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Défense de la Vie - Mobilisation contre l’Eugénisme en France : Le Diagnostic Prénatal en Question

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Défense de la Vie - Mobilisation contre l’Eugénisme en France : Le Diagnostic Prénatal en Question Empty Défense de la Vie - Mobilisation contre l’Eugénisme en France : Le Diagnostic Prénatal en Question

Message par Her Mer 16 Mar - 21:48

France : Mobilisation contre l’eugénisme

Le diagnostic prénatal en question

ROME, Mercredi 16 mars 2011 (ZENIT.org) - De nombreuses voix s'élèvent en France pour dénoncer les dérives eugéniques du diagnostic prénatal (DPN), rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Lejeune.

Un mobilisation qui correspond à l'ouverture, le 8 février dernier, les débats parlementaires sur le projet de loi relatif à la bioéthique.

Le projet de loi soumis en première lecture aux députés renforçait en effet sensiblement le caractère obligatoire du DPN en stipulant, dans son article 9, que les examens "sont proposés à toute femme enceinte".

Malaise des professionnels

Rassemblant des professionnels de la grossesse (gynécologues, obstétriciens, généticiens, biologistes, sages-femmes, infirmiers, etc.), le Comité pour sauver la médecine prénatale (CSMP) n'a eu de cesse d'alerter "les pouvoirs publics et les citoyens français sur l'évolution du diagnostic prénatal".

Acteurs de la mise en œuvre du DPN, les 800 professionnels signataires de l'appel du CSMP ont évoqué "le malaise croissant" ressenti dans l'exercice de leur métier. "Nous sommes entrés dans une 'traque' généralisée du handicap", ont-ils dénoncé, constatant le détournement de l'objectif thérapeutique initial du diagnostic prénatal. Ainsi, "nombre de couples se sentent pris dans un engrenage qui aboutit à l'IMG, sans véritable réflexion, ni alternative". Rappelant que "les femmes enceintes, les couples, l'assurance maladie, les pouvoirs publics et les professionnels de la médecine prénatale sont enfermés dans un processus collectif qui les dépasse", ils ont appelé de leurs vœux une autre politique de santé publique, laquelle desserrerait la contrainte du dépistage généralisé. Le CSMP a reçu le soutien de Jean-François Mattéi, ancien Ministre de la Santé, du Pr Levy, président de la Commission d'éthique du Collège national des gynécologues obstétriciens français et de Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Dans Le Monde du 9 février, d'autres personnalités dont Emmanuel Hirsch, directeur de l'espace éthique de l'AP-HP et Israël Nisand, chef du service de gynécologie obstétrique au CHU de Strasbourg, ont réclamé une meilleure information de la femme dans le cadre du DPN. Pour eux, la proposition systématique du DPN tel que le projet de loi le prévoyait comportait "le risque de donner lieu à une information dont le seul but est la recherche du consentement de la femme" alors qu'il a été démontré que "la plupart des femmes enceintes sont loin de connaître les enjeux du test de dépistage".

Les associations se mobilisent

Parallèlement à ces réactions, plusieurs associations se sont regroupées pour dénoncer d'une même voix les dérives eugéniques dont sont victimes les personnes trisomiques. Dans une pleine page du Figaro et des Echos du 8 février la Fondation Jérôme Lejeune, le Collectif contre l'handiphobie, Regards 21, Down Up, le Collectif des Amis d'Eléonore et l'Association française pour la recherche sur la trisomie 21 ont demandé aux parlementaires de faire appliquer l'article 16-4 du Code civil selon lequel "toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdite" et ils ont appelé, d'une part, les élus à refuser de voter l'article 9 du projet de loi de bioéthique et, d'autre part, l'Etat à soutenir la recherche thérapeutique sur la trisomie 21.
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Message par Her Jeu 19 Mai - 8:09

sur www.http://www.signezcontreleugenisme.org/signer.php

Fondation Jérôme Lejeune

POURQUOI UNE PÉTITION CONTRE L'EUGÉNISME ?

Parce que les députés et les sénateurs sont actuellement en train de débattre du contenu de la prochaine loi de bioéthique et s'apprêtent à légaliser la systématisation du dépistage de la trisomie 21.
Parce que 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance, sont éliminés et ce, jusqu'à la fin du neuvième mois de la grossesse. Au lieu d'aller plus loin dans la traque et l'élimination des trisomiques, il faut au contraire profiter de la future loi de bioéthique pour freiner les dérives actuelles !
Parce que l'obligation pour le médecin nous fait passer d'une situation d'eugénisme de fait à un eugénisme de droit, en totale contradiction avec le code civil (art.16-4).
Parce que les enfants trisomiques, comme nous tous, veulent vivre, aimer et être aimé.
Parce que le degré de civilisation d'une société se mesure à sa capacité à protéger les plus faibles.
Parce que nous sommes tous des êtres vulnérables appelés à être solidaires de ceux qui le sont un peu plus que nous.
Parce que, avec les progrès techniques, on détectera très bientôt de nombreuses autres maladies ou prédispositions à des maladies. La logique du processus de traque et d'élimination s'étendra à un nombre toujours plus grands de bébés.
Parce qu'en choisissant d'éliminer les malades au lieu de chercher à guérir les maladies, la science et la médecine renoncent à leur finalité et se renient elles-mêmes.
L'enjeu de cette pétition est de dénoncer l'eugénisme du projet de loi de bioéthique, clairement exprimé par la volonté de dépistage systématique de la trisomie 21, et d'interpeller nos parlementaires sur la contradiction criante qui existe entre le Code civil et les pratiques eugéniques en cours.

Si vous partagez notre très vive inquiétude et notre désir de nous battre pour faire respecter la vie des plus vulnérables, signez cette pétition que nous remettrons aux parlementaires et au gouvernement.

La vie est l'enjeu politique le plus important pour l'Homme : les parlementaires, comme les futurs candidats à la Présidence de la République, ne peuvent pas l'ignorer et doivent connaître la détermination de leur électorat sur ce sujet !
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Message par Her Ven 20 Mai - 11:39

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/19-05-2011/les-senateurs-banalisent-le-diagnostic-prenatal-quand-le-fantasme-de-l’enfant-parfait-devient-realite

NOUVELLES DE FRANCE

Les sénateurs banalisent le diagnostic prénatal : quand le fantasme de l’enfant parfait devient réalité
Par Eric Martin le 19 mai 2011 dans La une, Poing de vue, Poli tics avec 3 Commentaires
Par Cécile Edel, Présidente de l’association « Choisir la Vie »

Alors que le 8 avril dernier, le Sénat avait déjà voté un amendement extrêmement inquiétant visant à supprimer la condition de la nécessité médicale pour le recours au diagnostic prénatal (DPN), la commission spéciale de l’Assemblée nationale préparant l’examen du projet de loi de bioéthique en 2ème lecture vient de franchir un nouveau pas dans la chosification de l’embryon et le non respect de sa dignité.

Ainsi, il convient de relever que cette commission spéciale a avalisé :

la suppression du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon
la systématisation du diagnostic prénatal en inscrivant l’obligation pour le médecin de le proposer à toute femme enceinte sans considération de son état médical (âge, antécédents…)
l’autorisation du don de gamètes par des individus, hommes ou femmes non encore parents
Avec ces nouvelles dispositions, le dépistage devient systématique puisque le professionnel, le médecin, se verra ainsi obliger de proposer ce dépistage à la patiente, même si celle-ci n’a aucun risque potentiel d’avoir un enfant « handicapé », cette dernière décidant seule d’y recourir pour « traquer » les éventuelles infirmités de son bébé. Ne soyons d’ailleurs pas naïfs à ce sujet ; si un éventuel handicap est détecté, dans la plupart des cas, un avortement est ensuite préconisé.

Au regard de cette dérive banalisant un peu plus encore le DPN et le dépistage, l’envie ne manque pas de rappeler à nos sénateurs quelques éléments des Etats Généraux de la Bioéthique parmi lesquels la réflexion de nos concitoyens au sujet du DPI et DPN. Ces derniers avaient, en effet, tenu à préciser que « l’exercice de la médecine, irréductible au simple usage d’une technique, engage toujours une certaine idée de l’homme ? » (p 40) et que « ni la maladie ni le handicap n’altère notre humanité, que nos différences définissent notre humanité commune, que la solution au handicap passe exclusivement par la recherche sur la maladie et non par l’élimination ». Voici là une bien sage réflexion !

Il est étonnant de constater, alors, combien aussitôt, ces grands principes fondant le caractère pleinement humain d’une civilisation érigés, ces derniers sont quasi immédiatement et sans que cela ne semble poser un quelconque problème éthique, bafoués par nos élus supposés « sages ».

Sans nul doute, les nouvelles technologies médicales ont produit des modifications radicales en particulier dans le domaine de la procréation. Mais, si nous souhaitons être au plus juste dans la recherche des enjeux éthiques et psychologiques de ces biotechnologies, on ne peut faire l’économie des questions suivantes :

Puisque nos concitoyens eux-mêmes semblent convaincus que l’exercice de la médecine engage une certaine idée de l’homme, demandons nous alors quelle idée de l’homme est véhiculée au travers des diverses techniques de dépistage ? La nature de l’homme, comme nombreux s’accordent à le dire, serait au delà de son handicap ou de sa maladie mais, alors pourquoi ceux-ci conditionneraient-ils malgré tout son droit d’exister ou non ?
Que peut véhiculer dans l’inconscient collectif la notion même de diagnostic prénatal ou diagnostic pré-implantatoire ? Diagnostiquer, c’est dévoiler une maladie. Une fois la maladie révélée…qu’en fait-on ? Que fait-on de la maladie et que fait-on du malade ? Car il s’agit bien de cela d’un malade et d’une maladie.
Que dire d’une société où la fragilité, la maladie n’a pas sa place ? La diversité humaine, la maladie sont constitutives de la destinée humaine. Si la maladie n’est plus acceptée en tant que telle c’est le malade, le handicapé, la personne déficiente, qui est rejeté de la sphère des humains et qui n’a plus droit de cité.
Qu’envoyons-nous comme message à toutes les personnes atteintes d’une grave maladie ou handicap ? Comment les respecte-t-on ? Peut-on prétendre les respecter, voire se prévaloir de contribuer à leur meilleure insertion dans la société, si on leur signifie par nos actes qu’elles ne sont pas les bienvenues puisque leur pairs, qui leur ressemblent dans leur différence, sont éliminés parce que non conformes à une certaine idée de perfection ?
Il est normal de craindre la maladie et d’éviter celle-ci mais pas d’éviter le malade ! La personne handicapée n’existe plus alors pour elle-même mais seulement par sa maladie. Sa maladie existe mais elle, non. Les deux sont amalgamés.

Aujourd’hui, les progrès dans la maîtrise des techniques médicales et les avancées récentes dans le dépistage du handicap ou des maladies graves, permettent malheureusement aux praticiens de répondre à des demandes de conception, de réparation, d’ « élimination » parfois totalement irraisonnées. Ces progrès sont également à l’origine d’un changement de mentalités.

En effet, il y a plusieurs années, lorsque la notion de dépistage n’était pas d’actualité, à l’annonce par exemple d’une naissance d’un enfant très gravement atteint, c’était la notion de « deuil de l’enfant imaginaire », qui était imposée aux parents comme une épreuve obligée.

Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte où la naissance obligatoire d’un enfant non handicapé, non malade peut être imaginée, et surtout entrée dans le champ du possible. Les parents peuvent ainsi se sentir fondés à rêver d’un enfant parfait et à attendre de la médecine l’accomplissement de ce rêve. Pourquoi les parents ne profiteraient-ils pas au maximum de ces nouvelles technologies pour donner naissance à l’«enfant de leurs rêves», rayonnant de santé et de talents?

Un dangereux fantasme se profile pourtant derrière ce bel espoir, et ce danger est bien affirmé par de nombreuses voix parmi les communautés bioéthique et scientifique, les organisations de défense des handicapés qui nous imposent de réfléchir aux dangers des tentatives d’« amélioration » génétique de l’espèce humaine.

Pourquoi, cette attitude persistante de rejet de la différence ? Pourquoi dépister tout handicap potentiel jusqu’à éliminer l’être même porteur de ce handicap ? Est-il devenu une obsession chez certains ?

Si nous nous fondons sur une démarche psychologique, l’analyse des représentations inconscientes que suscite inévitablement le handicap et l’analyse du mythe de l’enfant parfait qui malheureusement aujourd’hui peut devenir réalité grâce aux nouvelles techniques comme le DPI ou le DPN, peuvent nous apporter quelques éléments de réponses.

Attardons nous sur les représentations que nous avons du handicap.

Le handicap, bien entendu, décourage. La réalité biologique a en effet des conséquences irréversibles qui contraignent à abandonner, pour une large part, l’espoir de guérison. Le caractère irrémédiable du handicap a malheureusement pour effet de briser l’élan thérapeutique.
Le handicap fait également peur car il nous confronte aux limites de l’humain. L’enfant handicapé, par son étrangeté, révèle en fait comme dans un « miroir brisé » (1) notre propre étrangeté. L’enfant handicapé ne peut qu’envoyer à ses parents une image déformée, tel un miroir brisé, dans laquelle ils ont du mal à reconnaître l’enfant attendu, l’enfant qui se situe dans la filiation et qui doit les perpétuer après la mort. Cet enfant là, certes, est loin de l’enfant espéré ; il naît à rebours du mythe de l’enfant attendu, sain, sans tare, voire parfait. Il vient donner corps à quelque chose d’irreprésentable. Aucune représentation ne permet de donner forme à cet évènement, ou plutôt, les représentations sont si intolérables qu’elles sont chassées du conscient.
La notion du désir d’enfant permet également d’approfondir cette notion d’enfant espéré, imaginaire. Beaucoup d’auteurs se sont effectivement prononcés sur le fait qu’accomplir ce désir là était en fait accomplir le désir le plus chargé en leurres car l’enfant du désir est un enfant imaginaire, porteur inévitablement d’un fantasme : celui de l’enfant parfait. L’enfant qui arrive, l’enfant réel semble ainsi toujours être à une certaine distance de ce que ces parents avaient espéré. De ce fait, la réalisation du désir d’enfant est d’autant plus troublante que l’enfant réel ne semble pas toujours être l’enfant du désir.

Si concrètement, par un dépistage précoce, l’être humain différent, est éliminé, si la différence, l’imperfection est reléguée au rang de l’inacceptable, alors, dans l’inconscient collectif, le message véhiculé sera que notre propre existence est corrélée à des conditions particulières. La notion de projet parental vient d’ailleurs bien confirmer cette idée.

Si l’être humain ne tire son existence que du « projet parental » et de la toute puissance du désir que ses parents projettent sur lui alors, la personne handicapée ne peut exister car le handicap est obligatoirement exclu du « projet parental ». Qui aurait comme projet d’avoir un enfant handicapé ? La différence est exclue. L’enfant, puis l’adulte qu’il deviendra, doit être conforme au projet que ses parents, que la société a sur lui.

« De fait, l’enfant non désiré, non parfait qui nait en dehors d’un projet parental , n’a plus aucun droit, puisqu’il a perdu celui qui prélude à tous les autres, le droit d’exister ! Cette idéologie de l’enfant désiré est donc une sentence de mort, dont l’exécution en suspens ne dépend que de la décision des parents. Et pourtant, en aucun cas, l’accueil de l’enfant ne doit être subordonné aux aléas du désir qu’on a de lui. La reconnaissance de son humanité est inhérente à la personne humaine et ne dépend pas de conditions qui lui sont extérieures et qui varient avec la versatilité des modes et des éthiques de circonstances. » (2)

Comment peut-on nier que les tests de dépistage et la notion de projet parental, posent de véritables problèmes éthiques ? Le débat sur un nouvel eugénisme réactualisé par le vote du Sénat sur le projet de loi de révision des lois de bioéthique, veut rappeler que le bébé sans défaut est une chimère, que la poursuite de l’enfant parfait est vaine et porteuse de conséquences tragiques pour l’enfant, ses parents et la société tout entière. Il veut aussi nous mettre face à cette question : les parents ont-ils le droit de dessiner l’enfant dont ils ont rêvé, de décider même de ses caractéristiques, de son sexe, de ses qualités physiques? Les parents ont-ils le droit de décider quel enfant mérite de vivre en fonction de son potentiel génétique ou physique?

«Un enfant est une personne à part entière, irréductible dans son essence à la volonté des parents. Être parents, n’est-ce pas aimer l’enfant que l’on a tel qu’il est plutôt que d’exiger l’avoir tel qu’on le veut ? » (Axel Kahn)

(1) Simone Sausse, Le miroir brisé, Calmann-Lévy, Paris, 1996.
(2) Dr Philippe de Cathelineau, Les lendemains douloureux de l’avortement, C.L.D., Paris, 2003.
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Message par Her Ven 20 Mai - 19:48

http://www.newspress.fr/Communique_FR_241292_4800.aspx

Communiqué
POURQUOI UNE PÉTITION CONTRE L'EUGÉNISME ?

Fondation Jérôme Lejeune - 20/05/2011 10:55:17

- Parce que les députés et les sénateurs sont actuellement en train de débattre du contenu de la prochaine loi de bioéthique et s'apprêtent à légaliser la systématisation du dépistage de la trisomie 21.

- Parce que 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance, sont éliminés et ce, jusqu'à la fin du neuvième mois de la grossesse. Au lieu d'aller plus loin dans la traque et l'élimination des trisomiques, il faut au contraire profiter de la future loi de bioéthique pour freiner les dérives actuelles !

- Parce que l'obligation pour le médecin de proposer le diagnostic prénatal à toutes les futures mères nous fait passer d'une situation d'eugénisme de fait à un eugénisme de droit, en totale contradiction avec le code civil (art.16-4).

- Parce que les enfants trisomiques, comme nous tous, veulent vivre, aimer et être aimés.

- Parce que le degré de civilisation d'une société se mesure à sa capacité à protéger les plus faibles.

- Parce que nous sommes tous des êtres vulnérables appelés à être solidaires de ceux qui le sont un peu plus que nous.

- Parce que, avec les progrès techniques, on détectera très bientôt de nombreuses autres maladies ou prédispositions à des maladies. La logique du processus de traque et d'élimination s'étendra à un nombre toujours plus grands de bébés.

- Parce qu'en choisissant d'éliminer les malades au lieu de chercher à guérir les maladies, la science et la médecine renoncent à leur finalité et se renient elles-mêmes.

L'enjeu de cette pétition est de dénoncer l'eugénisme du projet de loi de bioéthique, clairement exprimé par la volonté de dépistage systématique de la trisomie 21, et d'interpeller nos parlementaires sur la contradiction criante qui existe entre le Code civil et les pratiques eugéniques en cours.

Si vous partagez notre très vive inquiétude et notre désir de nous battre pour faire respecter la vie des plus vulnérables, signez cette pétition que nous remettrons aux parlementaires et au gouvernement.

La vie est l'enjeu politique le plus important pour l'Homme : les parlementaires, comme les futurs candidats à la Présidence de la République, ne peuvent pas l'ignorer et doivent connaître la détermination de leur électorat sur ce sujet !
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Message par Her Mar 24 Mai - 8:08

http://www.acimps.org/

Pétition révision des lois de bioéthique
La presse en parle - La Presse en parle
21-05-2011
SIGNEZ LA PETITION!
Sauvons les enfants trisomiques!
Chers amis,

Les 25 et 26 mai prochains, l'Assemblée nationale va reprendre les débats et les votes qui concernent le projet de loi de bioéthique.
Si les députés suivent les choix du Sénat et de la Commission spéciale de bioéthique, la France basculera, dans les jours qui viennent, dans la mise en oeuvre d'une politique eugénique à l'égard des enfants atteints de trisomie 21.
Parce que nous sommes tous des êtres vulnérables, appelés à être solidaires de ceux qui le sont un peu plus que nous, nous ne pouvons l'accepter, ni laisser faire.
Agissez, dès aujourd'hui, en signant la pétition que nous adresserons aux parlementaires et en transmettant ce message à tout votre carnet d'adresse.
Nous remercions chacun d'entre vous du soutien irremplaçable qu'il apportera à cette action,

L'équipe de la Fondation Jérôme Lejeune

PS : Chaque signature est importante. N'attendez pas demain ! Signez dès maintenant !

En savoir plus, cliquez sur ce lien : www.signezcontreleugenisme.org

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ACIM - Association Catholique des Infirmières, Médecins et Professionnels de Santé

Lettre ouverte aux Députés
24-05-2011

Lettre ouverte aux Députés

Monsieur de Député,

Une fois de plus vous aurez à vous positionner sur l'usage de cellules souches prélevées sur les embryons ainsi que sur les expérimentations effectuées sur ceux-ci.

Les recherches sur les cellules souches embryonnaires sont en France essentiellement effectuées par le Pr Marc Peschanski qui œuvre dans le cadre de l'Inserm, du Généthon (payé par le Téléthon), ainsi que par I Stem. Il a été aussi officiellement chargé de ce type de recherches par l'Europe en 2008. Il travaille au Génopole d'Evry.

Pour comprendre ses orientations, il faut savoir que Marc Peschanski est un militant trotskiste. Il déclare lui-même vouloir mettre ses recherches au service de l'idéologie politique (Le Monde, 20 mars 2007). C'est un militant de Lutte Ouvrière. Qu'importent pour lui ses échecs. Son objectif est l'usage de l'être humain dans ses micro-dimensions, comme d'un simple matériau.

1991. Il fait ses premières expériences dans la maladie de Huntington (mouvements involontaires et incoordonnés). Ce sont des neurones de fœtus vivants provenant d'IVG (Inserm 861) qui sont implantés dans le cerveau de patients. Echec. A cette époque les premières implantations de cellules souches embryonnaires chez les myopathes seront des échecs de même.

1996. En première mondiale, il greffe cette fois-ci des cellules souches embryonnaires, toujours dans le cadre de la maladie de Huntington. Après un mieux de trois ans, les quatre patients retomberont dans le même état. Ils feront des cancérisations du cerveau et des rejets. Tels sont les inconvénients majeurs des greffes de cellules souches embryonnaires. Certains journaux parleront de « catastrophe ». Nouvel échec.

2002. Marc Peschanski présente un succès dans le cadre des greffes de cellules souches embryonnaires dans le cerveau de 15 parkinsoniens. Annonces en première page des journaux. Il explique à Europe I que les prélèvements sont faits sur des fœtus vivants « selon des conditions éthiques ». Très vite les malades présentent des maux de tête, des mouvements incoordonnés. Ils supplient d'être débarrassés de la greffe. C'est impossible. Ils mourront aussi vite que les personnes du groupe témoin dans des souffrances indicibles. Nouvel échec. A cette époque, il s'agit pour Peschanski de faire pression sur le législateur dans le cadre du renouvellement des lois de bioéthique de 2004.

2004. Peschanski va visiter le laboratoire du Dr Hwang à Séoul. Il revient persuadé de la qualité de ses recherches et de la nécessité du clonage. Il fera une conférence dans ce sens en 2005 à la « Semaine du Cerveau ».

2005. Il fait une déclaration devant la Commission parlementaire des choix scientifiques. Il déclare que le clonage est nécessaire à l'industrie cosmétique. Apparemment il est déjà en relation avec des laboratoires privés.

2005 (nov.). On apprend que Hwang est un escroc. Et qu'il a truqué ses résultats. Peschanski continuera de le défendre jusqu'au bout. Le clonage reproductif sera interdit par l'ONU l'année suivante. A noter que Hwang a été embauché par Kadhafi, avant les évènements récents de Lybie.

2009. Peschanski annonce avoir développé des nappes de cellules souches embryonnaires permettant de traiter les brûlures. Cette annonce lui permet d'être la vedette du Téléthon. Il annonce des « résultats rapides » que l'on ne verra pas. Echec probable non avoué. Conjointement à Monaco il est présenté deux résultats de découvertes déjà utilisées permettant de soigner l'épidermolyse bulleuse (décollement de la peau comme dans les brûlures). Ce sont des cellules provenant de la peau elle-même, appelées iPS (cellules pluripotentes induites) qui sont utilisées.

2010. Il lance un nouveau programme de recherche sur les cellules souches sans demander la dérogation prévue par la loi. Lors d'un procès, la Justice lui donnera raison sans que le législateur ne pipe mot.

2011. Une fois de plus nous sommes dans le cadre de la révision des lois de bioéthique. Comme d'habitude, Peschanski essaye de faire pression sur le législateur. Il argue d'avoir découvert deux « facteurs de désordre potentiellement utiles » pour soigner la myotonie de Steinert. Demain on rasera gratis. Conjointement la Fondation Lejeune dénonce sa collusion financière avec le laboratoire pharmaceutique Roche.

Pourquoi le Pr Peschanski change-t-il toujours de cible thérapeutique ? Tout simplement parce qu'il va d'échec en échec. Et pendant ce temps la recherche sur les cellules souches dites adultes (sang du cordon, moelle osseuse, cellules iPS de la peau) progresse à toute vitesse. Elle permet actuellement de soigner environ 80 maladies. Simple exemple : l'équipe du Dr Morrisey de l'Université de Pensylvanie a orienté des cellules iPS obtenues à partir de cellules souches de la peau, vers la réalisation de cellules du foie, du cœur et des reins. Ce chercheur va très loin en affirmant qu'il sera possible de créer rapidement un véritable magasin de chacun de nos tissus (Science Daily. 10/04/11). Mais d'autres biologistes américains ont réussi déjà à reconstituer ces organes chacun de son côté à partir de cellules souches « adultes ». La France prend un retard considérable dans ce domaine.
Enfin la directive du 22 septembre 2010 fixe comme objectif aux Etats membres le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques par des approches alternatives, le texte visant aussi bien les animaux nés que "leurs formes embryonnaires et fœtales".» La recherche sur les embryons d'animaux, c'est non. Les embryons humains auront-ils les mêmes droits ?
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Message par Her Mar 24 Mai - 8:55

http://ZENIT.org/

Bioéthique : Le card. Vingt-Trois alerte les Français et les parlementaires

Nouvel examen du projet de loi à l’Assemblée nationale

ROME, Lundi 23 mai 2011 (ZENIT.org) – « Un recul de la civilisation » : c’est le titre de la déclaration du cardinal Vingt-Trois à la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l’Assemblée nationale française, indique le diocèse de Paris.

« A la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l’Assemblée Nationale, le cardinal André Vingt-Trois souhaite alerter à nouveau les Français et les parlementaires sur la gravité des options retenues par le texte dans sa version actuelle et les risques majeurs qui pourraient en découler pour notre société et l’avenir de l’homme », souligne un communiqué de l’archevêché.

« Si les modifications introduites dans le projet de loi par le Sénat étaient entérinées par l’Assemblée Nationale, une certaine conception de l’être humain serait très gravement compromise », avertit le président de la conférence des évêques catholiques de France.

On protège les embryons animaux. Et les embryons humains, interroge l’archevêque de Paris, qui fait observer ce paradoxe : « La levée de l’interdiction habituelle des recherches provoquant la destruction des embryons humains ouvrirait largement le champ à une instrumentalisation de l’être humain, au moment même où la Commission européenne travaille à la protection des embryons des animaux, ce qui constitue un sinistre paradoxe ! »

Il pose notamment la question du rapport entre la recherche et l’éthique : « Est-il besoin de rappeler que les résultats scientifiques enregistrés à ce jour devraient plutôt stimuler d’autres pistes de recherche aujourd’hui moins encouragées bien que leur efficacité soit vérifiée ? Autre paradoxe étonnant ! Faut-il donc imaginer que des lobbies économiques évaluent que la recherche sur l’être humain est plus rapide et moins coûteuse que les expérimentations animales ? Où irions-nous avec ces seules évaluations ? N’y a-t-il pas d’évaluation éthique de la recherche ? »

Il signale la dérive eugénique : « La systématisation juridique du diagnostic prénatal nous conduirait inévitablement à un eugénisme d’Etat. Quel message adresserions-nous ainsi aux personnes handicapées que nous affirmons vouloir respecter et intégrer dans la société ? Quel signal donnerions-nous à leurs familles ? Leur dirons-nous que la solution idéale eut été que leurs enfants n’aient pas vu le jour ? Et pourquoi ne pas consacrer les sommes considérables que l’on engloutirait dans ce dépistage systématique pour financer la recherche, en particulier concernant la trisomie 21 ? »

Le cardinal Vingt-Trois tire le signal d’alarme et réaffirme le « respect inconditionnel de l’être humain » : « Des réponses que nous y apportons aujourd’hui, dépend le type de société que nous préparons pour nos enfants et vers lequel nous serons acheminés. Les plus faibles et les plus vulnérables y auront-ils encore leur place ? Le respect inconditionnel de l’être humain vaut mieux que des démissions peu réfléchies et peu courageuses qui font reculer notre civilisation en la poussant vers des choix extrêmes ».
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Défense de la Vie - Mobilisation contre l’Eugénisme en France : Le Diagnostic Prénatal en Question Empty Re: Défense de la Vie - Mobilisation contre l’Eugénisme en France : Le Diagnostic Prénatal en Question

Message par Her Mar 24 Mai - 9:18

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/mobilisation-contre-leugénisme-un-nouveau-critère-de-jugement-électoral.html

23 mai 2011

Mobilisation contre l’eugénisme : un nouveau critère de jugement électoral

La Fondation Jérôme Lejeune publie une interpellation dans Le Figaro et La Croix demain mardi 24 mai pour s’associer aux plus de 15 000 signataires de l’appel lancé aux parlementaires afin qu’ils refusent les dispositions eugéniques du projet de loi bioéthique. Cette annonce explique pourquoi s’opposer à l’article 9, visé :

Parce que cet article instaure un eugénisme d’Etat : en obligeant les médecins à proposer le dépistage prénatal de la trisomie à toutes les femmes enceintes, il fait passer de la généralisation à l’obligation, de l’eugénisme de fait à l’eugénisme de droit.
Parce que 96 % des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance sont éliminés et ce, jusqu’à la fin du neuvième mois de la grossesse. Au lieu de chercher à obtenir du « 100 % zéro triso », notre pays doit se ressaisir d’urgence pour freiner les dérives actuelles, comme s’en inquiétait déjà le Premier ministre en 2008 !
Parce que cette politique de santé publique revient à abuser de la vulnérabilité des 800 000 femmes enceintes, clientèle captive et renouvelable, dont le dépistage enrichit les laboratoires d’analyses à hauteur de 100 millions d’euros chaque année.
Parce que, sans prise de conscience éthique, il n’y a aucune raison de ne pas détecter in utero de nombreuses autres maladies ou prédispositions à des maladies. Le seul critère de faisabilité technique conduit à une logique de traque et d’élimination qui ira toujours plus loin.
La Fondation poursuit :

L’examen par l’Assemblée nationale en 2ème lecture du projet de loi bioéthique les 24 et 25 mai constitue un tournant pour la révision législative en cours. La désorganisation et la négligence de l’exécutif, voire son hypocrisie, ont conduit à rendre majoritaires les options eugéniques de l’opposition. En conséquence, la réaction du gouvernement et le vote de sa majorité seront observés avec la plus grande attention. Les enjeux sont fondamentaux :

Les choix qui seront faits traduiront s’il existe une volonté politique de réaffirmer que tout être humain, y compris à son stade initial, doit rester hors du champ des enjeux commerciaux et financiers et qu’il ne peut être stigmatisé, sélectionné, instrumentalisé. Les votes qui ont eu lieu jusqu’ici donnent l’impression d’une intention contraire.
Dans la perspective des prochaines échéances électorales, ces questions essentielles, structurant l’orientation de la société dans son ensemble, tiendront une place qu’elles n’ont jamais eue jusqu’à présent.
Nombre d’électeurs ne se contenteront pas des problèmes de pouvoir d’achat ou d’emplacements de radars routiers pour choisir à qui accorder la conduite de la France. Ils ne donneront leur confiance qu’à ceux qui refusent une médecine éliminant les malades et qui sont capables de résister aux justifications matérialistes de la techno science.

Posté le 23 mai 2011 à 14h10 par Michel Janva
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Message par Her Mar 24 Mai - 21:31

http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Mai/20110524.1.asp

La Synthèse de presse bioéthique du mardi 24 mai 2011

Lettre ouverte aux députés pour la sauvegarde de la médecine prénatale
Dans une tribune du Quotidien du Médecin, le Dr. Patrick Leblanc, gynécologue obstétricien au centre hospitalier de Béziers et coordinateur du Comité pour Sauver la Médecine Prénatale (CSMP), adresse une lettre ouverte aux députés à l'occasion de la deuxième lecture de la loi de bioéthique à l’Assemblée nationale à partir du 24 mai 2011.

Le Dr. Leblanc attire l'attention des parlementaires sur les conséquences éthiques résultant de la suppression par le Sénat de l’amendement du rapporteur Leonetti à l’article 9 alinéa 4 du projet de loi bioéthique, suppression rendant automatique la proposition du diagnostic prénatal (DPN) à toute femme enceinte. Cette systématisation met à jour, pour le Dr Leblanc, deux conceptions de la médecine prénatale possible. La première, constituée en cas de reprise de l’amendement de Jean Leonetti visant à proposer le DPN à la femme enceinte "lorsque les conditions médicales le nécessitent", permettrait une réelle médecine raisonnée, fondée sur le dialogue entre le médecin et sa patiente dans la proposition de tests adaptés. La seconde, au contraire, reviendrait à considérer le médecin comme un "distributeur-automatique-de-tests" dans une médecine du "tout-dépistage".

La fréquence d’un diagnostic positif en cas de DPN n’étant pas le même en fonction de l’âge et de l’état de la mère et "sauf menace pour la santé publique, le dépistage systématique d’une pathologie donnée n’aurait pas de raison d’être en population générale". Il constituerait une dérive eugénique prohibée par l’article 16-4 du Code civil disposant que "toute pratique eugénique tendant à l’organisation et à la sélection des personnes est interdite".

Le Dr Leblanc illustre sa position en se basant sur deux situations qui illustrent selon lui un "malaise grandissant chez les professionnels de la naissance". La première réside dans les conséquences du DPN de masse de la trisomie 21 : "synonyme de traque anténatale du handicap", il pousse à l’élimination avant la naissance de 96% des fœtus détectés. Dans une société prônant l’intégration du handicap, le Dr Leblanc observe que le DPN de la trisomie 21 est devenu obsessionnel. Un dépistage systématique reviendrait à "l’officialisation d’un choix sociétal du 'bébé-zéro-défaut' ".

Selon le Dr Patrick Leblanc, cette discussion sur la médecine prénatale "engage l’avenir de nos métiers mais aussi la vision de notre société sur l’accueil du handicap".

Le Quotidien du Médecin 24/05/2011
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Message par Her Ven 27 Mai - 3:45

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/leugénisme-en-débat-à-lassemblée.html

25 mai 2011

L'eugénisme en débat à l'Assemblée

Lors de la séance, Christian Vanneste a abordé l'article concernant le diagnostic prénatal :

"Avec l’article 9 nous abordons la question du diagnostic prénatal, ce qui me donne l’occasion de parler du principe de précaution et, sans mauvais jeu de mots, des risques que l’on court à en abuser. Si l’on pratique le diagnostic prénatal de façon trop systématique et trop propre à stimuler les angoisses d’une future mère, on a des chances de lui faire courir des risques plutôt que de la protéger, elle et son futur enfant. Je veux parler de l’eugénisme, c’est-à-dire de la volonté toujours plus forte de nos contemporains de mettre au monde un enfant zéro défaut, un enfant parfait. Cette aspiration me semble être une faute.

C’en est une au regard de la philosophie humaniste. Toutes les philosophies humanistes reposent sur l’idée que l’homme est un être à la fois fini et imparfait. Cette idée court depuis Pascal, selon qui l’homme n’est ni ange ni bête, jusqu’aux magnifiques analyses de Claude Lévi-Strauss sur Œdipe. Entre être chtonien et dieu, Œdipe ne marchait pas droit : il n’était pas parfait ; il était un homme avec ses défauts. En dehors du champ de la philosophie, d’autres réflexions plus concrètes rejoignent cette analyse. Axel Kahn a déjà été cité ; je veux à mon tour m’appuyer sur ses analyses. Chacun sait qu’il est partisan de l’IVG et que ses choix spirituels ne l’ont pas poussé à s’opposer à cette pratique. Il n’en demeure pas moins qu’il dénonce un mécanisme qu’il appelle de façon extrêmement fine le « maléfice du doute ». Selon lui, dans un passé relativement récent, il existait encore entre le médecin et la parturiente un préalable favorable en faveur de la vie, un choix pour la vie, à laquelle on accordait le bénéfice du doute.

Or, tel qu’il nous est soumis, le projet de loi nous fait courir un risque – et un certain nombre d’amendements et de sous-amendements ne modifient en rien les choses. Il se trouve, en effet, à la croisée du mythe de l’enfant dépourvu de toute malfaçon et de l’extension du concept de responsabilité des professionnels. Axel Kahn observe en effet qu’un avortement volontaire injustifié ne comporte aucun risque pour le praticien, alors que la naissance d’un enfant handicapé peut avoir pour lui de redoutables conséquences. Mes chers collègues, je veux simplement appeler votre attention sur le fait que la conséquence de trop de précautions peut être un grand risque : celui d’une mort parfaitement inutile et odieuse."

Sur le même sujet, Marc le Fur a déclaré :

"Il faut que nous parvenions à mettre fin à cette situation dans laquelle les parents qui gardent un enfant trisomique sont considérés par les uns comme des héros, par les autres comme des déviants. Ces parents, nous devons les assister, les soutenir, les reconnaître. En tout état de cause, ils ne doivent pas se sentir honteux d’être passés à travers les mailles du filet, d’avoir un enfant qui, si l’on obéit à la logique de l’enfant « zéro défaut », n’aurait pas dû être de ce monde. Sachez en outre que l’enfant que ces parents ont su accueillir peut leur donner beaucoup de bonheur et d’amour. J’assistais, il y a quelques jours, à un concert donné par un orchestre dans lequel se produisaient de jeunes trisomiques. Ils concouraient à la production d’une musique qui n’était certainement pas parfaite, mais qu’ils avaient manifestement plaisir à jouer. Donc, ne faisons pas de ces trisomiques des monstres qu’il faudrait refuser. Sachons en faire des enfants qui, bien que n’étant pas comme les autres, ont le droit d’être heureux dans un cadre familial, en évitant, dans la mesure du possible, de les stigmatiser."

Posté le 25 mai 2011 à 20h52 par Michel Janva
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Message par Her Mer 1 Juin - 8:57

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/pétition-contre-leugénisme.html

31 mai 2011

Pétition contre l'eugénisme

La Fondation Lejeune vous sollicite. Tous les enfants à vivre aussi :

"POURQUOI UNE PÉTITION CONTRE L’EUGÉNISME ?

Parce que les députés et les sénateurs sont actuellement en train de débattre du contenu de la prochaine loi de bioéthique et s’apprêtent à légaliser la systématisation du dépistage de la trisomie 21.
Parce que 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance, sont éliminés et ce, jusqu’à la fin du neuvième mois de la grossesse. Au lieu d’aller plus loin dans la traque et l’élimination des trisomiques, il faut au contraire profiter de la future loi de bioéthique pour freiner les dérives actuelles !
Parce que l'obligation pour le médecin d'informer toutes les futures mères reviendra à les inquiéter et conduira systématiquement au dépistage. Une telle disposition nous fait passer d'une situation d'eugénisme de fait à un eugénisme de droit, en totale contradiction avec le code civil (art.16-4).
Parce que les enfants trisomiques, comme nous tous, veulent vivre, aimer et être aimés".
Suite et pétition ici.

Posté le 31 mai 2011 à 11h47 par Lahire
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Message par Her Jeu 9 Juin - 9:59

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/la-conférence-nationale-du-handicap-le-jour-du-vote-de-la-loi-systématisant-le-dépistage-prénatal-de.html

08 juin 2011

Conférence nationale du handicap le jour du vote de la loi systématisant le dépistage prénatal de la trisomie 21

Communiqué de presse du Collectif des amis d’Eléonore paru hier :

"Le Collectif Les Amis d’Eléonore demande aux responsables politiques de légiférer vis-à-vis des personnes trisomiques en cohérence 
avec les valeurs qu’ils affichent en Conférence nationale du handicap ! Demain a lieu la Conférence Nationale du Handicap, en présence de plusieurs ministres du gouvernement et clôturée par le Président de la République. Ils ne manqueront pas de rappeler les sempiternelles valeurs de solidarité et de respect qui les animent à l’égard des personnes handicapées et leur volonté de favoriser leur insertion dans la société.

Or ce même 8 juin 2011, le Sénat examine en 2e lecture le projet de loi de bioéthique, qui prévoit de systématiser la proposition du dépistage prénatal de la trisomie 21. Introduire dans la loi l’obligation, pour les médecins, d’informer toutes les femmes enceintes sur ce sujet est odieusement stigmatisant à l’égard des personnes atteintes de trisomie 21. En effet, qu’on le veuille ou non, en insérant cette obligation, la trisomie se voit frappée d’anathème auprès des 800 000 femmes concernées chaque année par une grossesse : étant la seule pathologie à faire l’objet d’un dépistage de masse, elle apparaît, implicitement ou explicitement, comme une maladie à éradiquer. Cette pratique, qui aboutira pour sûr à la disparition progressive de la population de personnes porteuses de trisomie 21, est en réalité une démarche eugénique.

De deux choses l’une : ou bien la classe politique est solidaire des personnes handicapées et alors elle ne laisse pas disparaître toute la population des trisomiques, ou bien elle accepte l’eugénisme et cesse les discours fallacieux et inutiles. C’est pourquoi, aujourd’hui, le Collectif Les Amis d’Eléonore, qui regroupe plus de 25 associations et 2700 familles, interpelle les responsables politiques : il publie une annonce (en 4ème de couverture du quotidien Le Parisien) pour dénoncer cette scandaleuse contradiction entre les déclarations des responsables politiques à la Grand-Messe du handicap et leurs décisions en catimini au Parlement. Il leur demande d’être cohérents, c’est-à-dire d’agir simplement en cohérence avec les valeurs qu’ils affichent. Il supplie également les sénateurs de refuser, mercredi 8 juin, d’obliger les médecins au « tout dépistage »."

Posté le 8 juin 2011 à 17h31 par Michel Janva
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Message par Her Mer 22 Juin - 18:51

http://www.chretiente.info/201106222136/bioethique-marc-la-fur-a-vote-contre-le-projet-de-loi/

Bioéthique : Marc La Fur a voté contre le projet de loi
Le Salon Beige, le 22 juin 2011


Marc Le Fur a voté contre le projet de loi sur la bioéthique hier :

« Cette loi nous est présentée comme une loi modérée de compromis. Mais malgré tout, elle me heurte sur un point précis. Elle continue à encourager fortement le diagnostic prénatal. De quoi s’agit-il ? Il s’agit tout simplement de diagnostiquer, dans le ventre de la mère, des anomalies génétiques que nous ne savons pas soigner. Devant l’absence de possibilité de soigner, les familles sont très systématiquement dirigées vers l’avortement. Comment peut-on promouvoir une pratique qui aboutit à 96% d’avortement ? Cette traque au bébé handicapé – zéro défaut- est pour moi une pratique eugéniste. En 2005, je me suis mobilisé pour voter une grande loi sur le handicap. Ce n’est pas pour voter aujourd’hui une loi de traque des enfants trisomiques. Une société qui se veut civilisée doit avant tout protéger les plus petits, les plus faibles, celui qui est sans défense. Cette loi de bioéthique ne répond pas, pour moi, à ce critère fondamental. Je m’y suis donc opposé. »

On peut écrire à Le Salon Beige par email à : lsb@chretiente.info et visiter son site ici.
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Message par Her Dim 26 Juin - 7:17

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/faut-il-refuser-le-diagnostic-prénatal-.html

25 juin 2011

Faut-il refuser le diagnostic prénatal ?

Question posée par Pierre-Olivier Arduin :

"le diagnostic prénatal n’est pas en soi mauvais mais change radicalement de nature en fonction de l’intention sous-jacente de la femme enceinte ou du couple. Il devient une pratique immorale lorsqu’il est effectué dans le but de programmer une interruption de grossesse lorsque l’enfant est handicapé ou malade. Un couple catholique qui n’a aucune intention de recourir à un avortement n’a donc pas de raison de refuser a priori le principe même du diagnostic prénatal. Ainsi deux actes de DPN, physiquement identiques, extérieurement impossibles à distinguer chez deux couples, peuvent être revêtus d’espèces morales tout à fait différentes."

Posté le 25 juin 2011 à 15h03 par Michel Janva
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Message par Her Mer 6 Juil - 12:16

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/parents-faut-il-refuser-le-diagnostic-prénatal-.html

02 juillet 2011

Parents : faut-il refuser le diagnostic prénatal ?

Oui, selon Pierre-Olivier Arduin :

"Un père et une mère décidés à ne pas porter atteinte à la vie d’un enfant éventuellement porteur de trisomie 21 doivent-ils alors se soumettre à la séquence actuelle de dépistage/diagnostic anténatals de cette maladie ? La réponse est selon nous négative. En effet, le dépistage combiné de la trisomie 21 n’a qu’un faible intérêt scientifique et médical. Si le calcul statistique rendu par le logiciel est bas, il n’écarte pas complètement la possibilité d’avoir un enfant atteint et s’il est élevé, il va falloir obligatoirement recourir à un geste invasif pour le confirmer ou l’infirmer. Or, ce prélèvement par amniocentèse ou choriocentèse comporte comme on l’a dit un danger disproportionné de mort fœtale induite [...]. Faut-il alors prendre le risque de perdre le bébé uniquement dans le but de savoir s’il est ou non atteint de la trisomie 21 ? Le magistère de l’Eglise là encore nous éclaire : « On doit considérer comme licites les interventions sur l’embryon humain, à condition qu’elles respectent sa vie et qu’elles ne comportent pas pour lui de risques disproportionnés » (Donum vitae, I, 3). Manifestement les techniques invasives ne rentrent pas dans ce cadre. On peut donc en conclure que pour un couple prêt à accueillir un enfant trisomique 21, « le jeu n’en vaut pas la chandelle ». L’intérêt de la stratégie actuelle de dépistage/diagnostic anténatals de la trisomie 21 mise en place par les pouvoirs publics n’est avéré que pour les couples qui ont l’intention de recourir à une IMG en cas de confirmation d’atteinte de leur enfant. [...] Ne peut-on pas se préparer à accueillir un enfant trisomique sans avoir la certitude qu’il l’est réellement pour ne point risquer de le blesser par la pratique d’un examen invasif ? Ne faut-il pas être prêt à ne le découvrir parfois qu’à la naissance plutôt que de recourir à un geste médical dangereux qui n’améliorera pas fondamentalement la prise en charge thérapeutique du nouveau-né dans les jours qui suivent l’accouchement ? [...]

[I]l est parfaitement licite de recourir au DPN dans le but d’offrir à l’enfant une prise en charge thérapeutique si elle existe et/ou de se préparer à l’accueillir dans les meilleures conditions. En soi, le principe du DPN n’est pas mauvais, tout dépend de l’intention du sujet qui y recourt. Pour autant, la procédure du diagnostic de la trisomie 21 avec sa cohorte de faux positifs et faux négatifs occasionnés par le dépistage et les dangers que font peser sur l’enfant la mise en œuvre de l’amniocentèse ou de la choriocentèse obligatoires pour confirmer un risque purement statistique nous semble rédhibitoire. Dans ce cas précis, le père et la mère ont le droit – et certains diront le devoir – d’y renoncer."

Posté le 2 juillet 2011 à 10h43 par Michel Janva
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