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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie - Page 2 Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Mar 21 Juin - 7:51

http://www.sudouest.fr/2011/06/21/la-centrale-nucleaire-s-e-fait-vieilleeric-besson-perd-son-sang-froid-431308-755.php

21 juin 2011 07h18 | Par SÉBASTIEN DARSY
La centrale nucléaire du Blayais se fait vieille
Le premier réacteur de la centrale de Braud-et-Saint-Louis était lancé le 12 juin 1981. Trente ans après, se pose la question de la sûreté d'une installation vieillissante.

Manifestation des antinucléaires devant la centrale le 25 avril dernier.

Braud-et-Saint-Louis
Gironde

Plus toute jeune, la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, installée en bordure d'estuaire, commence à prendre de la bouteille, ses composants subissant une usure progressive. Le lancement de son premier réacteur - le site en compte quatre aujourd'hui - remonte à une trentaine d'années, précisément au 12 juin 1981. Par le plus grand des hasards, cet anniversaire intervient au moment où l'énergie atomique n'a jamais été autant remise en cause. L'accident catastrophique de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, en mars, a évidemment ému l'opinion publique.

Depuis, le peuple italien, par voie de référendum le 12 juin, a décidé de renoncer à l'énergie atomique ; en Allemagne, la chancelière Angela Merkel vient de faire volte-face en optant finalement pour la sortie totale de son pays du nucléaire à l'horizon 2022 (huit réacteurs germaniques sont déjà à l'arrêt). En France pays le plus nucléarisé au monde avec 58 réacteurs, Nicolas Sarkozy a rejeté catégoriquement l'idée de fermer progressivement les usines atomiques.

Bordeaux reste hors du coup…
Près d'un million d'habitants à 45 km de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, mais aussi étonnant que cela puisse paraître, l'agglomération de Bordeaux ne figure pas sur la carte du risque en cas d'accident. Le Périmètre particulier d'intervention (PPI), qui prévoit des mesures de prévention et d'information en cas de souci majeur à la centrale, s'étend en effet dans un rayon de 10 km autour du site. Soit 19 communes et 32 000 habitants seulement (dans un département qui en compte 1,5 million).

Ce PPI date du tout début des années 80 et il n'a jamais été révisé depuis. Or, Tchernobyl et Fukushima l'ont montré, la radioactivité voyage très vite et elle se moque des frontières administratives. En cas d'incident à Braud, elle serait en quelques minutes par vent de nord sur Bordeaux, le principal bassin de population de la Gironde.

Le 10 mai dernier, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse, avait demandé au préfet un élargissement du PPI permettant d'inclure l'aire urbaine bordelaise. Mais son vœu ne sera pas exhaussé. Dans un courrier au président de la CUB, le préfet Stefanini se contente en effet de justifier l'organisation en place : « Les plans particuliers d'intervention autour des centrales nucléaires ont été dimensionnés pour faire face de manière rapide et organisée aux premières heures d'une situation d'urgence radiologique. Il a été retenu, de manière harmonisée au niveau national, un périmètre de 10 km autour des centrales nucléaires d'EDF. Ce périmètre permet d'assurer la protection de la population pendant environ les 24 premières heures après l'accident. Il n'exclut nullement la mise en œuvre d'actions au-delà, prévues dans le cadre de la planification Orsec. »

En clair, inutile d'étendre le PPI. Bordeaux reste donc « un peu à l'écart des problèmes de nucléaire et de sécurité », selon les mots de Jacques Maugein, président de la Commission locale d'information nucléaire.

DENIS LHERM

Trente ans de production d'électricité nucléaire : trente ans de trop pour les militants antinucléaires (Tchernoblaye, Greenpeace, Europe Écologie…), qui ne se sont pas privés de célébrer à leur manière l'anniversaire du Centre nucléaire de production d'énergie (CNPE) du Blayais… en manifestant tour à tour à Braud-et-Saint-Louis, à Pauillac et à Bordeaux. Avec pour argument : plus la centrale vieillit, plus le risque d'accident perdure. Un point de vue réfuté avec force par EDF, son exploitant.

1 Quelle durée de vie pour les réacteurs ?

« Sur le plan strictement réglementaire, il n'y a pas en France de limitation dans le temps à l'autorisation d'exploiter une centrale », note l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans son dernier rapport annuel.

« Notre ambition en tant qu'industriel est d'aller au-delà de quarante ans, confie Étienne Dutheil, le directeur de la centrale du Blayais. Il n'y a pas de plafond technique sur la durée de vie d'une centrale. Si EDF veut aller au-delà de 40 ans, c'est parce qu'on a la conviction que c'est possible. » Pour autant, les centrales atomiques ne peuvent fonctionner éternellement…

Certaines installations névralgiques s'usent et ne peuvent en effet être changées. Notamment la cuve du réacteur, bombardée par la radioactivité. Or, « EDF n'envisage pas de changer la cuve du réacteur pour des problèmes d'exposition aux radiations du personnel, note Anne-Cécile Rigail, déléguée régionale de l'ASN Bordeaux. Si EDF veut aller au-delà de 40 ans de fonctionnement, il faudra qu'elle affine ses calculs ». En outre, l'enceinte de confinement ne peut pas, elle non plus, être changée. Pour le reste, EDF estime que tout peut être changé.

2 La centrale est-elle dépassée ?

À Blaye, les trois générateurs de vapeur (attaqués par la corrosion) du réacteur n°1 viennent d'être remplacés. Ceux des réacteurs 2, 3 et 4 seront changés en 2013 et 2014. En vue de renouveler les composants, il en coûtera à EDF plusieurs centaines de millions d'euros par centrale…

Une démarche incontournable pour l'exploitant qui doit justifier ses choix stratégiques en garantissant les impératifs de sûreté. « Ça fait vingt-cinq ans qu'on introduit des modifications sur les installations en vue d'améliorer la sûreté du centre du Blayais, défend Étienne Dutheil. La modernisation a lieu en permanence. » D'autant, qu'EDF tient absolument à augmenter ses performances industrielles. La centrale du Blayais a ainsi beau prendre de l'âge, jamais elle n'a produit autant d'électricité, l'année 2008 constituant de ce point de vue là un record.

3 Une vulnérabilité accrue face aux risques naturels ?

Paradoxalement, le CNPE du Blayais est plus à même de faire face à un risque d'inondation qu'à ses débuts. En décembre 1999, lors de la tempête Martin, les installations des réacteurs 1 et 2 avaient été noyées par les eaux de la Gironde. L'accident majeur avait été évité de peu. Indéniablement, les experts d'EDF avaient sous-évalué ce risque. Depuis, la digue de protection a été rehaussée et les stations de pompage surélevées.

Mais, indépendamment de son âge, la centrale reste menacée. Des incertitudes demeurent. Avec le réchauffement climatique, de nouvelles tempêtes sont à craindre : qu'adviendra-t-il si une forte houle venait à se produire en période de marée haute, ou si la vase venait à obstruer les conduites d'eau ?

4 La maintenance : le maillon faible ?

Il n'y a pas que les installations qui vieillissent : ses employés aussi. Peu à peu, ceux qui avaient participé aux débuts de la centrale partent à la retraite. Pour des raisons d'optimisation des coûts de main-d'œuvre, de nombreuses opérations sont désormais confiées à des sous-traitants.

« Les agents EDF surveillent surtout les sous-traitants et s'occupent moins de l'exécution des chantiers, s'inquiète un syndicaliste du Blayais. Les nouveaux embauchés ne sont pas orientés vers des situations de travail qui permettent de leur faire acquérir le savoir-faire. On leur demande de surveiller des travaux qu'ils n'ont jamais effectués. » Difficile dans ces conditions d'aller dans le sens d'une sûreté optimale. D'autant que, pour des impératifs de rentabilité, les ouvriers doivent opérer les mêmes tâches que jadis mais plus vite.

5 Qui surveille les réacteurs ?

Cette tâche appartient à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). C'est elle qui décide de prolonger la durée de vie d'un réacteur, tous les dix ans. Au Blayais, en 2012, ses inspecteurs vont procéder au contrôle du réacteur numéro 1 pour l'autoriser, ou non, à fonctionner jusqu'en 2022.

Une décision lourde de conséquences financières pour EDF : fermer une centrale lui coûterait des milliards (il faut en reconstruire une plus sûre et dépolluer l'ancien site). Or, l'ASN et EDF dépendent tous deux de l'État… Sur ce point, défendant l'indépendance de l'ASN, Anne-Cécile Rigail est catégorique : « L'enjeu financier pour EDF est le cadet des soucis de l'ASN. »

Éric Besson perd son sang-froid

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous affirmez… Je vous laisse, je me casse… Je me barre. » Tels sont les derniers mots prononcés par Eric Besson lors d'un entretien qu'il accordait sur le plateau de l'émission « Capital », diffusée sur M6 dimanche. Des propos, coupés au montage, auxquels les téléspectateurs n'ont pas eu droit. Ils se consoleront en visionnant ce passage mis en ligne sur Internet par la société de production travaillant pour M6.

L'ancien ministre de l'Immigration et de l'Intérieur est désormais en charge de l'Industie. C'est à ce titre qu'il intervenait dans « Capital » dont l'un des reportages traitait de la filière nucléaire française et notamment de la sûreté de la centrale du Blayais.

Interrogé sur l'éventualité de sortir du nucléaire, il s'est embarqué, agacé, dans une attaque virulente contre les énergies renouvelables : « L'éolien terrestre coûte deux fois plus cher que le nucléaire historique, le photovoltaïque coûte dix fois plus cher que le nucléaire. » Est venue enfin une question sur la sûreté des installations atomiques, la question de trop pour le ministre qui a décidé aussi sec de fuir le plateau télé.

S. D.

LE DIAGNOSTIC DE L'APRÈS-FUKUSHIMA
Bien visible des deux rives de l'estuaire, la centrale de Blayais, durée de vie limitée oblige, devra fermer tôt ou tard. Pour quelles conséquences ? D'abord d'un point de vue économique, les collectivités environnantes devront se passer de la générosité d'EDF : 61 millions d'euros versés au titre de la fiscalité locale. Socialement, ce seront quelque 1 800 salariés qui devront trouver un autre emploi. Une bonne partie d'entre eux pourra contribuer à la dépollution du site qui durera… plusieurs années.

Ce chantier est si pharaonique que l'Autorité de sûreté nucléaire ne peut, actuellement en estimer concrètement sa durée. « L'objectif est de revenir à un état conventionnel, explique-t-on à l'ASN. On n'y mettra pas une école maternelle, il y aura certainement des servitudes qui prévoient plutôt un usage industriel. »

S. D.

Braud-et-Saint-Louis · Gironde · politique · environnement · Intempéries · séisme au Japon · Bordeaux

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Commentaires d'Hercule : Je l'ai déjà dit, comme pour Fukushima au Japon, la centrale du Blayais est surtout extrêmement dangereuse à cause du risque de raz-de-marée sur les côtes Atlantiques suite à des tremblement de terre sous-marins au large des Açores.
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Message par Her Mar 21 Juin - 9:40

http://www.jean-jacques-crevecoeur.com

Mail de Jean-Jacques Crévecoeur, à partager, à méditer

Avertissement.

•Ce courriel fait une rapide synthèse de la situation à Fukushima. Il a pour but surtout de vous faire réfléchir sur la manière dont l'information est traitée par les médias qui sont censés nous informer. Je vous autorise à reproduire, à diffuser, à traduire, à publier sur vos sites et vos blogs le présent courriel. Merci, simplement, de le publier intégralement et d'en citer la source.
•J'invite ceux qui souhaitent recevoir mes prochains courriels d'information directement à s'inscrire à ma lettre d'envoi périodique en cliquant sur le lien suivant.
•J'attire l'attention de ceux qui souhaitent transmettre ce courriel en les invitant à supprimer d'abord la dernière ligne de ce courriel qui vous permet de vous désabonner. Sinon, un de vos correspondants pourrait très bien vous désinscrire à votre insu en cliquant sur le lien au bas du courriel.

Bonjour Bruno,

Non, ne comptez pas sur moi.
Ne comptez pas sur moi comme vous l'avez fait en automne 2009, lorsque je me battais contre les projets de vaccination massive obligatoire contre la grippe H1N1.
Ne comptez pas sur moi pour mener un nouveau combat contre le nucléaire, suite aux événements catastrophiques qui ont lieu à Fukushima Daiishi.

Pourquoi ? Parce que ce combat que j'ai mené il y a près de deux ans m'a coûté très cher. Très cher en temps, très cher en énergie, très cher en argent, très cher en réputation, très cher psychologiquement, très cher émotionnellement, très cher spirituellement. Je savais intellectuellement que lorsqu'on lutte CONTRE ce qui nous semble le mal, on devient semblable à ce mal qu'on combat. Je le savais intellectuellement, mais je ne l'avais pas ressenti dans ma chair.

Avec le recul de ces dix-huit derniers mois, j'ai compris qu'une facette de mon action avait été très utile à des centaines de milliers de personnes qui ont reçu l'information dont elles avaient besoin pour prendre la décision de ne pas se faire vacciner avec ce vaccin dangereux et parfois mortel. Mon action (et celle des autres militants) a été utile pour faire reculer les gouvernements dans le projet de vaccination obligatoire (j'avais reçu la confirmation confidentielle de la part de militaires qu'ils attendaient les ordres pour encadrer par la force les opérations de vaccination - heureusement, ces ordres n'ont jamais été donnés, finalement, par crainte d'une guerre civile dans nos pays).

Par contre, une autre facette de mon action (celle où mes émotions ont pris les commandes de mes messages) a alimenté ce que je voulais combattre. Et ça, je ne suis pas près d'oublier la dure leçon de vie qui fut la mienne…

Néanmoins.

Je suis frappé de constater qu'une fois de plus, les industries et les gouvernements confirment leur sainte alliance avec les grands médias pour protéger leurs intérêts, en se moquant totalement de nos vies, de notre santé et de notre intégrité physique.



Je le répète. Je n'ai vraiment plus l'intention de partir en guerre contre qui que ce soit. Et je n'ai pas l'intention d'y passer des heures. Il me suffit de poser quelques questions, de vous transmettre quelques références informatives (pour vérifier le contenu de mes questions) et de vous laisser tirer vos propres conclusions. Voici les questions que je me (vous) pose :

•Pourquoi les médias ont cessé de nous informer dix jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que la situation là-bas ne cesse de s'aggraver ?
•Pourquoi une des premières décisions prises par les autorités de santé publique a été de relever le niveau des doses acceptables qu'une population peut encaisser ? Comme si l'imminence de la catastrophe avait tout à coup rendu nos organismes plus résistants à la radioactivité…
•Pourquoi les autorités de santé publique et les gouvernements ont-ils donné l'ordre de ne plus publier les mesures de radioactivité depuis fin mars ?
•Pourquoi ces mêmes autorités ont-elles donné l'ordre d'arrêter de mesurer le taux de radioactivité dans l'hémisphère Nord, alors que nous payons avec nos impôts, les stations de mesure ?
•Pourquoi nous a-t-on caché pendant deux mois et demi que les coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient fondu dans les heures et les jours qui ont suivi le 11 mars dernier, alors que plusieurs experts indépendants l'annonçaient dans les jours qui ont suivi la catastrophe ?
•Pourquoi aucun conseil de protection ne nous est donné de la part des autorités de santé publique, à nous qui sommes concernés par la contamination de l'air, du sol et de l'eau ?
•Pourquoi ne nous dit-on pas que, chaque fois qu'il pleut, nous devrions éviter de sortir, ou alors, utiliser un large parapluie pour ne pas ramener chez nous, de l'eau et des particules contaminées ?
•Pourquoi presque aucun média n'a révélé que, dès la fin du mois de mars, le lait de plusieurs états américains avait un taux de radioactivité anormalement élevé (depuis lors, les mêmes constats ont été faits en France) ? En nous expliquant que la pluie avait contaminé l'herbe des prés broutée par les vaches…
•Pourquoi ne nous révèle-t-on pas que la mortalité des bébés a brusquement augmenté ces deux derniers mois, dans les états de l'Ouest américain ? À Philadelphie, par exemple, la mortalité a augmenté de 48 % en un mois, à cause du lait contaminé et de l'eau contaminée du robinet… (référence)
•Pourquoi ne nous dit-on pas que les centaines de milliers de tonnes d'eau déversées sur les réacteurs sont sur le point de déborder des sous-sols des centrales, et donc de contaminer encore davantage la région, les nappes phréatiques et l'océan ? Et que les Japonais n'ont aucune solution pour régler ce problème…
•Pourquoi nous fait-on croire que la situation est sous contrôle, alors que les déversements d'eau n'ont fait que retarder le moment où une explosion majeure surviendrait ?
•Pourquoi ne nous dit-on pas que le bâtiment numéro quatre est sur le point de s'effondrer, avec les risques de relâcher dans l'environnement, d'énormes quantités de plutonium capables de rayer le Japon de la carte pour 100.000 ans (référence) ?
•Pourquoi toutes les vidéos d'un ressortissant français vivant au Japon ont-elles été supprimées de son compte Youtube depuis ce lundi 20 juin ? Il faut préciser qu'Alex mettait une vidéo quasi-quotidienne sur Youtube pour informer de la situation vécue depuis le Japon. Jusqu'à présent, ses vidéos étaient vues par deux à quatre mille personnes. Sa vidéo de ce week-end, dans laquelle il exprimait sa colère et son désespoir avait déjà reçu 67.000 visiteurs en 48 heures, au moment où son compte a été fermé ! Liberté de l'information, vous dites ? Heureusement, des internautes malins avaient eu la bonne idée de copier sa vidéo et de la remettre en ligne.
Une petite dernière, juste pour la route !

•Pourquoi l'administration Obama vient-elle de donner l'ordre d'interdire le survol de la centrale de Fort Calhoun (Nébraska) par les avions de tourisme et les hélicoptères, empêchant les journalistes d'informer la population par la situation très préoccupante qui s'y déroule suite aux inondations provoquées par le débordement du Missouri ?
•Pourquoi cette même administration a-t-elle ordonné qu'aucune information sur la situation périlleuse de la centrale ne soit divulguée (voir photo ci-dessous) ?


Voici quelques références à partir desquelles vous pourrez faire vos propres lectures. J'ai mis ces références sur mon site Internet, dans un dossier nucléaire. Chaque fois que je verrai passer un article de synthèse, je l'ajouterai sur mon propre site.

J'y ai passé une petite centaine d'heures, pour me faire une opinion personnelle, en vérifiant à chaque fois quel était l'intérêt de la personne qui parlait. C'est intéressant de remarquer que tous les experts indépendants, sans exception, sont critiques et inquiets de ce qui se passe et des conséquences pour l'environnement, la santé des populations et l'avenir de la planète. Par contre, aucun expert travaillant pour l'industrie du nucléaire, aucun gouvernement impliqué fortement dans le nucléaire (comme la France et les USA) n'est inquiet de ce qui se passe. Au contraire, ils réaffirment, haut et fort, que le nucléaire est irremplaçable, sûr et même bon pour lutter contre le réchauffement climatique… Alors, de quoi nous plaignons-nous ?

À vous de réfléchir à ce qui se passe dans notre monde.
À vous, à présent, d'oser sortir de votre naïveté à propos de la manière dont le monde fonctionne et est dirigé.
Croyez-vous franchement que les médias ont pour mission de nous informés ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les industries se préoccupent de notre bien-être, de notre santé, de notre vie ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les gouvernements sont là pour défendre les faibles que nous sommes contre les puissants de ce monde ? Le croyez-vous vraiment ?

C'est plus fort que moi. Mais je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle très simple avec l'affaire de la grippe H1N1.

•Pour la grippe, il n'y avait aucun danger de pandémie. Des experts, comme le professeur Debré l'ont dit et répété dès juillet 2009. On voyait bien que dans l'hémisphère Sud (en plein hiver entre juin et septembre 2009), il y avait moins de morts que les autres années, malgré le fait qu'ils ne disposaient pas du vaccin salvateur… Malgré l'absence de danger, les médias ont entretenu un climat de peur quotidiennement depuis le 25 avril 2009 jusqu'au 15 décembre 2009 ! Quotidiennement. Avec quoi comme résultat ? 17.000 morts de la grippe en un an (contre 250.000 à 500.000 morts annuels dus à la grippe saisonnière), c'est-à-dire rien du tout !
•Pour Fukushima et Fort Calhoun, il y a un vrai danger. Des milliers de kilomètres carrés sont déjà perdus pour des centaines d'années au Japon. Les bébés meurent aux USA, les produits laitiers sont contaminés, des centaines de millions de litres d'eau sont contaminées dans les sous-sols des centrales et dans l'océan. Des particules radioactives sont rejetées dans l'atmosphère en continu depuis trois mois. Que font les médias ? Rien. Ils ne disent rien.
Mon commentaire : pour la grippe H1N1, il fallait que les médias amplifient la peur face à un danger inexistant pour servir les intérêts d'une industrie en perte de vitesse (les compagnies pharmaceutiques). Pour Fukushima et Fort Calhoun, il faut que les médias se taisent face à un danger bien réel pour servir les intérêts d'une industrie en perte de crédibilité et de contrôle (le nucléaire).

Vous voulez un autre parallèle ?

•Pour la grippe, l'OMS a abaissé ses critères de seuil de pandémie le 29 avril 2009 (quatre jours après la première alerte). Ce qui lui a permis de déclarer que la pandémie avait atteint le niveau 6 (le plus élevé) le 11 juin 2009, déclenchant automatiquement l'exécution des contrats qui avaient été signés quatre ans auparavant entre les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques. Dans ces contrats, il était spécifié que si l'OMS éclarait une pandémie de niveau 6, les gouvernements s'engageaient automatiquement à commander les vaccins pour lutter contre cette pandémie.
•Pour Fukushima, l'OMS et les autorités sanitaires ont relevé les seuils acceptables d'irradiation des populations et des travailleurs du nucléaire. Ce qui permet de ne pas être obligé d'ordonner des évacuations massives des populations, puisque ces nouveaux seuils ne sont pas atteints !
Mon commentaire : les notions de seuil biologique et les critères d'acceptabilité ne sont pas déterminés sur base médicale ou biologique, mais bien sur des bases politiques, économiques et financières.

Un dernier parallèle ?

•Pour la grippe, les experts qui se sont prononcés en faveur de la vaccination et qui ont défendu la réalité de la pandémie étaient tous payés par les compagnies pharmaceutiques qui fabriquaient les vaccins. Ceux qui se sont prononcés contre la vaccination et qui ont dénoncé la manipulation des chiffres, des faits et de l'information n'avaient rien à gagner, au contraire (je suis bien placé pour en témoigner). Mais ce sont ces derniers qui se sont faits traités de menteurs, de conspirationnistes, de théoriciens du complot, de gourous de sectes, et j'en passe. Jusqu'à ce que quelques équipes de journalistes viennent confirmer ce qu'ils disaient, mais avec six à neuf mois de retard… Quand les caisses des compagnies pharmaceutiques étaient bien remplies et lorsque des milliers de personnes souffraient des effets secondaires du vaccin (décès, paralysies, neurodégénérescences, narcolepsies, malformations cardiaques chez les nouveaux-nés, etc.).
•Pour Fukushima, les experts qui prennent la parole pour nous rassurer sur la sécurité du nucléaire, sur l'inocuité des rejets de Fukushima et sur la maîtrise de la situation sont, comme par hasard, tous payés par l'industrie du nucléaire. Ceux qui dépensent leur énergie sans compter pour relayer les quelques informations disponibles dans le monde n'ont rien à gagner, de nouveau. Pourtant, il suffit de se balader quelques minutes sur les forums pour voir comment ils se font agresser par ceux qui refusent de voir. Pendant ce temps-là, les bébés commencent à mourir dans l'Ouest des États-Unis…
Mon commentaire : tout est dit, c'est bien l'argent qui mène le monde.

Si j'en avais le temps, je recommencerais une même analyse approfondie à propos d'autres événements que nous vivons ou que nous avons vécus. Je vous inviterais à réfléchir, par exemple, à ce qui se cache derrière la bactérie E-Coli qui, soi-disant, provoque une hécatombe en Allemagne. Comme pour le virus de la grippe A H1N1, cette bactérie est jugée par les microbiologistes comme une impossibilité naturelle. Pour eux, il est impossible qu'une même bactérie soit résistante aux huit classes principales d'antibiotiques connus. Mais qui pointe-t-on du doigt comme responsable présumé de cette hécatombe (vous m'excuserez, mais 39 morts, ça n'a rien d'une hécatombe) ? Une vilaine exploitation fermière de produits biologiques en Allemagne… OUH les vilains qui cultivent encore à l'ancienne ! Mais ne vous en faites pas, les scientifiques ont déjà la solution : il suffira d'irradier systématiquement tous les aliments (comme beaucoup le sont déjà dans l'industrie agroalimentaire traditionnelle). Ainsi donc : adieu le bio, adieu les aliments vivants. Bienvenue dans le monde du tout chimique, du tout irradié, du tout aseptisé.

Cette fois donc, les médias ont intérêt à amplifier la peur pour servir les intérêts des industries agroalimentaires industrielles, promotrices des OGM et de la phytopharmacie.

Conclusion provisoire

Comme je vous le disais en commençant, ne comptez pas sur moi pour repartir dans un autre combat.
Car ce combat, comme tous les autres (gaz de schiste, hold-up des pays et des populations par les banques privées, chemtrails, terrorisme d'état, pseudo-réchauffement climatique, etc.), est inutile.

Pourquoi ?

Parce que toutes ces choses que nous vivons actuellement sont le symptôme de l'ancien monde qui s'effondre.
La logique du nucléaire est en train de s'effondrer et ne se relèvera pas.
La logique pharmaceutique est en train de s'effonder et ne se relèvera pas.
La logique agroalimentaire est à bout de souffle et ne se relèvera pas non plus.
La logique de concentration financière vit ses dernières heures avant une faillite globale et systémique.
Toutes les logiques fondées sur la préservation des intérêts d'un petit nombre au détriment de l'immense majorité des êtres vivants sur cette planète ont fait du monde un monde pourri.

Le piège dans lequel je me suis pris moi-même fut de croire que ce monde était mon monde. Je croyais que je faisais partie de ce monde, alors qu'il n'en est rien. Je ne partage aucune des valeurs de ce monde-là ; un monde fondé sur l'individualisme, sur la cupidité, sur l'indifférence, sur le cynisme, sur la méchanceté, sur le mensonge, sur la violence, sur l'inconscience. Je ne partage aucune de ces valeurs. Pourtant, je reconnais qu'il y a en moi des zones d'individualisme, de cupidité, de cynisme, de méchanceté, de mensonge, de violence et d'inconscience. Et c'est pour cela qu'un monde pareil peut encore tenir debout, malgré son extrême fragilité.

Depuis que je suis sorti du combat, en janvier 2010, je ne me pose qu'une seule question : COMMENT CRÉER ENSEMBLE UNE MEILLEURE VIE ?
Autrement dit, et si nous laissions ce vieux monde s'effondrer tranquillement, en souhaitant même que les choses s'accélèrent ? Et si nous investissions réellement nos énergies à créer un autre monde. NOTRE monde, celui qui correspond à ce à quoi nous aspirons de tout coeur… Un monde où nous mettrions la conscience au coeur de nos vies, un monde où nous pourrions reconnaître les parts de lumière comme les parts d'ombre qui se trouvent en chacun de nous. Un monde où le respect de la vie, de la nature, de la conscience serait la préoccupation centrale.

En écrivant cela, je suis bien conscient que je n'ai pas de solution concrète à vous partager. Mais sachez que je chemine dans cette voie. J'ai juste l'intuition que ce meilleur monde, c'est ensemble que nous en tracerons les contours et que nous en inventerons les lois. C'est la raison pour laquelle je redouble mes efforts pour incarner dans mon quotidien la voie alchimique, loin de cette dualité BIEN - MAL. J'espère que, vous aussi, vous trouverez la voie qui vous convient pour ne pas vous attacher à ce vieux navire en train de couler et pour sauter, tant qu'il est encore temps.

La seule chose dont je suis certain, c'est que plus nous lâcherons le matérialisme, moins nous subirons les chocs qui nous attendent ces prochains mois. C'est ce à quoi je travaille depuis dix ans maintenant. Je gagne cinq fois moins qu'il y a dix ans, je ne suis plus propriétaire de rien (ni maison, ni voiture), sauf de ma société et de mes ordinateurs, je n'ai plus aucun engagement financier auprès d'aucune institution (j'ai contracté jusqu'à 500.000 euros d'emprunt !). Je me sens prêt et plus léger pour accueillir la vague du changement. Et vous, Bruno, êtes-vous prêt(e) ?

Restons debout, conscient et sans peur !


Jean-Jacques Crèvecœur
Montréal (Québec)
http://www.jean-jacques-crevecoeur.com

PS : Je vous autorise à reproduire, à diffuser, à traduire, à publier sur vos sites et vos blogs le présent courriel. Merci, simplement, de le publier intégralement et d'en citer la source.
Her
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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie - Page 2 Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Ven 24 Juin - 8:48

http://www.ndf.fr/nos-breves/23-06-2011/quand-fukushima-convertit-un-ecolo-au-nucleaire

NOUVELLES DE FRANCE

Quand Fukushima convertit un écolo… au nucléaire !
Par Eric Martin le 23 juin 2011 dans Environnement, International, Nos brèves, Zoom sur... avec Pas de commentaires

Hulot… à l’envers. George Monbiot, célèbre éditorialiste britannique au Guardian, a un parcours atypique. La catastrophe de Fukushima a fait de cet écologiste autrefois hostile puis « neutre » sur la question du nucléaire… un de ses partisans, révèle le blog Alerte-environnement.fr. « Une vieille centrale pourrie dotée d’une sécurité inadaptée a été frappée par un séisme monstrueux et un violent tsunami. Elle s’est retrouvée privée d’électricité, ce qui a mis le système de refroidissement hors service. Les réacteurs ont commencé à exploser et à entrer en fusion. Ce désastre a révélé au grand jour le résultat d’une conception défaillante et d’économies réalisées à la va-vite. Pourtant, pour ce que l’on en sait, personne n’a encore été victime d’une dose mortelle de radiations. Des écologistes ont grossièrement exagéré les dangers de pollution radioactive » écrit George Monbiot dans un article intitulé « Pourquoi Fukushima m’a appris à ne plus m’en faire et à aimer l’énergie nucléaire » paru le 21 mars dernier. « L’énergie atomique vient d’être soumise à l’un des tests les plus rudes, et l’impact sur la population et sur la planète est faible » constate-t-il. Les 31 mars et 5 avril, Monbiot récidive, rappelant que l’abandon du nucléaire aurait surtout pour effet d’encourager les énergies fossiles. Surtout, il confesse avoir découvert très récemment que « le mouvement antinucléaire (…) a trompé le monde au sujet des impacts des radiations sur la santé humaine » !
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:07

http://www.sudouest.fr/2011/06/21/la-centrale-nucleaire-s-e-fait-vieille

21 juin 2011 07h18 | Par SÉBASTIEN DARSY
La centrale nucléaire du Blayais se fait vieille

Le premier réacteur de la centrale de Braud-et-Saint-Louis était lancé le 12 juin 1981. Trente ans après, se pose la question de la sûreté d'une installation vieillissante.

Manifestation des antinucléaires devant la centrale le 25 avril dernier. photo archives nicolas tucat

Braud-et-Saint-Louis
Gironde
Environnement
Intempéries
Séisme au Japon
Bordeaux


Plus toute jeune, la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, installée en bordure d'estuaire, commence à prendre de la bouteille, ses composants subissant une usure progressive. Le lancement de son premier réacteur - le site en compte quatre aujourd'hui - remonte à une trentaine d'années, précisément au 12 juin 1981. Par le plus grand des hasards, cet anniversaire intervient au moment où l'énergie atomique n'a jamais été autant remise en cause. L'accident catastrophique de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, en mars, a évidemment ému l'opinion publique.

Depuis, le peuple italien, par voie de référendum le 12 juin, a décidé de renoncer à l'énergie atomique ; en Allemagne, la chancelière Angela Merkel vient de faire volte-face en optant finalement pour la sortie totale de son pays du nucléaire à l'horizon 2022 (huit réacteurs germaniques sont déjà à l'arrêt). En France pays le plus nucléarisé au monde avec 58 réacteurs, Nicolas Sarkozy a rejeté catégoriquement l'idée de fermer progressivement les usines atomiques.


Bordeaux reste hors du coup…

Près d'un million d'habitants à 45 km de la centrale nucléaire de Braud-et-Saint-Louis, mais aussi étonnant que cela puisse paraître, l'agglomération de Bordeaux ne figure pas sur la carte du risque en cas d'accident. Le Périmètre particulier d'intervention (PPI), qui prévoit des mesures de prévention et d'information en cas de souci majeur à la centrale, s'étend en effet dans un rayon de 10 km autour du site. Soit 19 communes et 32 000 habitants seulement (dans un département qui en compte 1,5 million).

Ce PPI date du tout début des années 80 et il n'a jamais été révisé depuis. Or, Tchernobyl et Fukushima l'ont montré, la radioactivité voyage très vite et elle se moque des frontières administratives. En cas d'incident à Braud, elle serait en quelques minutes par vent de nord sur Bordeaux, le principal bassin de population de la Gironde.

Le 10 mai dernier, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse, avait demandé au préfet un élargissement du PPI permettant d'inclure l'aire urbaine bordelaise. Mais son vœu ne sera pas exhaussé. Dans un courrier au président de la CUB, le préfet Stefanini se contente en effet de justifier l'organisation en place : « Les plans particuliers d'intervention autour des centrales nucléaires ont été dimensionnés pour faire face de manière rapide et organisée aux premières heures d'une situation d'urgence radiologique. Il a été retenu, de manière harmonisée au niveau national, un périmètre de 10 km autour des centrales nucléaires d'EDF. Ce périmètre permet d'assurer la protection de la population pendant environ les 24 premières heures après l'accident. Il n'exclut nullement la mise en œuvre d'actions au-delà, prévues dans le cadre de la planification Orsec. »

En clair, inutile d'étendre le PPI. Bordeaux reste donc « un peu à l'écart des problèmes de nucléaire et de sécurité », selon les mots de Jacques Maugein, président de la Commission locale d'information nucléaire.

DENIS LHERM

////////////////////////////////////////

Trente ans de production d'électricité nucléaire : trente ans de trop pour les militants antinucléaires (Tchernoblaye, Greenpeace, Europe Écologie…), qui ne se sont pas privés de célébrer à leur manière l'anniversaire du Centre nucléaire de production d'énergie (CNPE) du Blayais… en manifestant tour à tour à Braud-et-Saint-Louis, à Pauillac et à Bordeaux. Avec pour argument : plus la centrale vieillit, plus le risque d'accident perdure. Un point de vue réfuté avec force par EDF, son exploitant.

1 Quelle durée de vie pour les réacteurs ?

« Sur le plan strictement réglementaire, il n'y a pas en France de limitation dans le temps à l'autorisation d'exploiter une centrale », note l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans son dernier rapport annuel.

« Notre ambition en tant qu'industriel est d'aller au-delà de quarante ans, confie Étienne Dutheil, le directeur de la centrale du Blayais. Il n'y a pas de plafond technique sur la durée de vie d'une centrale. Si EDF veut aller au-delà de 40 ans, c'est parce qu'on a la conviction que c'est possible. » Pour autant, les centrales atomiques ne peuvent fonctionner éternellement…

Certaines installations névralgiques s'usent et ne peuvent en effet être changées. Notamment la cuve du réacteur, bombardée par la radioactivité. Or, « EDF n'envisage pas de changer la cuve du réacteur pour des problèmes d'exposition aux radiations du personnel, note Anne-Cécile Rigail, déléguée régionale de l'ASN Bordeaux. Si EDF veut aller au-delà de 40 ans de fonctionnement, il faudra qu'elle affine ses calculs ». En outre, l'enceinte de confinement ne peut pas, elle non plus, être changée. Pour le reste, EDF estime que tout peut être changé.

2 La centrale est-elle dépassée ?

À Blaye, les trois générateurs de vapeur (attaqués par la corrosion) du réacteur n°1 viennent d'être remplacés. Ceux des réacteurs 2, 3 et 4 seront changés en 2013 et 2014. En vue de renouveler les composants, il en coûtera à EDF plusieurs centaines de millions d'euros par centrale…

Une démarche incontournable pour l'exploitant qui doit justifier ses choix stratégiques en garantissant les impératifs de sûreté. « Ça fait vingt-cinq ans qu'on introduit des modifications sur les installations en vue d'améliorer la sûreté du centre du Blayais, défend Étienne Dutheil. La modernisation a lieu en permanence. » D'autant, qu'EDF tient absolument à augmenter ses performances industrielles. La centrale du Blayais a ainsi beau prendre de l'âge, jamais elle n'a produit autant d'électricité, l'année 2008 constituant de ce point de vue là un record.

3 Une vulnérabilité accrue face aux risques naturels ?

Paradoxalement, le CNPE du Blayais est plus à même de faire face à un risque d'inondation qu'à ses débuts. En décembre 1999, lors de la tempête Martin, les installations des réacteurs 1 et 2 avaient été noyées par les eaux de la Gironde. L'accident majeur avait été évité de peu. Indéniablement, les experts d'EDF avaient sous-évalué ce risque. Depuis, la digue de protection a été rehaussée et les stations de pompage surélevées.

Mais, indépendamment de son âge, la centrale reste menacée. Des incertitudes demeurent. Avec le réchauffement climatique, de nouvelles tempêtes sont à craindre : qu'adviendra-t-il si une forte houle venait à se produire en période de marée haute, ou si la vase venait à obstruer les conduites d'eau ?

4 La maintenance : le maillon faible ?

Il n'y a pas que les installations qui vieillissent : ses employés aussi. Peu à peu, ceux qui avaient participé aux débuts de la centrale partent à la retraite. Pour des raisons d'optimisation des coûts de main-d'œuvre, de nombreuses opérations sont désormais confiées à des sous-traitants.

« Les agents EDF surveillent surtout les sous-traitants et s'occupent moins de l'exécution des chantiers, s'inquiète un syndicaliste du Blayais. Les nouveaux embauchés ne sont pas orientés vers des situations de travail qui permettent de leur faire acquérir le savoir-faire. On leur demande de surveiller des travaux qu'ils n'ont jamais effectués. » Difficile dans ces conditions d'aller dans le sens d'une sûreté optimale. D'autant que, pour des impératifs de rentabilité, les ouvriers doivent opérer les mêmes tâches que jadis mais plus vite.

5 Qui surveille les réacteurs ?

Cette tâche appartient à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). C'est elle qui décide de prolonger la durée de vie d'un réacteur, tous les dix ans. Au Blayais, en 2012, ses inspecteurs vont procéder au contrôle du réacteur numéro 1 pour l'autoriser, ou non, à fonctionner jusqu'en 2022.

Une décision lourde de conséquences financières pour EDF : fermer une centrale lui coûterait des milliards (il faut en reconstruire une plus sûre et dépolluer l'ancien site). Or, l'ASN et EDF dépendent tous deux de l'État… Sur ce point, défendant l'indépendance de l'ASN, Anne-Cécile Rigail est catégorique : « L'enjeu financier pour EDF est le cadet des soucis de l'ASN. »

Éric Besson perd son sang-froid

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous affirmez… Je vous laisse, je me casse… Je me barre. » Tels sont les derniers mots prononcés par Eric Besson lors d'un entretien qu'il accordait sur le plateau de l'émission « Capital », diffusée sur M6 dimanche. Des propos, coupés au montage, auxquels les téléspectateurs n'ont pas eu droit. Ils se consoleront en visionnant ce passage mis en ligne sur Internet par la société de production travaillant pour M6.

L'ancien ministre de l'Immigration et de l'Intérieur est désormais en charge de l'Industie. C'est à ce titre qu'il intervenait dans « Capital » dont l'un des reportages traitait de la filière nucléaire française et notamment de la sûreté de la centrale du Blayais.

Interrogé sur l'éventualité de sortir du nucléaire, il s'est embarqué, agacé, dans une attaque virulente contre les énergies renouvelables : « L'éolien terrestre coûte deux fois plus cher que le nucléaire historique, le photovoltaïque coûte dix fois plus cher que le nucléaire. » Est venue enfin une question sur la sûreté des installations atomiques, la question de trop pour le ministre qui a décidé aussi sec de fuir le plateau télé.

S. D.

LE DIAGNOSTIC DE L'APRÈS-FUKUSHIMA
Bien visible des deux rives de l'estuaire, la centrale de Blayais, durée de vie limitée oblige, devra fermer tôt ou tard. Pour quelles conséquences ? D'abord d'un point de vue économique, les collectivités environnantes devront se passer de la générosité d'EDF : 61 millions d'euros versés au titre de la fiscalité locale. Socialement, ce seront quelque 1 800 salariés qui devront trouver un autre emploi. Une bonne partie d'entre eux pourra contribuer à la dépollution du site qui durera… plusieurs années.

Ce chantier est si pharaonique que l'Autorité de sûreté nucléaire ne peut, actuellement en estimer concrètement sa durée. « L'objectif est de revenir à un état conventionnel, explique-t-on à l'ASN. On n'y mettra pas une école maternelle, il y aura certainement des servitudes qui prévoient plutôt un usage industriel. »

S. D.
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:10

http://www.sudouest.fr/2011/06/24/la-cub-demande-la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-du-blayais-435060-4696.php

25 juin 2011 08h25 | Par Denis LHERM 61 commentaire(s)
La CUB demande la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais
La Communauté urbaine de Bordeaux a adopté une motion réclamant « la fermeture progressive et le démantèlement de la centrale du Blayais, à commencer par le réacteur n°1 qui a trente ans »

La centrale nuclaire du Blayais (PHOTO S.LARTIGUE)

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La motion a été présentée à l'initiative du groupe Europe Ecologie les Verts et co-rédigée avec le groupe PS, les deux formations disposant d'assez de voix pour la faire passer, malgré les votes contre du groupe Communauté d'Avenir (droite) d'Alain Juppé, et du groupe communiste. Début mai, deux mois après la catastrophe de Fukushima, la CUB avait demandé au préfet de la Gironde une extension du périmètre particulier d'intervention (PPI), qui prévoit des mesures d'information et de secours des citoyens en cas d'incident à la centrale, mais qui ne couvre qu'un rayon de 10 km autour du site nucléaire du Blayais.

De fait, le million d'habitant de l'agglomération de Bordeaux, distant d'une quarantaine de km, est exclu du PPI. Au début de cette semaine, la réponse du préfet est tombée : pas d'extension du périmètre. C'est ce contexte qui a poussé les élus écologistes à proposer la motion, « un accident majeur affectant la centrale de Blaye (mettant) en péril la sécurité de milliers de personnes en Gironde et donc dans la CUB »?

Ce vote a été l'occasion d'exprimer la position de chaque groupe politique. Le sénateur PS de Mérignac, Alain Anziani, a expliqué que « Fukushima, ce n'est pas rien. L'Allemagne et l'Italie en ont tiré les conséquences, les choses ne peuvent plus être comme avant ». Pour Alain Juppé, qui a voté contre la motion, « il faut changer de modèle de développement et sortir du gaspillage généralisé, mais il n'y a pas de solution unique. Il faut économiser, avoir une action ambitieuse sur les énergies renouvelables, mais à moyen terme, sur les 3 ou 4 décennies qui viennent, le nucléaire reste incontournable. Il faut vivre avec en élevant le niveau de sécurité ».

Pour le président PS de la CUB, Vincent Feltesse, « Fukushima » est une nouvelle rupture. Certains risque, comme le risque terroriste, ne sont pas intégrés par la centrale de Blaye. Je ne peux pas m'empêcher de voir comment la France est en train de rater le virage des énergies renouvelables. Nous ne tenons pas les engagements du Grenelle. Tout cela impose un débat sur le nucléaire ».

Santé · Bordeaux · Environnement · Blaye
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:12

http://www.sudouest.fr/2011/06/15/la-ville-debat-sur-le-nucleaire-426404-3208.php

15 juin 2011 06h00 | Par CHRISTIAN BOISSON
Tresses

La Ville débat sur le nucléaire
Une cinquantaine de personnes ont participé jeudi à une rencontre sur les énergies de demain.

Réflexion sur les énergies, jeudi soir au restaurant scolaire. PH. C.B.
Tresses
Gironde

Quelle énergie pour demain ? Tel était le thème du dîner-débat organisé par la municipalité, dans le restaurant scolaire. Une bonne cinquantaine de personnes s'étaient déplacées pour venir débattre avec les intervenants, sur l'électricité d'origine nucléaire.

Depuis l'accident de Fukushima, au Japon, l'inquiétude des populations est manifeste quant à la sécurité des centrales. Y a-t-il un risque que la France puisse connaître un accident d'une telle ampleur ? Est-on à l'abri de fuites radioactives ? Cette énergie ne présente-t-elle pas un réel danger ? Et puis d'autres questions ont été abordées, qui ont ouvert un large débat. Ne peut-on pas se passer du nucléaire ? N'y a-t-il pas d'autres sources d'énergies pour le remplacer ? Pourrait-on se passer des énergies fossiles telles le pétrole, le charbon ou le gaz ?

Pour répondre au public et expliquer l'enjeu d'un changement des comportements, Jean-Pierre Soubie, maire de Tresses, avait invité trois spécialistes de l'énergie nucléaire et de la climatologie.

Des discours alarmistes
Tour à tour, Jacques Maugein, conseiller général de la Gironde, président de la Commission locale d'information sur le nucléaire (Clin), Jean-Yves Boutet, chargé de mission climat-énergie au Conseil général et Jacques Roturier, physicien, ancien professeur à l'Univer- sité de Bordeaux I, ont exposé la situation planétaire actuelle et les réponses que l'on peut apporter.

Si le nucléaire a monopolisé une grande partie des débats, la recherche de solutions de substitution a captivé l'ensemble des participants.

Tout le repas a ainsi été ponctué de différents exposés, par les questions et les remarques parfois acerbes du public et les réponses des trois spécialistes. Jacques Maugein a souhaité en premier lieu rassurer le public sur les craintes liées au nucléaire. « On s'inquiète à tort sur la durée de vie d'une centrale nucléaire, a-t-il déclaré. On parle de quarante ans, après on entend trente ans. Sachez que tout le monde se trompe car en France il n'y a pas de durée limitée. En se posant les bonnes questions, l'autorité de sûreté nucléaire émet un avis sur la poursuite ou l'arrêt d'un réacteur et c'est ensuite le Premier ministre qui décide. »

Une commission locale
Dans le but d'informer les populations, le Gouvernement a légalisé en mars 2006, la création d'une Commission locale d'information nucléaire (Clin), présidée par Jacques Maugein. Elle fait obligation à EDF de renseigner et de répondre à toutes les questions qu'on est en droit de se poser.

Durant quatre jours, jusqu'au 17 juin, cette commission va inspecter la centrale du Blayais, pour vérifier que des mesures sont prises contre les dangers venant de l'extérieur.

Jean-Yves Boutet a expliqué à son tour que tous les scientifiques ont fait prendre conscience aux différents gouvernants de la planète, de la nécessité de diviser par quatre nos consommations d'énergie d'ici 2050. « C'est la règle des trois 20, expose-t-il. Il va falloir réduire nos dépenses d'énergie de 20 %, accroître de 20 % l'efficacité énergétique du matériel que nous utilisons et réduire de 20 % l'utilisation des énergies fossiles car elles sont non renouvelables. On pourra alors réduire l'emballement climatique dû à l'effet de serre. »

Trouver d'autres énergies
L'évocation de la réduction impérative des énergies fossiles a permis de dresser l'inventaire des énergies nouvelles, dites renouvelables, que sont notamment le solaire (photovoltaïque), l'éolien et la géothermie.

« Il faut simplement faire preuve de bon sens, a poursuivi le chargé de mission. On va devoir diversifier au maximum mais le faire aussi à bon marché. »
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:13

http://www.sudouest.fr/2011/06/12/tchernoblaye-ne-relache-pas-la-pression-424004-736.php

12 juin 2011 08h27 | Par Christian Boisson
Le collectif antinucléaire s'est mobilisé hier à Bordeaux pour la fermeture de la centrale du Blayais.

Aujourd'hui, cela fait trente ans que la centrale du Blayais a été mise en service. À cette occasion, Stéphane Lhomme et le collectif Tchernoblaye demande sa fermeture. PHOTO NICOLAS TUCAT

Bordeaux
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Trois mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les antinucléaires japonais ont voulu que la journée du samedi 11 juin soit une journée internationale d'action contre le nucléaire. Dans toutes les grandes villes de la planète, des rassemblements se sont formés où écologistes et collectifs antinucléaires ont réclamé l'arrêt des vieilles centrales et une sortie progressive de cette énergie considérée à haut risque pour les populations.

30 ans pour la centrale

À Bordeaux, le collectif Tchernoblaye avait organisé son rassemblement hier matin, place Gambetta, devant l'agence EDF qui avait préféré tirer le rideau. « Ce 12 juin, cela fait précisément trente ans qu'a été mise en service la centrale du Blayais, évoque Stéphane Lhomme, président de Tchernoblaye. L'appel à la mobilisation des Japonais, correspond justement à cette date anniversaire et nous tenons à affirmer, après Fukushima, notre volonté de voir fermer ce vieux réacteur. Nous avons fait campagne avant même l'accident du Japon pour cette fermeture et elle se justifie d'autant plus à présent. Rappelez-vous la tempête de 1999. La centrale a été inondée et on a évité la catastrophe de justesse. »

Du côté des écologistes, venus solidairement soutenir le collectif, Marie Bové d'Europe Écologie, avait tenu à être là pour affirmer elle aussi la position de ses militants. « Il faut commencer dès maintenant à sortir progressivement du nucléaire, a-t-elle lâché. Cela se fera obligatoirement en parallèle avec une politique d'économie d'énergies et le recours aux énergies nouvelles. Pour leur développement et la fermeture prochaine de la centrale du Blayais, nous déposerons le 26 juin une motion lors de la séance plénière du Conseil régional. »
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:15

http://www.sudouest.fr/2011/06/29/peut-on-transferer-les-emplois-vers-les-energies-renouvelables-437206-730.php

29 juin 2011 07h00 | Par Alexandra Tauziac
Peut-on transférer les emplois vers les énergies renouvelables ?

[DOSSIER] Jusqu'à samedi, Sudouest.fr ouvre le dossier du nucléaire en France. Aujourd'hui : les conséquences de l'arrêt du nucléaire sur l'emploi

Pour Stéphane Lhomme, candidat à la primaire écologiste, "on doit sortir du nucléaire à marche forcée en moins de dix ans" (Photo AFP)

économie
environnement

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« Evidemment que la France peut sortir du nucléaire », déclare Bertrand Barré, expert scientifique d’Areva. Il y a cependant un mais. Plusieurs même. « Tout d’abord, cela ne peut pas se faire du jour au lendemain », souligne-t-il. Car à la différence de l’Allemagne, qui a adopté le 6 juin un plan de sortie du nucléaire, si le nucléaire ne représente que 13,5% de notre production énergétique, notre électricité s'appuie fortement dessus, à 78%. On est loin des 22% allemands.

Culte de l’ingénieur des mines, prestige de la filière, volonté de prolonger une politique énergétique née sous de Gaulle, système de production centralisé, sont autant de raisons qui font que la France rechigne à faire une croix sur le nucléaire. « Un dogme intangible », selon le président de l’Observatoire du nucléaire Stéphane Lhomme. Même si la filière n’a pas connu de grandes avancées depuis sa création, elle occupe une place importante et semble être devenue quasiment incontournable.

"En France le nucléaire représente plus de 400.000 emplois directs et indirects et 2% du PIB", argumente le porte-parole de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN), Francis Sorin, s’appuyant sur une étude réalisée par PriceWaterouseCooper (PWC) pour Areva, dont la présidente du directoire Anne Lauvergeon vient d’être débarquée. « En sortir serait un recul stratégique, estime-t-il, puisque le nucléaire occupe une place très importante dans l’économie nationale. Equivalente au secteur de l’aéronautique ».

Un point de vue que ne partage pas Stéphane Lhomme. Selon les chiffres avancés par le gouvernement allemand, les énergies alternatives sont à l’origine d’environ 375.000 emplois Outre-Rhin. De là à envisager un « transfert des emplois du nucléaire vers le renouvelable », il n’y a qu’un pas que l’ex porte-parole de Sortir du nucléaire n’hésite pas à franchir, jugeant que l’on « doit sortir du nucléaire à marche forcée en moins de dix ans ».

Un peu plus mesurée lors d'un tchat avec Metro, l’eurodéputée Corinne Lepage envisage de son côté de « conserver certains emplois dans le nucléaire pour tout ce qui concerne le démantèlement des installations » et estime que la « sortie doit être progressive en fonction de la sûreté », sans avancer de date. « Cela ne peut pas se faire en moins de vingt ou trente ans », nuance pour sa part Bertrand Barré. « On ne peut pas demander à des ingénieurs qui travaillent sur le nucléaire d’aller faire de l’alternatif comme ça ».
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Message par Her Jeu 30 Juin - 13:21

http://www.sudouest.fr/2011/06/30/les-francais-sont-ils-prets-a-payer-l-electricite-plus-cher-437209-730.php

30 juin 2011 07h00 | Par Alexandra Tauziac

Les Français sont-ils prêts à payer l'électricité plus cher ?
[DOSSIER] Jusqu'à samedi, Sudouest.fr ouvre le dossier du nucléaire en France. Aujourd'hui : les conséquences sur le coût de l'électricité

Pour sortir du nucléaire en France, il faut faire accepter à la population de payer son électricité plus chère (Archives Jean-Louis Borderie)


Pour sortir du nucléaire en France, il faut faire accepter à la population de payer son électricité plus chère. S’appuyant sur les chiffres publiés par Eurostat en mai, Clotilde Larrose, conseillère technique presse au cabinet du ministre de l’Energie Eric Besson, explique que le nucléaire produit « une électricité compétitive. La moins chère d’Europe après la Norvège, qui fonctionne essentiellement à l’hydroélectrique ». « Faire payer l’électricité plus cher n’a pas seulement des conséquences économiques, mais aussi sociales », explique l’expert d’Areva Bertrand Barré, craignant pour les foyers les plus pauvres.

Mais si l’électricité produite par le secteur nucléaire est effectivement moins chère à l’heure actuelle, selon Corinne Lepage, General Electric et Siemens misent sur la « compétitivité des énergies renouvelables d’ici 4 ou cinq ans, ajoutant que l’éolien est déjà mature et proche du coût du nucléaire des nouvelles centrales, tandis que le photovoltaïque sera bientôt moins cher ».

Sans compter que le prix actuel de l’électricité ne prend pas en compte la prolongation de durée de vie des réacteurs, » qui n’est pas éternelle », selon Betrand Barré, ni le démantèlement des installations. « On va bientôt connaître le vrai coût du nucléaire », s’énerve Stéphane Lhomme, candidat à la primaire écologiste pour l'élection présidentielle.

En attendant, pour pallier ces augmentations, il faut miser sur « l’efficacité énergétique ».

Et s’il y a bien un sujet qui fait l’unanimité chez les pro et anti-nucléaires, c’est la réduction de la consommation électrique. Pour Corinne Lepage, cela passe notamment par l’abandon du chauffage électrique, qui équipe 80% des nouveaux logements. Pour Stéphane Lhomme, il faut cesser d’imaginer que réduire sa consommation signifie « habiter dans une caverne et s’éclairer à la bougie ».

Dans un rapport, le réseau de transport d’électricité (RTE) estime d’ailleurs que la baisse de la consommation électrique va avec le développement de hautes technologies moins énergivores. C’est déjà le cas dans l’industrie, qui voit sa croissance électrique baisser depuis les années 2000. C’est dans le secteur tertiaire et dans le résidentiel que les choses se compliquent.

Avec l’avènement des nouvelles technologies, beaucoup de gadgets gourmands ont vu le jour. Mais comme il n’y a rien de plus motivant qu’une facture exorbitante, la recherche se plie en quatre pour faire des économies d’électricité. Les avancées sur les LED (diodes électroluminescentes) en sont un bel exemple.
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Message par Her Ven 1 Juil - 21:30

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Le Saint-Siège demande une réflexion sérieuse sur l’énergie nucléaire

ROME, Jeudi 30 juin 2011 (ZENIT.org) –La crise nucléaire qui a touché le Japon après le tremblement de terre de mars dernier est « un problème global », a estimé le Saint-Siège qui a souhaité « une réflexion sérieuse » sur le sujet et la « plus grande transparence » de la part des autorités impliquées dans la résolution de cette crise.

L’intervention du Saint-Siège a été prononcée le 21 juin dernier au nom de Mgr Dominique Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats, lors de la Conférence ministérielle de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) sur la sécurité nucléaire.

Depuis le 11 mars, le Japon affronte « la plus grande tragédie depuis la Seconde Guerre Mondiale ». « La demande d’énergie, en croissance constante dans le monde entier, exige une réflexion sérieuse sur le rôle de l’énergie nucléaire ainsi que sur l’importance de la sécurité nucléaire », a estimé le Saint-Siège.

« La crise nucléaire à Fukushima est un problème global. Il révèle que le monde est exposé à des risques réels et systématiques et pas seulement hypothétiques, avec des coûts incalculables et nécessite de développer une coordination politique internationale sans précédent ». « Dans ce contexte, les autorités engagées dans la crise nucléaire de Fukushima sont appelées à la plus grande transparence et à procéder en étroite coopération avec l’AIEA ».

Cette crise nucléaire soulève aussi de nombreuses questions. « Est-il légitime de construire ou de conserver des réacteurs nucléaires opérationnels sur des territoires qui sont exposés à de graves risques sismiques ? Qu’en sera-t-il du matériel nucléaire ? Le problème des déchets radioactifs sera-t-il simplement déchargé sur les générations futures ? ».

Pour le Saint-Siège, « les menaces à la sécurité dérivent d’attitudes et d’actions hostiles à la nature humaine. C’est donc au niveau humain qu’il faut agir, au niveau culturel et éthique ». D’où l’importance de mettre en place des « programmes de formation » pour la diffusion « d’une ‘culture de la sécurité’ dans le secteur nucléaire comme dans la conscience publique en général ». « La sécurité dépend de l’Etat mais surtout du sens des responsabilités de toute personne ».

Dans son intervention, le Saint-Siège a enfin rappelé la « grande opportunité » que peut représenter le secteur nucléaire pour l’avenir.

« Cela explique la ‘renaissance nucléaire’ au niveau mondial. Cette renaissance semble fermer des horizons de développement et de prospérité. En même temps, sans une « renaissance culturelle et morale », elle pourrait se réduire à une illusion ». « Le simple bien-être matériel n’élimine pas les risques liés à la pauvreté culturelle et morale d’hommes et de femmes, ainsi qu’aux conflits liés à la misère culturelle et morale ».

Marine Soreau
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Message par Her Sam 2 Juil - 5:23

http://www.kokopelli-blog.org/

LE BLOG DE L'ASSOCIATION KOKOPELLI

Contamination radioactive
Nouvelles récentes de Fukushima. Mai 2011.

La finalité de cette rubrique est de présenter des informations essentielles sur la situation en cours à Fukushima. Nous sommes fort conscients que ce n’est pas véritablement la tâche de l’Association Kokopelli. Cependant, dans la mesure où la presse langue de bois, à la solde de la mafia globaliste, tente éperdument de lobotomiser la population à grand renfort de diversions et d’intox (mariage princier, béatification d’un Bienheureux, mort (une fois de plus) de Ben Laden le Diabolique, etc, etc, ad nauseam… la dissémination d’informations authentiques s’avère fondamentale afin de se protéger de la dissémination de la radioactivité. Merci de nous aider en nous envoyant des nouvelles récentes ou des articles référencés sur le sujet.

- 14 mai 2011: Tout va de plus en plus mal au réacteur 1.</strong> TEPCO a donc mis fin à sa farce d’ensevellissement sous eau du réacteur 1 et du système de filtration de l’air qui avait normalement fait redescendre la radioactivité à un niveau de quelques à 10 millisieverts/heure. Le mensonge était de taille car les employés, en pénétrant dans le bâtiment, découvrirent des taux jusqu’à 700 millisieverts/heure à l’étage du bas et de 1000 millisieverts/heure au premier étage. Le mensonge était en fait encore plus énorme car les quotidiens Japonais ont révélé aujourd’hui qu’un niveau de 2000 millisieverts/heure vient d’être découvert dans la partie sud-est près des double-portes. Un tel taux de radioactivité est environ 18 millions de fois supérieure au niveau normal. TEPCO a également découvert 3000 tonnes dans le sous-sol, peut-être une partie des 10 000 tonnes d’eau archi-radioactive qui ont disparu mystérieusement de l’enceinte de confinement.

- 14 mai 2011: Le quotidien Asahi Shimbun dévoile un rapport caché de TEPCO. Le quotidien Asahi Shimbun a dévoilé un rapport qui ne fut jamais publié par TEPCO et qui couvre la période du 11 mars au 30 avril. Si les données non publiées par TEPCO l’avaient été dès le début, des communautés auraient pu être informées plus rapidement et évacuer la zone et les travailleurs sur le site auraient pu être protégés plus efficacement.

- 14 mai 2011. Mort subite d’un employé de TEPCO. Un employé de TEPCO s’est effondré à la centrale nucléaire, suite à un malaise, et est décédé peu après. Selon certains rapports, il est avéré que certains employés de TEPCO sont incapables d’accéder à des installations efficaces leur permettant de se décontaminer.

- 13 mai 2011: Selon la loi US, les enceintes de confinement des réacteurs nucléaires ne peuvent pas fuir. Arnie Gundersen a formellement précisé aujourd’hui, dans sa contribution hebdomadaire, que les réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima-Daiichi fuyaient. Ainsi, par exemple, TEPCO n’a découvert que le 11 mai que le réacteur 3, celui contient du MOX, fuyait abondamment dans l’océan. Nous avons déjà précisé, lors d’une autre brève, que ce sont plus de 10 000 tonnes d’eau archi-contaminée qui ont disparu, mystérieusement, du réacteur 1. Dans la nappe phréatique ou dans l’océan?

Arnie a également affirmé que selon le NRC (Nuclear Regulatory Commission) aux USA, les enceintes de confinement des réacteurs nucléaires ne peuvent pas fuir. Selon le NRC, le taux de probabilité est de zéro et c’est ainsi que toutes les lois nucléaires des USA sont fondées sur ce postulat. A Fukushima-Daiichi, trois enceintes de confinement sont percées comme du gruyère et elles fuient. Tout va bien. Et en France, les postulats du nucléaire sont-ils identiques? Peut-être la grande prêtresse d’AREVA pourrait-elle nous éclairer de ses lumières nucléaires? Tout cela nous rappelle les chimères génétiques: de la fausse science et des cancers authentiques.

- 13 mai 2011. Le Gouvernement Japonais a révélé son protocole de gestion des boues d’épuration radioactives. Il est simple, très simple: toutes les boues d’épuration ayant 100 000 becquerels de Césium/kilogramme, ou plus, doivent être incinérées avant que les mâchefers soient scellés dans un container. Lors de l’incinération, que se passe-t-il en sus de la production de la dioxine? Vers quel autre ciel les isotopes radioactifs migrent-ils? Et qu’en est-il des boues d’épuration hyper-radioactives en-dessous de cette limite. Vont-elles de nouveau être vendues aux cimentiers? Et les mâchefers dans les containers, est-ce Areva qui va les recycler?

- 13 mai 2011: Niveau actuel de radioactivité dans le réacteur 3 de Fukushima. Le 9 mai, les employés de TEPCO, lorsqu’ils pénétrèrent dans le réacteur 3, découvrirent des niveaux de radiations de l’ordre de 600 à 700 millisieverts/heure. Le 10 mai, lorsqu’un employé explora le second étage du réacteur, il y découvrit des niveaux de radiations tellement élevés que le compteur Geiger ne pouvait pas en déterminer correctement la mesure: plus de 1000 millisieverts/heure. La situation est stable comme dit la presse globaliste.

- 13 mai 2011: Contamination radioactive alimentaire dans d’autres préfectures. La Préfecture de Niigata vient d’interdire la vente de persil contenant 1100 becquerels de Césium/kilo. La Préfecture de Tochigi a demandé aux agriculteurs de ne pas nourrir leur bétail avec de l’herbe dans les municipalités de Nasushiobara City et de Nikko City. Les teneurs sont de 3480 becquerels de Césium/kilo d’herbe pour Nikko City et de 3600 becquerels de Césium/kilo d’herbe et 660 becquerels de Césium/kilo pour deux sites de Nasushiobara City. Nikko City se trouve à 180 km au sud-ouest de Fukushima-Daiichi.

- 13 mai 2011: Nouvelles découvertes de contamination radioactive dans des villages producteurs de thé au sud de Tokyo. 780 becquerels de Césium/kilo de thé ont été détectés à Odawara City, 740 becquerels de Césium/kilo de thé à Kiyokawa Village, 680 becquerels de Césium/kilo de thé à Yugawara Town, 670 becquerels de Césium/kilo de thé à Aikawa Town et 530 becquerels de Césium/kilo de thé à Manazuru Town. Le gouverneur de la préfecture a demandé aux producteurs de cesser toute exportation et commercialisation de ces thés. Certaines de ces localités sont à 350 kilomètres au sud de Fukushima-Daiichi.

- 13 mai 2011: Contribution en vidéo d’Arnie Gundersen. L’état des lieux de Fukushima par un expert nucléaire du Vermont. Pour les anglophones, une vidéo à ne pas manquer: pas de langue de bois! Fukushima – One Step Forward and Four Steps Back as Each Unit Challenged by New Problems.

La conclusion d’Arnie est simple et sans appel: la contamination radioactive de l’atmosphère et de la nappe phréatique est QUOTIDIENNE ET CONTINUELLE et TEPCO (ni personne sur la planète) n’a de stratégie, sur le plan technique, pour mettre fin à cette situation dans le futur.

Le message est-il assez clair pour tous les adhérents et lecteurs des associations supposées représenter les anti-nucléaires en France? Ne serait-il pas temps de sortir de l’anesthésie générale?

- 13 mai 2011: Après deux mois de prestidigitations, TEPCO se lance dans le cirque. C’est officiel, TEPCO vient d’annoncer qu’ils vont recouvrir trois réacteurs, en commençant par le réacteur 1, avec de grandes tentes en polyester pour éviter que les radiations s’épanchent dans l’atmosphère. Ces tentes seront soutenues par une armature en acier de 57 mètres de hauteur, 47 mètres de longueur et 42 mètres de largeur. Quelles radiations? La presse globaliste n’en parle jamais. Alors qu’Arnie Gundersen, tout autant que de nombreux experts du nucléaire, sont en train d’évoquer, depuis des semaines, la possibilité d’une explosion à l’hydrogène.

- 13 mai 2011: Pour qui roule le Réseau Sortir du Nucléaire? Et voici une énième pétition proposée par le Réseau Sortir du Nucléaire (et d’autres signataires). Il serait adéquat de les sortir sur papier, ces pétitions, afin que TEPCO puisse s’en servir pour boucher les trous de ces réacteurs en déroute. Il paraîtrait qu’ils ont épuisé tous leurs vieux papiers et leurs absorbants pour couche-culottes (de source non-confirmée). C’est donc une « pétition urgente » pour exiger du Gouvernement Japonais qu’il n’autorise pas que les enfants des écoles de la préfecture de Fukushima soient soumis à des doses pouvant aller jusqu’à 20 millisieverts par année. Et pourquoi pas une pétition pour sauver les bébés phoques de la radioactivité en train de s’accumuler au-dessus des zones arctiques? Le Réseau Sortir du Nuclaire n’a t-il pas pris connaissance des cartes de contamination radioactive publiées par le Gouvernement Japonais? Sincèrement, ne se trompe-t-on pas de combats, une fois de plus, ou bien s’agit-il pour le Réseau Sortir du Nucléaire de faire mine de faire quelque chose? La contamination est de l’ordre de 3 à 15 millions de becquerels de Césium 137, par mètre carré, dans certaines zones à 60 kms de la centrale nuclaire de Fukushima (les villes de Namie, Futaba, Minamisoma, Litate and Katsurao). Rappelons que dans le cas de Tchernobyl, la zone d’évacuation obligatoire concernait les territoires contaminés par plus de 555 000 becquerels de Césium-137 par mètre carré.

Adhérentes et adhérents du Réseau Sortir du Nucléaire, pensez-vous qu’il soit raisonnable de chipoter sur la dose de radioactivité qu’un enfant Japonais pourrait recevoir en une année (avec la bénédiction des Autorités) alors que toute la population de cette région aurait déjà due être évacuée? Serez-vous satisfaits si demain le Gouvernement Japonais revient sur sa décision et réinstaure l’ancienne norme d’empoisonnement légal? Pas moi. Pourquoi? Parce que cela ne changera rien au fait que tous les enfants de la zone vont mourir de maladies de radiations à plus ou moins court terme s’ils ne s’enfuient pas avec leur famille au plus vite de ce cauchemar nucléaire alors que plusieurs réacteurs sont en fusion partielle, sinon totale, depuis de très nombreuses semaines.

Pourrions-nous conseiller au Réseau Sortir du Nucléaire d’informer leurs lecteurs sur la situation réelle, et en temps réel, du cauchemar de Fukushima au lieu de lancer des pétitions débiles? Pour qui roule le Réseau Sortir du Nucléaire?

- 12 mai 2011: Les prévisions de contamination radioactive de l’atmosphère sont cachées sur le site de NILU. Selon le blogger US, Alexander Higgins, il est clair que NILU n’a rien stoppé du tout: mais les consignes sont claires: NE PAS AFFOLER LA POPULATION. Tous les fichiers sont ici: http://zardoz.nilu.no/~flexpart/fpinteractive/plots/?C=M;O=D . (Et pour les fouineurs, voici une autre url: http://zardoz.nilu.no/~flexpart/FORECASTSYSTEM_DATA/). Seuls les fichiers avec du poids en ko sont à ouvrir. Le fichier est nommé ZARDOZ. Qui est ZARDOZ: un film de science-fiction apocalyptique. Tout cela commence à devenir intéressant.

Donc, si l’on en croit le NILU, du moins, les fichiers cachés de NILU, les nouvelles ne sont pas bonnes du tout: C’EST UNE ALERTE MAXIMALE. D’immenses plumes de césium 137, de xenon 133, d’iode 131, etc, sont en train de passer depuis un certain nombre de jours sur l’Amérique du nord et ensuite sur l’Europe et personne n’en parle.

Nous conseillons aux anglophones de consulter cette vidéo. Il va être difficile en effet de rentrer sur le site du NILU dans la mesure où l’alerte est donnée et que de nombreuses personnes vont tenter de se connecter. Tous les fichiers sont déjà conservés. Ici, par exemple. Il en existe des centaines qui sont actuellement placés sur les sites miroirs aux USA des bloggers qui suivent Fukushima de très près.

La question se pose maintenant de savoir pourquoi NILU cache ses cartes de simulations. Sont-elles fausses? Sont-elles vraies? Est-ce de l’intox? De l’intox cachée dans de l’intox? Le Dr. John F. Burkhart, qui a initié ces simulations, pourrait-il nous renseigner mieux. Si ces simulations ne sont que pour jouer à la guéguerre avec Zardoz, pourquoi les continuer et pourquoi les ôter de l’accès public sans rien préciser?

- 12 mai 2011: Le Norwegian Institute for Air Research (NILU) a stoppé ses prévisions atmosphériques. Avant-hier, un lecteur de Norvège nous avait envoyé le lien vers le NILU en précisant qu’il suffisait de bien visualiser les prévisions de contamination radioactives pour prendre conscience que l’Europe était sous radiations en permanence. Le NILU a décidé de stopper toute prévision, ou du moins de les rendre publiques. Grave, archi-grave.

- 12 mai 2011: TEPCO admet que ce sont plus de 10 000 tonnes d’eau qui ont disparu du réacteur 1. Ce sont exactement 10 400 tonnes d’eau extrêmement radioactive qui se sont volatisées. L’un des directeurs de TEPCO, Junichi Matsumoto, a précisé qu’il était possible que la même condition prévale dans les réacteurs 2 et 3. Voici un commentaire, rapidement rédigé, envoyé par un lecteur qui est spécialiste en explosions à l’hydrogène:

« Concernant le batiment 4 : il ne s’incline pas, il s’enfonce. voir l’inclinaison du toit qui suit la tendance. Et c’est bien plus grave. Toutes les infos que je vois passer depuis plusieurs jours (blog kokopelli mais aussi enenews et d’autres) confirment mes hypothèses, connaissant le milieu du nucléaire et le déroulé le plus probable de l’accident. La réaction nucléaire n’a pas été freinée suffisament / elle est repartie de plus belle / a fait fondre intégralement les barres / le corium a percé les réacteurs et déclanché des incendies dans la structure / le corium attaque maintenant le sol / la vaporisation de l’humidité du sol le transforme en sable mouvant / l’eau ajoutée a complétement disparue soit par évaporation soit par écoulement dans la structure partiellement détruite / quand l’onde de chaleur qui s’enfonce dans le sol atteindra des poches d’eau de taille conséquente on aura une vaporisation / soit ces poches sont étanches et dans ce cas on aura une augmentation de pression et une «explosion de vapeur», soit elles sont peu étanches et dans ce cas on verra des geyser apparaitre autour, soit c’est carrément une rivière souterraine et dans ce cas on ne verra peut-être rien sauf sur les compteurs radio en mer.

Tepco ne fait que jouer à l’autruche publiquement et brasse du vent publiquement mais ils doivent forcément le savoir et je les soupçonne de mal gérer la crise VOLONTAIREMENT (ne serait-ce que parce d’autres entités japonnaises, américaines, françaises, russes les connaissent aussi). C’est malheureux à dire mais c’est la même tendance qu’avec Deepwater/Golfe du Mexique (qu’ils n’ont toujours pas colmaté d’ailleurs: ils produisent et consomment toujours autant de corexit injectés à la source ; ils reprennent les forages à coté dans le seul but de pouvoir faire baisser la pression dans le réservoir et récupérer le pétrole perdu). » Nous avons conservé la dernière partie de ce commentaire car il est clair qu’aujourd’hui, personne ne soit vraiment sûr que le puits de BP ait été colmaté. Ce qui est sûr, c’est que les liquidateurs du Golfe du Mexique sont en train de mourir comme des mouches dans l’indifférence la plus totale. Et de quoi meurent-ils? De maladies de radiations, sans plaisanter.

- 12 mai 2011: TEPCO admet, avec réluctance, que le réacteur 1 est en fusion totale. Les barres de combustible ont fondu et TEPCO, réputée pour son langage ampoulé précise que « Nous ne pouvons pas nier la possibilité qu’une perforation dans la cuve du réacteur ait induit la fuite de l’eau ». TEPCO a de plus annoncé que le 13 mai, ils vont commencer à recouvrir le réacteur 1 d’une toile synthétique, un petit mouchoir, pour empêcher les radiations de s’épancher dans l’atmosphère. Espérons que le réacteur n’éternue pas trop fort lorsque la masse en fusion va faire la bise aux poches d’eau par en-dessous.

- 12 mai 2011: Disparition mystérieuse de toute l’eau du réacteur 1 de Fukushima. TEPCO vient d’informer qu’ils vont devoir réviser leur scénario d’ensevelissement du réacteur 1 sous l’eau. En effet, TEPCO a annoncé que le niveau d’eau dans l’enceinte de confinement est très bas. Quant au niveau d’eau de la cuve du réacteur, il est tellement bas que l’on peut dire qu’il n’y quasiment pas d’eau. Or, depuis 7 semaines, TEPCO a déversé de l’eau dans le réacteur n°1 à raison de 6 tonnes par heure, ce qui fait, en 7 semaines, 7056 tonnes d’eau. Et tout s’est volatilisé et TEPCO en est fort contrarié. Le cirque va-t-il durer encore longtemps?

- 11 mai 2011: Découverte de thé radioactif à Minamiashigara, 300 km au sud de Fukushima. Le Wall Street Journal d’aujourd’hui rapporte la découverte de thé contaminé radioactivement à Minamiashigara, (Préfecture de Kanagawa) contenant 570 becquerels de Césium par kilogramme. La Préfecture de Kanagawa a décidé de stopper toute exportation de thé en provenance de son territoire, et pas seulement de Minamiashigara.

- 11 mai 2011: L’expert nucléaire Japonais, Tetsuo Matsui, vient de publier son rapport confirmant la criticalité en cours à Fukushima. Rien de bien neuf pour tous ceux qui ont suivi les révélations de Arnie Gundersen dans le Vermont (mi-avril) et de Michio Ishikawa au Japon. Criticalité veut dire qu’une réaction nucléaire en chaîne est en cours dans certains des réacteurs et selon Tetsuo Matsui dans les réacteurs 2 et 4. Son rapport de 9 pages est disponible en PDF. Ce rapport (de par le statut de Tetsuo Matsui) est sans doute le signal que TEPCO et le Gouvernement Japonais ne peuvent que lever le voile sur tous les mensonges proférés depuis le début de la crise.

- 11 mai 2011: Nouvelles fuites au réacteur 3. TEPCO vient de signaler une nouvelle fuite près du réacteur 3 de Fukushima-Daiichi avec des niveaux de Césium 134 qui sont de 620 000 fois supérieurs à la norme (37 000 becquerels/centimètre cube), des niveaux d’Iode 131 qui sont de 85 000 fois supérieurs à la norme (3400 becquerels/centimètre cube).

- 10 mai 2011: Effondrement du réacteur 4 de Fukushima-Daiichi? Une autre très grave situation est en cours à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient en effet de confirmer que le réacteur 4 est en train de s’incliner. Cet état de fait est également confirmé par la Télévision Russia Today dans l’interview du Docteur Robert Jacobs de l’Institut de la Paix d’Hiroshima. Celui-ci en profite pour, une fois de plus, sonner l’alerte de l’extrême contamination radioactive dans une ceinture de 80 km autour de Fukushima. Rappelons également que le réacteur 4 contient une gigantesque quantité de plutonium. (Il suffit d’1 kg pour donner un cancer à 7 milliards d’individus et il y en a, entre autres sites, 60 tonnes à La Hague dans des hangars recouverts d’un toit de taule). Cet effondrement du réacteur 4 est vraisemblablement la conséquence de l’incendie qui y a ragé pendant plusieurs jours sans que la presse globaliste daigne mentionner quoi que ce soit de cet état de fait.

- 10 mai 2011: Niveau actuel de radioactivité dans le réacteur 3 de Fukushima. C’est selon TEPCO, donc cela ne peut être que pire et c’est déjà grave, comme d’habitude: par centimètre cube, 140 000 becquerels de Césium-134, 150 000 becquerels de Césium-137, et 11 000 becquerels d’Iode-131. La présence d’Iode 131 indiquerait que dans ce réacteur, au moins, une réaction nucléaire en chaîne est présente dans la piscine de combustible usagé. C’est ce qu’avait déjà suggéré l’expert nucléaire du Vermont, Arnie Gundersen, vers mi-avril eu égard à ce qui se passait dans le réacteur 4.

- 10 mai 2011: La température continue de monter dans le réacteur 3. Aujourd’hui, 216 ° C. Toujours selon TEPCO, cela chauffe de plus en plus et selon les diagrammes en ligne, c’est vrai!

- 10 mai 2011. TEPCO a relâché dimanche 500 millions de becquerels: confirmation de NISA. L’estimation de NISA (Nuclear and Industrial Safety Agency) se base sur le niveau de iode-131, césium-134 et césium 137 multiplié par 25 000 mètres cubes, le volume du réacteur 1. Selon NISA, pas de problèmes, ce n’est qu’une petite contamination équivalente à 1/300 ème de ce qui a été relâché lorsqu’ils ont donné la permission à TEPCO de libérer 10 000 tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique. Cependant, selon le quotidien Asahi Shinbun, le niveau de radioactivité à l’intérieur du réacteur, malgré l’installation du système de ventilation, est resté de plusieurs dizaines de millisieverts/heure à 700 millisieverts/heure. De plus, les employés auraient reçu, durant 29 minutes de travail, une dose de 10.56 millisieverts. TEPCO vient d’annoncer qu’ils vont peut-être changer de stratégie. La situation est malheureusement très claire: personne ne sait quoi faire pour gérer le dossier et les bricolages font suite à d’autres bricolages. TEPCO a déclaré qu’ils vont devoir RALENTIR les bricolages en raison du très haut niveau de radioactivité.

- 10 mai 2011. TEPCO vient de commencer à ajouter de l’hydrazine dans les réacteurs 3 et 4. Selon le quotidien Japonais Asahi Shinbun, ce produit chimique va être utilisé dans les piscines de combustible usagé.

- 10 mai 2011. Les USA auraient demandé la fermeture de la centrale nucléaire de Hamaoka. Selon Shigeharu Aoyama, un ancien journaliste et un membre de la Commission de Sécurité Nucléaire du Japon (et connu pour être aller filmer une vidéo sur le site de Kukushima), ce sont les USA qui ont requis du Premier Ministre du Japon que cette centrale nucléaire soit fermée, et ce depuis début avril. La raison: la présence de la 7 ème Flotte US. On ne plaisante pas avec la santé de l’armée US.

- 10 mai 2011: Première carte de la contamination dans un rayon de 80 km autour de Fukushima-Daiichi. Le 6 mai, le gouvernement Japonais a publié une carte des divers niveaux de contamination dans la région autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, et ce dans un rayon de 80 km, à savoir une zone de 10 000 km carrés. Ainsi que l’exprime le professeur en ingénierie nucléaire, Tetsuji Imanaka, de l’Université de Kyoto: « Je suis surpris par le niveau de contamination et la vaste surface de la zone contaminée ». Vraiment? Pas nous. En effet, une ceinture de contamination s’étend vers le nord-ouest avec des niveaux de l’ordre de 3 millions à 14.7 millions de becquerels de Césium-137 par mètre carré. Rappelons que dans le cas de Tchernobyl, la zone d’évacuation obligatoire concernait les territoires contaminés par plus de 555 000 becquerels de Césium-137 par mètre carré. Toutes ces mesures ont été collectées entre le 6 et le 29 avril, il y a donc deux semaines de cela ou même plus. Mais la contamination radioactive est permanente. Quant au Professeur Tetsuji Imanaka qui précise, dans son commentaire, que cette carte sera précieuse pour lancer un processus de décontamination, ce doit être un optimiste invétéré ou un imbécile diplômé d’Etat. A ces taux de contamination, on ne décontamine plus: ON EVACUE!!

- 10 mai 2011: 19 containers radioactifs à Rotterdam en provenance du Japon. Les douaniers viennent de détecter des substances radioactives sur 19 containers en provenance du Japon. 5 de ces containers ont été saisis en raison du taux trop élevé de radioactivité. Ce n’est que le début.

- 9 mai 2011: Immense plume de Xenon 133 radioactif au-dessus de l’Amérique du nord. Le 19 avril, le blogger Alexander Higgins avait déjà rapporté une gigantesque opération de camouflage de la réalité du nuage de radioactivité passant au-dessus de l’Amérique et ensuite de l’Europe. Aujourd’hui, il rapporte une nouvelle opération de camouflage qu’il vient de découvrir en investiguant en profondeur un site qui est réputé pour ses cachoteries. Les nouvelles ne sont vraiment pas bonnes.

- 9 mai 2011: Massive plume d’iode 131 au-dessus du Japon. Ce lien permet de visualiser l’intense plume d’iode 131 au-dessus du Japon en permanence du 5 mai au 9 mai.

- 9 mai 2011: Niveau extrêmement élevé de radiations au réacteur 1. Hier, lorsque TEPCO a ouvert les doubles portes du réacteur 1 afin d’installer un système de refroidissement, la radioactivité ambiante était de l’ordre de 700 millisieverts/heure. Rappelons, à titre de comparaison, que la dose admissible en France de radioactivité artificielle est de 1 millisievert par année (ce qui est déjà trop). La radioactivité présente dans le réacteur est donc plus de 6 millions de fois supérieure à la norme. Tout va bien. Précisons bien que toute la presse globaliste mondiale n’a fait que reporter une baisse de la radioactivité émanant de Fukushima alors qu’évidemment, c’est tout le contraire. Hier, donc, TEPCO aurait relâché 500 millions de becquerels dans l’atmosphère. Ils en auraient relâché 100 fois plus que personne ne le saurait de toutes manières.

- 9 mai 2011: Extrême radioactivité de toutes les boues d’épuration de la Préfecture de Fukushima. Suite à notre brève en date du 3 mai 2011 quant à l’extrême radioactivité des égouts de Koriyama City, la Préfecture de Fukushima, qui gère 62 centres de traitement des eaux usées, en a testé 20 pour le césium 134, le césium 137, l’iode 131 et a omis de tester pour le strontium et le plutonium. Le gouverneur de la Préfecture vient de demander par lettre au Gouvernement comment retraiter les eaux usées archi-radioactives du système d’égouts. Qu’en est-il des rejets dans les rivières, des fumées des incinérateurs, sans même évoquer les 928 tonnes de boues qui ont déjà été incluses dans des ciments et expédiées vers tout le Japon. Bien, comme pour Koriyama City, le taux de radioactivité des boues d’épuration est totalement catastrophique et même encore plus. Par exemple, dans un centre de retraitement de Horikawa-machi / Fukushima City: 446,000 becquerels de césium radioactif par kilogramme! Sur les 20 centres analysées, 19 sont extrêmement radioactifs quant aux boues d’épuration gérées. Koriyama City se situe à 59 kilomètres à l’ouest de la centrale nucléaire de Fukushima et Fukushima City s’en situe à 62 kilomètres, mais au nord-ouest. Vu le niveau extrêmement radioactif des boues d’épuration dans un rayon de 65 km, on peut se demander ce qu’il en est à 100 km, à 150 km, etc… Le Gouverneur de la préfecture a informé le Gouvernement que la ville de Fukushima City a cessé de déhydrater (dans les incinérateurs) ou de vendre des boues aux cimentiers à la suite de l’annonce de ce qui s’était passé à Koriyama City: ce qui veut dire que les égouts radioactifs s’écouleront dans la rivière dès le 20 mai lorsque les cuves déborderont. Dixit le Gouverneur.

- 9 mai 2011: L’ADN d’AREVA est transparent, dixit Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, au Council for Foreign Relations, un des bras du Nouvel Ordre Mondial. Dans cette vidéo, en date du 4 mai 2011, Anne Lauvergeon présente sa multinationale AREVA, aux membres du CFR, un des bras du Nouvel Ordre Mondial. Le début de cette vidéo est franchement hilarant: Anne Lauvergeon est présentée comme la présidente d’une multinationale d’une centaine d’entreprises impliquées dans le « nuclear and green power ». Nous l’aurons tout de suite compris: AREVA, composante essentielle du gang nucléaire (et le disséminateur du plutonium civil dans l’atmosphère, dans les eaux et dans les sols), est impliquée dans le Vert, dans la puissance verte, dans la réduction des émissions de dioxyde de carbone, pour sauver la Planète, bien sûr, d’un terrible réchauffement anthropique et ce grâce à l’énergie nucléaire!! Rappelons que le Council for Foreign Relations travaille main dans la main avec la Commission Trilatérale et le Groupe Bilderberg pour fomenter la démocratie sur Terre et amener le bonheur à tous les peuples de cette petite planète en instaurant un Nouvel Ordre Mondial avec une monnaie unique, un gouvernement unique, etc.

Dans cette vidéo, nous apprenons qu’Anne Lauvergeon, lorsqu’elle créa son AREVA, « a intégré dans l’ADN de cette multinationale, la sûreté, la sécurité et la transparence. » C’est tout simplement émouvant: l’ADN d’AREVA est transparent!!!! Et Madame Lauvergeon de préciser ensuite qu’il n’y pas encore de décès suite au désastre de Fukushima. Evidemment, il n’y en aura pas, comme à Tchernobyl, et l’Académie Nationale des Sciences des USA (qui affirme que Tchernobyl en 2004 avait déjà provoqué la mort de près d’1 million de personnes) devrait sans doute être dénoncée aux Autorités pour terrorisme domestique! Nous apprenons également que les leçons de Fukushima ont été apprises: TEPCO aurait dû positionner son générateur au diesel en hauteur et non pas au niveau de la Vague. O combien technique: il aura fallu attendre 40 ans et un tremblement de terre de 9.1 pour s’apercevoir que le générateur de secours d’un réacteur nucléaire devrait être placé en hauteur et non pas dans les vagues. Citoyens, citoyennes, dormons en paix: l’industrie nucléaire veille en toute transparence sur notre sécurité.

- 8 mai 2011. Arrêt de la vidéo permanente sur Fukushima. Rien ne va plus à Fukushima. TEPCO n’a absolument pas apprécié que les blogeurs Américains, Européens et Japonais utilisent SA caméra permanente pour informer le monde entier que des incendies sont en cours depuis plusieurs jours. La situation est stable, comme d’habitude: Fukushima-Daiichi irradie, Fukushima-Daiichi brûle, Fukushima-Daiichi fume et la presse globaliste nous enfume.

- 8 mai 2011. Elévation de la température dans le réacteur 3 de Fukushima. Dimanche matin, la température à l’intérieur du réacteur 3 de Fukushima était de 202°C, à savoir une augmentation de 40°C par rapport à la veille.

- 8 mai 2011. Contamination radioactive: sans doute encore une thèse conspirationniste! La mafia globaliste utilise deux stratégies pour occulter la crise nucléaire. Premièrement, elle élève de façon criminelle les niveaux d’irradiation légale (un concept totalement nébuleux et scandaleux): c’est ce qu’a réalisé la Communauté Européenne en Europe et la FDA et l’EPA aux USA, sans états d’âme. Secondement, elle n’analyse pas en temps réel le niveau de contamination dans l’atmosphère ou, si elle le fait, elle n’en communique pas les résultats. Le 4 mai 2011, l’EPA a annoncé qu’elle ne réaliserait qu’une seule évaluation par mois de la contamination radioactive de l’eau de pluie et une seule évaluation tous les trois mois de la contamination radioactive de l’eau de boisson et du lait. Proprement scandaleux, assurément, mais pas étonnant.

- 8 mai 2011. Le réacteur 4 a-t-il complètement brûlé entre le 4 et le 7 mai 2011? C’est la question que pose un blog aux USA en étudiant les images délivrées par les caméras-vidéos permanentes à Fukushima. Nous avions déjà posé la même question le 4 mai. Rappelons que le 14 avril 2011, l’expert nucléaire du Vermont, Arnie Gundersen, avait évoqué la probabilité d’incendies dans ce réacteur en raison de la présence de quantités considérables de plutonium. Une vidéo du 7 mai sur YouTube met clairement en évidence des colonnes de fumée.

- 7 mai 2011 à 20 h. Aveu officiel de TEPCO: ils vont relâcher de la radioactivité le 8 mai! TEPCO vient officiellement d’annoncer qu’ils vont effectivement relâcher de la radioactivité dans l’après-midi du 8 mai. Mais pas de panique, ce ne sera qu’un petit peu, c’est promis, et selon la formule consacrée: « sans risque pour la santé humaine »! Cette information semble donc en totale contradiction avec l’information-fuite du 1er mai stipulant qu’une grande quantité de radioactivité allait être relâchée par TEPCO. De plus, il n’est nulle part précisé quel sera le niveau de radioactivité libérée.

- 7 mai 2011. Importante contribution de l’expert nucléaire Arnie Gundersen. Pour les Anglophones. Dans cet entretien sur son site, Arnie Gundersen évoque le 6 mai diverses problématiques:
* La nature de l’explosion (Hydrogène/Nucléaire) dans le réacteur 3 de Fukushima.
* La très grande chance pour le peuple Japonais que les conditions météorologiques prévalentes (les 11/12 mars) aient propulsé une grande partie de la radioactivité vers l’océan et non pas à l’intérieur du Japon. Si les vents avaient soufflé vers l’intérieur des terres, la totalité de l’île aurait, dès les premiers jours, été dans la même situation d’évacuation totale que Tchernobyl (et sans doute même en pire vu que le niveau 7 s’applique à chacun des réacteurs détruits).
* Le très urgent problème de la contamination de la nappe phréatique de Fukushima: la pire dans l’histoire des désastres nucléaires.
* Le très urgent problème de l’extrême contamination des égouts de Koriyama City.
* La très grave décision de l’EPA (le ministère de l’environnement US) de stopper toute évaluation de la radioactivité ambiante aux USA et de refuser de tester les poissons dans l’océan.

- 7 mai 2011: Précisions sur un lâcher potentiel, et en catimini, de radioactivité le 8 mai 2011 par TEPCO. Taro Kono, de la Chambre des Représentants du Japon, a rédigé un post le 5 mai, sur son blog, afin de relater l’information qu’il a reçue, par e-mail du 1er mai, par un bureaucrate de Agency for Natural Resources and Energy du Japon: « à la vitesse où vont les choses, une très grande quantité de radioactivité sera relâchée le 8 mai ». Officiellement, le 8 mai, TEPCO est supposé ouvrir les doubles portes du réacteur 1 de Fukushima afin d’installer un système de refroidissement couplé à un échangeur thermique. Cependant, certaines personnes (dont un ingénieur ayant travaillé à Fukushima) commencent à spéculer que l’ensevelissement du réacteur, sous de très grandes quantités d’eau, n’est en fait qu’une tactique pour tenter de diminuer l’intensité de la radioactivité, par “ventilation humide”, à savoir, en la faisant passer au travers de l’eau lors d’un relâchement non officiel le 8 mai. A suivre car venant de TEPCO et du Gouvernement Japonais, tous les mensonges sont du domaine du possible, et du très probable, dans la mesure ou l’e-mail du bureaucrate impliquait une gestion sensible de l’information.

- 7 mai 2011: Le Grand Guignol politique de la fermeture de la centrale nucléaire de Hamaoka. Le Premier Ministre du Japon, Naoto Kan, dont la côte de popularité doit friser les 0 % (pour ne pas dire encore un peu moins) n’a, véritablement, aucune base légale ni autorité pour exiger de Chubu Electric Power Company la fermeture de cette centrale. En fait, les groupes d’opposition au nucléaire sont les plus organisés et les plus virulents à l’encontre de cette centrale nucléaire. Naoto Kan ne cherche, désespérément, qu’à se redorer le blason en prétendant être en charge. Cette centrale nucléaire est bâtie sur la plage et elle est située sur une faille (et sans doute même deux). L’invocation du tsunami, par le Premier Ministre, tient du Grand Guignol dans la mesure où le tsunami n’aurait plus grand chose, en termes de réacteurs, à se mettre sous la Vague une fois le tremblement de terre (le big one: le Tokai) passé! Les blogueurs Japonais rappellent d’ailleurs que ce n’est pas le tsunami qui a détruit la centrale nuclaire de Fukushima: c’est le tremblement de terre en faisant s’effondrer un pylône d’alimentation électrique de la centrale (et le seul pylône électrique que TEPCO ait perdu d’ailleurs). Mikio Inomata, le porte parole de la compagnie électrique, a précisé que Chubu Electric Power Company refusait de prendre une décision ce WE et la remettait pour la semaine prochaine.

- 7 mai 2011: Fermeture du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Tsuruga. Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Tsuruga, dans la Préfecture de Fukui, vient d’être fermé par Japan Atomic Power Company (JAPC) suite à de très fortes fuites de xenon 133, d’iode 131 et d’iode 133 dans le système de refroidissement.

- 7 mai 2011: Analyse par 4 stations Allemandes des niveaux de Césium 137. Les tableaux présentés par ces stations d’analyse de la radioactivité sur la planète mettent en exergue de fortes poussées de Césium 137 vers le 4 mai, dans l’hémisphère nord, en provenance de Fukushima. En Allemand. En traduction Française par Google.

- 7 mai 2011: Le vice-président Chinois demande au Japon de garantir la non-contamination de ses produits alimentaires. Le 5 mai, Xi Jinping, le vice-président Chinois, a téléphoné à Tokyo pour prier le Gouvernement du Japon de certifier que les produits alimentaires venant du Japon ne sont pas contaminés. Il a également exhorté le Japon a juguler la crise aussi rapidement que possible afin de stopper l’émission continuelle de radioactivité de Fukushima. La preuve, s’il en faut, qu’il existe au moins un gouvernement au monde, la Chine, qui ne nie pas la contamination radioactive permanente émanant de Fukushima.

- 6 mai 2011: Fermeture de la centrale nucléaire de Hamaoka? Le Premier Ministre du Japon, Naoto Kan, vient de demander expressément à Chubu Electric Power Company de fermer les réacteurs 4 et 5 de la centrale nucléaire de Hamaoka. Mr. Naoto Kan a évoqué la probabilité à 87% du Tokai Earthquake (le grand tremblement de terre que le Japon attend) et l’extrême sensibilité sismique de la région. Cette centrale nucléaire se situe à 200 km à l’ouest de Tokyo.

- 6 mai 2011: Fuites ou Rumeurs: TEPCO prépare-t-elle un lâcher de radioactivité très élevée pour le 8 mai? La gestion, par TEPCO, de l’indigestion de radioactivité à la centrale nucléaire de Fukushima n’est en fait qu’une partie de poker permanente. TEPCO n’avait pas réussi le 29 avril son opération d’entombement à l’eau du réacteur n° 1 en injectant 10 tonnes d’eau/heure dans la cuve de pression du réacteur (14 tonnes/heure était le but recherché) et était redescendu à 6 tonnes/heure. TEPCO vient de décider de retenter l’expérience en passant maintenant de 6 à 8 tonnes d’eau/heure.

Dans l’information en fuite, Taro Kono précise qu’il faut absolument mettre en place le système d’échange thermique (mentionné dans la news du 5 mai) et veiller à ce que les informations sensibles ne soient pas libérées. Il n’est pas clairement précisé si l’éventualité d’un lâcher de radioactivité intense, le 8 mai, sera par voie d’eau ou par voie atmosphérique.

- 6 mai 2011. Découverte d’un container radioactif, en Hollande, en provenance du Japon. De la radioactivité a été découverte sur un container en provenance du Japon. Selon le service des douanes de Hollande, la radioactivité s’élevait de 6 à 30 becquerels en fonction des endroits du container. Par contre, Hans Jansen directeur de First Safety, une agence spécialisée dans les substances toxiques, a déclaré que la radioactivité s’élevait de 40 à 200 becquerels pour les endroits du container les plus contaminés. Ce niveau de 200 becquerels a été considéré, par lui-même, comme potentiellement dangereux.

- 6 mai 2011. Emballement thermique du réacteur 3 de Fukushima? La température du réacteur 3 de Fukushima est beaucoup plus élevée que celle du réacteur 1.

- 5 mai 2011. La France doit se préparer à des accidents nucléaires inimaginables. C’est ce que vient de déclarer le directeur général de l’IRSN, Jacques Repussard: «Il faut accepter de se préparer à des situations complètement inimaginables parce que ce qui nous menace le plus, ce n’est pas un accident “standard”». Rappelons qu’Anne Lauvergeon avait déclaré en mars que la situation n’était pas prévisible à Fukushima parce que «les vagues faisaient 1 m de plus que ce qui était prévu au maximum». Peut-être Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, une composante du gang nucléaire, devrait-elle prier la Planète Terre de moduler ses tsunamis en fonction des “standards” de la mafia nucléaire?

- 5 mai 2011. Première incursion humaine dans le réacteur n°1 de Fukushima. Pour la première fois depuis l’explosion du 12 mars, 13 ouvriers sont entrés dans le réacteur n°1 pour installer un filtre à air afin de tenter de faire baisser la radioactivité ambiante. Chaque travailleur avait droit à 3 millisieverts de dose radioactive, donc à une incursion se situant entre 10 secondes et 18 minutes en fonction du lieu d’opérations (la radioactivité ambiante varie entre 10 et 1220 millisieverts/heure). La première question posée par la blogueur Japonais qui relaie ces informations est la suivante. Comment le système de filtration d’air peut-il filtrer des particules radioactives dans l’air à l’intérieur du réacteur alors qu’il existe une source pratiquement illimitée de radioactivité, à savoir que le réacteur n° 1 est en fusion partielle, selon TEPCO et le gouvernement Japonais, ou en complète fusion selon les experts nucléaires Occidentaux (ceux qui ne pratiquent pas la langue de bois) ou Mr. Ishikawa, l’ancien directeur de l’Office de Sécurité Nucléaire du Japon.

- 5 mai 2011. Césium 137: la concentration est 38 000 fois supérieure à la norme sur le fond marin près du réacteur n°1. TEPCO a déclaré aujourd’hui que, sur le fond océanique à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima, la concentration de Césium 137 est de 87 000 becquerels/kilogramme, ce qui correspond à un niveau 38 000 fois supérieur à ce qu’il était avant le 11 mars 2011. Dans ces échantillons de sol sous-marin (à 30 mètres de profondeur), les concentrations d’Iode 131 sont de 52 000 becquerels/kilogramme et les concentrations de Césium 134 sont de 90 000 becquerels/kilogramme.

- 5 mai 2011. Que se passe-t-il à la centrale nucléaire d’Onagawa? Le secrétaire du cabinet du Premier Ministre, Yukio Edano, vient de presser TEPCO de mettre en place des mesures de sécurité, dans cette centrale nucléaire qui se situe à 150 km de Fukushima dans la Préfecture de Miyagi, qui soient acceptables pour la population locale. Rappelons que lors du tremblement de terre de 7.6 sur l’échelle de Richter, du 8 avril, les systèmes de refroidissement stoppèrent et de nombreuses fuites se déclarèrent dans deux piscines accueillant le combustible usagé et dans d’autres endroits de ces réacteurs.

- 4 mai 2011. Le réacteur 4 de Fukushima-Daiichi en feu? Aujourd’hui, le 4 mai en soirée, il semblerait que le réacteur n°4 était en proie à plusieurs incendies. Rappelons que le 14 avril 2011, l’expert nucléaire du Vermont, Arnie Gundersen, avait évoqué la probabilité d’incendies dans ce réacteur en raison de la présence de quantités considérables de plutonium.

- 4 mai 2011: Divulgation des simulations de radioactivité au Japon après 50 jours de procrastination. Pour citer un blogger Japonais: « Aujourd’hui, au bout de plus de 50 jours et à la suite d’une telle contamination des sols, de l’air, des nappes phréatiques et des océans par des isotopes radioactifs d’iode, de césium, des strontium, d’americium, de curium, de plutonium (parmi d’autres radionucléides qui n’ont pas encore été déterminés) qui a exposé tous les Japonais à de la radioactivité interne et externe, le gouvernement Japonais vient de déverser pêle-même les données de simulation du système SPEEDI sur le site internet du Ministère de l’Education. Dans quel but? Que veulent-ils nous dire? Qu’ils sont désolés de ne pas vous avoir informés de ces simulations alors que les particules radioactives déboulaient à 10 000 terabecquerels/heure? Qu’ils le savaient mais qu’ils étaient effrayés que la population panique? … ». Les simulations ne sont présentées qu’en Japonais.

- 3 mai 2011: Interview de Marco Kaltofen. Marco travaille, au Worcester Polytechnic Institute aux USA, sur la dissémination des particules radioactives sur la planète. Dans cet interview, il commence, à partir de 9mn37, à évoquer la contamination de toute la chaîne alimentaire des USA, et de l’Hémisphère nord, par la pollution radioactive arrivant quotidiennement de Fukushima. Pour les Anglophones.

- 3 mai 2011. Contamination de l’eau de mer excessivement élevée au large de Fukushima. Selon TEPCO, lors d’une prise d’échantillons d’eau de mer, le vendredi 29 avril, à proximité de la centrale nucléaire détruite de Fukushima, les niveaux de contamination radioactive sont de 100 fois à 1000 fois supérieure à la normale, à une profondeur de 20/30 mètres, pour l’Iode 131, le Césium 134 et le Césium 137. Les échantillons ont été prélevés à 50 km au sud de Fukushima.

* Site 1: Odaka Ward, Minami-Soma à 3 km des côtes. Iode 131: 190 becquerels/kilogramme; Césium 134: 1400 becquerels/kilogramme: Césium 137: 1400 becquerels/kilogramme.

* Site 2: Iwasawa Beach, Naraha-machi à 3 km des côtes. Iode 131: 98 becquerels/kilogramme; Césium 134: 1200 becquerels/kilogramme: Césium 137: 1200 becquerels/kilogramme.

- 3 mai 2011: Extrême radioactivité des égouts de Koriyama City. Quelques précisions par rapport à la brève du 2 mai. L’entreprise de ciments Sumitome Osaka a expédié, vers les Préfectures de Tochigi, Gunma, et Ibaraki, des livraisons de ciments contenant des boues d’épuration radioactives. Ce sont, en fait, depuis le début de cette crise nucléaire, 928 tonnes de boues d’épuration extrêmement radioactives qui ont été incluses dans les ciments de cette entreprise qui est le 3 ème cimentier du Japon. Attention: il existe 22 autres centres de traitement des eaux usées dans la Préfecture de Fukushima qui vendent également leurs boues d’épuration. Aucune information n’a été reçue de ces centres de traitement: surprise, surprise.

* Pour rappel: Les boues d’épuration contiennent 26 400 becquerels de césium radioactif par kilogramme et le concentré de boues, après combustion, contient 334 000 becquerels de césium radioactif par kilogramme. La concentration de césium radioactif dans le concentré de boue est 1400 fois plus élevé qu’avant le désastre nucléaire. Ce concentré est normalement inséré au Japon dans l’asphalte des routes.

- 3 mai 2011: Rappel à “l’ordre” du Professeur Toshiso Kosako de Tokyo University. Il a démissionné, EN PLEURANT, le 30 avril, de son poste d’expert nucléaire attaché au Premier Ministre du gouvernement Japonais, en raison de son désaccord avec les décisions du gouvernement. Il a été rappelé à l’ordre aujourd’hui par le Premier Ministre Kan. Il a donc annulé sa conférence de presse du 2 mai «pour son propre bien» selon les conseils éclairés du Premier Ministre Japonais. Rappelons que les Autorités du Japon, depuis des siècles, reposent sur deux branches: l’armée et le crime organisé (ou mafia). Il en est de même pour tous les gouvernements Occidentaux qui sont à la solde du complexe militaro-industriel.

- 3 mai 2011. Interview de Michio Ishikawa. Il est l’ ancien directeur de l’Institut Japonais de Technologie Nucléaire, et «le plus vétéran» conseiller actuel de l’Institut. Il est apparu sur un programme de Asahi TV le 29 avril et a partagé son évaluation, SANS LANGUE DE BOIS, du désastre nucléaire de Fukushima. Il est connu comme l’un des plus ardents promoteurs de l’énergie nucléaire. L’Institut Japonais de Technologie Nucléaire a été créé en 2005 par Michio Ishikawa dans le but de représenter les intérêts de l’industrie nucléaire au Japon, et pour promouvoir l’énergie nucléaire. C’est ce qui rend cet interview d’autant plus intéressant de par sa relative sincérité. Merci à Etincelle pour sa traduction.

- 2 mai 2011: Extrême radioactivité des égouts de Koriyama City. 50 km à l’ouest de Fukushima. Le centre de retraitement gère quotidiennement 80 tonnes dont 70 tonnes sont brûlées (et réduites à 2 tonnes) et 10 tonnes livrées à une usine de fabrication de ciment. Depuis le 11 mars, ce sont 500 tonnes qui ont été encimentées en sacs et 3500 tonnes brulées. Donc, la très forte radioactivité est libérée dans l’atmosphère (en sus de la dioxine!!) ou bien enfermée dans des sacs de ciment pour l’édification de futurs bâtiments. Les boues d’épuration contiennent 26 400 becquerels de césium radioactif par kilogramme et le concentré de boues, après combustion, contient 334 000 becquerels de césium radioactif par kilogramme. La concentration de césium radioactif dans le concentré de boue est 1400 fois plus élevé qu’avant le désastre nucléaire. Ce concentré est normalement inséré au Japon dans l’asphalte des routes.

- 2 mai 2011: Une capitale alternative pour le Japon? Le 1 er mai, le premier ministre du Japon a suggéré qu’il allait étudier la possibilité de mettre en place une capitale alternative en précisant qu’il fallait prendre des mesures pour assurer la continuité des fonctions centrales de Tokyo, la capitale présente. Il s’agit donc bien d’une perspective d’évacuation ciblée, une évacuation de l’oligarchie.

- 2 mai 2011: Fukushima et Ben Laden (décédé sous Photoshop). Selon la presse toxique, une unité d’élite de Marines US, spécialisés dans la guerre chimique et biologique, quitte le Japon pour retourner aux USA car les Autorités craignent des représailles après la fausse mort annoncée de Ben Laden qui, depuis septembre 2001, a ressuscité une dizaine de fois. L’ancienne première ministre du Pakistan, Benazir Bhutto, avait déjà évoqué la mort de Ben Laden en novembre 2007, lorsqu’elle déclinait les diverses menaces qui pesait sur sa tête à quelques semaines des élections Pakistanaises. Benazir Bhutto fut assassinée en décembre 2007. Concernant le départ en urgence de cette unité-élite, nous sommes confrontés une fois de plus à de l’intox car cette unité de Marines était déjà supposée quitter le pays avant la farce de la mort, sous Photoshop, de Ben Laden. La presse l’avait annoncé le 26 avril. Ce n’est pas tant cette énième annonce de la mort de Ben Laden qui fasse souci: c’est bien plutôt de tenter de pressentir ce que la mafia globaliste nous prépare comme nouvelle attaque “terroriste”. Aux USA, au Pakistan ou bien encore à Rome?

- 2 mai 2011: Fuites radioactives à la centrale nucléaire de Tsuruga. Cette centrale se situe à 200 km à l’ouest de Tokyo. Très forte concentration d’iode 133 et de xénon 133 (750 fois plus élevée que la semaine passée): Xenon-133: 5.2 Bq/cm3 (le 26 avril) à 3,900 Bq/cm3 (le 2 mai).

- 2 mai 2011: Démission du Professeur Toshiso Kosako. Mandaté par le gouvernement Japonais le 16 mars en tant que conseiller spécial nucléaire, il vient d’annoncer sa démission (samedi 30 avril), les larmes aux yeux, parce que, dit-il, «le premier ministre a ignoré les lois». Il accuse le gouvernement de mettre en place des standards inexcusables pour les enfants des écoles de la Préfecture de Fukushima. Il a précisé qu’il ne voyait pas la finalité de conserver son poste dans la mesure où le gouvernement Japonais ne prennait pas en compte ses recommandations et qu’il ne respectait pas les lois.

- 2 mai 2011: Nouvelles informations du Gouvernement Japonais. Aujourd’hui, le gouvernement Japonais a annoncé qu’il allait commencer, dès demain, à “libérer” des informations sur l’étendue de la contamination radioactive issue de la centrale de Fukushima. Ce sont 5000 fichiers de prévisions de contamination et d’autres données qui devraient être mis en circulation. Le gouvernement Japonais a précisé que ces informations n’avaient pas été présentées auparavant «pour ne pas paniquer les gens ordinaires». Pour ne pas paniquer le Japon du bas, comme diraient les oligarques de France!

- 2 mai 2011: Première confirmation de présence de césium et d’iode en eaux profondes. Le ministère de la Science au Japon vient de publier un communiqué stipulant que des concentrations d’iode 131 et de césium 137 avaient été retrouvées en eaux profondes au large de la Préfecture de Chiba. Les échantillons prélevées entre 208 et 582 mètres de profondeur mettaient en valeur des concentrations d’iode 131 de 5.8 à 6.0 becquerels par litre et des concentrations de césium 137 de 9.1 à 12.6 becquerels par litre.


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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie - Page 2 Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Sam 2 Juil - 5:24

http://www.kokopelli-blog.org/

LE BLOG DE L'ASSOCIATION KOKOPELLI

Contamination radioactive.

Nous conseillons, de plus, à toute personne intéressée par les conséquences permanentes du désastre de Fukushima de consulter le site de Next-up qui est la seule association, digne de ce nom, à travailler sur le dossier et à informer les internautes. Sans doute les associations supposées anti-nucléaires sont-elles trop petites (et donc sans moyens), ou trop institutionnalisées (et donc en attente de subventions pour leurs salariés) ou franchement infiltrées par la mafia nucléocrate.

L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.

- 29 mai 2011: Iode 131 découvert dans du poisson à Hong-Kong, à 3036 km de Fukushima. Un prélèvement de poisson sur le marché de Hong-Kong a révélé la présence d’iode 131 à hauteur de 7,7 becquerels/kilogramme.

- 28 mai 2011: Au Japon les langues se délient. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien: « Si nous ne faisons rien, même Tokyo pourrait devenir hors zone… Il est possible qu’un jour nous ne puissions plus vivre au Japon… Les radiations sont libérées afin que les réacteurs n’explosent pas. Et dans un sens, c’est encore pire que d’empêcher que la centrale nucléaire n’explose. Les radiations vont durer pendant longtemps. Ce n’est pas une question d’argent mais de vie et de mort pour les Japonais… Si le Japon ne peut pas être sauvé, c’en est fini des Japonais. Le gouvernement doit prendre la décision de stopper la contamination radioactive. Les Japonais doivent comprendre la situation. » Nous n’avons aucune illusion sur la sincérité d’Ichiro Ozawa: c’est un politique pour lequel Fukushima n’est qu’une carte à jouer pour détrôner son rival au parti. Une petite querelle entre psychopathes.

- 27 mai 2011: Très forte contamination radioactive d’une bande de 300 km le long de la côte Japonaise. Le Ministère de l’Education et de la Science du Japon vient de contredire les litanies désespérantes du chef de cabinet quant au fait que les produits de la mer soient propres à la consommation. En effet, ce Ministère a commandité une analyse des sols marins sur une bande côtière de 300 km de Kesennuma City, dans la préfecture de Miyagi, à Choshi City, dans la Préfecture de Chiba. Tout d’abord, il faut préciser que la même étude réalisée en 2009 mit en valeur l’absence totale de césium 137 et la présence de césium 134 à hauteur de 1 becquerel/kilo de sol. L’analyse réalisée entre le 9 et le 14 mai a mis en exergue des niveaux de contamination radioactive plusieurs centaines de fois au-dessus de la norme. les échantillons de sol marin furent prélevés sur 12 sites situés de 15 à 50 km de la côte. Tous les échantillons de sol étaient radioactifs et la plus forte contamination se trouvait à 30 km des côtes face à la centrale de Fukushima et à 126 mètres de profondeur: le césium 134 était à 260 becquerels/kilogramme et le césium 137 était à 320 becquerels/kilogramme. Aucune analyse n’a été commanditée eu égard à la présence de strontium, de plutonium, etc.

- 27 mai 2011: Confirmation par TEPCO du contrat AREVA. Aujourd’hui, TEPCO a déclaré à la presse que ce seront 250 000 tonnes d’eau radioactive qu’AREVA va décontaminer, sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima, pour le prix modique de 2585 dollars par tonne, à savoir pour un total de 646 millions de dollars.

- 27 mai: Un incendie s’est déclaré à la centrale nucléaire de Fukushima-Daini. Selon TEPCO, tout va bien, et il n’y a pas eu de dégagement de radioactivité. Business as usual.

- 27 mai 2011: La cité de Kawamata va distribuer 1500 dosimètres aux enfants des écoles. Et ce, du jardin d’enfants au lycée. La cité de Kawamata est proche de la centrale nucléaire de Fukushima. N’est-elle pas magnifique la civilisation Occidentale mourante? Pour quand les masques et les combinaisons de survie sur le chemin de l’école?

- 27 mai 2011: Décontamination de l’eau radioactive et plus si affinités ioniques. La grogne commence à s’intensifier au Japon face aux mensonges de TEPCO et du Gouvernement Japonais. Certains académiciens s’insurgent contre le manque d’informations circulant quant à la quantité de radioactivité libérée depuis le 11 mars 2011. Mais le gouvernement a annoncé qu’ils publieraient ces informations lorsque le moment serait approprié! Sans commentaires. TEPCO a confirmé que le processus de décontamination des eaux radioactives par AREVA commencerait vers la mi-juin avec une capacité de décontamination de 1200 tonnes par jour (sans doute du bla-bla, une fois de plus). TEPCO a cessé depuis le 12 avril de notifier la quantité d’eau contaminée sur le site. Les estimations étaient au 18 mai de 100 000 tonnes. Selon d’autres estimations de TEPCO, ce volume pourrait doubler d’ici la fin décembre pour un coût total de décontamination de 42 milliards de yens ou 518 millions de dollars. Au fait, à l’instar de l’ADN d’AREVA dans lequel Anne Lauvergeon a introduit « la sûreté, la sécurité et la transparence », qu’en est-il de l’ADN de TEPCO? Avec ou sans transparence?

- 27 mai 2011: Nouvelles contaminations radioactives de thé au Japon. Une nouvelle contamination a été mise en valeur dans la Préfecture de Gunma: 780 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles de thé. D’autre part, la Préfecture de Chiba a demandé aux producteurs de thé de Narita et de trois autres cités de stopper toute commercialisation de thé: ce sont des concentrations de 763 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles de thé qui ont été découverts dans ces quatre cités. Certains producteurs et négociants de thés ont décidé cependant de continuer à exporter et commercialiser leurs productions.

- 27 mai 2011: Les nouvelles cachotteries du célèbre gang nucléaire AREVA-TEPCO. Les rumeurs et questions commencent à fuser quant à un contrat signé entre AREVA et TEPCO portant sur l’installation d’une unité de décontamination des quelque 70 000 tonnes d’eau extrêmement radioactive sises à Fukushima (ou plus, qui sait?). Lors de la conférence de presse du 19 mai, Matsumoto, le représentant de TEPCO, Goshi Hosono, l’assistant du Premier Ministre et Nishiyama, le représentant de l’agence nucléaire NISA, furent incapables d’apporter la moindre réponse aux questions précises, posées par l’auditoire, quant à la teneur du contrat entre TEPCO et AREVA sous prétexte que ce contrat était secret!

Nous avons, donc, d’un côté, une centrale nucléaire dont trois réacteurs sont en fusion totale et dont les enceintes de confinement sont percées comme du gruyère – sans parler même du réacteur 4 qui peut s’effondrer d’un jour à l’autre – et, de l’autre côté, la clique habituelle des nucléocrates qui n’ont qu’une finalité: se faire beaucoup d’argent. L’enjeu? La contamination radioactive de toute la biosphère.

Selon les rumeurs, ce serait avant tout le césium radioactif qui serait l’objet de ce processus de décontamination. Quid des autres substances radioactives? Personne ne le sait. Qu’en est-il des modalités de décontamination? Les clauses sont secrètes. Et qu’en est-il du coût de l’opération? Personne ne le sait. Selon d’autres rumeurs, 200 millions de yens (à savoir 2,5 millions de dollars) par tonne d’eau décontaminée. L’opération totale coûterait donc la bagatelle de 123 milliards de dollars! (N’y aurait-il pas un petit problème de devises? Ou bien le calcul a-t-il été fait en prévision de la démission prochaine du dollar?)

Rappelons que les liquidateurs du désastre BP dans le Golfe du Mexique sont en train de mourir comme des mouches, dans l’indifférence la plus totale, après avoir tenté d’enrayer la catastrophe avec les produits dissolvants de BP. Rappelons également que les processus de décontamination des eaux radioactives par AREVA ne font pas l’unanimité quant à la pureté des effluents rejetés dans l’Océan Atlantique.

Quels seront les produits utilisés par AREVA: du ferrocyanure de potassium, du ferrocyanure de nickel, du chlorure ferrique, du sulfate de baryum, du sulfate de cobalt, du sulfate de titanium…??

EXIGEONS QUE LE CONTRAT ENTRE TEPCO ET AREVA SOIT RENDU PUBLIC ET TRANSPARENT! N’est-ce pas Anne Lauvergeon, elle-même, qui lors de sa conférence au Council for Foreign Relations, le 4 mai 2011, a déclaré que, lorsqu’elle créa son AREVA, «elle a intégré dans l’ADN de cette multinationale, la sûreté, la sécurité et la transparence.»

Sincèrement, ce n’est pas l’ADN de la multinationale d’AREVA qui nous importe mais bien l’ADN de toute la biosphère!

- 27 mai 2011: A Vienne, 11 Etats européens forment une alliance contre l’énergie nucléaire. 11 Etats membres de l’Union Européenne ont formé le 25 mai une alliance contre l’énergie nucléaire. Aucun d’eux n’a de centrale nucléaire existante ou en projet. Ce sont l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte et le Portugal. La suite chez ACDN.

- 27 mai 2011: Le super-typhon Songda au-dessus de Fukushima. Un ouragan tropical est en route vers le Japon et devrait passer au-dessus de Fukushima.

- 26 mai 2011: Autres centrales nucléaires au Japon en déroute. TEPCO a informé que de l’iode 131 a été retrouvé près de la centrale nucléaire de Kashiwazaki Kariwa. Les algues contenant de l’iode 131 auraient pu faire le tour du Japon pour s’échouer sur la côte ouest, selon TEPCO. D’autre part, Chubu Electric Power Co a découvert du cobalt 58 à la centrale nucléaire de Hamaoka qu’ils viennent de fermer sur ordre du PM du Japon, pardon sur l’ordre des Autorités US.

- 26 mai 2011: Les psychopathes criminels de l’AIEA à la rescousse de Fukushima. Le grand cirque continue: deux mois et demis après le désastre nucléaire, une équipe d’experts de l’AIEA – l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique qui a signé un accord secret de non-agressivité avec les criminels de l’OMS en 1959 – s’envole à la rescousse de TEPCO et du Gouvernement Japonais. La France est représentée par Philippe Jamet de l’Autorité de Sécurité Nucléaire. Une Autorité, qui comme toutes les autres, fonctionne dans un vide intégral d’autorité morale et spirituelle.

- 26 mai 2011: Le scandale de l’AIEA: 3000 milliards de doses létales potentielles. Un article de Paolo Scampa, President de l’AIPRI sur les risques véritables de Fukushima. « Fukushima, en outre, dispose de 3 fois plus de carburant que Tchernobyl et 4 fois plus de produits de fission. Si l’on tient maintenant compte de l’ensemble «coeurs» – 577 tonnes – + le carburant «éteint» -2800 tonnes- c’est 8 fois plus de produit de fission et d’activation que l’ensemble des essais atmosphériques de fission et 39 fois plus que Tchernobyl. »

- 25 mai 2011: Augmentation de la contamination radioactive à Hawaï / bore et vaches laitières. En raison de l’augmentation de la contamination radioactive à Hawaï, les producteurs de lait ont décidé de donner plusieurs fois par jour du bore à leurs vaches laitières. A Hawaï, les niveaux de contamination radioactive varient de 400 fois à 2400 fois la dose normale. Tous aux abris. Il reste à voir si le bore – qui est utilisé par l’industrie nucléaire, pour se protéger de la radioactivité – est réellement aussi efficace que les argiles et zéolites pour décontaminer le corps humain ou animal. Note: nous n’avons pas accès aux analyses mettant en valeur de tels niveaux de contamination à Hawaï. Nous avons, de plus, observé que certains internautes confondent 2400 % et 2400 fois.

- 25 mai 2011: La contamination de la France métropolitaine dès le 22 mars 2011 a été cachée à la population: TCHERNOBYL BIS REPETITA? La CRIIRAD publie ce jour la carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars 2011 :
1/ les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI sont arrivées 2 jours avant la date indiquée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ;
2/ elles ont affecté les trois quarts de la France (et non pas le seul sommet du Puy-de-Dôme) ;
3/ l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars.
Ni l’IRSN, ni les grands exploitants du nucléaire, ne pouvaient l’ignorer. Omission involontaire (mais invraisemblable) ou délibérée… mais dans quel but ?
La CRIIRAD a saisi ce jour, le Premier ministre et le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’une demande d’enquête sur la chronologie des faits et les différents niveaux de responsabilités. Le document en PDF est téléchargeable sur le site de la Criirad.

- 25 mai 2011: Le Japon arrête ses projections de particules radioactives émanant de Fukushima. Pourquoi? Parce que les criminels de l’AIEA ont mis fin à leur requêtes officielles. Prétexte: les projections n’étaient plus en phase avec la réalité. Quelle réalité: l’émission d’un becquerel d’iode 131 toutes les 72 heures! Sans commentaire car nous risquerions de verser dans les grossièretés.

- 25 mai 2011: Les enceintes de confinements percées comme du gruyère à Fukushima. TEPCO vient d’avouer ce qu’ils savent depuis fort longtemps: l’enceinte de confinement du réacteur 1 aurait un trou de 7 cm de diamètre tandis que l’enceinte de confinement du réacteur 2 aurait de multiples trous de 10 cm de diamètre. Rappelons que les fondements de la technologie nucléaire, sur toute la planète, stipulent que JAMAIS une enceinte de confinement ne pourrait être percée de la sorte ou tout simplement endommagée. Comme disait le poète: « ne dis jamais jamais, laisse à l’amour le soin de prononcer ces mots! ».

- 24 mai 2011: Les aventures rocambolesques continuent au surgénérateur de Monju! Ce surgénérateur est quelque peu handicapé depuis août 2010 par la chute d’une partie du couvercle de la cuve et du système de transfert complexe qui pèse 3,3 tonnes et fait 12 mètres d’envergure. Plus de détails sur le site d’Econologie avec des commentaires d’internautes. Rappelons que les surgénérateurs fonctionnent au plutonium et que leur circuit de refroidissement fonctionne au sodium liquide dont la manipulation est très délicate et qui prend feu au contact de l’air. La compagnie a tenté par 24 fois de libérer le réacteur de la présence de ces invités malencontreux et encombrants et a toujours failli et le directeur de l’unité de remplacement du combustible s’est suicidé le 11 février 2011.

Le surgénérateur de Monju dans la baie de Tsuruga est situé sur une faille sismique très active. Ce surgénérateur fut fermé le 8 Décembre 1995 suite à une fuite catastrophique de 700 kilos de sodium du circuit secondaire de refroidissement. Le 13 janvier 1996, le fonctionnaire chargé d’enquêter sur l’opération de dissimulation de cette gigantesque catastrophe se suicida en se jetant du toit de son hôtel de Tokyo. Sans commentaires. Le surgénérateur fut redémarré le 6 mai 2010 (après 15 ans de fermeture) et le 26 août 2010, le système de transfert glissa sur une peau de banane (sans doute déposée là par Ben Laden ou l’un de ses clones) et emmena dans sa chute une partie du couvercle de la cuve du réacteur. Précisons qu’une coalition de scientifiques Japonais avait exigé que ce surgénérateur ne soit pas redémarré et soit fermé à jamais.

Il a été impossible, à ce jour, de retirer le système de transfert qui a été endommagé lors de sa chute. Ce surgénérateur en vadrouille représente-t-il un danger? Surprise, surprise. Selon certains commentaires que nous avons parcourus, le réacteur ne peut pas être stoppé!! Ce n’est pas de la science-fiction, mais non, c’est l’état du nucléaire de par le monde. En mode de fonctionnement aléatoire.

- 24 mai 2011: Le rapport de TEPCO mentionne les fractures des enceintes de confinement dès le 12 mars. Selon le rapport en Japonais de 225 pages, TEPCO savait très vraisemblablement dès le 12 mars 2011 que les enceintes de confinement étaient percées comme du gruyère.

- 24 mai 2011: C’est officiel, cela va très mal. Le gang menteur de chez TEPCO vient d’avouer, enfin presque, ce qu’ils savent depuis le 11 mars: les réacteurs 2 et 3 sont en fusion. Ce n’est pas une surprise, ce n’est pas une nouvelle. Il aura fallu attendre deux mois et demis pour que TEPCO et le Gouvernement Japonais admettent que ce sont trois réacteurs qui sont en fusion. La suite?

- 23 mai 2011: Le niveau de radiations du réacteur 1 en croissance inexorable. Il est maintenant à 200 sieverts/heure. Tous aux abris à moins que les instruments de mesure de TEPCO soient sujets à des angoisses métaphysiques! Oups, l’url du site Japonais vient de se mettre en berne. Le tableau peut-être retrouvé sur le site de Enenews. Du nouveau: selon les graphes retrouvées sur cette url, les radiations sont aujourd’hui à 201 sieverts/heure alors qu’elles n’étaient que de 36 sieverts/heure le 21 mai, il y a deux jours.

- 23 mai 2011: Les mensonges continuels des isotopes psychopathes de l’ONU quant à Chernobyl et Fukushima. C’est pour quand les Tribunaux Russell pour juger tous ces déments criminels? Un truc intitulé Scientific Committee on the effects of Atomic Radiation (UNSCEAR) et qui fait partie du machin Onusien vient de déclarer que le nombre de personnes affectées par Fukushima était beaucoup moins grand que celui de Tchernobyl. Ils croient encore que Tchernobyl n’a provoqué que quelques milliers cancers de thyroide chez les enfants. Cela va leur demander quelques années avant de commencer de faire une évaluation des risques liés à Fukushima. Pour quand le démantèlement de l’ONU avec un recyclage forcé de tous ses isotopes psychopathes?

- 23 mai 2011: Découverte de lait radioactif en Californie. Le California Department of Public Health vient de publier des résultats d’analyse mettant en valeur le plus haut niveau d’iode 131 découvert, à ce jour aux USA, dans du lait. Rappellons que la demie-vie de l’iode 131 est de 8 jours.

- 23 mai 2011: Nouvelle vidéo d’Arnie Gundersen. Pour les Anglophones. Arnie tire les leçons de l’accident de Fukushima et décline les divers accidents qui pourraient arriver, demain, à un certain nombre de réacteurs nuclaires aux USA. Hallucinant mais, pas de panique, la technologie Européenne est évidemment au-dessus de tous soupçons et comme le disait le prestidigitateur de service, mieux vaut se couper un bras.

- 23 mai 2011: Contamination radioactive des sols dans la région de Tokyo. Très forte concentration de césium 137, 3200 becquerels par kilo de sol dans la région de Tokyo.

- 23 mai 2011: Hiroaki Koide affirme devant le Chambre Haute qu’il a subi des pressions. Hiroaki Koide, de l’Université de Kyoto, a subi des pressions, ainsi que ses collègues, afin de ne pas publier les données relatives aux radiations le 15 mars.

- 23 mai 2011: Analyse de la contamination radioactive des sols et des légumes au Japon. Cette analyse a été réalisée par ACRO: Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest.

- 23 mai 2011: Le groupe allemand Siemens se prépare à abandonner le nucléaire. « Selon le Handelsblatt, la décision sur la future stratégie nucléaire sera prise officiellement « au regard du Japon et de l’environnement mondial ». Selon un porte-parole de Siemens, cité par le journal, seront prises en considération « les évolutions de la société et de la politique ».
L’activité nucléaire ne correspond pas à la nouvelle image verte que le patron du groupe, Peter Löscher, veut impulser à Siemens, croit savoir le Handelsblatt. ». Selon une dépêche de l’AFP.

- 23 mai 2011: Chris Allison aux USA informa l’AIEA fin mars de la fusion du réacteur 1, le 11 mars. Et TEPCO informa le monde le 15 mai parce qu’ils ne le savaient pas avant. Sans plaisanter. Chris Allison calcula que la fusion du réacteur 1 se passa 3 heures 20 minutes après que le système de refroidissement se fût arrêté. A savoir le 11 mars. Une heure plus tard, la température était de 1642 °C. La température de fusion de l’acier est de 1510 °C.

- 23 mai 2011: Démantèlement du nucléaire : les Britanniques ont tout compris. Et dire qu’il existe encore des imbéciles criminels qui prétendent que la filière nucléaire est rentable!!

- 23 mai 2011: 4956 Travailleurs contaminés par les particules radioactives. Voir le dossier chez Next-up.

- 22 mai 2011: Iode 131, enfants et Fukushima. Le Ministère de l’Education du Japon a placé le 10 mai sur son site les simulations de WSPEEDI et ce sans trompettes, sans fanfare et sans en avertir les medias, et pour cause! Les deux cartes de simulation sont pour le 24 mars et pour le 25 mars. Rappelons que le conseiller nuclaire démissionnaire du Premier Ministre, le Professeur Kosako, avait appelé à la publication de ces cartes. L’une de ces cartes indique des niveaux d’Iode 131 de 100 000 à 1 000 000 de becquerels par mètre carré dans les régions de Kanto et Tohoku, à savoir la région de Tokyo pour le 24 mars. Qu’en est-il du césium, du plutonium, du xénon: motus et bouche cousue. D’autres informations sont disponibles sur le site Oni Oni d’un blogger Japonais. Ce que nous disons depuis plus de 2 mois: Tokyo aurait déjà dû être évacuée!

- 22 mai 2011: Fuite de 250 tonnes d’eau contaminée le 21 mai. TEPCO vient de rapporter une fuite de 250 tonnes d’eau contaminée, représentant la libération de 20 terabecquerels, près du réacteur 3. Cette petite fuite s’est écoulée, pendant 41 heures, dans l’océan.

- 22 mai 2011: Extrême contamination des boues d’épuration à Tokyo. On se rappellera que nous avions informé de l’extrême radioactivité de toutes les boues d’épuration de la Préfecture de Fukushima le 9 mai 2011. Une situation identique est en train d’être dévoilée dans la ville de Tokyo, et sans doute bientôt dans d’autres préfectures du Japon. Ce sont donc 170 000 becquerels de césium radioactif par kilo qui ont été trouvés dans le mâchefer issu des boues d’épuration de la ville de Tokyo. Et ce concentré a déjà été vendu aux cimentiers. Cette découverte a été mentionnée par la télévision Japonaise il y a une semaine de cela. L’information émane du Tokyo Metropolitan Government et concerne des échantillons prélevés le 25 mars au centre de retraitement de Tobu. Dans deux autres centres de retraitement des eaux usées, ce sont des concentrations de plus de 100 000 becquerels de césium radioactif qui ont été retrouvées. Lors des dernières analyses en date du 10/12 mai, la contamination radioactive est encore très présente mais à un moindre niveau: au centre de retraitement de Koto-ku, 18 470 becquerels/kg de césium 134 et césium 137 et au centre de retraitement de Edogawa-ku, 53 200 becquerels/kg de césium 134 et césium 137.

- 22 mai 2011: Le cirque avant les tentes du Cirque. TEPCO va (peut-être) installer de grandes tentes de cirque au-dessus des réacteurs et, en attendant, il a organisé, avec le Gouvernement Japonais, un grand numéro de prestidigitation en conviant les délégués Chinois et Coréens (présents pour un sommet trilatéral), dont le Président de Corée et le Premier Ministre de Chine, à visiter Fukushima, un haut lieu du tourisme Japonais, et à se délecter de fruits et de légumes fraîchement récoltés et extrêmement sains et exempts de tout danger. Comme le mentionne le blogger Japonais, « au Japon, les radiations ne sont que rumeurs et la sécurité du peuple est une religion ». Pourrions nous conseiller au Premier Ministre du Japon d’installer un Walt-Disney, à Fukushima, afin d’y organiser tous les sommets annuels des Bilderbergs, du FMI, du G20, du G8, de l’OMS et de toutes les autres organisations internationales crapuleuses mises en place par la mafia globaliste pour exterminer les peuples?

- 22 mai 2011: Nouvelles photos de la centrale nucléaire de Fukushima. Elles sont postées par Cryptome.

- 22 mai 2011: Débris à l’extérieur du réacteur 3 à 1000 millisieverts/heure. Ces débris se situent entre le réacteur 3 et la pompe de béton.

- 21 mai 2011: Contamination radioactive de l’herbe dans la Préfecture de Miyagi. Un échantillon d’herbe a révélé, le mercredi 18 mai, la présence de 1530 becquerels de césium radioactif par kilo d’herbe provenant d’une ferme de la ville de Marumori dans la Préfecture de Miyagi. Le Préfet de la région a demandé à 6000 éleveurs de ne pas nourrir leur bétail à l’herbe.

- 21 mai 2011: Un tremblement de terre de 8.4 en Libye le 19 mai? La Lybie, il est vrai, est éloignée de Fukushima mais le niveau de mensonges et d’opacité qui recouvrent ces deux problématiques est le même. La presse à la solde de la mafia globaliste ment continuellement. Donc, y a-t-il eu un tremblement de terre de 8.4 de magnitude près des côtes de Lybie? Latitude 30.72N Longitude 10.79E. Tout cela est d’autant plus étrange que le Centre Sismologique Européen-Méditerranéen a fait disparaître de son site une première url et le National Institute for Earth Physics en a supprimé une seconde.

- 21 mai 2011: Nouvelles du réacteur 5 de Hamaoka. Suite à l’information selon laquelle 500 tonnes d’eau de mer s’étaient introduites dans la cuve du réacteur 5 de la centrale nucléaire de Hamaoka, un blogger Japonais a calculé que le volume de la cuve de ce réacteur est environ de 831 mètres cubes et assume que le volume d’eau est normalement aux environs de 665 mètres cubes. Ce qui veut dire que quasiment tout le volume liquide de ce réacteur est maintenant de l’eau de mer. La cuve contient également 872 barres de combustibles, à savoir 151 tonnes d’uranium. Selon l’expérience de Fukushima, il semblerait que l’eau de mer et les barres de combustible d’uranium ne fassent pas bon ménage.

- 20 mai 2011: Le gouverneur de la Préfecture de Shizuoka refuse de tester ses thés. Suite à la demande du Gouvernement Japonais de tester tous les thés du Japon pour la radioactivité, le Gouverneur de la Préfecture de Shizuoka refuse tout simplement d’obtempérer. Il a décidé que les thés de sa préfecture étaient parfaitement adéquats et que « la présence de contamination radioactive dans les thés jetterait le doute chez les consommateurs ». Sans plaisanter. La Préfecture de Shizuoka produit 70 % des thés du Japon et c’est actuellement la saison au Japon des thés nouveaux.

- 20 mai 2011: Révélations, tsunami et nucléaire. Le Chugoku Shimbun qui est le plus grand quotidien japonais (tirage 8 millions d’exemplaires) et de nombreux médias Japonais, dont le Japan to day viennent de divulguer le vendredi 20 mai 2011 une information plus qu’incroyable qui a eu de lourdes conséquences sanitaires sur la population, notamment celle résidant dans la préfecture de Fukushima. A la une : La cellule de crise Gouvernementale n’était pas informée (ignorait tout) des données des radiations et de la contamination issues de la dispersion des particules de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. La suite chez Next-up en PDF.

- 20 mai 2011: Aux USA, le système des stations de surveillance de la radioactivité est à la charge de Environmental Dimensions, Inc. créée par Patricia S. Bradshaw qui était l’adjointe de Donald Rumsfeld, le Ministre de la Défense sous le Président George W. Bush. Alexander Higgins propose sur son blog l’analyse d’un blog US qui met en exergue les relations entre EPA et Environmental Dimensions, Inc., en charge de la maintenance du réseau de stations de surveillance et d’évaluation de la radioactivité dans l’environnement. Le contrat unique de 238 000 dollars entre EPA et Environmental Dimensions est accordé au titre d’un Woman-owned 8(a) Small Disadvantaged Business, à savoir une petite entreprise en désavantage gérée par une femme. Les prédateurs militaro-industriels forment une grande famille solidaire!

- 20 mai 2011: Contamination radioactive découverte à Osaka dans le sud du Japon. L’Institut de Santé Publique d’Osaka a découvert, lors de prélévements effectués sur son toit entre le 1er avril et le 2 mai, du césium 134 et du césium 137 avec un niveau 100 fois supérieur à la normale.

- 20 mai 2011: Une analyse de la présence de Plutonium 239, Uranium 238 et Uranium 234 aux USA. Cette analyse est réalisée par Alexander Higgins. Alexander présente également quelques commentaires sur la gestion quelque peu truquée, à son avis, des cartes de radiations de l’EPA aux USA (le Ministère de l’Environnement) et propose l’analyse d’un blog US qui met en exergue les relations entre EPA et Environmental Dimensions, Inc., en charge de la maintenance du réseau de stations de surveillance et d’évaluation de la radioactivité dans l’environnement. Environmental Dimensions, Inc. est une société créée par Patricia S. Bradshaw qui était l’adjointe de Donald Rumsfeld, le Ministre de la Défense sous le Président George W. Bush.

- 19 mai 2011: Deux mètres d’eau contaminée dans le réacteur 6. TEPCO a annoncé qu’il y avait deux mètres d’eau contaminée dans le bâtiment de la turbine du réacteur 6. C’est donc une nouvelle menace. Tout cela vient s’ajouter aux 87 500 tonnes d’eau contaminée présentes dans les quatre premiers réacteurs et ailleurs sur le site (selon les estimations de TEPCO et donc cela ne peut qu’être pire). Depuis le 1er mai, ce sont seulement 1700 tonnes d’eau contaminée qui ont été transférées dans un réservoir spécial. Selon TEPCO toujours, l’eau contaminée s’accumule plus vite qu’ils ne peuvent la pomper pour la transférer.

- 18 mai 2011: Une analyse des cartes de radiations par Global Cooperative. Ce blog présente une analyse et des commentaires concernant les cartes de radiations qui sont sur le NILU en Norvège. Pourquoi les cartes de prévision publiques sont-elles complètement différentes des cartes de prévision privées (celles retrouvées dans un dossier non public)? Il va sans dire que les cartes publiques mettent en exergue de faibles niveaux de radiations. Global Cooperative précise que les niveaux de Xenon 133 signalés pour l’Australie (carte de prévision cachée dans le dossier non public), vers la mi-avril, furent corroborés par une annonce faite sur la radio ABC. Ce fut d’ailleurs la seule annonce de radioactivité présente sur cette radio qui a du se faire rappeler à l’ordre par la mafia globaliste.

- 18 mai 2011: Pissenlit et Prêle radioactives. Le Professeur Bin Mori de Tokyo University Graduate School of Agricultural and Life Sciences a placé sur son blog des photos de pissenlit et de prêle (consommés au Japon) contaminés par la radioactivité. Il pense que les taches noires sur les feuilles de pissenlit furent induites par le contact de substances radioactives et déconseille donc formellement de confectionner du tempura à partir de ces ingrédients.

- 18 mai 2011: Fuite d’Arsenic 76 radioactif dans la centrale nucléaire de Hamaoka. Cette fuite concerne le réacteur 5, celui qui a été sujet à un problème de 500 tonnes d’eau de mer pénétrant dans le réacteur lors de la mise en refroidissement.

- 18 mai 2011: Commentaires du Professeur Christopher Busby sur la situation actuelle à Fukushima. C’est un entretien en anglais. Le Professeur Busby qualifie la situation actuelle comme étant strictement hors-contrôle (nous répétons: strictement hors-contrôle) et voit difficillement comment le gouvernement Japonais pourrait solutionner ce problème. Le Professeur Busby précise bien que la contamination radioactive est actuellement présente en Europe, et il cite le Pays de Galles où il réside, pour ceux qui auraient encore des doutes.

- 18 mai 2011: Fukushima : La contamination radioactive de l’hémisphère nord est une réalité. Un dossier en pdf présenté sur le site de Next-up avec trois tableaux sur la contamination de l’Amérique du nord par le Plutonium 239, l’Uranium 234 et l’Uranium 238. « Une gamme de radionucléides est détectée, notamment du plutonium 239 d’AREVA , celui qui bien protégé a été expédié de France au Japon (MOX) par voie maritime et nous revient maintenant librement par voie aérienne ou océanique pour empoisonner la population et générer une pollution radioactive environnementale planétaire ». AREVA va-t-il aller décontaminer les sols d’Amérique du Nord et d’Europe avec ses produits de liquidation hyper-toxiques? Des produits sans doute tout aussi cancérigènes que les substances radioactives qu’ils sont supposés neutraliser.

- 18 mai 2011: 40 000 compteurs Geiger et dosimètres en dormance au Narita International Airport. Selon des bloggers Japonais, ce sont 40 000 compteurs Geiger et dosimètres qui sont stockés dans un entrepôt du Narita International Airport. Ces instruments de mesure radioactive ont été donnés par les USA, le Canada et la France. Selon le Gouvernement Japonais et TEPCO, il est sans doute logique de ne pas les distribuer puisqu’il n’existe OFFICIELLEMENT aucun danger. Pour mémoire, aux USA, le délai de livraison actuellement pour un compteur Geiger est de 4 mois. De deux choses l’une, où il est très compliqué de fabriquer des compteurs Geiger, ou bien alors il est fortement déconseillé aux entreprises spécialisées de les commercialiser.

- 18 mai 2011: Précisions sur l’état actuel du réacteur 1. Hiroaki Koide, du Kyoto University Research Reactor Institute, a précisé, selon le quotidien Mainichi Shinbun, que le coeur totalement en fusion du réacteur n°1 n’est plus dans la cuve du réacteur et n’est pas non plus dans l’enceinte de confinement: il est en dehors de l’enceinte de confinement.

- 18 mai 2011: Déplacement de la centrale nucléaire de Fukushima lors du tremblement de terre. Suite à la remarque d’Andy Gundersen, la semaine passée, quant au fait que la centrale nucléaire de Fukushima s’était enfoncée dans le sol, des bloggers Japonais sont partis en quête d’informations précises. Pour être plus précis, la centrale nucléaire de Fukushima s’est enfoncée dans le sol de 30 cm et s’est déplacée vers l’est de 2m20 à 2m50. C’est le Docteur Shunichi Ono qui a publié ces données sur son blog. Le Docteur Shunichi Ono a travaillé pour TECO dans sa jeunesse avant de s’engager dans des études médicales. Son diagnostic du premier ministre Kan et du directeur de l’agence de sécurité nucléaire au Japon, Haruki Madarame, est simple: ils souffrent de démence. C’est ce que nous affirmons depuis très longtemps: la planète est sous la coupe d’un petit gang de psychopathes déments et criminels.

- 17 mai 2011: Nouvelle découverte de thé radioactif à 50 km au nord de Tokyo. Le Gouvernement Japonais a mandaté une évaluation de la contamination radioactive dans les feuilles du thé vert, nommé Aracha, pour la région de Tokyo et pour 13 autres préfectures suite à la découverte d’un thé radioactif à hauteur de 894 becquerels de césium/kilogramme à Sakai le 15 mai et à hauteur de 570 becquerels de césium/kilogramme à Daigo le 14 mai dans la Préfecture d’Ibaraki. La limite officielle, par interim, est de 500 becquerels de césium/kilogramme.

- 17 mai 2011: Sortie du film Into Eternity: la cachette nucléaire. Un film sur les déchets nucléaires. Nous remercions le CEDRA pour cette information. La bande-annonce est sur Youtube. 250 000 tonnes de déchets hautement radioactifs actuellement dans le monde. Personne ne sait quoi en faire: tout va bien.

- 17 mai 2011: Le NRC aux USA arrête toute surveillance de Fukushima. Alors que la presse Japonaise relate les aveux de TEPCO quant à la situation désastreuse des réacteurs, et que même la BBC commente les faits, le NRC, l‘Agence de Sécurité Nucléaire aux USA, a stoppé toute surveillance et évaluation de la situation de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi parce que disent-ils, la situation est stabilisée et qu’elle est en voie d’amélioration. Non seulement tout va bien, mais tout va très bien.

- 17 mai 2011: Fusion des trois réacteurs de Fukushima: ils le savaient depuis le début!!!!. Mr Hosono, l’assistant du Premier Ministre du Japon, a donné des précisions sur ce qui s’est passé le 11 mars 2011. Pour le réacteur n°1, absence de refroidissement à l’eau pendant 14 h 09 mn, avec une montée subséquente de la température de 2800 °C seulement six heures après la rupture du système de refroidissement. Pour le réacteur n°2 absence de refroidissement à l’eau pendant 6 h 29 mn. Pour le réacteur n°3 absence de refroidissement à l’eau pendant 6 h 43 mn. Pour plus de précision, les tableaux et les croquis, voir ici. Le blogger Japonais, qui traduit toutes ces informations issues du quotidien Asahi Shinbun, ne peut cacher son indignation face aux déclarations du président de l’Agence de Sécurité Nucléaire, Mr. Haruki Madarame, qui déclare le 16 mai, donc hier, qu’il était parfaitement au courant de la fusion des trois réacteurs dès la fin mars et que l’Agence de Sécurité Nucléaire en avait prévenu le Premier Ministre! En bref, ils le savaient depuis le début. Le même Haruki Madarame avait affirmé, la main sur le coeur, le 12 mars 2011, qu’aucune enceinte de confinement ne pouvait être percée. En fait, les enceintes de confinement des trois réacteurs sont percées comme du gruyère. Nous préférons nous abstenir de tout commentaire vis à vis de ces crapules.

- 16 mai 2011: La presse Japonaise se lâche. Les nouvelles réelles commencent à suinter, petit à petit, au fur et à mesure que TEPCO est acculé et ne peut plus mentir. Aujourd’hui, cette presse annonce que, sans doute, les réacteurs 2 et 3 sont en fusion. TEPCO a précisé également qu’ils ont découvert, près de l’entrée d’eau du réacteur 3, des niveaux de césium 134 de l’ordre de 200 becquerels/centimètre cube, (encore plus élevés que la veille qui était déjà 2300 fois supérieurs à la norme) et des niveaux de césium 137 de l’ordre de 220 becquerels/centimètre cube, 2400 fois plus élevés que la norme. De plus, le niveau de radioactivité dans l’océan près de Fukushima serait de 3300 fois supérieur à la norme. De plus, TEPCO a découvert de l’eau radioactive, près de la prise d’eau du réacteur 3, qui s’écoulait dans l’océan avec des niveaux de césium 134 qui sont 32 000 fois supérieurs à la norme.

- 16 mai 2011: Incident de fermeture à la centrale nucléaire de Hamaoka. Chubu Electric Power Company a eu quelques soucis pour stopper le fonctionnement du réacteur 5 de cette centrale nucléaire lorsqu’ils ont découvert la présence de 400 tonnes d’eau de mer dans le condensateur dont une partie s’est introduite dans le réacteur. Problème de tuyauterie, comme d’habitude.

- 16 mai 2011: Montée inexorable de la température dans le réacteur 3. Manifestement, l’augmentation de l’aspersion à 15 tonnes d’eau/heure dans ce réacteur ne l’empêche pas de s’affoler. La température a monté de 46,5°C en une journée et est maintenant à 297°C. TEPCO a annoncé qu’ils commencent à utiliser de l’acide borique dans ce réacteur pour tenter d’empêcher la recriticalité de se déclencher.

- 16 mai 2011: Publication de Hole in the Head: a life revealed. Un film sur des expérimentations “aux radiations” sur des enfants noirs aux USA. Cela n’est pas en rapport avec Fukushima mais cela participe des mêmes crimes contre l’humanité et la biosphère. Ce film a été réalisé par Smith Leonard Production. ATTENTION, la bande-annonce de ce film est strictement déconseillée aux enfants et aux âmes sensibles.

- 15 mai 2011: Découverte de substances hautement radioactives dans le sol de Tokyo. La télévision Coréenne Arirang, ainsi que le quotidien Japonais Asahi Shimbun, viennent de révéler une information d’autant plus grave qu’elle est ancienne: des concentrations de Césium 137 ont été retrouvées, dans le sol des districts de Koto et Chiyoda de Tokyo, avec des niveaux de respectivement 3200 et 2000 becquerels/kilogramme. Les tests ont réalisés entre le 10 et le 20 avril.

- 15 mai 2011: Un autre aveu de TEPCO concernant le réacteur 1. L’entreprise TEPCO vient de concéder, suite à une étude qu’ils viennent d’effectuer (sans plaisanter) que les barres de combustible ont commencé à fondre 5 heures après le tremblement de terre. Le 12 mars, à 6h50 du matin, toutes les barres de combustible avaient fondu, après avoir atteint une température de 2800 °C, et étaient tombées au fond de la cuve du réacteur. Exactement ce qu’avaient annoncé tous les experts nucléaires, tels qu’Arnie Gundersen, ne pratiquant pas la langue de bois.

- 15 mai 2011. Selon le journal de Wall Street, les réacteurs 2 et 3 sont percés. Ce n’est pas une nouvelle mais c’est que les menteurs de chez TEPCO viennent juste de le concéder.

- 15 mai 2011: Forte contamination au plutonium dans des champs de riz à 50 km de Fukushima. Cette nouvelle a été rapportée par Japan Business Press. C’est une entreprise de processing de nourriture qui a organisé ses propres test privés et qui a découvert ces taux de radioactivité élevés au plutonium dans des champs de riz. Ces taux n’ont rien à voir avec ceux publiés par le gouvernement, selon l’entreprise.

- 15 mai 2011: Contribution du physicien nucléaire Michio Kaku. Pour les anglophones. Michio Kaku précise, pour ceux qui l’auraient oublié, que le cauchemar de Fukushima n’est absolument pas fini. Il le qualifie de bombe sur le point d’éclater à tout moment. Il est persuadé que le Gouvernement Japonais ment continuellement et que TEPCO se caractérise par une incompétence notoire. Rien de bien nouveau si ce n’est que c’est un physicien nucléaire de plus qui sonne, une fois de plus, l’alarme.

- 15 mai 2011: La température continue de monter dans le réacteur 3. TEPCO a décidé d’augmenter l’eau injectée dans le réacteur 3 de trois tonnes/heure passant ainsi à 15 tonnes d’eau/heure, à savoir 360 tonnes par jour. Rappelons que c’est ce réacteur qui contient du MOX au plutonium.

- 15 mai 2011: Le niveau d’eau contaminée dans la tranchée du réacteur 2 est en croissance. Il a grimpé de 4 cm depuis le 19 avril, date à laquelle TEPCO commença à transporter l’eau contaminée vers un centre de retraitement. A ce jour, ce sont 5070 tonnes d’eau contaminée qui ont été pompées de cette tranchée.

15 mai 2011


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Message par Her Sam 2 Juil - 5:25

http://www.kokopelli-blog.org/

LE BLOG DE L'ASSOCIATION KOKOPELLI

Contamination radioactive

L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog. Nous conseillons, de plus, à toute personne intéressée par les conséquences permanentes du désastre de Fukushima de consulter le site de Next-up. Avertissement: toute information émanant de TEPCO, du Gouvernement Japonais ou des psychopathes de l’AIEA est bien évidemment à prendre avec des pincettes. Ce sont des menteurs et ils ont menti depuis trois mois.

Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.

- 17 juin 2011: La Prophétesse Nucléaire d’AREVA recyclée dans le « vers », par son directoire. Anne Lauvergeon, celle qui, lorsqu’elle créa son AREVA, « a intégré dans l’ADN de cette multinationale, la sûreté, la sécurité et la transparence.», vient de se faire remercier par son directoire, dont elle était la présidente, sur les ordres de Matignon, contre l’avis de son directoire. Anne Lauvergeon est bien celle qui a dit: « On va éviter la catastrophe nucléaire », en parlant de Fukushima. Sans plaisanter. Fukushima = 24 Chernobyl. Au moins. Potentiellement, oui, mais il suffit d’attendre.

Anne Lauvergeon constituerait-elle un dommage collatéral du 11 mars 2011? Ce ne sont pas « les enfants de Fukushima » qui vont la pleurer. « Les enfants de Fukushima » ne désignent pas, d’ailleurs, un peuple en particulier car dans quelques années, (très peu, sans doute quelques mois), « les enfants de Fukushima » ne seront pas seulement des enfants du Japon.

Nous renvoyons les lecteurs à un rapport de la CIA, récemment présenté sur le site de Next-up, qui met parfaitement en exergue les triangulations “au plutonium” entre la France (EDF, Cogema/Areva, CEA), le Japon et les USA.

Nous renvoyons les lecteurs, de plus, vers une brève du 9 mai commentant la prestation, en début mai 2011, de Madame Lauvergeon à New York devant l’auditoire du CFR, Council for Foreign Relations, (une organisation, créée par les Rockefeller, prétendant contrôler le monde tout comme les Bilderberg). Cocorico le nucléaire Français!!! Mais attention, Madame Lauvergeon, un Fukushima peut en cacher un autre!

- 17 juin 2011: En fait, quelle serait la quantité de combustible à Fukushima-Daichi en attente de dilution dans l’atmosphère, les nappes phréatiques et l’océan? Selon Associated press, la quantité de combustible à Fukushima 1 serait de 3400 tonnes de combustible usagé dans les piscines de stockage et de 877 tonnes de fuel actif dans les coeurs des réacteurs, ou ce qu’il en reste. A savoir en tout 4277 tonnes de combustible. Par comparaison, il y en avait 30 tonnes à Three Miles Island aux USA en 1979 et 180 tonnes à Tchernobyl en 1986. Donc, lorsqu’Arnie Gundersen déclare au quotidien Aljazeera que Fukushima = 20 fois Chernobyl, ce serait en fait Fukushima = 24 fois Chernobyl quant à la capacité de nuire au niveau de la quantité de combustible. Cependant, au vu de la quantité de plutonium dans la course, on peut estimer que la capacité de nuire de Fukushima est sans doute bien encore au-delà de cela.

- 17 juin 2011: Le Gouvernement n’analyse que 0,1% des produits alimentaires du Japon. Dans le même post du blogger Japonais dont le travail est inestimable depuis le début de la crise, un paysan d’Inawashiro, dans la Préfecture de Fukushima, s’exprime sur l’immense arnaque des analyses de produits alimentaires au Japon suite à Fukushima. Il estime que le Gouvernement n’analyse que 0,1% des produits alimentaires du Japon. En fait, il n’est prélevé qu’un échantillon agricole par ville ou par village afin de déterminer si toute la production de la ville ou du village est conforme à la consommation. Et c’est sans aucun doute ce que le Gouverneur de la Préfecture de Shizuoka a fait: il a fait analysé un sac provenant d’une seule usine de processing de thé et dans cette région du sud du Japon, il y en une centaine.

- 17 juin 2011: Un Codex Nucléarius au service de la mafia nucléocrate? Voilà ce joyau d’information transmis par un médecin de la ville de Iitate-mura [Fukushima Prefecture]. « Today, our hospital received a written notice signed by both the Ministry of Education and Science and the Ministry of Health and Welfare. The notice says « The medical checkups and research of the residents in the areas affected by the nuke plant accident are allowed only if the permission to do so is given by the related scientific societies and associations; otherwise it would only increase the burden on the residents. » Traduction: « Aujourd’hui, notre hôpital a reçu une notification par écrit émanant à la fois du Ministère de l’Education et de la Science et du Ministère de la Santé. Cette notification stipule que: « Les examens médicaux des résidents des régions affectées par l’accident de la centrale nucléaire ne sont autorisés que si la permission en a été conférée par les associations et les sociétés affiliées; cette mesure a été prise afin de ne pas accroître le fardeau des résidents ». Ce qui veut dire qu’il est formellement interdit de se faire évaluer le niveau de contamination radioactive par des médecins non affiliés à des organisations choisies par la mafia gouvernementale et nucléocrate. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle au vu des mensonges éhontés proférés par le Gouvernement Japonais depuis 3 mois. Sera-t-il également non autorisé de se faire soigner par des thérapeutes non affiliés à la mafia?

- 17 juin 2011: Extrême radioactivité dans l’air de Kashiwa dans la banlieue de Tokyo. Le niveau de radioactivité dans l’air y est présentement de 0.3 à 0.4 microsieverts par heure. Voir également la brève du 7 juin qui présentait une vidéo avec un niveau de contamination à Tokyo au raz du sol de 5,77 microsieverts par heure!

- 17 juin 2011: Pas d’information officielle quant à une explosion apparente au réacteur 4 de Fukushima. Dans la nuit du 13 au 14 juin, un feu et divers phénomènes se sont manifestés au réacteur 4. Comme d’habitude, TEPCO s’est bien gardé de commenter l’événement. Attention: des internautes ont rapporté que sur certaines des vidéos de TEPCO en ligne, l’explosion n’est pas visible, elle a disparu! Pour une vue parfaite de l’explosion, voyez cette vidéo: l’explosion est à 0:16 à 0:18.

- 17 juin 2011: Boues d’épuration radioactives dans 16 Préfectures du Japon. Le 14 juin, les quotidiens au Japon ont rapporté que 16 préfectures du Japon avaient annoncé avoir détecté de forts niveaux de radioactivité dans les boues d’épuration émanant des centres de traitement des eaux usées. Les Préfectures les plus touchées, au jour d’aujourd’hui, sont la Préfecture de Fukushima, la banlieue de Tokyo et la région de Maebashi, au nord de Tokyo.

- 16 juin 2011: Les enfants de Koriyama City commencent à s’étioler. La presse Japonaise rapporte aujourd’hui que les enfants de Koriyama City, dans la Préfecture de Fukushima, commencent à souffrir de diarrhées, de saignements de nez, de manque d’énergie depuis le désastre nucléaire du 11 mars 2011.

- 16 juin 2011: Arnie Gundersen déclare au quotidien Aljazeera que Fukushima = 20 fois Chernobyl. Bravo Arnie Gundersen qui commence à perdre, petit à petit, son calme Britannique et peut-être même à prendre un début de rage. Il est vrai qu’Arnie s’est fait traiter comme du poisson pourri par l’Agence de Sécurité Nucléaire lors d’une récente rencontre aux USA.

- 16 juin 2011: Vidéo d’Alex au Japon. Alex a la rage: bientôt, de nombreux citoyens planétaires auront aussi la grande rage. Psychopathes de toutes couleurs politiques, cachez-vous. El pueblo unido jamas sera vencido!

- 16 juin 2011: Baleines contaminées à 650 km de Fukushima. Deux baleines ont été découvertes à 650 km de Fukushima, vers la fin avril, avec des niveau de radiation de 31 et 24 becquerels de césium par kilo de viande. Sans commentaires sur le fait que ces baleines furent capturées par des baleiniers.

- 15 juin 2011. Toujours au sujet de la société Kurion. Outre l’ancien fondateur de Greenpeace, Michael Moore, l’entreprise Kurion a dans son capital deux sociétés: Firelake Capital à Palo Alto, Californie et Lux Capital à New York. L’un des membres de Lux Capital est James Woolsey. Il fut l’ancien directeur de la CIA.

- 15 juin 2011: Du curium détecté à 2 km de la centrale nucléaire de Fukushima. Les analyses de sol, mettant en valeur cette contamination, ont été effectuées fin avril.

- 15 juin 2011: Ce n’est pas Fukushima, mais cela pourrait le devenir. La centrale nucléaire d’Omaha dans le Nebraska est assiégée par l’eau du Missouri qui monte, qui monte et qui va encore monter de quelques mètres d’ici l’été. Pas de soucis, l’ingénierie nucléaire a déployé tout son savoir faire pour endiguer les risques radioactifs: des murs de sacs de sable. Un mode de fonctionnement aléatoire, c’est ce qui caractérise le mieux la technologie des centrales nucléaires. Voir les photos.

– 14 juin 2011: Nouvelle contribution d’Arnie Gundersen. Arnie commente les rapports concernant les niveaux de substances radioactives, émanant de Fukushima, piégées par des filtres à air de voitures, à Tokyo et sur la côte ouest des USA durant tout le mois de mars et d’avril à la suite du désastre nucléaire de Fukushima. Une vidéo pour les anglophones. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

- 14 juin 2011: Aggravation de la situation sanitaire des employés de TEPCO. La semaine passée, deux employés de TEPCO avaient été diagnostiqués comme ayant dépassé les 600 millisieverts. Aujourd’hui, ce sont 6 autres employés de TEPCO quo dépassent la dose personnelle de 250 millisieverts.

- 13 juin 2011: Radioactivité 1000 fois supérieure à la norme à 80 km de Fukushima. Témoignage d’un journaliste. Une vidéo pour les anglophones. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

- 13 juin 2011: Interview du Professeur Robert Jacobs a Hiroshima. Le Professeur Jacobs, du Hiroshima Peace Institute, évoque les nombreux problèmes dans la région de Fukushima et le danger de contamination radioactive de toutes les nappes phréatiques. Pour les anglophones. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles.

- 12 juin 2011: Et quid de Kurion? Kurion est une petite entreprise créée en 2008. Son directeur général est John Raymont, ancien directeur de Nukem, une société spécialisée dans la gestion des déchets radioactifs pendant 25 ans. L’expression « gestion des déchets radioactifs » est juste une façon de parler: aux USA, les déchets radioactifs ne se gèrent pas, ils s’entassent sur les sites des centrales nucléaires, une forme d’autogestion de la misère. Kurion a pour conseiller l’un des fondateurs de la maison Greenpeace, Patrick Moore, qui est devenu l’un des plus ardents promoteurs du nucléaire. Patrick Moore préside également (avec l’ancienne Gouverneur du New-Jersey, Christine Todd Whitman) la Clean and Safe Energy Coalition, une groupe de lobbyistes pour l’énergie nucléaire. Le vice-président de Kurion est Gaetan Bonhomme, un ancien ingénieur de Saint Gobain. Le président est Josh Wolfe, un investisseur capitaliste spécialiste des nanotechnologies. D’autres conseillers incluent James A. Rispoli, ancien assistant du ministre de l’énergie aux USA, nommé par Bush et William Schneider, ancien sous ministre aux USA (Assistance, Science and Technology). Du gratin.

- 12 juin 2011: Le système de décontamination AREVA-Kurion non opérationnel pour l’instant. Il semblerait que la tour d’absorption du césium mis en place par Kurion ne soit pas fonctionnelle. Le flux d’eau dans les 4 sous-systèmes n’est pas correct. De plus les fuites existantes ne sont pas au nombre d’une dizaine mais exactement de 48. TEPCO a repoussé à une date ultérieure en juin le lancement de la procédure de décontamination, devrions-nous dire le lancement de la tentative de procédure de décontamination. Correction: en fait c’est une valve qui ne fonctionne pas dans le système de Kurion et non pas un bouchon quelque part dans l’un des sous-systèmes.

- 12 juin 2011: Une tonne de champignons Bulgares saisis en Angleterre. Les champignons en provenance de Bulgarie contenaient plus de 6000 becquerels de césium 137 par kilo. Cette radioactivité est annoncée émaner de Tchernobyl. Bientôt en Europe du césium 137 Tchernobyl/Fukushima dans les champignons? Cependant, Yordan Voynov, le directeur de l’Agence de Sécurité Alimentaire de Bulgarie a précisé que ces champignons ont été récoltés dans les montagnes de Rhodope près de mines d’uranium désaffectées et que leur contamination ne peut être attribuée à Tchernobyl. Combien de mines d’uranium désaffectées en France: 210 mines d’uranium, cela fait beaucoup de champignons radioactifs sans parler de toutes les centrales nucléaires qui fuient comme des passoires.

- 12 juin 2011: Découverte de strontium dans l’eau près de la centrale. Les niveaux de strontium découverts près de la centrale nucléaire de Fukushima sont 240 fois supérieurs à la moyenne. Les échantillons ont été prélevés le 18 mai.

- 12 juin 2011: Le Marine Biological Laboratory a commencé une évaluation de la radioactivité dans l’Océan Pacifique. Le Marine Biological Laboratory, basé à Woods Hall dans le Massachusetts, a commencé à évaluer le niveau de contamination radioactive dans l’Océan Pacifique. Et selon Arnie Gundersen, le MBL a déjà déclaré qu’au jour d’aujourd’hui, la contamination radioactive dans l’Océan Pacifique émanant de Fukushima est dix fois supérieure à celle de la Mer Noire ayant émané de Tchernobyl.

- 12 juin 2011: Une nouvelle étude de santé à Fukushima présidée par une crapule atomique. Un entretien hallucinant entre Amie Goldman de Democracy Now et Aileen Mioko Smith (directrice de Green Action) nous apprend que le Gouvernement de la Préfecture de Fukushima lance une nouvelle étude de santé présidée par un criminel notoire, Dr. Shunichi Yamashita, qui siège au Atomic Bomb Research Institute, et qui a déclaré que « The effects of radiation do not come to people that are happy and laughing. They come to people that are weak-spirited, that brood and fret. » A savoir que des gens heureux ne peuvent pas être impactés par la radioactivité! Ce guignol philosophe prétend que 100 millisieverts/année ne représentent aucun danger pour une femme enceinte. Rappelons que la dose admissible en France, pour le citoyen lambda, est de 1 millisievert/année et cela est encore une farce. Les autorités soviétiques avaient rendu l’évacuation obligatoire dans les environs de Tchernobyl à partir de 5 millisieverts…

- 11 juin 2011: Accumulation de césium 137 dans les sols de la Californie. L’université de Berkeley en Californie a fait état d’une croissance du niveau de contamination des sols par le césium 137 dans la région de San Francisco.

- 10 juin 2011: Quel sera le destin des concentrés toxiques générés par le jouet d’AREVA? Soyons positifs et admettons que le système d’AREVA puisse décontaminer à 100 % une eau qui est tellement radioactive qu’il est douteux de pouvoir encore utiliser ce vocable. Admettons qu’AREVA puisse décontaminer plus de 100 000 tonnes d’eau, à ce jour, et une autre bordée de 100 000 tonnes d’ici la fin de l’année 2011 et d’autres bordées subséquentes de 100 000 tonnes et plus, tous les six mois, au fil des années. Que faire du concentré toxique généré par ce processus de « décontamination »? Selon TEPCO, ce concentré toxique contiendrait 100 millions de becquerels de substances radioactives par centimètre cube. TEPCO estime que ce seront 2000 mètres cubes de concentré toxique qui seront générés d’ici la fin de l’année 2011. Or, TEPCO ne dispose que d’une capacité de 1200 mètres cubes sur le site de Fukushima. De plus, AREVA a concédé qu’ils n’ont aucune expérience dans la gestion de concentrés toxiques issues d’eau radioactives et titrant plus de 1000 millisieverts/heure.

- 10 juin 2011: Le jouet d’AREVA est déjà cassé! Pas de chance pour AREVA et pour TEPCO, qui devaient commencer les travaux de décontamination de plus de 100 000 tonnes d’eau contaminée le 15 juin: le système ne fonctionne pas car TEPCO vient de découvrir 10 fuites dans des valves et autres tuyauteries.

- 10 juin 2011: Et voici le ciment radioactif! Le Ministère du Territoire et des Infrastructures vient de donner son accord pour que les centres de traitement des eaux usées continuent de recycler une partie des boues d’épuration dans les ciments à destination de tout le Japon. Ce sont normalement environ 40 % des boues d’épuration qui sont « recyclées » dans du ciment. Nous renvoyons les lecteurs aux différentes brèves qui ont été rédigées, depuis début mai, quant au niveau extrêmement radioactif des boues d’épuration dans la région de Fukushima et même dans la banlieue de Tokyo. L’expression « extrêmement radioactif » va bientôt s’avérer être un euphémisme pour tout le Japon.

- 10 juin 2011: Vidéo du lapin blanc né sans oreilles près de Fukushima. Une nouvelle équipe a filmé le petit lapin blanc né le 7 mai dans la région de Fukushima.

- 10 juin 2011: 6400 tonnes d’eau radioactive dans le sous-sol du réacteur 3. Les employés de TEPCO ont bravé la très haute contamination radioactive du réacteur 3 (100 milliseverts/heure) pour explorer le sous-sol du ba^timent dans lequel ils ont confirmé la présence de 6400 tonnes d’eau hautement radioactive. (51 milliseverts/heure en surface du volume d’eau qui fait près de 6 mètres de profondeur).

- 10 juin 2011: Le gouvernement de Shizuoka demande à un grossiste en thé de ne pas publier les résultats des analyses de thé sur son site internet. C’est en fait un grossiste très connu dans la région de Tokyo (Minato-ku), Radish Boya, pour ses produits de qualité et ses produits bios qui a lancé l’alerte. La préfecture lui a demandé de ne pas publier les analyses d’un thé radioactif, sur son site internet, qui contenait 679 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles.

- 9 juin 2011: Extrême radioactivité dans la partie est de Tokyo. Suite à la pression d’une association de parents (Koto Association to Protect Children), le Gouvernement Japonais a enfin reconnu ses mensonges quant à la radioactivité de l’air ambiant aux alentours du centre de retraitement des boues d’épuration de Nanbu Ota-ku, Tokyo. Depuis combien de semaines l’incinérateur est-il en train de contaminer cette zone de Tokyo? Cette association de parents, aidée par un professeur de l’Université de Kobé, a sollicité les services de l’ONG Française, Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest, et a mis en valeur des taux extrêmement élevés de radioactivité dans le terrain de sports et dans le parc pour enfants situés tous deux à moyenne proximité du centre de traitement incriminé: par exemple, le parc pour enfants est à 8 km de distance.

Le parc est encore plus contaminé que le terrain de sport avec un taux de césium 137 de 3050 becquerels/kilo de sol et un taux de césium 134 de 2850 becquerels/kilo de sol. Le taux de tellurium 129 y est de 580 becquerels/kilo de sol.

Le taux de césium radioactif au terrain de sports est de 230 000 becquerels par mètre carré ce qui est 6 fois plus que les limites établies pour interdire aux résidents d’emmener des affaires personnelles dans la zone de Fukushima. Rappelons que la zone d’évacuation volontaire de Tchernobyl était de 185,000 becquerels par mètre carré, pour le césium radioactif.

Tout cela ne relève-t-il pas d’une alerte maximale?

- 9 juin 2011: Thés extrêmement radioactifs dans le sud du Japon. Les résultats d’analyse des thés provenant de 9 régions ont été publiés aujourd’hui. L’un des échantillons, à Shizuoka Shinbun, contient 679 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles. Tous les autres échantillons sont en-dessous de la nouvelle limite provisoire établie par le Gouvernement, à savoir 500 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles, à savoir qu’ils se situent entre 146 et 385 becquerels de césium par kilo de feuilles. En réalité, le niveau de césium par kilo de feuilles devrait être 0 becquerel. Tout le reste n’est que verbiage.

- 9 juin 2011: En avril et en mai, du strontium a été détecté très loin de Fukushima 1. A 62 km de Fukushima, ce sont des concentrations de 250 becquerels/kg strontium-90 et 1500 becquerels/kg strontium-89 à Namie-machi et des concentrations de 120 becquerels/kg strontium-90 et 1100 becquerels/kg strontium-89 à In Iitate-mura, à 36 kilomètres de Fukushima 1.

- 8 juin 2011: Radioactivité à Tokyo: 2.7 microsieverts/heure dans l’air d’un centre de retraitement des boues d’épuration. C’est le même niveau de contamination radioactive de l’air qu’à Litate-mura dans la Préfecture de Fukushima, une zone qualifiée de « zone d’évacuation planifiée ». Le centre de retraitement des boues d’épuration se situe à Ota-ku, Tokyo. Ce serait l’unité de Nambu qui incinère les boues d’épuration émanant de deux centres de traitement des eaux usées. En mai, c’est dans cette usine que le Gouvernement avait trouvé 10 540 becquerels/kilogramme de césium radioactif par kilo de sol. Tokyo devrait être évacué, ce que nous affirmons depuis plus de deux mois.

- 8 juin 2011: Perte d’électricité à Fukushima. Le système d’approvisionnement d’électricité s’est interrompu pendant une partie de l’après-midi et TEPCO a annoncé qu’ils avaient stoppé les injections d’azote dans le réacteur 1 en raison de la montée de la pression (et pourtant l’enceinte de confinement est brisée). De plus, TEPCO a révélé avoir décidé de laisser une porte ouverte de communication entre le réacteur et le bâtiment des turbines, pour réduire l’humidité! Bravo, TEPCO, quelle bonne idée. Nous avons là une centrale nucléaire avec 39 fois plus de combustible que Tchernobyl répandu un peu partout sur le site et TEPCO va laisser une porte ouverte. La complexité de la technologie nucléaire n’est rien de moins que sidérante.

- 8 juin 2011: Forte contamination à Koto Ward, Tokyo. Le Professeur Tomoya Yamauchi a déclaré que de forts niveaux de contamination ont été retrouvés à Koto Ward, Tokyo, principalement autour d’un centre de retraitement des eaux usées où 2,300 becquerels ont été retrouvés par kilo de sol à la fin mai. Un groupe de parents est en train de se former à Tokyo pour exiger du gouvernement qu’il stoppe de prendre ses mesures à 18 mètres de hauteur. A cette hauteur, mardi passé, le niveau de contamination était de 0.06 microsieverts/heure. Le leader de cette association, Ayako Ishikawa, a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement devait établir ses mesures au niveau du sol. Sans plaisanter, surtout lorsque l’on voit un niveau de contamination de 5.77 microsieverts/heure au niveau du sol à Tokyo.

- 8 juin 2011: Ce que contiennent les 3000 tonnes d’eau radioactive de l’autre centrale nucléaire de Fukushima 2. Cette eau hautement contaminée contient du Cobalt-60, du Césium-134 et du Césium-137. Selon TEPCO, le césium aurait migré de la centrale nucléaire de Fukushima 1. Pour venir atterrir à l’intérieur d’un bâtiment de centrale nucléaire? Décidément, les voies du césium radioactif sont impénétrables.

- 7 juin 2011: Vidéo amateur mettant en valeur 5.77 microsieverts/heure au niveau du sol à Tokyo. Très mauvaise nouvelle.

- 7 juin 2011: Prédire la contamination globale au sol à partir de la valeur de dépôt du césium 137. Un très bon article de l’association Italienne AIPRI.

- 7 juin 2011: TEPCO a publié les protocoles de décontamination de l’eau radioactive par AREVA. Ne devrions-nous pas parler plutôt de la tentative de décontamination de l’eau radioactive par AREVA car, au jour d’aujourd’hui, personne ne sait sincèrement s’il est possible de décontaminer une telle quantité d’eau à ce point radioactive.

- 7 juin 2011: Le mystère du Tellurium 132. Nous avons déjà évoqué sur ce blog la présence de Tellurium 132 à Namie-Machi le 12 mars. En fait, ce sont sur trois sites que le Tellurium a été retrouvé, à savoir également à Okuma-machi et à Minami-Soma City. La concentration était de 23 à 119 becquerels par mètre cube. Selon le Professeur Toshihiro Yamamoto de l’Université de Kyoto, un expert en physique des réacteurs, il n’est pas normal que le Tellurium se soit dispersé si loin, surtout que son niveau de concentration le 12 mars n’est pas en cohérence avec les concentrations relevées d’iode 131 et de césium 137. Si bien sûr les circonstances de l’accident telles que décrites par TEPCO sont correctes, précise encore ce professeur. Et si elles ne le sont pas, que cela implique-t-il?

- 7 juin 2011: 3000 tonnes d’eau contaminée à l’autre centrale nucléaire de Fukushima-Daini. Le gouvernement Japonais a refusé que TEPCO largue dans la mer 3000 tonnes d’eau radioactive qui sont dans la centrale nucléaire de Fukushima-Danni depuis 3 mois, à savoir depuis que cette centrale a été inondée par le tsunami.

- 7 juin 2011: Le Gouvernement Japonais avoue que trois réacteurs ont leur enceinte percée. Ce n’est pas une nouvelle, juste une admission de la réalité qu’ils connaissent depuis le 12 mars. Ils auront menti pendant presque 3 mois.

- 6 juin 2011: La pression dans la cuve du réacteur 1 est proche de la pression atmosphérique. TEPCO a installé une nouvelle jauge de pression dans le réacteur 1 le 4 juin. Les anciennes mesures étaient toutes fausses mais ont permis, pendant deux mois, à TEPCO de continuer à inonder le public et la presse de leurs mensonges.

- 5 juin 2011: Plume radioactive sur Tokyo le 15 mars. Le gouvernement Japonais vient juste de publier des tableaux sans en avertir la presse et sans commentaires. On se rappellera que Hiroaki Koide, de l’Université de Kyodo, a témoigné devant la Chambre Haute le 25 mai qe ses supérieurs l’avaient instamment prié de ne pas divulguer les simulations de radiations sur Tokyo le 15 mars, à savoir le lendemain de l’explosion du réacteur 3 au MOX. Les graphiques publiés concernant la concentration en surface du Krypton 85.

- 5 juin 2011: Traces de plutonium à l’extérieur de la centrale de Fukushima. Le 21 avril, des échantillons de sol prélevés là où il avait été retrouvé un morceau de barre de combustible (à 1 km 700 de la centrale nucléaire, à l’ouest du portail central) ont mis en valeur la présence de 3 types de plutonium. Le taux de plutonium 239 et 240 était de 0.078 becquerels par kilo de sol, ce qui est proche du niveau libéré par une explosion atomique, dans l’atmosphère, qualifiée avec euphémisme d’essai atomique. Les analyses ont été effectuées par le Professeur Masayoshi Yamamoto et d’autres chercheurs de l’Université de Kanazawa.

- 5 juin 2011: Radioactivité des débris à Fukushima. Un débris de béton à l’ouest du réacteur 3 mesure 950 millisieverts/heure. Un autre est à 550 millisieverts/heure à l’ouest du réacteur 2. Ce qui veut dire qu’un travailleur du nucléaire en France épuiserait en 2 minutes sa dose admissible (très élevée déjà) de 20 millisieverts/année s’il travaillait sur le lieu.

- 5 juin 2011: Transcription de l’excellent interview d’Arnie Gundersen par Chris Martenson. Arnie fait le point, de manière extensive, sur l’état de la situation à Fukushima. Pour les anglophones. Il semblerait que le blog Bistro Bar soit en train de préparer la traduction de la seconde partie de ce long interview. En tout cas, Arnie Gundersen est formel quant à l’extrême danger représenté par le réacteur 4 à Fukushima. Son conseil à tous les habitants de Tokyo, si le réacteur 4 s’effondre, « courez très vite si vous le pouvez ».

- 4 juin 2011: Record de radioactivité dans l’enceinte de confinement du réacteur 1. Le niveau au 4 juin est de 250 sieverts/heure.

- 4 juin 2011: Du Tellurium 132 fut découvert le 12 mars au matin à 6 km de Fukushima. A savoir avant que TEPCO effectue une ventilation du réacteur 1 et avant l’explosion de ce même réacteur 1. Ce même tellurium fut découvert sur la côte ouest US par l’Université de Californie à Berkeley entre le 18 et le 29 mars 2011. L’Agence de Sécurité Nucléaire du Japon (NISA) était informée de ce fait puisque c’est cette découverte qui leur a permis de découvrir la montée en température dès le premier jour. Ils n’ont livré cette information que le 3 juin et se disent désolés d’avoir oublié que cet état de fait était susceptible d’intéresser le public. La capacité de nuire et de mentir de ces psychopathes est grandissime.

- 4 juin 2011: Niveau de radioactivité de l’eau contaminée. Selon les estimations du NISA au Japon, la quantité de radioactivité accumulée dans les plus de 100 000 tonnes d’eau, en attente d’écoulement dans le Pacifique, serait de 720 000 terabecquerels d’iode et de césium radioactifs. Comme cela est une estimation officielle, la réalité ne peut être que pire. Quoi qu’il en soit, ce niveau de radioactivité à lui-seul justifierait d’un niveau 7 si tant est que ce système de niveau ait encore un sens quelconque lorsque l’on prend conscience que Fukushima est potentiellement Tchernobyl X 39.

- 4 juin 2011: Vapeur radioactive au réacteur 1 de 4000 millisieverts/heure. Cette vapeur se situe dans la partie sud-est du bâtiment. Voir la vidéo.

- 4 juin 2011: Situation de l’eau contaminée à Fukushima. Fin mai, la quantité d’eau très hautement contaminée était de 105 000 tonnes à Fukushima. Ce volume est inexorablement en croissance de par l’aspersion quotidienne de centaines de tonnes d’eau pour tenter de contrôler la fusion non contrôlée des réacteurs. Le site de la centrale nucléaire vient de recevoir 10 cm de pluie lors du passage du typhon Sogden. La saison des pluies va commencer vers le 12 juin et va durer approximativement 1 mois et demi. A partir du 15 juin, si rien n’est fait pour remédier à cette situation, les réservoirs de stockage de cette eau contaminée vont déborder et s’écouler. Dans l’Océan Pacifique.

Alors que des rumeurs tenaces affirment que le puits de BP n’a jamais été colmaté dans l’Océan Atlantique, que le pétrole continue de s’écouler, que la fermeture filmée d’un puits lambda n’a été qu’une vaste opération d’enfumage et que la presse globaliste US se félicite d’avoir appris ses leçons de communication de désastre grâce à BP, ce qui est sûr et sans ambages, c’est que l’Océan Pacifique va devenir la décharge radioactive de Fukushima après avoir accueilli, pendant de très nombreuses années, des dizaines de milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs dans des containers en béton qui s’empressaient d’éclater en éclaboussant les petits poissons.

- 4 juin 2011: Radioactivité à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient de concéder qu’ils ont fait une erreur de calcul (juste une?) à Namie-Machi dans la Préfecture de Fukushima. La dose de radioactivité accumulée, calculée pour cette zone pour la période du 12 mars au 11 mai n’est pas de 31 millisieverts mais bien plutôt de 61 millisieverts! Qui plus est, le 25 mai la dose accumulée arrivait à 73,9 millisieverts, à savoir une augmentation de 20 % en l’espace de deux semaines. Et pour la petite histoire, la vidéo sur Youtube d’un petit lapin blanc fraîchement né sans oreilles a été confirmée valide par la presse Japonaise. Et, comme par hasard, ce petit lapin blanc sans oreilles est né… à Namie-Machi!

- 4 juin 2011: Thé radioactif dans la Préfecture de Shizuoka. Le gouverneur de cette préfecture, Heita Kawakatsu, vient de faire volte face et a décidé de respecter les requêtes du Gouvernement Japonais quant à l’obligation d’analyser tous les thés de sa préfecture et d’éliminer de la vente tous les thés contenant plus de 500 becquerels de césium radioactif par kilogramme de feuilles. Rappelons que cette limite a été fortement relevée pour s’adapter à la situation de contamination radioactive de la chaine alimentaire. C’est la consternation dans la préfecture car de nombreux négociants ont déjà commercialisé le thé au Japon et même aux USA.

- 3 juin 2011: Les criminels nucléocrates Japonais demandent un relèvement du niveau admissible de contamination radioactive dans la nourriture. Ainsi que la Nuclear Safety Commission l’exprime par la voix de son commissaire Seiji Shiroya: « It is not desirable to use the provisional numbers as if they were set in stone. », à savoir « il n’est pas souhaitable d’utiliser les niveaux provisoires comme s’ils étaient gravés dans la pierre ». Ce qui veut dire que les niveaux provisoires de contamination radioactive de la nourriture, à savoir déjà relevés par le Gouvernement Japonais à la suite du désastre nuclaire, doivent de nouveau être relevés. Ces niveaux provisoires ont été fondés sur une dose annuelle humaine de 5 millisieverts. Rappelons que la dose admissible en France est d’1 millisievert par an et que c’est une gigantesque esbrouffe car toute dose de radioactivité est dangereuse en soi.

Les experts Japonais de cette commission nucléaire ont tout simplement et franchement affirmé que les niveaux actuels d’empoisonnement radioactif permis par le Gouvernement ne sont pas adaptés à la situation actuelle. On s’en douterait et eu égard à la vitesse de la dissémination de la contamination radioactive dans tout le Japon, les experts criminels de cette commission de sécurité nucléaire vont devoir relever les taux de contamination admissible dans la nourriture tous les deux mois!

- 2 juin 2011: Fukushima, rapport préliminaire criminel et odieux de l’AIEA. Pour ceux que le rapport préliminaire des criminels de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique intéresse, suite à leur visite touristique de Fukushima, c’est ici. Nous nous abstiendrons de tout commentaire à la lecture de ce torchon qui n’évoque pas même la fusion des réacteurs, et qui prétend même que « To date no health effects have been reported in any person as a result of radiation exposure from the nuclear accident. », à savoir « A ce jour, aucun problème de santé humaine n’a été rapporté résultant d’une contamination radioactive induite par l’accident nucléaire ». Où sont les camisoles de force et les cordes?

- 2 juin 2011: La mafia pharmacrate au secours de la mafia nucléocrate. Le Japon va autoriser, en juillet, la vente de deux remèdes permettant de neutraliser le plutonium dans le corps humain. Quel plutonium? Il y a quelques semaines encore, le gouvernement Japonais prétendait que le plutonium retrouvé dans la zone de Fukushima n’avait aucune relation avec le désastre nucléaire mais que c’était de vieux reliquats des essais atomiques atmosphériques. La finalité de ces deux remèdes serait vraisemblablement l’élimination des produits transuraniques par chélation et ils seraient sans doute composés de Ca-DTPA (Trisodium calcium diethylenetriaminepentaacetate) ou de Zn-DTPA (Trisodium zinc diethylenetriaminepentaacetate).

- 2 mai 2011: Très extrême contamination des sols autour de Fukushima. Un groupe de volontaires Européens oeuvre au Japon à établir la vérité de la contamination radioactive des sols. A consulter.

- 1er juin 2011: En fait, combien de tonnes de combustibles usagé à Fukushima? Selon un parlementaire Japonais, ce serait 15 000 tonnes de combustible usagé qui dormiraient à Fukushima en attendant le prochain tremblement de terre. Cela fait beaucoup de plutonium tout cela! C’est sûrement une information à valider puisque nous en étions restés à un chiffre plus modeste de 2800 tonnes de combustible usagé: à savoir, précisément, 577 tonnes de combustible actif + 2800 tonnes de carburant usagé – c’est à dire, 8 fois plus de produit de fission et d’activation que l’ensemble des essais atmosphériques de fission depuis 1945 et 39 fois plus que Tchernobyl.

Est-il nécessaire de répéter: 39 fois plus dangereux que Tchernobyl.

- 1er juin 2011: Rumeurs alimentaires. Une commission du Gouvernement Japonais vient de pondre un texte prévoyant de dédommager les agriculteurs de la zone de Fukushima qui pourraient pâtir de « rumeurs néfastes » concernant la contamination radioactive de la nourriture. La commission précise cependant qu’il est « rationnel », de la part des consommateurs, de prêter attention à « ces rumeurs néfastes ». Tout cela pourrait être bien mignon si ce n’est que le nord du Japon aurait déjà dû être évacué.

- 31 mai 2011: Explosion à Fukushima: la piscine de combustible du réacteur 4 s’est-elle effondrée? Selon les explications de TEPCO, ce serait (conditionnel) un réservoir d’essence qui aurait explosé près du réacteur 4 à 5h30 GMT, à savoir à 14h30 suite à une mauvaise manipulation d’un lourd engin de déblayage contrôlé à distance.

Question: Durant la journée de mardi, la visibilité sur Fukushima était quasiment de zéro en raison d’épais brouillard et de pluies intenses (de par le passage du typhon Sendai). Peut-on imaginer de lourds engins de déblayage téléguidés par GPS travaillant en plein brouillard pour déblayer des débris hautement radioactifs? Ne serait-ce pas plutôt la piscine de fuel usagé du réacteur 4 qui se serait effondrée. Il ne faut pas oublier que TEPCO et le Gouvernement Japonais mentent en permanence. Un récent sondage a mis en valeur au Japon que plus de 80 % des Japonais sont convaincus que le Gouvernement ment en relation avec le véritable danger de Fukushima.

- 31 mai 2011: Le carnet de route de TEPCO, un voeu pieu? Petit à petit, la vérité émerge et c’est une vérité hautement radioactive. TEPCO prépare le monde, progressivement, à accepter le fait que cette contamination radioactive de Fukushima ne sera jamais stoppée à la fin de l’année – ce qui n’est pas une nouvelle mais juste l’abandon d’un mensonge suranné – et qu’elle va même durer de longues années.

- 31 mai 2011: Impossibilité de travailler dans le réacteur 2 en raison des conditions. Le taux d’humidité dans le réacteur est quasiment de 100 % et le niveau de césium radioactif est le double de celui du réacteur 1.

- 30 mai 2011: L’eau dans le sous-sol du réacteur 1 contient 10 000 fois le taux normal d’iode et de césium radioactifs. TEPCO a publié les relevés de contamination de l’eau dans le sous-sol du réacteur 1: 30 000 becquerels d’iode 131 par centimètre cube; 2,5 millions de becquerels de césium 134 par centimètre cube et 2,9 millions de becquerels de césium 137 par centimètre cube.

- 30 mai 2011: Deux employés de TEPCO ont dépassé les 250 millisieverts de contamination radioactive. Le 23 mai, les analyses ont mis en valeur 7690 et 9760 becquerels d’iode 131, respectivement. Leur niveau de contamination extérieure était respectivement de 74 et de 89 millisieverts. Ces deux employés travaillent dans une salle de contrôle des réacteurs 3 et 4. On peut se demander ce qu’il en est des autres employés de TEPCO qui travaillent quotidiennement au milieu de débris hautement radioactifs ou dans les salles de réacteurs ou de turbines. Ces deux employés hautement contaminés ont stoppé de prendre des pilules d’iode après le 13 mars, sans doute en raison de stocks très limités à la disposition de TEPCO ou des Japonais en général. Il avait été rapporté le 16 mars que le Gouvernement Japonais n’avait que 230 000 doses disponibles.

- 30 mai 2011: Très forte contamination de la neige au-dessus de Fukushima. Des prélèvements effectués sur le versant est du Mount Minowa à 1338 metres d’altitude ont mis en valeur des concentrations de césium radioactif à hauteur de 2968 becquerels par kilogramme.

- 29 mai 2011: Le blog d’Alexander Higgins détruit aux USA. Le blog d’Alexander s’est fait hacker dans la journée de vendredi: c’était l’un des seuls sites ou blogs conférant des informations authentiques sur le désastre nucléaire de Fukushima. Alors que les psychopathes de tous gabarits tentent de supprimer la liberté d’internet, sous des prétextes fallacieux et humanitaires comme d’habitude, il va nous falloir exercer une extrême vigilance. (Alors même qu’une providentielle attaque cybernétique à l’encontre de Lockheed Martin fait la une de la presse globaliste!!).

- 29 mai 2011: Le système de refroidissement du réacteur 5 en panne à Fukushima. Le système de refroidissement a failli pendant une durée de 15 heures dans la journée de dimanche. La température avait atteint 95 °C lorsque le système d’urgence s’est mis en marche.

- 29 mai 2011: Au Japon les langues se délient encore un peu plus. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien, encore plus même que ce que nous avions évoqué dans une brève du 28 mai: « il est ridicule de mettre en place une équipe qui soit exclusivement composée de personnes qui dépendent professionnellement du nucléaire. Avez-vous vu tous ces experts à la télévision qui affirment que la « crise n’est pas si terrible » et que « cela ne représente aucun danger pour la santé ». Ils font tous partie de la mafia nucléaire. Ce qu’ils affirment est du non sens car leur vie dépend de l’industrie nucléaire. Mais les medias Japonais et les gens ne comprennent pas ce qui se passe. Les media Japonais sont impuissants. »

- 29 mai 2011: Iode 131 découvert dans du poisson à Hong-Kong, à 3036 km de Fukushima. Un prélèvement de poisson sur le marché de Hong-Kong a révélé la présence d’iode 131 à hauteur de 7,7 becquerels/kilogramme.

29 mai 2011 | Catégories: Contamination radioactive


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Message par Her Sam 2 Juil - 5:27

http://www.kokopelli-blog.org/

LE BLOG DE L'ASSOCIATION KOKOPELLI

Contamination radioactive

L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.

Nous conseillons, de plus, à toute personne intéressée par les conséquences permanentes du désastre de Fukushima de consulter le site de Next-up ou bien le site de Aweb2u pour ses excellentes traductions ou bien encore le blog de Fukushima. Avertissement: toute information émanant de TEPCO, du Gouvernement Japonais ou des psychopathes de l’AIEA est bien évidemment à prendre avec des pincettes. Ce sont des menteurs et ils ont menti depuis plus de trois mois.

Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.

Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima.

- 27 juin 2011: Fort Calhoun au Nebraska: encore 91 cm avant le risque de fusion du réacteur. En 2010, le NRC aux USA avait informé l’opérateur que la centrale nucléaire risquait une fusion du réacteur au cas où une inondation atteindrait 1010 pieds au-dessus de la mer (307,85 mètres). Le niveau de l’inondation du Missouri est aujourd’hui de 1007 pieds au dessus du niveau de la mer (306,94 mètres). Il reste donc 91 cm de latitude, si l’on en croit le NRC (Nuclear Regulation Commission) avant d’évacuer la région.

- 27 juin 2011: Le centre nucléaire de Los Alamos évacué au Nouveau-Mexique. Les incendies qui ragent dans l’état du Nouveau-Mexique sont à 1 km du Laboratoire Atomique de Los Alamos. Tout va bien, comme d’habitude.

- 27 juin 2011: Des aliments radioactifs Japonais pour le Tiers-Monde? Dans le cadre de son programme de développement (Official Development Assistance) des pays du dit Tiers-Monde (autrefois qualifiés de sous-développés), en bref des pays sous-Occidentalisés, le Gouvernement Japonais a décidé de proposer d’acheter tous les produits marins (algues, poissons) provenant de la région affectée par le désastre nucléaire afin de les offrir (ou vendre, cela n’est pas sûr) aux pays pauvres et sous-alimentés.

Le Gouvernement Japonais laisse ses concitoyens crever comme des mouches radioactives mais a l’audace de proposer de nourrir le Tiers-Monde avec des produits contaminés par la radioactivité. Mais que l’on se rassure, disent-ils, c’est une division des Nations Unies (World Food Program) qui va procéder aux analyses de contamination. En toute impartialité. Tous aux abris: un scandale de plus à dénoncer et la liste est interminable.

- 27 juin 2011: Fort Calhoun, le cirque à la mode nucléaire US! Une précision de dernière minute: cette digue en plastique remplie d’eau de près de 3 mètres de hauteur ne s’est pas effondrée: elle a été percutée par un « engin mécanisé », s’en est retrouvée percée et s’est donc dégonflée. La centrale nucléaire de Fort Calhoun est familière de tels épisodes délirants. Pour la récréation: en 2007, un transformateur valant 6 millions de dollar a été dépêché d’Autriche, a traversé l’océan, a traversé les USA, est arrivé par bateau sur le Missouri, et est arrivé à 30 mètres de la centrale nucléaire. Un petit maillon de 2 dollars a lâché et le transformateur de 400 tonnes, et de 6 millions de dollars, s’est effondré sur le bas côté de la route, bon pour la casse. L’industrie nucléaire, c’est tout un poème!!

Il est probable que certaines personnes s’étonnent du fait qu’un engin mécanisé lourd (non identifié) soit en activité en pleine nuit (vers 2 h du matin), alors que la centrale nucléaire est menacée par les eaux et que la pérennité de ce barrage est sûrement essentielle à la sécurité du site. Et sur ce coup-là, il va être difficile de s’en prendre à Ben Laden: il est déjà décédé dix fois.

Le concours de circonstances entourant la centrale nucléaire de Fort Calhoun n’est-il pas des plus étranges: une méga-inondation, des tornades à répétition, et hier une nouvelle alerte qui a déposé 10 cm d’eau en quelques heures dans une petite ville à proximité de Fort Calhoun. Et tout cela autour d’une centrale nucléaire qui avait été montrée du doigt l’an passé par le NRC pour cause de dangerosité en cas d’inondation forcenée. TROUBLANT. Et c’est exactement le 22 juin que le Président Obama et la Croix-Rouge Internationale ont déclaré l’état d’alerte officielle pour la centrale nucléaire de Fort Calhoun inondée depuis plusieurs semaines. Un 22/06 qui suit un 11/03 pour Fukushima: les globalistes adorent jouer avec les chiffres, les codes et les hiéroglyphes. TROUBLANT.

- 27 juin 2011: Le cirque continue. Les criminels de guerre libèrent le peuple Libyen à grand renfort de bombes à uranium appauvri et TEPCO prépare son AG à grand renfort de mensonges à uranium enrichi. Ce soir, TEPCO lance son eau décontaminée à l’assaut des réacteurs qu’il faut continuer de refroidir, disent-ils. La belle histoire: TEPCO a réussi à décontaminer 1500 tonnes d’eau sur les quelque 110 000 tonnes qui gisent, de ci de là, sur le site de la centrale nucléaire en ruine. Auxquelles il faut rajouter 400/500 tonnes quotidiennement. Et de quels réacteurs parle-t-on? N’est-il pas ubuesque de continuer à parler de refroidissement de réacteurs lorsque cela fait presque 4 mois que les coriums se sont libérés des enceintes de confinement pour aller conter fleurette radioactive à la nappe phréatique en-dessous?

Demain, le 28 juin, TEPCO va présenter son bilan désastreux à son assemblée d’actionnaires. Peu de chances, vu la faillite quasi-totale de l’entreprise, que les actionnaires acceptent que TEPCO dépense 100 milliards de yen (1,24 milliard de dollars) pour bâtir une enceinte souterraine d’isolement. TEPCO n’est pas une association humanitaire, n’est-ce-pas?

- 26 juin 2011: Le parachute doré du patron de TEPCO. Faut-il préciser que le PDG de TEPCO, Masataka Shimizu, quitte l’entreprise le 28 juin avec un parachute doré de 7,5 millions de dollars, en récompense de tous ses services rendus loyalement à la mafia globaliste. C’est une pratique commune chez les psychopathes: ils distribuent des milliers de milliards de dollars ou d’euros pour sauver les banques et quelques mois après, les directeurs, les actionnaires et les traders s’en goinfrent plein les coffres.

Les enfants de Fukushima sont en train de mourir misérablement de radiations, personne n’en parle et le patron de TEPCO s’en sort avec 7,5 millions de dollars. C’est pour quand les centres de rééducation civique qui permettraient de recycler les psychopathes globalistes vers un paradigme de moralité?

- 26 juin 2011: La centrale nucléaire de Fort Calhoun fonctionne maintenant sur générateurs. L’effondrement de la digue a provoqué l’arrêt du circuit normal d’approvisionnement électrique. Si l’eau continue de monter, elle s’introduira dans le bâtiment auxiliaire, invalidant le fonctionnement des pompes. Selon le NRC, il pourrait s’ensuivre sous 15/18 heures une « lésion du corium ». Ce ne sont pas de bonnes nouvelles et précisons-le, une fois de plus, le pire de l’inondation reste à venir durant l’été. Ce qu’affirment haut et fort le Corps of Engineers de l’Armée US.

- 26 juin 2011: Une digue vient de lâcher à Fort Calhoun à 1 h. dimanche. C’est une digue de 700 mètres de longueur qui vient de s’effondrer autour de la centrale nucléaire de Fort Calhoun, permettant à la rivière d’encercler deux bâtiments en plus. Mais pas de panique, tout va bien se passer, dixit le NRC aux USA.

- 26 juin 2011: Strontium découvert dans le sol de l’océan à 3 km de Fukushima. Des analyses effectuées début juin mettent en valeur la présence de strontium 89, de strontium 90, de plutonium 239 et de plutonium 240 dans le sol de l’océan à 3 km de la côte. Par exemple pour le strontium 89, 140 becquerels/kg de sol en face de Minami-Soma City, 42 becquerels/kg de sol en face de Naraha-machi. Les analyses antérieures au désastre nucléaire faisaient état de 0 à 0.17 becquerel/kg de sol marin pour le strontium radioactif.

- 26 juin 2011: Hiroshima, Fukushima, plus jamais ça! A Paris, samedi 25 et dimanche 26 juin 2011, les associations françaises membres du réseau mondial «Abolition 2000» et de la campagne «ICAN-France» organisent un rassemblement international pour exiger l’élimination de toutes leurs armes nucléaires par les 5 Etats membres du Traité de Non-Prolifération qui en possèdent officiellement (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine) et les 4 Etats nucléaires de facto comme Israël, l’Inde, le Pakistan, qui n’ont pas signé le TNP, et la Corée du Nord qui s’en est retirée. Avec 300 bombes atomiques et 58 réacteurs électro-nucléaires, la France doit s’engager résolument vers la sortie du nucléaire civil et militaire. C’est la tâche qui nous attend. Elle porte l’espoir d’un monde de réconciliation des hommes entre eux et avec la nature.

- 26 juin 2011: Géologie de Fukushima-Daichi. De nombreuses personnes se posent la question de la nature du sous-sol à Fukushima-Daichi. Voici un lien vers la contribution, en anglais, d’un professeur de géologie au Japon qui préfère garder l’anonymat. Pour résumer la situation, il semblerait que la plupart des centrales nucléaires du Japon aient été bâties sur des sols granitiques. Et pour ce qui concerne la région de Fukushima, la roche mère est un mélange de granite et de roches métamorphiques. Nonobstant – et grâce aux mensonges de TEPCO, réputé pour des dizaines d’années d’embrouilles et de dissimulations, stipulant que cette région n’avait pas connu de tsunami et de tremblements de terre majeurs depuis 400 ans – les centrales nucléaires de Fukushima-Daichi et de Fukushima-Daini ont été bâties sur des roches sédimentaires de type siltstone et grès. A proximité de failles. Pas de chances. Ces roches sédimentaires sont relativement perméables à l’eau. Et selon ce professeur, la nappe phréatique en dessous de Fukushima est alimentée par les montagnes de Abukuma et son flux serait relativement lent. Pour d’autres échanges, voir un forum de physiciens en anglais.

A noter que ce professeur a précisé que de nombreux géologues pensaient, avant le tremblement de terre du 11 mars 2011, qu’il était peu probable, pour ne pas dire carrément impossible, que des failles « coupent » au travers des roches granitiques. Et lors de ce dernier tremblement de terre de 9,1, elles l’ont fait. C’est une information à garder sous le coude. Une information troublante de plus, comme dirait l’humoriste. Et nous en avons une cargaison, d’informations troublantes!

Ce géologie a également précisé avoir consulté la carte géologique de Fukushima-Daichi: les informations relatives aux volcans et aux failles y sont présentes mais aucune information sur la géologie et la situation de l’eau souterraine en dessous-des centrales. « BUT THE MAP DOES NOT SHOW OR MENTION ANYTHING ABOUT THE BED-ROCK GEOLOGY OR GROUND WATER. » C’est lui-même qui a mis cette phrase en capitales. Ce n’est pas étonnant qu’il préfère conserver l’anonymat.

- 26 juin 2011: Rares photos de fuites dans des centrales nucléaires. Pour celle de Penly en France, c’est ici et pour celle de l’Illinois aux USA, c’est ici. Précisons que celle de l’Illinois fuit depuis 4 années à raison de 40 litres/minute. Tout va bien.

- 25 juin 2011: Et qu’en est-il de la méga-barge arrivée à Fukushima fin mai? On n’entend plus parler de cette plate-forme sur vagues, d’une capacité de stockage de 10 000 tonnes, amarrée à quai. Attend-elle le prochain tsunami avec une cargaison de 10 000 tonnes d’eau tarchi-contaminée. Il y avait, avant-hier, un tremblement de terre de 6,7 dans la zone de Fukushima. Qui a donné l’assurance à TEPCO qu’il n’y aurait pas d’autre tsunami dans les mois qui viennent?

Certains militants de l’info commencent à se poser des questions sur des mouvements étranges de très grosses grues à la centrale de Fuskuhima 1, pour ne pas mentionner de troublantes incohérences dans la transcription du Réel par deux caméras vidéos différentes, et pour ne pas mentionner la modification de certaines vidéos par TEPCO afin d’occulter quelques explosions intempestives, etc, etc. Serions nous paranoïaques? TEPCO a menti effrontément (ils ne sont pas les seuls) à la planète entière pendant trois longs mois. Donc, il n’est pas étonnant que certains se demandent si TEPCO ne serait pas en train de larguer des barres de combustible usagé à l’océan, lorsque le brouillard recouvre le paysage. Sincèrement, n’est-ce pas ce que l’industrie nucléaire a pratiqué pendant de longues, longues années: le stockage de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs au coeur de l’océan, en faisant mine de les accompagner par des containers de béton éclatant à la première occasion?

Ne serait-pas temps de lancer des Tribunaux Internationaux afin d’y convier tous les criminels de l’industrie nucléaire, militaire et civile?

- 25 juin 2011: Alerte Radioactive à Hawaï dans l’île de Kauai. La station de détection radioactive amateur a enregistré le 22 juin à 8 h du matin une alerte radioactive, qui a duré 3 minutes, de l’ordre de 209, 456, et 186 cpm. Des pics similaires se sont ensuite manifestés durant le début de l’après-midi. Cette île de Kauai est la plus proche du Japon (5600 km) et est très pluvieuse (1500 mm à 2000 mm de pluviométrie annuelle). Il pleuvait le jour de l’alerte. La détection s’est faite avec un compteur Geiger très sensible.

- 25 juin 2011: Progression de la décontamination de l’eau radioactive à Fukushima. C’est officiel: le système de décontamination commence à fonctionner, surtout le sous-système AREVA car le sous-système Kurion laisse à désirer. Selon TEPCO, les filtres de Kurion ne fonctionnent pour l’instant qu’avec une capacité de réduction à 1/16 ème de la radioactivité pour un résultat final espéré de réduction à 1/1000 ème. Le sous-système d’Areva, quant à lui, aurait fonctionné, selon TEPCO, avec une capacité de réduction à 1/6700 ème du césium radioactif.

Si le système de décontamination fonctionne durablement ( ce qui reste à prouver car le désastre nucléaire de Fukushima est un territoire non balisé), TEPCO pourra continuer à déverser à hauteur de 500 tonnes d’eau quotidiennement pour tenter (ou faire mine) de refroidir les coriums qui sont présentement en train de se frayer un chemin vers le bas. Vers quelle destination finale? L’Océan Pacifique ou la nappe phréatique?

- 24 juin 2011: Une Edition spéciale chez Next-Up concernant la centrale nucléaire de Fort Calhoun. Elle est complètement inondée et l’eau va encore monter pendant deux mois ou plus. Il semblerait que cela soit une nouvelle stratégie de l’industrie nucléaire: promouvoir des inondations pour garantir que le combustible soit toujours maintenu au frais. Comme le dit Mme Lauvergeon, chez Fukushima, ils n’ont pas su doser la Vague. En bref, tout va bien.

- 24 juin 2011: Un hélicoptère de type drone T-Hawk s’est écrasé sur le toit du réacteur 2. TEPCO ne sait décidément plus quoi inventer pour amuser la galerie et faire distraction. L’hélicoptère était en mission spéciale pour collecter des échantillons d’air afin de mesurer la radioactivité ambiante.

- 24 juin 2011: Grand succès à Monju au Japon! Ils viennent enfin, après 24 tentatives (et le « suicide » du chef de service en janvier passé) de récupérer la grue de 3 tonnes et le couvercle du réacteur tous deux tombés dans le dit réacteur du surgénérateur au plutonium de Monju (refroidi au sodium liquide, tous aux abris!). Et comme le dit avec humeur un blogger avisé: « chic, ils vont de nouveau à Monju commencer à ne pas produire de l’électricité pendant 15 ans », faisant allusion au fait que ce surgénérateur au plutonium n’a jamais fonctionné pour cause de dysfonctionnement! Le nucléaire, c’est parfois du fonctionnement aléatoire. Le surgénérateur au plutonium est-il bâti sur une faille sismique? Oui, bien sûr, mais ils ont une dispense. De plus, il n’existe pas de loi internationale interdisant de bâtir une centrale nucléaire sur une faille. Sinon, des 440 réacteurs nucléaires en fonctionnement de par le monde, peu existeraient si ce type de régulation prévalait.

- 24 juin 2011: Selon la presse US et Australienne, il ne s’est rien passé à la rencontre de l’AIEA à Vienne à laquelle assistaient plus de 1000 délégués. Selon Bloomberg, rien n’est sorti de cette rencontre sur le plan des décisions. C’était une rencontre préparatoire – faisant suite à une autre rencontre préparatoire des ministres du G8-G20 sur la sécurité nucléaire le 7 juin – en attendant de prendre des non-décisions lors de la prochaine rencontre préparatoire à New-York le 22 septembre 2011 (High-Level Meeting on Nuclear Safety and Security). L’une des non-décisions, de cette rencontre qui se clôt aujourd’hui, fut le refus de l’industrie nucléaire de se prêter à des inspections aléatoires de ses 440 centrales nucléaires. Franchement, quel est l’anarchiste qui a émis une telle proposition frisant le terrorisme domestique?

Et quid de Fukushima-Daichi à cette rencontre de plus de 1000 délégués de l’AIEA sur la sécurité nucléaire? Fukushima, quel Fukushima? Fuck/you/shima Die Itchy, sans doute. Et, planétairement parlant, peut-être même un peu plus encore, si affinités isotopiques…

Ne serait-il pas temps que les Autorités Françaises nous fassent l’honneur et la grâce d’une conférence de presse tenue par Mme Anne Lauvergeon et la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet: Toute la Vérité sur Fukushima, et rien que la Vérité sur Fukushima!!! Avec comme animateur/modérateur surprise le militant anti-nucléaire de très longue date… Nicolas Hulot. Quel bonheur.

- 24 juin 2011: Un nouveau scandale d’opacité: du 20 au 24 juin se tient une réunion à huis clos de l’AIEA à Vienne sur le désastre de Fukushima. C’est un énorme scandale que cette réunion soit tenue secrète ou, du moins, sans la présence d’un seul journaliste (tout en sachant que tellement de journalistes sont à la solde de la mafia globaliste que sans doute cela ne ferait pas grande différence). La ministre Nathalie Kosciusko-Morizet est présente à cette rencontre top-secret.

Répétons-le une nouvelle fois. AREVA, l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, TEPCO, le Gouvernement Japonais, les Gouvernements US et Français, l’OMS, etc, etc, tous savaient dès le 11 mars 2011 que les trois réacteurs de Fukushima étaient en fusion totale. Et Anne Lauvergeon – la présidente du directoire d’AREVA, dont le capital est à plus de 90 % dans les mains sales de l’Etat Français – a osé annoncer officiellement le 14 mars que nous « avions échappé au désastre nucléaire ».

Fukushima est en train de générer un événement d’extinction planétaire et l’AIEA se réunit à huis clos! Ce cirque d’opacité va t-il perdurer encore longtemps? Toutes les Autorités sont parfaitement informées de la situation depuis le 11 mars 2011 mais, à part quelques bricolages de TEPCO, rien ne se passe. On a parfois l’impression, d’ailleurs, que les bricolages de TEPCO, à la sauce AREVA ou non, ne sont mis en oeuvre que pour amuser la galerie et faire durer le plaisir. On commencerait même à prêter quelque attention à ces rumeurs persistantes sur la toile qui évoquent des programmes d’extermination et de dépeuplement de cette planète Terre.

- 24 juin 2011: Le Gouvernement Japonais a institué des doses limites de radioactivité pour se baigner à l’océan. Ces niveaux sont très bas: 30 becquerels/litre pour l’iode 131 et 50 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Ce qui est fantastique, c’est que ces niveaux sont plus bas que ceux de l’eau de boisson et du lait pour les nourrissons, à savoir 100 becquerels/litre pour l’iode 131 et 100 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Pour le reste de la population, pour le lait et l’eau de boisson, ils sont de 300 becquerels/litre pour l’iode 131 et 200 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Le gouvernement Japonais a précisé que les niveaux de radioactivité permise pour le lait et l’eau de boisson des petits enfants sont plus élevés que pour les eaux de baignade parce que l’eau et le lait sont des éléments indispensables à la vie et pas la baignade. Comprenne qui pourra. Le Gouvernement Japonais veut-il dire qu’il est préférable de tolérer des niveaux de radioactivité très élevés pour tout ce qui est indispensable à la vie et dont on ne peut pas se passer. Est-ce bien cela? Si oui, est-ce une tentative d’éradication d’une partie du peuple Japonais?

Ce qui est ubuesque, c’est de comparer ces niveaux « alimentaires » avec le niveau autorisé de radiations des eaux sortant d’une centrale nucléaire au Japon: 40 becquerels/litre pour l’iode 131 et 60 becquerels/litre pour le césium 134 et 90 becquerels/litre pour le césium 137. On vit une époque formidable, n’est-ce pas?

- 24 juin 2011: Un premier procès Fukushima à l’encontre du Gouvernement Japonais. Le 23 juin, un premier procès a été ouvert au Tribunal de Tokyo à l’encontre du Gouvernement Japonais par un citoyen du pays déclarant que son enfant souffre de problèmes de santé suite au désastre nucléaire de Fukushima. Le procès porte sur la légalité de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fukushima 1. A quand le premier procès d’envergure à l’encontre de l’Etat Français pour empoisonnement nucléaire systématique du peuple Français et des peuples avoisinants?

- 24 juin 2011: Les promesses de psychopathes de l’AIEA.Tous des menteurs. L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique a déclaré qu’il fallait mettre en place un protocole international d’informations relatives aux situations d’alertes nucléaires. Sans plaisanter: pourquoi l’AIEA n’a t-elle pas donné l’exemple en informant le monde entier, le 11 mars 2011, que trois réacteurs nucléaires à Fukushima étaient en fusion totale puisqu’ils le savaient dès le jour J?

- 24 juin 2011: A Noda, la municipalité refuse le nouveau niveau de contamination du Gouvernement Japonais pour les enfants. Cette cité dans la préfecture de Chiba, à 200 km au sud-est de Fukushima, a réinstitué l’ancien niveau de radiation admissible, à savoir 1 millisievert/an pour les enfants. Rappelons que le gouvernement avait remonté ce niveau après Fukushima à 20 millisievert/an pour les enfants. Niveau qu’ils ne respectent pas évidemment eux-mêmes, pour preuve le niveau de 710 millisievert/an dans la ville de Fukushima City. La municipalité de Chiba a donc décidé d’analyser les niveaux de radiation dans toutes les écoles, jardins d’enfants et de prendre les mesures nécessaires dès que le niveau dépasse 0,3 microsieverts/heure. Bravo. Un terrain de jeu dans une école de Noda a été déjà été décrété « hors limites » de par son niveau: 0,25 microsieverts/heure.

- 24 juin 2011: Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima. Bravo, excellent article.

- 24 juin 2011: La température de la piscine du réacteur 4 est proche de l’ébullition. Depuis 3 jours, la température de cette piscine a atteint 92/93°C.

- 23 juin 2011: Obama et la Croix-Rouge déclarent l’état d’alerte pour les deux centrales nucléaires du Nebraska. Cette déclaration est toute fraîche: les USA ont été obligés de réagir car la presse internationale commençait à être un peu trop bavarde, surtout la presse alternative d’ailleurs. La centrale nucléaire de Cooper est toujours opérationnelle et elle est à 10 cm (de crue) de stopper toute activité. Quant à celle de Fort Calhoun, l’eau monte inexorablement et va encore monter plus. La situation n’a pas été facilitée par le passage récent de tornades sur le Nebraska. La centrale de Fort Calhoun a vu passer des vents de 140 km/heure. Ces tornades avaient d’ailleurs été annoncées, deux jours avant, par le blogger Dutchinse, un expert à déceler les anneaux de HAARP! Il n’y a pas qu’à Fukushima que cela bricole ferme.

- 23 juin 2011: Situation alarmante dans les centrales nucléaires russes. Un article chez le Monde. Cocorico: le chaudron Français qui traite la marmite Russe de cul noir!

- 23 juin 2011: A Fukushima City: 81,37 microsieverts/heure = 710 millisieverts/année! Et Le Gouvernement Japonais dirait sûrement que ce ne sont que de méchantes rumeurs! C’est tout simplement 710 fois supérieur à la norme, l’ancienne norme Japonaise qui est toujours prévalente en France. Faut-il répéter: 710 fois supérieur à la norme. Ne serait-ce pas un seuil limite d’évacuation? Rappelons que Fukushima-City, à 60 km de la centrale nucléaire, ne fait pas partie de la zone d’évacuation. Rappelons aussi que le seuil d’évacuation pour Tchernobyl était de 5 millisieverts/année. GENOCIDE.

- 23 juin 20

17 juin 2011 | Catégories: Contamination radioactive


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Message par Her Sam 2 Juil - 5:28

http://www.kokopelli-blog.org/

LE BLOG DE L'ASSOCIATION KOKOPELLI

Contamination radioactive
Nouvelles nucléaires de Fukushima et d’ailleurs: Fin Juin – Début Juillet 2011


Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima.

L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.

- 1er juillet 2011: Laboratoire Atomique de Los Alamos: les discours se suivent et ne se ressemblent pas. Il est vrai que les images publiées des tentes de stockage, avec 30 000 barils de 220 litres de déchets plutonium, ne sont pas très rassurantes et donneraient raison à cet ancien officiel de Département de l’Energie US qui n’hésite pas à dire qu’il y a sérieuse matière à ne pas pratiquer la politique de l’autruche nucléaire. D’autant plus que l’on apprend aujourd’hui même que la canyon en feu, juste au-dessus de la ville de Los Alamos de 12 000 résidents, contiendrait de « très vieux déchets nucléaires » sur une surface de trois hectares. Pas de panique, la même litanie prévaut: de vieux déchets radioactifs et, qui plus, est faiblement radioactifs.

- 1er juillet 2011: Selon le Gouvernement Anglais, la radioactivité à Fukushima a été relâchée de manière délibérée. Cette brève fait suite à celle que nous avons rédigée le 30 juin concernant un article du Guardian qui rapporte le contenu de 80 e-mails en fuite. Ces 80 mails mettent en valeur la campagne d’intoxication médiatique mise en place par le Gouvernement Anglais avec l’aide d’AREVA, d’EDF et Westinghouse. L’auteur d’un second article, John Vidal, dans le Guardian se dit très choqué des allégations du gouvernement: « But to argue that the radiation was being released deliberately and was « all part of the safety systems to control and manage a situation » is Orwellian. An ignorant government that relies for its information on companies it is planning to reward with contracts for billions of pounds smacks of corruption ».

Les mots sont lâchés: corruption, Orwellien, ignorance… Il est vrai qu’il y a de quoi être choqué lorsque la propagande, mise en place par le Gouvernement Britannique, évoque le fait que le relâchement de radioactivité faisait partie d’un système de sécurité et de gestion de la situation. Les mafieux globalistes (dont le désir le plus cher est de dépeupler la planète) n’ont bien évidemment pas le même concept de « sécurité nuclaire » que celui que puisse développer les Peuples.

Il est vrai que tout cela pue la corruption. Pour quand les Tribunaux des Peuples pour juger tous les psychopathes déments?

- 1er juillet 2011: Selon le physicien Michio Kaku: Fort Calhoun = Fukushima en mouvement lent. Vidéo de l’interview avec Michio Kaku, en anglais. On se demande parfois quel jeu joue ce physicien qui est manifestement à la solde de la mafia globaliste. Il semble qu’il intervienne à chaque fois que les medias globalistes ne peuvent plus maintenir le silence sur les scandales nucléaires et que la presse alternative, sur le net, atteint un niveau d’audience qui fait péter le couvercle de la marmite de la dissimulation et des mensonges. Michio Kaku serait ainsi une sorte de soupape de sécurité des media globalistes US.

- 1er juillet 2011: Le Palmarès des Freak Brothers du Nucléaire. Le premier semestre nucléaire de l’année 2011 étant clos, s’il fallait attribuer une Palme des Freak Brothers du Nucléaire (Palme des Fabulous Furry Freak Brothers du Nucléaire), quel serait le lauréat: AREVA, le grand propagateur du plutonium civil (par toutes voies possibles) ou TEPCO, l’opérateur de Fukushima-Daiichi ou bien le Laboratoire Atomique de Los Alamos, le grand propagateur du plutonium militaire, ou bien encore General Electrics, le concepteur de certains réacteurs de Fukushima, ou bien encore l’OPPD (Omaha Public Power District), l’opérateur des centrales nucléaires de Fort Calhoun et de Cooper totalement inondées par le Missouri en crue? Lequel obtiendrait la Palme en termes de capacité à nuire le plus? Peut-être, d’ailleurs, qu’à ce niveau d’empoisonnement planétaire, cela ne vaut même plus la peine de raisonner en termes de plus ou de moins.

Il va falloir oeuvrer à neutraliser la furie nucléaire radioactive qui impacte, présentement, la totalité de la biosphère. Assurément. Et cela, sous les augures d’une Etoile Polaire qui s’est décalée (selon notre perspective Terrienne) de l’axe d’alignement des deux étoiles de la Grande Ourse, Merak et Dubhe, selon des informations récentes transmises par le métahistorien et mythologiste John Lash. La planète Gaïa, notre Terre-Mère, encouragerait-elle le système solaire à voguer vers d’autres horizons au sein de la Voie Lactée, notre galaxie-mère?

- 1er juillet 2011: A Los Alamos, des déchets radioactifs hors-zone de sécurité? Alors que l’incendie fait rage près de Los Alamos évacué de ces 12 000 résidents, c’est ce qu’évoque, en personne, le Directeur du Laboratoire Atomique, Charles McMillan, en précisant qu’ils ne savent pas – pas du tout en fait – ce qui a été déposé (temporairement) en termes de déchets radioactifs, pendant des décennies, lorsque « les standards de sécurité étaient beaucoup moins drastiques »!! En toussotant ou sans toussoter? Cela n’a pas l’air rassurant du tout, en plus d’être surchauffé, comme zone.

(Cette nouvelle ne va pas faire la Une de la presse globaliste car, par une méga-surprise du 1er juillet, pour ne pas dire un méga-remue-ménage, il s’avèrerait probable que l’accusatrice du directeur du FMI ait menti et qu’elle serait en relation avec un distributeur de substances non permises – entendons par là du cannabis, pas du plutonium, pas encore du plutonium, du moins. Faut-il vous l’envelopper?).

(Et pour la petite histoire, le Fonds Monétaire International fut créé lors des Accords de Bretton Woods, le 22 juillet 1944, une semaine après que le Docteur Zay Jeffries eût officiellement lancé la fabrication de la bombe atomique. Et il ne faut pas oublier que ce monsieur Jeffries était, en temps de paix, l’un des directeurs de General Electric (une compagnie quelque peu impliquée dans les réacteurs de Fukushima, entre autres centrales nucléaires, et qui possède une belle panoplie de media globalistes aux USA.)

Le Laboratoire Atomique prétend qu’à ce jour il n’y pas eu d’émission de radioactivité. C’est pourtant ce dont doutent certains groupes de veille (voir en bas de page des commentaires) qui mesurent la radioactivité dans certaines zones du Texas et du Colorado. Et la lecture d’un document évoquant le mythe de l’imperméabilité du sous-sol, mythe perpétué par le Laboratoire Atomique pour éviter toute suspicion de contamination de la nappe phréatique, ne convie pas non plus à la sérénité). Tout cela est d’autant plus alarmant lorsque les media locaux n’hésitent pas à rapporter que « Fire officials said it’s looking increasingly likely that the Las Conchas fire will not reach the Los Alamos laboratory, but there are still concerns about the areas around the facility which authorities said could be filled with decades-old waste. » Traduction: « Les porte-paroles des Pompiers ont dit qu’il paraissait de plus en plus probable que le Feu de Las Conchas n’atteigne pas le laboratoire de Los Alamos mais qu’il existe encore des soucis quant aux aires entourant le Laboratoire: les autorités locales ont affirmé que ces aires pouvaient être pleines de décennies d’anciens déchets ». (Par « déchets », il faut entendre déchets extrêmement radioactifs. C’est une farce immonde que de parler de basse radioactivité pour des déchets de plutonium ou d’uranium ou, d’ailleurs, pour tout autre déchet ou non-déchet radioactif. Très sincèrement, quelle est la différence entre un déchet radioactif et un-non déchet radioactif, par exemple, une barre de combustible actif, sur le plan de leur capacité à nuire? Aucune, ce sont tous les produits de cerveaux malades, déments et inhumains. Et cela a assez duré.)

Malheureusement pour l’humanité, il n’existe pas de concept d’ancienneté (et la mafia nucléocrate en est fort consciente, elle qui met en place un lavage de cerveau permanent) en ce qui concerne le plutonium ou certains isotopes d’uranium et en ce qui concerne leur capacité de nuire, à savoir de cancériser un organisme humain, par exemple, à partir d’une seule particule. Au regard de centaines de millions d’années, quelques décennies ne sont que broutilles si tant est que la science, qui se prétend telle, a raison de conceptualiser en termes de demie-vies fixées de désintégration radioactive, ce que certains événements semblent intensément invalider.

Voir également ce lien et puis aussi ce lien. Cette invalidation semble ainsi correcte et fondée.

Est-ce donc l’aube d’une nouvelle alliance entre la Terre et le Soleil afin de tenter de remédier à la radioactivité, d’émanation humaine, qui est présentement en train d’empoisonner l’humanité et la totalité de la biosphère? Dans la catégorie: mal à l’âme de Los Alamos ou dans la catégorie: rêves éveillés, co-évolution Gaïenne et espoirs qui font vivre! C’est au choix: il est toujours plaisant de bénéficier d’alternatives!

- 1er juillet 2011: Une pompe à eau a pris feu à Fort Calhoun. Alors qu’un employé réapprovisionnait en fuel une pompe à eau, cette dernière a pris feu et a blessé l’employé qui a été emmené par hélicoptère vers l’hôpital voisin. Les pompes à eau servent à pomper en permanence les eaux du Missouri qui ont pénétré dans certains bâtiments. Rappelons que le 7 juin, il y avait déjà eu une alerte au feu dans cette centrale qui avait incapacité pendant 90 mn le système de refroidissement. Au fait, une pompe à eau qui prend feu, est ce de la faute à pas de chance?

Ne pourrait-on pas conseiller à l’opérateur de cette centrale nucléaire de faire appel aux méduses, à des escouades de méduses? Si elles sont à ce point efficaces pour bloquer le captage d’eau refroidissant deux réacteurs nucléaires en Ecosse, elles pourraient être tout aussi efficaces que des sacs de sables pour boucher les trous d’une centrale nucléaire moderne.

- 1er juillet 2011: Les mensonges officiels du Gouvernement Britannique sur Fukushima. Un article du Guardian qui dévoile les manigances du Gouvernement Britannique, deux jours après le désastre nucléaire de Fukushima, pour minimiser les impacts de ce accident. Les divers départements du Gouvernement Britannique ont mis en place avec EDF Energy, Areva et Westinghouse, une opération de diversion médiatique, en fait un programme de mensonges savamment dosés, afin de manipuler l’opinion Européenne. Choquant en plus d’être considérablement TROUBLANT. Toutes ces manigances ont été révélées par des e-mails en cavale. Un extrait: « Anti-nuclear people across Europe have wasted no time blurring this all into Chernobyl and the works, » the official told Areva. « We need to quash any stories trying to compare this to Chernobyl. » On ne pourrait pas mieux dire: écraser toute histoire comparant Fukushima et Tchernobyl. Mais leur stratégie n’a pas totalement fonctionné.

La preuve, redisons-le: Fukushima = Tchernobyl X 40.

- 1er juillet 2011: Quelle est la mission de la grue géante sur le site de Fukushima-Daiichi? Depuis deux semaines déjà, le site Radioactive.eu.com a émis de sérieux doutes quant à la mission véritable de la grue géante sur le site, d’autant plus qu’il a été prouvé (aisément) que TEPCO ne se gênait pas pour trafiquer ces caméras-vidéos et éliminer des images « live » trop embarrassantes pour son standing de multinationale ruinée mais respectable. Dans son article d’aujourd’hui, Radioactive.eu.com, se demande pourquoi TEPCO ne parle des activités de cette grue qu’à partir du 28 juin, soit une semaine entière après qu’elle ait été repérée pour la première fois par des observateurs attentifs. Il faut dire que de très nombreux internautes observent nuit et jour les caméras sur site pour tenter de dévoiler les mensonges permanents de TEPCO et du Gouvernement Japonais.

Cette grue, l’une des plus grandes du Japon, possède un bras de 140 mètres de longueur et peut soulever 750 tonnes. Radioactive.eu.com avait émis de sérieuses questions, la semaine passée, quant à la possibilité que cette grue déblaye des barres de combustible pour les stocker « ailleurs ». Ailleurs pouvant être l’océan, à quelques mètres de là. Et TEPCO a informé la presse Japonaise, le 28 juin, qu’en effet ils utilisent cette grue pour déblayer des débris radioactifs. Pourquoi avoir donc caché la présence de cette grue pendant une semaine? Pour Radioactive.eu.com, ce mensonge ne fait que corroborer leurs doutes quant à des activités illicites sur site. Radioactive.eu.com avait déjà, la semaine passée, émis l’hypothèse que TEPCO allait déblayer des barres de combustible dans la méga-barge dont plus personne ne parle. Aujourd’hui, la presse Japonaise a précisé que TEPCO vient juste de commencer à utiliser la méga-barge pour stocker de l’eau faiblement contaminée. Cette barge fait 146 mètres de long et peut stocker 10 000 tonnes. L’Agence de Sécurité Nucléaire au Japon a précisé que l’eau faiblement contaminée ne serait pas relâchée dans l’océan. Encore fallait-il le préciser. Quant à TEPCO, ils ont informé la presse qu’ils ne savaient pas quoi faire de cette eau faiblement radioactive.

Il reste que tous les doutes sont encore permis parce que TEPCO ment effrontément en permanence. Il y a 1 mois déjà, TEPCO était supposé commencer à utiliser cette méga-barge, et non pas hier. Radioactive.eu.com a détecté sur le site des activités anormales, des trucages de caméras, des colonnes de fumée de 50 mètres de hauteur la nuit. Tout cela est TROUBLANT, c’est le moins que l’on puisse dire. D’autant plus TROUBLANT que les activités de cette grue se sont concentrées au-dessus du réacteur 3, celui justement dont la radioactivité est si élevée que des êtres humains ne peuvent y pénétrer.

- 1er juillet 2011: Rapport de la Criirad sur sa mission au Japon du 24 mai au 3 juin. Ce rapport est en anglais.

- 30 juin 2011: Une vidéo de la centrale nucléaire inondée à Fort Calhoun. Dans cette vidéo, prise d’un hélicopère transportant un officiel US, (vraisemblablement le psychopathe en chef en charge du NRC), on entend distinctement la question qui fait tellement de bons sens: comment cela se fait-il qu’un boudin-barrage de 3 mètres de hauteur, 5 mètres à la base et 700 mètres de longueur ne soit composé que d’un seul segment et non pas de plusieurs afin de limiter la fragilité d’un tel système de protection. Car il s’agit bien d’une centrale nucléaire en pleine activité, n’est-ce pas? Rappelons que ce boudin a été percuté en pleine nuit par un engin mécanisé et qu’il s’est effondré de suite. TROUBLANT.

- 30 juin 2011: Les fournitures militaires vendues, par la France, à la Grèce archi-endettée comprennent-elles des bombinettes nucléaires? C’est une question que l’on peut se poser à la lecture de ce court article, mais ô combien évocateur, paru chez le Grand Soir: L’endettement de la Grèce au profit des industries militaires. Nous avons relevé le passage suivant:

« De 2005 à 2008, la Grèce a doublé la valeur de ses emprunts pour payer des armes dont elle n’avait pas besoin. Selon une recherche conjointe de juges grecs et allemands, les vendeurs d’armes ont utilisés la corruption pour s’assurer la collaboration d’importants hommes politiques, de fonctionnaires et de chefs militaires. L’argent emprunté pour acheter ces armes vient des mêmes pays d’où proviennent les armes, soit les États-Unis, la France et l’Allemagne. De 2005 à 2008, les prêts consentis à la Grèce pour l’ensemble de ses obligations ont atteints la somme astronomique de 160 000 millions de dollars. Pour un pays de 11 millions d’habitants c’est peu dire. Avec cet argent la Grèce a amplement de quoi payer la facture de 3000 millions de dollars en hélicoptères de combat français, 2000 millions de dollars en avions de combat étasuniens, plus ou moins le même montant pour les avions Mirage français et presque le triple en sous-marins allemands. »

La seule finalité de l’industrie nucléaire « civile » est la production de plutonium et d’uranium appauvri: tout le reste n’est que verbiage et propagande.

- 30 juin 2011: Interview du capitaine des pompiers de Los Alamos. Pour les Anglophones. L’incendie, aujourd’hui jeudi, a déjà consumé environ 38 000 hectares. Dans cet interview, le capitaine des pompiers réitère plusieurs fois ce qu’il a déjà affirmé depuis trois jours: ce n’est pas un feu habituel; il est très actif: les zones brûlées il y a 10 ans, par le dernier incendie, brûlent de nouveau, ce qui est totalement inhabituel… TROUBLANT.

Ce qui est fascinant, répétons-le, c’est que les USA dépensent par an 70 milliards de dollars pour le « renseignement ». Et ils dépensent 700 milliards de dollars par an pour l’armée. Ces frais n’intègrent pas les coûts des nombreuses guerres libératrices de par le monde. Le budget des pompiers aux USA n’a pas suivi les mêmes courbes que le budget de l’armée US. En fait, les courbes sont identiques mais elles ne vont pas dans le même sens. Depuis des dizaines d’années, les pompiers des USA luttent contre des incendies de plus en plus gigantesques avec de moins en moins de moyens en hommes et en ressources.

- 30 juin 2011: Des Robots-aspirateurs dans le réacteur 3 de Fukushima. Le réacteur 3 étant trop radioactif pour permettre que des employés humains y pénètrent, TEPCO a décidé d’avoir recours à des robots-aspirateurs pour évacuer « le sable radioactif » qui s’y est entassé. Le robot Warrior vient de chez IRobot.

- 30 juin 2011: Les flammes sont à 3 km des 30 000 containers de déchets de plutonium à Los Alamos. Il est difficile de croire, selon certains bloggers ayant vérifié la topographie sur Google-Earth que le site de stockage de ces 30 000 containers de 220 litres, entreposés sous des tentes, soit réellement aussi dénué de couvert forestier que les autorités nucléaires le prétendent. De plus, les groupes anti-nucléaires soulèvent le problème des sols contaminés par des dizaines d’années d’essais atomiques au Laboratoire Atomique de Los Alamos. Ces sols surchauffés par l’incendie pourraient, selon eux, libérer des particules radioactives dans les panaches de fumée recouvrant les régions du Nouveau-Mexique.

- 30 juin 2011: 2700 becquerels de césium radioactif dans un thé cueilli par 300 enfants d’écoles élémentaires à Tokyo. Les élèves de trois écoles élémentaires de Itabashi-ku à Tokyo ont récolté le 9 mai les jeunes feuilles de thé dans une ferme pédagogique d’Itabashi-ku. La municipalité a testé ce thé et a détecté 1300 becquerels de césium 137 et 1400 becquerels de césium 134 par kilo de feuilles de thé. Selon la municipalité, cette cueillette elle-même ne représenta « aucun danger pour la santé humaine »: la litanie habituelle des Autorités Japonaises qui sont tellement discréditées que la population commence à traduire « aucun danger immédiat pour la santé humaine ».

- 30 juin 2011: Le NRC (Agence de Sécurité Nucléaire US) requiert des explications de la part de U.S. Army Corps of Engineers. Hier, le 29 juin, le NRC a requis d’obtenir de l’armée US les analyses effectuées en 2009 et 2010 concernant ce qui arriverait aux deux centrales du Nebraska (déjà inondées) si l’un des barrages en amont lâchait.

- 30 juin 2011: L’inondation des centrales nucléaires du Nebraska est-elle délibérée? Le Sénateur du Nebraska, Ben Nelson, ne l’exprime pas ainsi mais il est aisé d’inférer, de ses propres interrogations, de tels doutes TROUBLANTS. En effet, il s’avère que, depuis le début des inondations catastrophiques, qui ont submergé des millions d’hectares de terres agricoles, le U.S. Army Corps of Engineers (the Corps) n’a JAMAIS pris en considération la situation des centrales nucléaires du Nebraska dans ses décisions de faire sauter telle ou telle digue en amont. Dans son courrier du 29 juin adressé au Général McMahon, le Sénateur Ben Nelson s’étonne de ce que le porte-parole du Corps de Ingénieurs de l’Armée US ait déclaré: « Nebraska’s two nuclear plants aren’t being factored into the Army Corps of Engineers schedule of dam releases. » A savoir que « les deux centrales nucléaires du Nebraska n’entrent pas en ligne de compte, pour l’Armée US, quant à leur programme de lâcher de barrages ». N’est-ce pas fascinant?

N’est-il pas TROUBLANT que de plus en plus d’agriculteurs du Mid-West inondé fassent entendre leur colère et leur rage. Pourquoi? Le U.S. Army Corps of Engineers a envoyé une lettre aux agriculteurs inondés pour leur proposer de racheter toutes leurs terres. A bas prix, cela va sans dire. D’ailleurs Soros, le milliardaire globaliste qui prétend faire la pluie et le beau temps dans la finance internationale, est dans le coup. Il est preneur-acheteur de terres agricoles, de beaucoup de terres agricoles. Le bonheur absolu pour les crapules mondialistes: de la terre agricole inondée à très bas prix.

- 30 juin 2011: Mise a jour chez Next-up du dossier Fort-Calhoun. Avec de saisissantes photographies, comme d’habitude.

- 30 juin 2011: Une nouvelle vidéo d’un Français au Japon. Laurent est au Japon depuis 20 ans et il demeure à 200 km de Fukushima, autant dire quasiment au coeur du volcan nucléaire en éruption incontrôlée.

- 30 juin 2011: TEPCO peine à injecter de l’azote dans le réacteur 3. Selon le quotidien Japonais Japan Times, TEPCO ne peut injecter de l’azote dans ce réacteur en raison de la très haute radioactivité, afin de prévenir tout risque d’explosion à l’hydrogène. Selon ce même quotidien, TEPCO peine énormément, également, a garder en état de marche le système de décontamination de l’eau radioactive: il fuit en permanence.

- 29 juin 2011: Une nouvelle qui n’a pas fait la Une. Bien que les media US ne l’aient pas mentionné, sans doute par oubli, c’est une zone d’évacuation obligatoire de 16 km qui a été décrétée autour de la centrale nucléaire de Fort Calhoun. Juste au cas où puisqu’il n’existe aucun danger pour la population. Dernière minute: c’est officiel, ABC en a parlé avec un prime un petit reportage.

- 29 juin 2011: A Fukushima, le système de décontamination de l’eau radioactive en mode aléatoire. Aujourd’hui, le système AREVA-KURYON de décontamination de l’eau radioactive a été stoppé au moins deux fois en raison de fuites. Il est pour l’instant à l’arrêt. Présentement, ce sont 121 000 tonnes d’eau qui sont en attente de décontamination: 99 440 tonnes dans les quatre réacteurs et 21 730 tonnes dans le centre de stockage principal. Ce sont seulement 7 230 tonnes qui ont été décontaminées du 17 au 28 juin, à savoir 600 tonnes par jour.

- 29 juin 2011: Chez Next-up: des images de Fort Calhoun que vous ne verrez pas dans les media. Comme le dit Next-up, ces images de la centrale nucléaire ne nécessitent pas de commentaires.

- 29 juin 2011: Du Tellurium 129 détecté pour la première fois à Fukushima. Il a été détecté près de la prise d’eau du réacteur 1 de Fukushima-Daiichi.

- 29 juin 2011: La valse des menteurs. Le NISA (Agence de Sécurité Nucléaire du Japon) nomme un nouveau porte-parole, le 4 ème depuis le désastre nucléaire. Le premier a été viré le 12 mars pour avoir osé évoquer la fusion du réacteur 1, le second porte-parole fut viré le 13 mars pour incompatibilité d’humeur, le troisième, Hidehiko Nishiyama, a été viré aujourd’hui pour cause de relation extra-conjugale (c’est du moins le prétexte officiel). Son successeur est maintenant Yoshinori Moriyama.

- 29 juin 2011: Le Laboratoire Atomique de Los Alamos totalement encerclé par l’incendie. Selon les témoignages des pompiers dans la nuit de mardi à mercredi. Le capitaine des pompiers de Los Alamos a déclaré qu’ils pouvaient déployer des matières anti-incendie au cas où l’incendie s’introduirait sur le site du Laboratoire Atomique. Rappelons que 30 000 barils de 220 litres de déchets au plutonium sont entreposés sous des tentes en attendant le prochain Déluge.

- 29 juin 2011: L’incendie a Los Alamos s’étend inexorablement. Aujourd’hui, il n’y a aucun espoir de contenir cet incendie qui pourrait atteindre 50 000 hectares très rapidement. Les quelque 200 000 résidents de la capitale du Nouveau-Mexique, Santa Fé et sa région, commencent à angoisser des risques possibles de contamination radioactive. Santa Fé est à 40 km à vol d’oiseau du Laboratoire Atomique de Los Alamos.

- 29 juin 2011: Nouvelle fuite découverte par TEPCO: 1000 millisieverts/heure. Cette fuite s’écoule du réacteur 2, près des turbines, vers l’extérieur, à savoir dans un fossé à 50 mètres de l’océan. Selon le Telegraph, Yukio Edano, le porte-parole du Gouvernement Japonais, aurait dit que cette fuite est peut-être causée par une « fusion temporaire du coeur du réacteur ». Soit le Telegraph n’ pas bien compris, soit le porte-parole est tombé dans une faille spatio-temporelle et n’a pas suivi le cours des non-événements de ces derniers mois.

- 29 juin 2011: A Fort Calhoun: le Moyen-Age et le Nucléaire. Les employés de l’opérateur local sont maintenant obligés d’escalader les barrages de sacs de sable pour acheminer à la main des bidons de fuel pour faire fonctionner les générateurs au coeur de la centrale. N’est ce pas un humoriste national qui évoquait récemment la problématique du Moyen-Age en lien avec le nucléaire?

Au train où se précipitent les non-événements nucléaires, l’industrie nucléocrate pourrait peut-être proposer un manuel de gestion d’urgence des réacteurs nucléaires en perdition: sacs de sables, couteau-suisse, bouts de ficelle, zéolite, générateurs solaires, journaux et couches-culottes usagées (pour les fuites) … sans oublier un compteur Geiger (juste au cas où) et des bombes lacrymogènes pour écarter tout journaliste digne de ce nom.

- 29 juin 2011: Fort Calhoun: L’eau infiltrée dans la centrale nucléaire est traitée comme des effluents radioactifs. Juste au cas où, bien évidemment: qui aurait l’idée saugrenue d’insinuer que des infiltrations dans une centrale nucléaire pourraient générer un risque radioactif? D’ailleurs le Grand Nucléocrate du NRC (agence de sécurité nucléaire US) l’a dit, à la télévision locale (1mn30): « au fil des jours, les risques diminuent dramatiquement ». Plus c’est inondé, moins c’est risqué dramatiquement. Est-ce bien cela qu’il faille comprendre? Un discours à la mode Orwell ou à la mode Fukushima?

- 28 juin 2011: Le service de l’Environnement du Nouveau Mexique a commencé à analyser l’air autour de Los Alamos. Les analyses de l’air portent sur le tritium radioactif et autres substances radioactives qui pourraient s’échapper par mé-garde du Laboratoire Atomique de Los Alamos quasiment désaffecté face à l’immense danger de l’incendie. Ce n’est sûrement qu’une coïncidence (une de plus) mais, depuis plusieurs mois, sur la côte ouest des USA, d’étranges rumeurs circulent quant à la possibilité que de vilains terroristes (bronzés, n’en doutons-pas) pourraient voler du combustible nucléaire, ou une ogive nucléaire en vadrouille, pour occasionner une attaque sur le sol US.

- 28 juin 2011: Le système de refroidissement a lâché dans une centrale nucléaire du New-Jersey. Ce problème est arrivé, dimanche soir, sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Salem dans le New-Jersey.

- 28 juin 2011: Fuites en série à la centrale de Paluel. L’article avec des photos est ici. « Fuites à répétition, rejets de gaz radioactif, déclenchements de balises d’alertes, contaminations de travailleurs : depuis plus d’un mois, l’une des plus grosses centrales nucléaires françaises, le site de Paluel, en Haute-Normandie, connaît des dysfonctionnements en série. La multiplication des incidents crée un vent de panique chez les agents qui y travaillent, selon des témoignages et des documents exclusifs recueillis par Mediapart. »

- 28 juin 2011: A Los Alamos, il est prévu de lancer un nouveau programme de production d’armes nucléaires. Le laboratoire atomique de Los Alamos est l’endroit de la planète qui stocke le plus d’ogives nucléaires. Mais cela n’est jamais assez pour les déments militaristes qui détruisent notre monde. Une nouvelle tranche de production d’ogives nucléaires est en projet pour un coût de 6 milliards de dollars. Une tranche équivalente est également en projet dans le Tennessee.

Aujourd’hui, le feu s’est étendu sur plus de 30 000 hectares.

- 28 juin 2011: 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif dans les cendres des incinérateurs à Tokyo. Le centre de traitement des déchets urbains de Edogawa-ku dans la partie est de Tokyo qui gère 600 tonnes de déchets ménagers par jour dans deux incinérateurs a finalement analysé les cendres émanant de ses incinérateurs et y a détecté 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif.

Voici les analyses pour d’autres centres de traitement des déchets urbains, et pour le césium radioactif, dans la ville de Tokyo: Katsushika: 6610 becquerels/kg ; Ota: 6030 becquerels/kg ; Koto: 4850 becquerels/kg ; Meguro: 4180 becquerels/kg.

- 28 juin 2011: Des fuites de tritium radioactif dans 48 centrales aux États-Unis. Les centrales nucléaires, cela fuit de partout, tout le temps, inexorablement: sans doute cela fait-il partie du plan et les USA n’échappent pas au syndrome. Un article sur Basta.

- 28 juin 2011: Fort Alamos: le karma nucléaire de la bombe ou une super bombe nucléaire? Le sénateur a confirmé ce que disait le chef des pompiers locaux, à savoir qu’ils n’avaient jamais vu cela. Ce feu, menaçant présentement Los Alamos, a dévasté en deux jours autant que le catastrophique feu de l’année 2000 en 17 jours.

- 28 juin 2011: 30 000 containers de déchets à la sauce plutonium sur le site de Los Alamos presque englouti par les flammes. L’incendie fait rage actuellement à quelques kilomètres du site de stockage des déchets au plutonium: 30 000 containers de 220 litres sont sur ce site en attendant soit la Vague (peu plausible), soit les Feux de forêts qui permettront de disséminer encore un peu plus de poisons nucléaires dans la biosphère. A propos, où sont-ils stockés? Sous des tentes, bien sûr, c’est le Nouveau-Mexique, toujours le ciel bleu azur.

- 28 juin 2011: A propos d’uranium appauvri pour enrichir les coffres-forts de la mafia globaliste: Tripoli bombardé ne faiblit pas. Un nouvel article, sur le site du Réseau Voltaire, de Thierry Meyssan qui fait le point sur la libération forcenée du peuple Libyen (à grand renfort de bombes à uranium appauvri). Un missile sur 10, lancés par l’OTAN, atterrit au petit bonheur la malchance.

Pour quelques autres articles concernant les bombes à uranium appauvri sur la Libye, et quelques autres problématiques afférentes et troublantes, voir:

- Libye: les preuves en images du bombardement par l’OTAN de l’Université Nasser de Tripoli. Lien.
- Libye, le Fukushima de la guerre. Lien.
- Des bombes à l’uranium appauvri pleuvent sur la population libyenne. Lien.
- Avec le Sirocco, l’uranium appauvri protège-t-il les civils libyens et européens? Lien.

Et pour le Nettoyage ethnique des Libyens noirs: c’est sur le site du Grand Soir.

Quant à ce qui se passe réellement en Syrie. Voir l’article de Nabil Antaki sur le site Mondialisation. Et si les criminels de l’OTAN s’en prennent à la Syrie comme à la Libye, les bombes libératrices à l’uranium appauvri vont pleuvoir également sur le peuple Syrien. Voir également l’article de Thierry Meyssan: Le plan de déstabilisation de la Syrie.

- 28 juin 2011: Evacuation de Los Alamos au Nouveau-Mexique. Les autorités de la région ont demandé aux résidents d’évacuer les lieux et l’évacuation des 12 000 résidents est actuellement en cours. Le laboratoire atomique de Los Alamos contient un certain nombre de tonnes de plutonium, d’uranium, d’americium, etc. Pas de soucis, les bâtiments de stockage ne peuvent pas être détruits par des incendies, selon Kevin Roark, le porte-parole du Laboratoire Atomique. En 2000, l’incendie qui avait touché le Laboratoire atomique avait provoqué des dégâts à hauteur d’1 milliard de dollars. 2011: Le Nucléaire dans la Tourmente. Et l’humanité aussi. Idem pour la biosphère.

- 27 juin 2011: Intox des media Français à propos de Fukushima. Ce n’est pas une nouvelle, cela fait presque 4 mois que cela dure et que cela dure encore. Ce matin, Le Monde informatique publie un article intitulé « Fukushima : Tepco a commencé à recycler l’eau décontaminée dans les réacteurs ». Génial, archi-magnifique, quel progrès, bla-bla-bla… Mais ce qu’ils oublient de dire, c’est que le système, tout nouveau tout beau, utilisant l’eau décontaminée a été lancé à 16h20 aujourd’hui, par TEPCO, et s’est arrêté au bout d’une heure et demie pour cause de grosses fuites. Il est vrai qu’il n’est pas aisé de contrôler en permanence les 4 km de tuyauteries qui transportent « l’eau décontaminée » vers les trois « réacteurs » en ruine totale.

Un autre exemple d’intoxication forcenée peut se retrouver dans le blog « sciences » (tous aux abris) du journal Libération à la solde des Rothschild. Ce blog est tenu par Sylvestre Huet. Est-il subventionné par l’industrie nucléaire pour sortir une telle quantité de niaiseries et de mensonges criminels sur Fukushima?

- 27 juin 2011: Fort Calhoun: Le bâtiment des turbines est maintenant inondé. Après plusieurs semaines d’un SILENCE TOTAL, les media globalistes aux USA ont tous commenté dimanche l’état d’alerte à la centrale nucléaire de Fort Calhoun (suite à la rupture du boudin de trois mètres de hauteur) en annonçant que le grand directeur de la NRC allait se précipiter à Fort Calhoun pour évaluer la situation. Un mensonge énorme, un de plus, car le directeur de la NRC était attendu sur le site dès dimanche matin: sa visite était programmée depuis plusieurs jours. Il est donc arrivé quelques heures après que le gros boudin qui protégeait la centrale nucléaire eût été percé en pleine nuit par un engin lourd non identifié. Quelle coïncidence.

Le mot d’ordre sur place est: pas de panique, tout va bien se passer. Ce que les ignobles menteurs ont prétendu pour Fukushima pendant 3 mois. Difficile de se sentir très rassurés lorsqu’il est clair, sur les photos du dossier spécial Fort Calhoun de Next-Up, que des sacs de sable sont empilés contre des ouvertures du bâtiment du réacteur. Et qu’il est clair que le boudin ayant lâché, ces sacs de sable sont maintenant sous l’eau. Et comme le dit Arnie Gundersen « Les sacs de sable ne font pas bon ménage avec un réacteur nucléaire ». Assurément. D’ailleurs, cela fait longremps que l’on n’a plus entendu Arnie Gundersen. Aurait-il reçu la visite d’hommes en noir?

Alors espérons vraiment que cela va bien se passer pour les centrales nucléaires de Cooper et de Fort Calhoun dans le Nebraska. Parce que si cela se passait mal, cela se passerait très mal: on peut s’imaginer les conséquences d’une catastrophe nucléaire disséminée par une méga-inondation sur des millions d’hectares. Aujourd’hui, personne ne sait combien de millions d’hectares de terres agricoles sont présentement inondées dans le Mid-West: 5, 6, 7 millions d’hectares? Pour comparaison, la surface agricole de la France est de 20 millions d’hectares.

Une catastrophe nucléaire dans le Nebraska = disparition de la Corn Belt. En première salve. En seconde salve: toute la partie est des USA est sous le Jet Stream soufflant de l’ouest vers l’est.

- 27 juin 2011: Fort Calhoun au Nebraska: encore 91 cm avant le risque de fusion du réacteur. En 2010, le NRC aux USA avait informé l’opérateur que la centrale nucléaire risquait une fusion du réacteur au cas où une inondation atteindrait 1010 pieds au-dessus de la mer (307,85 mètres). Le niveau de l’inondation du Missouri est aujourd’hui de 1007 pieds au dessus du niveau de la mer (306,94 mètres). C’est du moins ce niveau qui était annoncé pour le 23 juin. Il resterait donc 91 cm de latitude, si l’on en croit le NRC (Nuclear Regulation Commission) avant d’évacuer la région. Voici une vidéo toute fraîche.

- 27 juin 2011: Le centre nucléaire de Los Alamos évacué au Nouveau-Mexique. Les incendies qui ragent dans l’état du Nouveau-Mexique sont à 1 km du Laboratoire Atomique de Los Alamos. Tout va bien, comme d’habitude.

27 juin 2011 | Catégories: Contamination radioactive


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Contamination radioactive
Chroniques des désastres nucléaires de Fukushima et d’ailleurs: Juillet 2001
L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.

- 2 juillet 2011: Au Japon, Toshiso Kosako évoque la contamination radioactive de la récolte de riz à l’automne. Toshiso Kosako fut le conseiller nucléaire auprès du Premier Ministre, (nommé suite au désastre de Fukushima), qui a démissionné en pleurs le 30 avril suite à son refus que de tels niveaux de radioactivité soient imposés aux enfants. C’est son premier interview public et on peut présumer qu’il prend certains risques. En effet, on se rappellera d’ailleurs qu’à l’époque, le Premier Ministre Kan lui avait fermement conseillé de se taire: un conseil d’amis, bien sûr. Toshiso Kosako a également précisé que si les limites de radioactivité étaient respectées, ce seraient des milliers d’écoles qui seraient fermées. Et on s’en doute bien. Il accuse le Gouvernement Japonais d’opacité et précise que le Japon n’est pas une société démocratique et qu’il est en train de se transformer en l’un des pays « en voie de développement » dans l’Asie de l’est. Assurément: le Japon est agonisant.

- 2 juillet 2011: Le premier Fukushimagate en Angleterre? Cela chauffe en Angleterre suite à la révélation par le Guardian du scandale de corruption afférent à la communication autour du désastre nucléaire de Fukushima. Certains hommes politiques demandent la démission du Ministre de l’Energie, Chris Huhne. Quelques divertissements bienvenus dans ce mondo capovolto!

- 2 juillet 2011: Chroniques d’un monde à l’envers: Des bombes à uranium appauvri sur Rome? C’est un magnifique article traduit de l’Italien « Cronache di un mondo capovolto » et rédigé par Manlio Dinucci. « Samedi 13 Rabî Ath-Thânî 1432 (date musulmane correspondant à la date grégorienne du 19 mars 2011), des chasseurs bombardiers Ghibli (vent du désert libyen, NdT), ayant décollé du porte-avions libyen al-Mukhtar, attaquent Rome avec des missiles et bombes à guidage laser. Premiers objectifs : le Quirinal et Palazzo Chigi (sièges de la présidence de la république italienne, et du gouvernement, NdT). Deux jours avant, au quartier général de l’ONU à Addis Abeba, le Conseil de sécurité a émis une résolution qui impose l’interdiction de vol dans l’espace aérien de la République italienne, autorisant toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils. Les volontaires, qui mènent l’attaque aéronavale, sont guidés par les USA (Etats-Unis d’Afrique), la plus grande puissance mondiale, au commandement de l’OTAS (Organisation du Traité de l’Atlantique du Sud, qui unit l’Afrique à l’Amérique du sud et s’étend, à l’est, jusqu’à l’Inde et à la Chine). »

Excellente satire. Un mondo capovolto. C’est le moins que l’on puisse dire. Et j’ajouterais: que se vayan todos! La chasse aux prédateurs est ouverte.

- 1er juillet 2011: Nouveau dossier de Next-up en Français sur les révélations du Guardian. Le dossier en PDF est ici. Bravo Next-up. Le Guardian révèle les échanges internes d’e-mails entre les autorités gouvernementales et les industriels (EDF Energy, Areva, Westinghouse, …) sur la campagne de communication lancée pour protéger le développement et la construction des nouvelles centrales nucléaires Britanniques suite à la catastrophe de Fukushima.

- 1er juillet 2011: Les mensonges de la direction de la centrale nucléaire de Fort Calhoun. Regardez ces images: elles valent tout le verbiage du monde. Et à 1 minute 38 de cette vidéo, le directeur de cette centrale est pris en flagrant délit de mensonge éhonté: « This was a predicted event, to a degree, for the US Army Corps of Engineers ». Absolument pas, l’inondation des centrales nucléaires de Fort Calhoon et de Cooper ne sont pas des événements « programmés » par l’Armée US (en fait, précisons qu’ils le sont vraisemblablement, mais selon une autre perspective, celle du dépeuplement!!). Dans une brève du 30 juin, nous avons noté que :

En effet, il s’avère que, depuis le début des inondations catastrophiques, qui ont submergé des millions d’hectares de terres agricoles, le U.S. Army Corps of Engineers (the Corps) n’a JAMAIS pris en considération la situation des centrales nucléaires du Nebraska dans ses décisions de faire sauter telle ou telle digue en amont. Dans son courrier du 29 juin adressé au Général McMahon, le Sénateur Ben Nelson s’étonne de ce que le porte-parole du Corps de Ingénieurs de l’Armée US ait déclaré: « Nebraska’s two nuclear plants aren’t being factored into the Army Corps of Engineers schedule of dam releases. » A savoir que « les deux centrales nucléaires du Nebraska n’entrent pas en ligne de compte, pour l’Armée US, quant à leur programme de lâcher de barrages ». N’est-ce pas fascinant?

Il semblerait que le degré de panique dans le Nebraska monte aujourd’hui d’un cran de non-sûreté. En effet, la santé de certains barrages commence à faire souci, en particulier celui de Big Bend: les ingénieurs de l’Armée US vont suspendre les lachers de ce barrage afin de vérifier quel est son niveau d’érosion.

Nous vous invitons à consulter cette vidéo afin de prendre conscience de la situation dans le Nebraska autour d’Omaha et des centrales nucléaires; ce n’est plus le Nebraska, c’est un océan.

- 1er juillet 2011: Meeting d’Areva au stade de France quand Fukushima crève à petits feux. Un article sur Agora Vox. Bravo Arianne, il faut faire feux de tout bois.

- 1er juillet 2011: La Collusion des rats. Un nouveau dossier chez Next-up. Le PDF est ici.

- 1er juillet 2011: Laboratoire Atomique de Los Alamos: les discours se suivent et ne se ressemblent pas. Il est vrai que les images publiées des tentes de stockage, avec 30 000 barils de 220 litres de déchets plutonium, ne sont pas très rassurantes et donneraient raison à cet ancien officiel de Département de l’Energie US qui n’hésite pas à dire qu’il y a sérieuse matière à ne pas pratiquer la politique de l’autruche nucléaire. D’autant plus que l’on apprend aujourd’hui même que la canyon en feu, juste au-dessus de la ville de Los Alamos de 12 000 résidents, contiendrait de « très vieux déchets nucléaires » sur une surface de trois hectares. Pas de panique, la même litanie prévaut: de vieux déchets radioactifs et, qui plus, est faiblement radioactifs.

- 1er juillet 2011: Selon le Gouvernement Anglais, la radioactivité à Fukushima a été relâchée de manière délibérée. Cette brève fait suite à celle que nous avons rédigée le 30 juin concernant un article du Guardian qui rapporte le contenu de 80 e-mails en fuite. Ces 80 mails mettent en valeur la campagne d’intoxication médiatique mise en place par le Gouvernement Anglais avec l’aide d’AREVA, d’EDF et Westinghouse. L’auteur d’un second article, John Vidal, dans le Guardian se dit très choqué des allégations du gouvernement: « But to argue that the radiation was being released deliberately and was « all part of the safety systems to control and manage a situation » is Orwellian. An ignorant government that relies for its information on companies it is planning to reward with contracts for billions of pounds smacks of corruption ».

Les mots sont lâchés: corruption, Orwellien, ignorance… Il est vrai qu’il y a de quoi être choqué lorsque la propagande, mise en place par le Gouvernement Britannique, évoque le fait que le relâchement de radioactivité faisait partie d’un système de sécurité et de gestion de la situation. Les mafieux globalistes (dont le désir le plus cher est de dépeupler la planète) n’ont bien évidemment pas le même concept de « sécurité nuclaire » que celui que puisse développer les Peuples.

Il est vrai que tout cela pue la corruption. Pour quand les Tribunaux des Peuples pour juger tous les psychopathes déments?

- 1er juillet 2011: Selon le physicien Michio Kaku: Fort Calhoun = Fukushima en mouvement lent. Vidéo de l’interview avec Michio Kaku, en anglais. On se demande parfois quel jeu joue ce physicien qui est manifestement à la solde de la mafia globaliste. Il semble qu’il intervienne à chaque fois que les medias globalistes ne peuvent plus maintenir le silence sur les scandales nucléaires et que la presse alternative, sur le net, atteint un niveau d’audience qui fait péter le couvercle de la marmite de la dissimulation et des mensonges. Michio Kaku serait ainsi une sorte de soupape de sécurité des media globalistes US.

- 1er juillet 2011: Le Palmarès des Freak Brothers du Nucléaire. Le premier semestre nucléaire de l’année 2011 étant clos, s’il fallait attribuer une Palme des Freak Brothers du Nucléaire (Palme des Fabulous Furry Freak Brothers du Nucléaire), quel serait le lauréat: AREVA, le grand propagateur du plutonium civil (par toutes voies possibles) ou TEPCO, l’opérateur de Fukushima-Daiichi ou bien le Laboratoire Atomique de Los Alamos, le grand propagateur du plutonium militaire, ou bien encore General Electrics, le concepteur de certains réacteurs de Fukushima, ou bien encore l’OPPD (Omaha Public Power District), l’opérateur des centrales nucléaires de Fort Calhoun et de Cooper totalement inondées par le Missouri en crue? Lequel obtiendrait la Palme en termes de capacité à nuire le plus? Peut-être, d’ailleurs, qu’à ce niveau d’empoisonnement planétaire, cela ne vaut même plus la peine de raisonner en termes de plus ou de moins.

Il va falloir oeuvrer à neutraliser la furie nucléaire radioactive qui impacte, présentement, la totalité de la biosphère. Assurément. Et cela, sous les augures d’une Etoile Polaire qui s’est décalée (selon notre perspective Terrienne) de l’axe d’alignement des deux étoiles de la Grande Ourse, Merak et Dubhe, selon des informations récentes transmises par le métahistorien et mythologiste John Lash. La planète Gaïa, notre Terre-Mère, encouragerait-elle le système solaire à voguer vers d’autres horizons au sein de la Voie Lactée, notre galaxie-mère?

- 1er juillet 2011: A Los Alamos, des déchets radioactifs hors-zone de sécurité? Alors que l’incendie fait rage près de Los Alamos évacué de ces 12 000 résidents, c’est ce qu’évoque, en personne, le Directeur du Laboratoire Atomique, Charles McMillan, en précisant qu’ils ne savent pas – pas du tout en fait – ce qui a été déposé (temporairement) en termes de déchets radioactifs, pendant des décennies, lorsque « les standards de sécurité étaient beaucoup moins drastiques »!! En toussotant ou sans toussoter? Cela n’a pas l’air rassurant du tout, en plus d’être surchauffé, comme zone.

(Cette nouvelle ne va pas faire la Une de la presse globaliste car, par une méga-surprise du 1er juillet, pour ne pas dire un méga-remue-ménage, il s’avèrerait probable que l’accusatrice du directeur du FMI ait menti et qu’elle serait en relation avec un distributeur de substances non permises – entendons par là du cannabis, pas du plutonium, pas encore du plutonium, du moins. Faut-il vous l’envelopper?).

(Et pour la petite histoire, le Fonds Monétaire International fut créé lors des Accords de Bretton Woods, le 22 juillet 1944, une semaine après que le Docteur Zay Jeffries eût officiellement lancé la fabrication de la bombe atomique. Et il ne faut pas oublier que ce monsieur Jeffries était, en temps de paix, l’un des directeurs de General Electric (une compagnie quelque peu impliquée dans les réacteurs de Fukushima, entre autres centrales nucléaires, et qui possède une belle panoplie de media globalistes aux USA.)

Le Laboratoire Atomique prétend qu’à ce jour il n’y pas eu d’émission de radioactivité. C’est pourtant ce dont doutent certains groupes de veille (voir en bas de page des commentaires) qui mesurent la radioactivité dans certaines zones du Texas et du Colorado. Et la lecture d’un document évoquant le mythe de l’imperméabilité du sous-sol, mythe perpétué par le Laboratoire Atomique pour éviter toute suspicion de contamination de la nappe phréatique, ne convie pas non plus à la sérénité). Tout cela est d’autant plus alarmant lorsque les media locaux n’hésitent pas à rapporter que « Fire officials said it’s looking increasingly likely that the Las Conchas fire will not reach the Los Alamos laboratory, but there are still concerns about the areas around the facility which authorities said could be filled with decades-old waste. » Traduction: « Les porte-paroles des Pompiers ont dit qu’il paraissait de plus en plus probable que le Feu de Las Conchas n’atteigne pas le laboratoire de Los Alamos mais qu’il existe encore des soucis quant aux aires entourant le Laboratoire: les autorités locales ont affirmé que ces aires pouvaient être pleines de décennies d’anciens déchets ». (Par « déchets », il faut entendre déchets extrêmement radioactifs. C’est une farce immonde que de parler de basse radioactivité pour des déchets de plutonium ou d’uranium ou, d’ailleurs, pour tout autre déchet ou non-déchet radioactif. Très sincèrement, quelle est la différence entre un déchet radioactif et un-non déchet radioactif, par exemple, une barre de combustible actif, sur le plan de leur capacité à nuire? Aucune, ce sont tous les produits de cerveaux malades, déments et inhumains. Et cela a assez duré.)

Malheureusement pour l’humanité, il n’existe pas de concept d’ancienneté (et la mafia nucléocrate en est fort consciente, elle qui met en place un lavage de cerveau permanent) en ce qui concerne le plutonium ou certains isotopes d’uranium et en ce qui concerne leur capacité de nuire, à savoir de cancériser un organisme humain, par exemple, à partir d’une seule particule. Au regard de centaines de millions d’années, quelques décennies ne sont que broutilles si tant est que la science, qui se prétend telle, a raison de conceptualiser en termes de demie-vies fixées de désintégration radioactive, ce que certains événements semblent intensément invalider.

Voir également ce lien et puis aussi ce lien. Cette invalidation semble ainsi correcte et fondée.

Est-ce donc l’aube d’une nouvelle alliance entre la Terre et le Soleil afin de tenter de remédier à la radioactivité, d’émanation humaine, qui est présentement en train d’empoisonner l’humanité et la totalité de la biosphère? Dans la catégorie: mal à l’âme de Los Alamos ou dans la catégorie: rêves éveillés, co-évolution Gaïenne et espoirs qui font vivre! C’est au choix: il est toujours plaisant de bénéficier d’alternatives!

1 juillet 2011 | Catégories: Contamination radioactive
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Message par Her Sam 2 Juil - 5:35

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Le Saint-Siège demande une réflexion sérieuse sur l’énergie nucléaire

ROME, Jeudi 30 juin 2011 (ZENIT.org) –La crise nucléaire qui a touché le Japon après le tremblement de terre de mars dernier est « un problème global », a estimé le Saint-Siège qui a souhaité « une réflexion sérieuse » sur le sujet et la « plus grande transparence » de la part des autorités impliquées dans la résolution de cette crise.

L’intervention du Saint-Siège a été prononcée le 21 juin dernier au nom de Mgr Dominique Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats, lors de la Conférence ministérielle de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) sur la sécurité nucléaire.

Depuis le 11 mars, le Japon affronte « la plus grande tragédie depuis la Seconde Guerre Mondiale ». « La demande d’énergie, en croissance constante dans le monde entier, exige une réflexion sérieuse sur le rôle de l’énergie nucléaire ainsi que sur l’importance de la sécurité nucléaire », a estimé le Saint-Siège.

« La crise nucléaire à Fukushima est un problème global. Il révèle que le monde est exposé à des risques réels et systématiques et pas seulement hypothétiques, avec des coûts incalculables et nécessite de développer une coordination politique internationale sans précédent ». « Dans ce contexte, les autorités engagées dans la crise nucléaire de Fukushima sont appelées à la plus grande transparence et à procéder en étroite coopération avec l’AIEA ».

Cette crise nucléaire soulève aussi de nombreuses questions. « Est-il légitime de construire ou de conserver des réacteurs nucléaires opérationnels sur des territoires qui sont exposés à de graves risques sismiques ? Qu’en sera-t-il du matériel nucléaire ? Le problème des déchets radioactifs sera-t-il simplement déchargé sur les générations futures ? ».

Pour le Saint-Siège, « les menaces à la sécurité dérivent d’attitudes et d’actions hostiles à la nature humaine. C’est donc au niveau humain qu’il faut agir, au niveau culturel et éthique ». D’où l’importance de mettre en place des « programmes de formation » pour la diffusion « d’une ‘culture de la sécurité’ dans le secteur nucléaire comme dans la conscience publique en général ». « La sécurité dépend de l’Etat mais surtout du sens des responsabilités de toute personne ».

Dans son intervention, le Saint-Siège a enfin rappelé la « grande opportunité » que peut représenter le secteur nucléaire pour l’avenir.

« Cela explique la ‘renaissance nucléaire’ au niveau mondial. Cette renaissance semble fermer des horizons de développement et de prospérité. En même temps, sans une « renaissance culturelle et morale », elle pourrait se réduire à une illusion ». « Le simple bien-être matériel n’élimine pas les risques liés à la pauvreté culturelle et morale d’hommes et de femmes, ainsi qu’aux conflits liés à la misère culturelle et morale ».

Marine Soreau
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Message par Her Sam 2 Juil - 11:05

http://www.sudouest.fr/2011/07/02/une-gestion-decentralisee-trop-complexe-437216-730.php

2 juillet 2011 07h00 | Par Alexandra Tauziac

Une gestion décentralisée trop complexe ?
[DOSSIER] Dernier volet de notre dossier sur le nucléaire en France. Aujourd'hui : les énergies renouvelables

Le photovoltaïque (ici à Gabardan dans les Landes) a le meilleur potentiel mais son rendement dépend de la puissance du rayonnement solaire (Archives Nicolas Le Lièvre)

Dans l’état actuel des choses, une sortie rapide du nucléaire semble compromise. Le ministère de l’Energie explique que le développement des énergies renouvelables est envisagé comme un « complément au nucléaire ». Tirer un trait sur notre source principale d’électricité impliquerait donc d’importer de nouveau du gaz ou du charbon. Problème, ces énergies dégagent beaucoup de CO2. « Ce serait abandonner nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre pendant toute la période de transition », explique Bertrand Barré, expert scientifique d'Areva.

Pourquoi devoir compenser avec des énergies fossiles alors que le gouvernement affirme « avoir favorisé un développement sans égal des énergies renouvelables » ? Parce que celles-ci sont intermittentes, explique Francis Sorin, porte-parole de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN). L’éolien terrestre, par exemple, a un rendement de 20-22% (un jour sur 4). En offshore c’est un peu mieux, mais on reste à un peu moins de 50%. Le photovoltaïque a le meilleur potentiel mais son rendement dépend de la puissance du rayonnement solaire.

Or, l’électricité ne se stockant pas, l’offre doit correspondre à la demande en temps réel. Le nucléaire est un réseau centralisé, cette gestion de l’offre et de la demande ne pose problème que lors des pics de consommation en hiver. Mais avec des énergies intermittentes, il faudrait mettre en place un système qui permette qu’elles se relaient entre elles. La gestion du réseau électrique deviendrait beaucoup plus complexe. La France préfère donc choisir le nucléaire. Et le candidat à la primaire écologiste pour la présidentielle Stéphane Lhomme de déplorer : « Fukushima a tué l’image du nucléaire, mais il va mettre plus de dix ans à mourir ».
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Message par Her Sam 9 Juil - 7:12

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

C'est parti pour le projet de 600 éoliennes en mer
samedi 09 juillet 2011

La ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, lance un appel d'offres qui devrait, selon elle,générer au moins 10 000 emplois et permettre à l'industrie française d'exporter plus.

Entretien
La France n'a pas encore d'éoliennes offshore.Quel est votre calendrier ?

On lance, lundi, l'appel d'offres pour une première série de 3 gigawatts en 2015 et on met en ligne le cahier des charges. Mardi, on réunit les industriels pour leur expliquer les détails. Remise des offres avant le 11 janvier 2012 pour une décision avant la présidentielle. Un chantier qui représentera au total environ 600 éoliennes. Par ailleurs, j'écris en juillet aux préfets pour leur demander de commencer à identifier les sites pour la deuxième série de 3 gigawatts, en vue de lancer ce second appel d'offres avant l'élection.

Quelles sont les obligationsde ce cahier des charges ?

Il compte trois parties : 40 % sur le prix, 40 % sur la qualité industrielle du projet et 20 % sur la cohérence avec les autres usages.

Quelles garanties apportez-vous aux pêcheurs ?

Tout d'abord l'assurance d'être associés tout au long du processus. Ils seront consultés par les candidats qui devront proposer des mesures pour évaluer et compenser les impacts sur la pêche. Une fois les lauréats sélectionnés, une instance de concertation sera mise en place pour prendre en compte les enjeux de ce secteur. Par ailleurs, il y a une taxe annuelle qui doit être redistribuée pour 50 % au bénéfice de la préservation du littoral, 35 % pour la pêche durable et 15 % pour les autres activités maritimes. J'ajoute - très important - que l'on prévoit 50 000 € de garantie par mégawatt pour le suivi environnemental et le démantèlement du site. On ne se retrouvera pas, dans cinquante ans, avec des friches industrielles en mer.

Il n'y a pas que le prixqui compte...

C'est clair. Et notamment, on est très attentif au projet industriel. Notre ambition, c'est de développer une filière. Je veux faire rimer économie avec écologie. L'objectif c'est, sur l'ensemble du programme de 6 gigawatts, plus de 10 000 emplois. Les industriels disent « jusqu'à 50 000 ». Quand on parle emploi, il y a l'éolienne elle-même, la pose, le raccordement et la maintenance.

Les industriels françaissont-ils bien placés ?

Oui, je crois à la possibilité de créer une filière d'excellence. D'abord parce que l'on a les technologies et les compétences. Ensuite, parce que l'on a un plateau continental plat qui évite, contrairement à d'autres pays d'Europe, de mettre des éoliennes trop près de la côte. D'autre part, on demande aux industriels de mobiliser les infrastructures portuaires, d'associer un tissu de PME, de présenter des engagements de développement social, de privilégier des emprises minimales au sol pour privilégier les grosses machines. En parallèle, avec le Grand emprunt, on investit pour l'avenir dans la recherche, avec un appel à projets « grand éolien » lancé avant la fin du mois. Donc on soutient la création d'une industrie en même temps que l'on fait l'appel d'offres. Notre objectif, c'est, à partir d'un marché national, de faire de l'export. Il y a un marché de 40 gigawatts déjà prévu en 2020, rien qu'en Europe.

Quel est l'intérêt de l'éolienen mer ?

Comme les machines sont environ deux fois plus puissantes qu'à terre et que les vents sont plus forts et réguliers au large, on a besoin de beaucoup moins de mâts pour produire la même quantité d'électricité. L'impact paysager n'est pas du tout le même.

Recueilli parMichel URVOY.
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Message par Her Mar 2 Aoû - 23:19

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/La-defiance-du-nucleaire-prend-de-l-ampleur-au-Japon-_EG_-2011-08-02-695165

Actualité > Monde

2/8/11 - 17 H 01 MIS À JOUR LE 2/8/11 - 17 H 01
Fukushima

La défiance du nucléaire prend de l’ampleur au Japon
Près de cinq mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima du 11 mars dernier, l’opinion publique japonaise remet en cause la sécurité des centrales du pays.

(AFP/Yoshikazu TSUNO)
Manifestation contre le nucléaire à Tokyo devant les bureaux de l'entreprise Tepco, le 2 août.
En dépit de leur colère à l’égard d’un gouvernement, accusé d’avoir très mal géré cette crise, les Japonais se demandent quelle énergie alternative peut remplacer l’atome.

Avec cet article
Au Chili, on ne parle plus de projets de centrales nucléaires
Le Japon, un des pays les plus dépendants du nucléaire
Niveau record des radiations dans la centrale de Fukushima
Voir clair
« Nous avons un gouvernement de m… ! » enrage Kei Kamata. Une telle insulte, proférée ouvertement face à un étranger, trahit tous les codes de politesse et de civilité propres aux Japonais. Mais elle illustre avec vigueur la colère partagée d’une grande partie de l’opinion publique japonaise à l’égard du premier ministre Naoto Kan.

La soixantaine, mince et vigoureux, bandeau blanc autour de la tête, Kei a longtemps été ingénieur chez Mitsubishi avant de prendre sa retraite il y a deux ans. Afin de compléter ses revenus et de ne pas rester chez lui à rien faire, il a pris des cours de cuisine et a ouvert un petit restaurant dans une rue tranquille de Sendaï, capitale de la préfecture de Myagi, touchée par la catastrophe du 11 mars dernier.

Ayant beaucoup voyagé en Europe et à travers le monde pour son travail, Kei ne décolère pas : « J’ai dû regarder les chaînes de télévision France 2 ou la ZDF allemande pour vraiment connaître la vérité sur la catastrophe nucléaire de Fukushima, les taux de radiation, les dangers réels… C’est scandaleux, c’est une trahison, comment peut-on encore avoir confiance dans le nucléaire maintenant ?… »

Au-delà des traumatismes provoqués par le tremblement de terre et les ravages du tsunami dans le nord-est du Japon, la crise nucléaire de la centrale de Fukushima a profondément secoué les esprits d’un peuple jusque-là convaincu de la nécessité mais surtout de la sécurité de l’énergie nucléaire. En quelques semaines ce schéma a basculé : 82 % des Japonais, toutes générations confondues, ont déclaré dans un sondage pour le Tokyo Shimbun souhaiter sortir du nucléaire.

PRÉSENTÉE COMME « INDISPENSABLE »
« Je visualise très bien la réalité nucléaire », explique Yuki Takahashi, 24 ans, étudiant en droit à l’Université de Tohoku à Sendaï, très actif au sein du bureau local de l’Unesco pour aider les enfants victimes et soutenir les enfants dans les écoles.

« Comme moi, tous les enfants japonais ont visité des centrales nucléaires plusieurs fois durant leur scolarité. On nous a expliqué le fonctionnement d’une centrale, sa productivité, la distribution de l’énergie et surtout les mesures de sécurité en cas de tremblement de terre, de typhon ou autres catastrophes. » Mais dans le cas du 11 mars, les vagues de plus de 20 mètres du tsunami n’étaient pas prévues dans le cahier des charges de la sécurité du site de Fukushima.

La violente remise en cause d’une réalité nucléaire présentée depuis plus de trente ans comme « indispensable » – le Japon est un pays pauvre en ressources naturelles – et « sûre » – les ingénieurs maîtrisent la technologie nucléaire depuis longtemps – bouscule les consciences et un aussi un mode de pensée.

« Imaginez !, interpelle Miwa Sawada, jeune professeur de français de 28 ans. Au Japon, personne n’ose critiquer son professeur à l’école. Alors remettre en cause la politique énergétique gouvernementale ou même manifester dans la rue demande un effort psychologique presque traumatisant. »

Elle-même a contenu ses critiques contre la gestion de la catastrophe par le gouvernement. « Les gens m’auraient regardée de travers, explique-t-elle. Au Japon nous n’avons pas comme en France une culture de la critique ouverte. La vieille génération suit et croit ce qu’on lui dit. C’est moins vrai pour la jeune génération, plus consciente des erreurs et des mensonges d’un gouvernement dépassé par les événements. »

Elle aura toutefois réussi à convaincre ses parents, preuves médiatiques étrangères à l’appui, des mensonges du gouvernement. « Maintenant, ils me croient et ne font plus confiance aux informations officielles sur les chiffres de la radioactivité. » Lesquels sont imprimés quotidiennement en page 2 des grands journaux japonais sur fond de carte géographique, à l’image de la météo. Taux élevés dans la préfecture de Fukushima, moins élevés dans celle de Myagi, à 60 kilomètres de la centrale.

CARTE DE LA RADIOACTIVITÉ
« Ici, à Sendaï, personne ne sait vraiment si les radiations nous touchent et dans quelle ampleur » s’interroge Miwa Sawada, lectrice assidue de l’Asahi Shimbun , en regardant la carte de la radioactivité. « Je ne sais pas si ce que je mange est propre à la consommation. Je constate que les chiffres n’augmentent pas mais ce qui m’inquiète vraiment, c’est qu’ils ne baissent pas vraiment non plus ». Invisible, le danger radioactif s’infiltre dans les inconscients et s’enracine dans la vie quotidienne, avec fatalisme.

« On doit bien mourir un jour », lâche un jeune serveur de 22 ans dont la mère vient de la zone d’exclusion des 20 kilomètres autour de la centrale de Fukushima. Les habitants veulent aller de l’avant, regarder l’avenir, rêver d’un monde sans nucléaire, mais la peur reste présente.

« Surtout pour les enfants », insiste Gento Sasaki, cuisinier dans une brasserie française de Sendaï, dont la sœur a pu sauver ses enfants le 11 mars en les prenant sous les bras et en fuyant de la zone radioactive de Fukushima. Yoshikazu Daigaku, le manager du restaurant serait favorable « à la fin du nucléaire. Mais en attendant de trouver une alternative, que fait-on ? »

Lucidité et raisonnement identique pour l’étudiant en droit Yuki Takahashi : « La prise de conscience du danger nucléaire nous fait réfléchir, et je serais favorable à un arrêt des centrales. Mais on ne peut pas revenir au Moyen Âge et nous avons besoin d’énergie pour faire tourner l’économie de notre pays, troisième puissance mondiale. »

UNE SOCIÉTÉ SOUCIEUSE DE PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT
La centrale d’Onagawa, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Sendaï, ne produit plus d’énergie depuis le 11 mars. Ses réacteurs ont été arrêtés pour assurer des contrôles techniques. À ce jour, seulement 18 des 54 réacteurs répartis sur l’ensemble de l’archipel, fonctionnent.

Balayée par le tsunami, la ville d’Onagawa porte encore le deuil de plus de 1 100 personnes, sur 10 000 habitants. Plus de 70 % des maisons de la ville ont été détruites et, parmi elles, le Centre de contrôle de sécurité nucléaire…

Adjoint du maire, Seichi Sato gère le gymnase épargné par la vague où vivent encore aujourd’hui près de 400 personnes. « Nous avons eu très peur à cause de la centrale toute proche mais on nous a vite rassurés, il n’y a pas eu de fuite, soutient-il. Mais l’inquiétude demeure, car tout le monde s’attend à un autre tremblement de terre aussi puissant que celui du 11 mars. »

Il est donc hors de question pour le moment de relancer les réacteurs d’Onagawa. « Pas avant l’année prochaine en tout cas », assure Seichi Sato.

Cette lucidité mêlée de défiance, au sein d’une société profondément soucieuse de protéger l’environnement mais dirigé par un gouvernement paralysé par une bureaucratie pesante, plonge le Japon dans une incertitude permanente.

Et cette femme enceinte de 30 ans, inquiète pour son bébé à naître, lance : « Je ne suis ni pour ni contre le nucléaire, mais il faudrait construire une belle centrale nucléaire à Kasumigaseki au cœur de Tokyo, quartier des ministères, afin que nos hommes politiques ressentent ce que c’est de vivre la peur au ventre ! »

DORIAN MALOVIC, à Sendaï
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Message par Her Ven 5 Aoû - 7:18

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Le Premier ministre japonais paie Fukushima
vendredi 05 août 2011

Naoto Kan lors de sa visite aux employés de Tepco, en avril 2011.
Reuters
Discrédité par sa gestion de l'accident de Fukushima, le Premier ministre japonais est face au mur. Pour sortir de l'impasse, il vient de sacrifier sa plus belle réforme.

Au Japon, le programme d'allocations familiales pour les élèves du secondaire va être supprimé. Tout un symbole. Il y a un peu plus d'un an, c'est sur cette mesure que Naoto Kan construisait son succès. Aujourd'hui affaibli, cet homme de centre gauche doit satisfaire l'opposition. Sur le départ, il lui reste deux lois, sur la politique énergétique et sur la dette publique, à faire passer. Impossible sans le soutien du Parti libéral démocrate (conservateur).
Car cinq mois après le séisme et le tsunami du 11 mars, suivis de l'explosion de la centrale de Fukushima qui a frappé son pays, Naoto Kan reste sous le feu des critiques. Si, au début, il s'est montré rassurant et rassembleur, aujourd'hui, seuls 20 % des Japonais lui font confiance. Les autres lui reprochent d'avoir laissé l'entreprise Tepco seule aux commandes dans les jours cruciaux qui ont suivi l'accident nucléaire. Le plus grave depuis vingt-cinq ans.

Trop lent, pas assez transparent

Trop lent pour trouver des solutions d'hébergements aux 80 000 personnes évacuées. Pas assez généreux en informations sur la contamination. Très vite, les Japonais ont considéré que le Parti démocrate, après plus d'un demi-siècle passé dans l'opposition, n'avait pas les épaules assez larges face à la gravité de la situation. Son leader encore moins.

Déjà le 14 avril, le PLD, lui demande de quitter le pouvoir, l'accusant d'avoir « tergiversé depuis le début ». Le 2 juin, Naoto Kan, élu depuis à peine un an, survit à un vote de défiance au Parlement. Pour ne pas entraîner son parti dans sa chute, il promet de démissionner. Sans fixer de calendrier. Car avant son départ, il veut achever la reconstruction du pays. Deux dossiers lui tiennent à coeur. Le financement de la dette publique, qui atteint 229 % du PIB. Et les énergies renouvelables. Tirant les conséquences de Fukushima, le chef du gouvernement plaide, début juillet, pour une « société qui ne serait pas dépendante de l'énergie nucléaire ». Une position trop tardive pour reconquérir les Japonais.

D'autant que toutes les difficultés du Premier ministre n'ont pas surgi avec le tsunami. Quelques jours avant le désastre, cet ancien activiste s'est trouvé empêtré dans une affaire de donations illégales. Accusations qui ont déjà fait tomber son ministre des affaires étrangères.

Aujourd'hui, le gouvernement Naoto Kan touche à sa fin. Dans un Japon qui a vu défiler six Premiers ministres ces cinq dernières années, il aura déjà connu une relative longévité.

Amélie MOUGEY.
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Message par Her Sam 27 Aoû - 5:47

doc_Memoire_de_l_electricite_en_France_Marcel_Boiteux-4

12/10/09
Mémoire de l'électricité en France
M. BOITEUX
Président d’honneur d’EDF

Puisque ma contribution est placée sous le signe de la « mémoire vivante », je m’en tiendrai ici à quelques flash sur divers épisodes qui ont marqué le déroulement des évènements que j’ai vécus dans ce secteur de l’énergie, et plus spécifiquement de l’électricité, au cours des décennies 50 à 70.

Dans les années cinquante, et plus spécialement les premières de celles-ci, un débat majeur opposait en France les partisans d’un développement délibéré des barrages et usines hydroélectriques, qui avaient le mérite d’éviter des importations de charbon coûteuses en devises, et les partisans des centrales thermiques, beaucoup moins lourdes en capital. Comme, en ces années d’après-guerre, la France manquait aussi cruellement de devises que de capital dans toutes les branches d’activité, le débat s’éternisait. J’osai timidement avancer qu’il y avait une méthode pour procéder rationnellement à un arbitrage : fixer un taux de rentabilité minimum aux capitaux investis. Cette suggestion suscita des protestations indignées des jeunes inspecteurs des finances– futurs patrons des grosses banques françaises – qui étaient chargés des grands équilibres au Commissariat au Plan : leur mission, disaient-ils, était de travailler pour l’intérêt général et non d’en revenir aux moeurs capitalistes qui avaient conduit la France d’avant-guerre à la catastrophe que l’on venait de vivre ! Et j’en passe ... N’empêche que, peu à peu, à partir des calculs économiques qu’EDF présentait à la Commission compétente du Plan, s’installa dans les esprits, puis dans les moeurs, le concept de « taux d’actualisation du Plan » qui règne depuis sur le calcul économique public en France. D’autres y seraient sans doute arrivés un jour au l’autre. Mais c’est bien EDF qui a lancé, puis réussi à faire prévaloir, le concept ...

Autre grand débat, le sort des gros électro-chimistes et électro-métallurgistes installés dans les montagnes au voisinage des chutes d’eau : leur survie était incompatible avec les tarifs – prétendus rationnels – que promouvait EDF avec le plein accord des pouvoirs publics. Avant la guerre, ces gros consommateurs d’électricité avaient construit dans les hauteurs leurs propres centrales – largement amorties – dont la nationalisation leur avait laissé la production et les charges, à défaut de la propriété. Mais il leur fallait penser au remplacement de l’électricité fournie par les plus vieilles usines, et au développement de leur activité. C’était impossible avec les nouveaux tarifs, dont le mérité était pourtant de refléter strictement les coûts pour la collectivité de l’électricité livrée. Et ces messieurs s’indignaient. L’explication était pourtant limpide : avec le développement considérable de l’interconnexion – le nouveau réseau 220 kV, plus tard 400 kV – il y avait un client pour les excédents de production hydraulique des massifs montagneux, une fois alimentée la clientèle courante domestique et industrielle, c’était les centrales thermiques de la région parisienne : celles-ci étaient prêtes à s’arrêter sitôt qu’en substitution se trouvait disponible de l’électricité moins coûteuse au kWh que le charbon brûlé dans les chaudières. C’était cette substitution que reflétaient dûment les nouveaux tarifs, lesquels s’avéraient trop élevés pour permettre le maintien durable des gros consommateurs d’électricité dans les vallées profondes des Alpes ou des Pyrénées, et a fortiori leur développement. On en voulait aux « technocrates » d’EDF ; c’était tout simplement les progrès de l’interconnexion, donc la nature des choses, qui était responsable ...

Le lecteur ne comprendrait sans doute pas que, parmi bien d’autres sujets souvent pittoresques, je n’évoque pas en troisième flash, l’adolescence du nucléaire dans les années soixante, avant la maturité qui permit à la France, à partir de 1974, de développer un programme nucléaire remarquable.
Dans les débuts, c’est Pierre Ailleret (le père de François), l’un des quatre directeurs originels d’EDF, chargé des Etudes et Recherches, qui va pressentir le rôle de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité à usage civil. Il s’accorde avec le CEA, qui construit à Marcoule les premiers réacteurs français, pour y associer EDF (que l’on va charger de la partie classique de ces toutes premières centrales). Puis c’est l’arbitrage Guillaumat-Gaspard, qui va conduire à confier dorénavant à EDF, et non plus au CEA, la responsabilité des centrales suivantes, à Chinon. Ce ne fut pas vraiment un succès, mais les équipes d’EDF s’y sont fait les dents. Puis, sitôt que la France sût enrichir l’uranium (un peu pour les applications civiles, beaucoup pour les applications militaires), le choix initialement fait de la filière gaz-graphite cessait d’être impératif. EDF va militer pour le changement de filière, qui sera finalement décidé en 1969. L’avenir confirmera que c’était le bon choix.

Cette fois, les choses sont claires. C’est Westinghouse le licencieur, Framatome le licencié, EDF est responsable des réalisations, le CEA est chargé de mettre au point l’étape suivante, celle des surgénérateurs. Mais ledit CEA réussit quand-même à rester présent dans l’étape courante en se faisant attribuer, avec Framatome et EDF, un rôle important dans la francisation des réacteurs de Westinghouse.

Lorsque la crise pétrolière se déclenche à l’automne 74, la France est prête à miser dorénavant sur le nucléaire. Le directeur de l’Equipement d’EDF, Michel Hug, a déjà commencé à regrouper ses fournisseurs et à organiser le réseau de leurs sous-traitants sur lequel vont reposer de très lourdes tâches ; les équipes d’ingénierie d’EDF se sont fait les dents sur les réalisations précédentes : tout est prêt pour un départ massif vers le « tout-nucléaire » dans les prochains programmes d’équipement. De un demi, puis prochainement un réacteur annuel, on passe brusquement en 1975 à un rythme de cinq à six par an.
Ainsi EDF va pouvoir ajouter à ses prérogatives de client ses compétences d’architecte industriel et d’ensemblier ; de son côté, Framatome, assuré de commandes en série, relève avec succès le défi de la fabrications des cuves et de la fourniture des « internes » et autres éléments du circuit primaire ; et les consortiums de génie civil, soumis à une certaine pression concurrentielle, vont se succéder efficacement d’un site à l’autre. Ainsi les meilleures chances de succès sont-elles réunies sous la houlette de la « Direction de l’Equipement » d’EDF, et l’autorité – farouche parfois – de son patron. Eu égard au nombre de commandes prévues, il s’agit de profiter pleinement de l’ effet de série : EDF exige une stricte normalisation des réacteurs successifs – 32 réacteurs 900 MW en deux séries quasiment identiques – les idées géniales des fournisseurs (ou de ses propres collaborateurs) étant placées dans des cartons pour le futur deuxième palier de réalisations. Inutile de dire que les critiques fusaient : on « empêchait le progrès technique », notre modèle de réacteur, « prématurément figé », allait prendre du retard sur le marché mondial. Je dus aller jusqu’aux plus hauts niveaux de la République pour défendre cette normalisation ... Le fait est que nous avons pu bénéficier ainsi des centrales nucléaires les moins chères du monde.

Succès technique, succès économique, le programme nucléaire se heurta à des difficultés majeures sous l’angle des relations publiques, et l’EDF vécut péniblement le massacre de son image dans l’intelligentsia. Car si les autres acteurs de la filière pouvaient continuer à vivre douillettement dans leurs enceintes industrielles, EDF devait, pour sa part, conquérir des sites où construire les centrales. C’est autour de ces futurs sites que se concentraient les oppositions, lesquelles ne tardèrent pas ensuite à se manifester bruyamment à Paris, au niveau des décideurs. EDF faisait des conférences, participait à des débats, distribuait des brochures – plus de 200.000 par mois. Et le leitmotiv revenait régulièrement dans la presse : « on n’était pas informé ». Sur le terrain, les épouses des ingénieurs trouvèrent des petits cercueils dans leurs boîtes aux lettres, la maison de banlieue de Michel Hug dut être transformée en château fort, avec des chiens circulant en permanence dans un couloir entourant sa villa. Et mon appartement fut sévèrement plastiqué (l’escalier central s’effondra sur ses huit étages !). C’était la guerre. Les antinucléaires se déchaînaient dans la presse et les radios ; beaucoup de pronucléaires attendaient des temps meilleurs pour s’exprimer ... Et les équipes d’EDF luttaient à découvert, en bons fantassins !

Le nucléaire, dit-on aujourd’hui, ce n’est pas le nucléaire d’EDF, c’est le nucléaire de la France ... Certes, mais à une nuance près : le nucléaire appartient à EDF (qui, contrairement au refrain à la mode, a entièrement financé seule son programme nucléaire par emprunts et autofinancement) et c’est EDF qui appartient encore à la France (à 85 %).
A une époque où notre pays, retombé en enfance, s’amuse à casser ses jouets – l’EDF en l’occurrence – quitte à le payer très cher, peut-être n’était-il pas inutile de rappeler ce point d’histoire.
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Message par Her Sam 27 Aoû - 5:50

http://www.easybourse.com/bourse/energie/dossier/16602/ouverture-du-marche-de-lelectricite-une-fausse-bonne-idee-.html

l’électricité : une fausse bonne idée ?

(Easybourse.com) La loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Ce texte qui prévoit une plus grande concurrence est loin de faire l’unanimité. En dépit des assurances données par le gouvernement, de nombreux observateurs craignent une hausse des prix pour le consommateur.


INTERVIEW

Fabien Choné
Directeur général délégué
Direct Energie


INTERVIEW

Marcel Boiteux
Président d'honneur
EDF

La France a franchi cette semaine une étape supplémentaire vers la libéralisation de son secteur énergétique. Malgré l’opposition de la gauche, l’Assemblée nationale a validé en première lecture le projet de loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité, la fameuse NOME, qui doit encore être débattue au Sénat.

Pour les fournisseurs alternatifs qui s’efforcent depuis 2004 d’écorner le monopole d’EDF, c’est un soulagement. « Nous ne pouvions pas continuer avec le cadre réglementaire actuel qui étouffe la concurrence, souligne Fabien Choné, directeur général délégué de Direct Energie. Même si de nombreuses questions restent en suspens, la loi NOME devrait favoriser l’émergence de nouvelles offres et de nouveaux services. » (voir son interview)

Le projet de loi prévoit qu’EDF revendra à compter de 2011 un quart de son électricité d’origine nucléaire à prix coûtant aux fournisseurs alternatifs présents sur le marché français (GDF Suez, Poweo, Direct Energie, ENEL, E.ON, ...). Ces derniers bénéficieront de tarifs plus avantageux qu’actuellement sur les marchés, le coût de production de l’électricité en France étant parmi les moins chers. Ils pourront ainsi investir dans leurs propres moyens de production (ce qu’ils ont déjà commencé à faire mais de manière insuffisante) et développer des offres plus attractives.

35 milliards d’investissement
Voilà pour le principe. Mais le texte adopté par les députés laisse un point essentiel en suspens, à savoir le prix auquel EDF vendra son électricité à ses concurrents. Lors de son audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, Henri Proglio a plaidé pour un prix situé entre 42 et 45 euros le mégawattheure (MWh). C’est nettement plus que son prix de revient, estimé à 30 euros le MWh. L’écart s’explique selon M. Proglio par les lourds investissements qu’EDF va devoir consentir au cours des prochaines années afin de prolonger la durée de vie de ses centrales et d’améliorer l’efficacité du réseau – environ 35 milliards d’euros que l’électricien ne compte pas assumer seul.

Quelles conséquences cela aurait-il sur la facture de l’électricité des particuliers ? «Si on accepte l’idée d’une hausse du prix au MWh, il y a un risque de répercussion sur le consommateur», souligne Thierry Saniez, spécialiste du dossier énergie à l’association de consommateurs CLCV. D’après une simulation de la Commission de régulation de l’énergie, l’autorité administrative indépendante chargée de superviser l’ouverture du marché à la concurrence, la facture d'électricité pourrait se renchérir de 25% d’ici à 2015, si le gouvernement suivait les propositions de M. Proglio.

Une hausse des prix inéluctable

C’est un paradoxe, « on a ouvert l'électricité à la concurrence pour faire baisser les prix, et il faudrait aujourd'hui les élever pour permettre la concurrence », souligne Marcel Boiteux, ancien directeur général d’EDF et président d’honneur du groupe (voir sa tribune).

Lors de l’examen de la loi à l’Assemblée, le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, a affirmé le contraire: « J'ai entendu dire ici ou là qu'il pourrait y avoir des augmentations de tarifs. Evidemment non!», a-t-il promis devant les députés. A moyen terme, cependant, les prix de l’électricité vont forcément augmenter, compte tenu des besoins de financements d’EDF et de ses concurrents qui vont eux aussi devoir investir dans leurs moyens de production. En se pliant à la législation européenne, le gouvernement va faire plaisir à Bruxelles, mais pas forcément aux consommateurs.

François Schott

Publié le 17 Juin 2010
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Message par Her Sam 27 Aoû - 5:52

http://energie.lexpansion.com/prospective/tarif-de-l-electricite-edf-poule-aux-ufs-d-or-_a-34-4748.html

Prospective
Par Hervé Nifenecker , Président d'honneur de Sauvons Le Climat
Tarif de l'électricité : EDF, poule aux œufs d’or...

mercredi 04 août 2010 11:10


Les tarifs de l'électricité ont été augmentés. Au delà de la simple ponction pour le consommateur, certains considèrent qu'il s'agit d'une mécanique libérale implacable et absurde, qui va conduire à terme à la fin du modèle français, fondé sur le nucléaire. Réagissez.
Article rédigé en collaboration avec François Poizat, expert IED et membre du CA de "Sauvons le climat"

L'augmentation des tarifs réglementés de l'électricité est largement la conséquence d'une dérégulation dont la principale justification donnée par les thuriféraires de la libéralisation était, justement, la baisse des prix au bénéfice des consommateurs que la libre concurrence ne manquerait pas d'entraîner.

Pour comprendre cette évolution, il faut prendre en compte les niveaux européen et franco-français. Il peut être utile de rappeler auparavant comment s'établissait le système de prix de l'électricité dans le régime de monopole public.

La pratique des technocrates gaulliens

Dès 1945, le but assigné à EDF était de permettre à tous les Français de bénéficier des bienfaits de la « Fée électricité » à un coût accessible et dans des conditions de fiabilité acceptables. De là découlait deux traits caractéristiques : fixation par l'Etat de tarifs correspondant aux objectifs de modération et de solidarité, programme intensif d'investissement dans la production et, aussi, dans la distribution. L'Etat, unique actionnaire, n'exigeait pas de voir rémunérer son capital, mais ne souhaitait pas non plus subventionner l'entreprise.

La fixation des tarifs résultait donc d'accords entre la direction d'EDF et l'Etat représenté par la direction de l'énergie du Ministère de l'industrie (DGEMP jusqu'en 2007), officialisés par le Ministre. La stabilité de la direction d'EDF (Marcel Boiteux en fut directeur de 1967 à 1979, puis président de 1979 à 1987), la motivation d'un personnel correctement payé et fier de son entreprise, la satisfaction des consommateurs amenèrent certains commentateurs à considérer qu'EDF était un « Etat dans l'Etat ». En réalité, les grands choix stratégiques restaient le privilège du politique comme on le vit lors du virage nucléaire en 1973, à la suite du premier choc pétrolier. EDF se comporta comme un exécutant de qualité exceptionnelle des choix gouvernementaux.

Contrairement aux rumeurs complaisamment diffusées, en particulier par les organisations antinucléaires, mais aussi par des doctrinaires du libéralisme, EDF a réalisé les énormes investissements des ses programmes hydroélectrique et nucléaire sans recourir aux subventions de l'Etat. Ces investissements ont été financés soit par autofinancement, soit par le recours à des emprunts (souvent à l'étranger) déjà largement remboursés à l'heure actuelle. Ce sont donc les consommateurs et non les contribuables qui ont financé les investissements. Par contre, il est vrai que l'actionnaire d'EDF, l'Etat, n'a pratiquement pas reçu, au moins jusqu'en 1997, de dividendes ni bénéficié de l'impôt sur les sociétés, EDF voyant son chiffre d'affaires croître rapidement, tout en n'affichant que très peu de bénéfices. Implicitement, ceci signifiait que, les consommateurs ayant financé les investissements, c'était eux qui profitaient de la santé de l'entreprise par l'intermédiaire de prix de l'électricité attractifs.

Le rêve électrique des eurocrates

Dans le cadre du dogme de la « concurrence libre et non faussée », les fonctionnaires européens du commissariat à la concurrence rêvent sans doute que chaque consommateur européen puisse, à tout moment, décider du fournisseur lui offrant les meilleures conditions de prix.

Malheureusement, la nature du produit électricité, qui ne peut se stocker aisément, se charge de ramener les rêveurs sur terre. On n'envisage pas qu'un consommateur changeant de fournisseur doive aussi voir les lignes électriques qui lui apportent le courant remplacées par d'autres ... Cette dure réalité a conduit au premier accroc dans l'application du dogme libéral au secteur électrique : la distribution et le transport d'électricité sont demeurés un service public monopolistique ... (ErDF et RTE en métropole, SEI dans nos îles).

Le choix du consommateur est donc limité à celui du producteur d'électricité. Peut-on imaginer qu'il passe son temps à rechercher les offres les meilleures ? On voit alors poindre la nécessité d'une couche d'intermédiaires qui négocieront au mieux avec les fournisseurs pour offrir au consommateur un mix optimisé selon ses besoins.

C'est bien évidemment là que se situe l'intérêt des compteurs intelligents. Et, pour que le choix soit le plus large possible, il est important que toutes les ressources de l'UE soient disponibles pour chaque citoyen, et donc, que les interconnexions entre les membres de l'Union soient largement renforcées, autant que possible par ces lignes à très haute tension alternative voire continue qui permettent d'espérer la réalisation d'une « plaque de cuivre européenne ». Enfin, il y a lieu de s'assurer que les règles de la concurrence sont bien respectées, que les compagnies monopolistes de transport-distribution réalisent bien les investissements nécessaires et que leurs rémunérations soient calculées au plus juste ; d'où la nécessité d'organes de régulation comme, pour la France, la CRE.

Mais le rêve a un coût pour les consommateurs : investissement dans le renforcement des connexions, rémunération des intermédiaires, rémunération des organismes de régulation, rémunérations accrues des hauts dirigeants passant du statut d'agents publics à celui de capitaines d'industrie, rémunération des actionnaires. On ne voit donc pas comment, même dans l'hypothèse d'un fonctionnement fluide de ce vaste ensemble de production et de distribution de l'électricité européenne, les consommateurs européens pourraient, en moyenne, voir baisser leurs factures.

La centrale marginale

Dans le rêve eurocrate, les consommateurs français verront leurs factures augmenter encore plus que celles des autres Européens ; c'est ce qu'on peut appeler le nivellement par le haut. Ceci a été montré de manière magistrale par Marcel Boiteux dans un article paru dans « Valeurs actuelles » le 27 mai 2010. En résumé, aussi longtemps que chaque pays de l'Union vit plus au moins dans un régime d'autarcie électrique, c'est le coût de la dernière centrale mise en œuvre pour faire face à la demande qui détermine le prix de l'électricité. En France, généralement, cette dernière centrale est une centrale nucléaire (concept de « marginal nucléaire ») dont le coût est très faible.

Dans le reste de l'Europe, et plus particulièrement en Allemagne, ce sont des centrales à gaz ou charbon qui fixent le plus souvent un prix de l'électricité beaucoup plus élevé. Sur la plaque européenne, les centrales marginales seront pratiquement toujours des centrales à gaz ou charbon. Tous les Européens, y compris les Français devront donc payer leur électricité au prix fort. Ceci signifie que la France devra mettre fin au tarif réglementé, au nom de la ... concurrence!
Les centrales nucléaires françaises ou autres fourniront toute l'Europe en courant de base à faible coût. Les heureux propriétaires de ces centrales, dont EDF, feront ainsi de très confortables bénéfices. Marcel Boiteux suggère que la rente ainsi dégagée par EDF, après prélèvement de ce qui serait nécessaire à l'investissement par autofinancement, revienne à son actionnaire, l'Etat, pour financer divers programme sociaux comme les retraites. Il ne semble pas que l'Etat prenne un tel chemin.

Les conséquences de l'obligation d'achat

Pour fixer les ordres de grandeur, rappelons que le chiffre d'affaire d'EDF en France est de 34,1 G€ (plus de 66 G€ dans le monde). Pour la seule production (513 TWh), le CA se monte à 21,8 G€ . C'est sur ce chiffre que porte la perspective d'augmentation de prix. A la production, le coût moyen du MWh est donc d'environ 42,5 €. Selon la CRE, le « prix moyen de marché » de l'électricité s'établirait autour de 54,5 €/MWh en 2010. On voit donc que, toutes sources d'électricité comprises, la « rente » d'EDF serait de 12 €/MWh, soit un total de 6,2 G€.

Dès à présent, la rente nucléaire est utilisée pour le soutien aux énergies renouvelables dites nouvelles et à la co-génération, bien au-delà de celui obtenu de la CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité). Selon la CRE, l'obligation d'achat, par EDF, d'électricité d'origine renouvelable (éolienne, solaire, petite hydraulique, etc.) et, aussi, «co-générée» en sus d'une production de chaleur d'origine fossile, concernera 34,4 TWh pour la métropole continentale, au coût unitaire moyen de 90,2 €/MWh, soit un coût total de l'obligation d'achat de 3,1 G€ (près de 10% du total des ventes d'EDF). Ce coût total devrait être compensé à hauteur de 1,2 G€ par l'officielle CSPE que payent presque tous les consommateurs d'électricité.

Dans le calcul de la compensation, la CRE fait l'hypothèse qu'EDF « évitera » l'achat ou pourra revendre le courant correspondant audit « prix de marché ». Ceci n'a jamais été démontré, au contraire puisqu'on voit plutôt la production nucléaire décroître quand la production renouvelable croît. En réalité, le seul « coût évité » dont on puisse être sûr est le coût du combustible nucléaire non consommé (environ 10 €/MWh). Le « coût caché » de l'obligation d'achat pour EDF est donc de 1,5 M€. De plus le montant de la CSPE a été limité à 4,5 €/MWh. Cette limitation se traduit par une augmentation de la participation d'EDF de 755 M€. L'obligation d'achat pèsera donc sur les comptes d'EDF au niveau de 2,3 G€ environ en 2010 (non compris le nécessaire renforcement des réseaux de distribution pour accueillir ces « productions décentralisées »).

La prime à l'infidélité.

Au moment de la dérégulation, attirés par les tarifs d'annonce des opérateurs alternatifs (POWEO, Direct Energie, GDF-Suez...), un certain nombre de clients industriels abandonnèrent EDF. Au bout d'un an, échaudés par des augmentations de prix qui ont pu dépasser 70%, ils ont obtenu de l'Etat la possibilité de bénéficier à nouveau du parapluie des tarifs réglementés. Sans changer de fournisseur, ces « éligibles repentis » ont la possibilité de revenir au tarif régulé (pratiqué par EDF) seulement majoré de 10 à 23%. C'est le TaRTAM (Tarif Réglementé Transitoire d'Ajustement du Marché). Ce dispositif d'aide aux opérateurs alternatifs est financé par la CUHN (Contribution payée par les producteurs d'électricité Hydraulique et Nucléaire, soit EDF pour 95% et GDF-Suez pour 5%). Elle a constitué une charge supplémentaire de 1,2 G€ pour EDF en 2009. Au total la mule EDF serait chargée de 3,5 G€ en 2010 soit 16% des 21,8 G€ du chiffre d'affaire de la production. La « rente » d'EDF fond comme neige au soleil. Une situation qui ne pourrait durer...à moins qu'elle ne corresponde à une stratégie volontaire d'affaiblissement d'EDF.

Demain, on dépèce

A l'avenir se profilent :

- avec la loi NOME, la cession (après celle des barrages de la CNR à Electrabel-Suez, en attendant la remise aux enchères des concessions hydrauliques et d'éclairage public) du quart de la production nucléaire, sans dépasser 100 TWh : comparant les 35 €/MWh réclamés comme prix d'achat par Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, aux 54,5 €/MWh du marché, le manque à gagner annuel d'EDF serait de 1,95 G€ (s'en tenir aux 42 €/MWh proposés par le PDG d'EDF ramènerait ce manque à gagner à 1,25 G€).

- les engagements du Grenelle à l'horizon 2020 qui obligeront d'acheter ~105 TWh d'électricité "vertueuse" (avec 60 % d'éolien et 6 % de solaire) dont l'impact financier sur EDF, calculé comme ci-avant, avoisinera (54,5 - 10) x 105 = 4.7 G€.

Le tout représenterait alors une ponction annuelle pouvant atteindre 6,6 milliards d'euros, soit davantage que la «rente» nucléaire.

Le bouc émissaire

Dire la vérité sur la nécessité d'une augmentation des tarifs d'électricité en affirmant qu'elle est due au financement des énergies renouvelables et au soutien aux opérateurs alternatifs n'irait pas dans le sens de l'idéologie dominante, verte et libérale. Alors on invoque un bouc émissaire facile, le nucléaire. Oubliant que c'est lui qui permet d'avoir des prix de l'électricité parmi les plus bas d'Europe, on allègue l'augmentation du coût de l'EPR, passé de 3,3 à 5 G€, alors que celle-ci est assez comparable à la CUHN pour la seule année 2009... La loi NOME suppose la vente forcée du courant nucléaire pendant 4 ans (jusqu'en décembre 2015, dit-on ...). Pendant cette période, la perte subie par EDF serait comprise entre 5 et 8 G€, entre 3 et 5 fois le surcoût du premier EPR français. Et l'on s'abstient soigneusement de parler des conséquences des obligations d'achat.... La ficelle est vraiment grosse!

Le consommateur paiera ...

Quelle entreprise résisterait à de telles ponctions, qui plus est confrontée à la nécessité d'investissements considérables, trop longtemps retardés mais indispensables à l'entretien et au renouvellement de son parc ?

Il faudra donc choisir entre l'abandon de la régulation des prix et les subventions déguisées aux promoteurs d'énergies renouvelables et autres opérateurs alternatifs. A tout le moins, faudrait-il avoir l'honnêteté de financer ces subventions intégralement par la CSPE ou par une autre forme de taxe clairement affichée. Il faut, d'ailleurs, dénoncer l'hypocrisie qui consiste à imposer des obligations d'achat en limitant le montant de la CSPE, masquant ainsi le vrai coût du développement des énergies renouvelables.

Plus généralement, alors que la nation court fébrilement après les milliards, ne s'agit-il pas là d'un monstrueux gâchis ? Il ne grève certes pas le budget de l'Etat (encore que ses dividendes en pâtiront) mais il pèse sur la collectivité nationale (au même titre que les retraites, la sécurité sociale et bien d'autres charges) et accroît l'injustice sociale car il affecte un service dont nul ne peut se passer.

Les charognards se lèchent déjà les babines

En tous cas, maintenir les tarifs régulés à un niveau intéressant pour le consommateur et continuer à ponctionner le chiffre d'affaires d'EDF, c'est, clairement, saigner cette dernière et lui créer des difficultés de financement insurmontables. On peut se demander si ce n'est pas ce qui est recherché. Il serait alors plus facile de privatiser l'entreprise par appartements : RTE d'abord, découpage et vente d'ErDF ensuite, puis vente aux enchères des centrales nucléaires, comme cela s'est fait aux Etats Unis.

Les eurocrates verraient ainsi leur rêve plus facile à réaliser, les idéologues libéraux pourraient se flatter d'avoir eu raison en affirmant que les entreprises publiques étaient incapables de fonctionner correctement, le Ministre Borloo verrait ses chances de devenir le chef de file d'une galaxie verte-libérale se concrétiser. Même l'Etat pourrait remplir ses caisses par le produit de la vente de ses actions.

Les perdants seraient les consommateurs, tous ceux qui croient encore dans les valeurs républicaines, y compris ceux qui se réclament encore du Général de Gaulle. Les ambitieux projets du Président de la République et du Gouvernement concernant la filière nucléaire tomberaient à l'eau et Henri Proglio devrait, sans doute, démissionner, tandis que le rapport Roussely pourra être jeté à la poubelle.
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Message par Her Dim 4 Sep - 22:23

http://www.chretiente.info/201103182100/le-tout-nucleaire-et-le-monopole-dedf/

Le tout nucléaire et le monopole d’EDF
Michel Janva , le 18 mars 2011

Lu dans Daoudal Hebdo :

"Ce n’est évidemment pas vrai que l’énergie nucléaire est nécessaire. Le fait qu’en France 87 % de l’électricité soit d’origine nucléaire n’est en rien la preuve qu’on ne peut pas s’en passer : c’est seulement la preuve qu’EDF a imposé le tout nucléaire. La part du nucléaire est de 20 % aux Etats-Unis, 26 % en Allemagne, 27 % au Japon, 17 % en Espagne. En Espagne, la moitié de l’énergie électrique est produite par les éoliennes, et la Galice vient d’élaborer un plan pour que d’ici 2015 95% de son électricité provienne d’énergies renouvelables.

L’idéologie d’EDF est celle du monopole centralisé : on ne peut concevoir que de grosses centrales produisant un maximum de kilowatts. Ce furent les gigantesques barrages, ce sont les centrales atomiques. Dans les années 70, un ingénieur EDF à la retraite avait montré qu’on pouvait alimenter toute la Bretagne rurale avec des mini-barrages. C’est en multipliant les petites unités, et en diversifiant les sources d’énergie, qu’on peut assurer une production suffisante d’électricité, et sans danger. Un autre mensonge est la sécurité des centrales nucléaires. Celles du Japon étaient encore plus sûres que les nôtres… Un mensonge supplémentaire est que les centrales sont conçues pour supporter le choc d’un avion de ligne. C’est faux. Malgré les attentats du 11 septembre, même la centrale EPR en construction n’est pas conçue pour résister à un tel choc. Et il y a le mensonge par omission : l’électricité nucléaire est « propre »… sauf qu’on ne sait pas quoi faire de déchets qui s’accumulent et resteront radioactifs pendants des milliers (voire des millions) d’années. Enfin, je ne crois pas que l’homme ait le droit de détruire le noyau de la création. Et toute transgression se paye, d’une façon ou d’une autre."
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