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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

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Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie - Page 4 Empty Re: Les Signes des temps - Le Grave Problème de l'Energie

Message par Her Lun 5 Déc - 14:43

http://www.sudouest.fr/2011/12/05/la-centrale-double-le-mox-571398-706.php#xtor=EPR-260-%5BNewsletter%5D-20111205-%5Bzone_info%5D

06h00 | Mis à jour 08h11
Par DENIS LHERM
La centrale double le MOX

Le CNPE du Blayais fonctionnera avec deux fois plus de ce combustible nucléaire qui avait été au cœur de la polémique entre le PS et les écologistes.

Le MOX permet d'économiser 12 % d'uranium naturel. Pour 2012, l'objectif est de parvenir à 17 %. Pour cela, il faut mettre du MOX dans deux réacteurs supplémentaires sur le plan national : les réacteurs 3 et 4 du CNPE du Blayais. PHOTO ARCHIVES LAURENT THEILLET

Le Centre nucléaire de production d'électricité (CNPE) du Blayais, implanté à Braud-et-Saint-Louis, devrait fonctionner avec du combustible MOX (Mélange d'Oxydes) au plutonium dans ses quatre réacteurs, au lieu de deux aujourd'hui, à l'horizon 2014. Une enquête publique est en cours dans 19 communes proches de la centrale nucléaire, portant sur « la demande d'EDF de modifier le décret d'autorisation de création des tranches 3 et 4 du Centre nucléaire de production d'électricité du Blayais ».

Si les réacteurs 1 et 2 fonctionnent déjà avec 30 % de MOX, les 3 et 4 marchent encore à l'uranium « ordinaire », c'est-à-dire le mélange classique d'uranium naturel et d'uranium enrichi (contenant une petite part d'uranium 235).

Pour passer eux aussi au régime du MOX, les deux derniers réacteurs doivent s'appuyer sur un nouveau décret qui le mentionne expressément. D'où l'enquête publique actuellement en cours et qui prendra fin le 14 décembre.

Au cœur du psychodrame

Le combustible MOX qui s'apprête à doubler sa présence dans la centrale nucléaire du Blayais a fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Il a notamment été au cœur du psychodrame politique entre le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts (EELV), en novembre dernier. Initialement, l'accord électoral entre le PS et EELV faisait référence à un abandon de ce combustible jugé dangereux, mais présent dans 22 réacteurs sur 58 en France.

Ayant eu vent de ce point de l'accord, Areva, producteur du MOX, a fait pression sur François Hollande. Ce dernier a effacé du texte toute référence à un abandon de la filière MOX, entraînant la fureur des écologistes et une poussée de fièvre de leur candidate Eva Joly. Le MOX est donc un sujet hautement explosif.

Sur le registre d'enquête publique ouvert à la mairie de Braud-et-Saint-Louis, la remarque suivante est inscrite : « comment évaluer les dangers devant un dossier complexe qui ne comporte pas d'analyse contradictoire ? » C'est effectivement une question pertinente.

Le dossier d'enquête publique est réuni dans deux énormes classeurs au contenu technique, indigeste et non contradictoire. Ce qui est logique puisqu'il émane de la Direction production d'EDF. D'autres remarques ont été portées par l'Association de défense des sites et habitants - Haute Gironde (ADSH) : « Nous ne pouvons accepter de rajouter du risque au risque déjà existant ».

L'ADSH mentionne également un « risque d'emballement de la réaction en chaîne » (nucléaire, NDLR). De son côté, l'association Agir pour l'avenir de Cissac-Médoc « s'interroge sur la pertinence du projet […] Notre association pense qu'il est encore temps de sortir du nucléaire avant l'accident ».

Inquiétudes

Si d'autres remarques sont plus favorables au MOX, le combustible suscite incontestablement des inquiétudes. Mais au fait, de quoi s'agit-il exactement ? Le MOX est un produit du recyclage des réacteurs nucléaires, une sorte de déchet qu'au lieu de stocker en attendant qu'il veuille bien refroidir (150 ans, trois fois plus que l'uranium), on réutilise dans les réacteurs pour une deuxième combustion.

Sans entrer dans le détail de la physique nucléaire, il faut savoir que la réaction nucléaire à l'uranium génère une petite quantité de plutonium. Un réservoir d'uranium usagé contient ainsi 96 % d'uranium appauvri et 1 % de plutonium apparu lors de la fission nucléaire (plus 3 % de déchets ultimes).

Lorsqu'on ne fait pas de bombe atomique avec cette charmante substance qu'est le plutonium, on la réinjecte dans les réacteurs des centrales nucléaires. En effet, sa capacité énergétique est très forte : la combustion d'un gramme de plutonium dégage autant d'énergie qu'une tonne de pétrole. Dans les années 1980, la France a fait le choix du recyclage du combustible nucléaire usagé, via la filière MOX.

Cette dernière permet de réduire la dépendance à l'uranium, puisque le MOX représente 30 % du combustible utilisé dans les centrales (le reste est de l'uranium classique). Le MOX est exclusivement produit par Areva dans l'usine Melox de Marcoule, dans le Gard. Objectif : recycler 100 % du plutonium récupéré dans les centrales.

La France isolée

Un combustible encore plus énergétique que le combustible dont il est issu, cela semble miraculeux. Problème, il est aussi 5 à 7 fois plus radioactif et radiotoxique. Bref, beaucoup plus dangereux. En mars dernier, au Japon, la panique des écologistes venait entre autres du fait que l'une des piscines de refroidissement de la centrale dévastée de Fukushima contenait du MOX.

En France, Greenpeace ne cesse de dénoncer le risque de prolifération nucléaire attachée à ce combustible dont l'utilisation et le transport par convois blindés sont délicats.

En août 2011, l'Angleterre a fermé son usine MOX de Sellafield, si bien que la France est aujourd'hui le seul producteur de MOX. Le combustible au plutonium permet d'économiser 12 % d'uranium naturel.

À compter de 2012, l'objectif est de parvenir à 17 %. Pour cela, il faut mettre du MOX dans deux réacteurs supplémentaires sur le plan national : les tranches 3 et 4 du CNPE du Blayais. Les réacteurs 1 et 2 accueillent 30 % de MOX depuis 1994. D'ici à 2014, les deux autres vont progressivement y venir.

Trois questions à Etienne Dutheil, Directeur du CNPE du Blayais
1 L'arrivée du MOX dan les réacteurs 3 et 4 entraîne -t-elle de lourds travaux ?

Etienne Dutheil : Non, car le MOX est conçu pour fonctionner dans les installations actuelles. Il y a juste des « paquets de commandes » à rajouter. La tranche 4 devrait passer au MOX en 2013 et la 3 en 2014.

2 Qu'est-ce qui a changé dans la vie de la centrale depuis la catastrophe de Fukushima ?

E.D. : Il y a eu un gros travail sur l'évaluation complémentaire de sûreté. Avec deux conclusions : la centrale est conforme, et nous avons déduit des améliorations de sûreté possibles grâce à de nouvelles hypothèses d'incidents.

Par exemple, nous avons demandé une étude de protection contre les inondations du poste transformateur de Braud-et-Saint-Louis. L'accident nucléaire de Fukushima a fourni de nouveaux axes de travail en matière de sûreté.

3 Et l'ambiance de travail ?

E.D. : Il n'y a pas eu de changement à la centrale. Juste de l'incompréhension face à la remise en cause possible de l'énergie nucléaire, alors que c'est une électricité produite en toute sécurité.

J'ai été frappé par le nombre d'articles qui évoquaient une fermeture du site du Blayais sans jamais dire un mot sur ce que pèse la centrale, c'est-à-dire 99 % de l'électricité consommée en une année en Aquitaine.

En interne, nous échangeons souvent, mais le plus important est de rester concentré sur notre métier qui est de produire de l'électricité en toute sûreté.
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Message par Her Lun 5 Déc - 21:57

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Greenpeace-relance-le-debat-sur-la-securite-des-centrales-nucleaires-_NG_-2011-12-05-743700

5/12/11 - 12 H 00 MIS À JOUR LE 5/12/11 - 20 H 55
Greenpeace
Greenpeace relance le débat sur la sécurité des centrales nucléaires
Des militants de l’ONG antinucléaire Greenpeace ont tenté lundi 5 décembre de pénétrer dans plusieurs centrales nucléaires. Ils ont réussi à entrer dans celle de Nogent-sur-Seine.

(AFP PHOTO /FRANCOIS NASCIMBENI)
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube).
Le groupe EDF a déclaré vers 20h45 avoir remis aux autorités deux militants de l'association qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas, en Ardèche.

Le gouvernement a annoncé que l’audit en cours sur la sécurité des centrales serait publié intégralement.

Lundi matin, vers 6 heures, équipés de lampes frontales, neuf militants de Greenpeace ont réussi à s’introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), située à 95 km au sud-est de Paris.

Après avoir cisaillé une clôture, les activistes ont progressé jusqu’au dôme de béton recouvrant l’un des deux réacteurs sur lequel ils ont grimpé pour déployer une banderole où l’on pouvait lire : « Le nucléaire sûr n’existe pas. »

« IL N’Y A EU AUCUN DYSFONCTIONNEMENT »
Les intrus, qui « n’avaient pas d’armes », ont été « immédiatement détectés par le dispositif de sécurité et leur cheminement a été suivi en permanence sur le site, sans qu’il soit décidé de faire usage de la force », a expliqué EDF.

Ce n’est que plus tard qu’ils « ont été appréhendés dans le calme par la gendarmerie » . « Tout s’est passé conformément aux procédures, a assuré le directeur du site, Hervé Maillart. Il n’y a eu aucun dysfonctionnement. »

Au même moment, d’autres militants de Greenpeace tentaient d’investir les sites nucléaires du Blayais (Gironde), de Chinon (Indre-et-Loire) et de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

Un homme a aussi été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi près de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche), avec en sa possession une corde et une banderole, et deux autres militants ont été livrés par des agents EDF aux autorités après s'être introduits dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Curas, en Ardèche.

En tout état de cause, il semble qu’aucun militant n’ait réussi à entrer « au cœur » d’une centrale, dans un bâtiment, ni même au sein de l’installation nucléaire proprement dite, généralement circonscrite par une seconde clôture.

À la suite de ces actions, le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, a ordonné une « fouille approfondie » dans tous les sites nucléaires. Sur France Info, le ministre de l’industrie, Éric Besson, a évoqué de possibles « dysfonctionnements » .

« LA TRANSPARENCE, NOUS LA DEVONS AUX FRANÇAIS »
En milieu d’après-midi, Nicolas Sarkozy a qualifié d’« assez irresponsable » l’action de militants de Greenpeace dans la centrale de Nogent-sur-Seine, et assuré que « la totalité des audits » sur la sûreté nucléaire seraient publiés, car « la transparence, nous la devons aux Français » .

Pour sa part, Benoît Hamon, porte-parole du PS, a rappelé que les socialistes étaient « favorables » , s’ils arrivent au pouvoir en mai 2012, « à ce qu’il y ait un audit de sécurité qui soit transparent et contradictoire, qui ne soit pas la répétition des contrôles tels qu’ils existent aujourd’hui », et ce « avec des experts qui ne soient pas considérés comme juges et parties ».

À la suite de cette nouvelle intrusion, une enquête approfondie a été ordonnée par Éric Besson. Enquête qui s’annonce particulièrement délicate, puisque, à la suite des cinq intrusions déjà enregistrées sur des installations nucléaires en France depuis 1986 (dont trois depuis 2003), la sécurité des centrales était considérée comme fiable.

« J’observe que les militants ont réussi à entrer dans la centrale de Nogent-sur-Seine, qui pourrait alors être une passoire, mais pas dans les autres, explique Christian Bataille, auteur de nombreux rapports sur l’énergie nucléaire. Il est toutefois urgent de revoir de fond en comble le service de sécurité qui, déjà, mobilise beaucoup de gardiens et coûte cher », poursuit le député PS du Nord.

De son côté, Yannick Jadot, député Vert au Parlement européen, appuie là où cela fait mal. Il observe en effet, qu’après la catastrophe de Fukushima, la Commission européenne avait décidé de réaliser des « stress tests » exhaustifs sur toutes les centrales d’Europe.

Les experts devaient passer au crible tous les éléments intervenant à la fois dans la sécurité et la sûreté : séismes, inondations, incendies, explosions, chutes d’avions, erreurs humaines et… actes malveillants. Or, dans les faits, ils n’ont retenu que l’éventualité des séismes et des inondations.

DENIS SERGENT
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Message par Her Mer 7 Déc - 9:46

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Veolia abandonne son activité dans les transports
mercredi 07 décembre 2011

Le groupe va céder les 50 % qu'il possède dans Veolia Transdev, sa filiale transports publics : tramways, métros, bus, etc.
Photo : AFP

Le groupe Veolia veut se désendetter pour se recentrer sur l'eau, l'énergie et la propreté. Sans licenciements, affirme le PDG, Antoine Frérot.

Veolia environnement réduit sévèrement la toile. Le conglomérat français aux quatre métiers - eau, propreté, services à l'énergie, transport - a décidé de rétrécir le (gros) bébé.

Et d'un, il décroche le wagon transports publics : tramways, métros, bus, etc. Le groupe va céder les 50 % qu'il possède dans Veolia Transdev, la filiale commune détenue avec la Caisse des dépôts, très présente notamment dans l'Ouest.

Avis aux amateurs, financiers et industriels : ils ont deux ans maxi pour faire affaire avec le copropriétaire sur une activité qui pèse 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires... À moins que la Caisse des dépôts ne décide de rester seule maître à bord.

Et de deux, Veolia s'allège parallèlement dans l'eau (cession de l'activité au Royaume-Uni) et les déchets solides (vente aux États-Unis), avec l'objectif global de céder 5 milliards d'actifs sur 2012-2013.

Titre massacré à la Bourse

Et de trois, il envisage d'abandonner quelques implantations à l'international pour se rabattre sur les pays les plus rentables (une quarantaine).

Et de quatre : il lance un programme de réduction des coûts progressif qui culminera à 420 millions l'an en 2015. « Sans licenciements » en France en tout cas, a tenu à préciser Antoine Frérot, le PDG. Mais pas sans suppressions d'emplois. L'ajustement s'opérera par le non-remplacement systématique des 7 000 à 8 000 départs naturels qui ont lieu chaque année dans une branche qui fait travailler 110 000 salariés. Hors France, en revanche, des licenciements ne sont pas exclus.

Pour Veolia, l'un des deux champions français de l'environnement (avec le groupe Suez), l'ambition affichée est claire. Il s'agit essentiellement de se désendetter pour retrouver des marges de manoeuvre financières et stratégiques.

Bâti dans les années 2000 à marches et rachats forcés par Henri Proglio, recyclé aujourd'hui PDG d'EDF, le groupe souffre d'un endettement important et un peu inquiétant : 15 milliards pour une activité de 35 milliards. Inquiétant sans aucun doute pour la Bourse.

Le titre Veolia est le plus massacré du CAC 40 depuis le début de l'année : moins 58 % ! L'opération « rachat » auprès de la Bourse n'est d'ailleurs pas gagnée : le titre a encore terminé dans le rouge hier. En fait, Antoine Frérot espère ainsi retrouver non seulement la confiance de ses actionnaires mais surtout les chemins d'une bonne rentabilité... Et ceux de la croissance externe.

Paul BUREL.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Avant de s'inquiéter de retrouver une bonne rentabilité, il serait déjà nécessaire et urgent de retrouver la confiance de ses partenaires et du public, et de ce fait de regagner une bonne réputation. Je crois que pour l'eau et l'énergie, cela va être très difficile...
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Message par Her Ven 9 Déc - 8:31

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Presque plus d'électricité nucléaire au Japon
vendredi 09 décembre 2011

La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Reuters

Les réacteurs japonais stoppent les uns après les autres, après la catastrophe de Fukushima.À ce rythme, le pays pourrait être, malgré lui, totalement sorti du nucléaire d'ici au printemps.

Depuis que la compagnie d'électricité japonaise de l'Ouest, Kansai Electric Power, a arrêté, dans la nuit de mercredi à jeudi, le réacteur Mihama 2 à cause d'un problème technique, 85 % du parc nucléaire japonais est au point mort. Sur cinquante-quatre réacteurs encore opérationnels, quarante-six ont déjà été stoppés. Les huit qui restent devraient prochainement l'être à leur tour.


Aux inspections de maintenance, menées tous les treize mois, s'ajoutent les tests de résistance faisant suite à l'accident de Fukushima. Ces stress tests obligent à mettre en sommeil les installations. Certains sites comme celui d'Hamaoka, non loin de Tokyo, ont été fermés pour des raisons de sécurité : ils étaient bâtis dans des zones à fort risque sismique.

Près de 30 % avant mars

Aujourd'hui, la production d'électricité d'origine nucléaire est presque anecdotique, alors qu'elle représentait près de 30 % du total avant la catastrophe de mars. Malgré le lobbying intense de l'État et du patronat japonais, aucun gouverneur de région ne veut donner son accord au redémarrage des réacteurs qu'il héberge. Beaucoup trop risqué tant que la situation n'est pas clairement sous contrôle à Fukushima Daiichi.

Ce blocage oblige les compagnies d'électricité à remettre en route leurs vieilles centrales thermiques pour produire les millions de kilowattheures manquants. Tout en important davantage d'énergies fossiles, plus chères, plus immédiatement polluantes.

Pendant tout l'été, les entreprises et les particuliers du nord-est du Japon et du grand Tokyo ont été incités à réduire leur consommation d'électricité pour éviter les coupures. Dans tous les lieux publics, le taux d'utilisation du réseau était indiqué en temps réel. Une consigne assouplie depuis, mais qui pourrait bien revenir cet hiver, quand les besoins énergétiques monteront en flèche.

Vincent TOURAINE.
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Message par Her Mar 13 Déc - 8:15

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Areva nettoie ses comptes au gant de crin
mardi 13 décembre 2011

Provisions de 2,4 milliards, cessions d'actifs pour 1,2 milliard. Le couperet du PDG, Luc Oursel, est tombé. Lourdement, y compris sur l'emploi, surtout en Allemagne... La France ne sera pas épargnée.

Plan stratégique ou plan d'économies ?
« Action 2016 », qui définit le cap d'Areva sur les cinq ans à venir, se présente d'abord comme un grand nettoyage au gant de crin des années Lauvergeon. Adossé à une perte opérationnelle comprise entre 1,4 milliard et 1,6 milliard, le plan de Luc Oursel, le PDG, se décline en trois mauvaises nouvelles. 1. Lourdes provisions d'un montant total de 2,3 milliards, essentiellement sur les mines africaines d'UraMin. 2. Réduction des coûts d'un milliard en rythme annuel. 3. Cessions d'activités pour plus de 1,2 milliard. Le fonds stratégique d'investissement s'est immédiatement porté acquéreur de la participation d'Areva dans le groupe minier d'Eramet.

1 200 départ non remplacés

Il y aura des suppressions d'emplois aux États-Unis et en Belgique, mais surtout en Allemagne (plus de 1 200). En France, l'État actionnaire (à 87 %) a fait savoir qu'il ne supporterait pas de plan social à domicile. Ce retour à l'économie administrée n'empêchera cependant pas un gel des embauches, via le non-remplacement de 1 200 postes en 2012. Parallèlement, il y aura aussi un gel des salaires.

Les avatars d'UraMin

Première raison de cette purge : UraMin. Achetés chers, très chers en 2007 (1,8 milliard), les gisements d'uranium namibiens de la société canadienne se sont révélés bien moins riches et importants qu'annoncé. Après la dépréciation de 1,5 milliard opérée par le nouveau PDG, ils ne valent plus que 20 % de leur valeur d'acquisition. L'erreur initiale d'appréciation, validée par le gouvernement à l'époque, paraît surprenante. Il y aura une enquête.

Le cauchemar de l'EPR

Areva s'est lancé dans des projets pharaoniques mal maîtrisés. La gestion erratique du chantier du premier réacteur de type EPR, en Finlande, se traduira a minima par quatre ans de retard pour la livraison et un dérapage des coûts évalué aujourd'hui à 2,8 milliards d'euros. À l'aune du prix de vente initial, le coût réel est en train de doubler ! Areva est moins impliqué dans l'EPR de Flamanville où la dérive est comparable.

Le coup de pompe du nucléaire

C'est peu dire que la catastrophe de la centrale de Fukushima, en mars dernier, a plombé durablement l'essor de la filière nucléaire. Au Japon évidemment, mais aussi un peu partout dans le monde. L'ardeur des pro-nucléaires s'est refroidie, notamment en Grande Bretagne et aux États-Unis. Elle a surtout poussé l'Allemagne à tirer un trait sur l'électricité d'origine nucléaire.

L'inconséquence de l'actionnaire

L'État actionnaire n'est pas blanc bleu dans les erreurs stratégiques de ces dernières années. Il a voulu jouer au meccano industriel avec Areva, en le rapprochant d'Alstom par exemple. Il s'est montré très pingre pour recapitaliser l'entreprise à cours d'argent. Mieux ou pire : ses représentants au conseil d'administration ont avalisé toutes les décisions d'Anne Lauvergeon. Difficile de lui faire porter seule le chapeau.

Paul BUREL.
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