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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie - Page 3 Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Dim 4 Sep - 22:34

http://www.lepoint.fr/politique/francs-macons-la-main-invisible-27-01-2011-130544_20.php

Francs-maçons, la main invisible
Le Point - Publié le 27/01/2011 à 07:49
La nomination d'Henri Proglio à la tête d'EDF ou les millions versés par l'État à Bernard Tapie, une histoire de frères...

Cérémonie franc-maçonne, à Dijon, en février 2010. L'omerta est la règle. © Jean-Luc Petit / Gamma

La reconduction de François Fillon à Matignon est une défaite des francs-maçons, dont beaucoup soutenaient ouvertement Jean-Louis Borloo, qui, en tant que chef du Parti radical, incarne la tradition fraternelle au sein de la République. Telle est l'analyse à laquelle se livre un personnage politique français de tout premier plan sur le récent remaniement ministériel. Voici son raisonnement : "Il suffit de regarder qui soutenait Borloo : Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée, pour une fois d'accord avec Henri Guaino, mais aussi le patron d'EDF, Henri Proglio, qui nie être initié, mais cela fait rire tout Paris."

Notre observateur averti ne souhaite évidemment pas apparaître à visage découvert. "Ce que je vous dis est une évidence pour quiconque s'intéresse aux jeux d'influence au sommet. Mais je n'ai pas envie de passer pour un paranoïaque, s'amuse-t-il. Et puis, les frères sont les premiers à avancer masqués, non ? Dans tous les cénacles, la "main invisible" des francs-maçons anime les conversations. Pourquoi ? Parce qu'elle obéit à une combinaison magique : réseau d'influence plus secret d'appartenance. Le cocktail parfait !

Omerta

D'ailleurs, comme pour illustrer ces propos, quelques jours après sa sortie du gouvernement, Jean-Louis Borloo organise dans les Salons de l'Aveyron, à Paris, un "dîner républicain" de 800 personnes. Traditionnellement, ce banquet réunit des frères et leurs amis défenseurs de la laïcité pour commémorer la loi de séparation des Églises et de l'État. Là, c'est la fête à Jean-Louis ! Les familiers des loges ne manquent pas autour des tables. Ceux qui l'assument et ceux qui le taisent. Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient aujourd'hui conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour les questions de sécurité, Xavier Bertrand, ministre du Travail, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, Serge Lepeltier, premier vice-président du Parti radical valoisien, Patrick Ollier, tout nouveau ministre chargé des Relations avec le Parlement, Gérard Larcher, président du Sénat...

François Fillon, qui n'est pas franc-maçon, est resté Premier ministre. Preuve que les frères ont perdu la main ? Certainement pas. Mais on ne gagne pas à tous les coups... Les initiés sont d'ailleurs aussi nombreux qu'avant autour de la table du conseil des ministres. Est-ce un problème ? Ce n'en serait pas un si ces hauts responsables, garants de l'intérêt général, ne niaient pas, pour la plupart, leur appartenance avec la dernière énergie. Ils ne sont pas les seuls. Dans la police, dans la magistrature, dans l'Éducation nationale, dans les banques et compagnies d'assurances mutualistes, à EDF, à La Poste, personne n'a jamais franchi le seuil d'un temple, si l'on s'en tient aux déclarations officielles. De cette omerta nourrie par les initiés eux-mêmes résulte un étrange paradoxe : dès qu'une nomination ou une décision semblent inexplicables, chacun, parmi les profanes, songe à la franc-maçonnerie. Comment en serait-il autrement ?

Réseaux fraternels

Un député important de la majorité reçoit un jeune élu prometteur dans son bureau de l'Assemblée nationale. "Alors, tu es où, toi ?" lui demande-t-il tout de go. Son interlocuteur mettra un moment à traduire ce "où ?", qui signifie "dans quelle obédience ?". Un cadre supérieur bardé de diplômes est embauché dans un grand groupe de distribution d'eau. Au fil des jours, il comprend que ses collègues et ses supérieurs le prennent pour ce qu'il n'est pas : un frère. Doit-il jouer la comédie ? "Les premiers temps, je me suis contenté de ne pas les détromper, sans jamais mentir, raconte-t-il. Au bout de quelques mois, des relations d'estime mutuelle s'étaient installées, ce qui rendait mon silence coupable. Je me suis donc dévoilé, si j'ose dire : non, je n'en étais pas. À mon grand soulagement, cet aveu a été accueilli avec décontraction. Mais on m'a fait comprendre qu'il était utile et intéressant d'y entrer, pour instaurer un climat de confiance avec les clients et même en interne." A-t-il accepté ? Il assure que non. On n'est pas sûr de le croire sur parole.

Ceux qui s'y sont frottés sont prompts, ensuite, à voir des réseaux fraternels partout. Les nouvelles normes qui s'imposent à l'habitat en matière d'environnement ? Une gentillesse faite aux prestataires par le ministère. La difficulté à fusionner les Caisses d'épargne et les Banques populaires ? Une guerre entre maçons d'obédiences différentes et aux intérêts disjoints. La nomination d'Henri Proglio comme P-DG d'EDF, poste qu'il comptait cumuler avec son maintien à la tête de Veolia ? Une revanche des francs-macs. Les assauts contre Anne Lauvergeon pour lui faire quitter Areva ? Une guéguerre entre la maçonnerie et le corps des Mines, dont Mme Lauvergeon est un élément actif... Les millions versés par l'État à Bernard Tapie à l'issue de son combat contre le Crédit lyonnais ? Rien n'aurait été possible sans les frères.

"Abus de pouvoir"

Dans cette longue - et coûteuse - saga de Tapie contre l'État, le mot "franc-maçon" n'est jamais prononcé, mais brûle toutes les lèvres. Dans son livre "Abus de pouvoir", François Bayrou lui consacre un chapitre violent dont certains passages doivent être lus entre les lignes. Le président du MoDem évoque ainsi la manière dont un amendement législatif a été introduit afin de permettre aux établissements publics administratifs d'avoir recours à l'arbitrage pour résoudre leurs conflits. : "Qui avait, dans le secret des cabinets, préparé ce texte ? (...) Était-ce le cabinet du ministère de l'Intérieur, ceux de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux ? Ou Bercy, sous la double autorité du ministre de l'Économie, Thierry Breton, et du ministre du Budget, Jean-François Copé ?" Les initiés compléteront d'eux-mêmes : tous francs-maçons ou très proches des loges.

D'ailleurs, un initié, et pas le moindre, réagit lui aussi à l'arbitrage qui couvre Tapie de millions. Dans les colonnes de Libération, Jean-Michel Quillardet, un avocat qui était alors grand maître du Grand Orient, s'indigne. "Je voulais envoyer un signal : montrer que les francs-maçons ne sont pas tous dans les combines, explique-t-il. On sait que des membres de la GLNF ont joué un rôle dans cette affaire, à l'Élysée, à Bercy, mais aussi parmi les avocats d'affaires spécialisés dans les liquidations judiciaires, qui sont à la fois proches de Tapie et impliqués dans des transactions en Afrique."

Il faut louer le courage de Jean-Michel Quillardet, à qui cet article n'a pas fait que des amis dans l'univers maçonnique, où la règle d'or consiste à se taire pour ne pas ternir l'image des obédiences et de leurs membres. Un raisonnement à courte vue : depuis le docteur Freud, chacun sait les ravages opérés par le silence et la violence que peut revêtir le retour du refoulé.

Par SOPHIE COIGNARD
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Message par Her Dim 4 Sep - 22:40

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=157092797

AFP, Mise à jour : lundi 18 avril 2011 05:26
Pour Henri Proglio, les centrales d'EDF "sont en excellent état"
Le président d'EDF, Henri Proglio, estime que "nos centrales sont en excellent état", réaffirmant que "la sûreté est une préoccupation de tous les instants chez EDF", dans un entretien publié lundi par Le Figaro.

AFP/Archives
Interrogé sur l'éventualité d'une fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du parc français, qui fait débat après la catastrophe de Fukushima, M. Proglio répond: "Nos centrales sont en excellent état." "Fessenheim est la plus ancienne, mais comme les autres, elle a été modernisée en permanence", ajoute-t-il.

"Si l'on compare nos installations entre leur mise en service et aujourd'hui, plus rien n'est pareil", insiste le président d'EDF qui souligne aussi que "l'amélioration en continu est dans les gènes de notre entreprise".

A la question de savoir si la France peut être moins dépendante du nucléaire qu'actuellement, M. Proglio répond qu'EDF est aussi "reconnue pour son expertise d'hydraulicien" et que "l'entreprise investit massivement dans les énergies renouvelables et le thermique".

"Reste que la France a fait à un moment précis le choix du nucléaire", argumente-t-il. "Elle le fait avec rigueur et performance, ce qui n'est pas à la portée de tous les opérateurs", assure-t-il.

Selon le président d'EDF, "il n'en coûtera pas moins de 1.000 milliards d'euros" si on substitue "le tout-renouvelable" au nucléaire en France.
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Message par Her Dim 4 Sep - 22:49

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Roussin

Michel Roussin

Michel Roussin à Coëtquidan, en 2009
Mandats
Ministre de la Coopération
30 mars 1993 – 12 novembre 1994
Président François Mitterrand
Premier ministre Édouard Balladur
Gouvernement Gouvernement Édouard Balladur
Prédécesseur Marcel Debarge
Successeur Bernard Debré
Député de la troisième circonscription de Paris
21 mars 1993 – 1er mai 1993
Élection Élections législatives françaises de 1993
Législature Xe législature
Prédécesseur Édouard Frédéric-Dupont
Successeur Martine Aurillac

Biographie

Date de naissance 3 mai 1939 (72 ans)
Lieu de naissance Rabat
Nationalité Française
Parti politique RPR

Michel Roussin est un homme politique français né le 3 mai 1939 à Rabat, ancien officier supérieur de gendarmerie, préfet hors cadre, ancien député, ancien ministre. Directeur de cabinet d'Alexandre de Marenches, directeur du SDECE (maintenant DGSE) jusqu'à l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la République en mai 1981, il est ensuite chef de cabinet puis directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris et à Matignon pendant la première cohabitation entre 1984 et 1993. Nommé ministre de la Coopération au sein du gouvernement Balladur en 1993, il démissionne l'année suivante suite à une mise en examen. Inculpé dans plusieurs affaires de financement occulte du RPR, il est temporairement incarcéré puis bénéficie de plusieurs non-lieux dans certaines affaires.
Nommé à la Présidence de SAE International, entreprise de construction dans l'orbite de la banque Paribas, Michel Roussin cumule en 1997 cette fonction avec la présidence du comité Afrique du MEDEF et la délégation de la francophonie à la mairie de Paris, avant de devenir vice-président du groupe Bolloré de 2000 à 2010. Il a créé et animé l'émission Paroles d'Afrique sur Direct 8, chaîne du groupe Bolloré, dont les premiers invités furent l'ambassadeur du Congo Brazzaville, Henri Lopès, et Louis Gardel, écrivain, scénariste de Fort Saganne ; Denis Sassou N'Guesso, président du Congo Brazzaville, fit l'objet d'un reportage au cours de cette émission1. Il est actuellement conseiller du président d'EDF.

Son appartenance supposée à la franc-maçonnerie a été évoquée par Patrice Burnat et Christian de Villeneuve2, son affiliation supposée à la GLUA a été évoquée par Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre3.

Sommaire

1 Chronologie
2 Intégrité publique
3 Bibliographie
4 Notes et références
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Liens externes

Chronologie

1972 - 1974 : Commandant militaire de l’Hôtel Matignon successivement sous les gouvernements de Jacques Chaban-Delmas, Pierre Mesmer et Jacques Chirac
1975 - 1976 : Sous-préfet à Tours (Indre-et-Loire)
1977 - 1981 : Directeur de cabinet d’Alexandre de Marenches au SDECE
1981 : Chef de service au ministère de la Défense
1981 - 1983 : Chargé de mission auprès du président de la Générale des eaux
1984 - 1988 : Chef de cabinet de Jacques Chirac à la Ville de Paris puis à Matignon.
1988 - 1993 : Directeur de cabinet du maire de Paris
Mars 1993 - mai 1993 : Député de la troisième circonscription de Paris4
Mai 1993 - novembre 1994 : Ministre de la Coopération
Novembre 1994 : Mis en examen dans « l’affaire des HLM de Paris », il démissionne de ses fonctions ministérielles, puis bénéficie d’un non-lieu
1996 - 1999 : Président de SAE International, une filiale du groupe Eiffage, il est parallèlement Président du comité Afrique-Caraïbes-Pacifique au sein du Medef International
2000 - 2010 : Vice-Président du groupe Bolloré
Depuis mai 2010 : Conseiller du Président d'EDF

Intégrité publique

Dans l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, Michel Roussin a été condamné en première instance en octobre 2005 pour « complicité et recel de corruption » à quatre ans de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et cinq ans de privation des droits civiques, civils et familiaux. Mis en cause par une vingtaine de témoins, le tribunal lui a attribué des fonctions « multiples et centrales » dans l'organisation de la corruption.
Devant le tribunal, Michel Roussin a nié avoir eu un rôle dans la corruption. Il a néanmoins admis avoir eu connaissance du dispositif de corruption au cœur du procès, une stratégie qui ne lui a pas permis d'avoir la relaxe qu'il demandait. Michel Roussin s'est refusé à évoquer le rôle éventuel de son ancien mentor, Jacques Chirac. Roussin a ensuite fait appel de cette décision mais la condamnation est confirmée le 7 novembre 20065 et son pourvoi en cassation rejeté le 20 février 20086.

Bibliographie

Le gendarme de Chirac publié en avril 2006 aux éditions Albin Michel
Afrique majeure Éditions France-Empire

Notes et références

↑ Les émissions - Paroles d'Afrique - Direct 8 [archive]
↑ Les Francs-maçons des années Mitterrand, Grasset, 1994 (p.105)
↑ Interview donnée à L'Express n°2598, 19 avril 2001
↑ Fiche sur le site de l'Assemblée nationale [archive]
↑ Métro Paris, 9 nov. 2006
↑ Condamnation définitive pour Michel Roussin [archive], Nouvel Obs.com, 20 février 2008. Consulté le 20 février 2008
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Message par Her Dim 4 Sep - 22:51

http://tpe-francmaconnerie.e-monsite.com/rubrique,influence-economique,1298956.html

"Les franc-maçons n'ont pas assez d'influence pour être pris en considération, mais trop pour qu'on s'en désinteresse."
Charles de Gaulle

Des bastions francs-maçons éxistent dans l'économie, à la fois dans le secteur privé et public

L'influence économique de la franc-maçonnerie dans le secteur privé:
La franc-maçonnerie a perdu en influence sur l'économie avec la privatisations et la mondialisation. Cependant elle a conservé de nombreux bastions maçonniques même dans les entreprises historiquement privées.

C'est le secteur du bâtiment et des travaux publics qui compte le plus grand nombre de maçons dans le secteur privé. Le scandale Vinci, qui a éclaté en 2006, a jeté une lumière crue sur la dimension maçonnique qui animait les luttes de pouvoir. La destitution de son président historique, Antoine Zacharias, celui qui a développé le groupe pour en faire le numéro un mondial mais a voulu en tirer un bénéfice maximal, a montré que les rivalités ne résultaient pas seulement de divergences stratégiques, mais aussi de mésententes maçonniques. Les différents acteurs, tous diplômés de grandes écoles, ont échangé des messages truffés de références maçonniques. La même imprégnation règne chez Eiffage, dont le patron, Jean-François Roverato, dément mollement son appartenance, et bien sûr chez Bouygues, inventeur de la « maison de maçon ».

Dans les autres grandes entreprises, l'influence maçonnique semble réduite.

Les «enfants de la veuve» ont mieux résisté dans les réseaux mutualistes. Les scandales de la fin des années 1990 ont d'ailleurs mis en lumière l'appartenance de figures mutualistes à la franc-maçonnerie, à l'instar de Michel Baroin, l'ex-PDG de la GMF, qui fut Grand Maître du Grand Orient de France, auquel a succédé Jean-Louis Pétriat, membre lui aussi du GO. De fait, il existe, entre l'univers mutualiste et la maçonnerie une proximité philosophique. Une certaine approche de l'intérêt général. Au point que, note un connaisseur, «même ceux qui n'y adhèrent pas sont considérés comme des maçons sans tablier».
Ainsi, au Crédit agricole, ou un usage veut qu'il existe un équilibre entre la droite et la gauche, les catholiques et les francs-maçons, nombre de dirigeants de caisses régionales sont des frères.

Pour conclure, bien que la privatisation et la mondialisation aient amenuisé l'influence franc-maçonnique dans l'économie, celle-ci reste importante. Elle se traduit surtout par des nominations de franc-maçons à la direction de grandes entreprises. Les bastions franc-maçons dans l'économie française sont donc bien réels.

L'influence economique de la franc-maçonnerie dans le secteur public ou dans les anciennes entreprises du secteur public:

Une caractéristique typique de la franc-maçonnerie française est sa très grande influence dans le secteur public. Depuis deux décennies, cette influence s'amenuise, avec la privatisation de nombreuses entreprises longtemps possédées par l'État mais reste étendue. C'est dans les conseils d'administration, mais aussi à tous les les étages de la hiérarchie, que les franc-maçons ont fait leur nid. Il a longtemps existé un ministère des PTT, véritable pépinière fraternelle. Cette administration a été éclatée en deux entités, dont les deux plus importantes sont La Poste et France Telecom. Ces dernières, bien que privatisées, sont toujours sous influence maçonnique car bon nombre de ses dirigeants sont des frères et cela interfère bien sur sur les nominations.

L'une des derniers entreprises publique française, EDF est un fief maçon. Historiquement, la quasi-totalité de ceux qui l'ont présidé étaient des frères, à l'instar de Marcel Boiteux, l'homme qui a lancé le nucléaire. Une anecdote pour montrer leur grande influence: Surpris des très nombreux coups de téléphone qu'il recevait à l'été de 2004, pour la nomination du président d'EDF, Jean-Pierre Raffarin avait déclaré : « Jamais je n'aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants. ». On peut également citer Suez et Véolia comme bastions franc-maçons historiques. Enfin,ce constat est le même pour Air France, privatisé depuis peu, où les PDG comme les pilotes connaissent un taux d'initiation bien supérieur à la moyenne nationale.

A l'image de ces entreprises publiques ou issues du secteur public, toutes comptent des réseaux maçons puissants. Pour des raisons historiques. Après la guerre, l'Etat a dû reconstruire le pays dans un contexte très particulier : le Parti communiste, associé à la CGT, formait un réseau puissant qui faisait trembler les hiérarchies. En face, les cadres se sentaient isolés et fragiles. L'appartenance à une Loge leur permettait de s'insérer dans un contre-réseau. La tradition s'est perpétuée. Dans les entreprises engagées dans le développement durable, par exemple, comme EDF Énergies nouvelles, la filiale verte d'EDF.

Dernière mise à jour de cette page le 06/02/2011
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Message par Her Mar 13 Sep - 8:56

http://www.sudouest.fr/2011/09/13/gard-frayeur-nucleaire-497876-4585.php

06h00 | Mis à jour 07h31
Par JEAN-DENIS RENARD (AVEC AFP)
Gard : frayeur nucléaire
Un accident faisant un mort et quatre blessés, hier, sur un site de traitement de déchets, alimente la controverse sur la sûreté de la filière.

L'explosion d'un four utilisé pour fondre des déchets faiblement radioactifs a fait un mort et quatre blessés, dont un grave, parmi les employés de la Socodei, une filiale d'EDF. PH. « LA PROVENCE »/J. R.

Pour les plus fervents supporteurs du nucléaire, le ministre de l'Énergie, Éric Besson, en tête, c'est un nouveau coup dur. Pour les (tout aussi fervents) contempteurs de l'atome, c'est un motif supplémentaire de rébellion. Le dramatique accident survenu hier à la périphérie du site nucléaire de Marcoule, à la limite du Gard et du Vaucluse, n'a rien fait pour apaiser les passions autour de l'avenir du nucléaire en France.

Survenu à la mi-journée dans un bâtiment de la Socodei, une filiale d'EDF, il s'est traduit par un bilan d'un mort et de quatre blessés, dont un grave. C'est un four utilisé pour fondre des déchets métalliques faiblement radioactifs (vannes, pompes, outils divers) qui a explosé. L'événement a provoqué un incendie dans les locaux de cette entreprise spécialisée dans la transformation des déchets d'origine nucléaire. Quatre tonnes de métaux étaient alors entreposées dans le four. Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la radioactivité de cet amas était alors de 67 000 becquerels. Sans commune mesure avec le rayonnement que dégage le combustible d'une centrale nucléaire.

UN SITE HISTORIQUE
Le berceau du nucléaire

Implanté sur les bords du Rhône, le site de Marcoule symbolise l'essor de la filière nucléaire française. Développé dans les années 1950, il a abrité des recherches sur la bombe atomique. Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) y a aussi mis au point le réacteur graphite-gaz qui a lancé l'exploitation civile de l'atome. Sur le site a également été expérimenté le réacteur Phénix (technologie à neutrons rapides), stoppé définitivement en 2009. Des unités y travaillent sur les déchets. C'est à Marcoule que l'usine Melox fabrique le MOX, un combustible nucléaire à base de plutonium et d'uranium.

L'émoi a procédé des premières annonces des pompiers du Gard et de la préfecture, qui n'ont pas écarté l'hypothèse d'une fuite de radioéléments dans le milieu environnant. Une hypothèse rapidement écartée, le bâtiment n'ayant pas été éventré. Ni les salariés de la Socodei ni les habitants des localités les plus proches n'ont été évacués. Selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les opérations se sont terminées à 16 heures. Les autorités assurent que le décès comme les blessures des quatre autres employés ont été provoqués par la déflagration. Aucun d'entre eux n'aurait été irradié.

Déplacement ministériel

Signe de la nervosité au sommet de l'État dès qu'il s'agit de nucléaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Écologie, s'est immédiatement rendue sur place. « Il n'y a pas de fuites radiologiques, sur aucune des balises mises en place à l'extérieur comme à l'intérieur du site. Il n'y a aucune raison de s'inquiéter », a-t-elle déclaré.

La communication d'EDF comme celle du gouvernement ont martelé dans le même temps que l'explosion n'était pas un accident nucléaire, mais un accident industriel sur un site nucléaire. Nuance… Relais zélé dans cette bataille pour l'image, le député UMP du Gard Jean-Marc Roubaud a même évoqué « un incident industriel ».

Ledit « incident » intervient dans un contexte calendaire très particulier. Six mois jour pour jour après la catastrophe de Fukushima, avec laquelle il n'entretient aucune similarité. Trois jours avant la date butoir fixée par l'ASN pour la réception des rapports rédigés par les exploitants (EDF, Areva, Commissariat à l'énergie atomique) sur la sûreté de leurs installations. Le même jour que la réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Son directeur général, le Japonais Yukiya Amano, s'est emparé du sujet dans l'après-midi. « L'incident en France est un exemple » des efforts à accomplir en matière de sûreté, a-t-il avancé. Ce faisant, l'AIEA ne semble pas tout à fait d'accord pour dénier à cet accident son caractère nucléaire, n'en déplaise au gouvernement français…

Sur un plan plus franco-français, les réactions n'ont pas manqué de fuser hier. Parfois avant que ne soit connue la gravité réelle de l'événement. Elles augurent de vifs débats sur les choix énergétiques du pays jusqu'au terme de la campagne électorale.

Faits divers · environnement · économie
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Message par Her Mar 13 Sep - 9:32

http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail.php?

Neuf éoliennes à bâtir le long de la route de Nozay
jeudi 08 septembre 2011- Nord Loire

Le projet de parc d’aérogénérateurs est relancé le long de la route de Nozay. Le dépôt du permis de construire remonte à 2007. Il est toujours en instruction à la préfecture. Une enquête publique sera organisée du 21 septembre au 21 octobre. Ce vendredi 9 septembre, les co-développeurs Valorem et EnergieTeam organisent une permanence publique à Saffré.

Plus d'informations dans l'édition Nord Loire de Presse Océan aujourd'hui.
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Message par Her Sam 17 Sep - 15:44

http://www.votresante.org/suite.php?dateedit=1315841254

SANTE : Samedi 17 Septembre 2011

Explosion à l'installation nucléaire de Marcoule - 1 mort et 4 blessés Un four a explosé sur le site nucléaire de Marcoule dans une installation appartenant au groupe EDF, dans le Gard, lundi 12 septembre à 11H45. Cette information a été rendue publique 2 heures après l’accident. Ce site comporte de très nombreuses installations nucléaires, stocke de grandes quantités de déchets radioactifs et manipule du combustible MOX, donc du plutonium.

Pour l’instant, aucune mesure de protection de la population n’a été prise par les autorités. Le site de l’explosion se situe à 200 m du Rhône, 7 km d’Orange (30 000 habitants), 22 km de Carpentras (30 000 habitants), 27 km d’Uzès (8 000 habitants) et 28 km d’Avignon (115 000 habitants). L’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire" se mobilise pour trouver des informations fiables à communiquer aux populations locales.

Dans l’attente, notre inquiétude se concentre autour du risque de contamination radioactive : Claude Guéant, notre ministre de l’Intérieur, affirme qu’il n’y aurait pas de fuite radioactive. L'explosion du four a t-elle mise en cause l'intégrité du système de confinement du bâtiment et de filtration des éléments radioactifs ? Comment notre ministre peut-il affirmer qu’il n’y a aucune fuite ? Des mesures ont-elles été effectuées sur le site ?

Réseau "Sortir du nucléaire" – 12 septembre 2011

http://twitter.com/sdnfr

http://www.sortirdunucleaire.org/
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Message par Her Sam 17 Sep - 15:47

http://www.votresante.org/suite.php?dateedit=1315682421

SANTE : Samedi 17 Septembre 2011

Fukushima, 6 mois après : la catastrophe continue

Ce 11 septembre 2011, six mois se seront écoulés depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Six mois que Tepco, l’ensemble du lobby nucléaire, le gouvernement japonais, mentent et désinforment les citoyens du Japon et du reste de la planète. Six mois déjà, à lutter contre l’opacité, à tenter de démêler les fils de la vérité, concernant la situation des réacteurs, la contamination de l’environnement, des habitants et des aliments. A la veille du 11 septembre 2011, nous sommes toujours confrontés à un mur de censure.. Les grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, de Mayak à Fukushima en passant par Tchernobyl, se suivent… la désinformation reste entière, et nous, citoyens du Japon et d’ailleurs, sommes les premières victimes. Ce silence doit cesser..

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ souhaite ici fournir un aperçu – sans prétendre être exhaustif – de la situation des populations dans la préfecture de Fukushima à ce jour. Ce dossier met en valeurs certains aspects scandaleux de la gestion de la catastrophe par les autorités japonaises qui sont passés inaperçus dans les médias en France. Alors que l’accident n’en est qu’à son commencement, le Japon en a-t-il tiré les leçons ?

Censure des autorités, de nouvelles mesures alarmantes

Six mois après le début de la catastrophe, le silence des autorités reste étouffant, et les exemples de rétention d’information se multiplient.

Des populations en danger exposées à leur insu, au risque de radiation et de contamination

Ainsi, les Japonais ont brutalement appris que des indices d’une fusion des cœurs - comme la présence de tellurium- avaient été détectés par les experts dès la journée suivant le tsunami. Les faits n’ayant été révélés que trois mois après, la population n’a pas été informée en temps réel des risques majeurs qu’elle encourait. Les autorités japonaises n’ont pas non plus communiqué les premières mesures de radioactivité, permettant d’observer l’évolution et la dispersion du panache radioactif. Ainsi, les tout- premiers habitants évacués, qui s’étaient réfugiés dans la petite ville de Namié, se trouvaient en réalité dans un des lieux où les niveaux de radiation étaient les plus élevés .

Des zones habitées six fois plus contaminées que Tchernobyl encore habitées
En août, le Pr. Christopher Busby, un scientifique britannique spécialiste de la radioprotection procédant à des mesures à Tokyo, trouve à certains endroits des concentrations en radionucléides aussi élevées que celles observées dans la zone d’exclusion de Tchernobyl [1] .
Les Japonais eux-mêmes font valoir que de multiples endroits non-évacués de la préfecture de Fukushima témoignent d’une concentration en radionucléides plus élevée que dans la zone interdite de Tchernobyl. Deux semaines après le début de la catastrophe, suite à la découverte de concentrations de Césium 137 dans le sol du village de Iitate (à 40 km de la centrale), le Professeur Hiroaki Koide, de l’Université de Kyoto, avait ainsi rappelé qu’en 1986, on avait évacué rapidement tous les endroits où la contamination dépassait 550 000 Bq/m2. À Iitate, ces concentrations ont atteint jusqu’à 3 260 000 Bq/m2 pour le Césium 137


Des travailleurs sacrifiés

Tout aussi ahurissante est l’absence d’information sur et à destination des travailleurs sécurisant la centrale de Fukushima Daiichi. On apprend le 30 août le décès d’un ouvrier de la centrale, suite à une leucémie aiguë [2] . Selon Tepco, son décès n’aurait rien à voir avec son activité à la centrale. Pourtant, le témoignage du journaliste japonais Kazuma Obara, qui a effectué une visite « incognito » sur le site, laisse peu d’interprétations possibles : « Le 1er août, Tepco a annoncé qu’un rayonnement de 10 000 millisieverts par heure avait été détecté entre les réacteurs n°1 et n°2, non loin du panneau où les idéogrammes peints en rouge proclament : « D’un même élan du cœur : n’abandonne jamais, Fukushima ». En se tenant une minute et demie à cet emplacement, un ouvrier dépasserait la dose annuelle limite de 250 millisieverts. A l’époque, les ouvriers n’en avaient pas été avertis. On ne leur a d’ailleurs jamais rien expliqué, même suite à cette annonce [3]. » . Aucune nouvelle n’a par ailleurs filtré depuis six mois sur le sort de tous les autres ouvriers contaminés depuis le début de l’accident.

Une machine gouvernementale de censure

Censure sur la presse [4] , diffusion de faux sites d’information… Le gouvernement japonais a recours à tout un assortiment de moyens pour étouffer la contestation. L’arrivée même de matériel de radioprotection est freinée : en mai, ce sont des milliers de compteurs Geiger envoyés par des pays étrangers qui restent bloqués à l’aéroport de Narita au lieu d’être distribués, donnant lieu à une controverse à la Chambre des Représentants au Japon (http://videos.sortirdunucleaire.org/Fukushima-des-milliers-de) .

Éclosent également des discours faisant écho aux conclusions du « Forum Tchernobyl » [5] (une instance qui avait largement contribué à minimiser les conséquences de la contamination, ainsi que l’effet délétère des plus faibles doses, et dont les travaux ont été dénoncés par plusieurs associations [6] ) : le vrai risque ne viendrait pas des radiations, mais du stress lié aux informations sur la radiation. On a ainsi pu entendre lors de la 14ème Conférence internationale de la recherche sur les effets de la radiation qu’il fallait éviter de donner des informations « alarmistes » sur Fukushima afin de ne pas menacer la santé mentale de la population japonaise [7] …

La société civile s’organise

Le 29 août, des universitaires japonais ont ainsi révélé une nouvelle carte de la contamination (http://tinyurl.com/3eyax9e), qui fait apparaître des concentrations élevées de radioéléments bien au-delà des zones préconisées pour l’évacuation [8]. Alors le 30 août, le Ministère de l’Education et des Sciences a aussi publié la contamination aux Césiums 134 et 137 du sol et de l’air dans la zone proche de Fukushima-Daiichi (voir carte ci-dessous).


Césium 137 : carte de la contamination au sol
Un peu partout, des citoyens se sont formés à la mesure des radiations. C’est ainsi que des citoyens japonais, avec l’aide d’organisations françaises et allemandes (CRIIRAD, Umweltinstitut München, IPPNW…) ont fondé une association de mesure de la radioactivité, le (Citizen’s Measurement Radiactivity Station http://en.crms-jpn.com/ ). Son objectif est d’installer dans toutes les 47 préfectures japonaises des stations de mesure de la radioactivité sur les personnes et dans les aliments. Ses membres font malheureusement le constat que la radioactivité ne cesse d’augmenter dans l’environnement tandis que l’information envers les populations fait cruellement défaut.

Ainsi, le 5 août, le mensuel Science annonce que les résidents de la préfecture de Fukushima feront l’objet d’une campagne de contrôle médical sur 30 ans, afin d’étudier les effets des faibles doses sur l’organisme. Wataru Iwata, membre du CMRS, a déclaré le 15 août dernier [9] : « Nous avons malheureusement l’impression qu’il s’agit ici moins d’une prise en charge médicale au sens propre que d’un grand projet épidémiologique, dans lequel les personnes concernées sont traitées moins comme des patients que comme des cobayes. Les représentants des autorités supposent que la majorité de ces gens n’ont rien à craindre (…), et qu’ils mettent en place ces tests uniquement pour répondre aux préoccupations de la population ».

Des malades potentiels non pris en charge
De plus en plus de personnes, y compris à Tokyo, se plaignent de troubles évoquant (les symptômes d’une contamination (http://tinyurl.com/3napbqh) . Comme le décrit Wataru Iwata, les évacués « ne sont pas pris en charge médicalement - même quand, par exemple, les parents amènent leur enfant chez le médecin avec des symptômes suspects comme des saignements de nez. Ils croient que cela ne peut pas venir des radiations car ces gens auraient reçu moins de 100 millisieverts ». 100 millisieverts cumulés : en-deçà, tout est en effet considéré comme « faible dose » par les autorités.
Lors d’une conférence à l’ambassade de France au Japon, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) abonde dans ce sens, en ajoutant que « chacun doit être maintenant acteur de sa radioprotection et chercher à optimiser sa dose individuelle ». [10] Or, comment peut-on conseiller à quelqu’un d’être « acteur de sa radioprotection » si aucune information n’est disponible ? Si rien n’est mis en place pour permettre l’évacuation des populations, seul moyen de limiter efficacement son exposition à l’irradiation externe ?


Les enfants exposés à la radioactivité : chronologie d’un scandale

Très peu de temps après le début de la catastrophe, les écoles ont réouvert dans la préfecture de Fukushima, en dépit de mesures témoignant d’une radioactivité élevée. Plutôt que d’envisager de nouvelles vagues d’évacuation qui constitueraient pour les autorités l’aveu d’un échec dans la gestion de la catastrophe, on décide donc de nier les conséquences sanitaires, en arguant que la vie doit continuer comme avant, malgré l’accident et les très hauts taux de radioactivité.


Le 19 avril, le gouvernement décide ainsi de permettre la réouverture de tous les établissements scolaires où la radiation externe ne dépasse pas 3,8 microsievert par heure, ou encore 20 millisieverts (mSv) par an dans les cours de récréation. On demandera également aux écoliers de porter des vêtements à manches longues, de limiter leur temps passé dehors, et ils seront équipés de dosimètres.

Le 29 avril, M. Toshisô Kosako, conseiller nucléaire du gouvernement présente sa démission, en pleurs : d’un point de vue scientifique, un seuil d’exposition aussi élevé est inacceptable. Cette disposition revient à soumettre les enfants, dont l’organisme fragile et en pleine croissance est extrêmement sensible aux radiations, à la même exposition que les travailleurs du nucléaire. Par ailleurs, elle prend uniquement en compte les doses accumulées du fait de l’irradiation externe, alors que les habitants de Fukushima sont également menacés par la contamination interne, en cas de consommation d’eau ou d’aliments contaminés.

Début mai, la société civile japonaise proteste : plusieurs associations lancent une pétition internationale pour demander des normes de radioprotection plus exigeantes pour les enfants, soit le retour à un maximum de 1 mSv par an. Le Réseau “Sortir du nucléaire” relaie cette pétition (http://www.sortirdunucleaire.org/petition-japon) , qui recueille d’ores et déjà plus de 27 800 signatures en France.

La pression des citoyens et des organisations internationales augmentant, le gouvernement japonais procède à un artifice rhétorique et annonce le 26 mai que, tout en maintenant provisoirement la norme de 20 mSv/an dans la préfecture de Fukushima, l’on s’efforcera à terme de « viser » 1 mSv/an. Il s’agira notamment de retirer la couche superficielle de terre des cours de récréation dans les endroits les plus contaminés. Cela représente un chantier colossal, et cette entreprise ardue connaît rapidement ses limites : que faire de la terre radioactive ainsi retirée ? Où la stocker ? Les mesures rivalisent d’incohérence.

Lors d’une réunion publique sur la situation tenue le 19 juillet par les membres du comité gouvernemental d’urgence (http://videos.sortirdunucleaire.org/Les-autorites-japonaises-face-a-la) , et filmée par un vidéaste amateur, il est réitéré qu’il n’est pas question d’élargir la zone d’évacuation. Ceux qui le souhaitent sont autorisés à le faire « de façon volontaire et à leurs risques et périls », déclareront les représentants des autorités.

La préfecture de Fukushima annonce le 25 juillet que l’on fera un examen pour la tyroïde sur les mineurs de Fukushima, soit 360 000 personnes, une première fois dans les deux ans, et une seconde fois dans les cinq ans, après qu’ils auront eu 20 ans.

Le 14 août, on détecte de l’iode dans la thyroïde de la moitié d’un groupe d’enfants de Fukushima [11].

Les ONGs japonaises continuent de dénoncer la supercherie et lancent le 17 août un appel au Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à venir constater la violation du droit à la santé suite au maintien de cette limite de 20 mSv/an (http://tinyurl.com/3nfwuby). Pendant ce temps, la vidéo de la réunion publique du 19 juillet circule tant, que l’Ambassade du Japon demande un droit de réponse à Liberation.fr, sur lequel elle a été publiée (http://tinyurl.com/3cqc9sp) . De manière paradoxale, on y affirme qu’il est hors de question de remettre en cause les zones d’évacuations fixées par le gouvernement « la situation sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi n’étant pas complètement rétablie » …

Le 30 août, après de multiples demandes de rendez-vous à l’ambassade du Japon à Paris, une délégation du Réseau « Sortir du nucléaire » se présente en vue de remettre ces 27 847 signatures à un représentant du gouvernement japonais. Se faisant dire très sèchement que cette démarche n’est pas la bienvenue, le Réseau “Sortir du nucléaire“ n’en restera pas là.

1er septembre : à la date traditionnelle de la rentrée des classes, en dépit des mesures annoncées, les niveaux de radiations restent encore dramatiquement élevés dans les cours d’écoles de la ville de Fukushima. D’après les mesures de l’ONG Greenpeace International, on a pu déceler jusqu’à 1,5 mSv/heure - soit une fois et demie la dose annuelle autorisée - dans une cour d’école où avaient pourtant été mises en oeuvre des mesures de décontamination. Parmi tous les établissements étudiés, seul un jardin d’enfant témoignait d’une baisse réelle des niveaux de radiation, uniquement grâce au travail entrepris par les associations locales.


Ce constat démontre bien les limites du plan gouvernemental de décontamination ; le combat pour protéger les enfants en demandant leur évacuation des zones où la radiation excède 1 mSv/an demeure plus que jamais d’actualité.
Une remise en question du nucléaire qui a ses limites

Quelle poursuite du nucléaire au Japon ?

43 réacteurs sont maintenant à l’arrêt au Japon, soit plus de 80 % du parc. Dans leur grande majorité, les autorités locales ne souhaitent pas les voir redémarrer. Par ailleurs, 14 nouvelles failles sismiques ont été découvertes à proximité de sites nucléaires japonais [12], un élément de poids tout particulièrement dans le contexte post-11 mars, vis-à-vis de la politique atomique. En juillet dernier, le Premier Ministre Naoto Kan avait plaidé pour un Japon dénucléarisé et pour un soutien accru aux énergies renouvelables.

Une attitude contradictoire à l’international

Si le nouveau gouvernement n’envisage pas la construction de nouvelles centrales nucléaires, il souhaite le redémarrage des unités actuellement à l’arrêt. Il semble qu’une transition énergétique rapide se heurte à de fortes résistances, et que le lobby nucléaire japonais, bien qu’entaché de scandales, conserve une influence importante sur le gouvernement. Ainsi en juin, à la conférence climatique de Bonn, les représentants du Japon s’étaient montrés les plus ardents défenseurs de l’inclusion du nucléaire dans le « Mécanisme de Développement Propre », ces actions pour diminuer les émissions dans des pays en développement financées par les pays occidentaux [13] .

Centrale de Tomari, exception ou premier exemple d’une régression générale ?
Alors que le nouveau Premier Ministre, M. Yoshihiko Noda, plaide pour un redémarrage des centrales, le 17 août, le réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Tomari, sur l’île d’Hokkaido, a déjà redémarré. Selon Kaori Izumi, de l’association japonaise « Shut down Tomari », Tomari avait d’ailleurs commandé dès juin un chargement de MOX, ce combustible à base de plutonium, qui doit être fabriqué d’ici novembre à l’usine Melox, dans le Gard (France). C’est ce même type de combustible, vendu par Areva, qui était utilisé dans le réacteur n°3 de Fukushima Daiichi. D’une toxicité particulièrement élevée, il est aussi plus prompt à entrer en fusion qu’un combustible classique.
Retrouvez la chronologie de la catastrophe au jour le jour sur le site du Réseau “Sortir du nucléaire” sur : http://www.sortirdunucleaire.org/alerte-japon

Et en France, avons-nous tiré les leçons de Fukushima ?

Pour le monde entier, la catastrophe de Fukushima constitue un violent rappel, 25 ans après Tchernobyl, du caractère ingérable d’une catastrophe nucléaire et des dangers de cette technologie. Pour le monde entier… sauf la France ?

Écran de fumée « à la française » et aveuglement persistant sur les risques

Alors que la Suisse, l’Allemagne ou l’Italie tiraient très tôt les leçons de cette catastrophe en décidant d’une sortie du nucléaire, ou d’une non-reprise de leur programme nucléaire, le gouvernement français a lui, réaffirmé son indéfectible soutien à l’atome. Avec Fukushima a ressuscité l’argument de la « supériorité technologique française ». Le réacteur EPR, alors fortement décrédibilisé par une longue liste de retards, surcoûts et révélations sur sa sûreté déficiente, est devenu l’antidote au nucléaire « bon marché » et à tous les problèmes de sûreté existants et à venir. Même les révélations accablantes de l’Autorité de Sûreté Nucléaire sur les graves malfaçons sur le chantier de l’EPR, fin août, n’amènent aucune remise en question du "fleuron" de la technologie française... Quant à la prolongation de la durée de vie des réacteurs vieillissants comme ceux de Fessenheim, pas question de la remettre en question, même si les travaux nécessaires s’avèrent colossaux.

Tout en tirant vers le bas le cahier des charges des évaluations destinées aux réacteurs européens - abandonnant ainsi l’étude de la vulnérabilité face à la menace terroriste -, la France a mis en place à grand bruit des "stress tests" bien peu exigeants sur ses sites nucléaires. Le gouvernement prétend même lancer des exercices de prospective énergétique à l’horizon 2050 où serait entre autres étudiée une potentielle sortie du nucléaire... tout en précisant d’emblée que cette dernière option ne sera pas retenue.

Les Français sont désormais une très large majorité à appeler de leurs voeux une sortie du nucléaire, et sont plus mobilisés que jamais, comme le montre l’organisation de manifestations aux quatre coins de la France cet automne. Le débat sur l’atome sera un sujet incontournable des élections présidentielles et législatives, et les différents candidats ne pourront rester la tête dans le sable indéfiniment.

Notes
[1] https://www.youtube.com/watch?v=XNzDg4O9dkw&feature=youtu.be

[2] http://jen.jiji.com/jc/eng?g=eco&k=2011083000421

[3] http://www.centpapiers.com/fukushima-daiichi-le-visage-des-heros/80615

[4] Le gouvernement japonais a ainsi fait passer une ordonnance demandant la censure de tous les articles et commentaires allant à l’encontre de la parole officielle : (http://www.soumu.go.jp/menu_news/s-news/01kiban08_01000023.html)

[5] www.iaea.org/Publications/Booklets/Chernobyl/chernobyl.pdf

[6] www.nirs.org/reactorwatch/accidents/chernob_report2011webippnw.pdf

[7] http://www.ddmagazine.com/201109012282/Actualites-du-developpement-durable/-Parler-de- Fukushima-dans-la-presse-peut-etre-dangereux.html

[8] http://online.wsj.com/article/SB10001424053111904332804576540131142824362.html http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110826.OBS9264/exclusif-fukushima-la-carte-du-desastre.html

[9] http://www.sonnenseite.com/Interviews,Interview+mit+Wataru+Iwata+aus+Fukushima+am+19.+August+2 011,20,a20024.html

[10] http://afe-asie-nord.info/docs/CR_IRSN_juillet_2011.pdf

[11] http://www3.nhk.or.jp/daily/english/13_26.html

[12] http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110831005677.htm

[13] http://www.nuclearisnotmitigation.com/
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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie - Page 3 Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Sam 17 Sep - 15:53

http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/marcoule--explosion-a-la-centrale---1-mort-70366079.html

INFO LANGUEDOC-ROUSSILLON - NUCLÉAIRE - MARCOULE
!!
Publié le 13/09/2011 | 20:39
L'explosion dans un four fait 1 mort et 4 blessés
Par Fabrice DUBAULT

LIRE VIDÉOS COMMENTAIRES

Marcoule (Gard) - site CENTRACO - 2009
Une explosion chez un sous-traitant du site nucléaire de Marcoule a fait un mort et 4 blessés ce midi
L'accident se serait produit à la suite d'un feu dans un site de stockage de déchets radioactifs. Il aurait provoqué une explosion faisant, selon les pompiers, 1 mort et 4 blessés dont 1 grave. L'alerte a été rapidement donnée. Un périmètre de sécurité est en place dans et autour de l'entreprise. A 16h, l'accident était officiellement terminé.
Vidéo

Marcoule (30): l'explosion d'un four a fait 1 mort Voir cette vidéo
Codolet (30) : détection radioactive par l'ASN Voir cette vidéo
Marcoule (30) : l'usine CENTRACO et ses missions Voir cette vidéo
Marcoule : Un responsable de CENTRACO s'explique Voir cette vidéo
Marcoule : le site CENTRACO en 2009 Voir cette vidéo
L'explosion du four de fusion près de Marcoule Voir cette vidéo
Explosion sur un site nucléaire du Gard Voir cette vidéo
Toutes les vidéos

Cellule d'information : 0 805 55 70 30

Une cellule locale de gestion de crise a été mise en place.

Bilan de l'accident : 1 mort et 4 blessés dont un grave
La victime grièvement brûlée, dont le pronostic vital est engagé selon les pompiers, a été évacuée par hélicoptère au CHU de Montpellier. "Les secours n'ont décelé aucune contamination radiologique" sur les trois autres, hospitalisés à Bagnols-sur-Cèze (Gard), selon la préfecture du département.

L'homme décédé est "mort dans l'explosion", a-t-on ajouté de même source. Le blessé grave a été évacué par hélicoptère et "les secours n'ont décelé aucune contamination radiologique" sur les trois autres blessés, a ajouté la préfecture du Gard, selon laquelle "la structure du bâtiment n'a pas été dégradée".
Tous sont employés par la société Socodei, a précisé l'entreprise.

"Une enquête va être diligentée afin de déterminer les causes exactes de l'accident qui a provoqué une vive émotion à tous les échelons de la Socodei", qui emploie quelque 200 personnes, a déclaré la société, ajoutant que "c'est la première foisqu'un tel drame de cette ampleur se produit sur le site".


Marcoule (Gard) - Site CENTRACO - Archives

La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciuscko-Morizet était attendue lundi après-midi sur le site nucléaire de Centraco à Codolet, proche du site de Marcoule (Gard), où s'est produite une explosion qui a causé la mort d'une personne et fait plusieurs blessés.
La ministre y est attendue vers 17H15 pour participer à une "évaluation précise des éventuels impacts radiologiques de cet accident", a indiqué le ministère.
"A ce stade, aucun impact à l'extérieur n'a été détecté", a-t-on confirmé de même source.
"Il y a plusieurs balises de détection à l'extérieur et aucun impact n'a été détecté, le bâtiment a gardé son intégrité", a précisé par téléphone un conseiller de la ministre, ajoutant qu'"on ne conna(aissait) pas encore l'origine de l'explosion".
Le risque de fuite radioactive est faible. L'autorité de sûreté nucléaire annonce des possibilités de fuite très faiblement radioactive. Mais aucun rejet de radioactivité dans l'air.

Retour sur les faits :
Il n'y a pas de confinement des salariés. Aucune mesure de sauvegarde des populations n'est nécessaire.
L'ASN affirme qu'il n'y a pas besoin de prendre des pastilles d'iode.
Les vents à 13h s'orientaient en direction d'Avignon depuis le site nucléaire.

Selon un porte-parole d'EDF, dont une filiale, la Socodei, exploite le centre de Centraco, "c'est un accident industriel, ce n'est pas un accident nucléaire".
"Dans ce type de four, il y a deux types de déchets : des déchets métalliques (vannes, pompes, outils) et des déchets combustibles comme des gants ou des combinaisons de travail des techniciens", a-t-il précisé.
"L'incendie déclenché par l'explosion a été maîtrisé", ajoute EDF.
Le Centre de traitement et de conditionnement des déchets de faible activité (Centraco) est situé sur la commune de Codolet mais dépend du site nucléaire de Marcoule.


Centraco - Le four d'incinération

Selon le CEA Marcoule :
Le CEA Marcoule déclenche le Plan d’Urgence Interne
Lundi 12 septembre 2011, un accident est survenu dans l’installation CENTRACO exploitée par la société SOCODEI, qui a déclenché son plan d’urgence interne radiologique.
Les mesures effectuées ne mettent pas en évidence de rejet à l’extérieur de l’installation.
L’exploitant SOCODEI indique que le confinement de l’installation et la ventilation sont opérationnels.
Les moyens d’intervention du CEA Marcoule se sont immédiatement rendus sur place.
Le CEA Marcoule a déclenché son plan d’urgence interne conventionnel
à 12H19.

Selon l'AFP :
Un four a explosé lundi sur le site nucléaire de Marcoule (Gard), dans un centre de traitement de déchets d'une filiale d'EDF, entraînant un risque de fuite radioactive, a-t-on appris auprès des pompiers et de la préfecture.

L'incident s'est déroulé dans le centre Centraco de la société Socodei, filiale d'EDF, à Codolet, a précisé à l'AFP un porte-parole du Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
"Pour l'instant, il n'y a pas de rejets à l'extérieur", a-t-il ajouté.

Un périmètre de sécurité a été installé en raison des risques de fuite, ont précisé les pompiers qui n'étaient pas en mesure pour l'instant de fournir un bilan de cet accident.

La préfecture a indiqué ne pas être en mesure pour l'instant de communiquer.
Codolet - Le site CENTRACO


CENTRACO : centre nucléaire de traitement et de conditionnement des déchets faiblement radioactifs

Appréciation 2010 de l'ASN sur Centraco :
Devant le constat de lacunes dans la culture de sûreté au sein de l’installation CENTRACO, le directeur général de l’ASN a demandé à l’exploitant de définir et de mettre en œuvre des actions visant à améliorer la sûreté de l’exploitation. Les actions de contrôle menées en 2010 par l’ASN montrent que les mesures correctives mises en place par l’exploitant commencent à produire des effets sur le terrain. Si les nouvelles dispositions mises en œuvre indiquent une réelle implication de l’exploitant pour remédier aux difficultés rencontrées, l’ASN veille toutefois à ce que la stratégie mise en œuvre permette d’inscrire ces progrès dans la durée.

La visite virtuelle de l'entreprise sur le site de la Socodei

Situé sur la commune de Codolet, dans le Gard, CENTRACO traite les déchets métalliques dans son unité de fusion et les déchets combustibles dans son unité d'incinération.
L'objectif de CENTRACO est de réduire le volume des déchets, de les recycler lorsque c'est possible et de les conditionner sous forme de colis de déchets ultimes acceptés par l'ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RadioActifs).

SOCODEI a un rôle de "transformeur" de déchets par opposition aux producteurs de déchets qui sont et restent propriétaires et responsables du devenir de leurs déchets.

SOCODEI prend en charge le traitement des déchets qui lui sont confiés et les réattribue à ses clients après conditionnement.

Tous les déchets ultimes produits à CENTRACO sont systématiquement expédiés vers les centres de stockage en surface de l'ANDRA.

Qui exploite CENTRACO ?
SOCODEI est l'exploitant nucléaire de CENTRACO, responsable à ce titre de la sûreté et de la radioprotection des installations.
SOCODEI supervise sur place l'ensemble des activités opérationnelles et le contrôle associé.

Le site CENTRACO emploie 350 personnes (190 SOCODEI et 160 prestataires).

Marcoule - Le site créé il y a 55 ans

Créé en 1956, le site nucléaire de Marcoule s'étend sur les communes de Chusclan et Codolet, proches de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Ce site industriel, situé en bordure du Rhône entre Montélimar (65 km en amont) et Avignon (30 km en aval), est localisé en pleine région Côtes-du-Rhône, zone touristique, agricole et viticole. Nîmes est située à 45 km au sud-ouest du complexe.

Sur le site de Marcoule, AREVA est le partenaire industriel de référence du CEA pour l'assainissement et le démantèlement des installations nucléaires arrivées en fin de vie ainsi que pour l'expoitation d'installations industrielle. Le site de Marcoule a vu naître les applications industrielles et militaires du plutonium en France. L'arrivée en fin de vie de certaines installations se traduit par la mise en place de chantiers de démantèlement, et le lancement de nouveaux projets.

Une explosion d'un four s'est produite sur ce site le 12 septembre 2011 entrainant un mort et 4 blessés graves.

Lire aussi
Marcoule : NKM : "pas de quoi s'inquiéter"
Marcoule : ni confinement, ni évacuation du site
Quels risques après l'accident près de Marcoule ?
"Prendre des pilules d'iode ne servirait à rien"
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Message par Her Sam 17 Sep - 15:59

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/17/04016-20110417ARTFIG00194-proglio-nos-centrales-sont-en-excellent-etat.php

Proglio : «Nos centrales sont en excellent état»
Mots clés : EDF, Nucléaire, Henri Proglio

Par Frédéric De Monicault
Publié le 17/04/2011 à 21:06 Réactions (168)

Henri Proglio: « EDF est le premier électricien mondial et doit le rester. » Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
INTERVIEW - Un mois après Fukushima, le président d'EDF expose le plan d'action soumis cette semaine à l'Autorité de sûreté nucléaire.

Après Three Mile Island et Tchernobyl, l'industrie nucléaire mondiale est confrontée avec la catastrophe de Fukushima à sa troisième crise majeure. L'impact est tellement fort sur les opinions publiques que plusieurs gouvernements ont décidé un moratoire avant de reprendre, ou non, leurs projets dans l'atome civil. Dans le même temps, les électriciens nucléaires sont en première ligne. À commencer par EDF, opérateur de référence du secteur, qui exploite 19 centrales - et 58 réacteurs - fournissant près de 80% de la production d'électricité française.

Depuis Fukushima, le groupe est sommé de rassurer ses nombreux interlocuteurs: État, autorité de sûreté, politiques, partenaires industriels, experts… Jeudi dernier, son président, Henri Proglio, s'est rendu à la centrale du Bugey, à l'est de Lyon. Il s'agissait notamment de saluer les équipes sur un site où se déroulent actuellement des travaux de consolidation des infrastructures. À cette occasion, il s'est exprimé dans un entretien au Figaro sur les grands dossiers qui accompagnent déjà l'ère post-Fukushima.

LE FIGARO - Depuis la catastrophe de Fukushima, quelles décisions avez-vous prises pour le parc d'EDF ?

Henri Proglio - D'abord et avant tout, la sûreté est une préoccupation de tous les instants chez EDF. On ne démarre pas une réunion sans en parler. Dans le passé, les catastrophes de Three Mile Island et Tchernobyl nous avaient conduits à renforcer considérablement nos dispositifs de sûreté. Cette fois-ci encore, nous n'avons pas attendu qu'on nous demande de tirer les enseignements de l'accident de Fukushima. Nous sommes dans un processus permanent d'amélioration et l'ensemble de nos installations nucléaires est passé en revue à la lumière des événements récents.

Un tel accident peut-il se produire en France ?

C'est la première question que nous nous sommes posée. Nous l'avons fait avec humilité et pragmatisme. La réévaluation, tous les dix ans, des critères de sûreté de nos installations - à l'occasion des «grandes visites» des centrales - permet justement de travailler sur des scénarios de plus en plus extrêmes. Après Fukushima, EDF va passer au crible les hypothèses de catastrophes les plus improbables. Des moyens supplémentaires, en hommes et en matériel, pourront être déployés si ­nécessaire. Nous ferons des propositions concrètes à l'Autorité de ­sûreté.

Jeudi prochain, vous serez auditionné par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au sujet du plan post-Fukushima d'EDF. Quels sont les grands axes de ce programme ?

Il y a deux grands volets, l'évaluation puis l'action. Le premier porte notamment sur les moyens techniques et humains dont dispose l'entreprise pour faire face à une crise de cette ampleur. L'inventaire sera très précis. Parallèlement, il convient de renforcer au niveau national les moyens complémentaires mobilisables dans l'urgence sur lesquels EDF pourrait s'appuyer. Enfin, le déroulement de l'audit de nos installations - confié à l'ASN par le premier ministre - devra être précisé dans ses moindres détails.

Peut-on envisager que la France ferme l'une de ses centrales ? Fessenheim en particulier, la plus ancienne, fait débat…

Nos centrales sont en excellent état. Le premier trimestre 2011 s'est soldé par une performance de production historique pour notre parc, avec un taux de disponibilité supérieur à 90%. Fessenheim est la centrale la plus ancienne mais comme les autres, elle a été modernisée en permanence. La troisième visite décennale du réacteur 2 commence en ce moment, ce qui lui permettra de disposer des dernières améliorations requises. Si l'on compare nos installations entre leur mise en service et aujourd'hui, plus rien n'est pareil. Chaque ­inspection permet de renforcer les matériaux et d'optimiser les procédures de fonction­nement. L'amélioration en continu est dans les gènes de notre entre­prise.

La stratégie d'EDF repose pour beaucoup sur le développement du nucléaire à l'international. Plusieurs pays songent à remettre en cause cette source de production. Les grandes orientations de l'entreprise ne deviennent-elles pas caduques ?

Je rappelle qu'EDF ne vend pas de centrales. Nous sommes un architecte ensemblier, l'opérateur qui porte la responsabilité. Au Japon, c'est l'exploitant qui est convoqué devant le tribunal de l'histoire. Ce seul constat montre la responsabilité qui est la nôtre. Nous l'assumons avec fierté. Mais il ne faut pas sous-estimer le poids de la décision politique dans le nucléaire. De nombreux pays affichent des objectifs volontaristes en matière de réduction d'émissions de CO2: peuvent-ils le faire sans avoir recours au nucléaire, surtout s'ils n'ont ni vent pour les éoliennes ni montagnes pour les barrages hydroélectriques? Le «mix» énergétique que nous proposons est adapté aux conditions de chaque pays. Et finalement si on prend en compte l'exigence planétaire de réduire le CO2, n'est-ce pas aux pays qui ont la maîtrise scientifique et industrielle de prendre la part la plus importante de l'effort commun?

La France peut-elle être moins dépendante du nucléaire ?

Je ne suis pas nucléocrate et encore moins doctrinaire. D'ailleurs, EDF est aussi reconnue pour son expertise d'hydraulicien, le cinquième mondial. L'entreprise investit massivement dans les énergies nouvelles et le thermique. Reste que la France a fait à un moment précis le choix du nucléaire. Depuis le début, EDF porte cette aventure qui permet aux consommateurs de payer leur électricité environ 30% moins cher qu'ailleurs en Europe. Elle le fait avec rigueur et performance, ce qui n'est pas à la portée de tous les opérateurs. Car si on considère EDF comme autre chose qu'un opérateur de service public, on se trompe. Le nucléaire ne peut exister que s'il est sûr. C'est, je vous le dis encore, obsessionnel! Certains voudraient lui substituer en France le «tout- renouvelable: il n'en coûtera pas moins de 1000 milliards d'euros, selon le chiffre avancé par un économiste.

Les tarifs réglementés de l'électricité augmenteront de 1,9% le 1er juillet. À l'avenir, le gouvernement envisage «une hausse modique». Cela vous satisfait-il ?

Je comprends parfaitement les préoccupations du consommateur. ­Elles sont doubles: d'une part, bénéficier des tarifs les plus accessibles, de l'autre, profiter de la meilleure qualité de service. Cela étant, je constate que sur tous les segments de clientèle, EDF propose actuellement les tarifs les moins chers en Europe, souvent de très loin. Cela montre à quel point les consommateurs bénéficient de la compétitivité de notre parc de ­production nucléaire. Mais l'entreprise doit également faire face à des investissements considérables : 8 milliards d'euros, rien qu'en France, en 2011.

Les conditions tarifaires que vous prônez pour l'application de la loi sur le marché de l'électricité entraîneront une hausse des prix. Préférez-vous un report de cette loi plutôt qu'un seuil insuffisant à vos yeux ?

Le report d'une décision n'est jamais une solution. Cela fait plus d'un an que je me bats pour que le prix de cession de notre énergie nucléaire respecte le coût complet de production de cette électricité. Reporter la loi, non seulement ne ferait que différer le problème, mais cela augmenterait l'incertitude pour une entreprise comme EDF qui a besoin d'une grande visibilité. Le chiffre de 42 euros le mégawattheure (MWh) comme prix de départ de l'Arenh (accès réglementé à l'énergie nucléaire historique) est parfaitement justifié.

Des groupes de travail ont été constitués pour mieux harmoniser les relations entre EDF et Areva. Comment vos deux entreprises collaborent-elles aujourd'hui ?

Areva est un partenaire de tout premier plan avec lequel nous travaillons au quotidien.

Une journée de grève a été très suivie chez EDF pour protester contre l'évolution du tarif agent, synonyme d'une facture d'électricité très avantageuse pour vos salariés. Allez-vous poursuivre cette réforme ?

Ce tarif pour les agents n'a pas été modifié depuis cinquante ans… Notre statut d'opérateur de service public doit nous rendre solidaires des autres consommateurs. L'objectif n'est pas de supprimer ce tarif. Qu'il soit indexé sur les variations du prix de l'électricité ne me paraîtrait pas anormal.

Le titre EDF a été très chahuté. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

La moindre déclaration sur les prix de l'électricité fait bouger le titre de manière excessive. Voilà aussi pourquoi les incertitudes autour de la loi Nome doivent être levées. Je regrette parallèlement que plusieurs mouvements importants n'aient pas été pris en compte par les marchés. En quelques mois, nous avons clarifié notre position aux États-Unis, nous sommes sortis d'Allemagne au meilleur moment et au meilleur prix et le groupe s'est désendetté de plus de vingt milliards d'euros. EDF est le premier électricien mondial et doit le rester.

D'ailleurs, dans quelques semaines, nous présenterons notre stratégie, notamment à l'international.

LIRE AUSSI :

» INTERVIEW - Le Déaut et Birraux : «La sûreté des centrales nucléaires ne se négocie pas»

» Strasbourg se prononce pour la fermeture de Fessenheim

» EDF se renforce dans les énergies renouvelables

Par Frédéric De Monicault

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Commentaire d'Hercule : Avec la privatisation récente, de la manière dont est gérée cette entreprise que je connais assez bien, il y a fort à parier qu'il y aura d'autres pépins, et des plus graves...
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Message par Her Lun 19 Sep - 7:03

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

EDF promet plus de prudence dans le nucléaire
lundi 19 septembre 2011

La sécurité sera renforcée dans les centrales avec l'installation de nouveaux générateurs.
Franck Dubray
Moins de sous-traitants, des générateurs diesel de secours, une force d'intervention facilement mobilisable... L'électricien français propose des mesures pour renforcer ses défenses.

EDF fait après Fukushima ce qu'elle avait fait après l'accident de Three Mile Island, aux États-Unis, en 1979. C'est ce qu'affirmait Hervé Machenaud, directeur de la production, vendredi dernier.
Mesure phare : l'électricien français « se propose de renoncer à la sous-traitance en cascade, c'est-à-dire des sous-traitants faisant eux-mêmes appel à d'autres sous-traitants », a indiqué Éric Besson, ministre de l'Énergie. Ce n'est pas un luxe : EDF fait travailler un demi-millier de petites et moyennes entreprises. En limitant le nombre de sous-traitants à trois, on arrive quand même à 1 500 entreprises !

Plus résistants aux inondations

Conséquence très directe de ce qui s'est passé à Fukushima : l'installation de groupes électrogènes « d'ultime secours » auprès de chaque réacteur. Il s'agit de pouvoir produire de l'électricité pour faire tourner les pompes des systèmes de refroidissement. Des générateurs sont déjà présents, mais les nouveaux sont annoncés plus résistants aux tremblements de terre et aux inondations.

Troisième point fort : la création d'une force d'action rapide nucléaire (Farn). Ces hommes spécialement formés, disposant de camions et d'hélicoptères, pourront intervenir partout, en moins de vingt-quatre heures. Ils achemineront du matériel de secours (groupes, pompes) et le mettront en marche. Tepco, l'opérateur japonais de Fukushima, n'avait pas été en mesure d'envoyer une telle équipe, dans sa centrale accidentée.

Autres projets : de nouveaux captages d'eau près des centrales pour disposer de réserves supplémentaires, le renforcement des postes d'alimentation électrique et des filtres à sable pour capter la radioactivité.

L'électricien a proposé ces mesures à l'ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire. Celle-ci les acceptera telles quelles, ou en demandera d'autres. Réponse dans deux mois.

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Commentaire d'Hercule : Cela signifie donc que depuis 40 ans, EDF nous ment et que le nucléaire reste une énergie dangereuse et qui, malheureusement pour l'avenir, n'est toujours que partiellement maîtrisée...
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Message par Her Sam 24 Sep - 17:12

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/24/la-fin-du-petrole-oui-mais-apres-demain_1577240_3232.html

La "fin du pétrole", oui... mais après-demain
Analyse | | 24.09.11 | 13h49 • Mis à jour le 24.09.11 | 13h49

par Jean-Michel Bezat


Ils étudient les courbes de production, compilent la littérature existante, échangent sur Internet, tiennent occasionnellement congrès... On les appelle les adeptes du "peak oil", ce moment historique où la production pétrolière atteindra un pic avant de décliner, inexorablement. La date du basculement - 2006, 2012 ou 2020 - fait débat, même en leur sein. Ils sont encensés ou moqués, c'est selon. Mais qu'importe ! L'or noir est une ressource limitée, et ces oiseaux de mauvais augure (pour les pétroliers) finiront par avoir raison. Quand ? C'est là toute la question.

Et voilà que, dans ce concert où ces géologues mêlent leurs calculs pessimistes aux sombres prophéties des écologistes, la voix des pétroliers se fait de nouveau entendre. Plus forte médiatiquement - sinon plus convaincante - que celle de leurs détracteurs. Dans son édition du 17 septembre, The Wall Street Journal ose titrer une double page "There Will Be Oil" ! Un odieux détournement de There Will Be Blood (2008), le film narrant la triste histoire du prospecteur Daniel Plainview dans la Californie de la fin du XIXe siècle.

Le pic pétrolier "n'est pas encore en vue", conclut l'article. Il n'en fallait pas plus pour enflammer la blogosphère. L'auteur de ce péché contre le bon sens ? Daniel Yergin, patron d'IHS Cambridge Energy Research Associates (IHS CERA), considéré par certains comme un des meilleurs gourous du secteur de l'énergie. M. Yergin, qui vient de publier The Quest : Energy, Security and the Remaking of the Modern World (Penguin Press), est un incorrigible optimiste, persuadé que l'on peut retarder longtemps encore la fermeture du dernier puits.

L'homme est réputé proche des milieux pétroliers américains, si prompts à défendre les intérêts de leurs actionnaires. Il n'a pas toujours eu le nez creux sur l'évolution des prix du brut dans les années 2000, qu'il a sous-estimée. Il a aussi péché par excès d'optimisme sur les capacités de production mondiale, surestimées cette fois. Sans lui faire injure, il n'est pas exclu que l'optimisme distillé à longueur d'études serve aussi à soutenir le cours de Bourse des majors.

L'histoire du "peak oil" est aussi vieille que celle du pétrole, dit-il. Quelques années après les premières découvertes en Pennsylvanie par Edwin L. Drake (1859), certains affirmaient déjà qu'il n'y en avait pas au-delà du Mississippi. Et puis vint la ruée vers l'or noir du Texas et de Californie. La fausse prophétie s'est répétée au XXe siècle, après les deux guerres mondiales. M. Yergin s'appuie sur ces erreurs pour ruiner la thèse des tenants du "peak oil". L'argument est court au regard de la déplétion - réelle et accélérée - des champs géants saoudiens, irakiens ou mexicains.

Le terrain est d'autant plus mouvant que les réserves déclarées par les grands producteurs comme ceux du golfe Persique n'ont fait l'objet d'aucune estimation contradictoire. Les adeptes d'un "pic" imminent ont parfois visé juste. En 1956, Marion King Hubbert avait prévu que la production américaine l'atteindrait en 1970. Ce qui s'est vérifié, propulsant le géologue de Shell au rang de "prophète" pour les membres de l'Association pour l'étude du pic pétrolier (ASPO) - chantres de la fin prochaine du pétrole.

Mais M. Hubbert s'est aussi trompé. Avec 5,5 millions de barils par jour, la production américaine actuelle est "3,5 fois supérieure à ce qu'Hubbert avait estimé en 1971", relève M. Yergin. Et elle ne décroît plus depuis 2008. La cause de cette erreur, dit-il, se niche dans les limites de la "vision du monde" de M. Hubbert et de ses épigones. M. Yergin affirme qu'elle était "très statique" et qu'il n'y entrait ni considérations économiques ni prise en compte des progrès techniques. Or des prix élevés stimulent l'innovation et encouragent l'exploration de nouvelles voies pour accroître l'offre. Un exemple parmi d'autres : la pose de capteurs numériques dans les gisements. Elle permettrait d'améliorer le taux de récupération dans des proportions équivalentes aux réserves de l'Irak (125 milliards de barils). Des miracles relevant plutôt du mirage, grincent les vieux briscards de l'exploration.

Environ 1 000 milliards de barils ont été pompés depuis le début de l'ère du pétrole, il y a cent cinquante ans. Selon M. Yergin, il en reste 5 000 autres, dont 1 400 milliards récupérables dans les conditions économiques et techniques actuelles. Sans doute davantage demain. Aussi affirme-t-il que la production augmentera dans les prochaines décennies avant d'atteindre un "plateau" au milieu du siècle puis de décliner graduellement.

Un tel optimisme repose sur plusieurs facteurs : une amélioration de l'efficacité énergétique permettant de produire plus de biens et de services avec moins d'énergie ; des gisements offshore, parfois enfouis à de grandes profondeurs, que les progrès de l'exploration sismique permettent d'identifier sous leur couche de sel (Brésil, Afrique de l'Ouest), les promesses d'un Irak inexploré pendant trente ans de guerres, les ressources de l'Arctique si l'on ose mettre en péril son écosystème fragile.

A cela s'ajoutent les énormes réserves de pétroles "non conventionnels" (sables bitumineux, pétrole piégé dans la roche, huiles extra-lourdes...). Un fait récent est passé inaperçu : l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a finalement comptabilisé les huiles extra-lourdes du bassin de l'Orénoque dans les réserves "prouvées et probables" du Venezuela, qui rafle ainsi la première place à l'Arabie saoudite. Tout un symbole.

Certains tenants du "peak oil" reconnaissent que l'addition de ces ressources peut repousser la fatale échéance. "Nous ne manquons pas de pétrole", a reconnu Jan Lars Mueller, directeur de l'ASPO-USA, en réponse à M. Yergin. Mais il n'existe sans doute pas de nouvelle "Arabie" et les grandes compagnies vont jeter leurs dernières forces dans la bataille. L'ère du pétrole de haute qualité, bon marché, aisé à extraire et facile à raffiner est révolue, rappelle M. Mueller. Il faudra plus d'investissement et plus d'énergie pour extraire des matières premières énergétiques vendues toujours plus cher. Les pétroliers devront relever d'autres défis techniques, prendre d'autres risques - politiques et financiers. Et ce sursis qu'ils s'accordent ne fera que rendre plus difficile la résolution de l'équation climatique.

bezat@lemonde.fr

Service Economie

Article paru dans l'édition du 25.09.11
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Message par Her Ven 30 Sep - 3:47

http://www.zenit.org/french

Le Saint-Siège à l’Aiea invite à une surveillance accrue des centrales

Intervention du Saint-Siège à la Conférence générale de l’Aiea à Vienne

ROME, Jeudi 29 septembre 2011 (ZENIT.org) –Le Saint-Siège a rappelé la crise nucléaire provoquée à Fukushima après le tremblement de terre qui a ravagé le Japon en mars dernier. Evoquant un problème global, il a souhaité le développement de « nouveaux standards de sécurité » et une surveillance « au niveau international » de « toutes les centrales nucléaires existantes ».

Mgr Michael W. Banach, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’Aiea (Agence Internationale pour l’énergie atomique), est intervenu le 20 septembre dernier au cours de la 55e session de la Conférence générale de l’Aiea (Vienne, 19-23 septembre 2011).

« Le Saint Siège désire réitérer son constant soutien à la recherche de solutions politiques qui non seulement permettent de prévenir la prolifération nucléaire mais empêchent aussi de considérer la guerre comme un instrument pour résoudre les conflits entre les nations et entre les peuples », a-t-il expliqué.

Dans son intervention, le prélat a évoqué l’idée d’allouer une partie des sommes destinées aux armements au « développement de projets économiques, éducatifs et sanitaires ». « Actuellement, à une époque de situation précaire des marchés et de l’emploi, la nécessité de trouver des financements fiables pour le développement reste une préoccupation constante ».

Par ailleurs, il est clair « que la crise nucléaire de Fukushima-Daiichi est un problème global – a-t-il affirmé – et que le monde est exposé à des risques concrets et systématiques, qui ne sont donc pas seulement hypothétiques, avec des coûts incalculables et avec la nécessité de développer une coordination politico-internationale sans précédent ».

« Récemment, on a exhorté à développer de nouveaux standards de sécurité ainsi qu’à surveiller au niveau international toutes les centrales nucléaires existantes. Pour le Saint-Siège, c’est un problème crucial », a-t-il insisté.

Mais « les Etats ont-ils la volonté d’adopter de nouveaux standards de sécurité ? Et s’il en est ainsi, qui les surveillera ? ». « C’est un fait que sans transparence, on ne peut pas poursuivre une application absolue ni la sécurité », a ajouté Mgr Banach. « Des programmes de formation sont absolument nécessaires pour la diffusion d’une ‘culture de la sécurité’ dans le secteur nucléaire comme dans la conscience publique en général ».

A l’Aiea, le prélat a aussi salué l’oeuvre et les efforts de l’agence et de ses collaborateurs « pour la planification et la promotion de programmes de contrôle du cancer ». « Ces applications pacifiques des techniques nucléaires peuvent, de multiples manières, rendre une contribution significative à la solution des problèmes les plus urgents, par exemple, la production de meilleures récoltes ou qui aient une tolérance plus haute au sel dans les climats arides, l’élimination des pesticides véhicules de maladies, etc. ».

Toutefois, « dans ce contexte, la gestion des ressources hydriques reste absolument prioritaire. Le choix du thème du forum scientifique de cette année : ‘L’importance de l’eau. Faire la différence avec les techniques nucléaires’, est extrêmement opportun », a-t-il reconnu.

Mgr Banach a enfin souligné que la question de l’eau était « vraiment une question de droit à la vie » et concernait « surtout ceux qui sont privés du droit à l’eau, à la santé, à la nourriture ».

« La famille humaine doit être servie, non pas exploitée. L’objectif premier de tous les efforts doit être le bien-être de ceux, hommes, femmes, enfants, familles et communauté, qui vivent dans les régions les plus pauvres du monde et souffrent le plus du manque et du mauvais usage des ressources hydriques », a-t-il conclu.

Marine Soreau
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Message par Her Ven 30 Sep - 23:34

Message de Jésus via John Leary – Dimanche 18 Septembre 2011 ..incendie ...grande raffinerie d’Amérique

Jésus dit : « Mon peuple, Je sais que c'est une vision inhabituelle, et Je vais vous donner de plus amples informations plus tard lorsque l'heure de cet événement sera plus proche.
Le très grand destructeur provient d'une grande raffinerie d’Amérique.
Cette scène pourra être signalée comme accidentelle, mais il s'agira d'un incident terroriste visant à perturber le flux d'essence.

Il y aura même plus qu'un de ces incidents comme tentatives pour provoquer la peur et la terreur parmi votre peuple. C'est une partie du plan des personnes monde unique (N.O.M.) pour un contrôle total en perturbant votre carburant pour le transport.

Votre économie est basée sur des carburants bon marché, mais si ces carburants deviennent rares en raison de ces incendies, les prix de l'essence vont augmenter et mettront plus de pression sur votre gouvernement et votre peuple.

Priez pour Mon aide pour vous mettre en sécurité dans Mes refuges quand viendra le temps d'y aller. »
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Message par Her Sam 15 Oct - 16:24

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/30/linky-le-nouveau-compteur-electrique-qui-cree-des-tensions_1580128_3234.html

Linky, le nouveau compteur électrique qui crée des tensions
LEMONDE.FR | 30.09.11 | 15h20 • Mis à jour le 30.09.11 | 15h51

Le nouveau compteur électronique "communicant", baptisé Linky, ici à Tours en 2009. AFP/ALAIN JOCARD

Il faudra désormais s'habituer à la présence dans les foyers français de Linky, le nouveau compteur électrique "intelligent" d'ERDF, la filiale d'EDF chargée de la distribution du courant. Le ministre de l'industrie Eric Besson a annoncé, mercredi 29 septembre, l'installation généralisée de ces boîtiers fluos entre 2014 et 2020. L'objectif du dispositif, imposé par une directive européenne : connaître en temps réel sa consommation d'électricité, et pouvoir en conséquence mieux la maîtriser pour faire des économies. "Ce nouveau compteur va faciliter la vie des Français et leur permettre d'être acteurs de leur consommation", a assuré Eric Besson.

Mais la mise en place de Linky, considérée comme le "plus important déploiement au monde de compteurs communicants", est loin de faire l'unanimité. La décision a provoqué une levée de bouclier des associations de consommateurs. Ainsi, Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) estime que Linky ne "répond pas aux exigences de transparence pour les consommateurs". Mêmes réserves du côté des collectivités locales, qui redoutent un verrouillage du marché de la distribution électrique.

Quel coût pour le consommateur ?

Au total, près de 35 millions de foyers français devraient être équipés de ces compteurs intelligents. Un vaste chantier évalué à 4,3 milliards d'euros, mais qui n'aura "pas d'impact" sur la facture du particulier, selon le gouvernement. Les surcoûts liés aux nouveaux compteurs doivent en effet être intégralement pris en charge par ERDF. Le groupe estime que cette somme sera amortie par les gains de productivité dégagés notamment par l'arrêt des déplacements de ses agents pour inspecter les compteurs.

"Mais tôt ou tard, le coût de [Linky] va être répercuté dans le tarif d'acheminement de l'électricité, et donc se retrouver sur la facture, qui sera alors augmentée de 1 à 2 euros par mois", redoute Grégory Caret, directeur d'études chez UFC – Que Choisir, interrogé par La Croix. Les associations de défense des consommateurs craignent en effet une augmentation du tarif d'utilisation du réseau public d'électricité (Turpe), ce tarif méconnu qui rémunère les acteurs du secteur électrique. "Il faudra rester très vigilant pour voir s'il n'y a pas d'augmentation, car ce n'est pas exclu qu'ERDF joue sur ce tarif pour répercuter à long terme les coûts d'installation des compteurs", explique le délégué général de CLCV.

Les associations soulignent aussi la mauvaise évaluation du coût de l'appareil. Selon ERDF, le prix du compteur s'élèverait à 120 euros, pose incluse. Mais la fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) l'évalue plutôt à 240 euros. Un coût de toute façon élevé si on le compare à celui des appareils développés à l'étranger. En Italie, il est facturé 80 euros l'unité.

Linky peut-il vraiment modifier la consommation électrique des foyers ?

Expérimenté depuis 2010 à Lyon et en Indre-et-Loire, Linky est "un succès" selon Eric Besson. "Les résultats techniques de l'expérimentation ont été très bons : seuls 0,7 % des compteurs ont fait l'objet de réclamations", affirme ainsi le ministre de l'industrie. Mais si "techniquement, le projet pilote est valide", il n'a eu que "très peu d'effets" sur la consommation des ménages, estime Jean-Luc Dupont, président du Syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire. Selon une étude réalisée auprès de 150 collectivités du département et de quelque 1 500 foyers, "pour 90 % des consommateurs, l'arrivée de Linky n'a rien modifié dans leurs pratiques." Un constat qui pose la question de l'efficacité du nouvel appareil.

"Contrairement à l'engagement pris dans la loi Grenelle 1, les compteurs communicants ne permettent pas aujourd'hui aux consommateurs de mieux connaître leur consommation d'énergie en temps réel, et ainsi de la maîtriser", affirme dans un communiqué l'association UFC-Que Choisir. Première explication à ce manque d'information : pour plus de la moitié des foyers, le compteur Linky est situé à l'extérieur du domicile, "à l'entrée d'un lotissement par exemple, sur le seuil d'un appartement voire même au sous-sol dans un immeuble" explique Thierry Saniez. Une disposition qui empêche le particulier d'avoir accès aisément à sa consommation, et constitue "un frein considérable" pour mettre en place de nouvelles pratiques énergétiques.

En outre, même lorsqu'il est aisément accessible au sein même du domicile, Linky "ne permet pas d'obtenir d'informations sur la réalité de la consommation", se plaignent les associations. Les données fournies par le boîtier ne sont pas "qualitativement suffisantes" pour permettre de faire évoluer les pratiques énergétiques, affirme Thierry Saniez. Des relevés quotidiens seront désormais disponibles, mais pas détaillés en fonction des périodes de la journée. "Les gens apprennent donc qu'ils ont consommé tant le lundi, mais ça ne les avance pas à grand-chose. Tandis que s'ils savaient combien ils ont consommé le lundi matin, le lundi après-midi, le lundi soir, ils pourraient comparer ces informations avec les grilles tarifaires, et modifier leurs pratiques en fonction des heures creuses et des heures pleines", explique le représentant de la CLCV.

Les associations redoutent que ces informations détaillées ne soient fournies qu'en cas de souscription d'un service payant proposé par la suite. EDF a ainsi déjà testé une formule de services payants facultatifs liés à Linky, explique Le Figaro. L'abonnement, facturé 3,50 euros par mois, permet aux consommateurs d'accéder à un espace personnel et sécurisé via Internet, "où ils peuvent visualiser leur consommation, en euros, en kWh, et en CO2, comparer consommation réelle et consommation prévisionnelle..." Un service qui va à l'encontre même des objectifs de Linky, affirme Thierry Sanier : "On se retrouve dans une situation où on aura effectivement une information gratuite, mais inutile, et où il faudrait payer pour obtenir ce pour quoi Linky a été lancé."

Internet et sécurisation des données.

Toutes les informations communiquées par Linky se font dans "une logique numérique", et sont donc consultables sur Internet, via son espace client. Ce qui introduit "une logique discriminatoire" pour Jean-Luc Dupont, président du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire. "Le fait que tout passe par Internet va handicaper des franges entières de la population, qui n'ont pas d'accès numérique soit pour des raisons financières, soit pour des raisons pratiques. Or, ce sont au contraire les populations plus pauvres qui auraient besoin de ces informations détaillées pour pouvoir faire des économies d'énergie", explique l'élu d'Indre-et-Loire.

Autre source d'inquiétude, la sécurisation des données. "La mise en place de ces compteurs électriques intelligents impliquera la collecte d'informations détaillées sur notre consommation électrique, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée", explique la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) sur son site. "Les informations de consommation d'énergie transmises par les compteurs sont très détaillées et permettent de savoir beaucoup de choses sur les occupants d'une habitation, comme leur horaire de réveil, le moment où ils prennent une douche ou bien quand ils utilisent certains appareils (four, bouilloire, toaster…)", explique la Commission, qui promet d'être vigilante sur la sécurisation de ces données et leur confidentialité.

Monopole sur la distribution électrique

La fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) s'est également fendue d'un avertissement, et voit d'un mauvais œil l'arrivée de Linky dans les foyers. Dans l'Hexagone, depuis 1906, les réseaux de distribution électrique ainsi que les compteurs appartiennent en effet aux collectivités locales, ERDF n'étant jusqu'à présent que le principal concessionnaire (exploitant). Des concessions limitées dans le temps, qui permettent, lorsqu'elles arrivent à échéance, de renégocier les tarifs à la baisse pour les collectivités locales.

Linky risque de bouleverser la donne. Pour qu'ERDF prenne en charge le financement de l'installation généralisée des nouveaux compteurs, l'entreprise prévoit d'amortir ses dépenses sur vingt ans. "Le modèle économique de Linky repose donc sur le fait de garantir à ERDF pendant vingt ans la concession des compteurs", explique Jean-Luc Dupont. Or "la nouvelle directive européenne sur les concessions de services impose l'ouverture à la concurrence, y compris dans l'énergie", poursuit l'élu. Le ministre de l'industrie Eric Besson a reconnu qu'il y avait là un blocage, mais a affirmé que les négociations étaient en bonne voie avec la Commission européenne.

Charlotte Chabas

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Commentaire d'Hercule : En quelques années, France-Télécom et EDF ont supprimé des dizaines de milliers d'emplois sans aucun plan social, juste avec un management téméraire et souvent crapuleux, des restructurations incessantes et par une manipulation et souvent la complicité des militants fédéraux en jouant sur la division entre les organisations syndicales.

Nous avons détruit nos services publics et nous le regretterons amèrement.

A EDRF, c'est au bas mot 20% des emplois qui ont été supprimés sur une période de 15 à vingt ans. Avec l'arrivée des 40 Millions de compteurs intelligents électroniques Linky, c'est encore 15.000 emplois qui vont disparaître et dont un grand nombre d'entre eux qui sont déjà passés à la sous-traitance. ERDF oblige le consommateur à supporter l'installation du compteur Linky en faisant miroiter un certain nombre d'avantages au client pour un euro par mois, dont une meilleure gestion de la consommation pour une économie d'énergie et une réduction des montants de la facture de consommation d'électricité soit d'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), une économie estimée de 50 euros par an pour une facture moyenne annuelle de 400 euros.

En fait c'est surtout l'entreprise qui va faire des économies énormes en suppression de personnel avec la disparition des releveurs de compteurs et des agents d'intervention !...

Mais avec de tels choix, quel sera avenir pour nos jeunes que l'on maintient en études universitaires après le Bac sans aucune espérance d'avenir ?

Ces dirigeants qui nous gèrent avec un tel aveuglement, en prétendant vouloir notre bien, nous conduisent à une ruine inéluctable. Les indignés qui manifestent aujourd'hui dans une quarantaine de pays l'on bien compris.
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Message par Her Lun 24 Oct - 20:36



Samedi 22 et dimanche 23 octobre
Bois énergie en lumière à la foire d’Espezel
Gros succès sur le stand Espace Info Energie/Pôle Energie 11, avec un intérêt marqué pour la bûche, le granulé… et les cuiseurs solaires

lundi 24 octobre 2011
Pour la sixième année consécutive, l’Espace Info Energie animé par le CAUE de l’Aude était présent à la foire d’Espezel les 22 et 23 octobre 2011. Le conseil au public s’est doublé d’une présentation de matériels liés aux énergies renouvelables, notamment solaires (fours, panneau thermique). Etant donnée la spécificité du plateau de Sault, l’accent a été mis une nouvelle fois sur les équipements performants fonctionnant au bois, malgré un imprévu de dernière minute qui n’a pu permettre d’exposer un nouveau modèle de chaudière bois bûche à allumage automatique.

Ce type d’équipement à de quoi rendre plus compatible avec le mode de vie moderne un moyen de chauffage imbattable sur le plan écologique mais aussi économique. Le kWh bois bûche revient à environ 4 c€, voire moins pour les habitants du Pays de la Haute-Vallée de l’Aude qui disposent d’une nombreuse ressource. Les filières granulés de bois et plaquettes forestières étaient également présentées, avec le prêt de combustibles bûches et granulés par l’entreprise BG (Limoux) et de broyat de plaquettes par l’entreprise de Serge Bacave (Saint-Benoît).

Cette année encore, l’action de l’EIE s’est appuyé à Espezel sur Pôle énergies 11 pour porter le message d’une offre professionnelle locale de qualité. Le professionnel Rudolf Lehmann (Solidee-Rouvenac) était ainsi sur le stand afin de renseigner le public, aux côtés du conseiller info énergie. Une centaine de personnes a été renseignée durant ces deux journées très ensoleillées… qui ont permis aux cuiseurs solaires de constituer une véritable attraction et d’engager une discussion sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables.

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http://www.pole-energies11.org/Un-village-de-l-energie-et-de-l

Retour sur Promaude 2010
Un village de l’énergie et de l’éco-construction

mercredi 12 mai 2010
375 visiteurs
Pour la deuxième année consécutive, Pôle Energies 11 s’est associé au Pays Corbières-Minervois et aux Espaces Info Energie de l’Aude pour proposer un espace de sensibilisation et d’explication autour des économies d’énergie, des renouvelables et des éco-matériaux.
Deux fois plus de stands que l’an dernier, des "causeries" pour apprendre et débattre, deux fois plus d’ateliers pratiques… La seconde édition du "Village de l’énergie et de l’éco-construction", au sein de Promaude, a marqué une nouvelle étape dans la reconnaissance de cette thématique pour le public audois.

Il faut signaler notamment l’effort des bénévoles du conseil de développement du Pays Corbières-Minervois pour proposer des démonstrations de qualité autour de l’ossature bois, de la terre crue et de la paille, en lien avec les artisans et le centre de formation Bâtipôle. Autre nouveauté, l’assemblage "en direct" d’une petite éolienne avec le Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement de Bordegrande.

Module en bois, paille et enduits terre réalisé par les bénévoles du Pays Corbières-Minervois avec les artisans de la coopérative Casa Dura, Claude Fajol et Nicolas Roudovski.

Soulignons également la présentation de la fameuse exposition "Vivre et construire avec le climat en Languedoc-Roussillon", remise à jour par l’Union régionale des CAUE (la version originale datait de 1980). 20 panneaux donnent ici les clefs du bioclimatisme sous nos latitudes ; ils ont été présentés sous les stands conjoints de Pôle Energies 11 et des Espaces Info Energie.

L’une des "causeries" organisées sur le village, ici avec Dirk Eberhart (Bâtipole) et Dirk Kober (conseil et maîtrise d’œuvre)

Enfin, coup de chapeau à une classe du collège de Lézignan-Corbières, qui est passée brièvement sur Promaude à l’occasion du rallye solaire Barcelone-Toulouse. Le CAUE est l’un des mécènes du tricycle solaire réalisé par les élèves et leur professeur de technologie.

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http://www.pole-energies11.org/Visites-de-sites-avec-les-Espaces

Programme sur le second semestre 2009
Visites de sites avec les Espaces Info Energie

dimanche 7 mars 2010
485 visiteurs
Les trois structures porteuses de l’Espace Info Energie dans l’Aude s’associent pour proposer aux particuliers un ensemble de visites de sites, qui portent en premier lieu sur les énergies renouvelables dans l’habitat
Dans l’Aude, il y a trois structures relais Espace Info Energie : le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée, le Pays Corbières-Minervois et le CAUE. Depuis 2008, elles s’associent pour proposer un programme de visites cohérents auprès des particuliers.

En 2010, les Audois peuvent donc visiter des maisons équipées de systèmes photovoltaïques, de chaudière à bois bûche performante ou à granulés de bois, des chauffe-eau solaires. Les particuliers pourront voir une maison neuve en bois ou encore des rénovations en éco-construction. En mars, il y aura notamment plusieurs maisons "bâtiment basse consommation", dans le cadre du "printemps du BBC".

Notons également une visite organisée dans le cadre des journées "portes ouvertes" du Comité de Liaison des Energies Renouvelables : le site d’essai indépendant d’éoliennes inférieures à 10 kW.

Ces visites se font généralement avec le propriétaire, le professionnel qui a mis en œuvre certains équipements, ainsi qu’un conseiller info énergie.

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http://www.pole-energies11.org/Pole-Energies-11-a-la-foire-d

Les 24 et 25 octobre
Pôle Energies 11 à la foire d’Espezel
samedi 24 octobre 2009
450 visiteurs
Des professionnels étaient présents sur un stand partagé avec l’Espace Info Energie
Dernière manifestation grand public de l’année 2009 pour Pôle Energies 11 : la foire d’Espezel, qui a eu lieu les 24 et 25 octobre. Les professionnels audois ont été une nouvelle fois aux côtés d’un conseiller info énergie du CAUE pour renseigner le public sur les aspects pratiques ou sur les filières économiques locales liées à l’énergie (bois énergie notamment). Etaient ainsi présents Bruno Bronquart (Terra Solaire - Pomas) et Rudolf Lehmann (Solidee - Rouvenac).

Sur place, près de 200 particuliers ont pu voir du matériel de démonstration (système photovoltaïque, équipements bois énergie) et bénéficier de conseils sur place. Outre de la documentation mise à disposition, il y avait aussi un panel d’isolants écologiques.

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http://www.pole-energies11.org/L-Espace-Info-Energie-de-l-Aude

L’Espace Info Energie du CAUE de l’Aude

lundi 19 mai 2008
1893 visiteurs
Un Espace Info Energie pour conseiller les particuliers
Depuis juin 2004, le CAUE de l’Aude accueille un Espace Info Energie (EIE) qui s’inscrit dans un réseau national initié par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie.
L’Espace Info Energie repose sur un partenariat croisé avec des collectivités locales. Le Conseil en Architecture Urbanisme et Environnement assure donc cette nouvelle mission en partenariat avec le Conseil Général de l’Aude, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon et l’Union européenne (fonds FEDER).

» Permanences téléphoniques
Pour obtenir des renseignements par téléphone ou solliciter un rendez-vous.
Tous les jours, de 9h à 12 h et de 13 h30 à 16 h 30.
Tél. 04 68 11 56 29

» Permanences au siège du CAUE
Accueil sur rendez-vous préalable.
Tous les jours, de 9h à 12 h et de 13 h30 à 16 h 30.
Au siège du CAUE 90 bis Avenue Pierre Sémard à Carcassonne.
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Message par Her Jeu 27 Oct - 14:02

http://www.sudouest.fr/2011/10/27/le-monde-grandit-les-ressources-s-epuisent-537786-4720.php

Le monde grandit, les ressources s'épuisent
Lundi, la population mondiale franchira officiellement le cap de 7 milliards d'habitants. Avec des défis énormes à la clé

D'ici à dix ans , la population de l'Inde pourrait dépasser celle de la Chine. PHOTO AFP

L'année prochaine, à pareille époque, il y aura une Allemagne de plus à coincer sur la planète. 80 millions de personnes, c'est grosso modo l'accroissement annuel de la population mondiale. À ce rythme soutenu, la planète franchira lundi prochain le cap des 7 milliards d'habitants, selon le décompte de l'ONU. Une course folle vers la catastrophe ? C'est affaire de point de vue.

Ce n'est pas celui du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), qui présentait hier son rapport 2011. Certes, la planète s'est enrichie de 1 milliard d'individus en l'espace de douze ans. Ce qui, à l'échelle de l'évolution de l'espèce, n'excède pas un clignement des yeux. Certes, l'épuisement des ressources nous guette comme jamais, ainsi que le réchauffement climatique induit par les activités humaines. Mais les initiateurs du rapport ne versent pas pour autant dans le pessimisme. « Notre record de population peut être considéré à de nombreux égards comme un succès pour l'humanité. Les gens vivent plus longtemps, et en meilleure santé », note Babatunde Osotimehin, le directeur de l'UNFPA.

Celui-ci étant ressortissant du Nigeria, le pays d'Afrique qui sera le monstre démographique de demain (voir l'infographie ci-dessous), on peut penser qu'un biais oriente son sentiment. Les indicateurs ne lui donnent pourtant pas tort. Depuis 1950, l'espérance de vie à la naissance est passée de 48 ans à 69 ans, ce qui est objectivement une bonne nouvelle pour les intéressés. Si l'on se réfère aux chiffres de la FAO (l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), 878 millions de personnes souffraient de la faim en 1970, soit 26 % de la population mondiale. Ils étaient 850 millions il y a cinq ans, soit 13 % du total.

10 milliards en 2100 ?

La forte pente qui caractérise l'évolution de la population planétaire rend les prévisions malaisées. « Les projections démographiques sont relativement sûres lorsqu'il s'agit d'annoncer l'effectif de la population dans les dix, vingt ou trente prochaines années. Au-delà des cinquante prochaines années, l'avenir est en revanche plein d'interrogations, sans modèle sur lequel s'appuyer », note Gilles Pison, démographe à l'Ined (Institut national d'études démographiques), dans le dernier opus de « Population et sociétés », la revue de l'Institut.

Pour 2050, on parie sur 9,3 milliards d'individus, soit une poursuite de la hausse démographique à une allure nettement plus lente. C'est l'Afrique qui fournira les gros bataillons des nouveaux arrivants. Elle devrait compter 2 milliards d'habitants avant 2050, soit le double de sa population actuelle. Si la marge d'erreur est importante, elle est encore plus considérable pour 2100. L'ONU esquisse une hypothèse médiane à plus de 10 milliards. Mais une variation, même légère, de la fertilité pourrait faire grimper l'humanité aux alentours de 15 milliards.

Selon Gilles Pison, ces scénarios sont à envisager sans terreur. Il s'agit là d'une « transition démographique ». Sur tous les continents, la baisse de la mortalité infantile et l'allongement de la durée de vie précèdent mécaniquement la baisse du taux de fécondité (le nombre d'enfants par femme). Aucune civilisation, aucune religion ne dérogent à cette règle empirique à la lecture du rapport de l'ONU.

On peut donc envisager un retour à un nouvel équilibre vers la fin du siècle. D'ici là, il faudra assurer la soudure sur une planète dont les ressources sont limitées - ce qui est un défi - et très inéquitablement partagées, ce qui en est un autre bien plus grand. L'organisation onusienne relève ainsi que l'empreinte écologique d'un citoyen américain à naître (les ressources en eau et en terre pour assurer la pérennité de son mode de vie) sont 86 fois supérieures à celles d'un futur ressortissant du Nigeria.

Urbanisation accélérée

Les tensions sur l'eau illustrent le danger. D'ici à 2030, 40 % de la population mondiale pourrait être confrontée aux pénuries. C'est par exemple le cas de l'Égypte, dont le développement repose sur le bon vouloir du Nil. Comme au temps des pharaons, mais avec une population de 82,5 millions d'habitants, qui n'a évidemment rien à voir avec le nombre de sujets d'Aménophis III.

Le rapport onusien souligne aussi les problèmes que soulèvent l'urbanisation accélérée du monde, l'accès des jeunes à l'emploi et la violence sociale en germe dans le déséquilibre des naissances hommes-femmes. En Chine, il y a 50 millions d'hommes « surnuméraires » ; en Inde, 40 millions. Une bombe à retardement si la situation venait à s'aggraver.

En 2050, 9 milliards d'êtres humains à nourrir

La réduction du gaspillage et des pertes est l'une des clés du défi alimentaire.

Présidente de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), Marion Guillou vient de publier « 9 milliards d'hommes à nourrir » (1) en se projetant sur les années 2050. Cet ouvrage est coécrit avec Gérard Matheron, président du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Le sous-titre « Un défi pour demain » traduit l'ampleur de la tâche. Entretien.

« Sud Ouest ». 7 milliards d'hommes peuplent la terre aujourd'hui, dont un milliard souffrant de la faim. Déjà, l'agriculture ne couvre plus les besoins…

Marion Guillou. C'est davantage une question d'accès que de disponibilité. En théorie, les 3 000 kilocalories nécessaires par personne et par jour sont couverts. Mais les inégalités sont grandes entre les 4 800 kcal d'un Américain et les 2 200 d'un habitant d'Afrique subsaharienne. La faim est surtout liée à des problèmes économiques (pauvreté, volatilité des prix), mais également politiques : en Somalie, il y a certes une sécheresse mais la situation du pays est pour beaucoup dans la famine.

À l'horizon 2050, vous estimez que l'objectif de nourrir 9 milliards d'hommes est tenable. Comment ?

Nous avons étudié deux scénarios. Dans le premier, on continue sur la lancée d'aujourd'hui. On s'aperçoit alors que cela pose beaucoup de problèmes environnementaux. Dans le second, nous nous plaçons dans l'hypothèse où tout le monde, sur tous les continents, peut avoir accès à ses 3 000 kcal par jour, dont 500 d'origine animale. Et là on se dit que la première des choses à faire est de réduire les gaspillages et les pertes. Car aujourd'hui, on estime qu'entre 30 et 50 % de ce qui est produit par l'agriculture est gaspillé ou perdu. Gaspillage au Nord, pertes au Sud. Par exemple, en Amérique centrale, 20 % des céréales étaient perdues en raison d'une mauvaise conservation. En équipant les producteurs de petits silos métalliques un peu partout, on est parvenu à régler le problème.

Un changement de régime alimentaire serait donc l'une des clés pour nourrir la planète ?

Absolument. On peut agir en modifiant les régimes alimentaires chez nous, ne serait-ce que pour des raisons de santé. Si 1 milliard d'êtres humains souffrent de la faim, il y en a 1,4 milliard qui sont suralimentés ! Modérer le régime alimentaire dans les pays développés, c'est exercer moins de pression sur l'offre agricole. Pour la planète, c'est important.

Néanmoins, cela ne suffira pas ; il faudra produire davantage…

Effectivement. Dans ce scénario-là, la production agricole augmente de 30 % (88 % dans le premier) mais pas seulement pour l'alimentation. Car tout se tient. Le carbone renouvelable va être amené à remplacer, en partie, le carbone fossile. Et le carbone renouvelable est issu, notamment, du végétal. Il y aura donc besoin de fournir des plantes pour la chimie, les matériaux, l'énergie…

Avec quel impact sur la disponibilité des terres ?

Il faudra faire attention aux forêts tropicales, mais il existe une réserve importante de prairies et pâturages que l'on peut convertir en partie en terres cultivables. Dans l'immédiat, le plus efficace serait d'aider les agriculteurs des pays pauvres, dont les rendements sont 1 000 fois inférieurs aux nôtres, en leur facilitant l'accès aux semences, aux outils pour travailler la terre, aux fertilisants. Cela leur donnerait plus d'alimentation et permettrait de développer les zones rurales où habitent 80 % des personnes qui n'ont pas à manger. Au-delà, il faut travailler sur la génétique pour adapter les plantes aux changements climatiques. Ou encore sur la microbiologie des sols : le monde perd environ 10 millions d'hectares productifs chaque année du fait de l'érosion et de la salinité.

Propos recueillis par Jacques Ripoche

(1) « 9 milliards d'hommes à nourrir », éd. François Bourin, 420 p., 22 €.
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Message par Her Jeu 27 Oct - 14:05

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/24/01016-20111024ARTFIG00648-espionnage-de-greenpeace-le-parquet-veut-condamner-edf.php

Espionnage de Greenpeace : le parquet veut condamner EDF
Mots clés : Espionnage De Greenpeace, NANTERRE, Alain Quiros, Pierre-Paul François, Thierry Lorho, Pascal Durieux, Jean-François Dominguez, GREENPEACE, EDF

Par Fabrice Nodé-Langlois
Mis à jour le 24/10/2011 à 22:19 | publié le 24/10/2011 à 18:52 Réactions (Cool

Le procureur de Nanterre, Benjamin Blanchet, a requis une amende de 1,5 million d'euros contre EDF considéré complice d'intrusion informatique.

À l'issue d'un réquisitoire de quatre heures, lundi devant la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, le procureur a demandé qu'EDF soit condamné pour avoir fait espionner Greenpeace, par piratage informatique. Le procureur Benjamin Blanchet a réclamé une amende de 1,5 million d'euros à l'entreprise nationale.

Alain Quiros et Thierry Lorho. Croquis d'audience : Fabrice Nodé-Langlois.
Le procureur a qualifié d'«emblématique» cette affaire de cybercriminalité qui plonge «dans le monde discret des officines». Le pirate informatique Alain Quiros qui s'est introduit en 2006 tant dans un ordinateur du laboratoire national de dépistage du dopage pour l'entourage du cycliste américain Floyd Landis que dans un ordinateur de Greenpeace pour le compte d'EDF redoutait de porter seul le chapeau. Il a pu être rassuré sur ce point puisque le parquet a réclamé des condamnations à l'encontre des six prévenus présents. Six prévenus qualifiés par Me Alexandre Faro, avocat de Greenpeace, de «trois margoulins qui reconnaissent les faits» associés à trois «représentants de la haute fonction publique, de l'élite de l'armée et de la sécurité».

Des barbouzes privés
EDF avait tenté de se porter partie civile et de se présenter en victime de l'agissement de deux de ses cadres ayant eu recours à des barbouzes privés mais cette demande avait été rejetée. Pour le parquet, l'électricien est le commanditaire manifeste de l'intrusion informatique opérée l'ordinateur de Yannick Jadot, à l'époque directeur des campagnes de Greenpeace, devenu député européen et porte-parole d'Eva Joly.

Il est établi, selon le réquisitoire de Benjamin Blanchet déroulé sans effet de manche, que Pierre-Paul François, alors chargé de mission sur la sécurité des centrales nucléaires d'EDF a donné lui-même le nom de Yannick Jadot de Greenpeace ainsi que son e-mail personnel au pirate informatique via l'intermédiaire Thierry Lorho. Pour le procureur, le contrat établi le 29 novembre 2006 entre EDF et la société d'intelligence économique Kargus consultants de Thierry Lorho, officiellement pour de la «veille informatique» n'était qu'un «contrat fantoche» (à 4664,40€ par mois) destiné à maquiller le piratage réalisé en septembre 2006. Le contrat fut d'ailleurs passé en violant plusieurs règles internes à EDF.

Trois ans de prison
Pierre-Paul François, ancien «policier émérite» entré chez EDF en 1994 assure n'avoir pas eu connaissance du contenu du CD-Rom contenant les fichiers piratés sur l'ordinateur de Greenpeace, retrouvé par la police dans son coffre-fort. Son supérieur hiérarchique, le contre-amiral Pascal Durieux qui a signé le contrat avec l'officine Kargus maintient avoir ignoré les méthodes illégales employées par Kargus pour soutirer des informations sur les actions de Greenpeace. Pour le procureur, tous deux «ont menti». Aussi a-t-il requis pour chacun, considérés comme complices du délit, une peine de trois ans de prison dont dix huit mois avec sursis.

Même peine de prison requis pour les trois exécutants: Alain Quiros, le hacker autodidacte «flatté d'être admis parmi les hommes de l'ombre», le seul à présenter des remords; Thierry Lorho, établi à son compte après dix ans de DGSE; et Jean-François Dominguez, le baroudeur de la légion étrangère qui a servi d'intermédiaire dans le piratage du laboratoire de dépistage du dopage et celui de Frédéric-Karel Canoy, avocat des petits porteurs de Vivendi.

Les avocats d'EDF, de l'amiral Pascal Durieux et de l'ancien policier Pierre-Paul François, qui ont été «sanctionnés» mais sont toujours cadres chez EDF, vont plaider la relaxe lors de l'audience de ce mardi.

Par Fabrice Nodé-Langlois
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Message par Her Jeu 27 Oct - 14:32

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/04/10/espionnage-de-greenpeace-deux-responsable-d-edf-releves-de-leurs-fonctions_1179420_3224.html

Espionnage de Greenpeace : deux responsables d'EDF relevés de leurs fonctions
LEMONDE.FR avec AFP | 10.04.09 | 19h51

L'entreprise EDF a annoncé, vendredi 10 avril, qu'elle avait relevé de leurs fonctions deux hauts responsables de la sécurité du groupe, Pascal Durieux et Pierre François, à titre "provisoire" et par "mesure de précaution" dans le cadre de l'enquête judiciaire pour espionnage présumé de l'association écologiste Greenpeace.

"EDF vient de découvrir, dans le cadre des investigations conduites en interne à la suite d'une récente perquisition, qu'un contrat de veille avec la société Securewyse, qui vient d'être résilié, a été signé en dérogation aux règles du groupe. […] EDF condamne fermement toute méthode visant à obtenir des informations de manière illicite", précise un communiqué.

Le Canard Enchaîné avait mentionné, dans son édition du 8 avril, l'existence d'un contrat visant à faire espionner en 2006 le porte-parole de l'association Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, via une société basée en Suisse, Securewyse. Mis en examen pour "complicité d'intrusion informatique", le numéro deux de la sécurité d'EDF, Pierre François, a été désigné par deux exécutants présumés de l'opération d'espionnage comme un "donneur d'ordre". Il nie les faits qui lui sont reprochés.

Son supérieur hiérarchique, Pascal Durieux, a également été placé sous le statut de témoin assisté par le juge Cassuto. Ancien membre des forces spéciales, puis de la DGSE de 1989 à 1999, cet ancien agent des services secrets, âgé de 45 ans, a travaillé dans un cabinet d'intelligence économique avant de créer sa propre société, Kargus Consultants, en 2003, à Nantes.

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Commentaire d'Hercule : Mais qu'est devenu le service public d'antan ? Il est évident qu'il faut rechercher les responsabilités plus haut dans la hiérarchie. Il se racontait qu'à l'époque de François Roussely qui fut Président d'EDF de 1998 à 2004, pour négocier le tournant difficile de la privation, il aurait demandé à ses Directeurs de foncer pour réussir ce passage difficile, en leur déclarant : "Faites ce que vous voulez pour y arriver, même enfreindre les règles, je vous couvre !"
Et partout à EDF, il y a eu des comportements anormaux et des débordements dans le management de l'entreprises, sans respect des règles morales ou légales. Visiblement ces deux responsables de la sécurité n'ont pas été couverts... et ce que l'on peut affirmer, c'est qu'il n'avaient l'esprit maison.

Que faut-il en déduire aujourd'hui en ce qui concerne les annonces sur la sureté nucléaire faites par Henri Proglio qui a pris la succession de Pierre Gadonneix à la tête du groupe EDF depuis le 25 novembre 2009, qui avait affirmé, à son arrivée, qu'EDF « a vocation à coordonner la filière nucléaire » française et qui vient d'être nommé, le 21 février 2011, vice-président du Comité stratégique de l'énergie nucléaire, à l'occasion du Conseil de politique nucléaire présidé par le ministre de l'Energie Eric Besson. Nous avons vu pour le Japon la situation dramatique générée par l'énergie nucléaire dont nous sommes bien obligés d'admettre aujourd'hui que l'homme ne la maîtrise pas. Tout ceci est fort peu rassurant et même vraiment inquiétant car le vieillissement du parc nucléaire représente un certain danger pour les populations avoisinantes.
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Message par Her Jeu 27 Oct - 22:14

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/27/1202433-la-france-face-a-la-penurie-d-electricite.html#xtor=EPR-1

PUBLIÉ LE 27/10/2011 08:32 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
La France face à la pénurie d'électricité
énergie

L'arrêt des centrales allemandes va poser problème à la France./DR

Cet hiver, la France pourrait bien manquer d'électricité. L'arrêt de huit réacteurs nucléaires allemands commence à provoquer des sueurs froides en France où le courant importé d'outre-Rhin permettait jusque-là de passer sans trop d'encombre les grands pics de consommation de l'hiver. Des pénuries et des pannes d'électricité en France sont une « menace réelle », a averti le cabinet de conseil Capgemini dans son étude annuelle sur l'énergie en Europe publiée hier. Le risque existe en cas de conditions « très défavorables », a reconnu hier le ministre de l'Énergie Éric Besson, en cas de temps « très froid » et de retards dans le lancement de centrales thermiques en Allemagne. « Dans ce scénario, oui, il pourrait y avoir des difficultés », a-t-il confirmé devant l'Assemblée nationale en réponse à un député.

En cause, en plus du manque de disponibilité de l'électricité nucléaire allemande : l'aggravation chaque année du phénomène de « pointes » annuelles de consommation, autour de 19h l'hiver. Le 15 décembre 2010 à 19 h 02, la France a ainsi battu son « record » absolu de consommation : 96 710 mégawatts, un pic en progression constante chaque année et plus de 25 % supérieur à son niveau du début des années 2000. Est-ce que pour autant on aura des pannes, ce n'est pas sûr, heureusement », tempère Colette Lewiner, qui a dirigé l'étude de Capgemini. La situation au cours des deux derniers hivers, particulièrement froids, a déjà été difficile. Car la France, bien qu'exportatrice nette d'électricité, a une faiblesse : championne du chauffage électrique, sa consommation bondit lors des grands froids de près de 2300 MW à chaque fois que le thermomètre baisse d'un degré. D'où l'importation nécessaire depuis l'Allemagne, la Belgique ou l'Italie.
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Message par Her Sam 29 Oct - 7:17

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/10/26/97002-20111026FILWWW00329-france-pannes-d-electricite-cet-hiver.php

France: pannes d'électricité cet hiver ?
lefigaro.fr, avec agences Mis à jour le 26/10/2011 à 07:59 | publié le 26/10/2011 à 07:19 Réactions (54)

L'arrêt de réacteurs nucléaires allemands représente une «menace réelle» de pannes d'électricité cet hiver en France, avertit le cabinet de conseil Capgemini dans son étude annuelle sur l'énergie en Europe. «Il existe une menace réelle sur la continuité de la fourniture électrique pendant l'hiver 2011-2012 et les hivers suivants car les pointes de consommation augmentent d'année en année», souligne la société française de services dans son Observatoire européen des marchés de l'Energie.

"De plus, si les autorités de régulation de l'énergie et les gouvernements ne mettent pas en place un nouveau cadre réglementaire incitant les acteurs à réaliser les 1.100 milliards d'euros - d'ici à 2020 - d'investissements nécessaires dans l'Union européenne, la continuité de la fourniture pourrait être menacée. Cependant, un second ralentissement économique provoquée par la crise des dettes souveraines de certains Etats Européens atténuerait, à court terme, ces problèmes puisqu'il conduirait, comme en 2009, à une baisse des consommations d'électricité et de gaz", ajoute Capgemini.

L'étude conclut ainsi qu'"à long terme, les prix de l'énergie devraient augmenter".

Autre conclusion de l'étude, la croissance de la consommation énergétique des pays en développement, la catastrophe nucléaire de Fukushima et la décroissance des investissements des utilities (services collectifs) dans les infrastructures énergétiques "auront des conséquences négatives sur la sécurité d'approvisionnement et les émissions de gaz à effet de serre en Europe". Le cabinet de conseil prévoit ainsi une augmentation de la dépendance vis-à-vis du gaz russe.

La France a importé jusqu’à 8000 mégawatts l’an passé

Exportatrice d'électricité durant presque toute l'année, la France est néanmoins importatrice lors des grands pics quotidiens l'hiver, notamment autour de 19 heures.
En raison du chauffage électrique, l'Hexagone est aussi le pays d'Europe dont la consommation augmente le plus par grand froid: pour chaque degré de température extérieure en moins, 2300 mégawatts de puissance supplémentaire sont nécessaires, soit plus de deux réacteurs nucléaires, selon le transporteur d'électricité RTE.

«Les hivers froids, comme ça a été le cas l'hiver dernier, on a importé jusqu'à 8000 mégawatts, essentiellement d'Allemagne. Or cette énergie ne sera plus disponible», dit à l'AFP Colette Lewiner, directrice internationale du secteur de l'énergie chez Capgemini.

L'approvisionnement en Allemagne et en Belgique est également menacé

L'Allemagne sera importatrice nette d'électricité cet hiver en raison de l'arrêt de huit de ses 17 réacteurs décidé au printemps dans la foulée de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon. «Est-ce que pour autant on aura des pannes, ce n'est pas sûr, heureusement. Ca va dépendre du froid, du fonctionnement des réacteurs nucléaires en France, qui s'est beaucoup amélioré, de la disponibilité des moyens de production ailleurs, je pense par exemple que l'Allemagne fera plus tourner ses centrales à charbon», souligne l'experte.

Avant d'être contraint à d'éventuelles coupures maîtrisées, RTE peut encore recourir à des contrats d'effacement auprès de clients industriels ou lancer des appels au civisme comme c'est déjà le cas en Bretagne, une des régions les plus difficiles à alimenter électriquement. «Mais on est dans un contexte qui est plus inquiétant», dit-elle, en soulignant que l'Allemagne et la Belgique sont avec la France les plus exposées. RTE, en charge des lignes à haute tension, doit présenter son propre état des lieux sur cette question avant le 10 novembre, rapporte la filiale d'EDF. Une étude au niveau européen de l'Association européenne des gestionnaires de réseaux (Entso-E) sera également présentée fin novembre.

LIRE AUSSI :
»Quel nucléaire après Fukushima ?
»France - Allemagne, l'affrontement de deux cultures sur le nucléaire
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Message par Her Mer 23 Nov - 15:00

http://www.liberation.fr/medias/01012371947-en-colere-sur-l-epr-edf-annule-ses-pubs-dans-la-tribune

MÉDIAS Mercredi dernier à 17h02 (Mis à jour à 18:23)

En colère sur l'EPR, EDF annule ses pubs dans «La Tribune»
Par JEAN-CHRISTOPHE FÉRAUD

Henri Proglio (ici, en 2010) n'aurait pas apprécié un article de «La Tribune» qui affirmait qu'EDF pensait abandonner le réacteur EPR. (Fred Dufour.AFP)

Quand Proglio fâché, Proglio fermer le robinet à publicité ? Le patron d'EDF a semble-t-il pris une grosse colère en ouvrant La Tribune lundi. Dans son édition du 14 novembre, le quotidien économique affirmait sur une pleine page que l'électricien s'apprêtait à "abandonner le modèle EPR" en pleine polémique sur l'avenir du réacteur de Flamanville.

L'article expliquait qu'"EDF, dont une partie des équipes a toujours été hostile au réacteur EPR, développé par Areva et Siemens, propose une porte de sortie à l'affrontement entre Verts et PS" autour de Flamanville.

La Tribune ajoutait que l'électricien travaillait déjà à l'après-EPR dans l'hypothèse d'un abandon de cette génération de réacteur par une nouvelle majorité PS-écolos : l'idée étant de développer "un autre réacteur plus petit (1 000 MW contre 1 700 MW pour l'EPR)" avec le chinois CGNPC.

Fureur du PDG d'EDF, Henri Proglio et démenti immédiat du groupe sur le thème "EDF n'a pas l'intention d'abandonner l'EPR, les équipes sont pleinement mobilisées" sur Flamanville et à l'international, "l'EPR est un atout et une formidable opportunité de développement", etc.

«Une pression inqualifiable»

Les choses auraient pu en rester là. Mais Proglio est un sanguin, et un homme puissant peu habitué à ce qu'on le contrarie : dans cette même journée du 14 novembre, la direction de La Tribune est informée par Euro RSCG (Havas), l'agence de publicité d'EDF, que l'électricien "souhaite annuler toutes ses communications dans La Tribune jusqu'à la fin de l'année du fait de l'article paru dans le quotidien". EDF aurait même fait savoir qu'il ne souhaitait "plus être présent dans le titre".

C'est ce qui s'appelle manier le bâton avec la presse en touchant le nerf de la guerre. Une campagne annuelle d'EDF était en cours avec encore sept parutions du 22 au 28 novembre et du 5 au 7 décembre. Manque à gagner pour La Tribune : 60 000 euros selon le quotidien, 20 000 euros selon EDF...

Une bien mauvaise nouvelle pour le quotidien économique qui se débat dans des difficultés financières inextricables depuis son abandon par LVMH en 2008, l'échec de sa relance par Alain Weill, et sa reprise par Valérie Decamp en mai 2010 : La Tribune est actuellement en procédure de sauvegarde et le tribunal de commerce doit statuer sur l'avenir du journal le 19 janvier.

Or, ajouté au contexte de crise qui a vu de nombreux annonceurs geler leurs investissements, l'annulation de cette campagne EDF ne devrait pas aider au retour à l'équilibre que la direction de La Tribune espérait pour cette année. "On sera encore dans le rouge, la décision EDF n'arrange pas nos affaires", confirme un responsable du quotidien, qui dénonce "une pression inqualifiable sur un travail journalistique rigoureux" : "Aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup de journaux qui osent écrire des choses qui fâchent sur des gros annonceurs potentiels, surtout dans la presse économique."

Un traitement plus sympa

Contactée par Libération, la direction d'EDF semble bien gênée aux entournures : "La décision d'annuler cette campagne de publicité dans La Tribune n'est pas prise", assure la directrice de la communication, Marie-Catherine Gros, en démentant un coup de colère d'Henri Proglio. EDF rappelle par ailleurs avoir "beaucoup soutenu La Tribune" jusqu'ici : à hauteur de 300 000 euros en achat d'espaces rien qu'en 2011... Bref, l'électricien s'attendait à un traitement plus sympa, d'autant que La Tribune avait déjà fait une page sur le thème "L'EPR est une catastrophe industrielle" le 9 novembre.

Difficile, pourtant, d'écrire le contraire : le coût des chantiers de Flamanville (opéré par EDF) et d'Olkiluoto en Finlande (Areva) a plus que doublé – de 3 à 6 milliards d'euros. Et dans les deux cas, la livraison a été reportée, respectivement à 2016 et 2014. Mais pour se différencier des Echos ou du Figaro, La Tribune a adopté un positionnement éditorial plus agressif depuis l'arrivée à la direction de la rédaction de Jacques Rosselin. En témoigne une manchette du 25 juillet – "Arnaud dirige-t-il encore Lagardère" – qui a valu au journal une menace de plainte en diffamation de l'intéressé. La plainte n'a semble-t-il pas encore été notifiée à La Tribune.

Par les temps qui courent, difficile de faire du journalisme un peu incisif quand on a des annonceurs susceptibles.
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Message par Her Mar 29 Nov - 8:46

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Hollande promet un grand débat sur l'énergie
mardi 29 novembre 2011

François Hollande a précisé, hier, sa position sur le nucléaire.
AFP
Le candidat du PS est monté au créneau pour tenter de clore la polémique sur l'accord avec les écologistes. Un accord dont il n'appliquera, s'il est élu, que les mesures « essentielles ».

François Hollande a repris l'offensive, multipliant les déplacements et les interventions dans les médias. Une mise au point d'abord. Sur RMC et BFM-TV, il a assuré, hier matin, que, s'il était élu, le droit de veto de la France à l'Onu ne serait « pas remis en cause » de manière unilatérale. Façon de clore la polémique suscitée par un passage de l'accord conclu entre le PS et Europe Écologie-Les Verts. « C'est vrai que les Nations unies doivent évoluer, une réflexion peut être engagée », admet-il cependant.
Quatre engagements

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, le candidat socialiste revient sur ses intentions en matière de politique énergétique : « Après le drame de Fukushima, tandis que les réserves de pétrole s'amenuisent et que nous avons l'obligation écologique de réduire nos consommations de CO2, la France doit réussir la transition énergétique. Il s'agit de sortir progressivement du tout pétrole pour les transports et du tout nucléaire pour l'électricité. »

François Hollande promet « un grand débat sur l'énergie en France » et une loi de programmation sur la transition énergétique. Mais il prend sans attendre quatre engagements : « La plus ancienne de nos centrales, Fessenheim, sera arrêtée. Le chantier de Flamanville, avec le nouveau réacteur EPR, sera conduit à son terme. Le système de retraitement des déchets et la filière qui l'accompagne seront préservés. Et aucune autre centrale ne sera lancée durant ce mandat. »

Ce qui vaut pour l'Onu et le nucléaire vaut aussi pour le reste : François Hollande ne compte pas appliquer, les yeux fermés, l'accord du 15 novembre. « J'appliquerai les mesures qui me paraissent les plus essentielles », a-t-il expliqué.

De même, son projet ne se confondra pas avec celui du PS. « Je ne suis pas le candidat d'un parti », a prévenu celui qui compte faire campagne sur ses « propres propositions ». Les écologistes n'ont pas manqué de réagir. « Il a intérêt à rectifier le tir pour écouter davantage son propre parti et ses alliés et, d'une façon plus générale, les Françaises et les Français », l'a sermonné Jean-Vincent Placé.

En se disant prêt à travailler avec le centriste François Bayrou, s'il appelle à voter pour lui au second tour, François Hollande a fâché un autre de ses partenaires : Jean-Luc Mélenchon, qui l'accuse de « tirer une balle dans le pied de la gauche. Il doit dire clairement s'il veut discuter avec le MoDem ou le Front de Gauche. Car c'est l'un ou l'autre. Ce ne sera en aucun cas les deux. »

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Commentaire d'Hercule : Mais alors, si Hollande l'emporte, Henri Proglio, l'actuel président-directeur général d'EDF, va se faire virer. Oh le pauvre !
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Message par Her Ven 2 Déc - 7:46

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Drôle d'exercice à la centrale nucléaire
vendredi 02 décembre 2011

La centrale normande de Paluel.
AFP

Des élus voulaient vérifier, de nuit, la sécurité des réacteurs de Paluel (Seine-Maritime). Ils ont eu froid dans le dos.

Paluel, un demi-millier d'âmes, près de Dieppe (Seine-Maritime). Mercredi soir, Claude Birraux, député UMP de Haute-Savoie et président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), frappe à la porte de la centrale nucléaire d'EDF. Celle-ci compte quatre réacteurs de 1 300 MW, chacun mis en service entre 1984 et 1986.

À sa demande, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) simule un accident du type Fukushima : une perte totale d'électricité et du groupe électrogène de secours du réacteur n° 1. Ce qui nécessite un branchement sur l'installation du réacteur n° 2.

« Situations burlesques »

L'alerte fictive, déclenchée à 22 h, donne lieu à un enchaînement de « situations burlesques », selon le député. Les agents d'astreinte arrivent bien, rapidement. Mais, à 23 h 30, ils annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement « en commande »...

À minuit, ils entrent dans le local électrique de la tranche 1 « mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique », raconte le député.

Après d'autres découvertes tout aussi stupéfiantes, les techniciens décident alors, de leur propre initiative, de se raccorder sur le réseau du réacteur n° 3. Mais, insiste Claude Birraux, le guide de procédure d'EDF comporte de nouvelles inexactitudes et des ambiguïtés. Dans ce grand capharnaüm, le député félicite le personnel : « Il a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations ».

Au même moment, Bruno Sido, sénateur UMP de Haute-Marne, était à la centrale du Blayais (Gironde). Il a constaté lui aussi les difficultés des agents à se repérer dans le maquis des documents et des procédures édictés par EDF.

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Commentaire d'Hercule : En effet, malgré les annonces optimistes d'Henri Proglio suite à l'accident de Fukushima, nous avons vraiment du souci à nous faire...
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Message par Her Lun 5 Déc - 14:36

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/05/1232168-operation-commando-des-militants-greenpeace-dans-plusieurs-centrales-nucleaires.html#xtor=EPR-1

PUBLIÉ LE 05/12/2011 09:11 - MODIFIÉ LE 05/12/2011 À 09:40 | AVEC AGENCE
Opération commando des militants Greenpeace dans plusieurs centrales nucléaires

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine en 2006 Alain Julien AFP/Archives

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VIDEO -- Des militants de Greenpeace se sont introduits tôt ce matin dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, dans l'Aube, "pour faire passer le message que le nucléaire sûr n'existe pas".

C'est une véritable opération commando qu'ont mené des militants de Greepeace aujourd'hui. Ils ont décidé de contourner les systèmes de sécurité de la centrale nucléaire de Nogent et de s'introduire sur le site. Selon TF1, d'autres centrales seraient également la cible des militants comme celles de Chinon (Indre-et-Loire), de Cadarache (Var) ou de Saint-Louis-de-Montferrand (Gironde). Pour Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaire pour l'association, "Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d'atteindre le coeur d'une centrale."

En effet, les membres de l'organisation écologique sont parvenus sur le dôme de l'un des réacteurs où ils ont pu déployer des banderoles. La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par Greenpeace "car elle est la plus proche de Paris", à 95 km seulement de la capitale.

Les intrus ont été rapidement interpellés par la gendarmerie. nterrogé sur France Info, le ministre de l'Industrie Eric Besson a estimé que si l'enquête confirmait l'intrusion de militants de Greenpeace, cela signifierait qu'il y a eu "dysfonctionnement" et "qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas".
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