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Défense de la Famille - L'Education Nationale ou l'Extinction du Mammouth

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Message par Her Sam 1 Oct - 7:22

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/la-fondation-pour-lecole-lance-son-blog.html

28 septembre 2011

La Fondation pour l'Ecole lance son blog

La Fondation pour l'école a créé début septembre un blog pour alimenter une réflexion constructive sur tout ce qui peut permettre de relever l'école. Extrait du dernier billet :

"Luc Chatel vient de sortir un nouveau lapin de son chapeau d’illusionniste : les chefs d’établissement, à l’instar des recteurs, pourront bénéficier d’une prime au mérite en fonction des performances de leur établissement et de l’application des orientations politiques.

Récompenser les meilleurs ? L’idée semble saine. Pourtant, cette réforme procède davantage d’un réflexe centralisateur à la française que d’une véritable « culture du résultat ». Quel humoriste représentera la foule des chefs d’établissement attendant anxieusement dans la cour du ministère que Luc Chatel distribue aux heureux élus leurs bons points libellés en euros ? La réforme envisagée vise une fois de plus à faire descendre vers un corps d’exécutants dociles des avantages établis au sommet de l’administration à partir d’indicateurs statistiques. La tendance à la mise sous tutelle informatique des éducateurs n’en sera que renforcée.

Ce n’est pas cette prime « à la servilité ou au conformisme » qu’on nous destine qui redressera l’école. Comme le rappelle Philippe Meyer et bien d’autres, la recette de la performance éducative est désormais bien connue de tous : c’est l’autonomie des établissements scolaires. Cela consiste à rendre à ceux qui sont en contact direct avec les enfants dans les écoles et avec leurs parents la latitude de liberté et de responsabilité qui, en France, leur est constamment dérobée. Être en situation de responsabilité réelle est une motivation bien plus puissante que compter sur des gratifications octroyées par une hiérarchie bureaucratique."

Posté le 28 septembre 2011 à 21h33 par Michel Janva
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Message par Her Sam 1 Oct - 8:15

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/10-règles-frappées-au-coin-du-bon-sens.html

28 septembre 2011

10 règles frappées au coin du bon sens

Trouvé dans Présent :

"Invité à s’exprimer dans un lycée américain, Bill Gates, pas toujours « politiquement correct », a énoncé dix règles frappées au coin du bon sens.

La vie est injuste. Il faut vous y habituer.
Le monde n’a rien à faire de votre amour-propre. Et il s’attend à ce que vous accomplissiez vraiment quelque chose avant que vous ne vous en félicitiez vous-même.
Vous ne gagnerez pas 60 000 dollars par an en sortant de l’école. Vous ne serez pas immédiatement vice-président avec un portable et une voiture de fonction sans avoir d’abord mérité et gagné ces privilèges.
Si vous pensez que votre prof est dur avec vous, attendez d’avoir un patron.
Travailler comme serveur, ce n’est pas s’abaisser. Vos grands-parents, eux, appelaient cela une opportunité.
Si vous êtes à côté de la plaque, ce n’est pas la faute de vos parents. Cessez de vous plaindre et tirez des leçons de vos erreurs.
Avant votre naissance, vos parents n’étaient pas aussi embêtants qu’ils vous semblent l’être. Ils le sont devenus en payant vos factures, en nettoyants vos vêtements, en vous entendant répéter à longueur de temps combien vous êtes bons et cools. Aussi, avant de sauver les forêts tropicales des parasites de la génération de vos parents, commencez par nettoyer votre chambre et tout ce qui s’y trouve.
Votre école est peut-être exempte du système « gagnant-perdant ». Pas la vie. Certaines écoles ont supprimé les notes de passage et vous donnent autant de chances que vous voulez pour obtenir la bonne réponse. Pas la vie.
La vie n’est pas divisée en trimestres. L’été n’est pas une période de congé. Peu d’employeurs sont là pour vous aider à vous assumer. Cela relève de votre responsabilité.
La télévision n’est pas la vraie vie. Dans la vraie vie, les gens quittent le bistrot et vont travailler.
Posté le 28 septembre 2011 à 12h53 par Michel Janva
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Message par Her Sam 1 Oct - 12:15

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/si-elle-nest-pas-concurrencée-de-lextérieur-lécole-publique-ne-peut-que-dégénérer.html

29 septembre 2011

Si elle n’est pas concurrencée de l’extérieur, l’école publique ne peut que dégénérer

Lu sur le blog de la liberté scolaire :

"Eh quoi ! Les écoles publiques sont-elles les seules à appartenir à notre République française, les écoles privées en étant exclues ? Professeurs, élèves et parents de l’école libre ne seraient-ils pas des citoyens à part entière ? Serait-elle subitement abolie, la décision du Conseil constitutionnel de 1977 faisant de la liberté d’enseignement « l’un des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, réaffirmés par le Préambule de la Constitution de 1946 et auxquels la Constitution de1958 aconféré valeur constitutionnelle » ?

Non, tout cela ne tient pas. Nous pouvons légitimement nous enorgueillir de ce que la République française offre à ses citoyens un libre choix (plus théorique que financier, hélas) entre des écoles publiques et des écoles réellement libres.

D’ailleurs, il est hasardeux de prétendre qualifier d’« école de la République » notre école publique actuelle. Croyons-nous vraiment que ses pères fondateurs s’y reconnaîtraient ? Déjà, un Condorcet se serait scandalisé de la transformation en 1932 de l’antique ministère de l’Instruction publique en ministère de l’Éducation nationale, lui qui affirmait avec force que « l’éducation publique doit se borner à l’instruction. » (Premier mémoire sur l’instruction publique, 1791, chapitre V). Et puis - et c’est un argument massif ! - Condorcet est hostile au monopole de l’école publique. Selon lui, si elle n’est pas concurrencée de l’extérieur, l’école publique ne peut que dégénérer ; la bonne qualité du service public d’instruction est garantie par l’existence distincte d’un réseau privé. [...]"

Posté le 29 septembre 2011 à 09h30 par Michel Janva | Catégorie(s): Valeurs chrétiennes : Education
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Commentaires

Pourquoi faire des commentaires sur une institution qui n'en est plus une et moribonde?

Rédigé par : Marc | 29 sep 2011 11:10:31

C'est évident ! Bien qu'étant Praticien Hospitalier, j'ai toujours pensé qu'il devrait en être de même de la concurrence organisée et loyale des cliniques privées envers l'hôpital public.
Mais pas du tout ! J'ai entendu Annie Podeur, responsable de la nouvelle Direction générale de l'offre de soins (DGOS - ex-DHOS) expliquer dans une table ronde - où même les représentants de la médecine libérale ne l'ont pas contredit - que les français "restent très attachés à la persistance d'un système libéral mais que nous n'avons plus les moyens de nous payer le luxe [sic] de la concurrence."

Au bout du compte chacun (clinique et hôpital) est soumis au même régime d'autorisation pour développer certaines activités sans concurrence possible, et comme les règles ne sont pas loyales la clinique est heureuse d'en profiter car elle ne prend pas de risque : en cas de complication il y aura toujours la "roue de secours" hôpital public qui en pratique reste seule à être obligée d'assurer les urgences et la réanimation 24/24 et 7/7 !

En cas de vraie concurrence l'hôpital dirait NON et renverrai le patient à sa clinique d'origine, d'où de vraies économies, car il faut savoir que selon le code de la sécu les honoraires d'un chirurgien couvrent également la surveillance postopératoire des 8 ou 30 premiers jours. Si le patient voit un autre praticien entre temps la sécu paie deux fois.

Oui : concurrence loyale et transparente = vraies économies et amélioration de la qualité.
Si on ne respecte pas cette règle, alors il vaut mieux un système unique tout libéral ou tout étatisé (il faut choisir !).

Rédigé par : JCM | 29 sep 2011 11:48:09
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Message par Her Jeu 6 Oct - 12:53

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/rendre-leur-autonomie-aux-établissements-scolaires.html

01 octobre 2011

Rendre leur autonomie aux établissements scolaires

Lu sur le blog de la liberté scolaire :

"Lors de l’émission appréciée C dans l’air, du 27 septembre dernier et consacrée à la grève des personnels d’éducation, l’un des invités a préconisé avec force l’autonomisation des établissements scolaires pour contribuer à sortir notre système éducatif de la crise dans laquelle il se trouve. Pour René Sylvestre, fondateur et ancien président du groupe L’Etudiant, « il faut souligner que l’enseignement privé, actuellement, coûte moins cher à qualité égale – non à quantité égale (ndlr : lapsus révélateur !). Toutes choses égales par ailleurs, l’enseignement dans un établissement privé coûte entre 10 et 20 % de moins. Là, il y a une question à se poser. […] C’est une question de gestion. On gère les moyens autrement et on arrive à des coûts inférieurs. […] Une des réformes à faire dans l’Éducation nationale, c’est rendre plus autonome là où ça se passe. L’enseignement ne se passe pas dans un rectorat, une région ou à l’Éducation nationale rue de Grenelle, ça se passe au lycée Turgot, au lycée Mistral d’Avignon, c’est là que ça se passe, c’est là qu’on est enseigné et enseignant. Il faut donner plus de pouvoir – je ne dis pas tout le pouvoir – plus de pouvoir, plus d’autonomie, plus de moyens, là, pour pouvoir refonder la communauté éducative qui se passe là. Dans l’enseignement privé, la communauté éducative, elle est aux Francs-Bourgeois, elle est à machin, elle est à truc (sic), ce sont des communautés éducatives. […] La décentralisation, c’est le respect du travail des gens, c’est leur dire que c’est là que ça se passe : c’est à toi, proviseur, avec ton conseil d’administration, tes professeurs, ta communauté éducative, de diriger ton établissement sous la houlette de l’État."

Posté le 1 octobre 2011 à 19h06 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 6 Oct - 12:54

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/marine-le-pen-et-leducation-nationale.html

01 octobre 2011

Marine Le Pen et l'Education nationale

Extraits du discours de Marine Le Pen le 29 septembre sur l'école :

"[I]l faut chasser de nos écoles le spectre de Philippe Meirieu et des pédagogistes qui continue d’y rôder, le jack-langisme et toutes ces salades encore aujourd’hui-même colportées par le sarkozysme, qui ont tant coûté à notre pays et à nos enfants depuis des années ! De cette conception qui me semble évidente de l’école, mais qui manifestement ne l’est plus dans la tête de nos élites autoproclamées, imbibées de l’esprit de 68, qui ont trop souvent transformé nos enfants en cobayes de méthodes inefficaces et destructurantes, découle une série de principes et de règles que je réaffirmerai sans complexe :

- D’abord, comme je l’ai dit, l’élève n’est pas l’égal du professeur. Il lui doit obéissance et respect. [...] C’est pour cette raison que je redonnerai toute sa place à la valeur centrale de discipline. [...]

- Une fois ces fondations solidement réaffirmées, on ne pourra les poser qu’à la condition élémentaire d’assurer la sécurité à l’école. [...]

- [...] L’école est confrontée à un autre défi qui la dépasse assez largement, mais sur lequel elle peut agir, bien sûr : je parle de la responsabilité des familles et des parents dans l’éducation et le suivi de leurs enfants. Beaucoup d’entre nous, parents d’élèves, et j’en sais quelque chose moi qui ai mis mes enfants dans l’enseignement public, ont à cœur de suivre leurs enfants le mieux possible. Ils font tout pour aider celui qui a un peu plus de mal, pour remettre dans le droit chemin celui qui part un peu à la dérive. Mais il faut avouer que les choses ne sont pas toujours simples pour les parents non plus. Quand chaque année les programmes bougent. [...] C’est un vrai problème que cette remise en cause de fait de la transmission des savoirs entre générations. Pour cela, il faudra fixer une bonne fois pour toutes les termes et les mots employés, et veiller à ne pas sans cesse complexifier les choses pour le plaisir de les complexifier. Et puis il y a les parents démissionnaires. Nous devons en parler parce qu’ils existent et parce qu’ils sont considérés par nombre d’enseignants comme un véritable fléau pour le bon fonctionnement de l’école et pour la réussite des enfants concernés. [...]

- L’école que je dessine est donc une école exigeante. Elle ne pourra réussir sa mission qu’à condition de mettre l’accent dès la maternelle, et plus encore à l’école élémentaire, sur l’apprentissage des savoirs fondamentaux : français, calcul. [...] On cessera les aventures pédagogistes : la méthode syllabique doit être obligatoire en CP, l’histoire doit être apprise de façon chronologique tout au long de la scolarité, évidemment. La géographie enseignée sur des cartes, et la carte de France bien connue : nos fleuves, nos montagnes, nos départements. Bien sûr mes chers amis, on remettra au cœur des programmes scolaires l’apprentissage de l’Histoire de France ! [...] L’école primaire doit donc être réformée en profondeur. Il faut en particulier revoir le statut de l’école, créer un nouveau type d’établissement public, doté de la personnalité juridique et d’une autonomie administrative et financière. On en parle depuis longtemps, mais rien ne bouge. Je le ferai. Soumis à l’autorité des acteurs institutionnels (Etat et collectivités territoriales), le directeur d’école souffre en outre d’un manque cruel de légitimité pour assurer les responsabilités qui sont les siennes. Il est possible d’agir dès maintenant pour renforcer le pilotage local de la politique éducative en rénovant, en créant le statut de directeur d’école. Il doit avoir ce rôle de véritable «manager » chargé d’impulser le projet pédagogique de l’école en dialogue permanent avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative : professeurs des écoles, parents, commune, ministère. [...]

Concernant le collège, je proposerai la fin du collège unique, qui a été, on doit maintenant le dire clairement, un terrible échec."

S'il y a des idées intéressantes (responsabilisation des directeurs, conformément au principe de subsidiarité, fin des méthodes pédagogiques destructrices...), on constate néanmoins que la liberté pour les parents de choisir l'école de leurs enfants n'est pas mentionnée, ni son corollaire, le chèque scolaire, ou chèque éducation.

Posté le 1 octobre 2011 à 18h59 par Michel Janva
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Message par Her Ven 7 Oct - 8:02

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/le-fn-et-léducation.html

06 octobre 2011

Le FN et l'éducation

De Jeanne Smits dans Présent :

"S’agissant d’un des leviers les plus importants de la culture de mort, en relation avec l’un des « points non négociables » de Benoît XVI, la liberté de l’éducation qui est l’apanage des parents – c’est évidemment avec le plus vif intérêt que j’ai suivi le colloque du think tank de Marine Le Pen, « Idées nation » sur la question de l’éducation. [...] Le thème délimitait le sujet : « Redresser l’école de la République. » Ce qui fournit une excuse pour ne parler que d’elle : de l’école publique. On pourra donc me rétorquer qu’en regrettant l’absence de toute évocation du droit et de la liberté des parents en la matière – la première et principale critique que je formulerai à propos de la rencontre – est tout bonnement hors sujet. Mais peut-on parler de l’instruction et de l’éducation des enfants sans même suggérer l’existence de cette problématique ? L’école de la République est-elle vraiment à accepter telle quelle, sans bénéfice d’inventaire ?

Disons-le tout de suite : tout était loin d’être négatif dans les diverses présentations. Louis Aliot, secrétaire général du FN, avait bien raison de dénoncer la volonté des nouvelles pédagogies imposées par la rue de Grenelle de « couper l’élève de toute mémoire ». Divers enseignants (du public), avec leur solide expérience du terrain, ont dénoncé avec pertinence la manière dont l’autorité des professeurs est bafouée [...] Tel autre, gaulliste de gauche – Christian Le Chevallier — a pointé la charge idéologique des programmes qui contraignent à un « éloge constant et absolu de l’Union européenne ». Paul-Marie Couteaux a déploré à juste titre la disparition de la transmission de l’histoire de France [...]

Du discours de Marine Le Pen je retiendrai une ligne de force : il cherchait à convaincre (l’important) corps électoral formé par les enseignants qu’ils ont intérêt à voter pour elle. Parce qu’elle rétablira le respect de l’autorité, l’ordre dans les rangs du primaire, le statut social de l’enseignant par des salaires revalorisés, un frein à la règle du « 1 remplacement pour 2 départs » en préservant d’abord les postes des professeurs qui font véritablement la classe et en s’attaquant en priorité à ceux des inspecteurs, « courroie de transmission » de programmes et de méthodes ineptes. [...] Bien des choses à retenir, dans son discours, disons-le tout de suite sans rien nous interdire, éloge ni critique : le rejet du communautarisme islamique comme la volonté d’imposer la méthode syllabique au CP (mais alphabétique, c’eût été mieux !), le maintien des écoles de proximité dans les campagnes et la fin du funeste « collège unique ».

Mais l’absence de toute référence à la liberté de l’enseignement, hormis une allusion en passant, était frappante. [...] Quant à l’enseignement hors contrat, l’idée du bon scolaire, le constat de l’abusive ingérence de l’Etat dans les programmes et dans les salles de classe, je ne les ai pas trouvés. Au contraire, l’affirmation de la « neutralité », de « l’égalité » et de la « laïcité » était parfaitement nette [...] On reste aussi songeur devant son affirmation qu’il faut sauver les écoles maternelles du « démantèlement », alors qu’elles sont une « magnifique réussite que le monde nous envie ». L’école maternelle, « une chance pour la France » aussi parce qu’elle est « une chance pour notre natalité » ? Peut-être, oui, aide-t-elle des Français à faire le choix d’une famille plus nombreuse puisque dès trois ans, et dans certains lieux dès deux ans elle accueille les tout-petits. Mais là devrait d’arrêter un enthousiasme bien illusionné : c’est bien à l’école maternelle, et souvent en moyenne section que commence l’application de méthodes pédagogiques néfastes pour la lecture, l’écriture et le calcul. Et il n’y a pas de mal pour un enfant à être auprès de sa mère jusqu’à ses 4, 5 ou 6 ans : ce n’est pas forcément synonyme d’échec au CP ! [...]

Florilège :

• Louis Aliot. «Nul ne contestera que depuis les Lumières jusqu’à 1980 l’école fut instituée pour la République. Ce sont les valeurs sociales et républicaines qui fondent le contrat social.» Et maintenant ? «L’école forme des consommateurs mondialisés.» [...]

• Christian Lechevallier. «Il faut quitter une vision trop néolibérale de l’éducation (…), c’est bien à l’Etat qu’il appartient d’avoir une politique interventionniste dans l’éducation.»

• Bertrand Dutheil de la Rochère, transfuge à peine arrivé depuis le Mouvement des citoyens de Chevènement qu’il contribua à fonder. «Dans la République l’école est essentielle, beaucoup plus qu’un service public, elle est un service organique puisqu’elle doit instituer le citoyen.»"

Posté le 6 octobre 2011 à 16h18 par Michel Janva
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Message par Her Dim 30 Oct - 18:35

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/2012-les-propositions-de-valeurs-actuelles-sur-leducation.html

27 octobre 2011

2012 : les propositions de Valeurs actuelles sur l'Education

Valeurs actuelles lance cette semaine son premier dossier concernant le programme de 2012. Il est consacré à l'école. Fabrice Madouas résume le problème :

"De médiocres résultats pour un système qui consomme d’énormes moyens. Les candidats à la présidentielle s’empareront-ils de ce sujet ? Les recettes de la gauche sont connues. Ce sont celles que la droite applique avec constance depuis trop longtemps : le baccalauréat pour tous ou presque (86 % de réussite cette année) à l’issue d’un parcours où, de la maternelle au lycée en passant par le collège unique, l’enfant grimpera de classe en classe sans que l’on tienne compte – sauf à de rares exceptions – de ses connaissances ni de ses compétences. La principale différence réside dans l’octroi de moyens. La gauche en réclame toujours plus, la droite veut les diminuer."

Pour proposer des solutions, plusieurs intervenants :

Marc Lebris plaide pour la liberté pédagogique :

"En 2012, il faudra :

Faire qu’aucun élève qui ne sait pas lire n’entre au CE1.
Engager une campagne de formation aux méthodes d’enseignement efficaces – méthode alphabétique, calcul et problèmes, orthographe et grammaire…
Organiser la publication des résultats des élèves et des écoles – au moins entre enseignants.
Préparer une modification du statut des inspecteurs de l’Éducation nationale et des conseillers pédagogiques, qui ne devraient pas être des permanents mais les meilleurs enseignants, reconnus par les résultats désormais affichés de leur école, pour une période de trois ou cinq ans. Puiser alors dans ce nouveau corps les formateurs des IUFM.
Autoriser les redoublements – qui doivent rester très peu nombreux. La nécessité d’un effort scolaire ainsi générée est une structure libérale de progrès. De plus, cette possibilité ramène à des classes de niveau si nécessaires à l’enseignement de masse.
Recréer des filières de niveau au collège.”
Natacha Polony demande un changement des méthodes pédagogiques. Florent Montillot, maire adjoint d'Orléans, explique les initiatives prises par sa ville, montrant ainsi la nécessite de relocaliser la gestion de l'instruction :

"Dès 2001, nous avons municipalisé et rendu gratuite l’aide aux devoirs d’une large majorité d’enfants. Nous avons également mis en place un ambitieux Programme de réussite éducative (avec l’aide de l’État), pour apporter un soutien individualisé aux enfants et jeunes adolescents les plus fragiles [...]. Le bilan parle de lui-même : près de 90 % des enfants repérés en retard de lecture au début du CP atteignent le niveau moyen voire supérieur en fin d’année et poursuivent leurs études sans difficulté. [...] Outre les économies considérables générées par cette situation, le dispositif orléanais de soutien éducatif est réalisé à budget constant : la ville d’Orléans a ainsi transféré une partie des subventions versées à des associations qui déclaraient s’occuper de soutien scolaire vers les dispositifs municipaux."

Chantal Delsol défend l'idée du chèque scolaire :

"L’urgence consiste à décentraliser et à libéraliser. Il s’agit de limiter drastiquement le pouvoir de l’État et de le réduire à la solidarité, au contrôle et à la garantie. C’est pourquoi je défends le système du chèque-scolaire. L’État dans ce cas continue à financer l’enseignement de tous, c’est son rôle s’il veut garantir l’égalité des chances et ne pas lier l’instruction à la classe sociale. Cependant, au lieu de dépenser l’argent à diriger lui-même des établissements sur tout le territoire, il distribue un bon scolaire aux familles, au prorata du nombre d’enfants. Les parents choisissent l’établissement qui leur convient. Un établissement plébiscité par nombre de familles est ainsi davantage financé par l’État, et un établissement peu demandé, finit par disparaître.

L’État s’occupe de vérifier que l’hygiène et les bonnes mœurs sont respectés dans les établissements autonomes. [...] Mais ce n’est pas lui qui dirige les établissements. Ceux-ci sont autonomes, ils embauchent leurs enseignants selon leurs besoins, payent les enseignants selon leurs mérites et peuvent les renvoyer en cas de négligence ou de fainéantise."

Frédéric Guillaud propose de refonder l'école primaire :

"Rien d’autre. C’est là que tous les problèmes que nous connaissons se forment, avant de s’étendre à tout le système (40 % des élèves entrent au collège avec des bases fragiles). [...] Mon programme tiendrait donc en six points :

Mobilisation des recteurs, qui seraient évalués et révoqués en fonction du pourcentage de lecteurs en fin de CP (critères de progression adaptés en fonction des académies, évidemment).
Évaluation nationale du niveau en fin de CP par un organisme indépendant.
Généralisation des méthodes efficaces expérimentées à Grenoble et à Lyon [apprentissage systématique du code alphabétique et les exercices répétitifs], par le biais d’un plan de formation continue.
Augmentation des heures consacrées aux matières fondamentales à l’école primaire (en clair : suppression des heures d’activités parascolaires qui parasitent l’école).
Création d’un sas d’entrée au collège, CM3, pour faire rattraper leur retard aux élèves qui n’ont pas le niveau suffisant pour suivre au collège.
Recrutement des professeurs selon des critères de connaissance des disciplines beaucoup plus rigoureux (un professeur des écoles ne doit pas faire de faute de français et doit connaître l’histoire de France).”
Enfin, Anne Coffinier milite pour des écoles vraiment libres :

"Il ne sert à rien d’avoir un bon ministre car le ministère ne lui obéit plus. Tout le problème est là. Pour être crédible, le plan de sauvetage de l’école doit prendre en compte ce fait ; car la difficulté ne réside pas dans l’identification des solutions à la crise de l’institution scolaire [...] mais dans l’incapacité à faire entrer en vigueur quelque réforme scolaire que ce soit. [...] Le plan de sauvetage de l’école doit se fonder sur la réalité : le cadre bureaucratique et idéologisé de l’Éducation nationale est devenu un fardeau pour les professeurs alors que l’infrastructure administrative devrait plutôt être légère et mise au service des enseignants, pour le bien des élèves.

Refondons notre système scolaire sur des établissements à taille humaine et autonomes dans leur gestion : les professeurs choisiront librement leur établissement et leurs méthodes mais seront tenus comptables des résultats de leurs élèves. Donnons à chaque enfant les moyens d’accéder à l’école de son choix grâce à la création d’un pass éducation : une somme allouée par l’État à toute famille qui le désire pour scolariser ses enfants dans une école privée indépendante, si c’est son choix. Ce sera source de qualité, d’économie – car l’école privée est bien moins coûteuse car mieux gérée – et de justice – car ce sont les plus démunis que l’on sacrifie aujourd’hui."

Posté le 27 octobre 2011 à 09h42 par Michel Janva
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Message par Her Mer 23 Nov - 14:23

http://www.20minutes.fr/societe/822410-education-223000-lyceens-sortis-diplome-systeme-scolaire

Education: 223.000 lycéens sont sortis sans diplôme du système scolaire cet été
29 commentaires
Publié le 13 novembre 2011.

Le Ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, donne une conférence de presse, le 1 septembre 2011 à Paris MEHDI FEDOUACH AFP.COM

ECOLE - Et 160.000 ont été «perdus de vue», a annoncé dimanche soir Luc Chatel, qui veut faire du sur-mesure pour ces «décrocheurs»...

223.000 lycéens sont sortis du système éducatif sans diplôme entre juin et octobre 2011, dont 160.000 ont été «perdus de vue», a indiqué dimanche le ministre de l'Education nationale Luc Chatel au Grand Jury LCI/RTL/Le Figaro.

«Entre juin 2011 et octobre 2011, il y a 223.000 jeunes qui sont sortis du système éducatif sans diplôme. Cela représente environ 5% des jeunes de plus de 16 ans qui sont dans nos lycées ou nos lycées professionnels», a précisé le ministre. Sur ces 223.000, «un quart sont pris en charge par les missions locales. Et il en reste environ 160.000 qui jusqu'à présent étaient partis sans laisser d'adresse, perdus de vue», a-t-il ajouté.

«Nous avons décidé de leur apporter une réponse personnalisée, individualisée. Dans tous les départements, sur 400 bassins de vie en France (...), j'ai transmis aux préfets et aux inspecteurs d'académie la liste exacte de ces décrocheurs, et donc nous allons faire du sur-mesure», a-t-il promis. «A chacun, on proposera soit un contrat en alternance, soit un suivi par une mission locale, un travail individualisé», a ajouté le ministre.

Base de données qui recense les «décrocheurs»

«Jusqu'à présent, nous ne savions pas exactement combien de jeunes quittaient le système éducatif chaque année sans diplôme. Nous avons donc mis en place un système de base de données, en connectant le système de l'Education nationale, de l'enseignement agricole, des CFA, des missions locales, et dorénavant nous savons», a-t-il ajouté. Ce logiciel de recensement des «décrocheurs» avait été annoncé en avril 2010.

Le ministre a également précisé que pour l'année scolaire 2010-2011, 152 élèves avaient été accueillis dans les 16 établissements de réinsertion scolaire (ERS) mis en place depuis la rentrée 2010 en France. Parmi eux, «141, c'est-à-dire 93%, ont été réinsérés dans un collège, dans un lycée ou un CFA» (Centre de formation des apprentis), a-t-il souligné. A la fin de l'année scolaire, ces ERS seront vingt, a-t-il précisé.

Conçus pour des élèves de 13 à 16 ans plusieurs fois exclus de collèges, les ERS sont des internats qui peuvent accueillir 15 à 30 élèves pour au moins un an avec un encadrement spécifique avec l'objectif de les réinsérer au bout d'un an dans le système classique.
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Message par Her Mer 7 Déc - 5:58

http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/action/exigeons-de-luc-chatel-quil-mette-un-terme-a-la-mesure-de-suspension-du-professeur-de-manosque

Exigeons de Luc Chatel qu’il mette un terme à la mesure de suspension du professeur de Manosque !
7 décembre 2010 | Enregistrer sous: Action! | Publié par: Riposte

Lettre à Luc Chatel
Nous vous demandons de révoquer immédiatement la mesure de suspension prise en votre nom contre le professeur de Manosque.


« Monsieur le Ministre,

avec le réseau Riposte catholique, je tiens à vous faire part de mon indignation sur la sanction que votre administration a cru devoir appliquer à un professeur de Manosque.

Au motif que celui-ci aurait présenté un documentaire montrant la réalité de l’avortement, vous l’avez purement et simplement « suspendu » pour 4 mois – en attendant des sanctions plus graves ?

Je note que personne, dans la classe politique ou dans les médias, ne considère comme répréhensible la publication qu’il a faite de documents en faveur de l’avortement. La rigueur qui s’abat sur ce professeur qui a eu simplement « l’inconscience » de laisser croire qu’un débat existait encore sur cette question douloureuse, montre sans ambiguïté que, pour votre administration, l’avortement est un « bien » et que toute contestation de ce « droit » est un crime.

À ce stade, il peut ne s’agit que d’une mesure administrative, dans laquelle vous n’avez aucune part, en tant que responsable politique. Mais il n’existe qu’une seule méthode pour montrer que vous n’avez rien à voir avec cette décision inique : révoquer immédiatement la mesure de suspension que vos collaborateurs ont prise en votre nom.

Je tiens à vous dire, de la façon la plus nette qui soit, qu’à défaut de cette décision, je conclurai personnellement que le gouvernement et la majorité parlementaire auxquels vous appartenez soutiennent la culture de mort et récusent toute objection de conscience face au crime abominable de l’avortement. Et il va de soi que j’en tirerai – et inciterai mon entourage à en tirer – toutes les conséquences lors des prochaines échéances électorales. Il a été fréquemment dit, au cours des dernières semaines, que M. Nicolas Sarkozy cherchait à « récupérer » l’électorat catholique. J’ignore si ce qu’en disent les médias correspond à la réalité. Ce que je sais, en revanche, c’est que le strict minimum que peuvent exiger les catholiques conséquents, c’est que leurs suffrages ne servent pas à élire des personnes qui souhaitent aggraver encore la douloureuse réalité de l’avortement dans notre pays, en interdisant toute discussion à ce sujet.

J’ose espérer que vous prendrez donc les mesures qui s’imposent pour le maintien du pluralisme en France et je vous assure, Monsieur le Ministre, de ma considération et de ma vigilante attention quant au traitement que vous-même et vos collaborateurs réserverez à ce dossier. »

Vous pouvez envoyer cette lettre type et la personnaliser en ajoutant votre message (facultatif), en renseignant les champs ci-dessous et en cliquant sur « envoyer ». Cela prend moins de 30 secondes… Le professeur de Manosque, au courant de cette initiative, mérite bien cela !

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Selon l'adage de Jésus "Tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive". (Matt. 26 : 52), ce ministre risque de connaître une éviction encore plus douloureuse, non seulement pour cette affaire mais aussi pour le gender.

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