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Défense de la Vie - Prises de Positions Politiques sur la Défense de la Vie Humaine et sur l'Avortement.

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Message par Her Ven 21 Jan - 7:55

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/07/prsent_et_marin.html

07 juillet 2006

Présent et Marine Le Pen

Présent de samedi consacre une page sur l'ouvrage de Marine Le Pen, A contre flots. Jean Madiran dit 'oui' sur le fondamental :

"Ce qui mérite politiquement d’être perçu comme le plus important dans le livre de Marine Le Pen, c’est la force militante de son adhésion aux «fondamentaux» du nationalisme français, ou plutôt, comme elle l’écrit, à «son seul fondamental, la défense de notre nation et de nos compatriotes». (…) Le livre de Marine Le Pen confirme avec éclat ce que nous avions vu peu à peu apparaître sur le chantier médiatique, et y exploser cette année : l’image d’un nationalisme jeune, joyeux, sympathique, entraînant ; avec, au milieu de nos décombres politiques, un sourire qui est celui du courage et de l’espérance. De l’espérance permise seulement au courage.

(…) Sur le «fondamental», Marine Le Pen apporte dans le concert la voix d’une personnalité originale, d’une battante de première ligne, forgée à l’école de la persécution, de la souffrance, du labeur. Elle y a beaucoup appris, elle a 38 ans, elle apprendra encore. Contre les flots hostiles, on lui souhaite bon vent."


En revanche, Jeanne Smits trouve que Marine est plutôt "de son temps", ce qui pose problème :

"Elle est de ce temps. (...) [Mais] au-delà de ce qui nous réunit –inversons la formule, pour une fois– il y a des points, des points importants, où les divergences paraissent profondes. (…) [Notamment] lorsqu’elle parle de l’avortement et de ceux qui s’y opposent, de ceux qui demandent l’abrogation de la loi Veil, et qui lui semblent d’une rigueur excessive, trop prompts à l’«exclusion». Il y a là, assurément, matière à un débat de fond avec Marine Le Pen, car son point de vue semble aussi difficile à accepter que celui de Christine Boutin, auquel d’ailleurs il ressemble étrangement.
"Il n’y a aucun doute, la vice-présidente du Front national considère l’avortement volontaire comme un échec atroce et une tragédie pour les femmes, et elle n’a pas tort de souligner combien de mères sont acculées à ce choix… non point cornélien, comme elle le suggère, mais impossible. Comme Christine Boutin, Marine Le Pen aimerait voir les femmes suffisamment soutenues et aidées pour ne jamais avoir à poser cet acte qui laisse des traces profondes. Elle se situe sur le plan des personnes parce que le drame est personnel, et se garde de vouloir changer la loi. Ne doutons pas de sa sincérité lorsqu’elle écrit : «J’ai dit qu’il fallait tout mettre en œuvre pour réduire au maximum le nombre des avortements et qu’il m’apparaissait inefficace et cruel de le faire par des mesures coercitives, ce à quoi tendrait la suppression autoritaire de la loi Veil.» Eh oui, c’est ainsi que les méchants changent parfois de camp sans le vouloir : punir l’acte de mort qu’est l’avortement serait plus «cruel» que l’avortement lui-même… (...)

Il semble que Marine Le Pen refuse de déplacer ainsi le débat ; elle ne voit pas en quoi une loi en elle-même inique pose du point de vue de la société un problème bien plus grave que nos mauvaises actions individuelles, pour lesquelles il nous est promis pardon et miséricorde si seulement nous les demandons avec regret. En cela aussi, elle est de son temps. La question me semble trop cruciale pour l’y rejoindre."
Michel Janva


Dernière édition par Hercule le Dim 30 Oct - 17:59, édité 4 fois
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Message par Her Ven 21 Jan - 7:57

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/12/avortement-jeanne-smits-répond-aux-propos-de-marine-le-pen.html

23 décembre 2010

Avortement : Jeanne Smits répond aux propos de Marine Le Pen

Suite à l'entretien de lundi, Jeanne Smits réagit dans le numéro de Présent du jour (les abonnés internet l'auront déjà lu hier) :

"je crois qu’il faut d’abord souligner ceci : sa prise de position, qui ne l’engage pas moins qu’une déclaration à RMC par exemple – et qui serait déjà unique dans le paysage politique français si elle parvenait à la défendre comme représentante d’un parti non groupusculaire à l’occasion d’élections prochaines – la montre favorable à une politique « massive » d’accueil de la vie en vue de réduire de manière considérable, voire quasi totale, le nombre des avortements. Et pour cela, dit-elle, il faut montrer que l’avortement n’est pas « l’acte anodin » qu’en a fait le Planning familial, « en contravention avec la loi initiale de 1976 » (1975, en fait, date d’entrée en vigueur de la loi Giscard-Chirac-Veil).

C’est une volonté que l’on peut évidemment saluer. C’est à peu près ainsi que la Croatie a réussi à faire baisser de 80% son nombre d’avortements par rapport aux chiffres colossaux de 1975. La loi n’a pas été modifiée, mais un effort conjoint d’éducation générale, de mises en place progressives d’aides à la maternité et d’accueil des femmes enceintes, auquel l’Eglise catholique a largement participé, a permis de mettre partiellement fin au massacre. A noter, dans cet exemple, le rôle joué par une prise de conscience spirituelle et morale, qui ne semble pas être pour demain en France. Pour autant, il faut relativiser l’exemple croate où, aujourd’hui, on ne compte enfin plus davantage d’avortements que de naissances, mais tout de même un avortement pour cinq naissances (à comparer à un avortement pour quatre naissances en France). [...]

Faut-il tout prendre et tout soutenir qui puisse poser une limite à la destruction légale des tout-petits ? Evidemment, oui. C’est, en somme, ce que propose Marine Le Pen à des électeurs potentiels [...]. Mais elle se dit opposée à l’abrogation de la loi Veil. Elle l’a dit en termes plus clairs encore chez Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le 3 décembre dernier : «En ce qui me concerne, je ne reviendrai pas sur la loi Veil.» Elle estime, comprend-on au travers de ses réponses à Présent, que ce serait politiquement… pas malin. Et elle ne le veut pas, clairement.

Et là, elle accuse en somme ceux qui veulent cela, ceux qui veulent la fin du permis légal de tuer les tout-petits, de mener un combat d’arrière-garde, un combat qui compromet ceux, actuels, contre l’euthanasie et l’aggravation des lois bioéthiques, un combat «perdu il y a trente-cinq ans», quasiment une fixette de vieille dame rabougrie qui ne s’offre jamais le plaisir de manger du pain frais de peur de laisser perdre le pain rassis. Cela est suffisamment vif – et faux – pour que Présent y revienne, et réplique. S’il fallait renoncer à toutes les batailles au motif qu’elles ont été naguère perdues, il ne resterait plus grand-chose à faire. La mondialisation est inéluctable. La bataille de l’immigration massive a été perdue avec la loi sur le regroupement familial. La sortie de l’Union européenne fédéraliste devient difficilement envisageable. Etc.

Combattre aujourd’hui l’euthanasie et l’utilisation des embryons humains comme matériel de laboratoire, c’est bien, urgent et nécessaire. Mais au nom de quoi s’il n’est pas d’abord posé que la vie doit être respectée et protégée depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ? Comment accepter – même par exception – que l’on puisse légalement tuer un être humain à 12 semaines de gestation et réclamer qu’on n’y touche pas un jour après sa « création » en éprouvette ? Comment oser dire, enfin – oui, c’est une caricature – que le mouvement pro-vie ne demande que l’abrogation de la loi Veil, alors qu’il a soutenu et soutiendra toutes les initiatives qui permettraient réellement d’aider les femmes enceintes, de réduire le nombre d’« IVG » et de rendre aux Français la conscience de la réalité de cet acte ?

L’abrogation des lois autorisant et protégeant l’avortement est un but : un but nécessaire et qu’il est nécessaire d’affirmer, car le grand désordre de la situation actuelle est précisément la protection publique et légale d’un acte qui tue, plus de 200 000 fois par an, un membre de notre communauté d’êtres humains. C’est une position qui n’a en soi rien de confessionnel, mais l’affirmation d’un devoir humain et politique. Un devoir politique certes plus facile à percevoir si les victimes étaient, par exemple, tuées à la naissance au lieu de l’être dans le sein de leurs mères, ou s’il s’agissait de centaines de milliers de victimes mourant dans des camps de concentration. La particularité de l’avortement, c’est qu’il est caché. [...]

D’ailleurs le programme du Front national approuvé en 2000, toujours en vigueur en 2002 comme en 2007, contient explicitement l’abrogation des lois sur l’avortement (contrairement au programme présidentiel de Jean-Marie Le Pen). Marine Le Pen affirme aujourd’hui l’inverse, mais il est assez facile de vérifier…

Qu’on doive parvenir par étapes à la mise en place d’une législation pleinement respectueuse de la vie, cela est hélas plus que probable. Si Marine Le Pen le veut bien, elle précisera d’ailleurs peut-être quelles sont les mesures protectrices de l’avortement qu’elle abolira, concrètement, si elle en a le pouvoir : le remboursement de l’IVG ? Le délai légal porté de 10 à 12 semaines de gestation ? L’obligation pour les chefs de service de gynécologie-obstétrique des hôpitaux publics d’organiser les IVG ? La publicité aujourd’hui autorisée pour l’avortement ? L’existence d’un délit d’entrave à l’IVG, aggravée en 2001 pour réprimer les « pressions morales et psychologiques » pour dissuader une femme d’avorter ? Jugerait-elle cela politiquement « malin » de le dire ? Jugerait-elle « malin » d’affirmer que l’avortement tue : l’enfant matériellement, et la mère psychologiquement et moralement ?"
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Message par Her Mar 15 Fév - 22:47

http://www.la-croix.com/Marine-Le-Pen---La-bioethique-touche-a-notre-vision-de-l-hom/article/2455357/4076

14/02/2011 18:24
Marine Le Pen : « La bioéthique touche à notre vision de l'homme »

La présidente du Front national qui s’exprime dans La Croix sur les questions de famille, de bioéthique et de laïcité, se prononce pour le déremboursement de l’IVG et pour l’interdiction de toute recherche sur l’embryon

ENTRETIEN
Marine Le Pen, présidente du Front national
La Croix : Si vous siégiez à l’Assemblée nationale, vous seriez-vous impliquée dans le débat sur la bioéthique ?

Marine Le Pen : Oui, car il s’agit là d’un sujet absolument fondamental, qui touche à notre vision de l’homme et aux racines de notre civilisation. Mais il n’y a pas que le FN qui soit écarté du débat : les Français aussi. On l’a bien vu avec le « bébé-médicament » : ils ont appris, du jour au lendemain, que l’on pouvait faire un bébé pour en soigner un autre.

En dépit de toute la compassion que l’on peut avoir pour ces familles dont l’enfant est atteint d’une maladie génétique rare, on se trouve là dans un basculement. Lorsqu’on choisit un embryon, que l’on évacue les autres dans le but exclusif de fabriquer un enfant pour soigner, on bascule vers la transformation de l’être humain en objet. Avec des notions de rentabilité, d’utilité dans la procréation.
De manière générale, que pensez-vous de la recherche sur l’embryon ?

Qu’il faut l’interdire, purement et simplement. Un certain nombre de chercheurs, opposés à l’utilisation de l’embryon, soulignent d’ailleurs que c’est choisir la facilité, alors qu’il existe d’autres moyens de faire avancer la recherche comme les cellules souches du cordon ombilical. Le rôle des responsables politiques, c’est de poser des limites.
Souhaitez-vous revenir sur la loi Veil ?

Revenir sur ou à la loi Veil, car cette loi qui prévoyait que l’avortement soit l’ultime choix a été dénaturée. Aujourd’hui, lorsqu’une femme se rend au Planning familial, on lui propose l’avortement ou… l’avortement !

Il est impératif de rétablir les conditions d’un véritable choix, ce qui passe par l’information, des aides financières aux familles et l’adoption prénatale. Je pense également qu’il faut cesser de rembourser l’avortement. Il existe suffisamment de moyens de contraception aujourd’hui. D’une manière générale, il faut promouvoir le respect de la vie dans notre société.
N’est-ce pas contradictoire avec votre souhait de rétablir la peine de mort ?

Pas du tout. Car nous parlions de la vie innocente ! En revanche, lorsque quelqu’un est lui-même porteur de mort, de barbarie, le rôle des dirigeants est de protéger la société, je suis donc favorable à un référendum sur le sujet.
Quelle est votre position sur l’euthanasie ?

Qu’il ne faut pas franchir ce pas. La loi Leonetti me paraît suffisante, elle est un point d’équilibre ; si on va au-delà, nous assisterons encore une fois à un basculement, même s’il y a beaucoup de progrès à faire en termes de prise en charge et pour lutter contre la douleur.
Le succès du Pacs ne prouve-t-il pas qu’il répondait à une demande sociale ?

Non, l’objectif du pacs était d’accoutumer les esprits à l’arrivée d’une législation sur le mariage homosexuel. C’est un succès car c’est surtout une niche fiscale. Je rappelle que seuls 6 % des pacs concernent les homosexuels. Je suis donc pour le rendre inefficace à travers une revalorisation du mariage par l’impôt.
Les allocations familiales doivent-elles être versées sous conditions de ressources ?

Non seulement elles doivent rester universelles, mais elles doivent surtout être largement réévaluées. Les familles sont les grandes abandonnées de la politique depuis vingt ans. La mesure phare du FN est la création d’un salaire parental équivalent au Smic dès le premier enfant. Autrement dit, un véritable choix accordé à la mère de s’occuper de ses enfants.

Les familles nombreuses devraient, en outre, bénéficier d’un accès privilégié au logement social. Étant entendu que, dans le cadre de la préférence nationale, toutes ces aides devraient être réservées aux familles françaises, car les étrangers qui viennent sur notre territoire doivent pouvoir subvenir à leurs besoins.
L’islam est-il, selon vous, compatible avec la République ?

Oui. Mais nous voyons une montée très inquiétante du fondamentalisme musulman, qui, lui, est incompatible avec les principes républicains, les traditions, les mœurs et les modes de vie français. Qu’attendent les pouvoirs publics pour l’endiguer ?

Mon combat pour la laïcité vise aussi à préserver nos compatriotes de confession musulmane des pressions fondamentalistes – tenue vestimentaire, alimentation, etc. – qui les amènent à radicaliser une pratique religieuse jusqu’à présent compatible avec la France et la République.
Êtes-vous favorable à la construction de mosquées ?

Je conteste l’analyse consistant à dire qu’il n’y aurait pas suffisamment de mosquées en France. Quoi qu’il en soit, la construction de mosquées devrait répondre à plusieurs conditions, à commencer par le respect de la loi de 1905, déjà violée par le financement public d’associations cultuelles à visage culturel ou la délivrance de baux emphytéotiques.

Je suis également contre la participation financière d’États étrangers qui refusent sur leur sol la construction d’églises. Bref, si les musulmans veulent d’autres mosquées, qu’ils les financent. Enfin, il ne doit pas s’agir de mosquées cathédrales et les bâtiments ne doivent pas posséder de minarets.

Recueilli par Laurent DE BOISSIEU et Marine LAMOUREUX
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Message par Her Lun 9 Mai - 6:53

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/vers-des-lois-pro-vie-en-russie.html

Vers des lois pro-vie en Russie

Lu ici :

"Dans son discours annuel au Parlement donné il y a deux semaines, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a déclaré que de nouvelles mesures seraient prises par la Fédération russe pour augmenter la natalité. [...] À la suite du discours de M. Poutine, le parlement russe, la Douma, a introduit un projet de loi dont l'objet et de ne plus considérer l'avortement comme un acte médical remboursé par l'assurance maladie publique. Ce projet de loi permet également aux docteurs de refuser de perpétrer un avortement. [...] La Douma a également introduit un projet de loi qui vise à restreindre la publicité entourant l'avortement. [...] Autorisé peu après la révolution bolchevique de 1917, l'avortement fut sévèrement limité après le 27 juin 1936 lorsque les effets de l'amour libre promu par les premiers révolutionnaires et les avortements massifs commis à l'époque menacèrent la démographie même du « Paradis des prolétaires ». Le 23 novembre 1955, l'interdiction d'avorter fut suspendue et l'avortement fut permis sur demande pour autant qu'il fût pratiqué dans un hôpital ou une clinique. Le nombre d'avortements augmenta alors rapidement."
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Message par Her Mar 23 Aoû - 14:57

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Le pape en Espagne et la question de l’avortement

ROME, Lundi 22 août 2011 (ZENIT.org) – Dans le cadre des JMJ de Madrid, le cardinal Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid, a accordé à tous les prêtres pouvant légitimement administrer le sacrement de la confession, présents dans l'archidiocèse de Madrid entre le 15 et le 22 août, la faculté de remettre, à travers le sacrement de pénitence, l'excommunication latae sententiae correspondant au délit d'avortement, aux fidèles sincèrement repentis. En annonçant la décision du cardinal, l'archevêché a expliqué que cette initiative visait à permettre à « tous les fidèles venus participer aux célébrations de la 26e Journée mondiale de la jeunesse à Madrid, d'accéder plus facilement aux fruits de la grâce divine qui leur ouvre les portes d'une vie nouvelle ».

Dans ce contexte, nous publions ci-dessous une réflexion de Flora Gualdini, fondatrice de « Casa Betlemme » à Arezzo en Italie, sur le thème de l'avortement.

La presse mondiale semble soudain prendre conscience que l’Eglise catholique est mère et pas seulement éducatrice sur des thèmes brûlants comme l’avortement. La clinique d’obstétrique est un “confessionnal” spécial, et après plus de cinquante ans d’expérience, je puis témoigner de la puissance du cœur de Jésus miséricordieux, qui se penche sur nos misères. Le regard de la transcendance est véritablement l’unique médicament capable de guérir le cœur d’une femme blessée par l’avortement. Comprenons que même si nous brisons le futur d’une créature dès sa conception, nous ne faisons rien d’autre que la « renvoyer à l’expéditeur ». Et Lui, de toute façon, conduira cette personne à son achèvement, là où mille ans sont comme un jour.

Nous chrétiens croyons, en effet, en le Dieu de l’amour, qui a vaincu la mort et qui ne laisse inachevée aucune de ses œuvres : tôt ou tard, il y aura une rencontre, l’étreinte. Mais la réconciliation avec cet enfant doit commencer maintenant même : le sentir vivant, lui donner un nom, savoir qu’il t’attend et que, peut-être, il prie pour toi : il t’aime. C’est le chemin sur lequel j’ai accompagné une multitude de femmes jusqu’à la guérison, des femmes de tout niveau culturel. C’est un long chemin, scandaleux pour les bioéthiciens du “personnalisme empirique”, mais qui nous comble d’espérance devant toutes ces jeunes pousses coupées, qui dans l’indifférence morale et dans les ténèbres de notre civilisation, se comptent comme les étoiles du ciel.

Mais je suis tout aussi convaincue que les jeunes ont d'abord besoin aujourd’hui d’une formation approfondie dans ce domaine : ils doivent savoir exactement ce qu’est l’avortement et comment les versions pharmacologiques rendent toujours plus floue sa frontière avec la contraception. Ils doivent savoir combien de milliers de petites vies humaines sont sacrifiées en éprouvette. Ils doivent savoir ce qu’est le péché et être responsabilisés sur la grandeur du geste sexuel. A Madrid, Benoît XVI, à la suite de son prédécesseur, embrasse les jeunes en les invitant à une réflexion exigeante. André Frossard disait que l’on honore la jeunesse en lui demandant beaucoup, c’est-à-dire en lui administrant la vérité tout entière.

On sait que la plupart des personnes ne parle pas de ces choses dans le confessionnal, souvent parce qu’elles ne savent même pas la portée de certains comportements : dans ce cas, la grave responsabilité se déplace alors sur ceux qui avaient la tâche d’informer et de motiver (les éducateurs.)

Avant de s’occuper de morale sexuelle, il s’agit de se préoccuper en urgence d’une alphabétisation bioéthique sur les “fondamentaux” du magistère : en harmonie entre foi, discipline, science et culture. Seulement ainsi, nos jeunes pourront devenir, comme l’a dit quelqu’un, « vraiment libres et librement vrais ».

Flora Gualdani
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Message par Her Mar 6 Sep - 9:27

http://www.libertepolitique.com/actualite/54-international/7011-grande-bretagne--lacces-a-lavortement-revient-dans-le-debat

Le fil

International
Grande Bretagne : l’accès à l’avortement revient dans le débat
2 Septembre 2011
Au parlement anglais, la députée conservatrice Nadine Dorries s’apprête à déposer un amendement visant à restreindre les facilités d’accès à l’avortement en Grande Bretagne, où l’IVG est actuellement autorisé jusqu’à 24 semaines de grossesse.

Après avoir tenté sans succès en 2008 de réduire ce délai maximal en l’abaissant à 20 semaines par l’intermédiaire d’une proposition de loi, elle s’attaque désormais à la prise en charge des entretiens pré-IVG par les cliniques où ceux-ci sont pratiqués. Cela constitue selon Nadine Dorries un conflit d’intérêt, puisque les avortements participent au chiffre d’affaire de ces établissements. Elle souhaite qu’ils soient désormais externalisés vers des organismes indépendants, et qu’un délai de réflexion pouvant aller jusqu’à 10 jours soit requis pour les femmes qui font une demande d’intervention.

Nadine Dorries ne cache pas son souhait de réduire, par ces nouvelles dispositions, le nombre annuel d’avortements en Grande-Bretagne à hauteur de 30%, pour passer de 200 000 à 140 000 IVG. La proposition est soutenue par le ministre de la Santé du gouvernement de David Cameron, ce qui serait la traduction d’une inflexion conservatrice de la politique du gouvernement anglais.

Le Figaro cite Jonathan Hopkin, professeur de sciences politiques à la London School of Economics, qui explique que « Cameron a la tentation de mettre un coup de barre à droite, particulièrement sur les sujets de sécurité et de justice. Les questions sociales et religieuses ne sont pas très porteuses électoralement en Grande-Bretagne où il n'y a pas de place pour un mouvement similaire au Tea Party américain. Mais sur la sécurité, la population soutient largement la sévérité affichée après les émeutes et il y a de grandes chances que Cameron s'oriente dans cette direction. »
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Message par Her Mer 7 Sep - 4:40

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/pologne-le-milieu-pro-vie-compte-profiter-des-élections-doctobre.html

01 septembre 2011

Pologne : le milieu pro-vie compte profiter des élections d'octobre

En pleine présidence de l'Union européenne, le Sejm (Chambre basse du Parlement polonais) se prononçait sur deux propositions de loi antagonistes. La première, d'initiative citoyenne, prévoyait une interdiction totale de l'avortement ; la seconde, présentée par un député du SLD (ex-communistes), sa libéralisation, avec la possibilité d'une interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu'à la 12e semaine et son remboursement. Toutes deux ont été rejetées. Mais la lutte continue, alors que les élections législatives auront lieu le 9 octobre.

Le comité Stop à l'avortement a l'intention de profiter de la campagne électorale pour mettre la pression sur les députés. Il appelle ses partisans à harceler les candidats par téléphone sur ce sujet. Le comité compte décerner un certificat de moralité aux députés. Mariusz Dzierzawski, l'initiateur de la pétition, a déclaré :

"La majorité se dit catholique et attachée aux enseignements de Jean-Paul II, dont l'opinion était claire à ce sujet. Ils devraient donc voter pour notre texte." (source)

Posté le 1 septembre 2011 à 18h31 par Michel Janva
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Message par Her Mer 7 Sep - 8:23

http://www.lanef.net/t_article/vers-une-defense-de-la-vie-gregor-puppinck-25514.asp

Vers une défense de la vie ?

Grégor Puppinck

Source :La Nef n°229 de septembre 2011
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Face à la crise démographique et morale, la Hongrie, la Russie et la Pologne engagent des politiques promouvant la vie et la famille. Panorama de l’ultime réponse à la crise…

La crise économique n’est pas seulement le produit d’un monde économique virtuel et financiarisé, elle a aussi et d’abord ses causes dans le monde réel, notamment dans la crise démographique occidentale.

La crise démographique que nous traversons résulte quant à elle d’une crise culturelle sans précédent, causée notamment par le triomphe du matérialisme, de l’individualisme et de leurs corollaires : le contrôle des naissances et la désintégration de l’unité familiale. Il est évident que les crises culturelle, démographique et économique auxquelles l’Occident est confronté sont liées.

En avril 2011, le gouvernement russe a rendu public une étude confirmant l’ampleur de la crise démographique : par l’effet conjugué d’une faible natalité (1,4 enfant par femme), d’une forte mortalité et d’un nombre d’avortements considérable, la population russe a diminué de 2,2 millions de personnes depuis 2002 (soit 1,6 %, pour atteindre 142,9 millions). En 2002, le nombre d’avortements a été ramené à deux millions, contre plus de quatre millions par an les années précédant la chute du communisme. En 2004, d’après les Nations-Unies, la Russie souffrait du plus fort taux d’avortement au monde, 44,7 % des grossesses se terminant par un avortement. À ce jour, il est estimé à plus d’un million par an.

La situation en Hongrie, Roumanie, Estonie et Bulgarie est similaire ; le nombre d’avortements a diminué très fortement depuis la chute du communisme, mais il demeure élevé, même comparé à l’Europe occidentale. De plus, ces pays subissent aujourd’hui le déficit démographique causé par les avortements massifs pratiqués pendant les années communistes.

Le vieillissement de la population résultant de cette crise démographique est une cause directe de la crise économique occidentale. Quant à la crise culturelle, elle s’autoalimente par l’avortement qui détruit les familles et blesse profondément l’âme des femmes concernées par ce fléau.

Trois exemples à suivre

Certains pays semblent enfin le comprendre, tels la Russie, la Hongrie et la Pologne, qui adoptent des politiques publiques promouvant la vie et la famille. Ce n’est pas encore le cas de l’Europe occidentale, où l’importation de populations étrangères est toujours présentée comme la seule réponse acceptable à la crise démographique. Le récent rapport présenté par le « Groupe d’éminentes personnalités » du Conseil de l’Europe « Vivre ensemble – Conjuguer diversité et liberté – dans l’Europe du XXIe siècle » (sic) affirme ainsi que « du fait de la démographie européenne et du recul régulier du nombre des actifs par rapport aux personnes à charge, il va devenir inévitable d’accueillir davantage d’immigrés au cours des prochaines décennies ». S’il est vrai que l’immigration peut combler le déficit démographique de l’Europe occidentale, elle ne constitue néanmoins pas une réponse à la crise culturelle à l’origine de la crise démographique.

L’Europe de l’Est, à l’inverse, ne peut pas compter sur l’immigration et doit même lutter contre l’émigration de sa propre jeunesse. L’Europe de l’Est ne peut ainsi compter que sur un regain de vitalité de sa propre population pour surmonter sa crise.

Ces derniers mois, la Hongrie a adopté une série de mesures promouvant la culture de vie et la famille. Sa nouvelle Constitution se fonde sur la dignité humaine et reconnaît le droit à la vie de chacun. Elle protège la vie du fœtus dès la conception, ainsi que la maternité. Elle protège en outre la famille comme « base de la survie de la nation », et définit le mariage comme l’union volontaire de l’homme et de la femme. Afin de lutter concrètement contre l’avortement, le gouvernement hongrois a lancé depuis mai 2011 une campagne de communication en faveur de l’adoption. L’affiche publicitaire (ci-contre) diffusée pour cette campagne représente un fœtus disant à sa mère : « Je comprends que tu ne sois pas encore prête pour m’accueillir dans ta vie, mais fais-moi plutôt adopter. S’il te plaît, laisse-moi vivre ! ».

En Pologne, en juin et juillet dernier, une initiative populaire a été soumise au Parlement. Elle vise à une interdiction quasi-totale de l’avortement. Cette initiative, signée par plus de 600 000 personnes en deux semaines, est actuellement examinée par le Parlement ; une première tentative de la faire échouer a déjà été largement repoussée. Ce débat pèsera sur les prochaines élections législatives prévues le 9 octobre 2011.

En Russie, la politique du gouvernement est de plus en plus favorable à la famille. Héritage de la période communiste, l’avortement y est encore très libéralisé : totalement libre durant les douze premières semaines de grossesse, il demeure légal dans de très nombreux cas les mois suivants. Le législateur russe, soutenu par l’Église orthodoxe et travaillant avec des médecins, des sociologues et des économistes, a introduit récemment un projet de loi visant à mieux encadrer l’accès à l’avortement. Parmi les conditions nouvelles proposées par ce texte figure la mise sous ordonnance de la pilule du lendemain. L’IVG étant devenu un véritable commerce, le projet prévoit de réserver aux hôpitaux publics la pratique des avortements pratiqués durant les douze premières semaines. Le texte requiert également l’accord du mari lorsque la femme est mariée, et l’accord des parents lorsqu’elle est adolescente. Le projet de loi vise également à introduire un délai de réflexion, de 48 heures à une semaine, avant l’avortement. Les candidates devraient également être informées des risques liés à l’avortement, notamment celui de stérilité et de souffrances psychologiques. Le projet de loi prévoit en outre que les femmes enceintes de six semaines et plus voient leur enfant à l’échographie et entendent son cœur battre. Ce projet de loi sera voté à l’automne.

Le 15 juillet dernier, le président Medvedev a promulgué une première série de mesures visant à limiter la publicité en faveur de l’avortement. Le texte adopté rend illégal le fait de présenter l’IVG comme étant sans danger pour la santé de la mère, et il prévoit que 10 % des sommes dépensées pour la promotion de l’avortement soient affectés à la description des dangers liés à cette pratique.

Par ces nouveaux critères, le législateur russe rehausse le niveau de protection de la santé de la mère et du droit à la vie de l’enfant au niveau d’autres pays européens, comblant ainsi un déficit hérité de l’époque communiste.

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui a pourtant souvent été à la pointe de la promotion de l’avortement, a récemment adopté une attitude plus favorable à la famille et à la vie. Il y a d’abord eu la fameuse Résolution 1763 (2010) du 7 octobre 2010 reconnaissant le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux, et dont il a déjà été question dans cette revue (1). Deux autres résolutions adoptées depuis méritent d’être signalées.

Dans la première intitulée « Investir dans la cohésion familiale en tant que facteur de développement en temps de crise » (Résolution 1720 [2010]), l’Assemblée parlementaire « estime que l’évolution démographique, la faible natalité, le vieillissement de la population et le taux d’activité croissant des femmes sont quelques-uns des facteurs qui incitent les sociétés à investir dans le capital humain en adoptant des politiques familiales dynamiques. » À cette fin, l’Assemblée invite les États à encourager les relations stables, fondées sur le mariage, à leur offrir un soutien adéquat, et à soutenir les relations intergénérationnelles dans le cadre familial.

Un autre texte favorable à la famille récemment adopté par l’Assemblée est la Recommandation sur les « suites à donner au rapport du Groupe d’éminentes personnalités du Conseil de l’Europe ». Adoptée le 22 juin 2011, elle décide notamment de « répondre aux questions soulevées par le vieillissement de la population en Europe au moyen de politiques appropriées d’aides à la famille ». C’est peu, mais pour le Conseil de l’Europe, c’est déjà beaucoup, car à l’inverse des ex-pays communistes, il n’a pas encore fait sa révolution idéologique en la matière.

L’Europe fait aujourd’hui face à une crise économique et démographique qui nécessite un remède culturel : un retour aux réalités et aux valeurs fondamentales. La promotion d’une culture qui estime et protège la vie et la famille est indispensable pour répondre de façon efficace et durable à cette crise de civilisation.
Grégor Puppinck
* Directeur de l’ECLJ (www.eclj.org).
(1) Cf. La Nef n°220 de novembre 2010, p. 12-13 : « Un changement de perspective ».
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Message par Her Sam 24 Sep - 13:08

http://www.zenit.org/french

Le pape exhorte les chrétiens à travailler de concert pour défendre la vie

Il évoque les questions du diagnostic préimplantatoire et de l’euthanasie

ROME, Vendredi 23 septembre 2011 (ZENIT.org) – Aujourd’hui, la tâche commune des chrétiens est de témoigner du Dieu vivant, a expliqué Benoît XVI, et la foi en Dieu doit se concrétiser dans un « engagement commun pour l’homme ».

Lors de la célébration œcuménique qui s’est déroulée ce vendredidans l’Eglise du couvent des Augustins d’Erfurt, le pape a notamment invité à défendre la « dignité inviolable » de l’homme, évoquant les questions du diagnostic préimplantatoire et de l’euthanasie

La célébration s’est ouverte dans l’ancien couvent des Augustins où Luther fut religieux, par un chant, une prière d’ouverture et la récitation d’un Psaume lu par l’évêque évangélique, Friedrich Weber, dans la traduction allemande de Martin Luther.

Le pape a récité à son tour la Prière pour l’unité des chrétiens et le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, a lu la prière sacerdotale de Jésus « Afin que tous soient un » (Jn 17, 1.20-23).

Benoît XVI a ensuite prononcé une homélie dans laquelle il a rappelé que Jésus priait pour l’unité : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi » (Jn 17, 20). Jésus « se tient toujours devant le Père, intercédant pour nous, et ainsi en ce moment il se tient au milieu de nous et il veut nous attirer dans sa prière », a affirmé Benoît XVI.

Aujourd’hui, a-t-il ajouté, témoigner du Dieu vivant est « notre tâche commune ». « Notre premier service œcuménique en ce temps doit être de témoigner ensemble de la présence du Dieu vivant et par là de donner au monde la réponse dont il a besoin ».

En présence du président allemand Christian Wulff et de la chancelière Angela Merkel, le pape a aussi rappelé que « le sérieux de la foi en Dieu se manifeste dans le fait de vivre sa parole ».

« Nous vivons dans un temps où les critères de l’être homme sont devenus questionnables. L’éthique est remplacée par le calcul des conséquences. Face à cela, comme chrétiens, nous devons défendre la dignité inviolable de l’homme, de la conception à la mort – dans les questions du diagnostic préimplantatoire jusqu’à l’euthanasie », a insisté le pape.

« Sans la connaissance de Dieu, l’homme devient manipulable », a-t-il observé. « La foi en Dieu doit se concrétiser dans notre engagement commun pour l’homme. De cet engagement pour l’homme, font partie non seulement ces critères fondamentaux d’humanité, mais surtout et très concrètement l’amour que Jésus nous enseigne dans la description du jugement dernier (Mt 25) : le Dieu juge nous jugera selon la façon dont nous nous serons comportés à l’égard de ceux qui nous sont proches, à l’égard des plus petits de ses frères ».

« Ceci vaut avant tout dans le domaine de la vie personnelle de chacun » mais aussi « dans la communauté d’un peuple et d’un État, où tous doivent se prendre en charge les uns les autres » ; « pour notre continent, où nous sommes appelés à la solidarité européenne ». « Et, enfin, ceci vaut au-delà de toutes les frontières : la charité chrétienne exige aussi aujourd’hui notre engagement pour la justice dans le vaste monde ».

Le pape a enfin invité à remercier le Seigneur « pour les chemins de l’unité sur lesquels il nous a conduits et nous associer à sa prière dans une humble confiance : fais que nous devenions un, comme tu es un avec le Père, pour que le monde croie qu’il t’a envoyé (cf. Jn 17, 21) ».

Marine Soreau
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Message par Her Lun 17 Oct - 21:45

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/onu-il-nexiste-pas-de-droit-à-lavortement-et-tous-ceux-qui-défendent-cette-idée-ont-tort-.html

12 octobre 2011

ONU : « Il n’existe pas de droit à l’avortement et tous ceux qui défendent cette idée ont tort »

C'est ce qui a été déclaré lors d’une conférence de presse conjointe parrainée par la Mission d’observation permanente du Saint-Siège auprès des Nations Unies. C-Fam explique:

"Il est plutôt courant chez les représentants de l’ONU et les professeurs américains de droit international d’affirmer que les gouvernements étrangers ont obligation en droit international de libéraliser leurs législation sur l’IVG. [...] Les activistes pro vie ont affirmé pendant des années qu’une telle déclaration est infondée. Malgré tout, les gouvernements ont commencé à écouter et à libéraliser leurs législations. [...]

Les articles de San José ont été lancés aujourd’hui dans la salle de presse située au siège de l’ONU de New York. Le professeur Robert George a déclaré à la presse de l’ONU et aux observateurs que les Articles de San José ont été rédigés dans le but d’aider les représentants des gouvernements à résister à de telles revendications. « Les articles de San José ont été rédigés par un grand groupe d’expert en droit, en médecine et en politiques publiques. Les articles soutiennent et assistent les personnes subissant dans le monde entier les pressions du personnel de l’ONU et d’autres personnes qui déclarent faussement qu’ils ont une obligation en droit international d’abroger les législations protégeant les personnes à un stade de développement embryonnaire et fœtal contre la violence de l’avortement », a déclaré Robert George.

L’ambassadeur Joseph Rees (photo), ancien ambassadeur des Etats Unis au Timor Oriental, et dans le passé représentant des Etats Unis auprès du Conseil Economique et Social de l’ONU, s’est joint au professeur George pendant la conférence de presse. Rees a affirmé : « Lorsque j’étais au Timor, j’ai fait l’expérience directe des efforts constants de la part de certains fonctionnaires internationaux et des représentants d’ONG étrangères pour intimider un petit pays en voie de développement afin qu’il abroge ses lois pro vie. Le problème, c’est que les personnes travaillant sur le terrain, et même les représentants des gouvernements, ont peu de moyens pour réfuter la prétention outrancière selon laquelle l’avortement est un droit de l’homme reconnu en droit international. Les articles de San José ont pour but de les aider dans cette contre-offensive ».

[...] On compte parmi les signataires des articles le professeur John Finnis d’Oxford, le professeur John Haldane de l’Université de St. Andrews, Francisco Tatad, ancien président de la majorité parlementaire du Sénat des Philippines, Javier Borrego, ancien juge de la Cour européenne des droits de l’homme, le Professeur Carter Snead du Comité international de bioéthique de l’UNESCO, et Lord Nicholas Windsor, distingué partisan des causes pro vie et membre de la Famille Royale britannique. Dans les jours prochains, les articles seront présentés devant la Chambre des Lors du Royaume Uni, devant le Parlement Européen, le parlement Italien, ainsi qu’à Madrid, à Washington DC, à Santiago du Chili, à Manille, à Buenos Aires, à Calgary et à San José."

Et en France ?

Posté le 12 octobre 2011 à 08h33 par Michel Janva
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Message par Her Dim 30 Oct - 16:04

http://www.libertepolitique.com/actualite/54-international/7147-usa--politique-pro-vie-et-elections-presidentielles

USA : Politique pro-vie et élections présidentielles
28 Octobre 2011

Aux USA les questions sur le respect de la vie sont politiquement déterminantes. Herman Cain, bien qu’en tête des sondages de la primaire républicaine et de la présidentielle de 2012, a été déstabilisé par cette récente déclaration de Rick Perry : « Être pro-vie, ce n’est pas une question de commodité de campagne, c’est une conviction de base ». Le gouverneur du Texas fait référence à une récente interview de son concurrent diffusée sur CNN la semaine dernière. Celui-ci reprenant la distinction wéberienne classique entre l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction déclarait d’un côté être opposé à l’avortement et de l’autre admettait que la décision d’avorter était une décision personnelle et qu’en conséquence il ne souhaitait imposer son point de vue à personne ! « C’est un bobard libéral (de gauche, ndlr) de dire ‘je suis personnellement pro-vie mais le gouvernement ne doit pas prendre parti sur ce sujet’ » a déclaré un Rick Perry, ovationné, pour enfoncer son adversaire.

La réplique de l’accusé ne s’est pas faite attendre, Herman Cain a assuré qu’il n’était favorable à « aucun avortement, sans aucune exception » et a précisé « « Je voudrais renforcer l’ensemble de nos lois actuelles qui empêchent l’avortement ». Il a même été jusqu’à déclarer « Je crois que l’avortement devrait être (…) illégal dans tout le pays »

De son côté, la représentante du Minnesotat, Michele Bachmann, pour qui « cette année est celle où les conservateurs sociaux peuvent tout obtenir » a appelé les électeurs à ne pas faire le moindre compromis. Pour elle, le gouvernement et les politiques ont le devoir d’empêcher la pratique de l’avortement.

Comme l’affirme Rick Perry, le programme « pro-vie » qui a été déterminant dans les deux dernières élections le sera encore dans le choix électoral pour les américains. Nous en sommes loin en France !
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Message par Her Dim 30 Oct - 18:03

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/-leurope-a-désormais-un-devoir-précis-protéger-la-vie-humaine-dès-la-conception.html

27 octobre 2011

L’Europe a désormais un devoir précis : protéger la vie humaine dès la conception

Lu dans Présent :

"Les députés européens Anna Záborská et Alojz Peterle ont lancé officiellement les « Articles de San José » au cours d’une conférence de presse lors de la séance plénière à Strasbourg, en invitant les membres du Parlement européen et des personnalités européennes à les signer. La genèse de ces articles remonte à plusieurs mois. Devant les pressions de nombreuses ONG et institutions internationales pour tenter d’imposer l’avortement comme un droit, ou du moins pour le faire dépénaliser en s’appuyant sur un prétendu « droit international » à « l’interruption volontaire de grossesse », un groupe de juristes, scientifiques et élus internationaux ont décidé de contrer cette manœuvre en s’appuyant sur le droit et la réalité. [...]

« Notre but est d’informer et de sensibiliser l’opinion publique à propos du droit à la vie. La Grande Chambre de la Cour européenne de justice a reconnu, le 18 octobre 2011, pour la première fois et de manière contraignante pour l’Union et ses Etats membres, que la vie humaine commence dès la conception et qu’elle mérite une protection juridique », a souligné Mme Záborská, ajoutant : « L’Europe a désormais un devoir précis : protéger la vie humaine dès la conception. C’est une cause très honorable. La Cour européenne de la justice nous y oblige. Les Articles de San José sont notre support pour défendre cette cause. »

Les articles de San José sont un instrument à employer à cette fin – une arme dans la guerre sans précédent faite à la vie humaine à travers la propagation de la culture de mort et ses millions incalculables de victimes. Notez que les « Articles » bénéficient de signatures prestigieuses sur le plan du droit et de la médecine et de plusieurs élus et responsables des institutions internationales qui, par d’autres biais, sont utilisées pour la promotion de la culture de mort. Les signataires français – hormis Grégor Puppinck – sont Elisabeth Montfort, ancien député au Parlement européen, bien connue pour son engagement contre une fausse « bioéthique » et pour le respect de la vue, et Christine Boutin."

Posté le 27 octobre 2011 à 12h46 par Michel Janva

////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : On peut toujours rêver ! Il est nécessaire que le Monde entre dans le temps des Nations, c'est-à-dire dans les sept épreuves qui vont ébranler le monde, et lorsqu'ainsi le monde aura bu la coupe jusqu'à la lie et qu'il sera purifié de tous ses crimes, alors, il reviendra vers Dieu et se convertira.
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Message par Her Mar 29 Nov - 12:41

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/responsables-politiques-et-économiques-ayez-une-approche-éthique-courageuse-de-vos-responsabilités.html

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/les-valeurs-de-la-france-un-gri-gri.html

16 septembre 2011

Les valeurs de la France : un "gri-gri"

Daniel Boy, chercheur à Sciences Po, répond au Figaro :

Concrètement, à quoi font référence les responsables politiques lorsqu'ils parlent des «valeurs de la France» ?

Je pense qu'eux-mêmes ne le savent pas vraiment. Lorsque cette déclaration vient de Martine Aubry, j'imagine qu'elle fait notamment référence à la devise de la République (liberté, égalité, fraternité). Mais ce sont des mots universels qui dépassent même le cadre de la sphère républicaine. Ce sont des mots passe-partout que je qualifierais de gri-gri. [...]

Cette notion a-t-elle le même sens lorsqu'elle est reprise par la droite ?
Le thème des «valeurs de la France» a une légère connotation nationaliste. Lorsque le FN, voire l'UMP, font un tel appel, ils s'adressent à une frange minoritaire de la population pour qui cette notion est capitale. Un électorat très à droite."

Posté le 16 septembre 2011 à 22h25 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Politique en France
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Commentaires

la liberté il y a belle lurette qu'elle est soumise au politiquement correct et se réduit en peau de chagrin tous les jours, égalité: mais égalité de quoi? la vraie égalité serait par exemple que tous les français qui ont travaillé dans ce pays touchent une retraite ( la même) et décente, quant à ceux qui arrivent de l'extérieur pour toucher 750€, ils devraient repartir chez eux toucher leur retraite. Quant à la fraternité, quelle fumisterie, ils ont oublié la solidarité, ils n'en ont pas parlé, ce qui est étonnant car plus ils en parlent et moins ils la pratiquent, ils demandent aux autres( ceux qui travaillent) de la pratiquer, car eux ne travaillent pas, ils nous tondent et passent leur temps à baraguiner des inepties qui tuent notre beau pays le livrant aux mains de gens qui n'ont rien à faire chez nous!

Rédigé par : chouan 12 | 17 sep 2011 09:58:27

Pour Attali la France est un hôtel... On voit bien le mépris qu'on ces bourgeois pour la patrie ou tout ce qui approche à l'enracinement... Les nationaux sont diabolisés comme des extrémistes de droite...

Rédigé par : l'aristo | 17 sep 2011 10:54:37

à la Bourse des valeurs ...celles de la République sont soumises aux fluctuations du CAC 40 !

Rédigé par : piques-à-sots | 17 sep 2011 13:31:57

cependant les "méprisés" continuent de voter pour leurs tortionnaires. Cela fait plus d'un demi-siècle que ça dure (et même depuis 3 siècles au fait).

Hercule
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