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Défense de la Vie - L'Euthanasie en France et Ailleurs

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Défense de la Vie - L'Euthanasie en France et Ailleurs - Page 4 Empty Re: Défense de la Vie - L'Euthanasie en France et Ailleurs

Message par Her Jeu 8 Sep - 10:09

http://www.sudouest.fr/2011/09/03/bonnemaison-divise-ses-pairs-489344-4018.php

Samedi 3 septembre 2011 à 06h00 | Mis à jour le 3 septembre 2011 à 07h23
Par PIERRE PENINairs
L'affaire d'empoisonnement à l'hôpital de Bayonne secoue l'Ordre des médecins. Son Conseil départemental pourrait être désavoué par l'instance nationale

Me Arnaud Dupin, avocat de Nicolas Bonnemaison. Photo B. LAPÈGUE

Le cas de Nicolas Bonnemaison divise ses pairs. Le praticien du centre hospitalier de Bayonne Côte basque a été mis en examen, le 12 août dernier, pour empoisonnement. Il est accusé d'avoir pratiqué des euthanasies sur quatre patients en fin de vie et encourt une peine de prison à perpétuité. Parallèlement à ces poursuites pénales, il risque aussi des sanctions devant une juridiction professionnelle. Mais, contre toute attente, le Conseil départemental de l'Ordre des médecins a décidé de ne pas le poursuivre.

« Hors la loi »

Il se réunissait en assemblée générale jeudi soir, à Bayonne. L'affaire Bonnemaison a suscité une heure de débats entre les sages des Pyrénées-Atlantiques. Mardi, quatre d'entre eux, dont leur président, Marc Renoux, avaient rencontré le mis en cause. Selon nos informations, avant cet échange, les médecins du Conseil départemental avaient eu connaissance de tout ou partie du signalement d'employés qui a conduit à la mise en examen de Nicolas Bonnemaison.

Avant même l'assemblée générale de jeudi, Marc Renoux semblait ne pas douter que les éléments du dossier conduiraient à une plainte du Conseil départemental devant la chambre disciplinaire du Conseil régional de l'Ordre des médecins. L'instance départementale n'avait-elle pas signé un communiqué pour affirmer qu'« aucun courant de pensée idéologique ou philosophique n'autorise à requalifier ce qui reste la suppression délibérée et toujours illégitime d'une existence humaine » ? Mais jeudi soir, un vote à bulletin secret (15 suffrages exprimés) a majoritairement rejeté l'idée d'une plainte.

En début de matinée, hier, Marc Renoux a appelé Nicolas Bonnemaison pour lui annoncer ce résultat. Une décision que le président ne comprend pas et dénonce en des termes forts : « Je dois respecter ce suffrage, mais je le désapprouve formellement. J'irai même jusqu'à dire que j'en ai honte. » Marc Renoux estime qu'il viole la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie, mais aussi le Code de déontologie de la profession. Et de rappeler que la justice qualifie les faits visés d'« homicides ». « Dans nos échanges, le docteur Bonnemaison lui-même reconnaît qu'il s'est mis hors la loi », tonne Marc Renoux.

Il dénonce une confusion du Conseil départemental de l'Ordre entre la valeur de l'homme, le point de vue de chacun sur la délicate question de la fin de vie et la loi. Comment expliquer le vote controversé ? « Je ne peux pas vous livrer la teneur des débats, coupe Marc Renoux. C'est une défaillance grave de notre conseil, et une lâcheté. »

Délocalisation

Le président départemental ne doute pas que le Conseil national de l'Ordre contredira cette décision. Il a certainement raison. C'est en tout cas ce que laisse entendre son porte-parole, le docteur André Deseur. « Nous avons la possibilité de prendre la main sur ce dossier, explique-t-il. Compte tenu des informations dont nous disposons, de la gravité des faits dont est soupçonné le docteur Bonnemaison, il est hautement probable que le Conseil national décidera de porter plainte contre lui. » Infligeant ainsi un camouflet au Conseil départemental. Désaveu d'autant plus cinglant qu'André Deseur évoque, en cas de plainte, une « délocalisation vers une autre chambre disciplinaire » que celle d'Aquitaine. De façon à éloigner les débats de la passion qui entoure l'affaire localement. Le Conseil national se réunira mercredi pour statuer.

Arnaud Dupin, l'avocat de Nicolas Bonnemaison, s'en est tenu à une réaction très sobre : « Nous prenons acte, mon client et moi, de la décision du Conseil départemental. Elle apporte un peu de réconfort au docteur Bonnemaison. Aujourd'hui, nous n'avons qu'une préoccupation : l'audience de mardi, où la liberté est en jeu. » Le 6 septembre, la cour d'appel de Pau doit examiner le recours du parquet de Bayonne, concernant la décision du juge des libertés et de la détention de laisser libre Nicolas Bonnemaison. Arnaud Dupin décrit un client qui « se sent encore et toujours médecin ». Dans les faits, il reste frappé de l'interdiction de pratiquer par le juge.

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http://www.sudouest.fr/2011/09/06/euthanasie-le-docteur-bonnemaison-dit-avoir-agi-dans-un-regard-une-poignee-de-mains-avec-les-familles-491921-4696.php

Mardi 6 septembre 2011 à 16h47 | Mis à jour le 6 septembre 2011 à 17h25
Par Sudouest.fr

Euthanasie : le docteur Bonnemaison dit avoir agi avec les familles
[VIDEO] Nicolas Bonnemaison est désormais soupçonné d'euthanasie active sur sept patients, soit trois nouveaux cas

Devant la cour d'appel de Paul, où près d'une centaine de personnes était venue lui exprimer son soutien, Nicolas Bonnemaison, visage fermé, visiblement ému, a reconnu avoir pratiqué des injections pouvant entraîner la mort. Il comparaissait ce mardi devant la chambre d'instruction qui examinait l'appel du parquet de Bayonne sur son maintien en liberté.

"Certes j'ai utilisé des médicaments, pas dans l'intention de donner la mort, mais pour abréger les souffrances des patients en fin de vie. Il n'a jamais été dans mon propos de les utiliser dans une intention létale", a expliqué le médecin urgentiste de Bayonne, dont les premiers mots ont été pour les familles des victimes.

Mis en examen le 12 août pour empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables, Nicolas Bonnemaison a assuré "toujours été attaché à communiquer avec les familles" des patients concernés, dont aucune n'a à ce jour porté plainte contre lui. "Pour moi, le patient était indissociable de ses proches. Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. On sait que que ça se fait dans un regard, une poignée de mains", a indiqué le médecin, interdit d'exercice et résidant en Auvergne dans le cadre de son contrôle judiciaire.

Désormais, le médecin urgentiste, passible de réclusion criminelle à perpétuité, est soupçonné d'euthanasie active sur 7 patients. Alors qu'on en évoquait que quatre jusqu'ici, le parquet de Bayonne en a ajouté trois autres au dossier lundi, survenus le 12 juin, et les 4 et 7 juillet.

L'avocat général, Jacques Defos Du Rau, a argué d'un "trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public" pour réclamer le placement en détention provisoire du Dr Bonnemaison. Jacques Defos Du Rau a évoqué sept "décès en série", entre le 5 avril et le 3 août 2011, avec "une accélération" des décès à partir de juin.

"Il s'est arrogé le pouvoir de donner la mort, tout seul, le droit de choisir l'instant de la mort et cela a eu l'air de s'amplifier. C'est le cadre de la loi Léonetti (sur les malades en fin de vie) qui explose", s'est indigné Jacques Defos Du Rau. "Personne n'a le droit de disposer de la vie d'un autre, personne n'a le monopole de la compassion", a-t-il martelé.

A la barre, le médecin a récusé toute accélération, évoquant une "dérive" dans l'organisation du service des urgences de courte durée où il travaillait, ouvert 24H/24 à partir de février 2011, "avec l'arrivée de patients qui n'avaient rien à faire dans le service courte durée". Il a indiqué avoir signalé cette situation par écrit à deux reprises à sa hiérarchie.

Pour la défense, Me Benoît Ducos Ader a dénoncé "l'hypocrisie" de la loi Léonetti et rappelé "l'absence de plaignants" dans cette affaire. "Avez-vous affaire à un serial killer ou à un médecin qui a exercé depuis des années son métier avec une conscience totale ?" s'est-il interrogé. "On n'est pas là pour mettre en prison un malfrat, on est là pour débattre de l'euthanasie", a-t-il ajouté.

La décision a été mise en délibéré. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau dira le 13 septembre si elle maintient en liberté l'urgentiste de Bayonne

L'affaire suscite un débat parmi les médecins. L'ordre des Pyrénées-Atlantiques n'a pas porté plainte contre Nicolas Bonnemaison, contre l'avis de son président, mais l'ordre national a l'intention de le sanctionner.

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http://www.sudouest.fr/2011/09/07/trois-nouveaux-deces-au-dossier-bonnemaison-492045-7.php

Mercredi 7 septembre 2011 à 06h00 | Mis à jour le 7 septembre 2011 à 09h48
Par EMMANUELLE FÈRE
Euthanasie à Bayonne : trois nouveaux décès liés au dossier Bonnemaison
L'examen de l'appel du parquet sur la remise en liberté du médecin par la cour d'appel de Pau a révélé trois nouveaux cas d'injections létales cet été à Bayonne.

Nicolas Bonnemaison (au centre) était très attendu au palais de justice de Pau. PHOTO LUKE LAISSAC

Hier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau examinait l'appel interjeté par le parquet de Bayonne le 16 août sur la décision de remettre en liberté le docteur Nicolas Bonnemaison.

Mais l'ambiance autour de l'urgentiste, mis en examen le 12 août pour empoisonnement sur quatre patients particulièrement vulnérables, était déjà celle d'un procès : frénésie médiatique et présence de plusieurs centaines de membres du personnel de santé venus comme soutiens, arborant pour certains des masques sanitaires blancs. Avocats et magistrats ont fait plus que fourbir leurs arguments. Ils ont abordé le fond du dossier.

Le dossier Bonnemaison n'était d'ailleurs plus le même après deux heures d'audience. Le président Michel Treilles a révélé trois nouveaux cas d'euthanasie active qui auraient été commis par le docteur Bonnemaison sur des patients du centre hospitalier de la Côte basque (CHB), les 12 juin, 4 et 7 juillet dernier. Ces trois cas ont fait l'objet d'un réquisitoire supplétif du parquet de Bayonne. Pour l'heure, aucune famille ne s'est constitué partie civile.

« Paris » sur le terme de vie

« Mes pensées vont aux patients et aux familles », a avancé l'urgentiste de 50 ans, qui risque la réclusion criminelle à perpétuité. « Certes, j'ai utilisé des médicaments, pas dans l'intention de donner la mort, mais pour abréger les souffrances des personnes en fin de vie et la douleur des familles », a-t-il dit à la barre, visiblement ému et impressionné. « Je me suis toujours attaché à communiquer avec les familles. Souvent, cela se lit dans un regard, dans une poignée de main. »

Contraste des déclarations du docteur Bonnemaison avec les faits rapportés par le personnel soignant dans le dossier, le cas des ampoules d'Hypnovel et de Norcuron prélevées dans les armoires à pharmacie. « Du 1er janvier au 1er juillet, la livraison de ces produits a été équivalente à la quantité annuelle », a indiqué le président. Il y a aussi les « paris » lancés par Nicolas Bonnemaison sur le terme de vie des patients dans l'unité hospitalière de courte durée (UHCD), son service. « De l'humour déplacé. Une façon d'évacuer la pression intense », a reconnu le praticien.

Le président Treilles a posé à plusieurs reprises la question de la solitude de la décision. « Je ne voulais pas mettre les infirmières en porte à faux », a répondu, autant de fois, le docteur Bonnemaison. Le praticien a en revanche « chargé » l'hôpital. Depuis février, l'UHCD se serait vu destiner les patients en fin de vie, en méconnaissance de l'objet du service. Et ce malgré les deux courriers par lesquels il aurait alerté la direction de l'établissement.

Décision le 13 septembre

« Il y aura le procès de la réalité des faits et le procès de l'UHCD », a pronostiqué Me Ducos-Ader, avocat de Nicolas Bonnemaison, en réponse aux réquisitions de l'avocat général, Jacques Defos du Rau, qui a fait valoir les « décès en série » et l'« accélération des interventions (NDLR : de Nicolas Bonnemaison) depuis le printemps 2011 ».

Dès le 16 août dernier, le parquet avait évoqué un « risque de trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public » pour justifier le placement en détention provisoire de Nicolas Bonnemaison. En réponse, Me Arnaud Dupin, l'autre conseil du médecin, a lancé hier : « On n'est pas dans la mafia. Vous l'imaginez aller voir les familles et les patients, pour leur dire : "Vous avez déclaré ça ?" » La décision de la chambre de l'instruction sera rendue mardi.



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http://www.sudouest.fr/2011/09/08/nous-avons-failli-493133-4018.php

06h00 | Mis à jour 09h33
Par PIERRE PENIN
« Nous avons failli »
Alors que le Conseil départemental a choisi d'épargner le docteur Bonnemaison, mis en examen pour empoisonnement, son président a choisi de jeter l'éponge. Il parle de "lâcheté" et de "défaillance grave"

Les turbulences à l'hôpital de Bayonne troublent l'Ordre des médecins. PHOTO ARCHIVES JEAN-DANIEL CHOPIN

Parlons d'un effet collatéral de l'affaire Bonnemaison : lundi, le Dr Marc Renoux a démissionné de son poste de président du Conseil départemental de l'Ordre des médecins. Voilà tout juste une semaine, l'instance se réunissait pour évoquer le cas de Nicolas Bonnemaison, médecin du centre hospitalier de Bayonne mis en examen depuis le 12 août pour empoisonnement. Il est soupçonné d'avoir pratiqué des euthanasies sur des patients en fin de vie. L'affaire divise ses pairs : la démission de Marc Renoux en témoigne avec fracas.

Le Conseil départemental a décidé de ne pas traduire Nicolas Bonnemaison devant la juridiction professionnelle qu'est la chambre disciplinaire du Conseil régional de l'Ordre. Cela lors d'un vote à bulletin secret. Marc Renoux s'est immédiatement désolidarisé de cette décision, selon lui « une défaillance grave », « une lâcheté » (« Sud Ouest » de samedi).

« Violation de la loi »

Et un camouflet pour le président, convaincu que devant « une violation de la loi mais aussi du Code de déontologie, nous devions porter plainte. En tant que Conseil départemental, notre rôle est de dire le droit. Nous avons failli. » Les conseillers départementaux de l'Ordre ont désavoué leur président. « J'en tire les conséquences par ma démission. J'estime que le sens de l'honneur m'appelle à démissionner. »

Il continue à parler de « honte ». « Je ne m'adresse pas aux conseillers, mais je prends ma part de responsabilité dans le sens où j'ai une conviction que je n'ai manifestement pas su imposer. »

Marc Renoux a pris sa décision « depuis le 2 septembre ». Soit le lendemain du fameux vote. Ce dernier n'était-il pas adressé précisément au président ? Avait-il, au-delà du dossier Bonnemaison, vocation à lui exprimer une défiance ? « Il y a un moment, quand j'ai commencé à sentir qu'on allait vers ce vote négatif, j'ai rappelé entre les dents qu'il doit y avoir des élections au Conseil départemental en février. » Façon de recentrer le débat sur l'ordre du jour. « Mais on m'a assuré que je n'étais pas le problème. »

Ce n'est peut-être plus vrai aujourd'hui. En témoigne ce courrier du secrétariat de l'Ordre départemental, convoquant une réunion extraordinaire, hier soir. « Cela sans mon aval, en dehors des cadres officiels », peste le démissionnaire. Il se pense visé par ladite réunion et parle de « cabale ».

Simple conseiller

Pourtant, au lendemain du vote controversé du Conseil départemental, les prises de positions du Conseil national de l'ordre des médecins ont conforté celles de Marc Renoux. L'instance suprême a dénoncé le vote de son relais départemental et décidé de reprendre le dossier en main. Avec l'idée de porter plainte contre le Dr Bonnemaison devant une chambre disciplinaire, probablement hors de la région des faits visés. Le Conseil national s'est réuni hier.

Pourquoi le Dr Renoux démissionne-t-il, si ses pairs abondent dans son sens au plan national ? Pour lui, la position du Conseil national appuie le « discrédit » du départemental. Elle ne l'exonère pas de démissionner. « Je reste simple conseiller », précise-t-il. Pas opposé à reprendre la présidence « dans quelques mois » si on le lui « demande ». Hypothèse peu probable, sans modification de la composition actuelle du Conseil départemental.
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Message par Her Jeu 8 Sep - 11:51

http://www.zenit.org/french

France : « Affaire Bonnemaison. La confiance, non la toute-puissance »

Communiqué de « SOS fin de vie - Alliance pour les Droits de la Vie »

ROME, Mercredi 7 septembre 2011 (ZENIT.org)– La Justice française se prononcera sur la remise en liberté ou non du docteur Bonnemaison, mardi prochain, 13 septembre 2011 : « Affaire Bonnemaison. La confiance, non la toute-puissance », titre à cette occasion ce communiqué de l’Alliance pour les Droits de la Vie.

« S’il n’appartient pas à l’Alliance pour les Droits de la Vie d’évaluer la situation actuelle au regard des faits qui lui sont reprochés, en revanche, certains propos récents du praticien appellent des explications. Le médecin vient en effet de déclarer à propos de la fin de vie d’un patient : «…Avec les familles on sait que ça se fait dans un regard, une poignée de mains », indique ce communiqué.

« Pour le docteur Xavier Mirabel, président de SOS fin de vie, « toute la déontologie médicale contemporaine s’appuie au contraire sur l’explicitation par la parole des options thérapeutiques, dans lesquelles n’entre d’ailleurs aucunement l’administration de la mort. Sans négliger l’importance du langage non-verbal, dans la relation entre un médecin et son patient ou sa famille, il faut contester vigoureusement l’idée selon laquelle les non-dits, les regards, ou tout autre geste cautionneraient implicitement un tel passage à l’acte », ajoute la même source.

Le communiqué conclut : « L’interprétation des regards, qu’avait revendiqué en son temps Christine Malèvre en affirmant avoir lu des demandes dans les yeux de ses patients, est le propre d’une médecine de toute-puissance, aux antipodes de la médecine de confiance entre soignants et soignés. Dans cette affaire, il faut rappeler l’urgence de prendre soin des personnes notamment en matière de soins anti-douleurs, plutôt que de prétendre que la mort est la solution pour effacer la souffrance ».
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Message par Her Jeu 8 Sep - 15:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-la-grande-déliquescence-du-corps-médical.html

07 septembre 2011

Euthanasie : la grande déliquescence du corps médical

Communiqué de Laissez-les-vivre :

"L'affaire de Bayonne,- QUATRE et peut-être SEPT actes d'euthanasie - par un confrère criminel, révèle la grande déliquescence du corps médical. On sait très bien qu'il y a en France de nombreux médecins "collabos", partisans de la culture de mort. Ils ont accepté la contraception, l'avortement, la fécondation in vitro, ils ne voient pas pourquoi ils devraient refuser l'euthanasie.... C'est l'honneur du docteur Marc Renoux, président du Conseil de l'Ordre des Pyrénées Orientales, désavoué par son conseil, d'avoir démissionné. C'est l'honneur du Conseil National de l'Ordre des Médecins de poursuivre le docteur Bonnemaison. Mais quelle confiance accorder à des professionnels - si compétents soient-ils - s'ils n'ont ni foi ni loi ?"

Posté le 7 septembre 2011 à 17h44 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 8 Sep - 16:22

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-la-dépénalisation-aboutit-au-droit.html

07 septembre 2011

Euthanasie : la dépénalisation aboutit au "droit"

Le Cardinal Barbarin déclare, à propos de l'euthanasie :

"Dès que la loi ne condamne plus, on la voit basculer dans l’approbation. L’exemple de l’avortement est clair. Il y a 35 ans on l’a « dépénalisé », et aujourd’hui, il est considéré comme un droit. [...]

Y-a-t-il vraiment une victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur nos souffrances ? Je me rappelle le cri de ce médecin, lors d’une assemblée paroissiale, devant 400 personnes. Il nous a raconté qu’il avait accompagné la femme d’un de ses confrères dans sa lutte contre le cancer. Et quelques jours plus tôt, alors que la situation était devenue sans espoir, il avait mis fin à ses souffrances. Alors, il s’est mis à hurler : « Est-ce que vous me comprenez ? ». Un grand silence a suivi, et j’ai d’abord invité à prier pour les médecins ; je ne suis pas sûr qu’on le fasse souvent. Puis j’ai répondu : « Bien sûr que je vous comprends ! Mais vous vous êtes adressé à moi en criant ; cela signifie que vous ne vous ne vous approuvez pas vous-même. Vous auriez aimé accompagner votre amie jusqu’au bout… Et cela provoque en vous une révolte, que tout le monde comprend. » Il faut pouvoir dire qu’en ouvrant la voie de l’euthanasie, on fait courir des risques à ceux qui sont dans une situation, ou seulement dans un moment difficile. C’est toute la société qui serait en danger. La vie est notre plus beau trésor, mais il est fragile. Ne nous laissons pas prendre au piège d’une bonté qui serait une fausse compassion, et qui constituerait en fait une grave démission. »"

Posté le 7 septembre 2011 à 07h45 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 8 Sep - 16:27

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-veulent-ils-nous-faire-mourir-de-faim-et-de-soif-.html

07 septembre 2011

Euthanasie : veulent-ils nous faire mourir de faim et de soif ?

C'est déjà ce qui se passe en Espagne :

"Ramona Estevez, 91 ans, condamnée à la mort lente par le retrait de la sonde naso-gastrique qui permettait de l'hydrater et de l'alimenter, le 23 août dernier (j'en parlais ici) est décédée ce mardi 6 septembre à l'hôpital de Huelva où elle était… « soignée ». C'est la « Conseillère de santé » de la Junte d'Andalousie qui avait décidé de lui faire retirer l'eau et la nourriture après qu'elle eut été victime d'un infarctus qui l'avait laissée dans le coma, décision prise à la demande des proches de la vieille dame. [...] L'évêque de Huelva avait rappelé avec beaucoup de fermeté que le retrait de l'alimentation et de l'hydratation, soins ordinaires, en vue de faire mourir une personne, constitue une euthanasie et ne respecte pas la dignité de la personne humaine, « qui n'est pas liée à l'état de conscience ou d'inconscience du malade »."

Cette possibilité -le retrait de la sonde permettant l'hydratation et l'alimentation- est également possible en France depuis la loi Leonetti, qui entretient la confusion sur la définition des "soins". Ignorant ainsi les soins palliatifs, les partisans de l'euthanasie veulent prouver par cet exemple -mourir de faim et de soif à petit feu- qu'il faut permettre de tuer le patient.

Posté le 7 septembre 2011 à 07h19 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 8 Sep - 16:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-crise-au-sein-de-lordre-des-médecins.html

07 septembre 2011

Euthanasie : crise au sein de l'Ordre des médecins

Le président de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques, le Dr Marc Renoux, a démissionné hier de ses fonctions, suite au vote du conseil de l'Ordre départemental décidant de ne pas poursuivre l'urgentiste soupçonné d'euthanasie :

"Je m'étais largement investi en faveur d'une plainte, j'ai été désavoué, j'essaie de tenir un raisonnement cohérent, je n'ai pas pu convaincre. Je disposais d'un dossier extrêmement sérieux avec des éléments, des conversations de personnes autorisées".

Pour lui, ce vote a "décrédibilisé le conseil de l'Ordre".

"Le résultat c'est que le conseil de l'Ordre national va porter plainte, et je ne peux pas dire à la fois que je me désolidarise du conseil départemental et y rester".

Cette affaire pourrait ne pas en rester là. En interne, la contestation gronde. Des médecins désapprouvent cette démission estimant que l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques devrait être dissous après sa position contraire à toute déontologie médicale. Certains ont écrit au président du Conseil de l'Ordre national pour qu'il sauve l'honneur du corps médical en prononçant la dissolution de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques.

Robert Ménard consacre son émission de mercredi matin sur Sud Radio au thème de l'euthanasie.

Posté le 7 septembre 2011 à 07h10 par Michel Janva
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Défense de la Vie - L'Euthanasie en France et Ailleurs - Page 4 Empty Re: Défense de la Vie - L'Euthanasie en France et Ailleurs

Message par Her Ven 9 Sep - 11:08

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-le-conseil-de-lordre-porte-plainte.html

08 septembre 2011

Euthanasie : le conseil de l'ordre porte plainte

Lu ici :

"Le bureau du Conseil national de l'Ordre des médecins a décidé de porter plainte devant la juridiction disciplinaire contre le Dr Nicolas Bonnemaison, mis en cause dans une affaire d'euthanasie, a-t-on indiqué aujourd'hui à l'Ordre.

L'Ordre national des médecins "porte plainte devant la juridiction disciplinaire de première instance", a-t-on indiqué à l'Ordre. "La délocalisation devant une autre chambre que celle d'Aquitaine sera demandée", précise-t-on de même source, "pour des raisons évidentes d'émotions".

Posté le 8 septembre 2011 à 11h38 par Lahire
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Message par Her Dim 11 Sep - 23:53

http://www.alternatives-paloises.com/article.php3?id_article=5298

Les rubriques d’A@P > Citoyenneté > ”Les Causeries d’A@P” Partager
Euthanasie
lundi 12 septembre 2011 par Joël BRAUD

L’affaire du Dr Nicolas Bonnemaison n’en finit pas d’agiter les esprits, cela est bien normal quand elle concerne un débat de société à partir d’un événement aussi important. Mais tout indique que ceux qui, comme certains, ont un avis péremptoire sur le sujet feraient mieux de laisser le temps à la réflexion. Impressions...

Il y a tout d’abord cette image du journal télévisé local qui montre le médecin urgentiste lors de son arrivée au palais de justice le 6 septembre dernier. Il vient comparaître devant la Cour d’Appel chargée d’examiner le recours du parquet de Bayonne sur sa mise en liberté. Il est là au milieu de ses supporters et leur adresse des baisers. Même si la compassion et l’empathie sont bien compréhensibles, j’ai du mal à comprendre ce qui fait de lui un modèle.

La justice s’est saisie de l’affaire après qu’un signalement lui a été adressé vraisemblablement par du personnel appartenant à l’hôpital de Bayonne et capable d’apporter un témoignage sur les faits qui lui ont valu une mise en examen. Il n’est donc pas nécessaire qu’une plainte soit déposée pour que l’action publique se mette en branle, contrairement à ce qui a pu être dit et écrit ici ou là. Il est même constaté qu’aucune plainte n’a été déposée par les membres des familles des personnes décédées suite à une injection létale. Faut-il en tirer un enseignement sur la gravité des faits ? certainement pas.

L’enquête confiée par le parquet de Bayonne à un juge d’instruction a, semble t-il, permis de révéler qu’il n’y a avait non pas quatre personnes en fin de vie concernées par les agissements du Dr Bonnemaison mais sept. Le parquet a donc délivré un réquisitoire supplétif au juge d’instruction afin qu’il puisse instruire légalement sur ces trois nouveaux cas. Cela a valu à un avocat de la défense de fustiger le procureur de Bayonne qui agirait ainsi par dépit de ne pas avoir obtenu l’incarcération du médecin. Il est peu habituel, voire curieux que de tels arguments soient ainsi utilisés à l’encontre d’un magistrat.

C’est peu de dire que sur ce sujet de l’euthanasie, et sur cette affaire, le corps médical est divisé. Le conseil de l’ordre départemental s’est prononcé, il a décidé après un vote secret de ne pas saisir la chambre disciplinaire de son instance nationale. Cela a entraîné la démission de son président qui se désolidarise de cette prise de position. Le conseil de l’ordre national lui, a fait connaître son intention de passer outre l’avis du conseil de l’ordre départemental. On nage en pleine confusion. L’image que fournit d’elle cette instance disciplinaire ne lui est pas favorable et certains s’interrogent pour savoir si elle a encore une réelle justification, si, au contraire de ce qu’elle est censée rechercher, elle ne donne pas une représentation qui dessert le monde médical.

Et puis il y a des positions très mesurées, très réfléchies de professionnels. Je voudrais citer particulièrement cette interview du docteur Thierry Vimard, directeur du réseau L’Estey qui coordonne les soins palliatifs dans la communauté urbaine de Bordeaux (Sud Ouest du samedi 20 août 2011). Tout est dit comme il doit être dit. Il souligne que la loi Léonnetti est remarquable et répond à 99 % des situations auxquelles les médecins sont confrontés. Selon lui : « On ne peut pas passer à côté d’un débat. Mais qu’on le fasse sans a priori idéologique dans un sens comme dans l’autre. »

Nous verrons ce que dira la Justice au moment où il lui faudra prononcer un verdict à l’encontre de celui qui est encore à ce jour un innocent, mais il est d’ores et déjà certain qu’elle prendra en compte la dimension du débat. Enfin lorsqu’un fait divers de cette importance surgit il est un réflexe de vouloir à nouveau et encore légiférer. C’est une attitude bien française et pas toujours justifiée.
Par Joël BRAUD

Pau, le 8 septembre 2011

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Voilà l'article d'un groupe qui semble écolo mais qui visiblement n'est pas pour le respect du ventre de nos femmes, et qui ne semble pas capable de discerner sur un choix et un engagement moral. Il est tellement plus confortable de laisser des parlementaires et des magistrats décider à notre place de ce qui est bien ou pas.

Compte tenu que jusqu'à preuve du contraire, l'euthanasie est encore illégale en France, tous ces médecins et plus grave encore, tous ces médecins du conseil régional de l'Ordre des Médecins, favorables à ces actes criminels, sont parjures à leur serments d'Hypocrites. Le parquet devrait les poursuivre pour complicité de crimes au même titre que cet urgentiste de Bayonne.

Quand donc les Associations Pro-Vie vont-elles se décider à porter plainte contre le corps médical et contre l'Ordre des Médecins ?

Au bas mot, le nombre incroyable de 7 MILLIONS d'enfants avortés en 36 ans de loi sur l'IVG, n'a pas encore suffit pour atteindre les limites de leur seuil d'intolérance dans leurs consciences, pour enfin déclencher chez eux un sentiment de honte ou de compassion.

A tous ces enfants, il faut aujourd'hui rajouter aujourd'hui ces vieillards assassinés dans le secret des hôpitaux et des cliniques.

A Bayonne certains membres du corps médical ont eu le courage de dénoncer ces faits ignobles et inqualifiables. Le système médical actuel est aujourd'hui devenu un prédateur pour l'homme. Nous sommes devenus pire que les nazis !

Messieurs les médecins, combien vous faudra t-il encore de cadavres de citoyens français pour arriver à toucher vos consciences, à émouvoir vos coeurs et vos âmes ?

Souvenez-vous que dans l'Islam on n'avorte pas et que peu à peu en France, la population musulmane est en train de supplanter et remplacer une population de souche chrétienne qui est avortée et euthanasiée de manière systématique et en constante augmentation. Par l'aveuglement de nos dirigeants, cette montée de l'Islam se transformera un jour prochain en "fléau de Dieu" pour notre Pays.

Lourde est la responsabilité de ceux qui nous dirigent !
Lourde est la responsabilité de ceux qui ont choisi ceux qui nous dirigent !

Que pensez-vous qu'il puisse nous arriver dans un avenir proche ? De grâce, réfléchissez-y !


Dernière édition par Hercule le Lun 12 Sep - 13:12, édité 1 fois
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Message par Her Lun 12 Sep - 13:06

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/les-hospitaliers-affirment-nest-quasiment-jamais-confrontés-à-des-demandes-deuthanasie.html

09 septembre 2011

Les hospitaliers ne sont quasiment jamais confrontés à des demandes d'euthanasie

Le Monde a enquêté sur les pratiques concernant la fin de vie dans les hôpitaux. Le résultat est l'équivalent d'une gifle pour l'ADMD. Extraits :

"Selon les premiers éléments de l'enquête, l'urgentiste [le Dr Bonnemaison] aurait agi seul, sans respecter la procédure collégiale voulue par la loi Leonetti du 22 avril 2005 sur la fin de vie. Une attitude qui tranche avec la grande majorité des accompagnements de fin de vie des praticiens hospitaliers qui s'appuient au contraire sur la loi pour encadrer leurs pratiques médicales. [...]

Quant aux demandes claires d'euthanasie active, les hospitaliers affirment n'y être quasiment jamais confrontés. "Des patients qui disent : "J'en ai marre, je voudrais que ça se termine docteur", c'est plus fréquent. Mais il ne faut pas aller trop vite. Cette phrase ne signifie pas forcément qu'ils veulent en finir", met en garde le Dr Tournigand. A l'Institut de cancérologie Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), une équipe de psycho-oncologues forme les infirmières et les médecins à interpréter ces demandes, "qui sont rarement des demandes d'euthanasie", assure Sarah Dauchy, psycho-oncologue. [...] Pour essayer d'y voir plus clair, l'Observatoire de la fin de vie devrait prochainement publier une étude sur la réalité des pratiques euthanasiques et des prises en charge en fin de vie menée avec l'Institut national d'études démographiques."

Posté le 9 septembre 2011 à 07h52 par Michel Janva | Catégorie(s): Culture de mort : Euthanasie
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Commentaires

Je confirme, après 15 ans de pratique de l'anesthésie-réanimation, y compris en neuro-réanimation, que l'euthanasie n'est absolument pas une pratique fréquente et cachée dans les hôpitaux.
Oui, la tentation est grande chez beaucoup de confrères qui seraient près à la pratiquer, mais l'interdit de la loi est encore très efficace ; comme il l'était pour l'avortement et la stérilisation volontaire.
Mais dès que ce verrou saute...

Rédigé par : JCM | 9 sep 2011 12:02:19

Puisque l'euthanasie devient à la mode, les praticiens et les hôpitaux ne verront pas de mal à s'en prévaloir - Et puisque tant de Français sont en faveur de l'euthanasie, ces praticiens et établissements n'auront aucune peine à trouver des clients.

Donc je demande qu'obligation soit faite à tous les praticiens et établissements de santé d'exposer clairement leur philosophie-pratique : pro ou contre (dans une langue élégante de com cela va sans dire) au fronton des édifices ou sur les formulaires d'ordonnances.

Ainsi, nous, du SB nous pourrons aller chez les pro-vie, quelque soit notre âge ou nos infirmités, dans l'assurance d'être accompagnés jusqu'au bout et non piqués, ou pire, affamés et déshydratés jusqu'à ce que mort s'en suive.

Rédigé par : Jean Theis | 9 sep 2011 18:58:59

à part sous le communisme , la "collégialité" n'a jamais légitimé la mort n'en déplaise au Ministre Léonetti.

merci à JCM et Jean Theis, veilleurs infatiguables.

Rédigé par : Sancenay | 9 sep 2011 22:50:40

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : J'aimerais assez que des Associations Pro-vie se portent partie civile contre l'urgentiste de Bayonne et contre son Conseil Régional de l'Ordre des Médecins, favorables à tous ces actes criminels !...
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Message par Her Sam 17 Sep - 20:41

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Euthanasie à Bayonne : un événement qui mélange tout

Le card. Vingt-Trois évoque l’affaire du médecin accusé d’avoir mis fin à la vie de plusieurs patients

ROME, Jeudi 15 septembre 2011 (ZENIT.org) – Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a évoqué les enjeux qui entourent l’affaire de Bayonne, où un médecin urgentiste a été accusé d’avoir euthanasié plusieurs de ses patients, comme « trop graves pour qu’on laisse se développer une ambiguïté complète ».

Dans l’« Entretien du cardinal », émission hebdomadaire diffusée sur Radio Notre-Dame, le cardinal a estimé qu’il s’agit d’un événement qui « mélange tout ». « C’est-à-dire qu’on parle d’euthanasie sans préciser jusqu’à quel point il y a un accord entre les malades ou leur famille et le médecin – et un accord explicite et formulé ».

Il parle aussi « de décision médicale sans montrer le protocole de délibération qui doit normalement présider à ce genre de décisions, en tous cas dans les pays qui ont instauré une loi instaurant l’euthanasie ». Il parle enfin « de soulager la souffrance sans aucune référence aux soins palliatifs ».

« On pose la question de soulager la souffrance et la seule issue qui est apparue, c’est qu’un homme seul, avec l’assentiment avec des regards et des pressions de mains – ce qui n’est quand même pas très explicite – se donne le pouvoir de vie et de mort sur quelqu’un », a-t-il dénoncé.

« C’est un enjeu trop grave – a insisté le cardinal – pour qu’on laisse se développer cette ambiguïté complète, qui assimile l’interruption des soins et le refus de l’acharnement thérapeutique à une décision de mise à mort ».

« C’est une chose de suspendre l’acharnement thérapeutique – a rappelé le cardinal avec force – c’est encore une autre chose de donner aux malades des soins et des médicaments qui soulagent sa souffrance même si on sait que cela peut abréger sa vie, et c’est encore autre chose de dire ‘aujourd’hui, je lui donne la mort’ ».
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Message par Her Dim 18 Sep - 21:24

http://www.zenit.org/index.php?l=french

L’OR dénonce l’élimination des enfants atteints de maladies génétiques

ROME, Dimanche 18 septembre 2011 (ZENIT.org) –Dans un article intitulé « L’élimination de l’imparfait », L’Osservatore Romano dénonce – sous la plume du néonatologue Carlo Bellieni – la disparition autour de nous d’enfants marqués par des maladies génétiques. Censurés par les médias, cachés par leurs parents mais surtout avortés, ces enfants sont victimes d’une société incapable d’accepter la différence. Autre conséquence de ce phénomène : la recherche de thérapies est ralentie.

« Nous nous en apercevons en regardant autour de nous : nous ne voyons plus d’enfants ‘imparfaits’, marqués par des maladies génétiques », dénonce ainsi Carlo Bellieni.

« Censurés par les médias, gardés par les familles à l’abri d’une société qui ne les accepte plus (…) mais surtout avortés », ces enfants « sont dépistés de façon systématique avant de naître, et, une fois repérés, il leur est trop souvent interdit de naître. Ce qui est grave c’est que ce passage au crible et cette sélection ne nous étonnent plus : c’est la norme ».

En France, rappelle le néonatologue, 96 % des fœtus touchés par le syndrome de Down (trisomie 21) sont avortés, et récemment, « une députée parisienne déclarait au Parlement : ‘La vraie question que je me pose, c’est pourquoi il en reste 4 % ?’ ».

Dans beaucoup de pays, poursuit Carlo Bellieni, « la recherche de facteurs indiquant le syndrome de Down chez le fœtus dans le sang maternel est proposée à toutes les femmes enceintes » que ce soit par une amniocentèse ou en mesurant sur le fœtus les repères du syndrome de Down (clarté nucale, os nasal) durant les échographies.

« La disparition des individus avec un handicap génétique du panorama social est aussi due à une autre raison : l’incapacité de la société d’accepter culturellement la différence et la pudeur des familles qui se sentent comme des hors-la-loi génétiques et gardent l’enfant malade entre leurs murs domestiques », précise-t-il.

Carlo Bellieni évoque aussi une autre conséquence de « la baisse numérique obtenue par sélection prénatale et par marginalisation sociale : cela empêche la recherche de thérapies ». « S’il y avait un investissement économique pour soigner les maladies génétiques » aussi important que « celui établi pour ne pas faire naître les malades, on obtiendrait des progrès notables », assure-t-il.

Le néonatologue met en garde : « Les maladies génétiques sont certes indésirables, mais ne doivent pas rendre indésirable le malade lui-même ».

Il invite à plus de solidarité et à une information juste et équilibrée. En France, par exemple, il déplore que les associations de malades « qui ont réellement la connaissance de la maladie » soient « tenues par des lois éloignées du parcours informatif pour les femmes qui affrontent une grossesse qui peut devenir indésirable en raison de l’imperfection du fœtus ».

Dans les colonnes de L’Osservatore Romano, le néonatologue italien dénonce encore les médias qui, bien souvent, « tracent un portrait du handicap qui s’approche souvent de la compassion stérile, quand ils ne mettent pas la personne handicapée dans des émissions à sensation et de mauvais goût ».

Au contraire, « la réalité imaginée fait plus mal que la réalité réelle ». « Et dans un monde marqué par la peur – conclut-il – la recherche de l’imperfection et l’élimination du patient ‘imparfait’ deviennent une norme sociale commune que tous connaissent : une banalité du mal qui ne semble plus gêner personne ».

Marine Soreau
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Message par Her Mar 20 Sep - 9:02

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/une-poignée-de-main-et-hop-une-piqure-.html

06 septembre 2011

Une poignée de main et hop une piqûre ?

L'Alliance pour les Droits de la vie tient à réagir à ce qu'a déclaré le Dr Bonnemaison :

"S’il n’appartient pas à l’Alliance pour les Droits de la Vie d’évaluer la situation actuelle au regard des faits qui lui sont reprochés, en revanche, certains propos récents du praticien appellent des explications. Le médecin vient en effet de déclarer à propos de la fin de vie d’un patient : «….A avec les familles on sait que ça se fait dans un regard, une poignée de mains ». Pour le docteur Xavier Mirabel, président de SOS fin de vie, « Toute la déontologie médicale contemporaine s’appuie au contraire sur l’explicitation par la parole des options thérapeutiques, dans lesquelles n’entre d’ailleurs aucunement l’administration de la mort. Sans négliger l’importance du langage non-verbal, dans la relation entre un médecin et son patient ou sa famille, il faut contester vigoureusement l’idée selon laquelle les non-dits, les regards, ou tout autre geste cautionneraient implicitement un tel passage à l’acte. L’interprétation des regards, qu’avait revendiqué en son temps Christine Malèvre en affirmant avoir lu des demandes dans les yeux de ses patients, est le propre d’une médecine de toute-puissance, aux antipodes la médecine de confiance entre soignants et soignés. Dans cette affaire, il faut rappeler l’urgence de prendre soin des personnes notamment en matière de soins anti-douleurs, plutôt que de prétendre que la mort est la solution pour effacer la souffrance. »

Posté le 6 septembre 2011 à 15h34 par Michel Janva
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Message par Her Mar 20 Sep - 9:03

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthansie-le-cas-du-dr-bonnemaison-sera-connu-le-13-septembre.html

06 septembre 2011

Euthanasie : le cas du Dr Bonnemaison sera connu le 13 septembre

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau examinait aujourd'hui l'appel déposé par le parquet de Bayonne sur la remise en liberté, à l'issue de la mise en examen, de Nicolas Bonnemaison, l'urgentiste soupçonné d'euthanasie. Mis en examen pour empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables, ce praticien est soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins 4 patients entre avril et août 2011.

Le parquet a cependant délivré un réquisitoire supplétif portant sur trois nouveaux cas qui remonteraient au 12 juin et 4 et 7 juillet. La chambre de l'instruction a annoncé qu'elle rendra sa décision concernant l'appel du parquet le 13 septembre. L'avocat général de la cour d'appel a requis la mise en détention du médecin, arguant d'un "trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public".

Posté le 6 septembre 2011 à 15h29 par Michel Janva
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Message par Her Mar 20 Sep - 9:04

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/les-conséquences-dune-loi-sur-leuthanasie.html

06 septembre 2011

Les conséquences d'une loi sur l'euthanasie

Lu sur le site des Etudiants pro-vie :

"Lorsque l’on légifère, il faut toujours s’interroger sur les conséquences. Dans le cas de l’euthanasie, nous n’avons pas besoin d’imaginer les conséquences, il nous suffit de les constater! En effet, des lois autorisant le personnel médical à donner la mort existent déjà en Suisse, aux Pays-Bas et en Belgique. Voulez-vous connaitre les conséquences? Aux Pays-Bas, les personnes âgées se ruent dans les maisons de retraite de la frontière allemande où l’euthanasie est interdite. Pourquoi? par peur d’être tuées par des soignants ou sur demande des proches pris dans un élan de « compassion », ou tout simplement souhaitant avancer le RV avec M. le notaire. En Suisse, des personnes dépressives ou que l’on pouvait guérir ont été euthanasiées. En Belgique, les scandales ont révélé l’euthanasie d’une centaine d’enfants alors que cette pratique est interdite sur les mineurs. Pourtant lorsque ces lois furent votées, un encadrement stricte de la pratique était prévu. [...]"

Posté le 6 septembre 2011 à 10h46 par Michel Janva
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Message par Her Mar 20 Sep - 9:14

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-il-faut-poser-le-problème-de-la-toute-puissance-médicale.html

06 septembre 2011

Euthanasie : Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale

Gènétique relaie les témoignages de praticiens hospitaliers, qui prennent leurs distances avec le débat sur l’euthanasie. Le Dr Bernard Devalois, chef du service de l’unité de soins palliatifs de Pontoise et auteur de l’essai Peut-on vraiment choisir sa mort ? déclare :

"Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c’est exceptionnel. En 20 ans, cela m’est arrivé 2 ou 3 fois." "Ce sont surtout les familles qui demandent à voir la vie d’un proche abrégée. Les parents du patient veulent accélérer la mort pour éviter l’agonie, qu’elles imaginent souvent à tort comme un moment de souffrance. Ils sont pris dans une tempête émotionnelle : effondrés de voir quelqu’un qu’ils aiment les quitter et désireux de le voir partir vite. A nous de les déculpabiliser et de les aider à accompagner leur proche." "Beaucoup d’agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D’autres, à l’inverse, pratiqueront l’acharnement thérapeutique".

Le Dr Gilbert Desfosses, chef de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital des Diaconesses à Paris, qui tient à rappeler que son métier est de soigner, ajoute :

"La tonalité de leurs humeurs [des patients] dépend en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage".

Posté le 6 septembre 2011 à 21h28 par Michel Janva
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Message par Her Mar 20 Sep - 21:47

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/euthanasie-le-conseil-national-de-lordre-confirme-sa-plainte.html

14 septembre 2011

Euthanasie : le Conseil national de l'ordre confirme sa plainte

Le Conseil national de l'Ordre des Médecins a confirmé la plainte de son président devant la juridiction disciplinaire à l'encontre du Dr Nicolas Bonnemaison mis en cause dans une affaire d'euthanasie. Dans cette affaire, juge-t-il, les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le Code de déontologie médicale "n'ont pas été respectés". Il rappelle sa volonté de délocaliser l'affaire devant une Chambre disciplinaire de première instance d'une autre région que l'Aquitaine.

Posté le 14 septembre 2011 à 19h28 par Michel Janva
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Message par Her Mar 20 Sep - 21:56

http://www.zenit.org/french

ONU : Chercher à prévenir les maladies du grand âge

Intervention de Mgr Tomasi contre l'euthanasie

ROME, Vendredi 16 septembre 2011 (ZENIT.org)– Le Saint-Siège demande aux médecins de chercher à prévenir les maladies du grand âge et de refuser la tentation de l’euthanasie.

MgrSilvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU et aux agences de Genève est en effet intervenu ce 16 septembre lors de la 18esession du Conseil des Droits de l’Homme consacrée au thème : « Etude thématique sur la réalisation du droit à la santé des personnes âgées ».

Le Saint-Siège « exhorte les scientifiques et les médecins à orienter la recherche vers la prévention et la menace de maladies liées au grand âge, sans jamais céder à la tentation d’avoir recours à des pratiques qui abrègent la vie des personnes âgées et des malades, des pratiques qui seraient en fait des formes d’euthanasie », a déclaré Mgr Tomasi, citant des paroles de Benoît XVI.

Les personnes de plus de 60 ans étaient environ 760 millions dans le mondefin 2010 et pourraient être un milliard à l’horizon 2020, notamment avec un accroissement dans le monde en développement, a fait observer Mgr Tomasi d’après l’Organisation mondiale de la Santé : un phénomène démographique qui s’accompagne de « défis » dans différents domaines.

Le rapport du Conseil des Droits de l’Homme souligne aussi que « la promotion et la protection des droits humains des personnes âgées n’est pas seulement de l’intérêt des seniors, mais devrait aussi être une préoccupation de tous, puisque chacun vieillit ».

Le rapport préconise la fin d’une vision de la vieillesse comme un « phénomène pathologique ou anormal » qui en somme considère le grand âge comme une maladie, pour une vision d’une « vieillesse active », visant à promouvoir la santé, la participation, et la sécurité, c'est-à-dire la « qualité de vie » des seniors.

Mgr Tomasi rappelle que l’Eglise catholique gère dans le monde 15.448 maisons pour personnes âgées malades chroniques ou handicapées et les considère comme une « bénédiction » plutôt que comme un « fardeau » pour la société.

Il fait aussi observer que « chaque génération peut apprendre de l’expérience de sagesse de la génération précédente » et que la prise en considération des seniors n’est pas tant à considérer comme « un acte de générosité » que comme le « paiement d’une dette de gratitude », selon les paroles de Benoît XVIà la résidence St. Peter, à Londres, le 18 Septembre 2010.

C’est pourquoi la délégation du Saint-Siège est d’accord avec les recommandations du Rapporteur spécial qui demande aux Etats d’allouer des subventions plus importantes pour les soins médicaux en gériatrie, notamment pour une formation adéquate de tout le personnel, spécialement en ce qui concerne le « droit à la santé » des personnes âgées, de façon à éviter des discriminations à leur encontre.

Le même rapport préconise de permettre aux personnes âgées d’exercer leur « liberté » de façon à « décider de leur santé en toute indépendance », sans « l’interférence de l’Etat », et qu’il leur soit garantie une protection sanitaire et sociale en accord avec leur âge, incluant eau et soins médicaux, nourriture, éducation et logement.

Le Saint-Siège salue une autre recommandation visant à protéger les personnes âgées de tout « abus » physique ou émotionnel de la part du personnel soignant comme des membres de leur famille.

Enfin, Mgr Tomasi insiste sur l’importance du développement des soins palliatifs, rappelant que l’Eglise catholique sponsorise de nombreux programmes de ce type pour accompagner les personnes âgées ou gravement malades dans la phase finale de leur vie « avec dignité » et faisant le maximum pour diminuer « l’inconfort et la douleur ».

« Nous croyons fermement, a insisté Mgr Tomasi, que la vie est un don et personne n’a le soi-disant « droit » d’y mettre un terme, que la mort est le sommet d’un processus naturel et que personne, même la personne âgée ou souffrante elle-même, n’a le droit de causer ou de hâter le processus naturel de la mort, par des moyens bio-médicaux ou autres ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Jeu 22 Sep - 8:35

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/légaliser-leuthanasie-ruinerait-les-efforts-en-matière-de-soins-palliatifs.html

16 septembre 2011

Légaliser l’euthanasie ruinerait les efforts en matière de soins palliatifs

Pierre-Olivier Arduin rétablit certaines vérités à propos de l'affaire du Dr Bonnemaison :

"Les soins palliatifs trouvent leur origine dans l’aveu d’impuissance de la médecine à guérir, du consentement à la finitude humaine, de l’humilité devant le tragique de la mort. Mais cette impuissance acceptée et assumée est la condition d’une nouvelle puissance, celle d’offrir à la fin de la vie de la personne souffrante le réconfort d’un accompagnement médical compétent et humain.

Parmi les sept patients que le docteur Bonnemaison aurait euthanasiés par piqûre létale entre avril et août 2011, plusieurs auraient été dans l’attente d’une place dans une structure de soins palliatifs. Certains ont ainsi tenté de disculper l’urgentiste de l’hôpital de Bayonne en faisant valoir le retard qu’accuse la France en matière d’offre de soins palliatifs. Plutôt que de les laisser agoniser dans une chambre par manque de place dans une unité adéquate, le docteur Bonnemaison aurait agi par compassion en abrégeant les souffrances des malades dont il avait la charge. Même s’il est vrai qu’il reste beaucoup à faire en matière de diffusion de soins palliatifs dans notre pays, cette lecture sommaire des événements nous apparaît faussée. [...]

Contrairement à ce qui est parfois rapporté, la valorisation de la médecine palliative dans notre pays est une réalité qui prend forme. Le programme national 2008-2012 de développement des soins palliatifs promu par le président de la république a incontestablement instauré un cercle vertueux. Il existe une volonté politique, forte et constante dont les fruits se font sentir sur le terrain ainsi que le note l’Inspection générale des affaires sociales : « Les réussites de cette politique sont nombreuses : beaucoup de malades ont, grâce aux unités de soins palliatifs, pu mourir dignement, entourés de leur famille ; la culture palliative a considérablement influencé les actes personnels hospitaliers, beaucoup d’infirmiers ont été formés, la douleur a reculé et les antalgiques ont été de mieux en mieux employés, des réflexions sont partout en chantier». [...]

Il faut donc le dire et le redire, aujourd’hui il est possible d’agir pour soulager la douleur (avoir mal) et la souffrance (être mal), soit en se formant soi-même, soit en faisant appel aux compétences éprouvées d’équipes spécialisées comme les équipes mobiles de soins palliatifs, soit en transférant son patient dans une structure adaptée comme une unité de soins palliatifs. Légaliser l’euthanasie reviendrait à ruiner tous les efforts consentis ces dernières années pour développer une médecine novatrice dont la mission est d’offrir aux personnes en fin de vie un accompagnement pleinement humain et techniquement compétent. Refusant tout à la fois l’acharnement thérapeutique et la précipitation délibérée de la mort, les soins palliatifs engagent notre société en général, et les professionnels de santé en particulier, à un sens élevé de nos obligations morales à l’égard des plus vulnérables."

Posté le 16 septembre 2011 à 08h10 par Michel Janva
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Message par Her Sam 24 Sep - 13:07

http://www.zenit.org/french

Le pape exhorte les chrétiens à travailler de concert pour défendre la vie

Il évoque les questions du diagnostic préimplantatoire et de l’euthanasie

ROME, Vendredi 23 septembre 2011 (ZENIT.org) – Aujourd’hui, la tâche commune des chrétiens est de témoigner du Dieu vivant, a expliqué Benoît XVI, et la foi en Dieu doit se concrétiser dans un « engagement commun pour l’homme ».

Lors de la célébration œcuménique qui s’est déroulée ce vendredidans l’Eglise du couvent des Augustins d’Erfurt, le pape a notamment invité à défendre la « dignité inviolable » de l’homme, évoquant les questions du diagnostic préimplantatoire et de l’euthanasie

La célébration s’est ouverte dans l’ancien couvent des Augustins où Luther fut religieux, par un chant, une prière d’ouverture et la récitation d’un Psaume lu par l’évêque évangélique, Friedrich Weber, dans la traduction allemande de Martin Luther.

Le pape a récité à son tour la Prière pour l’unité des chrétiens et le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, a lu la prière sacerdotale de Jésus « Afin que tous soient un » (Jn 17, 1.20-23).

Benoît XVI a ensuite prononcé une homélie dans laquelle il a rappelé que Jésus priait pour l’unité : « Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi » (Jn 17, 20). Jésus « se tient toujours devant le Père, intercédant pour nous, et ainsi en ce moment il se tient au milieu de nous et il veut nous attirer dans sa prière », a affirmé Benoît XVI.

Aujourd’hui, a-t-il ajouté, témoigner du Dieu vivant est « notre tâche commune ». « Notre premier service œcuménique en ce temps doit être de témoigner ensemble de la présence du Dieu vivant et par là de donner au monde la réponse dont il a besoin ».

En présence du président allemand Christian Wulff et de la chancelière Angela Merkel, le pape a aussi rappelé que « le sérieux de la foi en Dieu se manifeste dans le fait de vivre sa parole ».

« Nous vivons dans un temps où les critères de l’être homme sont devenus questionnables. L’éthique est remplacée par le calcul des conséquences. Face à cela, comme chrétiens, nous devons défendre la dignité inviolable de l’homme, de la conception à la mort – dans les questions du diagnostic préimplantatoire jusqu’à l’euthanasie », a insisté le pape.

« Sans la connaissance de Dieu, l’homme devient manipulable », a-t-il observé. « La foi en Dieu doit se concrétiser dans notre engagement commun pour l’homme. De cet engagement pour l’homme, font partie non seulement ces critères fondamentaux d’humanité, mais surtout et très concrètement l’amour que Jésus nous enseigne dans la description du jugement dernier (Mt 25) : le Dieu juge nous jugera selon la façon dont nous nous serons comportés à l’égard de ceux qui nous sont proches, à l’égard des plus petits de ses frères ».

« Ceci vaut avant tout dans le domaine de la vie personnelle de chacun » mais aussi « dans la communauté d’un peuple et d’un État, où tous doivent se prendre en charge les uns les autres » ; « pour notre continent, où nous sommes appelés à la solidarité européenne ». « Et, enfin, ceci vaut au-delà de toutes les frontières : la charité chrétienne exige aussi aujourd’hui notre engagement pour la justice dans le vaste monde ».

Le pape a enfin invité à remercier le Seigneur « pour les chemins de l’unité sur lesquels il nous a conduits et nous associer à sa prière dans une humble confiance : fais que nous devenions un, comme tu es un avec le Père, pour que le monde croie qu’il t’a envoyé (cf. Jn 17, 21) ».

Marine Soreau
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Message par Her Jeu 6 Oct - 13:08

http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/10/lonu-envisagerait-elle-un-traite-sur.html

01 octobre, 2011
L'ONU envisagerait-elle un traité sur l'euthanasie et la fin de vie…
C'est que que pense Susan Yoshihara, écrivant pour le Friday Fax de C-Fam.

Le représentant du Saint-Siège au Conseil des Droits de l'homme à Genève, a dû en tout cas s'inscrire en faux contre un rapport qui évoque explicitement « les problèmes de l'autonomie du patient par rapport à la décision de mettre fin à la vie », dénonçant immédiatement les « pratiques qui visent à raccourcir la vie des personnes âgées et des malades et qui sont, au bout du compte, des formes d'euthasie ».

Par ailleurs un Groupe de travail « ouvert » sur le vieillissement des populations qui s'est réuni à New York (Open Ended Working Group on Aging), de son côté, s'est interrogé sur l'opportunité d'un nouveau traité international visant à protéger les droits des personnes âgées (qui a la faveur de l'Union européenne), les Etats-Unis préférant de leur côté la nomination d'un nouveau rapporteur chargé de la question.

La prise en compte de la question du vieillissement lors de ces deux rencontres part, apparemment du moins, d'un bon sentiment : il s'agit de protéger une population fragile, de prendre en considération le manque de moyens des familles pour prendre soin de leurs anciens, voire de dénoncer les violences commises contre eux.

Mais la question est ouverte : faut-il un traité international ou appartient-il aux pays eux-mêmes de régler ces questions (comme le pensent le Japon et Israël, pays au vieillissement très rapide) ? Ce traité serait-il vraiment envisagé de façon protectrice vu la citation rapportée plus haut ? Le « droit à l'euthanasie » semble être en train de vouloir entrer par la petite porte dans le droit international.

Les deux réunions ont mis l'accent sur le fait que le monde comptera 2 milliards de personnes âgées en 2050 contre 600 millions en 2002, selon les projections de l'ONU, qui constate également une augmentation sans précédent du nombre de personnes âgées dans presque chaque pays de monde, rappelle Susan Yoshihara.

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Message par Her Jeu 13 Oct - 8:45

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_monseigneur-leonard-ses-polemiques-et-ses-phrases-chocs?id=6903943

SOCIETE | Mis à jour le mercredi 12 octobre 2011 à 16h06
Monseigneur Léonard, ses polémiques et ses phrases chocs

Monseigneur Léonard déconseille aux divorcés d'exercer une fonction de direction dans l'enseignement catholique. C'est la dernière polémique en date du primat de Belgique qui n'en est pas à son coup d'essai. Retour sur ces phrases qui ont marqué les esprits.

Monseigneur Léonard ne veut pas de directeurs d'écoles divorcés
Le sida ? "Une forme de justice immanente"

En 2006, un livre d'entretiens avec Monseigneur Léonard est publié en français. C'est en 2010, lors de la traduction en néerlandais de l'ouvrage que les réactions se font plus nombreuses. En cause, un passage sur le sida qui n'est pas "une punition divine" mais "tout au plus une sorte de justice immanente, pas du tout une punition, un peu comme, sur le plan écologique, quand on malmène l'environnement, il finit par nous malmener à son tour. Et quand on malmène l'amour humain, peut-être finit-il par se venger, sans qu'il faille y faire intervenir une cause transcendante".

L'homosexualité ? "Anormale"

En 2007, André Joseph Léonard évoque l'homosexualité avec nos confrères du TéléMoustique. Dans l'entretien publié, on peut y lire que les homosexuels sont "des gens anormaux". Les homosexuels le seraient suite à "un blocage dans leur développement psychologique normal, ce qui les rend anormaux".

Pas de mariage pour les homosexuels

Toujours à propos des homosexuels, le primat de Belgique refuse de parler de "mariage". Pour lui, seule l'union entre un homme et une femme peut porter le nom de "mariage". Et pour les homosexuels ? "Un pics, un pacs, un pucs. Tout ce que vous voulez, mais pas mariage".

Le préservatif ? "Une roulette russe"

En évoquant le manque de fiabilité du préservatif, Monseigneur Léonard prétend qu'en utiliser un revient à "jouer à la roulette russe". Selon lui, le préservatif est un moindre mal. "Mais un mal quand même".

L'avortement ? Pas d'exceptions !

Pour André-Joseph Léonard, ce n'est pas aux élus de décider si oui ou non l'avortement doit être légal. Un parlement n'aurait, selon lui, pas autorité sur le sens métaphysique et biologique de la sexualité. Il précise que l'interdit catholique de l'avortement ne peut en aucun cas être levé. Même dans le cadre d'un viol. Pour Monseigneur Léonard, de nombreuses familles seraient prêtes à adopter du jour au lendemain un enfant qu'une mère ne pourrait garder, "parce qu'elle le ressentirait psychologiquement comme le fruit d'un viol".

Fécondation in vitro

Des chercheurs de l'UCL ont aussi eu droit à leur petite phrase: "Quel geste prophétique si une université authentiquement catholique ou humaniste renonçait à la procréation artificielle, et promouvait plutôt la recherche en vue de prévenir la stérilité! Quel sens du progrès scientifique et moral si une telle université renonçait à l’exploitation des cellules souches embryonnaires et au clonage thérapeutique".

L'euthanasie ? "Comme le nazisme"

Dans une dépêche de l'AFP envoyée à l'occasion du carême en 2005, on peut y lire que Monseigneur Léonard "a comparé les lois favorables à l'euthanasie à la politique des nazis en la matière". Le principal intéressé dément. Cette déclaration ne se retrouve pas dans le compte rendu officiel de l'allocution.

L'Eglise belge ? "Le maillon faible de l'Eglise catholique"

Lorsque Monseigneur Léonard succède au Cardinal Danneels à la tête de l'Eglise belge, il n'hésite pas à la qualifier de "maillon faible de l'Eglise catholique". Une Eglise catholique qu'il avait lui-même comparé à une "multinationale".

Bref, le patron de l'Eglise belge sait comment s'y prendre pour faire les gros titres.

AdC
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Message par Her Lun 17 Oct - 21:36

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/les-vieux-ne-veulent-pas-être-euthanasiés.html

12 octobre 2011

Les vieux ne veulent pas être euthanasiés

Voilà qui est dit avec des mots peu journalistes et absolument pas politiquement corrects. Mais c'est le message clair de ce sondage révélé par le Figaro :

"«Nous ne nous sentons ni vieux ni malades», «nous voulons vivre encore le mieux et le plus longtemps possible», «nous ne voulons vraiment pas aller en maison de retraite», «notre qualité actuelle de vie nous convient, merci de tout faire pour nous aider à la conserver ainsi», «nous avons confiance dans la médecine pour cela», «nous voulons qu'elle ne baisse pas les bras trop tôt et qu'elle continue de nous traiter au maximum de ses possibilités»…

L'enquête sur les vœux en fin de vie des personnes âgées, réalisée par le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, dirigée par le Dr Véronique Fournier, rendue publique mardi et réalisée à partir de 200 entretiens, bat en brèche tous les poncifs sur l'euthanasie (selon lesquels 70% des Français y seraient favorables) et remet en question le ton miséricordieux sur lequel ce sujet est habituellement abordé. «Les personnes âgées ne veulent pas d'euthanasie, résume le Dr Véronique Fournier. Elles attendent de leurs médecins qu'ils se battent au maximum en cas de maladie, mais refusent l'acharnement thérapeutique lorsqu'il n'y a plus rien à faire.»

Posté le 12 octobre 2011 à 10h27 par Lahire
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Message par Her Sam 22 Oct - 22:55

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/7126-les-personnes-agees-contre-leuthanasie--

Les personnes âgées contre l'euthanasie !
22 Octobre 2011

Une étude sur les intentions des personnes âgées en fin de vie face à l’euthanasie réalisée par le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin et rendue publique mardi indique que la majorité des plus de 75 ans s’y oppose et font confiance à leur médecin. Un pavé dans la mare des lobies pro euthanasie.

Le Dr Véronique Fournier qui a dirigé cette récente étude réalisée à partir de 200 entretiens est formelle : « Les personnes âgées ne veulent pas d'euthanasie, résume-t-elle. Elles attendent de leurs médecins qu'ils se battent au maximum en cas de maladie, mais refusent l'acharnement thérapeutique lorsqu'il n'y a plus rien à faire. »

On sait nombre de parlementaires pressés de faire voter une loi sur l’euthanasie. Mercredi 19 octobre, au colloque organisé par l’AFSP sur Les enjeux sociétaux des élections de 2012 Jean-Frédéric Poisson mettait encore en garde ses auditeurs contre la très forte probabilité qu’une loi pro euthanasie soit prochainement votée. Ce sera d’autant plus probable si la gauche passe au pouvoir en 2012 renchérit-il.

Pourtant à en croire la présente étude, les principaux intéressés ne veulent pas d’une telle loi. Les témoignages recueillis sont formels : « Nous ne nous sentons ni vieux ni malades », « nous voulons vivre encore le mieux et le plus longtemps possible », « nous ne voulons vraiment pas aller en maison de retraite », « notre qualité actuelle de vie nous convient, merci de tout faire pour nous aider à la conserver ainsi », « nous avons confiance dans la médecine pour cela », « nous voulons qu'elle ne baisse pas les bras trop tôt et qu'elle continue de nous traiter au maximum de ses possibilités »…

Une fois de plus, le besoin qu’éprouvent les parlementaires de légiférer est dicté par des considérations idéologiques qui ne correspondent pas aux attentes de l’immense majorité des personnes concernées. L’étude montre en effet que la question de l’euthanasie n’est pas la première préoccupation des plus de 75 ans. Au contraire, témoigne le Dr Fournier, « la préoccupation la plus forte de tous ceux que nous avons rencontrés concerne le sens de la vie qui reste et non le sens de la mort. Par ailleurs, 40% ne répondent pas sur l'euthanasie et 40% de ceux qui s'expriment sont contre une loi. Pour autant, ils sont 10% à s'exprimer dans le sens d'une aide à mourir. Ceux-là pour la plupart adressent cette demande à la médecine: ils voudraient que les médecins puissent leur délivrer la mort en toute fin de vie, comme si cela faisait partie de leur fonction naturelle. ».

Ce n’est bien entendu pas la première fois que la loi tente de mettre en place une pratique inadaptée par manque d’écoute. Sur le même sujet, en effet, la loi sur la fin de vie dite Leonetti du 22 avril 2005 a introduit la possibilité pour les personnes âgées de laisser des directives anticipées, c'est-à-dire d'écrire à l'avance ce qu'elles attendent de la médecine au cas où elles ne seraient plus en état d'exprimer leur volonté. C’est parce que les patients étaient majoritairement peu réceptifs à cette proposition de leur médecin que cette étude du Centre d'éthique clinique de Cochin a été menée. Il en ressort que 83% des personnes interrogées (hospitalisées ou en bonne santé) ne sont pas intéressées par les directives anticipées !

In fine, cette étude montre que le débat sur l’euthanasie n’a pas l’urgence et l’importance que de nombreuses personnalités publiques tentent de lui donner. Les principaux concernés par ces mesures ne sont en effet que très peu intéressés. Par contre, dans la mesure où le suicide médicalement assisté obtient dans les sondages un score favorable élevé, il est légitime de penser qu’existe un écart important sur ce choix selon que l’on est ou non concerné. Bref l’euthanasie c’est pour les autres ou pour soi même tant que l’on n’est pas au pied du mur.

Au delà de cette question, l’étude révèle également une belle confiance des français envers leurs médecins. Un élément important qui devrait également peser dans le débat.

Sources : Le Figaro, colloque AFSP
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Message par Her Dim 23 Oct - 21:46

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/euthanasie-le-droit-de-mourir-pourraient-vite-devenir-un-devoir-de-mourir-.html

20 octobre 2011

Euthanasie : le « droit de mourir » pourrait vite devenir un « devoir de mourir »

Jeanne Smits a traduit une déclaration des sept évêques néo-zélandais contre les dangers de l'euthanasie. Extraits :

"Quelle genre de société aurions-nous si l'euthanasie était légalisée ? Des personnes souffrant de maladies progressives très avancées pourraient bien ne plus oser faire confiance à leurs médecins et à leurs infirmières. Nous devons poser la question : en quoi cela affecterait-il la considération sont nous entourons traditionnellement les professions médicales et infirmières ? Quel impact cela aurait-il sur la capacité des médecins et infirmiers d'aider ceux qui ne seraient pas tout à fait sûrs de pouvoir leur faire confiance ? L'expérience des pays qui ont déjà légalisé l'euthanasie montre que la demande d'euthanasie ne peut pas être limitée à un groupe clairement délimité. Aux Pays-Bas, l'euthanasie était accessible dans un premier temps aux seuls adultes mourant d'une maladie terminale, s'ils étaient en mesure de donner leur consentement éclairé et si leur demande d'euthanasie avait été plusieurs fois réitérée. Depuis 1973 toutes ces restrictions ont peu à peu disparu et l'on peut désormais donner une injection létale aux nouveau-nés, aux adolescents handicapés, ainsi qu'aux personnes souffrant de démence et de dépression. Dans certains cas il n'y a pas eu de demande explicite d'euthanasie de la part de la personne concernée.

Dès lors que nous autorisons l'accès à l'euthanasie à certains, les raisons avancées pour limiter ainsi l'accès commencent à sembler arbitraires. On a tôt fait d'arguer que le fait de priver d'euthanasie ceux qui ne sont pas capables de donner leur consentement constitue une injustice. On soutient aussi que le fait de permettre l'euthanasie pour certaines affections et non pour d'autres est discriminatoire. Il faudrait nous attendre à une semblable érosion des frontières et des garde-fous ici aussi, particulièrement en raison de l'ambiguïté qui existe déjà à propos des personnes que l'on perçoit comme incapables ou presque incapables de contribuer quoi que ce soit à la société alors qu'elles « engloutissent » de grandes portions des ressources pour la santé. En d'autres termes, la légalisation de l'euthanasie exposera davantage la vie de ceux dont certains pourraient être tentés de croire qu'ils gagneraient à être morts. [...]

De plus, dans une société où l'euthanasie devient légale, les handicapés, les malades et les vieux peuvent plus facilement en venir à se voir eux-mêmes comme un poids financier et émotionnel trop lourd. Le « droit de mourir » pourraient bien vite devenir un « devoir de mourir ». Et ce ne serait pas un libre choix. Les plus vulnérables au sein de notre société dépendent des protections que les institution légales et médicales leur offrent actuellement.

[...] La légalisation de l'euthanasie sapera la confiance en la profession médicale et menacera les groupes les plus vulnérables de notre société. Elle enverrait ce message : que la vie de certains ne vaut pas d'être vécue. Son introduction porterait gravement atteinte à l'habitude de bien soigner et serait néfaste pour le développement d'une société capable de prendre soin de chacun. Nous devons assurer que nos lois promeuvent une société qui a une place pour les plus vulnérables – de la place dans nos cœurs, de la place dans nos foyers et dans d'autres lieux de soins – plutôt que de leur « montrer la porte »."

Posté le 20 octobre 2011 à 07h26 par Michel Janva
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Message par Her Mer 2 Nov - 7:30

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/2-novembre-jour-des-morts-ou-jour-du-crime-.html

28 octobre 2011

2 novembre : jour des morts ou jour du crime ?

L’Alliance pour les Droits de la Vie s’indigne de la tentative de récupération du jour des défunts par le lobby de l’euthanasie. L’ADMD a annoncé une nouvelle campagne à l’occasion de la journée des défunts le 2 novembre. Tugdual Derville, coordonateur du service SOS fin de vie et Délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie, s'indigne :

«L’ADMD tente de franchir, mardi prochain, une étape de plus dans sa récupération de la journée des défunts. Or, c’est un jour à réserver à la vie intime des familles endeuillées, un jour de trêve à préserver de toute exploitation idéologique et politique.

Montrer les barreaux d’un lit d’hôpital pour singer la prison, comme le fait la publicité de cet organisme, est indigne : on joue sur l’émotion que suscite la maladie de façon anxiogène ; on culpabilise les proches. Faut-il rappeler que les barreaux d’un lit visent à protéger le patient d’une chute ? Quant au slogan qui accompagne l’image («Certains condamnés n'ont toujours pas le droit de voir leur peine écourtée»), faut-il entendre que la peine de mort serait préférable à une autre peine ? Car, comme l’a encore souligné Robert Badinter, légaliser l’euthanasie, ce serait en réalité risquer cet arbitraire. Cette menace s’est précisée avec l’affaire Bonnemaison : c’est bien pour «écourter» la vie de ses patients qu’un médecin s’est permis de leur administrer du curare.

Heureusement, grâce aux soins palliatifs, il doit toujours rester possible de prendre soin d’une personne et de la soulager sans porter atteinte à sa vie, sans voler à personne ses derniers instants. Accompagnés de façon ajustée, ces moments ont, bien souvent, beaucoup plus de sens qu’on ne l’aurait imaginé. C’est l’expérience que nous recueillons souvent dans nos services d’écoute SOS fin de vie.»

Posté le 28 octobre 2011 à 17h29 par Michel Janva
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