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Protections contre "Big Brother" - Surveillance par nos Téléphones Portables

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Message par Her Ven 29 Avr - 18:57

http://www.nordeclair.fr/Rencontres/P_tits_dej_Nord_eclair/2011/04/16/alex-turk-pourfendeur-de-big-brothers.shtml

Alex Türk, pourfendeur de « Big Brothers »
Publié le samedi 16 avril 2011 à 06h00

Alex Türk l'affirme: personnellement, il va sur «Google avec la plus extrême prudence»...

À l'heure du numérique, des réseaux sociaux, de la géolocalisation, ce sénateur du Nord est l'un des ardents défenseurs de la protection de la vie privée.

À la tête de la Cnil, Commission nationale de l'informatique et des libertés, depuis plus de 10 ans, Alex Türk nous met en garde contre les utilisations abusives de ces technologies. Dans « La vie privée en péril », qu'il vient de publier, il affirme que si rien ne bouge, notre intimité ne sera plus qu'un souvenir en 2020.
TEXTES : BÉRANGÈRE BARRET ET MATTHIEU MILLECAMPS ; PHOTOS : LUDOVIC MAILLARD > region@nordeclair.fr

Dans votre livre, « La vie privée en péril », vous êtes très critique à l'égard des réseaux sociaux. Pourquoi ?
>> La première question à se poser, c'est celle des raisons qui poussent les gens à se lancer là-dedans. On ne peut se contenter d'une simple analyse de la technologie... Lorsque j'avais 19 ans, je n'avais qu'une idée en tête : que mes parents ne sachent pas où, ni avec qui j'étais. Avec Facebook, cette part de liberté et d'intimité disparaît. Pourquoi les jeunes ont-ils le besoin de dire tout sur les réseaux sociaux ?

Vous rapprochez cette tendance à s'exposer d'une évolution sociale plus globale ?
>> Il y a incontestablement une évolution des mentalités. Il est probable qu'elle ait été largement influencée par l'arrivée de ces nouvelles technologies. La conséquence, c'est que les gens jouent avec quelque chose de sacré : leur intimité et leur identité. Et, face à cette remise en cause de notre intimité, qu'est-ce que répondent Éric Schmidt ou Mark Zuckerberg (respectivement PDG de Google et Facebook) ? Que la norme sociale a « glissé » ; qu'il nous faut admettre de devoir faire connaître des aspects de notre vie privée. Ils disent même qu'un jour, ce sera le fait de ne pas dévoiler sa vie privée qui paraîtra suspect ! On évoque même l'idée de « séquences d'identité » : il nous faudrait changer d'identité régulièrement. Changer de nom, pour refaire une virginité à son identité... Des chercheurs, aux États-Unis, développent le concept de « banqueroute de réputation ». On fait exactement le contraire de ce qu'on devrait faire : juguler le phénomène, le maîtriser.

Que peut faire la Cnil ?
>> Ce qu'on peut faire de plus intelligent, c'est être un aiguillon, une autorité reconnue et légitime, capable de poser les problèmes. Ce que nous disons, c'est que si nous ne sommes pas en mesure de trouver des solutions, alors nous allons droit dans le mur. En 2020, nous serons dans une société où l'espace de liberté et de vie privée sera réduit.

Vous évoquez la liberté individuelle pour justifier un contrôle. C'est aussi l'argument de Facebook et Google, qui viennent de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel contre la conservation des données pendant deux ans. N'est-ce pas paradoxal ?
>> Ah ! Là, c'est n'importe quoi. Lorsque nous avons auditionné Google pour leur demander de passer de 9 à 6 mois de conservation des données, ils ont opposé un refus catégorique, alors que Yahoo l'a fait sans problème... Là, ils font leur cirque. Mais ils se moquent du monde. Il faut tout de même savoir que Larry Page (co-fondateur de Google, ndlr) explique que son entreprise a vocation à détenir toutes la connaissance du monde ! Toutes les informations, y compris sur les personnes... C'est simplement la plus grande centrale de renseignements de tous les temps ! Le pire, c'est que ce sont les gens, qui ont peur de Big Brother, qui nourrissent ce Léviathan. C'est face à cela que j'ai eu envie d'écrire mon bouquin. Ce qui est en train de se passer est extrêmement inquiétant.

Les réseaux sociaux peuvent aussi être des instruments de liberté, comme en Tunisie, en Égypte. N'y a-t-il pas un risque à mettre en place un contrôle centralisé des données ?
>> Il ne s'agit pas d'une volonté de contrôle. Je veux juste que les citoyens puissent garder la maîtrise totale des informations les concernant. Il faut que l'on parvienne à préserver la liberté d'expression, en même temps que l'intimité. On a permis à des sociétés américaines d'établir un monopole. Les États-Unis, qui ne veulent pas donner les « clefs » du système internet, n'ont pas intérêt à légiférer.
Il faut que l'Union européenne ait le courage politique d'affronter les États-Unis là-dessus. Cela peut se faire dans le G8. Pour nous, ce serait un signal fort, même si l'idéal est de parvenir à une convention internationale. Mais pour ça, il faudra du temps.

L'exemple de WikiLeaks, la transparence des données contre la « raison d'État », qu'en pensez-vous ?
>> Le phénomène WikiLeaks ne me pose pas de problème dès lors qu'il ne divulgue pas d'information sur la vie privée des personnes. Mais lorsqu'il touche à la sûreté des États ou que cela risque de mettre en danger des personnes, cela peut être un problème.

Après avoir été coupé aux États-Unis, le site WikiLeaks a trouvé refuge sur les serveurs d'une société de Roubaix. Éric Besson, ministre des Nouvelles technologies, voulait l'en expulser. Il n'est finalement pas passé à l'acte. Cela ne montre-t-il pas l'incapacité des États à contrôler les flux de données ?
>> La solution doit être juridique, certes, mais aussi pédagogique. Il y a énormément de pédagogie à faire auprès des plus jeunes. Ceux qui n'ont jamais vécu dans une société sans l'Internet. Il faut leur expliquer ce qu'est l'intimité : une bulle de vie privée que vous devez protéger. Et que vous ne devez pas altérer chez l'autre. Il faut montrer chaque fois, dans tous les domaines, que c'est l'homme qui maîtrise la technologie, pas l'inverse. w
« CELA FAIT 20 ANS QUE JE SUIS NON-INSCRIT, JE NE VAIS PAS ME REMETTRE AUX BIDOUILLAGES »
Ex du RPR, dont il claque la porte en 1992, Alex Türk est le seul homme de droite à avoir mis Pierre Mauroy en minorité aux municipales à Lille. Sénateur à la tendance gaulliste marquée, il aime à entretenir son image d'électron libre. Après sa défaite aux cantonales, la droite est-elle en capacité de l'emporter en 2012 ? >> Ça, on va voir... Si la droite parvient à se réorganiser sur le futur scrutin national, ce sera un test. Regardez, dans la région, combien de listes se préparent à droite pour les sénatoriales. J'espère que l'on fait tout pour gagner. La stratégie des cantonales a clairement été un problème. La droite a perdu du terrain, même s'il y a eu quelques belles réussites. La droitisation du discours et de la politique gouvernementale n'est-elle pas en cause ? >> C'est difficile à analyser. Il faut que la droite déploie des stratégies plus innovantes, notamment sur les choix des candidatures. Il faut que l'on sache prendre des risques, sinon, on risque de manquer de dynamisme. Mais si la question est "faut-il débattre de la laïcité", je réponds que les débats ne me choquent pas. Je suis très à l'aise là-dessus : aux municipales de 1995 (à Lille, ndlr), j'ai renoncé à une alliance avec le FN alors que c'était la première fois que Mauroy se trouvait en minorité face à la droite. Les choses sont claires dans ma tête. Mais on ne peut pas critiquer ceux qui lancent les débats. Et sur la burqa, il faut appliquer la loi. Personnellement, je n'accepterais pas qu'une étudiante vienne en burqa à l'un de mes cours (Alex Türk est professeur de droit constitutionnel à La Catho, à Lille, ndlr). Mais il ne s'agit pas de faire une chasse aux musulmans et de les pointer du doigt. Il faut adopter une position mesurée. Lorsque j'entends Copé, je ne crois pas que l'on puisse confondre son discours avec celui du FN... Et le discours de Claude Guéant ? >> Disons qu'il a pu commettre quelques maladresses qui ont pu laisser penser qu'il y avait une ambiguïté. Pour les sénatoriales, auxquelles vous vous représentez, quelle est votre position face à la profusion des listes à droite ? >> J'entends parler de quatre, voire cinq listes à droite. C'est un peu surprenant. De mon côté, le travail de réflexion n'est pas encore terminé sur la constitution de la liste. J'ai fait une liste avec Sylvie Desmarescaux, et je continue sur cette voie. Dans la bataille, vous êtes plutôt tendance Létard, Lazaro ou Daubresse ? >> Vous savez, cela fait 20 ans que je suis non-inscrit et je ne veux pas me remettre aux bidouillages... J'en ai soupé de tout ça ! Je lis, j'entends, j'écoute, mais je suis à milles lieues de tout cela. De mon côté, toutes les semaines depuis 5 ans, je fais une réunion du réseau des défibrillateurs. Cela me permet de rencontrer les maires, de leur parler d'autre chose que de politique... En 1992, j'avais fait deux sièges, avec la liste RPR. En 2001, j'ai refait deux sièges. Je pense que je ferai de nouveau deux sièges cette fois.w

GÉOLOCALISATION : « LES SMARTPHONES SONT DE VÉRITABLES BOMBES INFORMATIQUES »
Vous pointez les risques du développement exponentiel de la géolocalisation, notamment via les smartphones. Pourquoi ? >> Leur potentiel est énorme. Les smartphones sont de véritables bombes informatiques. Et nous n'en sommes qu'aux prémisses. Dans les années 80, on est passé à l'ordinateur individuel. Dans les années 90, on a assisté à l'interconnexion généralisée des systèmes. Aujourd'hui, nous sommes face à un nouvel éclatement. On va finir par regretter Big Brother. Avec lui, au moins, on avait un avantage : il restait le droit à l'insurrection. Mais avec les « nanobrothers » ce sont des millions de systèmes qui se diffusent, de manière métastatique. Le maillage de ces multiples réseaux sera d'autant plus dur à combattre que l'on ne saura plus qui les gouverne. Et lorsqu'on saura tous tout sur tout le monde, on ira vers un système de clonage mental, de lissage de l'opinion. C'est ahurissant de voir que, d'un côté, des peuples se battent pour leur liberté, et nous, nous sommes en train de filer vers une société où l'on ne pourra plus exercer cette liberté. On ne doit pas accepter de réduire notre liberté, même de cette manière « douce », alors que les générations précédentes ont dû prendre les armes pour la défendre ou la conquérir. La RFID (radio frequency identification), qui permet la géolocalisation, sera utilisée pour les futures cartes de transports. À Lille, un collectif dénonce cette technologie, évoquant « Big Brother ». Quelle est votre position ? >> Je ne suis pas ce dossier de manière personnelle, à la Cnil. Pour ce que j'en sais, il y a eu de nombreuses réunions. Les choses sont cadrées juridiquement. Je peux même dire qu'il y a eu plus d'efforts en ce sens ici que dans d'autres villes en France. Éric Quiquet, avec qui je ne partage pas les mêmes idées, est venu vers la Cnil pour s'assurer de la validité du système. Il y a deux dangers à éviter. D'une part, leur politisation. Ce serait tellement facile s'il y avait des technologies « de droite » et des technologies « de gauche ». Mais ce n'est pas le cas. La vidéosurveillance, par exemple, n'est ni de droite ni de gauche. L'autre danger, c'est l'extrémisme. J'ai participé, à Lille, à un débat sur les nanotechnologies. Je suis très critique face aux nanotechnologies et j'étais venu pour le dire. Mais 40 énergumènes sont intervenus dans le débat, et il est devenu impossible d'échanger. Paradoxalement, ce sont souvent les membres de ces associations qui vont le plus loin sur les réseaux sociaux, alors...w « La vie privée en péril. Des citoyens sous contrôle » d'Alex Türk. Ed. Odile Jacob, 19,9 E.
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Message par Her Mer 14 Déc - 8:14

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Attention-les-telephones-portables-mouchardent...-_3636-2021932_actu.Htm

Attention, les téléphones portables mouchardent...
mercredi 14 décembre 2011

Certaines applications téléchargées sur smartphones transmettent des données sur leurs utilisateurs sans autorisation.
MaxPPP

Les espions ne viennent plus du froid. Ils sortent de votre poche. Un téléphone portable, quelque peu sophistiqué, peut être un redoutable mouchard. La Cnil met en garde...

Repères

Ils vous géolocalisent, n'ignorent rien de votre navigation Internet. Ils possèdent vos contacts, connaissent vos réseaux sociaux préférés, vos lieux et habitudes d'achat... Et parfois du très confidentiel : code bancaire, code Pin, digicode, codes secrets, dossier médical... 40 % des possesseurs de smartphones, selon une enquête réalisée par Médiamétrie à la demande de la Cnil (1), Commission nationale informatique et liberté, confient ainsi à leur téléphone des données à ne pas mettre entre toutes les mains.

Des logiciels indiscrets. Aux États-Unis, des entreprises de téléphonie glissent dans leurs appareils de mini-logiciels qui leur permettent de revendre ensuite, à des réseaux publicitaires, de l'information ciblée sur les goûts et habitudes de leurs clients. Belle intrusion dans la vie privée. En France, la loi informatique et liberté encadre tout cela. Pour transmettre des données à un tiers, la personne doit, en principe, donner son accord. Mais, le mieux, c'est encore un usage prudent des téléphones portables.

Code d'accès. Les 15-17 ans sont les plus avisés. Ils protègent l'accès à leur téléphone, évitent de lui confier leurs codes. Il ne faut, par exemple, jamais conserver dans son smartphone un « mémo » récapitulant l'ensemble de ses codes secrets, surtout bancaires. La Cnil, dans son guide des bonnes pratiques, rappelle qu'il faut poser un code sérieux (pas l'année de naissance) à l'accès de l'appareil, et prévoir un verrouillage automatique. 65 % des personnes interrogées pensent qu'effectivement leur téléphone n'est pas très bien protégé, mais 30 % n'utilisent aucun code de protection actif.

Téléchargement. Quelques précautions sont à prendre lors du téléchargement d'une application. L'an dernier, le Wall Street Journal a étudié 101 applications pour iPhone et Android. Cinquante-six d'entre elles transmettaient des données sur les utilisateurs, sans se préoccuper d'une quelconque autorisation. La Cnil recommande donc de bien lire les conditions d'utilisation de ces applications. 71 % des utilisateurs ne le feraient pas. Évitez surtout les plateformes de téléchargement non officielles.

L'éteindre. 17 millions de Français sont équipés d'un smartphone. Sept personnes sur dix ne l'éteignent jamais, même pendant leur sommeil. Certains appareils transmettent alors, toute la nuit, des données qui permettent d'améliorer les systèmes de géolocalisation. Sans prévenir.

Bernard LE SOLLEU.
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