole est clair : ce ne sont pas les paroles qui comptent, mais c’est l’agir, les actes de conversion et de foi. Jésus adresse ce message aux grands prêtres et aux anciens du peuple, c’est-à-dire aux experts en religion dans le peuple d’Israël. Eux, d’abord, disent « oui » à la volonté de Dieu. Mais leur religiosité devient routine, et Dieu ne les inquiète plus. Pour cela ils ressentent le message de Jean Baptiste et le message de Jésus comme quelque chose qui dérange. Ainsi, le Seigneur conclut sa parabole par des paroles vigoureuses : « Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole » (Mt 21, 31-32). »

Le pape a actualisé ce message en disant : « Traduite en langage de notre temps, l’affirmation pourrait correspondre plus ou moins à ceci : les agnostiques, qui au sujet de la question de Dieu ne trouvent pas la paix ; les personnes qui souffrent à cause de nos péchés et ont le désir d’un cœur pur, sont plus proches du royaume de Dieu que ne le sont les fidèles « de routine », qui dans l’Église voient désormais seulement ce qui paraît, sans que leur cœur soit touché par la foi. »

« Ainsi la parole de Jésus doit faire réfléchir, et même, doit nous secouer tous », recommande le pape tout en ajoutant immédiatement sa gratitude pour tous ceux qui se donnent aux autres dans l’Eglise, dans les paroisses et dans les œuvres de charité : « L’Église en Allemagne a de nombreuses institutions sociales et caritatives, dans lesquelles l’amour pour le prochain est exercé sous une forme qui est aussi socialement efficace et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Dieu impose une limite à sa toute-puissance

Exigeant, il ajoute cette invitation à aller plus loin dans la conversion : « Mais dans l’esprit de l’enseignement de Jésus il faut plus : le cœur ouvert, qui se laisse toucher par l’amour du Christ, et donne ainsi au prochain, qui a besoin de nous, plus qu’un service technique : l’amour, dans lequel se rend visible à l’autre le Dieu qui aime, le Christ. Alors interrogeons-nous : comment est ma relation personnelle avec Dieu, dans la prière, dans la participation à la messe dominicale, dans l’approfondissement de la foi par la méditation de la sainte Écriture et l’étude du Catéchisme de l’Église catholique ? Chers amis, le renouveau de l’Église, en dernière analyse, ne peut se réaliser qu’à travers la disponibilité à la conversion et à travers une foi renouvelée. »

Auparavant, le pape a fait observer que Dieu a lui-même posé une limite à sa toute-puissance, la liberté de sa créature, en disant : « Il exerce sa puissance de manière différente de ce que les hommes ont l’habitude de faire. Lui-même a mis une limite à son pouvoir, en reconnaissant la liberté de ses créatures. Nous sommes heureux et reconnaissants pour le don de la liberté. Toutefois, lorsque nous voyons les choses horribles qui arrivent à cause d’elle, nous nous effrayons. Faisons confiance à Dieu dont la puissance se manifeste surtout dans la miséricorde et dans le pardon. Et nous en sommes certains, chers fidèles : Dieu désire le salut de son peuple. Il désire notre salut. Toujours, et surtout en des temps de péril et de changement radical, il nous est proche, son cœur s’émeut pour nous, il se penche sur nous. Pour que la puissance de sa miséricorde puisse toucher nos cœurs, il faut s’ouvrir à Lui, il faut être prêt à abandonner le mal, à sortir de l’indifférence, et à donner un espace à sa Parole. Dieu respecte notre liberté. Il ne nous contraint pas. »

Le troisième fils

Le pape propose une interprétation nouvelle de la parabole en évoquant un mystérieux « troisième fils » qui n’est pas nommé : « Le troisième fils dit « oui » et fait aussi ce qui lui est ordonné. Ce troisième fils est le Fils unique de Dieu, Jésus Christ, qui nous a tous réunis ici (…). En humilité et obéissance, Jésus a accompli la volonté du Père, il est mort sur la croix pour ses frères et ses sœurs et il nous a rachetés de notre orgueil et de notre obstination. Remercions-le pour son sacrifice, fléchissons les genoux devant son Nom et proclamons ensemble avec les disciples de la première génération : « Jésus Christ est le Seigneur – pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2, 10). »

S’appuyant sur saint Paul, le pape exprime ces recommandations pour le renouveau de l’Eglise en Allemagne : « Chers amis, avec Paul, j’ose vous exhorter : rendez ma joie complète en étant solidement unis dans le Christ ! L’Église en Allemagne surmontera les grands défis du présent et de l’avenir et demeurera un levain dans la société si les prêtres, les personnes consacrées et les laïcs croyants dans le Christ, en fidélité à leur vocation spécifique, collaborent dans l’unité ; si les paroisses, les communautés et les mouvements se soutiennent et s’enrichissent mutuellement ; si les baptisés et les confirmés, en union avec l’Évêque, tiennent haut le flambeau d’une foi inaltérée et laissent illuminer par elle leurs riches connaissances et capacités. L’Église en Allemagne continuera d’être une bénédiction pour la communauté catholique mondiale, si elle demeure fidèlement unie aux Successeurs de saint Pierre et des Apôtres, si elle soigne de multiples manières la collaboration avec les pays de mission et se laisse aussi « gagner » en cela par la joie dans la foi des jeunes Églises. »

Le courage et l’humilité

Exhortation de saint Paul à l’unité, donc, mais aussi à l’humilité, qui vient de l’écoute de la Parole de Dieu : « L’existence chrétienne est une pro-existence : un être pour l’autre, un engagement humble pour le prochain et pour le bien commun. Chers fidèles, l’humilité est une vertu qui aujourd’hui ne jouit pas d’une grande estime. Mais les disciples du Seigneur savent que cette vertu est, pour ainsi dire, l’huile qui rend féconds les processus de dialogue, facile la collaboration et cordiale l’unité. Humilitas, le mot latin pour « humilité », a quelque chose à voir avec humus, c'est-à-dire avec l’adhérence à la terre, à la réalité. Les personnes humbles ont les deux pieds sur la terre. Mais surtout ils écoutent le Christ, la Parole de Dieu, qui renouvelle sans arrêt l’Église et chacun de ses membres. »

Le pape revient au thème de son voyage : Là où il y a Dieu, il y a un avenir », en concluant: « Demandons à Dieu le courage et l’humilité de cheminer sur la route de la foi, de puiser à la richesse de sa miséricorde et de tenir fixé notre regard sur le Christ, la Parole qui fait toutes choses nouvelles, qui pour nous est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), qui est notre avenir. »

Humblement, le pape avait commencé par se recommander à la prière des catholiques d’Allemagne : « Je voudrais vous remercier aussi, vous tous, pour votre prière en faveur du Successeur de Pierre, afin qu’il puisse continuer à exercer son ministère avec joie et espérance confiante et confirmer ses frères dans la foi. »

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:13

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Le pape se dit « confiant pour l’avenir du christianisme en Allemagne »

Des journées « riches » et « émouvantes » : Benoît XVI fait un premier bilan

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org)– Benoît XVI se dit « confiant pour l’avenir du christianisme en Allemagne ».

Au terme de son voyage officiel de quatre jours dans sa patrie – le 3e depuis son élection – le pape a évoqué des journées « riches et émouvantes » et l’accueil « chaleureux » qui lui a été réservé.

Au moment de quitter le pays, depuis l’aéroport de Lahr, le pape a dressé un premier bilan « à chaud » de chacune des étapes de cette visite.

L’accueil chaleureux de Berlin

Le pape a remercié les autorités civiles et religieuses pour « ces jours si émouvants et riches d’événements », passés dans son « pays natal ».

De Berlin, le pape mentionne l’occasion qui lui a été donnée de s’adresser aux parlementaires du Bundestag et « de leur exposer des réflexions sur les fondements intellectuels de l’État ».

Il évoque aussi les « fructueux entretiens » avec le président fédéral et la chancelière « sur la situation actuelle du peuple allemand et de la communauté internationale ».

« J’ai été particulièrement touché par l’accueil chaleureux et l’enthousiasme d’autant de personnes à Berlin », confie le pape.

Un des points principaux du voyage

« Dans le pays de la Réforme, l’œcuménisme a constitué naturellement un des points principaux du voyage », ajoute le pape qui mentionne sa rencontre avec les représentants de l’Église Évangélique en Allemagne dans l’ancien couvent augustinien d’Erfurt. Il évoque « les échanges fraternels et la prière commune ».

Il mentionne aussi « la rencontre avec les chrétiens orthodoxes et les orthodoxes orientaux et et les deux rencontres interreligieuses « avec les juifs et les musulmans ».

La joie des célébrations

A propos de sa rencontre avec les catholiques, le pape cite toutes les étapes : Berlin, Erfurt, dans l’Eichsfeld et Fribourg. Le pape évoque les célébrations, et la « joie » des rencontres, de « l’écoute commune de la Parole de Dieu » et de « l’union dans la prière » surtout, souligne-t-il, « dans les parties du pays où, durant des décennies, il y a eu des tentatives d’éliminer la religion de la vie des personnes ».

« Cela me rend confiant pour l’avenir du christianisme en Allemagne. Comme déjà durant les visites précédentes, il a été possible d’expérimenter combien de personnes témoignent ici de leur foi, et rendent présente sa force transformante dans le monde d’aujourd’hui », a fait observer le pape.

« Après l’impressionnante Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid, j’ai été très heureux d’être à Fribourg de nouveau avec tant de jeunes à la veillée de la jeunesse d’hier », a ajouté le pape.

Là où Dieu est présent, là est l’espérance

Et voici son message pour l’Eglise catholique en Allemagne : Elle doit « continuer avec détermination et confiance le chemin de la foi qui fait revenir les personnes aux racines, au noyau essentiel de la Bonne Nouvelle du Christ ».

Le pape semble prophétiser une Nouvelle évangélisation : « Il y aura de petites communautés de croyants –et elles existent déjà- qui, avec leur propre enthousiasme répandront des rayons de lumière dans la société pluraliste, rendant d’autres curieux de chercher la lumière qui donne la vie en abondance. »

« Là où Dieu est présent, là est l’espérance et là s’ouvrent de perspectives nouvelles et souvent inattendues qui dépassent l’aujourd’hui et les choses éphémères », a ajouté le pape, commentant implicitement le thème de son voyage : il a souhaité à tous « un bel avenir (…) dans la paix et la liberté ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:14

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Le pape rend hommage à la résistance des chrétiens au nazisme et au communisme

Le P. Lombardi commente la seconde étape du voyage de Benoît XVI

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org)– En Allemagne, le pape a rendu hommage aux chrétiens qui ont résisté au nazisme et au communisme, a souligné le P. Lombardi en commentant la seconde étape du voyage de Benoît XVI: celle d’Erfurt, dans l’ex-DDR, après Berlin et avant Fribourg.

Les chrétiens sous les totalitarismes

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a souligné devant la presse que « le sens de l’homélie » de samedi matin sur le parvis de la cathédrale d’Erfurt, a été « avant tout de rendre hommage aux chrétiens de ces terres de l’ex-Allemagne de l’Est, où certainement la vie religieuse n’a en rien été favorisée, au contraire, elle a été rendue difficile aussi par le communisme, après l’avoir été par le nazisme ».

« Les chrétiens, a-t-il précisé, ont subi une situation de diaspora. Une situation où pourtant la foi a été méritante par sa profondeur et sa résistance. Le pape a rendu hommage à cela et hier [vendredi] aussi, lors de la rencontre avec la population d’Eichsfeld, le motif principal de ces rencontres a été d’encourager qui a déjà manifesté une grande fidélité. Naturellement, c’est un encouragement à continuer face aux problèmes nouveaux – ceux de la sécularisation - qui se posent à notre époque. Des problèmes qui concernent l’oubli de Dieu ».

L’unité des chrétiens

Pour ce qui est du grand message pour l’unité des chrétiens lancé depuis le couvent des Augustins où Luther a été moine, le P. Lombardi a ajouté : « Le pape a souligné que c’était justement la question sur Dieu et sur le Dieu miséricordieux dont nous avons besoin. Elle a une base solide pour les éléments communs existant entre catholiques et protestants ».

A propos de la rencontre que le pape a voulue avec des victimes de la pédophilie dans l’Eglise, le P. Lombardi a précisé : « Ce n’est pas une nouveauté. Cette rencontre dit l’attention avec laquelle le pape suit ce problème qui a frappé gravement l’Eglise et sur lequel l’Eglise s’engage, à l’exemple et sous la conduite du pape Benoît XVI, pour en sortir de complètement ».

Le P. Lombardi est revenu sur le grand écho qu’ont eu les paroles de Benoît XVI à Berlin devant le Bundestag, jeudi dernier, 22 septembre : « Servir le droit et combattre la domination de l’injustice est et demeure la tâche fondamentale du politicien ».

La responsabilité sociale du politicien

« Beaucoup, en Allemagne, ont compris et apprécié ce discours du pape qui s’adressait aux politiciens de son pays, pour maintenir une mémoire vivante des problèmes, pour ne pas perdre les points d’orientation fondamentaux, non seulement pour la vie personnelle, mais aussi pour la vie sociale ».

Quant aux coups de feux de samedi matin, du fait d’une personne en souffrance psychologique, deux heures avant l’arrivée du pape sur le parvis de la cathédrale d’Erfurt, le P. Lombardi a rassuré sur ses conséquences : « L’épisode n’a eu aucune importance et aucune conséquence sur la célébration. Je dirais que dans un certain sens, personne ne s’en est aperçu. Cela a été un incident tout à fait marginal, survenu avant la messe, en dehors de la place, assez loin, et sans aucune gravité pour la personne qui a été blessée. Cela n’a donc eu aucune influence sur le déroulement du voyage du Saint-Père ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:21

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Benoît XVI en Allemagne : Angélus

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte des paroles prononcées ce dimanche par le pape Benoît XVI avant la prière de l'Angélus, à l'issue de la messe qu'il a présidée à Freiburg dans le cadre de son 3ème voyage apostolique en Allemagne.

Chers sœurs et frères,

Nous allons conclure maintenant cette messe solennelle par l’Angélus. Cette prière nous rappelle chaque fois de nouveau le commencement historique de notre salut. L’archange Gabriel présente à la Vierge Marie le plan du salut de Dieu, suivant lequel elle devrait devenir la Mère du Rédempteur. Marie fut toute troublée. Mais l’ange du Seigneur lui dit pour la consoler : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1, 30). Marie peut ainsi dire son grand « oui ». Ce « oui », par lequel elle accepte d’être la servante du Seigneur, exprime son adhésion confiante au plan de Dieu et à notre salut. Et enfin, Marie dit ce « oui » à nous tous, qui, au pied de la croix, lui avons été confiés comme fils (cf. Jn 19, 27). Elle ne renie jamais cette promesse. Et c’est pour cela qu’elle doit être appelée heureuse, et même, bienheureuse, parce qu’elle a cru à l’accomplissement de ce qui lui avait été dit de la part du Seigneur (Cf. Lc 1, 45). En récitant maintenant cette salutation de l’Ange, nous pouvons nous unir ce « oui » de Marie et adhérer avec confiance à la beauté du plan de Dieu et de la providence que, dans sa grâce, il nous a réservé. Alors, l’amour de Dieu deviendra aussi –pour ainsi dire- chair dans notre vie, il prendra toujours plus forme. Nous ne devons pas avoir peur au milieu de toutes nos préoccupations. Dieu est bon. En même temps, nous pouvons nous sentir soutenus par la communauté des nombreux fidèles qui, en ce moment, prient l’Angélus avec nous dans le monde entier, à travers la télévision et la radio.

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Message par Her Mer 28 Sep - 9:21

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Messe à Freiburg : Homélie de Benoît XVI

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de l'homélie que le pape Benoît XVI a prononcée ce dimanche au cours de la messe qu'il a présidée sur l'esplanade de l'aéroport touristique de Freiburg, en présence des évêques des 27 diocèses de la République fédérale allemande.

Chers Frères et Sœurs,

Il est émouvant pour moi de célébrer ici l’Eucharistie, l’Action de grâces, avec tant de gens provenant de diverses parties de l’Allemagne et des pays voisins. Nous voulons adresser notre action de grâces surtout à Dieu, dans lequel nous nous mouvons et nous existons (cf. Ap. 17, 28). Mais je voudrais vous remercier aussi, vous tous, pour votre prière en faveur du Successeur de Pierre, afin qu’il puisse continuer à exercer son ministère avec joie et espérance confiante et confirmer ses frères dans la foi.

« Dieu qui donne la preuve suprême de ta puissance, lorsque tu patientes et prends pitié… » avons-nous dit dans la collecte du jour. Dans la première lecture nous avons entendu comment Dieu, dans l’histoire d’Israël a manifesté la puissance de sa miséricorde. L’expérience de l’exil babylonien avait fait tomber le peuple dans une profonde crise de la foi : pourquoi ce malheur était-il survenu ? Peut-être que Dieu n’était pas vraiment puissant absolument ?

Il y a des théologiens qui, face à toutes les choses terribles qui surviennent aujourd’hui dans le monde, disent que Dieu ne peut être absolument tout-puissant. Face à cela, nous professons Dieu, le Tout-Puissant, le Créateur du ciel et de la terre. Et nous sommes heureux et reconnaissants qu’il soit tout-puissant. Mais nous devons, en même temps, nous rendre compte qu’il exerce sa puissance de manière différente de ce que nous, les hommes, avons l’habitude de faire. Lui-même a mis une limite à son pouvoir, en reconnaissant la liberté de ses créatures. Nous sommes heureux et reconnaissants pour le don de la liberté. Toutefois, lorsque nous voyons les choses horribles qui arrivent à cause d’elle, nous nous effrayons. Faisons confiance à Dieu dont la puissance se manifeste surtout dans la miséricorde et dans le pardon. Et nous en sommes certains, chers fidèles : Dieu désire le salut de son peuple. Il désire notre salut, mon salut, le salut de chaque personne. Toujours, et surtout en des temps de péril et de changement radical, il nous est proche, et son cœur s’émeut pour nous, il se penche sur nous. Pour que la puissance de sa miséricorde puisse toucher nos cœurs, il faut s’ouvrir à Lui, il faut librement être prêt à abandonner le mal, à sortir de l’indifférence, et à donner un espace à sa Parole. Dieu respecte notre liberté. Il ne nous contraint pas. Il attend notre « oui » et, pour ainsi dire, il le mendie.

Dans l’Évangile, Jésus reprend ce thème fondamental de la prédication prophétique. Il raconte la parabole des deux fils qui sont envoyés par leur père pour travailler dans la vigne. Le premier fils répond : « ‘Je ne veux pas’. Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla » (Mt 21, 29). L’autre au contraire dit à son père : « ‘Oui Seigneur ! » mais « il n’y alla pas » (Mt 21, 30). À la demande de Jésus, qui des deux a accompli la volonté du père, les auditeurs répondent justement : « Le premier » (Mt 21, 31). Le message de la parabole est clair : ce ne sont pas les paroles qui comptent, mais c’est l’agir, les actes de conversion et de foi. Jésus –nous l’avons entendu- adresse ce message aux grands prêtres et aux anciens du peuple d’Israël, c’est-à-dire aux experts en religion dans son peuple. Eux, d’abord, disent « oui » à la volonté de Dieu. Mais leur religiosité devient routine, et Dieu ne les inquiète plus. Pour cela ils ressentent le message de Jean Baptiste et le message de Jésus comme quelque chose qui dérange. Ainsi, le Seigneur conclut sa parabole par des paroles vigoureuses : « Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole » (Mt 21, 31-32). Traduite en langage de ce temps, l’affirmation pourrait correspondre plus ou moins à ceci : les agnostiques, qui au sujet de la question de Dieu ne trouvent pas la paix ; les personnes qui souffrent à cause de leurs péchés et ont le désir d’un cœur pur, sont plus proches du royaume de Dieu que ne le sont les fidèles « de routine », qui dans l’Église voient désormais seulement ce qui paraît, sans que leur cœur soit touché par la foi.

Ainsi la parole doit faire beaucoup réfléchir, et même, doit nous secouer tous. Ceci, cependant, ne signifie pas que tous ceux qui vivent dans l’Église et travaillent pour elle sont à estimer comme loin de Jésus et du royaume de Dieu. Absolument pas ! Non, c’est plutôt le moment de dire une parole de profonde gratitude à tant de collaborateurs employés et volontaires, sans lesquels la vie dans les paroisses et dans l’Église tout entière serait impensable. L’Église en Allemagne a de nombreuses institutions sociales et caritatives, dans lesquelles l’amour pour le prochain est exercé sous une forme qui est aussi socialement efficace et jusqu’aux extrémités de la terre. À tous ceux qui s’engagent dans la Caritas allemande ou dans d’autres organisations ou qui mettent généreusement à disposition leur temps et leurs forces pour des tâches de volontariat dans l’Église, je voudrais exprimer, en ce moment, ma gratitude et mon appréciation. Ce service demande avant tout une compétence objective et professionnelle. Mais dans l’esprit de l’enseignement de Jésus il faut plus : le cœur ouvert, qui se laisse toucher par l’amour du Christ, et donne ainsi au prochain, qui a besoin de nous, plus qu’un service technique : l’amour, dans lequel se rend visible à l’autre le Dieu qui aime, le Christ. Alors interrogeons-nous aussi à partir de l’Évangile d’aujourd’hui : comment est ma relation personnelle avec Dieu, dans la prière, dans la participation à la messe dominicale, dans l’approfondissement de la foi par la méditation de la sainte Écriture et l’étude du Catéchisme de l’Église catholique ? Chers amis, le renouveau de l’Église, en dernière analyse, ne peut se réaliser qu’à travers la disponibilité à la conversion et à travers une foi renouvelée.

Dans l’Évangile de ce dimanche –nous l’avons vu- on parle de deux fils, derrière lesquels, cependant, se tient, de façon mystérieuse, un troisième. Le premier fils dit non, mais réalise ensuite la volonté de son père. Le deuxième fils dit oui, mais ne fait pas ce qui lui a été ordonné. Le troisième fils dit « oui » et fait aussi ce qui lui est ordonné. Ce troisième fils est le Fils unique de Dieu, Jésus Christ, qui nous a tous réunis ici. Entrant dans le monde, Jésus a dit : « Voici, je viens […], pour faire, ô Dieu, ta volonté » (He 10, 7). Ce « oui », il ne l’a pas seulement prononcé, mais il l’a accompli et il a souffert jusqu’à la mort. Dans l’hymne christologique de la deuxième lecture on dit : « Lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix » (Ph 2, 6-Cool. En humilité et obéissance, Jésus a accompli la volonté du Père, il est mort sur la croix pour ses frères et ses sœurs –pour nous- et il nous a rachetés de notre orgueil et de notre obstination. Remercions-le pour son sacrifice, fléchissons les genoux devant son Nom et proclamons ensemble avec les disciples de la première génération : « Jésus Christ est le Seigneur – pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2, 10).

La vie chrétienne doit se mesurer continuellement sur le Christ : « Ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus » (Ph 2, 5), écrit saint Paul dans l’introduction à l’hymne christologique. Et quelques versets avant il nous exhorte déjà : « S’il est vrai que dans le Christ on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage dans l’amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la tendresse et de la pitié, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité » (Ph 2, 1-2). Comme le Christ était totalement uni au Père et lui obéissant, ainsi ses disciples doivent obéir à Dieu et avoir les mêmes dispositions entre eux. Chers amis, avec Paul, j’ose vous exhorter : rendez ma joie complète en étant solidement unis dans le Christ ! L’Église en Allemagne surmontera les grands défis du présent et de l’avenir et demeurera un levain dans la société si les prêtres, les personnes consacrées et les laïcs croyants dans le Christ, en fidélité à leur vocation spécifique, collaborent dans l’unité ; si les paroisses, les communautés et les mouvements se soutiennent et s’enrichissent mutuellement ; si les baptisés et les confirmés, en union avec l’Évêque, tiennent haut le flambeau d’une foi inaltérée et laissent illuminer par elle leurs riches connaissances et capacités. L’Église en Allemagne continuera d’être une bénédiction pour la communauté catholique mondiale, si elle demeure fidèlement unie aux Successeurs de saint Pierre et des Apôtres, si elle soigne de multiples manières la collaboration avec les pays de mission et se laisse aussi « gagner » en cela par la joie dans la foi des jeunes Églises.

À l’exhortation à l’unité, Paul joint l’appel à l’humilité. Il dit : «Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres » (Ph 2, 3-4). L’existence chrétienne est une pro-existence : un être pour l’autre, un engagement humble pour le prochain et pour le bien commun. Chers fidèles, l’humilité est une vertu qui, dans le monde d’aujourd’hui et, en général, de tous les temps, ne jouit pas d’une grande estime. Mais les disciples du Seigneur savent que cette vertu est, pour ainsi dire, l’huile qui rend féconds les processus de dialogue, possible la collaboration et cordiale l’unité. Humilitas, le mot latin pour « humilité », a quelque chose à voir avec humus, c'est-à-dire avec l’adhérence à la terre, à la réalité. Les personnes humbles ont les deux pieds sur la terre. Mais surtout ils écoutent le Christ, la Parole de Dieu, qui renouvelle sans arrêt l’Église et chacun de ses membres.

Demandons à Dieu le courage et l’humilité de cheminer sur la route de la foi, de puiser à la richesse de sa miséricorde et de tenir fixé notre regard sur le Christ, la Parole qui fait toutes choses nouvelles, qui pour nous est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), qui est notre avenir. Amen.

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Message par Her Mer 28 Sep - 9:22

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Discours de Benoît XVI au Comité central des catholiques allemands (ZDK)

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions le discours que le pape Benoît XVI a adressé ce samedi aux membres du Conseil de présidence du Comité central des catholiques allemands (ZDK) qu'il a rencontrés à Freiburg dans le cadre de son 3ème voyage apostolique en Allemagne.

Mesdames et Messieurs,
Chers Frères et Sœurs,

Je vous suis reconnaissant pour la possibilité de vous rencontrer, membres du Conseil de présidence du Comité central des Catholiques allemands (ZdK), ici à Fribourg. Je vous manifeste volontiers mon appréciation pour votre engagement à soutenir publiquement les intérêts des catholiques et à donner une impulsion à l’œuvre apostolique de l’Église et des catholiques dans la société. De même, je voudrais vous remercier, Monsieur le Président Glück, pour vos bonnes paroles, par lesquelles vous avez dit beaucoup de choses importantes dignes de réflexion.

Chers amis, des programmes dits exposure existent dans l’aide au développement depuis des années. Des personnes responsables de la politique, de l’économie et de l’Église vivent, pour un certain temps, avec les pauvres en Afrique, en Asie ou en Amérique Latine et partagent leur vie quotidienne concrète. Elles se mettent dans la situation de vie de ces personnes pour voir le monde avec les yeux de ces personnes et pour apprendre de cette expérience en vue de leur propre agir solidaire.

Imaginons-nous qu’un tel programme exposure ait lieu ici en Allemagne. Des experts provenant d’un pays lointain viendraient vivre pour une semaine auprès d’une famille allemande moyenne. Ici, ils admireraient beaucoup de choses, par exemple le bien-être, l’ordre et l’efficacité. Mais, avec un regard non prévenu, ils constateraient aussi beaucoup de pauvreté : pauvreté pour ce qui concerne les relations humaines et pauvreté dans le domaine religieux.

Nous vivons à une époque caractérisée, en grande partie, par un relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie. Parfois, ce relativisme devient batailleur, se dirigeant contre des personnes qui disent savoir où se trouve la vérité ou le sens de la vie.

Et nous remarquons combien ce relativisme exerce toujours plus une influence sur les relations humaines et sur la société. Ceci trouve aussi une expression dans l’inconstance et dans l’irrégularité de nombreuses personnes et dans un individualisme excessif. Certains ne semblent pas du tout capables de renoncer à quelque chose ou de faire un sacrifice pour d’autres. Même l’engagement altruiste pour le bien commun, dans les domaines sociaux et culturels, ou pour les personnes dans le besoin, diminue. D’autres ne sont plus en mesure de se lier de façon inconditionnelle à un partenaire. On ne trouve presque plus le courage de promettre d’être fidèle pendant toute une vie ; le courage de se décider et de dire : maintenant moi je t’appartiens totalement, ou de s’engager avec décision dans la fidélité et la véracité, et de chercher avec sincérité les solutions des problèmes.

Chers amis, dans le programme exposure l’analyse est suivie de la réflexion commune. Une telle élaboration doit regarder la personne humaine dans sa totalité, et sa relation avec le Créateur en fait partie – non seulement implicitement, mais bien explicitement.

Nous voyons que dans notre monde riche occidental il y a un manque. Beaucoup de personnes manquent de l’expérience de la bonté de Dieu. Elles ne trouvent aucun point de contact avec les Églises institutionnelles et leurs structures traditionnelles. Mais pourquoi ? Je pense que c’est une question sur laquelle nous devons réfléchir très sérieusement. S’occuper de cette question est la mission principale du Conseil pontifical pour la nouvelle Évangélisation. Mais évidemment elle nous concerne tous. Permettez-moi d’aborder ici un point de la situation spécifique allemande. En Allemagne, l’Église est organisée de manière excellente. Mais, derrière les structures, se trouve-t-il aussi la force spirituelle qui leur est relative, la force de la foi au Dieu vivant ? Sincèrement nous devons cependant dire qu’il y a excédent de structures par rapport à l’Esprit. J’ajoute : la vraie crise de l’Église dans le monde occidental est une crise de la foi. Si nous n’arrivons pas à un véritable renouvellement de la foi, toute la réforme structurelle demeurera inefficace.

Revenons cependant aux personnes auxquelles manque l’expérience de la bonté de Dieu. Elles ont besoin de lieux, où elles puissent se mettre à parler de leur nostalgie intérieure. Et ici nous sommes appelés à chercher de nouvelles voies de l’évangélisation. Une telle voie pourrait être les petites communautés, où se vivent les amitiés, qui sont approfondies dans la fréquente adoration communautaire de Dieu. Ici il y a des personnes qui racontent leurs petites expériences de foi sur leur lieu de travail et dans le milieu de la famille ou des connaissances, témoignant, de cette façon, une nouvelle proximité de l’Église avec la société. Il leur apparaît ensuite toujours plus clairement que tous ont besoin de cette nourriture de l’amour, de l’amitié concrète de l’un avec l’autre et avec le Seigneur. Le lien avec la sève vitale de l’Eucharistie demeure important, parce que sans le Christ nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15, 5).

Chers frères et sœurs, puisse le Seigneur nous indiquer toujours le chemin pour être ensemble des lumières dans le monde et pour montrer à notre prochain le chemin vers la source, où il puisse satisfaire son désir de vie le plus profond. Je vous remercie.

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Message par Her Mer 28 Sep - 12:22

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Visite de Benoît XVI en Calabre et chez les chartreux, dimanche 9 octobre

« Une grande fête de la foi »

ROME, Mardi 27 septembre 2011 (ZENIT.org)– Benoît XVI se rendra dans une douzaine de jours en Calabre. Ce sera notamment un dimanche à l’école de saint Bruno, fondateur des Chartreux et une visite sur le thème : « Et Pierre dit (…) : au nom de Jésus de Nazareth, lève-toi et marche ! » (Actes 3, 6).

Le Saint-Siège publie le programme de la visite de Benoît XVI dans la ville italienne deLamezia Terme, une ville de quelque 70.000 habitants, en Calabre, et à Serra San Bruno, dimanche 9 octobre.

Visite de Benoît XVI à Lamezia

Des dizaines de milliers de personnes ont déjà réservé leur participation à la messe à Lamezia. L’évêque de Lamezia Terme, Mgr Luigi Antonio Cantafora, a adressé à son diocèse une lettre pastorale sur ce thème pour préparer cette visite qu’il salue comme « historique ».

Pour le responsable de la pastorale des jeunes du diocèse, Don Fabio Stanizzo, cette journée sera une « grande fête de la foi », dans le prolongement de la JMJ de Madrid. Une journée « exceptionnelle » pourra « ouvrir les portes à quelque chose de plus grand et de plus beau » en augmentant la « luminosité de la foi », en « éveillant les âmes » et en « rallumant le courage d’annoncer le Christ sans peur », pour « travailler avec plus de zèle au service de l’Eglise et construire une société plus juste ».

Des paroles dont on comprend la profondeur quand on songe aux activités de la mafia calabraise, la 'Ndrangheta, considérée parfois comme la plus puissante mafia d'Europe.

La commune de Lamezia Terme a été fondée le 4 janvier 1968 à partir des territoires de trois communes auparavant indépendantes et qui sont aujourd'hui devenues des quartiers de l’agglomération : Nicastro, Sambiase, Sant'Eufemia, Lamezia.

Les 910 ans de la chartreuse de Serra

La ville de Serra San Bruno s'est développée autour de la chartreuse de San Stefano (Saint-Etienne) et c’est pourquoi elle porte le nom de Bruno le Chartreux, le fondateur en 1084 de l'Ordre des Chartreux et de l'ermitage de la Grande Chartreuse, la maison-mère, près de Grenoble, en France. Il construisit la chartreuse de Serra San Bruno en 1095, et c’est là qu’il mourut, le 6 octobre 1101 : ce sera donc l’anniversaire des 910 ans de la fondation.

Le pape partira de l’aéroport romain de Fiumicino à 8 h 30, et il arrivera à l’aéroport international de Lamezia Terme, dans la province de Catanzaro (sur la côte de la merTyrrhénienne), vers 9 h 15.

A 10 h, le pape présidera la messe dans la banlieue industrielle de Lamezia Terme, et il priera l’angélus avec l’assemblée.

A 13 h 30, Benoît XVI doit déjeuner avec les évêques, à l’évêché de Lamezia Terme.

Le déjeuner pontifical

Le diocèse de Lamezia Terme annonce pour sa part que le repas du pape avec les évêques des 12 diocèses de la région sera « léger » et à base de produits régionaux authentiques, dans la tradition de la gastronomie calabraise. Les mets seront préparés par “Ristorart”, de Catanzaro, avec la collaboration des professeurs et des élèves de l’école hôtelière “Luigi Einaudi” de Lamezia Terme.

Les assiettes et les plats seront inspirés des plats retrouvés dans les fouilles archéologiques de l’abbaye bénédictine de Sant’Eufemia et de motifs du château normand de Svevo di San Teodoro : les céramiques seront spécialement conçues pour la table pontificale, et marquées des blasons de Benoît XVI et de Calixte II, seul pape à avoir visité la Calabre, à Nicastro, en 1121. Les plats seront ensuite exposés au musée diocésain. Les autres couverts seront aussi à tirage limité et leur vente servira ensuite à financer des œuvres de bienfaisance.

A 16 h 30, le pape doit rencontrer les organisateurs de sa visite pastorale, au même endroit.

A 16 h 45, le pape partira en hélicoptère du stade "Guido D’Ippolito" de Lamezia Terme pour Serra San Bruno.

A 17 h 15, L’hélicoptère du pape arrivera au centre sportif "La Quercia" de Serra San Bruno (Vibo Valentia).

A 17 h 30, Benoît XVI rencontrera la population de Serra San Bruno sur la place Santo Stefano, sur le parvis de la chartreuse de Serra San Bruno et prononcera une allocution.

Visite de Benoît XVI à Serra San Bruno

A 18 h, le pape présidera les vêpres dans l’église de la chartreuse de Serra San Bruno et il prononcera l’homélie.

Visite de la communauté des chartreux

A 18 h 45, le pape rencontrera la communauté des chartreux dans leur réfectoire et il effectuera une visite dans une cellule et dans l’infirmerie de la chartreuse.

Il doit repartir à 19 h 30, en hélicoptère, du centre sportif "La Quercia" de Serra San Bruno pour Lamezia Terme.

A 20 h, Benoît XVI repartira de l’aéroport de Lamezia Terme (Catanzaro), pour arriver à Rome (Ciampino) vers 20 h 45.

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 12:22

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Activités de Benoît XVI jusqu’en novembre 2011

Deux voyages et la Journée pour la paix à Assise

ROME, Mardi 27 septembre 2011 (ZENIT.org)– Le pape Benoît XVI effectuera d’ici fin novembre un voyage en Italie, en Calabre, à Lamezia Terme (9 octobre), un voyage international, au Bénin, avec la publication de son exhortation apostolique sur l’Eglise en Afrique (18-20novembre), et célébrera la journée de prière pour la paix à Assise (27 octobre).

Il présidera aussi la messe pour la Nouvelle évangélisation (16 octobre), ettrois canonisations (23 octobre) : celles de deux bienheureux italiens, prêtres, Guido Maria Conforti (1865–1931) et Luigi Guanella (1842–1915), et d’une bienheureuse espagnole, Mère Bonifacia Rodríguez de Castro (1837-1905).

Le mercredi 26 octobre, l’audience sera une prière en préparation à la rencontre d’Assise pour la paix, du lendemain, 27 octobre, à l’occasion du 25e anniversaire de la rencontre convoquée par Jean-Paul II en 1986.

Le mois de novembre commencera par une prière pour les défunts, papes (mercredi 2 novembre), cardinaux et évêques (jeudi 3 novembre).

Il sera aussi marqué par les vêpres pour l’ouverture de l’année académique des universités pontificales (vendredi 4 novembre).

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 12:23

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Voyage en Allemagne : le pape venu rencontrer les gens et parler de Dieu

Edito de Gian Maria Vian dans L’Osservatore Romano

ROME, Mardi 27 septembre 2011 (ZENIT.org) – Comme il l’avait annoncé aux journalistes durant le vol vers l’Allemagne au départ de son troisième voyage apostolique dans le pays, Benoît XVI est venu « rencontrer les gens et parler de Dieu ». Il s’est confirmé comme un « intellectuel de premier ordre » accessible à tous, estime le directeur de L’Osservatore Romano, Gian Maria Vian, dans un édito publié au retour de ce voyage chargé pour le pape.

« En vol vers Berlin, le pape avait annoncé aux journalistes le but de son troisième retour dans sa patrie depuis qu’il a été élu successeur de l’apôtre Pierre : rencontrer les gens et parler de Dieu. Et il en a été ainsi, dans un des voyages les plus intenses et les plus importants du pontificat, durant lequel Benoît XVI, parlant justement de Dieu, a su se faire comprendre et a touché le coeur de très nombreuses personnes, pas seulement catholiques », estime Gian Maria Vian.

« Eloignant les stéréotypes qui depuis des dizaines d’années lui collent à la peau », le pape s’est confirmé comme « un homme à la foi transparente et profonde, un intellectuel de premier ordre qui a le don des gestes et des paroles que tout le monde peut comprendre ».

« Une visite réussie », estime donc le directeur du quotidien du Vatican, grâce aussi à « une hospitalité cordiale et à l’organisation impeccable assurée par les institutions civiles et par l’Eglise, dans chacun de ses moments ».

Dans ses discours, « Benoît XVI a proposé aux protestants de revenir ensemble à la ‘cause du Christ’ », « avec un éloge non prévu de Luther, une analyse franche du protestantisme contemporain et la demande, certes pas diplomatique mais exigeante d’un témoignage commun dans un monde qui s’éloigne toujours plus de Dieu ».

« Aux orientaux et aux orthodoxes, le pape de Rome a répété sa proximité, se réjouissant du dialogue dans l’orthodoxie, revenant sur la question cruciale du primat du successeur de Pierre, rappelant son espérance d’une union proche », a ajouté Gian Maria Vian.

Il rappelle aussi son discours au Bundestag, « une contribution au débat public adressé au monde occidental dans son ensemble », qui a posé encore une fois « la question des fondements de la politique ». En parlant aux catholiques, le pape a aussi « trouvé les mots qui demande un examen de conscience collectif, pas uniquement en Allemagne ».

« Dans un occident riche matériellement mais toujours plus pauvre et perdu par l’expansion d’un relativisme subliminal dévastateur, même dans l’Eglise, l’excès de structures risque en effet d’étouffer la foi, alors que la désertification spirituelle avance et que les effets purificateurs de la sécularisation ne sont pas cultivés ».

« Comment changer alors ? », a-t-il questionné. « A la manière des saints, c’est-à-dire dans la conversion de chaque jour au Christ, malgré les chutes et les scandales qui risquent d’obscurcir le scandale de la croix. C’est pour cela que les chrétiens tièdes sont plus dangereux pour l’Eglise que ses adversaires, c’est pour cela que les agnostiques et ceux qui souffrent des péchés des chrétiens sont plus proches du royaume de Dieu que les fidèles de routine ».

Marine Soreau
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Message par Her Mer 28 Sep - 18:19

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Audience générale du 29 septembre : Le voyage en Allemagne

Texte intégral

ROME, Mercredi 28 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse prononcée par le pape Benoît XVI, ce mercredi, au cours de l'audience générale, Place Saint-Pierre.

Chers frères et sœurs !

Comme vous le savez, de jeudi à dimanche derniers, j’ai accompli une visite pastorale en Allemagne ; je suis donc heureux, comme de coutume, de profiter de l’occasion de l’Audience d’aujourd’hui pour reparcourir avec vous les intenses et extraordinaires journées passées dans mon pays d’origine. J’ai traversé l’Allemagne du nord au sud, d’est en ouest : de la capitale Berlin à Erfurt et à l’Eichsfeld et enfin à Fribourg, ville voisine de la frontière avec la France et la Suisse. Je rends tout d’abord grâce au Seigneur pour la possibilité qu’il m’a offerte de rencontrer les personnes et de parler de Dieu, de prier ensemble et de confirmer mes frères et sœurs dans la foi, conformément au mandat particulier que le Seigneur a confié à Pierre et à ses successeurs. Cette visite, qui s’est déroulée sous la devise « Là où est Dieu, là est l'avenir », a vraiment été une grande fête de la foi : au cours des différentes rencontres et entretiens, lors des célébrations, et notamment les Messes solennelles avec le peuple de Dieu. Ces moments ont été un don précieux qui nous a fait percevoir à nouveau que c’est Dieu qui donne à notre vie son sens le plus profond, la vraie plénitude, et plus encore, que Lui seul nous donne, donne à tous, un avenir.

C’est avec une profonde gratitude que je me souviens de l’accueil chaleureux et enthousiaste ainsi que de l’attention et de l’affection qui m’ont été démontrées dans les divers lieux que j’ai visités. Je remercie de tout cœur les évêques allemands, notamment ceux des diocèses qui m’ont accueilli, pour l’invitation et pour tout ce qu’ils ont fait, avec leurs nombreux collaborateurs, pour préparer ce voyage. Mes sincères remerciements vont aussi au président fédéral et à toutes les autorités politiques et civiles au niveau fédéral et régional. Je suis profondément reconnaissant à ceux qui ont contribué de différentes manières au succès de cette visite, surtout aux nombreux bénévoles. Elle a ainsi été un grand don pour moi et pour nous tous et elle a suscité la joie, l’espérance et un nouvel élan de foi et d’engagement pour l’avenir.

Dans la capitale fédérale Berlin, le président fédéral m’a accueilli dans sa résidence et il m’a souhaité la bienvenue en son nom et au nom de ses compatriotes, en exprimant l’estime et l’affection à l’égard d’un Pape né en terre allemande. Pour ma part, j’ai pu proposer une brève réflexion sur le rapport réciproque entre religion et liberté, en rappelant une phrase du grand évêque et réformateur social Wilhelm von Ketteler : « De même que la religion a besoin de la liberté, de même la liberté a besoin de la religion ».

J’ai accepté avec plaisir l’invitation à me rendre au Bundestag, ce qui a assurément été l’un des moments de grande portée de mon voyage. Pour la première fois un Pape a tenu un discours devant les membres du parlement allemand. A cette occasion, j’ai voulu exposer le fondement du droit et du libre Etat de droit, c’est-à-dire la mesure de tout droit, inscrit par le Créateur dans l’être même de sa création. Il est donc nécessaire d’élargir notre concept de nature, en la comprenant non seulement comme un ensemble de fonctions mais au-delà encore, comme le langage du Créateur pour nous aider à discerner le bien du mal. Ensuite a également eu lieu une rencontre avec des représentants de la communauté juive en Allemagne. En rappelant nos racines communes dans la foi dans le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, nous avons souligné les fruits obtenus jusqu’à présent dans le dialogue entre l’Eglise catholique et le judaïsme en Allemagne. J’ai eu également l’occasion de rencontrer des membres de la communauté musulmane, en convenant avec eux de l’importance de la liberté religieuse pour un développement pacifique de l’humanité.

La Messe dans le stade olympique de Berlin, en conclusion du premier jour de la visite, a été l’une des grandes célébrations liturgiques qui m’ont donné la possibilité de prier avec les fidèles et de les encourager dans la foi. Je me suis profondément réjoui de la participation de nombreuses personnes ! En ce temps de fête impressionnant, nous avons médité sur l’image évangélique de la vigne et des sarments, c’est-à-dire sur l’importance d’être unis au Christ pour notre vie personnelle de croyants et pour notre être Eglise, son corps mystique.

La deuxième étape de ma visite a été en Thuringe. L’Allemagne, et la Thuringe de manière particulière, est la terre de la réforme protestante. J’ai donc ardemment voulu, dès le début, accorder une importance particulière à l’œcuménisme dans le cadre de ce voyage, et j’ai fortement désiré vivre un moment œcuménique à Erfurt, car c’est précisément dans cette ville que Martin Luther est entré dans la communauté des Augustins et c’est là qu’il a été ordonné prêtre. Je me suis donc profondément réjoui de la rencontre avec les membres du Conseil de l’Eglise évangélique en Allemagne et de l’acte œcuménique dans l’ancien couvent des Augustins : une rencontre cordiale qui, dans le dialogue et dans la prière, nous a conduits de manière plus profonde au Christ. Nous avons vu à nouveau combien notre témoignage commun de la foi en Jésus Christ est important dans le monde d’aujourd’hui, qui ignore souvent Dieu et qui ne s’intéresse pas à Lui. Notre effort commun est nécessaire sur le chemin vers la pleine unité, mais nous sommes toujours bien conscients que nous ne pouvons pas « faire » la foi ni l’unité tant souhaitée. Une foi créée par nous-mêmes n’a aucune valeur, et la véritable unité est plutôt un don du Seigneur, qui a prié et prie toujours pour l’unité de ses disciples. Seul le Christ peut nous donner cette unité, et nous serons toujours davantage unis dans la mesure où nous revenons à Lui et nous nous laissons transformer par Lui.

Un moment particulièrement émouvant a été pour moi la célébration des vêpres mariales devant le sanctuaire d’Etzelsbach, où une multitude de pèlerins m’a accueilli. Dans ma jeunesse j’avais déjà entendu parler de la région de l’Eichsfeld — une langue de terre qui est toujours restée catholique au cours des diverses vicissitudes de l’histoire — et de ses habitants qui se sont courageusement opposés à la dictature du nazisme et du communisme. J’ai ainsi été très content de visiter cette Eichsfeld et de rencontrer sa population au cours d’un pèlerinage à l’image miraculeuse de la Vierge des Douleurs d’Etzelsbach, où pendant des siècles les fidèles ont confié à Marie leurs requêtes, leurs préoccupations, leurs souffrances, recevant réconfort, grâces et bénédictions. Tout aussi touchante a été la Messe célébrée sur la magnifique place de la cathédrale à Erfurt. En rappelant les saints patrons de la Thuringe — sainte Elisabeth, saint Boniface et saint Kilian — et l’exemple lumineux des fidèles qui ont témoigné de l’Evangile sous les régimes totalitaires, j’ai invité les fidèles a être les saints d’aujourd’hui, des témoins valables du Christ, et à contribuer à construire notre société. En effet, ce sont toujours les saints et les personnes envahies par l’amour du Christ qui ont véritablement transformé le monde. La rencontre avec Mgr Hermann Scheipers, le dernier prêtre allemand vivant ayant survécu au camp de concentration de Dachau a également été émouvante. A Erfurt, j’ai aussi eu l’occasion de rencontrer plusieurs victimes d’abus sexuels de la part de religieux. J’ai voulu les assurer de mes regrets et de ma proximité avec leur souffrance.

La dernière étape de mon voyage m’a conduit dans le sud-ouest de l’Allemagne, dans l’archidiocèse de Fribourg. Les habitants de cette belle ville, les fidèles de l’archidiocèse ainsi que les nombreux pèlerins venus de la proche France et Suisse et d’autres pays m’ont réservé un accueil particulièrement chaleureux. J’ai pu en faire également l’expérience au cours de la veillée de prière avec des milliers de jeunes. J’ai été heureux de voir que la foi dans ma patrie allemande possède un visage jeune, qu’elle est vivante et qu’elle a un avenir. Au cours du rite suggestif de la lumière, j’ai transmis aux jeunes la flamme du cierge pascal, symbole de la lumière qui est le Christ, en leur adressant l’exhortation suivante : « Vous êtes la lumière du monde ». Je leur ai répété que le Pape a confiance dans la collaboration active des jeunes : avec la grâce du Christ, ils sont en mesure d’apporter au monde le feu de l’amour de Dieu.

Un moment particulier a été la rencontre avec les séminaristes au séminaire de Fribourg. Répondant dans un certain sens à la lettre touchante qu’ils m’avaient envoyée quelques semaines auparavant, j’ai voulu montrer à ces jeunes la beauté et la grandeur de leur appel de la part du Seigneur, et leur offrir une aide pour poursuivre le chemin à la suite de Jésus avec joie et dans une profonde communion avec le Christ. Toujours au séminaire, j’ai pu rencontrer dans une atmosphère fraternelle également certains représentants des Eglises orthodoxes et orthodoxes orientales, dont nous, catholiques, nous sentons très proches. C’est précisément de cette ample communion que dérive également le devoir commun d’être un levain pour le renouveau de notre société. Une rencontre amicale avec des représentants du laïcat catholique allemand a conclu la série de rendez-vous au séminaire.

La grande célébration eucharistique du dimanche à l’aéroport touristique de Fribourg a représenté un autre point culminant de ma visite pastorale, et l’occasion de remercier tous ceux qui s’engagent dans les divers domaines de la vie ecclésiale, en particulier les nombreux volontaires et les collaborateurs des initiatives caritatives. Ce sont eux qui rendent possibles les multiples aides que l’Eglise allemande offre à l’Eglise universelle, en particulier dans les terres de mission. J’ai également rappelé que leur service précieux sera toujours fécond, s’il découle d’une foi authentique et vivante, en union avec les évêques et le Pape, en union avec l’Eglise. Enfin, avant mon retour, j’ai parlé à un millier de catholiques engagés dans l’Eglise et la société, en suggérant certaines réflexions sur l’action de l’Eglise dans une société sécularisée, sur l’invitation à se libérer des fardeaux matériels et politiques pour être plus transparente devant Dieu.

Chers frères et sœurs, ce voyage apostolique en Allemagne m’a offert une occasion propice pour rencontrer les fidèles dans ma patrie allemande, pour les confirmer dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour, et partager avec eux la joie d’être catholiques. Mais mon message était adressé à tout le peuple allemand, pour inviter chacun à se tourner avec confiance vers l’avenir. C’est vrai, « là où est Dieu, là est l'avenir ». Je remercie une fois de plus tous ceux qui ont rendu cette visite possible et tous ceux qui m’ont accompagné par la prière. Que le Seigneur bénisse le peuple de Dieu en Allemagne et vous bénisse tous. Merci.

A l'issue de l'audience générale le pape a résumé sa catéchèse en différentes langues et salué les pèlerins. Voici ce qu'il a dit en français :

« Là où est le Christ, là est l’avenir », telle était la devise de la visite pastorale que j’ai accomplie en Allemagne, pour confirmer les fidèles de ma patrie dans la foi, et partager avec eux la joie d’être catholique, particulièrement lors des messes. Aux membres du parlement allemand, accueillant un Pape pour la première fois, j’ai rappelé que Dieu n’est pas un danger pour la démocratie et pour la liberté, mais le garant de la possibilité d’un vivre ensemble de l’humanité dans la paix et la justice. J’avais également le désir de donner une grande place à l’œcuménisme durant ce voyage. Dans la terre de Luther et de la Réforme protestante, la prière commune avec ses représentants nous a introduits plus profondément dans le Christ, bien conscients que malgré notre effort commun, la véritable unité est d’abord un don à recevoir du Christ qui prie toujours pour elle. Les rencontres cordiales avec les communautés juive, orthodoxe et orthodoxe orientale, et musulmane ont permis de rappeler que la liberté a besoin de la religion comme la religion a besoin de la liberté. A Fribourg-en-Brisgau, j’ai assuré des milliers de jeunes de ma confiance dans leur capacité à porter au monde la lumière de Dieu. Enfin, j’ai rendu grâce, avec les séminaristes pour la beauté et la grandeur de l’appel du Seigneur à Le suivre. Etre levain pour le renouvellement de notre société, voilà la tâche à accomplir ensemble, en tant que chrétien.

Je salue les pèlerins francophones, particulièrement les pèlerins de Paris, de Nantes, et de Russ, ainsi que ceux venus de Tournai et du Bénin, pays que je vais visiter bientôt. Chers amis, le Christ Jésus donne à notre vie son sens le plus profond. C’est Lui notre présent et notre avenir. Redécouvrons la joie de croire en Lui et restons unis à Lui dans l’Eglise ! Je vous bénis de tout cœur.

© Copyright du Texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

Traduction française : Zenit
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Message par Her Ven 30 Sep - 3:45

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Publication du programme du voyage du pape au Bénin

Du 18 au 20 novembre 2011

ROME, Jeudi 29 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le programme du voyage apostolique que Benoît XVI effectuera au Bénin du 18 au 20 novembre prochain à l’occasion de la signature et de la publication de l’exhortation apostolique post-synodale de la seconde assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques.

Ce synode avait eu lieu du4 au 25 octobre 2009 au Vatican sur le thème « L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13.14).

En mars 2009, le pape s’était rendu en Afrique – au Cameroun et en Angola – pour son premier voyage apostolique dans le pays. A quelques mois du synode, il avait alors remis aux évêques l'instrumentum laboris – l’« Instrument de travail » – du synode.

Vendredi 18 novembre 2011

9h : Départ en avion de l’aéroport de Rome Fiumicino pour Cotonou

15h : Cérémonie de bienvenue à l’aéroport international « Cardinal Bernardin Gantin » de Cotonou. Discours du pape.

16h30 : Visite à la cathédrale de Cotonou. Discours du pape.

Samedi 19 novembre 2011

7h30 : Messe privée dans la chapelle de la Nonciature apostolique de Cotonou

9h : Rencontre avec les membres du gouvernement, les représentants des institutions de la République, le corps diplomatique et les représentants des principales religions au Palais présidentiel de Cotonou. Discours du pape.

9h50 : Visite de courtoisie au président de la République dans le Palais présidentiel de Cotonou.

11h15 : Visite sur la tomber du cardinal Bernardin Gantin dans la chapelle du séminaire S. Gall à Ouidah.

Rencontre avec les prêtres, les séminaristes, les religieux et les fidèles laïcs au séminaire S. Gall à Ouidah. Discours du pape.

12h15 : Visite à la basilique de l’Immaculée Conception de Marie de Ouidah et signature de l’exhortation apostolique post-synodale. Discours du pape.

17h : Visite au Foyer « Paix et Joie » des Missionnaires de la Charité à la paroisse S. Rita de Cotonou. Discours du pape.

Rencontre avec les enfants à la paroisse S. Rita de Cotonou.

18h45 : Rencontre avec les évêques du Bénin à la nonciature apostolique de Cotonou. Discours du pape.

19h30 : Dîner avec les évêques du Bénin et la suite papale à la nonciature apostolique de Cotonou.

Dimanche 20 novembre 2011

9h00 : Messe et remise de l’exhortation apostolique post-synodale aux évêques d’Afrique au « Stade de l’amitié » de Cotonou. Homélie du pape.

Récitation de l’Angélus. Paroles du pape.

12h15 : Déjeuner avec les membres du Conseil spécial pour l’Afrique de la Secrétairerie générale du Synode des évêques et avec la suite papale à la nonciature apostolique de Cotonou.

16h00 : Cérémonie de départ à l’aéroport international « Cardinal Bernardin Gantin » de Cotonou. Discours du pape.

16h30 : Départ en avion pour Rome de l’aéroport international « Cardinal Bernardin Gantin » de Cotonou.

22h00 : Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino.
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Message par Her Ven 30 Sep - 9:15

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Le Pape quitte Castelgandolfo pour Rome
29 septembre 2011 | Enregistrer sous: Actes du Pape | Publié par: Vini Ganimara

Le Pape a pris ce matin congé de la municipalité de Castelgandolfo, où il séjournait pour l’été selon la tradition.
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Message par Her Ven 7 Oct - 20:09

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Le pape en Calabre : témoignage du prieur de la chartreuse

ROME, Vendredi 7 octobre 2011 (ZENIT.org) – Alors que le pape Benoît XVI est attendu ce dimanche 9 octobre en Calabre, dans le sud de l’Italie, où il se rendra notamment à la chartreuse de Serra San Bruno, le P. Jacques Dupont, prieur de la communauté, a souhaité sur Radio Vatican que la visite du pape soit un « soutien » tant pour les Calabrais soumis à un contexte difficile que pour la communauté des chartreux.

Le prieur des Chartreux, cet ordre contemplatif fondé par saint Bruno au 11esiècle, accueillera le pape pour la célébration des vêpres. Il s’entretiendra avecla communauté des chartreux dans leur réfectoire et il effectuera une visite dans une cellule et dans l’infirmerie de la chartreuse.

Dans l’édition française de Radio Vatican, le prieur a salué la visite du pape dans une région où le « contexte est très difficile », en raison d’un chômage persistant et de la forte influence de la mafia locale, laNdrangheta, considérée – selon Radio Vatican – comme la « plus puissante d’Europe ».« J’espère que cela va ouvrir les yeux et inviter ceux qui ont des responsabilités à prendre des mesures qui donnent un futur à cette région et donc avant tout aux jeunes ».

« Nous sommes très reconnaissants au pape d’avoir voulu venir chez nous », a-t-il ajouté. « Nous attendons qu’il nous donne un encouragement à rester fidèles à notre vocation. Le pape étant très marqué par la spiritualité monastique, j’ai confiance qu’effectivement il nous confirmera et il nous encouragera à être toujours plus fils de saint Bruno ».

Dans cette interview, le P. Dupont a décrit la vie des Chartreux, « ordre contemplatif » qui dispose d’une « clôture assez rigoureuse puisqu’en principe nous ne sortons jamais ». « Cela dit, la situation à Serra san Bruno est un peu particulière parce que ce petit village est né de la Chartreuse. De ce fait, les gens sont très liés à nous, cela fait partie de leur identité d’être à côté de notre chartreuse ».

« Ils nous respectent, ils respectent notre solitude, nous leur sommes reconnaissant de leur aide et je crois qu’ils trouvent en nous un point de référence spirituelle, un soutien, parce que la vie ici en Calabre n’est pas facile : manque de travail, mafia. Ils sont dans un contexte qui n’est pas évident », a-t-il ajouté. « Sentir que les Chartreux sont présents par leur prière leur donne certainement un confort et un encouragement ».

Lors de sa visite à cette chartreuse en 1984, Jean-Paul II avait prononcé le mot de « provocation » pour évoquer le style de vie des chartreux. « Notre vie, certainement, est un peu paradoxale », a commenté le prieur. « Au niveau humain elle est inutile : qu’est-ce que nous faisons là alors qu’il y a beaucoup de problème à résoudre sur le plan concret ».

« Les gens sont interrogés. Ils ne peuvent pas rester indifférents devant notre choix de vie. Beaucoup ne nous comprennent pas », a-t-il ajouté. Mais « d’autres s’arrêtent, réfléchissent. Je pense qu’ils découvrent que nous ne sommes pas si éloignés du monde. Au contraire, nous sommes au cœur du monde ».
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Message par Her Dim 23 Oct - 5:44

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Le pape inaugure un petit coin d'Australie à Rome

La « Domus Australia », lieu d'accueil de pèlerins

ROME, vendredi 21 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a inauguré ce mercredi soir à Rome un centre australien d’accueil des pèlerins, Domus Australia, situé à proximité de la gare Termini, dans le centre historique, relate la rédaction française de Radio Vatican.

Au cours de ce déplacement plutôt inédit, qui coïncide avec la visite ad limina des évêques australiens, le pape a été applaudi avec affection à l’extérieur du nouveau centre.

Accueilli par le cardinal George Pell, archevêque de Sydney, et par de nombreux invités, Benoît XVI a souhaité que les pèlerins se sentent comme chez eux dans la ville des Apôtres. Il a par ailleurs évoqué l’accueil chaleureux qui lui avait été réservé lors de sa visite en Australie en août 2008 à l’occasion des JMJ.

Il a également rappelé que la première sainte australienne, Mary MacKillop, a été canonisée il y a un an. Tout cela parle des fruits missionnaires de l’Église grâce auxquels l’Évangile s’est répandu dans les régions les plus lointaines du monde. D’innombrables pèlerins viennent à Rome du monde entier pour approfondir leur communion avec l’Église du Christ, fondée par les Apôtres et pour renforcer les racines de leur foi – s’est félicité Benoît XVI.

Au cours de sa visite, le pape a béni une mosaïque de la Vierge et une dalle commémorative dans le jardin de la Domus Australia. Cette ancienne maison d’étudiants des pères maristes a été achetée il y a trois ans par des diocèses australiens. En activité depuis cet été, le centre dispose d’une trentaine de chambres et peut accueillir jusqu’à 70 personnes.

© Radio Vatican
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Message par Her Mer 23 Nov - 20:40

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Benoit-XVI-pourrait-se-rendre-au-Liban-en-2012-_NG_-2011-11-23-739359

23/11/11 - 14 H 49 MIS À JOUR LE 23/11/11 - 15 H 08
Benoît XVI pourrait se rendre au Liban en 2012
Le Vatican a confirmé le principe d’un voyage au Mexique et à Cuba de Benoît XVI en 2012.

Riccardo De Luca/AP
Benoît XVI monte dans l’avion pour le Bénin, vendredi 18 novembre à l’aéroport romain de Fiumicico.
Le pape pourrait également se rendre l'année prochaine au Liban pour remettre l’exhortation apostolique consécutive au synode pour le Moyen-Orient d’octobre 2010.

2012 sera pour Benoît XVI une année internationale. Le principe d’un voyage au Mexique et à Cuba a été confirmé, tant par le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, que par le nonce apostolique au Mexique, Mgr Christophe Pierre. Ce déplacement pourrait avoir lieu la deuxième quinzaine de mars. L’annonce officielle pourrait être faite le lundi 12 décembre en fin d’après-midi, à l’issue de la messe pour l’Amérique latine célébrée à Saint-Pierre de Rome.

Par ailleurs, de même qu’il s’est rendu, du 18 au 20 novembre au Bénin, pour remettre au continent l’exhortation apostolique consécutive au synode de 2009 pour l’Afrique, Benoît XVI pourrait se rendre au Liban, peut-être fin avril, pour signer et remettre aux Églises du Moyen-Orient l’exhortation apostolique consécutive au synode pour le Moyen-Orient d’octobre 2010. Lundi 28 novembre à 10 heures, le pape recevra en audience Najib Mikati, premier ministre libanais. Ce voyage pourrait être à l’ordre du jour.

LE PAPE VISITERA UNE PRISON LE 18 DÉCEMBRE
Enfin, un voyage à Monaco, à l’invitation de l’archevêque, Mgr Bernard Barsi, pourrait avoir lieu à l’automne 2012. Selon la constitution monégasque de 1962, le catholicisme est religion d’État.

Parmi les rendez-vous importants de Benoît XVI d’ici à la fin 2011, il faut noter, le dimanche 18 décembre, une visite pastorale à la maison d’arrêt de Rebibbia, à Rome. À 10 heures, Benoît XVI rencontrera les détenus et répondra personnellement à leurs questions.

Par ailleurs, le jeudi 22 décembre, le pape recevra les vœux de la Curie romaine. Le discours prononcé par Benoît XVI à cette occasion lui permet, chaque année, d’approfondir un grand thème de son pontificat.

Frédéric Mounier, à Rome
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Message par Her Mer 23 Nov - 21:13

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Audience du 23 novembre 2011 : Africae Munus et le voyage au Bénin

Benoît XVI présente ses « orientations pastorales » pour l'Afrique

ROME, mercredi 23 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Mon voyage a constitué un grand appel à l’Afrique, pour qu’elle oriente son effort en vue d’annoncer l’Evangile à ceux qui ne le connaissent pas encore. Il s’agit d’un engagement renouvelé pour l’évangélisation, à laquelle chaque baptisé est appelé, en promouvant la réconciliation, la justice et la paix », explique Benoît XVI.

Benoît XVI a présenté son exhortation apostolique « post-synodale » « Africae munus », qui renferme ses « orientations pastorales » pour l’Afrique, et il a fait un bilan de son voyage au Bénin, lors de l’audience générale de ce mercredi matin.

Nous publions ci-dessous le texte intégral de cette catéchèse donnée en la salle Paul VI du Vatican.


Chers frères et sœurs,

Je garde encore profondément en moi les fortes impressions suscitées par mon récent voyage apostolique au Bénin, sur lequel je désire aujourd’hui m’arrêter. De mon âme s’élève spontanément une action de grâce au Seigneur: dans sa providence, Il a voulu que je retourne en Afrique pour la deuxième fois comme Successeur de Pierre, à l’occasion du 150e anniversaire du début de l’évangélisation du Bénin et pour signer et remettre officiellement aux communautés ecclésiales africaines l’exhortation apostolique post-synodale Africae munus. Dans cet important document, après avoir réfléchi sur les analyses et les propositions nées de la deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du synode des évêques, qui s’est déroulée au Vatican en octobre 2009, j’ai voulu offrir certaines orientations pour l’action pastorale sur le grand Continent africain. Dans le même temps, j’ai voulu rendre hommage et prier sur la tombe d’un illustre fils du Bénin et de l’Afrique, et grand homme d’Eglise, l’inoubliable cardinal Bernardin Gantin, dont la vénérée mémoire est plus que jamais vivante dans son pays, qui le considère comme un Père de la patrie, et sur le continent tout entier.

Je désire aujourd’hui réitérer mon plus vif remerciement à ceux qui ont contribué à la réalisation de mon pèlerinage. Avant tout, je suis très reconnaissant à Monsieur le président de la République, qui m’a offert avec une grande courtoisie son salut cordial, ainsi que celui de tout le pays; à l’archevêque de Cotonou et aux autres vénérés frères dans l’épiscopat, qui m’ont accueilli avec affection. Je remercie, en outre, les prêtres, les religieux et les religieuses, les diacres, les catéchistes et les innombrables frères et sœurs, qui, avec tant de foi et de chaleur, m’ont accompagné au cours de ces jours de grâce. Nous avons vécu ensemble une expérience émouvante de foi et de rencontre renouvelée avec Jésus-Christ vivant, dans le cadre du 150e anniversaire de l’évangélisation du Bénin.

J’ai déposé les fruits de la deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du synode des évêques aux pieds de la Sainte Vierge, particulièrement vénérée au Bénin dans la basilique de l’Immaculée Conception de Ouidah. Sur le modèle de Marie, l’Eglise qui est en Afrique a accueilli la Bonne Nouvelle de l’Evangile, en faisant naître de nombreux peuples à la foi. A présent, les communautés chrétiennes d’Afrique — comme le soulignent tant le thème du synode que la devise de mon voyage apostolique — sont appelées à se renouveler dans la foi pour être toujours plus au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Elles sont invitées à se réconcilier en leur sein pour devenir des instruments joyeux de la miséricorde divine, en apportant chacune leurs richesses spirituelles et matérielles à l’engagement commun.

Cet esprit de réconciliation est indispensable, naturellement, également au plan civil et exige une ouverture à l’espérance qui doit animer également la vie sociale, politique et économique du Continent, comme j’ai pu le souligner dans la rencontre avec les Institutions politiques, le Corps diplomatique et les représentants des religions. En cette circonstance, j’ai voulu mettre l’accent précisément sur l’espérance qui doit animer la marche du Continent, en soulignant l’ardent désir de liberté et de justice qui, en particulier au cours de ces derniers mois, anime le cœur de nombreux peuples africains. J’ai ensuite souligné la nécessité d’édifier une société dans laquelle les relations entre les différentes ethnies et religions sont caractérisées par le dialogue et par l’harmonie. J’ai les ai tous invités à être de véritables semeurs d’espérance dans chaque réalité et chaque milieu.

Les chrétiens sont en soi des hommes d’espérance, qui ne peuvent se désintéresser de leurs frères et sœurs: j’ai rappelé cette vérité également à l’immense foule rassemblée lors de la célébration eucharistique dominicale dans le stade de l’Amitié de Cotonou. Cette messe du dimanche a été un extraordinaire temps de prière et de fête auquel ont pris part des milliers de fidèles du Bénin et d’autres pays africains, des plus âgés aux plus jeunes: un témoignage merveilleux de la façon dont la foi peut unir les générations et sait répondre aux défis de chaque étape de la vie.

Au cours de cette émouvante et solennelle célébration, j’ai remis aux présidents des Conférences épiscopales d’Afrique l’exhortation apostolique post-synodale Africae munus — que j’avais signée la veille à Ouidah — destinée aux évêques, aux religieux et aux religieuses, aux catéchistes et aux laïcs du continent africain tout entier. En leur confiant les fruits de la deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du synode des évêques, je leur ai demandé de les méditer attentivement et de les vivre en plénitude, pour répondre de façon efficace à la mission évangélisatrice exigeante de l’Eglise en pèlerinage dans l’Afrique du troisième millénaire. Dans ce texte important, chaque fidèle trouvera les lignes fondamentales qui guideront et encourageront le chemin de l’Eglise en Afrique, appelée à être toujours plus le «sel de la terre» et la «lumière du monde» (Mt 5, 13-14).

J’ai adressé à tous un appel à être d’inlassables constructeurs de communion, de paix et de solidarité, pour coopérer ainsi à la réalisation du plan de salut de Dieu pour l’humanité. Les Africains ont répondu avec l’enthousiasme qui est le leur à l’invitation du Pape, et sur leurs visages, dans leur foi ardente, dans leur adhésion sincère à l’Evangile de la vie, j’ai reconnu encore une fois des signes réconfortants d’espérance pour le grand continent africain.

J’ai touché du doigt ces signes également lors de la rencontre avec les enfants et avec le monde de la souffrance. Dans l’église paroissiale Sainte-Rita j’ai vraiment goûté la joie de vivre, l’allégresse et l’enthousiasme des nouvelles générations qui constituent l’avenir de l’Afrique. A la foule des enfants en fête, l’une des nombreuses ressources et richesses du continent, j’ai indiqué la figure de saint Kizito, un garçon ougandais, tué parce qu’il voulait vivre selon l’Evangile, et j’ai exhorté chacun à témoigner de Jésus aux autres enfants de leur âge. La visite au foyer «Paix et Joie», géré par les missionnaires de la charité de Mère Teresa, m’a fait vivre un moment de grande émotion en rencontrant les enfants abandonnés et malades et m’a permis de voir concrètement comment l’amour et la solidarité savent rendre présentes dans la faiblesse la force et l’affection du Christ ressuscité.

La joie et l’ardeur apostolique que j’ai trouvées chez les prêtres, les religieux, les religieuses, les séminaristes et les laïcs, venus en grand nombre, constitue un signe d’espérance certaine pour l’avenir de l’Eglise qui est au Bénin. Je les ai tous exhortés à une foi authentique et vivante et à une vie chrétienne caractérisée par la pratique des vertus, et j’ai encouragé chacun à vivre sa mission respective dans l’Eglise dans la fidélité aux enseignements du Magistère, en communion entre eux et avec les pasteurs, en indiquant tout particulièrement aux prêtres la voie de la sainteté, avec la conscience que le ministère n’est pas une simple fonction sociale, mais que c’est apporter Dieu à l’homme et l’homme à Dieu.

Un moment intense de communion a été la rencontre avec l’épiscopat du Bénin, pour réfléchir en particulier à l’origine de l’annonce évangélique dans leur pays, grâce aux missionnaires qui ont généreusement donné leur vie, parfois de manière héroïque, afin que l’amour de Dieu fût annoncé à tous. Aux évêques j’ai adressé l’invitation à mettre en œuvre des initiatives pastorales opportunes pour susciter dans les familles, dans les paroisses, dans les communautés et dans les mouvements ecclésiaux, une constante redécouverte de la Sainte Ecriture, source de renouveau spirituel et occasion d’approfondissement de la foi. Dans cette approche renouvelée à la Parole de Dieu et dans la redécouverte de leur baptême, les fidèles laïcs trouveront la force pour témoigner leur foi dans le Christ et dans son Evangile dans leur vie quotidienne. Dans cette phase cruciale pour tout le continent, l’Eglise qui est en Afrique peut, par son engagement au service de l’Evangile, par son témoignage courageux de solidarité concrète, jouer un rôle de premier plan dans une nouvelle saison d’espérance. En Afrique, j’ai vu la fraîcheur du «oui» à la vie, la fraîcheur du sentiment religieux et de l’espérance, une perception de la réalité dans sa totalité avec Dieu et non réduite à un positivisme qui, à la fin, éteint l’espérance. Tout cela dit qu’il existe sur ce continent une réserve de vie et de vitalité pour l’avenir, sur laquelle nous pouvons compter, sur laquelle l’Eglise peut compter.

Mon voyage a constitué un grand appel à l’Afrique, pour qu’elle oriente son effort en vue d’annoncer l’Evangile à ceux qui ne le connaissent pas encore. Il s’agit d’un engagement renouvelé pour l’évangélisation, à laquelle chaque baptisé est appelé, en promouvant la réconciliation, la justice et la paix.

A Marie, Mère de l’Eglise et Notre Dame d’Afrique, je confie ceux que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors de cet inoubliable voyage apostolique. Je lui demande de veiller sur l’Eglise qui est en Afrique. Que l’intercession maternelle de Marie «dont le cœur est toujours orienté vers la volonté de Dieu, soutienne tout effort de conversion, qu’elle consolide toute initiative de réconciliation, et affermisse tout effort en faveur de la paix dans un monde qui a faim et soif de justice» (Africae munus, n. 175). Merci.


A l'issue de la catéchèse en italien, le Saint-Père s’est adressé aux pèlerins de langue française:

Chers frères et sœurs, mon voyage apostolique au Bénin m’a laissé de fortes impressions positives et j’en reviens le cœur rempli d’action de grâce. Je remercie le président de la République du Bénin, le président de la Conférence épiscopale, et les Béninois et les Béninoises pour leur accueil chaleureux et pour les efforts déployés pour la réussite de ce voyage. Ces trois jours ont été une émouvante expérience de foi et de rencontres à l’occasion du 150e anniversaire de l’évangélisation du Bénin et de la remise de l’exhortation apostolique post-synodale Africae munus. Avec l’aide de Dieu, l’Afrique peut relever le défi de la réconciliation, de la justice et de la paix. C’est pourquoi j’ai invité tous les Africains à être des semeurs d’espérance dans chaque situation humaine et ecclésiale, et à prendre en main leur avenir. J’ai exhorté les évêques, les prêtres et les nombreux séminaristes à une foi vivante et authentique nourrie de la Parole de Dieu, et à la pratique de la vertu. La messe inoubliable à Cotonou a montré que la foi au Christ est capable d’unir les générations et de répondre à leurs attentes. A travers la joie et l’enthousiasme de tout un peuple, particulièrement des enfants, qui sont l’avenir, apparaissent la fraîcheur du «oui» à la vie et la perception de la réalité dans son lien avec Dieu. Chers amis, puissions-nous apprécier et soutenir la richesse de vie et la réserve de vitalité de ce continent sur lesquelles l’Eglise et l’humanité peuvent compter! Afrique, lève-toi et vit activement l’espérance! Que Dieu accompagne ton chemin!

***

Je salue les pèlerins francophones, particulièrement la Fraternité des Béninois à Rome, l’Association «Saint Benoît patron de l’Europe» et le groupe du Carmel de Marie Vierge Missionnaire de Teyssières. Laissez-vous habiter par la joie que donne la foi au Christ pour témoigner de l’espérance partout où vous êtes! Avec ma Bénédiction!

© Copyright du Texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana
Traduction française : Zenit
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Message par Her Jeu 24 Nov - 21:57

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/lexceptionnelle-vigueur-du-pape.html

18 novembre 2011

L'exceptionnelle vigueur du Pape

De Jean-Marie Guénois :

"Rome bruisse de rumeurs sur la santé de Benoît XVI, qui doit fêter ses 85 ans en avril 2012. De ce point de vue, son voyage en Afrique, dans une zone tropicale, constitue une nouvelle épreuve pour lui, qui veille à économiser ses forces. Seuls quatre papes dans l'histoire ont atteint cet âge… canonique. Et aucun d'eux, en particulier Léon XIII et Pie IX pour les plus récents, ni ne voyageaient ni ne tenaient un tel rythme de travail.

Car c'est bien le critère le plus objectif pour juger de la santé de Benoît XVI, même si le poids de son âge se fait sentir. Ce qui explique pourquoi seulement deux voyages internationaux sont prévus l'an prochain (Mexique et Cuba d'abord, Liban ensuite), au lieu de quatre cette année. D'autres précautions sont prises : retour d'une estrade roulante dans la basilique Saint-Pierre et nombre d'audiences limité.

Ses plus proches assurent que Benoît XVI est en pleine possession de ses moyens intellectuels. Il termine le troisième tome de son œuvre sur Jésus et réfléchit à une encyclique sur la foi pour l'an prochain."

Posté le 18 novembre 2011 à 10h28 par Michel Janva
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Message par Her Ven 2 Déc - 8:32

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Benoît XVI invité au Liban

Visite du premier ministre Mikati

ROME, lundi 28 novembre 2011 (ZENIT.org) – Le Liban invite Benoît XVI : l’invitation a été lancée par le président Michel Sleiman au Vatican en février dernier, elle a été renouvelée ce lundi 28 novembre par le président du conseil M. Mikati (cf. Zenit du 24 février 2011).

Benoît XVI a reçu le premier ministre libanais, Najib Mikati, en audience au Vatican, ce lundi 28 novembre. Le chef du gouvernement libanais a ensuite été reçu par le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, qui était accompagné de Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États.

Selon l’entourage du premier ministre libanais, M. Najib Mikati a invité le pape à se rendre au Liban l’an prochain. Le premier ministre l’a également annoncé au micro de Radio Vatican : une information confirmée par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, mais le Saint-Siège n’a pas encore donné de réponse.

Un communiqué du Saint-Siège publié à l’issue de la rencontre indique que« ces entretiens cordiaux ont mis en évidence le rôle du Liban au plan régional comme international, ainsi que sa vocation à offrir un message de liberté et d'harmonieuse coexistence entre les diverses communautés chrétiennes et musulmanes qui le composent ».

« Les parties ont dit leur espoir d'une plus grande stabilité politique, d'une meilleure collaboration et d'un dialogue approfondi entre les responsables de la vie sociale et nationale, de manière à traiter plus efficacement les enjeux internes et extérieurs qui se posent au pays », ajoute le communiqué, en italien, mais le Saint-Siège publie aussi cette traduction en français et une autre en anglais.

« Il a également été question du Moyen-Orient et de la délicate situation syrienne en particulier, indique la même source. Rappelant l'urgence d'un engagement général à une pacification qui se fonde sur la justice, la réconciliation, le respect de la personne et de ses droits, on a souligné le rôle que peuvent jouer les chrétiens dans un tel processus comme promoteurs de la concorde et de la paix dont la région a un besoin essentiel ».

Le premier ministre, musulman sunnite, était accompagné d’une suite de 18 personnes, dont 13 de sa famille, y compris 3 de ses petits enfants.

Le pape et M. Mikati se sont entretenus en privé une vingtaine de minutes, sans interprète, et en français. Puis le pape a rencontré les membres de la délégation du premier ministre, attentif aussi aux enfants, demandant même son nom à l’un d’eux.

Benoît XVI a offert à son hôte un stylo précieux, dans un étui blanc, et le premier ministre libanais lui a offert un œuf en onyx rouge - symbole chrétien -, de Baalbek, dans lequel est ciselée une Vierge. Le tout est surmonté d’une croix : une œuvre d'il y a 300 ans environ.

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Message par Her Ven 2 Déc - 8:35

http://www.zenit.org/index.php?l=french

« Voyage intérieur » de Benoît XVI en Espagne

La « manière espagnole » en concert

ROME, lundi 28 novembre 2011 (ZENIT.org) – Un « voyage intérieur » qui permet « d’entrer dans le monde de l’autre », de se tourner « vers l’Autre, avec un « A » majuscule » : Benoît XVI a expliqué en ces termes l’effet sur l’auditoire de la musique espagnole entendue samedi soir au Vatican. Il a analysé en quoi consiste la « manière espagnole » de d’écrire la musique, y compris dans sa composante religieuse. Un quatrième voyage en Espagne, après ceux de Valence, Saint-Jacques et Barcelone, et Madrid...

C’était en effet le premier « concert espagnol » au Vatican, en la salle Paul VI, offert à un pape. Et Benoît XVI s’est adressé à l’assemblée au terme de l’exécution par l’orchestre des Asturies, ce 26 novembre (cf. Article ci-dessous pour les circonstances de ce concert).

Le voyage intérieur

En espagnol, Benoît XVI a remercié le gouvernement de la Principauté des Asturies et la Fondation María Cristina Masaveu Peterson – son président M. Fernando Masaveu - pour ce « splendide concert » qui a permis aux auditeurs de faire « comme un voyage intérieur, emportés par la musique, à travers le folklore, les sentiments et le cœur même de l’Espagne ».

Le pape a spécialement remercié l’orchestre symphonique de la Principauté dirigé par le maestro Maximiano Valdés, pour sa « magnifique exécution » qui transmettait « un peu du profond et riche caractère de la population espagnole et en particulier des Asturies ». Un autre merci est allé à l’archevêque d’Oviedo et tous ceux qui ont permis ce concert et y ont assisté.

Filant la métaphore du voyage intérieur Benoît XVI a ajouté, en italien : « Ce soir, un « morceau » d’Espagne a été pour ainsi dire transporté en cette salle. Nous avons pu non seulement écouter les musiques de certains des plus célèbres compositeurs de cette terre, comme Manuel de Falla ou Isaac Albéniz, mais aussi de l’Allemand Richard Strauss et du Russe Nikolai Rimsky-Korsakov, fasciné par ce qui est défini dans le livret du programme comme « more hispano », c’est-à-dire la « manière hispanique », [manière] d’être et aussi de composer et d’interpréter la musique. »

La « manière hispanique »

Benoît XVI a développé ce qu’il entendait par « manière hispanique » : « C’est justement là l’élément commun des morceaux si variés que nous avons entendus. Ils ont une caractéristique de fond : la capacité de communiquer musicalement les sentiments, les émotions, je dirais même quasi le tissu quotidien de la vie. »

Pour Benoît XVI en effet celui qui « compose « more hispano » est porté quasi naturellement à fondre harmonieusement les éléments du folklore, de la chanson populaire, qui viennent de la vie de chaque jour, avec ce que nous appelons la « musique cultivée ». »

Le pape a proposé cette lecture également « intérieure » du programme du concert, de la fête et de la danse au drame d’une vie: « Et c’est un ensemble de sentiments qui nous ont été transmis ce soir : la "alegría de vivir", la joie de vivre, le climat de fête, qui transparaît dans les compositions comme les trois danses de « El sombrero de tres picos » de de Falla, ou la lutte contre le mal décrite par la célèbre « Danse rituelle du feu » du même auteur ; la vie animée des quartiers de la ville, comme dans "Lavapiés", de "Iberia" d’Albéniz; le drame d’une vie qui ne trouve pas la paix, comme celle de don Juan, qui ne réussit pas à vivre l’amour de façon authentique et, à la fin, se rend compte du vide de son existence ; le chef d’œuvre de Strauss a rendu parfaitement le passage de l’euphorie qui anime le morceau à la tristesse du vide exprimée par la mélancolie finale ».

La composante religieuse

Mais l’analyse de Benoît XVI ne s’arrête pas là. Il indique un autre élément « constant » de ce « more hispano » dans les compositions musicales : l ‘élément « religieux » dont le peuple d’Espagne est « profondément imprégné ».

Et d’expliquer : « Rimsky-Korsakov l’avait bien saisi : dans le « Caprice espagnol », il a utilisé des chants et des danses folkloriques d’Espagne, incluant des thèmes variés de mélodies populaires religieuses comme dans la première partie du morceau où l’on reconnaît une antique invocation des Asturies par laquelle on demande la protection de la Vierge Marie et de saint Pierre, ou le second mouvement où apparaît un chant gitan à Notre Dame. »

« Telles sont les merveilles accomplies par la musique, ce langage universel qui nous permet de dépasser toute barrière et d’entrer dans le monde de l’autre, d’une Nation, d’une culture, et nous permet de tourner notre esprit et notre cœur vers l’Autre, avec un « A » majuscule, c’est-à-dire de nous élever vers le monde de Dieu ».

Le pape musicien est revenu à l’espagnol pour renouveler ses remerciements et pour confier toute l’assistance à la Vierge Marie : « Que la Vierge Marie « qui brille dans les hauteurs, plus belle que le soleil, et qui est Mère, et qui est reine », selon la prière de l’hymne à la céleste patronne de ces terres, vous protège toujours dans sa tendresse maternelle ».

Anita S. Bourdin
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