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Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle

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Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle Empty Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle

Message par Her Mar 31 Mai - 5:59

http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/saintlivre.pdf

Quelques Extrais du Livre de Vincent Detarle
"Vous avez été créés pour le Ciel afin d’être des saints”


“Vous avez été mis sur terre, chacun de vous, mes frères et sœurs, pour un but spécial”
“Vous avez été créés pour le ciel afin d’être des saints”
“Pour atteindre ce but, vous devrez lutter et souffrir et ma vie sur terre est un exemple de ce que Je veux dire. Ne craignez pas de Me livrer vos vies et être sous mon regard à toute heure”

Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada) - Jeudi 13 mars 2003

Ce livre est édité par l’auteur pour une diffusion gratuite. Cet ouvrage n’est pas destiné à la commercialisation, il vous a été remis gratuitement, remettez-le gratuitement à vos proche si vous n’en avez plus l’usage.
Le Seigneur, qui est le commanditaire de cet ouvrage, autorise ses enfants à le reproduire librement pour des besoins d’évangélisation dans un but non commercial.
Juillet 2003 - 1re édition - 100 exemplaires


Le Seigneur nous dit dans ses messages qu’il y a, dans son Royaume, deux sortes de personnes :
- ceux qui ont fait le minimum pour être sauvé et que Jésus appelle des “poussières d’étoiles” ;
- et ceux que Jésus compare à des Soleils, et qui brillent dans le ciel d’un vif éclat.


Ce livre est dédié à tous ces Soleils, aux saints des temps passés, présents et futurs.


“Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait” (Saint Matthieu, V, 48)

Ce que ce livre est :
Un livre Catholique Romain Un livre d’initiation à la vie mystique Un livre pour approfondir sa foi Un livre pour mieux connaître Dieu et son Royaume
Un livre gratuit destiné à tous,
mais principalement aux religieux et religieuses,
dont l’engagement témoigne d’un désir de vie mystique
Une volonté de Dieu afin d’aider ceux et celles qui cherchent à approfondir leur foi en vue d’une union complète avec Dieu
Un livre édité par l’auteur pour une diffusion gratuite
Un livre pour tous ceux qui veulent devenir saints
Ce que ce livre n’est pas
Un livre s’opposant aux dogmes de l’Église catholique Un livre traditionaliste Un livre pouvant être commercialisé


“Vous avez été créés pour le ciel afin d’être des saints”
Vous voulez devenir saint ?
Ce livre devait vous plaire
Vincent de Tarlé


“Écoutez-moi lorsque Je parle à votre cœur et je vous guiderai gentiment le long de mon sentier”
Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada - Mardi 31 décembre 2002)


Sommaire
I. Les secrets de la vie mystique
- Vous voulez devenir saint ?
• Explication sur la sainteté
• Voici un chemin de ma composition pour la sainteté
- Textes sur la sainteté
• Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada)
• Message de Jésus à Léandre Lachance (Canada)
• Apparition de Rome à Marisa du Seigneur et de la Vierge Marie
• Voici des extraits du livre “Divins appels”, c’est Dieu qui parle
• Propos de Mère Térésa sur la sainteté
• Cardinal Henri de Lubac - Paradoxe et Mystère de l’Église (1896 - 1991)
- Pourquoi lire des livres de révélation ?
• Explication de l’arc-en-ciel donné par Dieu après le déluge (sainte Hildegarde)
- Que pense Dieu des autres religions ?
• Révélations données à Mirella Pizzioli (Italie)
• Message des apparitions de Rome à Marisa (1970 - 1997)
- Jésus s’adresse à tous les milieux scientifiques du Monde
• “Moi, Votre Père Créateur de tout l’Univers, Je M’adresse directement à tous les milieux scientifiques du Monde...”
(Jean-Marc - France)
- Faire la volonté de Dieu ou vivre dans la volonté de Dieu, deux choses différentes, Jésus s’explique (Jean de Parvulis)
• Chauffeur privé
Jeu d’échecs
- Jésus dicte : “l’abandon”
• Messages donnés à Françoise
- Jésus dicte : “l’obéissance”
• Messages donnés à Françoise
- Les Sacramentaux (objets religieux à porter sur soi)
• Le scapulaire
- Dieu est amour et miséricorde, certes ! ... mais...
• Dieu est-il aussi un Dieu Vengeur (un Dieu qui punit) ?
• Lorsque les éléments se déchaînent, la vengeance de Dieu (sainte Hildegarde)
• Messages des apparitions de la Salette (France 1846)
- La Souffrance
• Messages de Jésus sur la souffrance (Jean-Marc - France)
• Quelques extraits des révélations de “Jean, messager de la lumière”
- Mortification
• De quoi s’agit-il ? Pourquoi se mortifier ?
• Le jeûne, la plus accessible des mortifications
• Un extrait des révélations de “Jean, messager de la lumière” sur le jeûne
• Apparitions de Hongrie (1961-1981) E. Kindelmann
• Jésus parle du Carême (père Melvin Doucette)
• Une déclaration de guerre à Satan
• Des textes sur la mortification
- L’Eucharistie
• Apparitions de Hongrie (1961 - 81) E. Kindelmann. La Vierge parle de la messe
• Le miracle eucharistique
• Message de Jésus sur l’Eucharistie (apparitions de Rome à Marisa 1970 - 97)
- Connaître les lois de la Création
• Dieu explique aux hommes les remèdes pour guérir pratiquement toutes les maladies et mieux vivre en harmonie avec la nature (sainte Hildegarde)
- Les livres à lire, voici ma sélection
• “L’Evangile tel qu’il m’a été révélé” (10 tomes)
• Les visions de la religieuse allemande A.Catherine Emmerich (1774-1824)
• “Jean, messager de la lumière” (2 tomes - Éditions du Parvis)
• “Porte ouverte sur l’au-delà” de Mirella Pizzioli (2 tomes - Éditions du Parvis)
• “Divins appels” (Éditions du Parvis)
• Les livres de Françoise (France - Éditions du Parvis)
• Les livres de Jean-Marc (France - Edition saint-Jean Evangéliste)
• Les livres d’Axelle (France - Éditions du Parvis)
• “Le Curé d’Ars” de Mgr Francis Trochu (Éditions Résiac)
• Les livres de la religieuse allemande sainte Hildegarde de Bingen (1098 -1179)
- Les messages à lire issus des apparitions mariales
• Un petit aperçu des lieux d’apparitions où ont été donnés les messages les plus intéressants.
- Prières
• Notre Père / Je vous salue Marie
• Credo / Prière pour la France dictée par Jésus à Marcel Van - 1945
• Prière du soir
• Prière à l’archange saint Michel (prière du Pape Léon XIII)
• Prière aux trois archanges / Prière à notre ange gardien 94 • Acte de contrition / Prière avant les repas • Prière à Notre-Dame de la médaille miraculeuse - France 1830 • Prière à Notre-Dame de Banneux (Belgique - 1933) 95 • Prière de Notre-Dame de tous les peuples - Amsterdam
• Prière pour un malade - Medjugorje
• La prière de Jésus, la “Flamme d’Amour” - Hongrie 1961-1981
• Prière à Notre-Dame de l’île du Prince Edouard (Canada - Père Doucette)

II. L’Histoire biblique
Connaissances des mondes visibles
- Jésus révèle à Luisa Piccarreta l’âge véritable de l’humanité
• “À chaque cours de deux mille ans, J’ai renouvelé le monde...”
- L’Ancien Testament des Évangiles mystiques
• Récit de la création donné par Dieu à sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
- La création du monde 103 - La création des anges 103 - La chute de Lucifer
• Un extrait des révélations de la stigmatisée A.C. Emmerich (1774-1824) - Adam et Eve, nos premiers parents
- Le péché originel
- A quoi ressemblait le “serpent” ?
- Comment le démon tenta Ève ?
- A quoi ressemblait le “fruit” défendu ?
- Pourquoi ce “fruit” était-il défendu ?
- Les conséquences du péché
- Pourquoi l’homme a-t-il été créé ?
- L’exclusion du Paradis 114
• Jésus dénonce la théorie de l’évolution (Maria Valtorta 1897-1961)
- Le Nouveau Testament des Évangiles mystiques
• Un extrait des évangiles de la stigmatisée A.C. Emmerich (1774-1824)
- Les ancêtres de la Sainte Vierge
- Les ancêtres de sainte Anne. Les Esséniens
- La grand mère de sainte Anne consulte le chef des Esséniens.
Son mariage, sa famille
- Naissance de sainte Anne, son mariage, sa première fille
- Joachim et Anne s’établissent à Nazareth. Stérilité de sainte Anne. Douleur des saints époux.
Leur ardent désir de l’accomplissement de la promesse
- Joachim reçoit un affront au temple
- Anne reçoit la promesse de fécondité, et se rend au temple
- Joachim reçoit la bénédiction de l’Arche d’alliance
• Trois extraits des Évangiles de Maria Valtorta (1897-1961)
- La guérison du serviteur du centurion
- Les malheurs servent à vous persuader de votre néant
- Les 7 sacrements de l’Église

III. Connaissances des mondes invisibles
- Le Paradis, La Jérusalem céleste
• Une âme du ciel parle aux hommes (apparitions de l’Escorial)
• Révélations de “Jean”. Un homme qui, du ciel, parle aux hommes
• Un extrait du catéchisme de l’Église catholique concernant le ciel
- Le Purgatoire
• Message reçu par Luz Amparo Cuevas (apparitions de l’Escorial)
• Détail sur le déroulement de la purification sainte V. Giuliani (1660-1727)
• Sainte Catherine de Gênes (1488-1510) Traité du purgatoire
- Comment, (...) elle comprenait ce qu’était le purgatoire
- Parfaite conformité des âmes du purgatoire à la volonté de Dieu
- Joie des âmes du purgatoire. Leur croissante vision de Dieu
- La séparation d’avec Dieu est leur plus grande peine
- Différence entre les damnés et les âmes du purgatoire
- Dieu montre sa bonté même envers les damnés
- C’est avec joie que les âmes du purgatoire
- Exemple du pain et de l’affamé
- L’Enfer et le purgatoire font connaître l’admirable sagesse de Dieu
- Nécessité du purgatoire
- Comme le purgatoire est chose terrible
- L’amour de Dieu qui attire les âmes saintes
- Comment Dieu purifie les âmes. Exemple de l’or dans le creuset
- Les âmes ont un désir ardent de se transformer en Dieu
- Joie et douleur de l’âme du purgatoire
- Comment leur volonté est disposée à l’égard des bonnes œuvres...
- Ces âmes veulent être pleinement purifiées
- Exhortations et reproches aux vivants
- Au purgatoire, les âmes souffrent volontiers, et dans la joie
- La sainte conclut son exposé sur les âmes du purgatoire
- l’Enfer, pour y croire, voici quelques témoignages
• Qui sont les démons ? (sainte Hildegarde de Bingen)
• Une enfant de 8 ans en Enfer ! (apparitions de l’Escorial)
• Peut-on quitter l’Enfer ? (apparitions de l’Escorial)
• Jésus et Véronica visitent L’Enfer ! (apparitions de Bayside - USA)
• Une âme damnée parle ! (apparitions de l’Escorial)
• Extrait des messages de l’Escorial (Espagne)
• Un extrait du catéchisme de l’Église catholique sur L’Enfer
- Comment se réalise le jugement des âmes par le Seigneur
• Messages des révélations de l’Italienne Mirella Pizzioli (Italie)
• Révélations de la stigmatisée Marie-Julie Jahenny (France 1850-1941)
- La mort
• Ce qui se passe dans les instants qui suivent la mort - schéma
• “La mort n’existe pas, je les vois, j’entends leurs voix...” (Mirella Pizzioli)
• J’ai perdu un enfant à quelques mois de grossesse, existe-t-il ? (Mirella Pizzioli)
IV. Messages du ciel pour le monde
- Couple, mariage, divorce, famille, avortement
• Messages de Jésus sur le divorce (apparitions de Conyers - USA)
• Jésus parle des pilules contraceptives (apparitions du P. Doucette - Canada)
• Jésus parle de l’amour dans le mariage (P. Doucette - Canada)
• Messages de Jésus sur la famille (Jean-Marc - France)
• Messages de Jésus sur le mariage (Jean-Marc - France)
• Messages de Manduria du 23 avril 2002 (Italie)
• Messages des apparitions de l’Escorial (Espagne)
• Message de Jésus du 27 septembre 2000 à Carmélite (Canada)
• L’infusion de l’âme dans l’embryon (sainte Hildegarde de Bingen - Allemagne)
• Messages du ciel sur l’avortement
- Sur la fin des temps
• la Fin des Temps et le Règne de Dieu sur Terre
• Le Grand Avertissement
• L’Antéchrist
• Les 3 Jours de Ténèbres
• Voici un exemple de prophétie entièrement réalisée (Marie-Julie Jahenny)
V. Les apparitions mariales
- Tableau chronologique des apparitions du XX e siècle
- Pourquoi la Sainte Vierge apparaît-Elle si souvent ?
- Apparitions récentes ou actuelles pas encore reconnues
- Que pense l’Église catholique des apparitions
• Principales apparitions récentes reconnues par l’Église
- France - France - France - Portugal - Belgique - Belgique - France
- Hollande - Japon - Rwanda
Apparitions de la rue du Bac à Paris, la Salette, Lourdes, Fatima, Beauraing, Banneux, L’Ile Bouchard, Amsterdam, Akita,
Kibého...
- Faites-vous par vous-même une opinion
- La Foire aux Questions
- Référence des extraits - Index


“C’est dans l’abandon total que se réalise l’union de Dieu avec Sa créature.”
“C’est par l’abandon en pleine confiance, que Je peux emmener Ma créature en Mon Sacré Cœur, en la faisant entrer dans le mystère de la communion d’Amour.”
Jésus te dicte : “l’abandon” Messages donnés à Françoise (France - 13 septembre 1995)


Les secrets de la vie mystique
Extrait du livre “Divins appels”, c’est Dieu qui parle :
“ Je veux des saints ! j’ai soif de saints... il m’en faut ! ”
Bonne route ...


“Je veux aller dans votre cœur, mais il doit être propre limpide et beau”
Jésus parle de la sainteté à Marisa Apparition de Rome (Mars 1997)
Vous voulez devenir saint ?
Un peu comme l’était le Saint Curé d’Ars ?
Cela tombe bien, car Dieu recrute !
Voici un chemin de ma composition pour la sainteté que j’aimerais appeler “la sainteté version le Saint Curé d’Ars”
Il existe d’autres chemins de sainteté

------------- ❇ -------------

Dieu nous parle - Extrait de “Divins appels” (Éditions du Parvis)
“Mais, en ces derniers temps du monde, c’est à tous que Je demande d’être des saints, tout simplement du fait de Me laisser libre en eux, de Me refléter en chacun, tout à ma guise.” (...)

------------- ❇ -------------

Être saint veut dire :

– Que Dieu puisse se refléter en vous, être à l’image de Dieu, incarné sa perfection
– Que Dieu puisse prendre possession de votre esprit et de votre corps, abandon total à Dieu
– Porter sa croix et souffrir pour les autres en étroite collaboration et obéissance avec Dieu
Alors que j’avais remis mon esprit et mon corps entre les mains de notre Seigneur Jésus-Christ, j’eus la surprise de me voir en train de commencer la réalisation de cet ouvrage en me servant d’éléments de mon site web consacré aux apparitions mariales.

Avant que Dieu ne me commande ce livre pour aider à la formation de ses saints, j’avais lu dans un livre sur le Saint Curé d’Ars, une réflexion de l’auteur du livre qui s’étonnait que la vie du Saint Curé n’ai pas généré d’autres curés semblables, je me dis alors que si l’on voulait des saints en abondance, il fallait peut-être les former en leur montrant que la sainteté est à la porter de tous et en leur disant comment faire.

Vouloir devenir saint est une action qui plaît à Dieu.
Il ne faut pas considérer cela comme une démarche prétentieuse, c’est une volonté qu’il faut garder pour soi et la proposer à Dieu qui, naturellement, sera ravi d’un tel engagement.
Nous sommes tous fait pour la sainteté,
c’est donc une chose tout à fait naturelle que de vouloir être saint.
Il y a toutes sortes de saints, ceux qui sentent dès leur plus jeune âge qu’ils seront appelés à la sainteté et ceux qui le découvrent plus tard.
Il n’existe pas un chemin unique de sainteté mais autant de chemins qu’il y a de saints, Dieu aime la diversité et la richesse de la Création en témoigne.
Pour être saint, il y a deux vertus qui sont indispensables, c’est l’audace et la persévérance. Il y a un proverbe qui dit “la fortune sourit aux audacieux” l’audace plaît à Dieu comme elle plaît aux hommes.
Il faut être audacieux pour vouloir être saint, une personne manquant d’audace se dira “je ne suis pas digne d’être saint” et de ce fait s’interdit elle- même la sainteté sous couvert de fausse modestie ou de modestie mal placée.
Un livre qu’il faut connaître, pour qui veut progresser en sainteté, c’est “Divins appels” (Éditions du Parvis), Dieu s’est confié à la Française Mme Marie Sevray, (née Guillemin 1872-1966) de 1928 à 1965. Dieu, dans ce livre, réclame toujours plus de saints et indique comment y parvenir.

Extrait de “Divins appels”, c’est Dieu qui parle :
JE VEUX DES SAINTS ! J’AI SOIF DE SAINTS...
QU’ON ME SUPPLIE ! Qu’on n’hésite pas en son cœur en Me suppliant, mais qu’on ait une foi pleine et on obtiendra l’effet de sa supplication ou, du moins, un accroissement de Grâce. QU’ON ME SUPPLIE ! Qu’on ait une foi pleine en Moi, qui ne demande qu’à verser mes Grâces sur la terre. Qu’on Me prie audacieusement, c’est-à-dire : qu’on Me demande des prodiges de Grâces, des prodiges de conversion.
JE VEUX DES SAINTS ! J’AI SOIF DE SAINTS... IL M’EN FAUT !

Un des secrets pour progresser en sainteté, c’est de lire des livres de révélations ... Pourquoi ?
La sainteté veut dire, entre autre, que Dieu puisse se refléter en vous, Il se reflète tellement en vous qu’Il peut vous posséder puisque vous êtes devenu l’image de Dieu, on pourrait dire (avec audace) qu’a travers vous, c’est Dieu qui agit puisque vous êtes devenu sont double. Il lui est donc agréable de vous possé- der, mais pour cela, vous devez refléter sa perfection tout en restant humble.

La sainteté est une course à la perfection.

On dit souvent que “personne ne peut être parfait sauf Dieu, on a tous des défauts, etc.” Vous ne devez plus avoir en tête ces proverbes, puisque vous recherchez la perfection afin de plaire à Dieu et qu’Il puisse se refléter en vous. Dites-vous que vous possédez cette perfection (donc que vous êtes parfaits) et essayez de découvrir en vous ce qui fait obstacle à cet état de perfection que vous souhaitez, et ainsi se découvriront vos défauts que vous tenterez d’éliminer.
Attention ! Il ne faut pas agir avec la volonté de devenir le rival de Dieu, mais uniquement par souci de lui plaire, de lui faire plaisir, pour “la gloire de Dieu et le salut des hommes”, par amour pour Dieu et sa création.
Pour pouvoir être la perfection de Dieu, il est indispensable de connaître Dieu, car si l’on ne connaît pas Dieu, il est impossible de lui ressembler.

Pour connaître Dieu, il faut l’entendre parler, l’entendre dire ce qu’Il pense des choses et des hommes. Il faut lire des livres de révélation ou Dieu parle aux hommes. A travers la Création, on apprend également à connaître Dieu, car... la Création est le reflet de Dieu.

Dans les évangiles de Maria Valtorta (1897-1961, 10 tomes), on voit Jésus vivre au milieu des hommes avec beaucoup de détails et surtout on lit les vrais dialogues, Jésus les dicta mot pour mot à Maria Valtorta afin que rien ne fût oublié, Maria voyait les scènes et notait les dialogues que Jésus lui dictait. Avec ces livres, on connaît Dieu avec une grande précision.
Les livres de Maria Valtorta doivent être lus et relus constamment.

Les livres de Catherine Emmerich (1774-1824) et de sainte Hildegarde (1098-1179) doivent également être relus continuellement car ils possèdent de nombreuses informations sur l’origine et l’histoire de l’humanité des temps anciens que l’histoire officielle connaît mal.

Doivent s’ajouter à ses livres tous les livres de révélations comme ceux de Jean-Marc, Françoise ou Axelle, Dieu y explique sa pensée de façon très claire. Les témoignages d’hommes, devenus des anges dans le ciel, sont également très importants comme “Jean, messager de la lumière”, 2 tomes parus à ce jour.

Lire ces livres n’est pas suffisant pour accéder à la sainteté, il faut mettre en pratique, dans la vie de tous les jours, ces enseignements, c’est- à-dire être rempli d’esprit de sagesse et posséder toutes les vertus.

Il faut éliminer un à un tous ses défauts en demandant à Dieu une aide à chaque difficulté paraissant insurmontable.
Extrait du livre “Divins appels”. C’est Dieu qui parle : “S’ils sont agités, mon langage ne s’imprimera pas en eux. Qu’ils évitent tout ce qui pourrait porter atteinte à la netteté, à la limpidité de leur âme !”

Cette progression en perfection sera plus ou moins facile selon les gens.

Une personne qui naît avec du “bon sens à profusion” et de l’audace au natu- relle, dans une famille catholique pratiquante ayant à porté de main un nombre important de livres de révélation, aura un chemin plus facile qu’une personne colérique née dans un milieu athée.

Mais Dieu pourvoit au besoin de chacun et apportera son aide en fonction des personnes.
Concernant la générosité, qui est un des piliers de la sainteté, ayez toujours à l’esprit que Dieu rend au centuple ce que l’on donne par charité.

Je l’ai constaté dans ma vie. Quand je donne, par exemple, 5 euros à quelqu’un dans le besoin, dans les semaines ou les mois qui suivent, 500 euros providentiels arrivent de façon imprévue dans mon budget. Il s’agit donc d’un bon investissement ! Lorsque l’on demandait au Saint Curé d’Ars comment il faisait pour avoir autant d’argent pour son église, il répondait “donnez et vous recevrez”.

Pour lire ces livres de révélations et croire que ses écrits viennent de Dieu (même s’ils ne sont pas reconnus par l’Église) et vouloir être saint, il faut, bien évidemment, avoir la foi. Pour faire progresser sa foi, il est préférable et même très souhaitable d’avoir un type d’esprit “qui croit facilement”, un esprit optimiste qui voit Dieu partout.

Quand j’étais enfant, j’avais remarqué la facilité avec laquelle je pouvais croire aux choses surnaturelles. Je trouvais cela bien et je m’amusais à cultiver cette facilité à croire en donnant du crédit aux récits sur les extraterrestres(1) que j’entendais, en me disant que “ce n’était peut-être pas vrai” mais je prenais du plaisir à y croire, et en moi, je trouvais ça bien.

Il est donc important d’être de caractère optimiste et d’avoir une foi facile, ce qui ne veut pas dire être naïf, car la naïveté, c’est de ne pas voir le danger, et le “bon sens” met à l’abri d’un excès de croyance.

En résumé : il faut croire facilement avec optimisme, audace et bon sens. (1) Concernant les extraterrestres, la Sainte Vierge révéla que certains signes, que les hommes prennent pour une présence extraterrestre, sont liés aux activités du démon (voir page 248).

La souffrance est indissociable de la sainteté, mais la souffrance vue à travers l’esprit de Dieu est différente de la souffrance ordinaire.

Il ne faut donc pas avoir de rejet et se dire “Seigneur je veux bien être saint mais je n’aime pas la souffrance” demandez plutôt au Seigneur de vous faire connaître la souffrance réparatrice et vous comprendrez la phrase du Saint Curé d’Ars :
“La mortification a un baume et des saveurs dont on ne peut plus se passer quand on les a une fois connus... Dans cette voie, il n’y a que le premier pas qui coûte.”

La mortification doit se faire progressivement, ne pas vouloir allez trop vite, voilà le secret.

Lorsque l’on souffre suite à un appel de Dieu en vue d’une action précise, cette souffrance reste une souffrance certes, mais elle est d’une nature différente et l’on n’échangerait sa place pour rien au monde tellement on est contant d’être un instrument du Seigneur.

Comme on peut le voir, la souffrance du saint ne doit pas être comparé à la souffrance ordinaire, on ne doit donc pas en avoir peur.

------------- ❇ -------------

Être saint veut dire travailler pour Dieu et le salut des hommes.
Il faut être animé d’un désir fort de se rendre utile aux autres, ce désir est indissociable de la sainteté et doit être très élevé. Il faut également avoir le désir de plaire à Dieu.

------------- ❇ -------------

Être saint veut dire porter sa croix. Plus on plaît à Dieu et plus Dieu nous envoie des croix à porter. Si vous vous plaignez du nombre de croix que vous avez porté, c’est que Dieu vous aime particulièrement, aussi paradoxal que cela puisse être.
Pourquoi Dieu nous envoie-t-il de la souffrance s’il nous aime plus que les autres ?
L’on est sur terre pour être éprouvé afin de tester notre valeur, tel un étudiant qui passe un examen pour rentrer dans une école. Plus on est doué et plus Dieu nous fait passer un examen à notre niveau.
Ne jamais oublier que c’est Dieu qui donne les croix, on ne doit pas les rechercher nous-même. Dieu seul sait quelle croix nous sommes capable de porter.
Une croix n’est jamais quelque chose d’insurmontable et ne doit pas être confondue avec les punitions que Dieu donne aux hommes mauvais comme un père qui punit son enfant pour lui faire comprendre ses erreurs. (voir page 58)
Le Saint Curé d’Ars conseillait à ceux qui voulaient lui ressembler de lire des livres sur la vie des saints.
Le meilleur moyen de ressembler à une personne, c’est de faire exactement ce qu’elle faisait.
Lisez donc la vie des saints dont la vie vous plaît et essayez de faire tout comme eux ont fait en l’adaptant à votre vie et à vos désirs. Dites-vous, par exemple, “j’aimerais être le mélange de saint X et saint Y” et laissez-vous guider par Dieu.
Surtout soyez audacieux, ne vous dites pas “j’en demande trop, je n’en suis pas digne, pas capable, etc.” C’est Dieu qui donne la sainteté et rien n’est impossible à Dieu, Il vous demande seulement de la persévérance et du désir.
Extrait de “Divins appels”. C’est Dieu qui parle : “MAIS QU’ON ME SUPPLIE DANS LA FOI PLEINE !...”
Un bon endroit pour demander la sainteté, c’est la prière devant le Saint Sacrement.

------------- ❇ -------------

Le jeûne et les exercices de mortification sont les amis du saint, en accord avec la volonté de Dieu, et il en aura bien besoin, d’amis, car le démon se découvrira. Être saint veut dire subir les attaques du démon,
- soit le démon fera tout pour vous freiner, - soit le démon vous poussera à en faire trop, le zèle est une attaque sournoise
car le démon vous entraîne à en faire trop pour vous dégoûter, il faut donc trouver le juste milieu.

Être saint veut dire aussi parfois désobéir aux hommes, même aux hommes d’Église, pour obéir à Dieu.
Cela peut paraître difficile à certains, Dieu aimant l’obéissance, et pourtant, dans l’évangile, Jésus donne l’exemple en désobéissant à ses parents pour aller enseigner au Temple.

Jésus : (...) “Si l’obéissance est de rigueur dans la voie religieuse, Mes prêtres oublient bien souvent que leur âme est libre,” (...)
N’oubliez jamais que vous n’avez de compte à rendre qu’a Dieu,
et que Dieu est plutôt de tendance libérale. Il n’est pas rigide ni intransigeant, Il aime la liberté et l’intégrité.
Il est lent à la colère, généreux, patient et doux. SOYEZ À SON IMAGE.
Être saint veut dire vivre sous le regard du Seigneur.
Quand je sens que Dieu veut me faire accomplir une chose qui me paraît mau- vaise, pour contrer le démon qui m’invite à ne pas obéir, je me dis en moi-même :
“j’ai donné mon esprit à Dieu, Dieu prend donc l’entière responsabilité de ce que je vais faire” ou alors je me dis “c’est Dieu qui m’a fait acheter telle chose, c’est son argent, Il en fait ce qu’il veut (tout appartenant à Dieu)”.
Je mêle ainsi Dieu à toutes mes actions, ce qui l’oblige à diriger ma vie, pour son plus grand plaisir et le mien.

------------- ❇ -------------

Le Mariage Mystique avec Jésus n’est pas indispensable à la sainteté, mais
lorsque le Seigneur vous le propose, il est bien agréable et cela marque une étape.

------------- ❇ -------------

La suite logique de ce chemin spirituel est la stigmatisation, cadeau du ciel réservé aux âmes co-rédemptrices en qui Dieu se complaît particulièrement.
Aux âmes qui souhaiteraient cette grâce, sachez qu’elle appartient aux parcours de sainteté “souffrir pour sauver” et non pas “prier pour sauver” ou “agir pour sauver”, qui sont d’autres chemins de sainteté tout aussi agréable à Dieu.
Tous ces différents parcours de sainteté sont compatibles entre eux.

------------- ❇ -------------

Comme on peut le constater, la sainteté est un chemin difficile.
Beaucoup d’appelés et peu d’élus, demandez à Dieu d’être de ses élus.
“Battez-vous pour les places du ciel et non pour celles de la terre”
Ce livre résume les principales révélations et aborde de nombreux sujets de foi afin d’aider les futurs saints dans leur cheminement. Afin d’éviter les erreurs, j’ai pris soin de ne mettre pratiquement que des textes de Dieu lui-même ou des récits de visions voulues par Dieu.
Ce livre vous révélera de nombreux mystères, mais la lecture complète des livres cités dans cet ouvrage vous en apprendra davantage. On peu également consulter le réseau Internet qui est une source importante d’informations mais qui ne remplace pas la lecture sur papier.
Une grande partie des textes de ce livre est issue de mon site Web :
apparitionsmariales.org
Il est bon de relire régulièrement ce livre, comme d’autres ouvrages parlant de sainteté, car on oublie facilement certaines recommandations.

Pour y arriver, voici 5 étapes

Avoir les bases
• Être baptisé et confirmé.
• Connaître les Dix Commandements et les mettre en application.
• Aller à la messe le dimanche et ne rien faire de fatiguant ce jour-là.
• Porter le scapulaire, la médaille de la rue du bac et le chapelet.
• Avoir bien lu l’Ancien et le Nouveau Testament.
• Aller à la confession au moins une fois par mois.
• Prier pour les âmes des défunts (du purgatoire).
• Faire souvent des pèlerinages, si possible dans des lieux d’apparitions.
Avoir le désir de travailler pour Dieu et le salut des hommes (vouloir devenir saint) et demander à Dieu la sainteté (c’est Dieu qui donne la sainteté) “C’est Dieu qui ordonne au soleil de Briller”, me dit un jour, du ciel, ma marraine.
• Tout le monde est appelé à la sainteté, néanmoins, il faut un désir tenace pour y arriver.
• Ne jamais oublier que Dieu aime la diversité dans la sainteté. Quelle que soit votre condition de vie, votre profession, la sainteté vous est ouverte.
Lire des livres de révélations pour augmenter sa foi et bien connaître Dieu
• Dieu est plutôt de tendance libérale.
• Il n’est pas rigide ni intransigeant, Il aime la liberté et l’intégrité
Il est lent à la colère, généreux, patient et doux, Soyez à son image.
• Ce livre résume les révélations les plus intéressantes mais une lecture complète des livres cités est indispensable.

Voici les principaux
- L’Evangile tel qu’il m’a été révélé (10 tomes) - Éditions du Parvis.
- Les visions d’Anne-Catherine Emmerich sur l’Ancien T. (1 tome) - Divins appels (1 tome) - Éditions du Parvis.
Devenir digne d’être possédé par Dieu
• Être audacieux, courageux, avoir du bon sens. (...) “demandez-moi des audaces de conversions” (...)
• Savoir désobéir aux hommes et obéir à Dieu.
Jésus : (...) “Si l’obéissance est de rigueur dans la voie religieuse,
Mes prêtres oublient bien souvent que leur âme est libre” (...)
• Être curieux des mystères de Dieu (avoir envie d’aller vers Dieu).
• Éliminer tous ses défauts, et avoir un maximum de qualité - humilité - “Grand est l’homme qui s’humilie” (Hillel, philosophe juif)
- tolérance - importante, mais pas sans limites - patience - infinie (je la compare à la vue d’un horizon que je regarde) - générosité - Dieu rend au centuple tout acte de charité - esprit de sacrifice - à chaque instant
Ces vertus sont les piliers de la sainteté,
qu’il faut demander à Dieu si on ne les possède pas.
• Être d’une totale intégrité en accord avec l’esprit de Dieu Être d’une parfaite honnêteté envers Dieu, les autres et soi-même, ne mentir sous aucun prétexte, même lorsque l’on croit bien faire, faire aux autres ce qu’on aimerait que les autres vous fassent, etc.
Dieu nous invite parfois à faire des choses qui peuvent nous paraître contraires à la justice. Ne pas oublier que Dieu lit dans les cœurs et sait des choses que nous ne savons pas.
• Pratiquer des exercices de mortification : Le jeûne et autres délices mortifiantes.
La mortification est ce qu’il y a de plus spectaculaire dans ce chemin de sainteté.
La règle d’or de la mortification, c’est de commencer progressivement. Ne pas vouloir allez trop vite, avancer pas à pas, sous le regard de Dieu.
Le Saint Curé d’Ars : “La mortification a un baume et des saveurs dont on ne peut plus se passer quand on les a une fois connus... Dans cette voie, il n’y a que le premier pas qui coûte”.

S’abandonner à Dieu, corps et âme
Jésus : (...) C’est dans l’abandon total que se réalise l’union de Dieu avec Sa créature ; c’est par l’abandon en pleine confiance, que Je peux emmener Ma créature en Mon Sacré-Cœur, (...)
L’abandon total, c’est lorsque l’homme ne fait plus rien de sa vie de lui-même : aucune décision, aucune réflexion, sans Mon regard et Mon sourire. (...)
• Arrivé à ce stade, Jésus descend en vous et vous devenez un instrument de sa volonté. Dieu agit à travers vous.
• Vous êtes Jésus réincarné tellement Il vous possède. L’étape suivante est la stigmatisation, pour ceux qui se destinent à faire partie des âmes souffrantes et co-rédemptrices.
Ces stigmates peuvent être visibles ou invisibles, périodiques ou permanents.
Les stigmates permanents et visibles sont très rares.

“La sainteté n’est pas un luxe pour quelques-uns. C’est un devoir pour tous. Le mien et le vôtre.
Renoncement, tentations, luttes, persécutions et toutes sortes de sacrifices sont le lot de l’âme qui a décidé d’être sainte”
Propos de Mère Térésa sur la sainteté

Des textes sur la sainteté
• Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada) • Message de Jésus à Léandre Lachance (Canada) • Apparition de Rome à Marisa du Seigneur et de Marie • Voici des extraits du livre “Divins appels” c’est Dieu qui parle • Propos de Mère Térésa sur la sainteté
• Cardinal Henri de Lubac - Paradoxe et Mystère de l’Église

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Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada) Depuis le 14 décembre 2000.
Jeudi 13 mars 2003
J’ai passé mon temps de prière ce matin avec Jésus qui m’a parlé disant :
“Melvin, Je suis ton Sauveur, Je t’aime.
Vous avez été mis sur terre, Melvin et chacun de vous mes frères et sœurs, pour un but spécial.
Vous avez été créés pour le ciel afin d’être des saints.
Pour atteindre ce but vous devrez lutter et souffrir et ma vie sur terre est un exemple de ce que Je veux dire. Ne craignez pas de Me livrer vos vies et être sous mon regard à toute heure.
Vous devrez extirper le péché de votre cœur aussi bien que tous vos mauvais attachements.
C’est toujours une lutte car le péché peut coller à vous comme la rouille au métal. Avec ma grâce, vous pouvez vous débarrasser de ces habitudes qui vous confi- nent dans le péché.
Vous devrez être vigilants chaque jour pour ne pas retourner à vos anciennes manières.
Cultivez, mes chers amis, de bonnes habitudes de prière, de lecture de la bible et de bons livres, de remerciement au lieu du bavardage, de pardon au lieu de nourrir le ressentiment, et d’aimer au lieu de critiquer et se plaindre. Soyez humbles comme Je suis humble de cœur et Je vous bénirai.
Acceptez tout comme un cadeau pour vous venant de mon Père et louez-Le pour cela. Soyez reconnaissants pour chaque signe d’amour et d’amitié et sachez que Je suis toujours avec vous. Marchons main dans la main chaque jour. Je vous aime.”
Extrait du Mardi 31 décembre, 2002
Établissez vos priorités avec moi aujourd’hui dans la prière. Veillez à ce que vos relations d’amitié en famille, entre amis et voisins et avec moi, soient fortes et pardonnez toutes les personnes qui vous auraient offensés d’une façon ou d’une autre.
À chaque jour, mettez du temps à la prière.
Et à chaque jour, venez à moi par la prière contemplative, alors une relation amoureuse d’amitié profonde s’établira entre vous et moi et grandira durant cette nouvelle année.
Prenez le temps d’admirer la nature que J’ai créée pour vous.
Vous connaîtrez la paix et la joie.
Sachez qu’à tous les jours je serai avec vous et que ma demeure est dans votre cœur.
Écoutez-moi lorsque Je parle à votre cœur et je vous guiderais gentiment le long de mon sentier.
Ne soyez pas rebelles et orgueilleux mais demeurez ouverts à moi, humbles et obéissants à mes paroles. Aimez ma Mère aussi et priez votre rosaire à tous les jours.
Je vous bénis tous.

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Message de Jésus à Léandre Lachance (Canada) La personne qui choisit de répondre à l’appel et aux grâces ne peut le faire seule.
En plus, il lui est nécessaire de prier, d’adorer, de jeûner, de lire et d’entendre la Parole de Dieu, de s’en nourrir quotidiennement et de pratiquer régulièrement les sacrements, principalement celui de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
Elle doit donc devenir une pratiquante assidue dans Mon Église.
Pour ce qui est des courants de pensées fausses qui ont pénétré à l’intérieur, elle doit demander la grâce de sagesse et de discernement.
S’il existe le moindre doute, il faut s’en remettre à la Parole, à l’enseignement doctrinal de l’Église, des encycliques et des positions claires et précises de votre saint Père actuel, Jean-Paul II.

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Apparition de Rome à Marisa du Seigneur et de la Vierge Marie
Extrait d’un messages de mars 1997 ou Jésus parle de la sainteté
(...) Vivez toujours en état de grâce, en aimant et en vous corrigeant les un les autres.
Marisa Rossi
Vous pouvez tous faire des fautes, alors acceptez les reproches de votre frère : chaque reproche doit être fait avec charité et amour et vous devez l’accepter avec charité et amour.
Ma et votre Mère a préparé pour vous le chemin de la sainteté, juste en obser- vant ces petites choses : aimez votre frère et priez pour le frère qui augmente vos souffrance, aidez les personnes âgées et les malades. Toutes ces choses sont des choses usuelles de tous les jours et je ne vous demande pas de grands sacrifices :
le mot “grand” doit sortir de votre dictionnaire.
Ce sont des petites, petites choses, mais de nombreuses, très nombreuses petites gouttes ont fait la mer : de même, une multitude de petits sacrifices et actes de mortification font un cercle d’amour et de paix autour de tous les gens.
Vivez pour la croix, vous ne devez pas craindre la croix : non la croix ne devrait pas vous effrayer, mais seulement les péchés devraient vous effrayer !
Vous devez vous inquiéter si vous n’êtes pas dans un état de grâce, alors vivez toujours en état de grâce ! Tout comme Ma et votre Mère dit :
“Vivez en état de grâce et recevez Jésus en état de grâce !”
JE VEUX ALLER DANS VOTRE CŒUR, MAIS IL DOIT ÊTRE PROPRE LIMPIDE ET BEAU :
C’EST LE TEMPLE DE L’ESPRIT SAINT.
Ne vous inquiétez pas, ne regardez que vous mêmes, placez vous devant Jésus l’Eucharistie, puis que chacun de vous demande le pardon de Jésus. Vous savez que le saint Carême est très long, par contre l’Avant passe très vite, mais le Carême est long particulièrement pour les âmes qui ont été choisies par Dieu.
Il sait qui choisir et qui prendre, et ces âmes sont utilisées pour aider tout le monde :
pour aider le Pape, les évêques et les prêtres, pour aider les sœurs, mais aussi de nombreuses personnes qui souffrent à la fois dans leur corps et dans leurs âmes, et pour aider les enfants.
Ces âmes sont choisies par Dieu Qui peut tout faire et tout autoriser, alors qu’il ne vous demande seulement que de petits, très petits sacrifices, de petites croix et de petits actes de mortification. (...)

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Voici deux extraits du livre “Divins appels” (France) Dieu s’est confié à Marie Sevray, née Guillemin (1872-1966)
de 1928 à 1965 (Éditions du Parvis) C’est Dieu qui parle :
JE VEUX DES SAINTS ! J’AI SOIF DES SAINTS... QU’ON ME SUPPLIE !
Qu’on n’hésite pas en son cœur en Me suppliants, mais qu’on ait une foi pleine et on obtiendra l’effet de sa supplication ou, du moins, un accroissement de Grâce. QU’ON ME SUPPLIE !
Qu’on ait une foi pleine en Moi, qui ne demande qu’à verser mes Grâces sur la terre.
Qu’on Me prie audacieusement, c’est-à-dire : qu’on Me demande des prodiges de Grâces, des prodiges de conversion.
JE VEUX DES SAINTS ! J’AI SOIF DES SAINTS... IL M’EN FAUT !
La prière suppliante, faite dans la foi en son accomplissement... cette prière-là produira des merveilles de conversion et de Grâce. Elle Me permettra de M’accorder des saints. Mes miséricordes viendront en hâte au-devant des pécheurs pour les convertir, au-devant des fidèles pour en faire des saints.
MAIS QU’ON ME SUPPLIE DANS LA FOI PLEINE ! ...
CULTE A RENDRE AU CRÉATEUR
Extrait de “Divins appels” (Éditions du Parvis) 23 novembre 1932
Moi, Créateur, J’ai une soif infinie d’être connu et aimé de l’œuvre de mes Mains, cette créature, émanation de mon Souffle et de ma Toute-Puissance.
Une fois créé, l’homme s’entretenait avec Moi au Paradis terrestre, et c’étaient des colloques délicieux, et pour lui et pour Moi...
Le péché est venu brutalement, en M’arrachant mon œuvre des mains, Me priver des louanges de ma créature...
Puis ce fut la Rédemption : et depuis, toutes les pensés des hommes, toutes, ou presque toutes, les hommages des âmes vont vers le Rédempteur. Le Créateur est oublié : cette phase primordiale de la création est passée sous silence...
On la mentionne en apprenant le catéchisme aux enfants, et c’est tout ! Jamais (ou presque jamais, jamais assez ; jamais comme Je le voudrais, disons donc : jamais) ma créature, songeant à qui elle doit l’être et la vie, ne s’arrête en face de Moi, et trouve pour Me louer des accents amoureux, comme elle en trouve pour bénir et remercier son Rédempteur.
Vie intérieure mise à la portée de tous. Mon Appel est plus intense parce qu’en aucun temps, Je n’ai basé, comme en ces siècles, la sainteté sur cette vie intérieure mise à la portée de tous ! Mes saints du temps passé étaient recueillis, certes ! et ma Grâce fleurissait et s’épanouissait en eux.
Mais, en ces derniers temps du monde, c’est à tous que Je demande d’être des saints, tout simplement du fait de Me laisser libre en eux, de Me refléter en chacun, tout à ma guise.
Sans une attention, un recueillement continuels, pourrait-on dire, ou du moins habituels, cela ne pourra se réaliser.
Je veux reproduire en les âmes les diverses particularités de mon ÊTRE
Je veux être dit sur terre par mes fidèles, en attendant que, devenus mes Élus, ils Me disent dans le Ciel.
Qu’ils Me laissent le champ libre en eux !
S’ils sont agités, mon langage ne s’imprimera pas en eux. Qu’ils évitent tout ce qui pourrait porter atteinte à la netteté, à la limpidité de leur âme !

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Propos de Mère Térésa sur la sainteté
Extrait :
La sainteté n’est pas un luxe pour quelques-un. C’est un devoir pour tous. Le mien et le vôtre. Renoncement, tentations, luttes, persécutions et toutes sortes de sacrifices sont le lot de l’âmes qui a décidé d’être sainte.
L’échéance de la mort ne devrait pas nous attrister. La seule cause de tristesse en nous devrait être la conscience de ne pas être des saints.
Tous ceux qui vivent en accord avec la loi que Dieu nous a donnée sont des saints. (...)

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Cardinal Henri de Lubac (1896 -1991) Paradoxe et Mystère de l’Église
Extrait :
Que sera-t-il donc ce saint que nous attendons ? II faut bien nous persuader d’avance que le saint que nous attendons ne sera guère conforme à nos conceptions, à nos pronostics ou à nos désirs.
Quand il sera là, il nous choquera peut-être; au moins nous déroutera-t-il. Si Dieu le suscite au milieu de nous, nous serons tentés de le repousser, à moins que nous passions à côté de lui sans le voir... Mais il aura sa revanche ! ...
Dans sa double nouveauté, il sera aussi un saint de toujours : manifestation dou- blement nouvelle de cet unique Homme Nouveau qui, n’étant pas du temps, ne répète pas le passé, mais est bien de toujours parce que reflet de l’Eternel.
Cet homme nouveau, ce saint, si différent qu’il doive être de ses prédécesseurs, il reproduira donc leurs traits essentiels.
II sera pauvre, humble, dépossédé ; il aura l’Esprit des Béatitudes : il ne maudira ni ne flattera, il aimera, il prendra l’Evangile à la lettre, dans sa rigueur.
Une dure ascèse l’aura libéré de lui-même ; il aura hérité de toute la foi d’Israël, mais se rappelant qu’elle a passé par Jésus. Il prendra sur lui la Croix de son Sauveur et s’efforcera de Le suivre.
(...)

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Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle Empty Re: Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle

Message par Her Mar 31 Mai - 6:07

http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/saintlivre.pdf

Quelques Extrais du Livre de Vincent Detarle (Suite 1)
"Vous avez été créés pour le Ciel afin d’être des saints”


“II faut bien nous persuader d’avance que le saint que nous attendons ne sera guère conforme à nos conceptions, à nos pronostics ou à nos désirs”
Cardinal Henri de Lubac (1896-1991) Paradoxe et Mystère de l’Église, VII

Pourquoi lire des livres de révélations ?

Explication de l’arc-en-ciel donné par Dieu après le déluge (sainte Hildegarde 1098-1179)
Lire des livres de révélations permet de résoudre bien des énigmes et ainsi renforcer sa foi, l’arc-en-ciel en est un bonne exemple.
On peut lire dans l’Ancien Testament que Dieu, après le déluge, déclare que l’arc-en-ciel sera le signe d’une alliance avec les hommes.

Voici l’extrait de la Genèse :

Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que j’institue entre moi et vous et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à venir :
Je mets mon arc dans la nuée et il deviendra un signe d’alliance entre moi et la terre.
Lorsque j’assemblerai les nuées sur la terre et que l’arc apparaîtra dans la nuée, je me souviendrai de l’alliance qu’il y a entre moi et vous et tous les êtres vivants, en somme toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.

Qui est sainte Hildegarde de Bingen ?

Hildegarde (Allemagne 1098-1179) était la dixième enfant d’une grande famille. Ses parents, très croyants, la consacrèrent au Seigneur dès son plus jeune âge. C’est à l’âge de 8 ans que la petite Hildegarde entra au couvent des Bénédictines de Disi Bodenberg, d’abord pour son instruction puis pour y prendre le voile dès l’âge de quatorze ans sous la direction de la Mère supérieure Jutta de Sponheim.
Elle y prononça ses vœux définitifs et à la mort de Jutta, elle devint la Mère supérieure du couvent à l’âge de 38 ans. C’est à 43 ans que commencèrent “ses visions” qu’elle décrivit dans un grand livre qui comporte l’intégralité de son œuvre qui sont soigneusement conservées dans la bibliothèque de Hesse à Wiesbaden. Cette œuvre exceptionnelle écrite sur des parchemins de 50 cm de hauteur est scellée par des ferrures d’acier et pèse plus de 50 kg.
Sur ordre du Seigneur, elle fonda son propre monastère à Ruperstberg (1147) et un deuxième à Elbingen (1165).
Quand l’arc sera dans la nuée, je le verrai et me souviendrai de l’alliance éternelle qu’il y a entre Dieu et tous les êtres vivants, en somme toute chair qui est sur la terre. Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l’alliance que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.

Le texte laisse entendre qu’il n’existait pas avant, donc que la pluie n’existât pas avant le déluge, puisque c’est avec elle que naît l’arc-en-ciel.
Il est difficile, pour un chrétien ordinaire, de croire une telle vérité.
Et pourtant, les révélations de la religieuse allemande sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) nous apprennent des choses surprenantes, notamment qu’avant le déluge, il ne pleuvait pas, (donc pas d’arc-en-ciel) voici le texte, il est très claire.
Extrait :
Le déluge
(...) “Car, avant le déluge, il ne pleuvait pas : une simple rosée descendait sur terre.” (...)
Lorsqu’Adam fut chassé du Paradis, I’eau, avant le déluge, n’avait ni la rapidité à s’écouler ni la fluidité qu’elle eut par la suite.
Mais elle était recouverte d’une sorte de membrane qui la maintenait quelque peu, si bien qu’elle coulait peu.
La terre alors n’était pas limoneuse mais sèche et cassante,
car elle n’avait pas encore été imprégnée d’eau.
Mais, selon le premier commandement, elle donnait du fruit en surabondance. Les hommes avaient alors oublié Dieu, si bien qu’ils agissaient plus à la ressemblance des animaux qu’à la ressemblance de Dieu.
Et beaucoup aimaient plus les animaux que les hommes, si bien qu’hommes et femmes se mêlaient et s’unissaient aux animaux, tant et si bien que l’image de Dieu en eux était presque détruite. Et toute l’espèce humaine était changée et transformée en monstres, si bien que certains hommes modelaient même leur conduite et leur voix sur celles des animaux, dans leur course, leurs cris et leur façon de vivre.
Car bêtes sauvages et troupeaux, avant le déluge, n’avaient pas encore l’aspect repoussant qu’ils eurent par la suite.
Les hommes ne les fuyaient pas plus qu’ils ne les fuyaient et les un et les autres ne se craignaient pas. Mais bêtes et troupeaux restaient volontiers avec les hom- mes, et les hommes avec eux, parce que, à l’origine, ils avaient pris naissance à peu près ensemble. Bêtes et troupeaux touchaient de près les hommes et les hommes les touchaient de près, et, dans leurs différences, ils s’aimaient récipro- quement et s’unissaient les un aux autres.
Cependant Adam avait donné le jour à un certain nombre d’enfants qui étaient si bien remplis de la raison divine qu’ils n’acceptaient de se livrer à aucune turpitu- de, mais demeuraient dans la sainteté.
C’est pourquoi ils étaient appelés Fils de Dieu.

Pourquoi Fils de Dieu ?

Ceux-ci observaient et cherchaient à voir où se trouvaient les hommes qui ne s’étaient pas unis aux bêtes, bien qu’ils fussent des fils des prévaricateurs, comme on l’a dit plus haut. Et ceux-ci étaient appelés fils des hommes, parce qu’ils ne s’étaient pas avilis dans leur corps et ne s’étaient pas unis aux animaux.
Et les fils de Dieu épousèrent leurs filles, et, d’elles, ils engendrèrent des fils, selon ce qui est écrit : “Les fils de Dieu, voyant que les filles des hommes étaient belles...”
En fait, il existe encore des animaux et des espèces de bétail qui, de la façon que nous avons dite, ont récupéré en elles, venant des hommes, beaucoup d’élé- ments de la nature humaine. Alors, la clameur de cette iniquité monta jusqu’aux yeux de Dieu, car l’image de Dieu avait été déformée et détruite, et son caractère raisonnable bouleversé dans la fornication.
C’est pourquoi l’Esprit de Dieu, qui, lors de la création, planait sur le monde, envoya des eaux sur les eaux ; et la membrane des eaux, qui empêchait un peu les eaux de s’écouler avec la rapidité qu’elles ont maintenant, fut alors déchirée, l’eau devint très rapide dans sa cour- se et submergea les hommes.
Alors l’eau imprégna si bien la terre que celle-ci en devint comme ferrugineuse et dure, et que, dans toutes ses productions, elle donna un suc nouveau et plus fort qu’auparavant, et qu’elle donna du vin, ce qui ne s’était pas encore vu. Par ailleurs les pierres, qui ont été créées en même temps que la terre et qui avaient été recouvertes par elles, furent laissées à l’air par les eaux et apparurent; et cer- taines d’entre elles se fendirent, alors qu’elles avaient été intactes jusqu’alors.

La naissance des pierres

Quant aux pierres, leur nombre n’augmenta ni avant ni après, à l’exception de celles qui apparaissent dans les fleuves, claires et polies ; mais, créées en même temps que la terre, elles furent simplement révélées par le déluge.
L’arc-en-ciel
Dieu alors plaça son arc au firmament du ciel pour le fortifier et le faire résister aux eaux. Cet arc est de feu et il a les couleurs des eaux, et ses couleurs sont fortes contre les eaux comme contre les nuages : de la sorte, il maintient les eaux par ses couleurs comme un filet retient les poissons et les empêche de s’écouler. Après le déluge, apparurent chez les hommes une sagesse plus grande et des vertus plus grandes qu’auparavant.
Avant le déluge, la terre était remplie d’hommes et d’animaux, et ils n’étaient pas séparés les uns des autres par des eaux ou des forêts, car il n’y avait encore ni grands fleuves ni grandes forêts, mais seulement des ruisseaux et des rivières que l’on pouvait facilement franchir, et un petit nombre de forêts que les hommes traversaient facilement.
Mais, après le déluge, un certain nombre de sources et de ruisseaux se sont gonflés en fleuves immenses et dangereux ;
de grandes forêts ont poussé, par lesquelles hommes et animaux se sont trou- vés séparés, si bien que finalement les hommes détestaient les animaux et que les animaux détestaient les hommes.
Car, avant le déluge, il ne pleuvait pas : une simple rosée descendait sur terre.
Par la suite, la terre a été imprégnée par les eaux, au cours du déluge, et la terre eut naturellement besoin de recevoir la pluie des eaux.(...)

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“Car il n’y avait encore ni grands fleuves ni grandes forêts, mais seulement des ruisseaux et des rivières que l’on pouvait facilement franchir”
Révélation de sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

Devenir saint veut dire avoir une certaine ouverture d’esprit
Que penser des autres religions ?
“il faut avoir beaucoup de respect pour tous les cultes bons et sincères parce que ces créatures sont de futurs chrétiens (...)”

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Voici un extrait des révélations données à Mirella Pizzioli
“Porte ouverte sur l’au-delà” - année 2001 (Éditions du Parvis)

Page 59 - Je lisais l’Evangile quand soudain l’ange maître :
(...) Et voilà que Dieu concède la grâce, des miracles, des miracles accordés à chaque instant du jour et de la nuit à tous ses enfants. Habitants de toute la planète : Nord, Sud, Est, Ouest, tous bénéficient de l’amour de Dieu.
Dieu ne regarde pas les races, les ethnies, les religions, mais simplement ses enfants.
Pour ce qui regarde les religions, sache, Mirella que tous avant ou ensuite comprendront et se convertiront à la vraie et unique religion : la religion chrétienne qui est née du Christ.
Donc, il n’existe pas des religions, aux yeux de Dieu, il y a des cultes divers mais une seule religion : celle du Christ son Fils, envoyé sur la terre pour notre salut.
Chaque peuple non chrétien est ensuite baptisé au nom de l’Esprit-saint dans le Christ.
Au ciel, il n’existe pas des religions (mais) une seule et sainte religion.
Aie donc beaucoup de respect pour les divers cultes qui se font sur la terre

Qui est Mirella Pizzioli ?

Dieu a donné à une italienne, Mirella Pizzioli, un charisme surprenant, celui de recevoir des messages de l’au-delà. Mirella Pizzioli habite aujourd’hui Santarchangelo di Romagna (à 5 kilomètres de Rimini - Italie). Après avoir travaillé avec son mari comme commerçante sur Rimini, elle est aujourd’hui femme au foyer en retraite, sans enfants. Son charisme de “communion des saints” lui permet de recevoir les messages des chers défunts qu’elle transmet directement aux visiteurs en peine.
et beaucoup de pitié et de prière pour celles qui mènent vers l’occultisme et les forces malignes. Nous parlerons de cela une autre fois, mais comme je disais,
il faut avoir beaucoup de respect pour tous les cultes bons et sincères parce que ces créatures sont de futurs chrétiens (...)

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Message des apparitions de Rome à Marisa
(1970 - 1997)

(...) Laissez croire les personnes qui croient. Tant pis pour les personnes qui ne croient pas, Je les aime de la même manière, car je continue à aimer les hom- mes malgré leur mauvais comportements envers Moi. Je ne cesse pas d’aider les hommes et Je ne prête pas attention si ils sont bons ou mauvais, noirs ou blancs,
Je ne fais pas attention s’ils ont une autre religion : tous sont mes créatures !
Essayez de comprendre ce message et mettez-le en pratique (...)
Je suis Dieu et il n’y en a pas d’autre que Moi,
mais ce n’est pas pour cela que les musulmans, les juifs et les membres de toutes les autres religions n’entreront pas au

Paradis.

Ils y entreront aussi s’ils aiment leurs Dieux, car après tout, c’est également Moi.
(...)
Mais ce n’est pas pour cela que les membres d’autres religions ne seront pas sauvés s’ils se conduisent bien.
Je suis le Dieu de tous, J’aime tout le monde et Je veux sauver tout le monde.
(...)

****

“l’homme ne vient pas de l’animal, mais que chaque élément de Ma Création a été créé séparément et chacun pour une fonction bien précise”
Jésus s’adresse à tous les milieux scientifiques du Monde Message donné à Jean-Marc (2 août 1990)
Vouloir devenir saint veut dire posséder la vraie science
Jésus s’adresse à tous les milieux scientifiques du Monde,
Extrait d’un message de Jésus à Jean-Marc, tiré du livre : “Parole de la Très Saint Trinité à tous les hommes et femmes de bonne Volonté (Édition saint-Jean Évangéliste)
France, 2 août 1990
En ce jour, Moi, Votre Père Créateur de tout l’Univers, Je M’adresse directement à tous les milieux scientifiques du Monde, à tous ceux de Mes enfants qui ont consacré leur vie à la science des hommes.
Sachez, vous tous Mes enfants, vous tous qui vous croyez savants au vérita- ble sens du terme, sachez que la connaissance de l’homme est bien limitée et ténébreuse face à la Création infinie de Dieu et à ses Lois et Commandements qui régissent tout.
Mes enfants, ouvrez bien vos yeux sur la réalité des choses. Vous prétendez tout connaître et tout savoir, mais qu’êtes-vous face à Mon Infinité ! Vous n’êtes qu’un infime grain de poussière qui prétend tout connaître ! Retrouvez l’humilité, enfants du monde, car c’est par votre orgueil que vous vous perdrez.
Toutes vos connaissances et lois actuelles sont basées sur des sables mouvants, sur des illusions totales puisque toute votre soi- disant “science humaine” a tout basé sur la négation de Dieu, Moi, Votre Père et Votre Créateur.
Si vous voulez tout comprendre en niant Mon Existence, non seulement votre compréhension ne pourra qu’être enténébrée, mais encore vous ne trouverez jamais la Vérité.
Sachez, vous tous : savants, docteurs et scientifiques, que tout a été créé par Dieu et que rien ne peut exister sans Dieu.
Qui est Jean-Marc ?
Jean-Marc est un laïc qui reçoit de Jésus de nombreux messages depuis 1987. Actuellement, il parcourt la France et le monde pour témoigner.

Sachez, une fois de plus, que l’homme ne vient pas de l’animal, mais que chaque élément de Ma Création a été créé séparément et chacun pour une fonction bien précise.
Vos théories de l’évolution humaine sont donc totalement faussées et vos prétentions scientifiques vous montent à la tête.
Voyez et croyez ! Voyez les merveilles de Ma Création, analysez la perfection dans Mes Créatures et, si vous avez un peu de logique, simple et pure, vous ne pourrez douter que seul Dieu a pu crée une telle merveille.
Ouvrez votre cœur, Mes enfants, car il est dur comme la pierre. Ne faites plus souffrir Ma Création par vos expériences qui ne mènent à rien, si ce n’est à accroître votre soif de puissance et votre orgueil, qui veut s’étendre au-delà de la terre.
A quoi bon sonder l’Espace entier si vous ne connaissez pas les mystères et les merveilles que Dieu a déposés dans votre cœur !
A quoi vous mènent toutes vos recherches si ce n’est à détruire l’Œuvre de Dieu ! Votre curiosité aiguisée vous a conduits à écouter les voix trompeuses du ser- pent qui est à l’œuvre plus que jamais et qui vous a fait mordre, une fois de plus, dans le fruit défendu, celui de la fausse connaissance.
Ouvrez les yeux, Mes enfants, et comprenez qu’une vie sans Dieu est une vie perdue, une vie vouée à l’échec, une vie dans les ténèbres et promise à l’éter- nelle souffrance. Il est temps et plus que grand-temps d’ouvrir les yeux et de retrouver la bonne direction.
Ne cherchez plus sans cesse à expérimenter le pourquoi et le com- ment des choses, mais cherchez à Me connaître et à M’aimer et vous découvrirez la véritable science, la seule science, celle qui vient de Dieu, celle qui est de toute Éternité.
Sachez que vous tous, qui, par vos fausses connaissances, avez détourné Mes enfants de la bonne voie, vous êtes grandement responsables et que pour cela aussi vous serez durement jugés et châtiés si vous ne changez pas de voie, si vous ne vous convertissez pas, si vous n’implorez pas Mon Pardon de Rédempteur.
Tous les crimes que vous avez commis ou dont vous êtes l’origine ou la cause, tous ces crimes sont inscrits en “lettres noires”, inaltérables, sur votre âme et, de cela aussi, il faudra rendre compte au Tribunal de Dieu.

Je M’adresse spécialement à vous, Médecins du monde, vous qui avez reçu de Dieu la merveilleuse mission de soigner, soulager et guérir les maux et maladies de votre prochain.
C’est une noble mission pour qui en respecte les conditions de Dieu, soit : I’Amour du prochain et le respect de la vie.
Mais combien êtes-vous qui transgressez Mes Commandements et qui, sans pitié, massacrez les innocents dans le ventre de leur mère; vous rendez-vous bien compte que vous êtes de grands criminels ?
Tremblez, tremblez d’effroi, car si vous ne vous repentez pas et ne changez pas de voie, la colère de Dieu va bientôt s’abattre sur vous tous et sur vos sociétés mauvaises, et vous ne pourrez plus rien si ce n’est regretter amèrement vos crimes.
Que ce message vous permette d’ouvrir vos yeux et votre cœur, et ne vous laisse plus indifférents face à la souffrance humaine. Sachez que votre Père vous aime, que Jésus-Christ vous aime et attend avec impatience que vous veniez à Lui pour vous faire pardonner, car Il est toute Miséricorde comme Je suis source de toute Miséricorde.
Mes enfants, répondez à l’Appel de Votre Père et convertissez-vous avant l’échéance inéluctable des châtiments.

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“Si vous voulez tout comprendre en niant Mon Existence, non seulement votre compréhension ne pourra qu’être enténébrée, mais encore vous ne trouverez jamais la Vérité”
Jésus s’adresse à tous les milieux scientifiques du Monde Message donné à Jean-Marc (2 août 1990)

“Et avec Jésus comme chauffeur, j’avais l’impression que le monde n’était plus le même, que jamais nous n’aurions pu avoir d’accidents graves. Je me sentais en sécurité. J’aurais même pu fermer les yeux et me relaxer pendant que Jésus conduisait”
Jean de Parvulis

Devenir saint veut dire “Vivre dans la volonté de Dieu”
Faire la volonté de Dieu
ou
vivre dans la volonté de Dieu
deux choses différentes, Jésus s’explique
Un témoignage J. de Parvulis
(...) Poussés par le désir de bien faire, beaucoup de gens se demandent quelle différence il y a entre faire la volonté de Dieu et vivre dans la volonté de Dieu.
Puisque j’avais ce problème, j’ai demandé au Bon Dieu de m’aider à le résoudre. Comme réponse explicative j’ai eu des images mentales, (...)

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• Chauffeur privé • Jeu d’échecs

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Chauffeur privé.
Tout d’abord je me suis trouvé au volant de ma voiture, en train de conduire comme je fais d’ordinaire.
Sentant la présence d’un passager à côté de moi, j’ai tourné la tête vers la droite pour voir de qui il s’agissait. À ma grande surprise j’ai découvert qu’il s’agissait de Jésus. De Jésus lui-même !
Qui est Jean de Parvulis ?
J. de Parvulis est un mystique italo-canadien, auteur de plusieurs ouvrages disponibles en livre et en ligne : www.parvulis.com
Il se tenait là, tranquillement assis, et finissait par me donner toutes sortes de bons conseils sur quel chemin prendre, où tourner, quand ralentir, etc. Moi, je suivais ses conseils avec gratitude, car je voyais bien qu’ils m’étaient fort utiles.
J’ai alors entendu une voix silencieuse me suggérer de l’intérieur :
“C’est cela faire ma Volonté”.
Quelques instants après je me suis trouvé assis côté passager. En regardant vers ma gauche pour savoir qui conduisait, j’ai découvert, à ma très grande stupéfaction, que mon illustre Passager d’il y a un instant était devenu mon chauffeur privé. Jésus en personne avait pris place au volant de mon auto, et la conduisait très bien. Nous avions simplement changé de place. Et avec Jésus comme chauffeur j’avais l’impression que le monde n’était plus le même, que jamais nous n’aurions pu avoir d’accidents graves. Je me sentais en sécurité. J’aurais même pu fermer les yeux et me relaxer pendant que Jésus conduisait.
Et la voix silencieuse m’a alors suggéré :
“C’est cela vivre dans ma Volonté”.
Je me souviens d’avoir pensé, à haute voix peut-être : “Est-ce normal tout cela ? Est-ce possible que le Bon Dieu devienne maintenant mon chauffeur privé ?” À ces paroles, dites ou pensées,
Jésus a répondu :
Qu’est-ce qui est plus facile, mourir sur la croix ou te servir de chauffeur ? Puisqu’il continuait à conduire, et de façon très naturelle, je lui ai encore dit :
Si c’est vous qui conduisez à ma place, aurai-je le droit de relaxer ? De fermer les yeux si je me sens fatigué ? Et si je tombe endormi ?
Mon divin et adorable Chauffeur a souri, puis m’a répondu :
“Si tu tombes endormi, je m’occuperai Moi-même de tout”.
Ici j’ai compris que lorsque l’homme renonce à sa propre volonté pour vivre dans la Volonté divine, c’est comme s’il cédait au Seigneur le volant de son auto (c’est-à-dire : la direction de sa propre vie).
Les avantages qui en découlent sont sans nombre.

Jeu d’échecs.

Je me suis permis de dire encore à mon Seigneur :
Seigneur, n’avez-vous pas l’impression qu’il manque quelque chose pour faire comprendre encore mieux, et à tout le monde, ce que vous me permettez de comprendre par intuition et par grâce ?
N’auriez-vous pas une image supplémentaire pour ceux qui, poussés par la bonne volonté, ont soif de mieux comprendre ? J’ai l’impression que cette leçon est trop importante pour ne pas... Comme d’habitude, mais jamais sans surprise, une image s’est présentée.
J’ai vu deux Êtres qui jouaient aux échecs. À moi tout seul je n’aurais jamais imaginé que le Bon Dieu puisse jouer aux échecs avec le Diable, et pourtant... Mais il fallait comprendre que c’était juste une image. Je me suis donc appliqué à comprendre l’image.
Tout d’abord j’ai compris que les pièces du jeu représentaient des êtres humains. J’ai pu me reconnaître dans un pion... Et j’ai réalisé qu’aux échecs même un simple pion peut être précieux, si par exemple il se trouve à la bonne place, au bon moment.
Je regardais le jeu aller quand tout à coup j’ai réalisé que le Bon Dieu était en position de désavantage.
J’ai pensé : “Impossible. Le Bon Dieu est plus fort que le Diable.”
Le Diable est une simple créature et ne peut gagner contre son Créateur. Le Créateur est forcément plus intelligent et habile que sa créature, quelle qu’elle soit l’intelligence de cette dernière.
Et pourtant... Le désavantage du Bon Dieu était bien visible. Alors je me suis mis à regarder mon Créateur avec des yeux suppliants et anxieux. J’étais comme un enfant qui regarde son père, le sait tout puissant, et le voit malgré tout perdre du terrain devant un mystérieux adversaire vêtu de noir. Le pire est que je le voyais pleurer, ou presque, à chaque fois que le jeu l’obli- geait à céder l’une de ses pièces si précieuses. L’enfant que j’étais se révoltait à l’idée de voir son père si beau perdre du terrain devant un adversaire si laid. (...)
“Papa ! Papa ! Ne vous laissez pas battre. Faites quelque chose. N’êtes-vous pas le Tout-Puissant ? N’êtes-vous pas le Bon Dieu ? Ce n’est pas à vous de perdre. Il faut que vous gagniez.”
Sans trop savoir pourquoi, mes yeux se sont mis à fixer l’échiquier, et tout à coup... Voilà, l’explication !
J’ai remarqué que les pièces avec lesquelles mon Père menait son jeu étaient toutes douées de liberté, si bien que certaines d’entre elles, se croyant en position de désavantage, se déplaçaient toutes seules vers un carré voisin, et même plus loin.
Ce manque de confiance et d’abandon finissait par entraîner leur perte. Mon Papa avait beau être le Tout-Puissant ! La liberté qu’exigeait la loi de son amour à l’égard de toutes ses pièces rendait son jeu extrêmement vulnérable face au camp adverse, où la loi de la peur maintenait chaque pièce solidement ancrée au carré choisi par l’intelligence diabolique de l’Adversaire.
À ce moment je suis revenu de ce côté-ci de la réalité, et la voix silencieuse m’a demandé :
Mon cher petit pion, te souviens-tu d’avoir déjà lu un texte qui disait que “quoi qu’il arrive Je rebâtirai mon Église”
Oui, je m’en souvenais, mais pas des mots exacts. Alors je les ai cherchés, et je les ai trouvés à la page 118 du livret : Le grand message d’amour. J’ai donc relu très attentivement ce message, et il disait :
“Le monde moderne renouvelle ma Passion ! Cependant, même si tous mes Prêtres me quittaient, comme mes Disciples ont fait lors de ma crucifixion sur le Golgotha, même si Je restais avec seulement un seul d’entre eux, comme je suis resté seul avec Jean, eh bien, à travers celui-là Je renouvellerai le monde !” (19 mars 1969).
Ce texte m’a fait comprendre que la victoire finale appartient à Dieu, mais qu’au cours de la partie on peut avoir des hauts et des bas dus aux conditions décrites.
(...)
Je m’attendais à un commentaire de la part de la voix silencieuse, mais je n’en ai pas eu. Sans doute que les images qui venaient de traverser mon esprit étaient suffi- samment claires et éloquentes par elles-mêmes.
Pour moi elles l’étaient, mais pour les autres ? Je sentais que malgré leur puis- sance et leur clarté, ces images n’auraient pas réussi à convaincre tout le monde, et je m’interrogeais sur ce qui empêche certaines personnes de se déclarer satisfaites des explications fournies par la Providence. Or voici la réponse que la voix immatérielle m’a suggérée :
Il y a une différence énorme entre les personnes qu’un rien peut contenter, et celles qui au contraire ne se contentent jamais de rien.
Les premières ont une âme de bonne volonté, et elles croient à la Providence. Elles sont comme des fillettes dociles qui inventent leur bonheur à partir de ce qu’elles reçoivent des mains des adultes.
Les deuxièmes, au contraire, ont une âme qui ressemble à celle des contestatai- res professionnels. Rien ne parvient à les convaincre de choisir la Vérité lorsque celle-ci leur est proposée.
Pour ces personnes tout est prétexte pour nier la Vérité, comme si la Vérité n’avait pas le droit d’exister.
Par exemple, si un témoin de la Vérité ne donne pas son nom, son témoignage n’est pas recevable, mais s’il le donne, c’est son nom qui n’est pas recevable. Si un livre qui témoigne de la Vérité se présente avec “Imprimatur”, c’est du vieux paternalisme, mais s’il se présente sans “Imprimatur”, malheur à celui qui a osé le diffuser dans cet état ! (...)

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“La liberté qu’exigeait la loi de son amour à l’égard de toutes ses pièces rendait son jeu extrêmement vulnérable face au camp adverse”
Jean de Parvulis
Devenir saint veut dire “se donner intégralement à Dieu”
Jésus te dicte : “l’abandon”.
Messages donnés à Françoise (France)
Mercredi 13 septembre 1995
Lorsque Je suis venu sur la terre, Moi, le Christ, J’ai obéi parfaitement à l’Amour : Dieu le Père. En cela, “J’ai été” l’abandon parfait, de sorte que le Père vivait en Moi et Moi en Lui.
C’est dans l’abandon total que se réalise l’union de Dieu avec Sa créature; c’est par l’abandon en pleine confiance, que Je peux emmener Ma créature en Mon Sacré Cœur, en la faisant entrer dans le mystère de la communion d’Amour.
Qu’est la communion d’Amour ? C’est accorder à Dieu sa volonté propre, entiè- rement, dans le plus petit détail de la vie, librement, afin que Je communique Ma Vie - qui est - à l’âme qui s’abandonne ainsi, en lui permettant de vivre en Moi, le Christ.
Pour que Ma volonté soit faite dans l’âme qui Me désire, il Me faut l’abandon total et non partiel. Certaines âmes Me donnent un abandon de quelques instants, quand elles Me le donnent, car elles peuvent passer des heures en priant sans s’abandonner tant elles ont leurs propres vues sur “ce qu’il faut faire” pour Me plaire.
L’abandon total, Je le reçois en bien peu d’âmes de ce monde, très peu.
Pour recevoir cette grâce, l’âme doit Me permettre en toute confiance et dans la joie (tu sais que c’est possible, Ma petite âme bénie), de la détacher de toute attraction de ce monde.
Qui est Françoise ?
“Françoise” est une mère de famille... Elle a deux garçons qui ont aujourd’hui 12 et 7 ans, équilibrés, heureux de vivre et qui voient souvent leur maman partir en tournée de témoignage; ils savent bien, alors, que c’est Jésus qui l’envoie.
Son époux, officier de carrière, est un bon soutien pour elle. D’un commun accord, ils vivent dans la chasteté, car Dieu est présent dans leur famille et “Françoise” appartient à Dieu.
Que l’âme n’ait plus d’autre intérêt que Moi, le Christ.
(Vois-tu enfant... Je t’ai détachée ainsi. Y a-t-il une chose, un détail, un souci, une âme... qui te passionne ou seulement t’intéresse davantage que Moi sur la terre ? Y a-t-il un sourire qui te comble, une parole qui te fait mal, de sorte que tu y atta- ches de l’importance ? “Non”: rien de tout cela...
Eh bien Je t’ai donné l’abandon : car ce détachement profond de tout ce qui n’est pas Moi t’apporte le silence en ton âme afin que tu puisses Me contempler et M’entendre. C’est l’union de Jésus avec Sa créature que J’appelle “transformante”.
Je précise ici que l’âme la plus faible de ce monde est à même de posséder cet abandon total, dès qu’elle accepte le désir de Dieu fervent que Je souhaite lui donner : si l’âme M’aime et veut M’aimer, passionnément, alors, elle n’a aucun effort à faire pour se détacher de ce monde :
Je fais tout pour elle sans qu’elle s’en rende compte... Il lui suffit de Me désirer.
L’abandon total, c’est lorsque l’homme ne fait plus rien de sa vie de lui-même : aucune décision, aucune réflexion, sans Mon regard et Mon sourire.
Alors, l’âme qui accepte de ne plus rien faire de ses dix doigts, se contentant de M’attendre en M’adorant, a le bonheur de s’aperce- voir que J’ai tout fait pour elle dans la joie, et ce dans les menus détails de la vie quotidienne.
Pour cela, il Me faut de toutes petites âmes, qui se sentent des riens, vraiment, du fond du cœur ; des petites âmes sans aucun désir, aucune prétention, si ce n’est de M’adorer.
Alors seulement Je peux donner à l’âme de s’abandonner dans Ma paix, en confiance.
L’abandon n’est pas le fruit de vos mains : il est le fruit de Mes mains dans l’âme qui M’accueille avec humilité...
L’abandon total... : l’attention en chaque instant ; le repos lorsque Je le dési- re, le “parler” lorsque Je l’ordonne (car toute parole “personnelle”, dite sans que l’âme Me regarde, est vaine), les tâches d’état lorsque Je le décide, la confiance dans les souffrances que Je permets...
(L’abandon, c’est lorsque Je te regarde, petite enfant, et que tu regardes Mon sourire et qu’alors nous sommes heureux tous les deux... Peu d’âmes comprendront cela, vraiment...
Oser ne plus rien faire de par soi-même... Il faut être tout petit pour cela : un moins que rien...
Lorsque tu t’abandonnes, tu ressens le “ciel” en ton cœur, le délice de te sentir aimée de ton Dieu... et tu entends Mes secrets !
Quelle âme sera assez humble pour Me demander la grâce de l’abandon total ? Celles qui, non satisfaites d’une vie tiède et ennuyeuse par manque d’amour, décideront de tout arrêter en elles (toute parole, décision, pensée... ) afin que Je vienne les illuminer de Ma joie divine.
Chemin difficile pour “les grands”, les orgueilleux, les pressés par leurs activités, les torturés par leur désir de bien faire...
Chemin facile pour les incapables de rien sans Amour ! Ceux-là dési- rent l’abandon du fond de leur cœur, ne trouvant aucun intérêt en eux-mêmes, et ne désirant qu’aimer.
Voilà, petite âme... Nous avons bien travaillé ! Allons nous reposer à cheval à présent !!!
Aimons-nous, et nous sauverons le monde. Je te bénis. Jésus

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“L’abandon n’est pas le fruit de vos mains : il est le fruit de Mes mains dans l’âme qui M’accueille avec humilité...”
Jésus te dicte : “l’abandon” Messages donnés à Françoise (France - 13 septembre 1995)
Vouloir devenir saint veut dire parfois désobéir aux hommes
L’obéissance
Messages donnés à Françoise (France) Mercredi 12 juin 1996
Jésus le Christ te dicte : quand Je t’appelle à Me retrouver, viens et souris-Moi : Je Me repose lorsque tu souris en Moi...
Aujourd’hui, Je te parle de la France, encore, dans ce message...
Beaucoup d’évêques de ton pays se sont rebellés contre Moi, et Me crucifient par leur appartenance à la “secte” francmaçonnique.
Beaucoup ont érigé leur dictature envers ceux qui M’aiment, et ce, afin de les corrompre et de les détacher de Moi.
Par ces évêques qui n’en sont pas - car ils sont serviteurs de Satan -, le mal est en train de tomber avec acharnement sur la France, allant jusqu’à décourager les âmes de bonne volonté qui avaient fait vœu de Me servir.
Beaucoup de prêtres sont assujettis à des évêques francsmaçons et obéis- sent à des ordres qui vont contre ce que le pape demande - et Moi, le Christ, à travers lui.
Si l’obéissance est de rigueur dans la voie religieuse, Mes prêtres oublient bien souvent que leur âme est libre, et qu’ils ne doivent jamais céder à des ordres qui seraient donnés à cette âme.
Obéissance de gestes, de corps - de travail -, oui ; obéissance à des supérieurs qui sont ennemis de Mon Sacré Cœur en voulant imposer leurs vues diaboliques, non.
La seule obéissance que Je demande en tout, est celle due au chef de Mon Eglise. Mais l’ordre ne doit jamais rendre un cœur esclave :
le cœur est libre ;
aussi, les prêtres doivent savoir vivre en vérité, ne se laissant troubler par aucune persécution, et avancer fidèlement selon leur cœur - amour - vers Moi.
Je ne saurais tolérer qu’un prêtre dise M’aimer et obéisse à des ordres franc-maçonniques sous prétexte d’obéissance.
Vouloir devenir saint veut dire se doter d’une armure efficace
Les Sacramentaux
Objets religieux à porter sur soi
une PROTECTION contre les FORCES DE MAL

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La Sainte Vierge demande que vous portiez sur vous, jour et nuit ;
Le scapulaire - le chapelet - La médaille - Le crucifix
D’après les révélations de la Sainte Vierge données à Véronica Lueken (USA) et à Dory Tan de Marmora (Canada).
Messages de Véronica Lueken (novembre 1978).

Notre Seigneur :
(...) Mes enfants, ceci ne signifie pas que vous fuirez, car vous trouverez cela inutile de fuir le carnage, car vous ne serez en sécurité nulle part, excepté SOUS LE MANTEAU (de protection) DE MA MERE.
Et tous ceux qui portent leurs scapulaires et le Rosaire seront sau- vés ; mais tous ceux qui les mettent de côté comme superstition, seront perdus. (...)

CRUCIFIX SUR LES PORTES

Jésus :
Priez et portez vos sacramentaux. Et aussi, Mes enfants, Je vous demande enco- re de placer un Crucifix sur votre porte ; les deux portes, celle d’en avant et celle d’en arrière doivent avoir un Crucifix.
Je vous dis ceci parce qu’Il Y AURA DU CARNAGE DANS VOS REGIONS et on passera outre si vous gardez vos Crucifix sur vos portes. (...)
“Mes enfants, vous devez porter votre armure (le scapulaire brun) et protéger vos foyers.
(...)

La Sainte Vierge :
Il y a plusieurs armures qui sont portées par Mes enfants et qui les protégeront de ces satanistes. Je sais que ceux qui sont satiristes - Je les appelle satiristes, Mon enfant, ils vont rire et te mépriser quand tu portes tout ensemble ton scapulaire, ton Rosaire, tes médailles et ton Crucifix.
Laisse-les t’appeler ce qu’ils peuvent, car un jour, ils imploreront leur Dieu pour obtenir miséricorde et Il les trouvera dépourvus, sans le sceau de l’armure et ils ne peuvent pas être acceptés. Ils seront rejetés du Ciel.
Toute cette armure vous fut donnée pendant toutes les années de l’humanité. Et elle fut donnée pour une raison, pour les jours qui approchent maintenant.
Vous vivez dans les Temps de la venue de la Grande Tribulations, (...)

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Messages des apparitions de Marmora (Canada)

30 mars 1997, dimanche de Pâques
Voici le message à faire connaître à travers le monde :
Mon enfant ce que Je vais te dire, beaucoup le savent déjà et Je suis triste parce que peu de gens suivent Mes messages. J’aimerais que vous répandiez à travers le monde entier Mon dernier appel. Je vous supplie tous de faire tout ce que Je vais vous dire. Vous devez toujours vous aimer les un les autres, aller à la confession souvent, aller à la messe tous les dimanches. Priez davantage; priez davantage.
Portez le scapulaire brun, apportez votre chapelet partout où vous allez et dites le chapelet tous les jours.
A l’intérieur de vos maisons, ayez un crucifix, de l’eau bénite et des chandelles bénites.
Quoi qu’il arrive dans l’avenir, n’ayez aucune crainte.
Tous ceux qui vont mettre en pratique ces messages n’ont aucune crainte à avoir. Je répète que ceci est Mon dernier appel et Ma dernière demande. J’aimerais que vous tous soyez avec Moi et Mon Fils, Jésus. Je vous aime tous, Mes enfants, et Je vous donne Ma bénédiction.
Va en paix, Mon enfant.

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Le scapulaire

Pourquoi porter le scapulaire ?
La Sainte Vierge, dans ses messages, demande que l’on porte le scapulaire en plus de la médaille miraculeuse et du chapelet.
Message de la Sainte Vierge donné à Jean-Marc le 25 mars 2000
“Je vous le demande, portez tous le scapulaire et vous recevrez de moi une surabondance de grâce. Non seulement vous préserverez votre vie temporelle de bien des dangers, mais vous préserverez votre âme de la damnation éternelle”.
Historique Le scapulaire : Une alliance avec Marie
Le scapulaire est lié à l’histoire de saint Simon Stock
Voici un extrait de la vie de saint Simon Stock (1164-1265) copié du site http://magnificat.ca/
(...) Élu vicaire général de l’Ordre des Carmes en 1215, le saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l’Occident. Il ne manquait pas d’adversaires pour en empêcher l’extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d’instantes prières et beaucoup de larmes de défendre Elle-même cet Ordre qui Lui était consacré.
Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître Ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la Règle des Carmes.
La Mère de miséricorde apparut un jour à Son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d’un grand nombre d’esprits bienheureux.
Elle lui remit un scapulaire en disant : “Reçois Mon fils ce scapulaire, comme le signe d’une étroite alliance avec Moi.
Je te le donne pour habit de ton ordre; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l’embrasement éternel. C’est la marque du salut dans les dangers et de l’heureuse possession de la vie qui n’aura jamais de fin.
La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seu- lement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Très Sainte Vierge. (...)
Le scapulaire du Mont Carmel est composé de deux morceaux de laine brune de forme rectangulaire ou carrée, non tricotés mais tissés, reliés entre eux par deux cordons de manière à pouvoir être portés, un morceau sur la poitrine et l’autre sur le dos.

Normes pratiques

Le scapulaire est imposé, seulement la première fois, par un prêtre ou par une personne autorisée.
Il se porte en plus de la médaille miraculeuse (de la rue du Bac ou d’une autre médaille comportant d’un côté l’image du Sacré Cœur et de l’autre celle de la Vierge) et du chapelet.
Le scapulaire engage à vivre en chrétiens authentiques : conformer sa vie avec les enseignements de l’évangile, recevoir les sacrements, et professer une dévotion spé- ciale à la très Sainte Vierge, qui s’exprime au minimum par la récitation quotidienne de trois Je vous salue Marie.
Formule brève d’imposition du scapulaire
Reçois ce scapulaire, signe d’une relation spéciale avec Marie, la Mère de Jésus, que tu t’engages à imiter. Que ce scapulaire te rappelle ta dignité de chrétien, ton dévouement au service des autres et l’imitation de Marie.
Porte-le comme marque de sa protection et comme signe de ton appartenance à la famille du Carmel, en te disposant à accomplir la volonté de Dieu et à t’engager dans le travail de construction d’un monde qui réponde à son projet de fraternité, de justice et de paix.
Le scapulaire est composé de deux morceaux de laine brune de forme rectan- gulaire ou carrée, non tricotés mais tissés, reliés entre eux par deux cordons de manière à pouvoir être portés, un morceau sur la poitrine et l’autre sur le dos. On trouve très facilement des scapulaires dans les magasins spécialisés.

Vouloir devenir saint veut dire bien connaître le Seigneur
Dieu est amour et miséricorde, certes ! ... mais...
est-il aussi un Dieu
VENGEUR ?
(un Dieu qui punit) ?

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Her
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Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle Empty Re: Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle

Message par Her Mar 31 Mai - 6:09

http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/saintlivre.pdf

Quelques Extrais du Livre de Vincent Detarle (Suite 1)
"Vous avez été créés pour le Ciel afin d’être des saints”


L’Ancien Testament nous apprend que Dieu est un père, un père qui punit ses enfants lorsqu’ils deviennent mauvais
(exile des Hébreux) comme le ferait un père aimant
Si Dieu est très aimant pour ses enfants fidèles, si Dieu pardonne facilement, si Dieu fait tout pour nous attirer vers lui qui est amour,
Il punit les gens mauvais comme un père punit ses enfants
Beaucoup de gens refusent de croire que Dieu puisse punir les hommes,
C’EST UNE ERREUR
L’Ancien et le Nouveau Testament sont là pour témoigner ainsi que les messages célestes. Que Dieu punisse les hommes est parfaitement logique, normal et naturel, la justice humaine n’en fait-elle pas autant ?
58
Lorsque les éléments se déchaîne
Extrait des révélation de sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
La vengeance de Dieu
Si parfois, à cause d’une décision de Dieu, ces éléments répandent leur terreur de façon désordonnée, ils apportent de multiples périls au monde et aux hommes : le feu est comme une lance, l’air comme une épée, l’eau comme un bouclier et la terre comme un javelot appelé à châtier les hommes.
En effet, les éléments sont soumis à l’homme, et ils remplissent leur fonction en tenant compte de l’action des hommes.
En effet, lorsque les hommes s’affrontent entre eux dans des combats, des scènes d’épouvante, la haine, l’envie, et tous les péchés qui les opposent, alors les éléments se transforment en leur contraire, chaleur, froid, débordements immenses et inondations.
Et cela vient du plan primitif de Dieu, car il a été décidé par Dieu que les éléments réagiraient selon l’action des hommes, parce qu’ils sont touchés par leur action, puisque l’homme travaille en eux et avec eux.
Lorsque les hommes sont sur le droit chemin et font le bien et le mal avec mesu- re, alors les éléments, par la grâce de Dieu, remplissent leur fonction, selon les besoins de l’homme.
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Les messages des apparitions de la Salette (France 1846)
Voici un extrait :
(...) Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvais vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté. (...)
Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! (...)
Maximin et Mélanie
59
Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde. (...)
- La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événe- ments (guerres de 1870 et 1914) ; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère divine. (...)
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Sainte Catherine de Gênes (1488-1510) voir page 153 Traité du purgatoire - Extrait : Exhortations et reproches aux vivants
(...) Vous vous abritez tous sous l’espérance de la miséricorde divine.
Elle est si grande, dites-vous. Mais vous ne voyez pas que cette bonté de Dieu tournera à votre condamnation puisque c’est contre la volonté d’un si bon maître que vous aurez agi.
“Je n’ai pas à m’en faire car Dieu est bon, il est miséricordieux, il me pardonnera tous mes péchés avant que je le lui demande”
se transformera en :
“comment ai-je pu tant haïr, tant commettre de péchés contre ce Jésus si incroyablement bon et doux, je suis épouvantablement coupable, je ne mérite aucun pardon, je préfère fuir la présence de cet agneau innocent que j’ai moi-même torturé et cruficié à mort par mes péchés”. (...)
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“Mais vous ne voyez pas que cette bonté de Dieu tournera à votre condamnation”
Sainte Catherine de Gênes (1488-1510) Traité du purgatoire
60
Vouloir devenir saint veut dire “porter sa croix”
La Souffrance
Pouvons-nous connaître le bonheur sur terre ? Pourquoi souffrons-nous ?
----- ❇ ----- En résumé : on est sur terre pour
PORTER SA CROIX
et jouir de la Création sous le regard de Dieu
----- ❇ -----
“Chaque personne à la juste quantité de souffrances qu’elle est en mesure de supporter.”
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“La souffrance ne vient pas de Moi, pas la moindre souffrance ne vient de Moi. C’est le démon qui fait mal, et cela est permis par Moi à cause de la liberté que J’ai donnée à l’homme.”
Messages de Jésus à Françoise
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• Messages de Jésus sur la souffrance (Jean-Marc - France) • Messages des révélations de “Jean, messager de la lumière”
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Messages de Jésus à Jean-Marc sur la souffrance
Extrait du livre : “Parole de la Très Saint Trinité à tous les hommes et femmes de bonne Volonté” - tome 1 (Édition saint-Jean Évangéliste)
France, 15 mai 1991 - 11 h 10
Jésus :
A tous Mes chers enfants du monde !
Enfants bien-aimés, Je vous bénis et vous garde tous dans l’Amour de la Très sainte Trinité. En ce jour, Je M’adresse spécialement à tous Mes enfants du monde accablés par les épreuves, à tous ceux qui souffrent au plus profond de leur âme et de leur corps, à tous les désespérés du monde.
Oh, combien la Très sainte Trinité souffre de votre propre souffrance, de vos douleurs, de vos désespoirs!
Mes enfants, comprenez bien que vos souffrances, vos douleurs, vos tourments ne sont pas inutiles à la Gloire de Dieu. Au contraire, tout ce que vous souffrez pour Moi, votre Père des Cieux, tout ceci est une souffrance salutaire pour vos propres âmes et celles de tous vos frères et sœurs en Jésus-Christ.
Surtout, gardez confiance, quelle que soit I’intensité de vos épreuves et de vos douleurs, gardez confiance en Moi, votre Dieu et votre Père. Surtout, n’ayez dans le cœur aucune amertume, aucune révolte contre Moi. Acceptez toutes vos épreuves avec Amour„ dans un esprit de pénitence et de contrition.
C’est ainsi, et c’est ainsi seulement, que vos souffrances seront une offrande à la Gloire de Dieu.
Unissez toutes vos souffrances et douleurs à toutes celles de votre Rédempteur, mort sur la Croix pour vous sauver tous.
En unissant toutes vos peines et douleurs à celles du Christ, vous participez vous aussi au salut de toutes les âmes et vous aurez droit, vous aussi, à la gloire céleste. Mes enfants, n’écoutez pas le tentateur qui veut vous conduire au désespoir et aux pires actes. Aussi, Je vous le demande, priez et priez beaucoup, ainsi ces souf- frances deviendront une grande joie pour votre âme. Vous serez alors couverts du manteau sanglant de Jésus, qui vous protégera et vous donnera Sa Paix infinie.
Mes enfants, acceptez avec joie la Croix que Jésus vous tend chaque jour pour marcher à Sa suite sur le chemin du salut.
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Celui qui ne veut pas porter sa croix à la suite de Jésus n’est pas digne d’entrer dans le Royaume du Père.
Rappelez-vous que seule la Croix vous élèvera vers Dieu.
Vous tous qui êtes malades, vous tous qui souffrez, vous tous qui êtes désespérés, soyez désormais consolés, car une tendre Mère, votre chère Maman du Ciel vient à votre secours et vous donne la force de porter votre croix.
Elle vient vous apporter tout Son Amour de Mère, toute Sa Tendresse, et Ses Larmes bénies s’unissent aux vôtres pour vous purifier.
Vous n’êtes pas seuls dans vos épreuves et vos difficultés, mais le Ciel tout entier prie avec vous et pour vous, et vous soutient lorsque vous tombez et n’en pouvez plus.
Une main secourable vient vous relever et la Grâce de Dieu est toujours présente pour vous sanctifier.
Enfants bien-aimés, comprenez combien est grande la Miséricorde de Dieu qui vous donne ce message et qui vous montre la voie que vous devez désormais suivre.
Par cette bénédiction, Mes chers enfants, Je viens sécher vos larmes et vous apporter
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Quelques extraits des révélations de “Jean, messager de la lumière” (Éditions du Parvis)
Messages de 1998
(...) Sachez que ce n’est pas aux plus grands, aux plus instruits, aux plus intelli- gents que Dieu s’adresse, mais aux plus humbles, aux plus obscurs, à ceux qui s’en sentent indignes, qui ne se font pas valoir et qui portent leurs croix en louant le Seigneur notre Dieu.
Votre terre ne pourra jamais vous offrir toute la joie, tout le bonheur qui vous attendent de l’autre côté de la rive.
Cette joie sera votre récompense pour avoir servi de tout votre cœur la sainte Trinité mais également pour avoir eu votre lot de souffrances.
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Vos prières s’élèvent dans le ciel portées par les anges, pensez y et sachez que tout ce qui vous arrive c’est par la grâce de Dieu, c’est la Providence qui récom- pense votre manière d’être.
(...)
L’amour du prochain doit être le trait dominant. Vous devez être sans lacune, aimer tout le monde, les proches comme les étrangers et sans faire de distinction.
Quand vous faites le bien à autrui, vous lui rendez service, c’est à cette person- ne que vous le donnez, à sa famille, mais c’est surtout à vous-mêmes car ce que vous avez fait de bien vous sera rendu au centuple.
Vous n’êtes pas sur terre pour être heureux, et si parfois vous avez du bonheur, c’est pour en faire profiter les autres.
C’est surtout en aidant les autres à porter leur fardeau que vous serez heureux.
Partez du principe que sur votre terre il y a toujours quelque chose à faire : il faut rendre le bien pour le mal et surtout, il ne faut pas en vouloir à ceux qui vous blessent, car ils sont malheureux et dans leur cœur ils ne savent pas ce qu’ils font, car ils ne mesurent pas la portée de leurs actes.
Évitez de médire, quel que soit le tort qu’on a pu vous faire, oubliez l’offense en jetant un voile sur la blessure qu’on vous a faite.
(...)
Vous vivez dans un univers de dureté impitoyable; dans votre parcours professionnel, parental, conjugal, vous avez imposé vos vues mais pas cherché à comprendre l’autre.
Il en est de même sur le plan spirituel, votre parcours est plein d’embûches, mais dans cette mission ce n’est pas vos vues que vous imposez mais celles du ciel.
Évidemment vous rencontrerez des rivaux, des adversaires et des contradicteurs en tous genres, faites confiance en la divine Providence et laissez faire le temps. D’aucune manière vous ne devez vous transformer en victimes.
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Tout simplement demandez à Dieu de remettre ces détracteurs sur le bon chemin, et pour le demander, vous avez la prière du cœur.
Si on te donne un soufflet sur la joue droite tends la joue gauche ; ainsi il faut que vous compreniez bien que si vous ne répondez pas à l’agressivité de l’autre vous le déstabiliserez car ce n’est pas ce qu’il attend de vous.
Dans le Notre Père vous dites bien : “Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.” Oui, pardonnez à ceux qui vous font du mal, priez pour eux, ainsi vous économiserez votre énergie et votre rancœur.
Au ciel, nous avons tant besoin d’avoir des personnes de votre terre pour mettre les hommes sur une meilleure route, en attendant le retour du Christ glorieux.
La fin des temps est si proche, aussi le diable se déchaîne contre tous ceux qui prient et attendent avec espoir le retour de Dieu. (...)
Laissez dire, laissez faire, vous ne pourrez empêcher l’intervention des mauvais esprits ; simplement demeurez plus forts car vous savez maintenant que le Royaume céleste est bien réel, quoiqu’il soit invisible par les yeux de la chair.
Le méchant que vous rencontrerez est un être qui souffre au fond de lui-même car il manque d’amour. Pour faire face aux agressions extérieures, vous n’avez qu’à prier pour lui afin qu’il puisse prendre conscience de tout l’amour de son Créateur. (08.09.98)
La souffrance fait partie de votre monde, c’est elle qui vous purifie, c’est elle qui vous pousse à prier, c’est elle qui est le pain de l’âme qui au ciel se transformera en divine allégresse.
Chaque personne a la juste quantité de souffrances qu’elle est en mesure de supporter.
Sur terre, autant physiquement que moralement tous les hommes, d’une manière plus ou moins intense sont sur le chemin de la souffrance.
C’est surtout par la souffrance et non la réflexion et le raisonnement que vous avancerez spirituellement. La souffrance permet de mieux comprendre le mal des autres, donc de les aider avec efficacité.
La vie est pleine de mystères qui vous laissent dans le brouillard. Dieu lui-même vous paraît incompréhensible, Sa sagesse et Sa puissance vous dépassent tant.
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(...)
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La Bible vient à votre aide mais il s’agit de bien vouloir la lire.
Dieu permet la souffrance pour éprouver et affermir votre foi.
Sachez que si votre réaction est positive vous grandirez dans la foi, sinon vous restez dans le doute et la rancœur.
Votre Père du ciel vous aime tant, aussi vous devenez le reflet vivant de Son amour pour convertir vos frères dans la peine; les talents que le Seigneur vous donne ne peuvent pas rester sans effets et ce sont les témoignages, ce livre surtout (“Jean, messager de la lumière”).
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“Tu pourrais bien consacrer cette journée (de jeûne) à méditer, car tes idées couleront d’une façon plus limpide, le bon fonctionnement de tes organes s’en trouvera stimulé et les contacts avec les frères du ciel seront facilités”
Révélations de “Jean, messager de la lumière”
Vouloir devenir saint veut dire pratiquer la mortification
La mortification
La mortification a un baume et des saveurs dont on ne peut plus se passer quand on les a une fois connus... Dans cette voie, il n’y a que le premier pas qui coûte.
Le Saint Curé d’Ars
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• De quoi s’agit-il ? Pourquoi se mortifier ? • Le jeûne, la plus accessible des mortifications • Un extrait des révélations de “Jean, messager de la lumière” • Apparitions de Hongrie (1961 - 81) E. Kindelmann • Jésus et la Sainte Vierge parle du jeûne • Une déclaration de guerre à Satan • Des textes sur la mortification
– Apparitions de Rome à Marisa - message sur la mortification – La mortification (...) pour arriver à la divine lumière (...) S. Jean de la Croix
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De quoi s’agit-il ? Pourquoi se mortifier ? Les âmes mystiques aiment à pratiquer la mortification,
POURQUOI ?
Les personnes ayant une soif intense de Dieu prennent conscience que seul des “désagréments” faits au corps physique, permettent une approche profonde de Dieu.
Les privations, la douleur volontaire (flagellation, cilice, jeûne) favorisent le rapprochement avec Dieu, ce qui comble de bonheur et transforme ainsi en joie des exercices d’apparences désagréables.
La grande mystique allemande A.C. Emmerich (1774-1824) acceptait de souffrir, afin de délivrer des âmes du purgatoire.
Le Saint Curé d’Ars se flagellait pour obtenir la conversion de ses paroissiens.
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La mortification permet ainsi de convertir et de sauver des âmes en se chargeant soi-même de leurs péchés.
Le sacrifice adoucit la colère de Dieu.
------------------------- ❇ ------------------------- Le jeûne, la plus accessible des mortifications
La Sainte Vierge à Medjugorje demande que l’on jeûne au pain et à l’eau 2 fois par semaine, le mercredi et le vendredi.
Elle a demandé récemment (apparitions de Seuca - Roumanie) de jeûner également le lundi en plus du mercredi et du vendredi.
Pour réussir son jeûne, il est préférable d’utiliser du pain d’épeautre. L’épeautre est une céréale conseillée par sainte Hildegarde (1098-1179), elle est bien plus riche que les autres céréales.
Le jeûne le plus efficace, c’est celui à l’eau uniquement. En fin de journée, on sent son corps transparent tellement il a été purifié.
Les + du jeûne :
– il débarrasse le corps des impuretés et autres toxines, – il règle les problèmes de surpoids, – il permet de redécouvrir la saveur des aliments, – à la fin d’un jeûne, le plaisir de mangé est très élevé,
les aliments deviennent extraordinairement bon.
Le plaisir que l’on a de remanger pourrait justifier, à lui seul, la pratique du jeûne.
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Un extrait des révélations de “Jean, messager de la lumière”
(Éditions du Parvis)
(...) Le jeûne, c’est le meilleur combustible pour éliminer les impuretés autant physiques que spirituelles.
Se priver d’aliments, c’est-à-dire jeûner, au moins le vendredi, ce sera le moment privilégié pour faire la vidange de ta machine corporelle.
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Évidemment, le jour du jeûne, il t’appartiendra de boire beaucoup d’eau pour purifier autant le corps que le cerveau.
Tu pourrais bien consacrer cette journée à méditer car tes idées couleront d’une façon plus limpide, le bon fonctionnement de tes organes s’en trouvera stimulé et les contacts avec les frères du ciel seront facilités.
Après le jeûne, il ne s’agit pas de te goinfrer, mais de mieux respecter la nourri- ture, en mangeant plus lentement et en considérant cet acte comme sacré. Cette manière de se nourrir en mangeant très lentement va décupler ton énergie, pense que ces aliments deviendront de véritables remèdes. (...)
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Apparitions de Hongrie (1961 - 81) Kindelmann Jésus et la Sainte Vierge parlent du jeûne
Le Seigneur Jésus :
Quiconque jeûne le lundi au pain et à l’eau, en se référant à la Flamme d’Amour du Cœur Immaculé de Marie, délivre du purgatoire une âme de prêtre. De même, celui qui observe cette prescription recevra la grâce, pendant l’octave suivant sa mort, d’être délivré du purgatoire par ma Mère.
Ma mère vous a accordé cela en considération de mes cinq Plaies Saintes, et la ‘Flamme d’Amour de son Cœur Immaculé M’oblige aussi.
La Sainte Vierge :
Quand les prêtres observent le jeûne absolu le lundi, ils délivrent au cours de chaque sainte Messe qu’ils célèbrent pendant cette semaine, au moment de la consécration, d’innombrables âmes du purgatoire.
Quand les consacrés et les laïcs observent le jeûne absolu le lundi, ils délivrent aussi beaucoup de pauvres âmes du purgatoire à chaque sainte Communion pendant cette semaine au moment de recevoir le saint Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Pour tous ceux qui observent régulièrement le jeûne absolu le lundi, ils peuvent le cesser à 18 h 00. Mais en remplacement, ils sont obligés de prier un chapelet avec cinq dizaines pour les âmes du purgatoire, encore le même jour.
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Les âmes du purgatoire
La Sainte Vierge :
Ma Flamme d’Amour que je désire répandre toujours davantage sur vous, je la répands aussi sur les âmes du purgatoire !
Les familles qui font l’heure réparatrice chez elles le jeudi ou le vendredi recevront la grâce spéciale qu’elles délivreront du purgatoire, dans les huit jours, un membre défunt de leur famille après un seul jour de jeûne sévère (au pain et à l’eau).
Celui qui - faisant appel à ma “Flamme d’Amour” - prie trois Ave Maria, délivre une âme du purgatoire. Celui qui - faisant appel à ma “Flamme d’Amour” - prie un Ave Maria au mois de novembre, délivre dix âmes du purgatoire.
Celui qui observe un jeûne sévère au pain et à l’eau, un lundi, délivre une âme de prêtre du lieu d’expiation.
La Sainte Vierge nous promet que les âmes que nous délivrerons du purgatoire par notre prière, nous aident du haut du ciel dans nos efforts pour sauver les âmes.
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Jésus parle du Carême Message de Jésus au père Melvin Doucette
Notre-Dame de L’Île du Prince Édouard (Canada)
Message du Jeudi, le 27 février 2003,
J’ai passé mon temps de prière ce matin avec Jésus. Il m’a parlé disant :
Melvin, mon frère, je t’aime. Le temps du Carême est proche. C’est une période de 40 jours en préparation pour Pâques, le jour de Ma résur- rection.
J’ai également passé 40 jours avec Mon Père dans le désert après Mon baptê- me dans la rivière du Jourdain. C’était un temps pour être avec Mon Père dans la prière afin de Me préparer à Ma vie publique. Je vous appelle tous à vous disposer vous-mêmes spirituellement à entrer dans le désert avec Moi.
C’est un temps pour renoncer à des plaisirs légitimes tels que la danse, les concerts, les divertissements, et toutes sortes de bonne nourriture.
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C’est une période de jeûne comme j’ai jeûné pendant ces jours passés dans le désert. Surtout que ce soit un temps pour prier.
Prenez la résolution de suivre un programme de prières chaque jour.
J’ai prié quotidiennement Mon Père et vous aussi devez vous rapprocher de Moi et passer un temps réservé à la prière non seulement pendant le Carême mais chaque jour de l’année. Si vous vous êtes relâchés, maintenant c’est l’heure de vous réformer et de retourner à un rapport profond avec Moi.
Mon peuple, contrôle ta langue car beaucoup de péchés sont commis avec la langue. Au lieu de cela, utilise ta langue pour louer et adorer votre Père qui vous a créés.
Prépare ton temps avec Moi dans le désert pendant ces quelques jours précé- dant le Mercredi des Cendres. Je vous bénis tous.
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Une déclaration de guerre à Satan
La Sainte Vierge nous dit que le jeûne affaiblit l’emprise du Démon sur l’homme.
Pratiquer le jeûne permet de voir Satan à l’œuvre dans sa colère : pneu de voi- ture crevé la veille de notre premier jeûne, nombreuses friandises offertes les jours de jeûne, repas d’entreprise auquel il est difficile d’échapper, état fiévreux poussant à croire que le jeûne va aggraver la chose, etc.
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Voici des textes sur la mortification
Apparitions de Rome à Marisa du Seigneur et de la Vierge Marie
Extrait d’un messages de Mars 1997 ou Jésus parle de la Mortification
C’est Jésus qui parle
(...) Pour cette raison, Je vous invite à aimer la Croix, à vous réjouir de la Croix et à mourir pour la Croix ! Jésus vous invite à préparer votre cœur pour qu’il soit comme un temple pour Me recevoir. Votre cœur devrait être clair et beau :
vous devez le préparer au moyen de sacrifices et d’actes de mortification et
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aussi, je dirais, au moyen de quelques très petites croix. De cette façon, vous pouvez recevoir Jésus en vous même, dans votre temple et lorsque vous recevez Jésus l’Eucharistie, vous recevez la Trinité. (...)
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La mortification ou la nuit obscure et active des sens et de l’esprit pour arriver à la divine lumière de l’union parfaite d’amour de Dieu.
S. Jean de la Croix, le Docteur Mystique, docteur de l’Église
Extrait :
(...) A quoi l’on répond premièrement qu’il est vrai que tous les appétits ne sont pas préjudiciables les un que les autres (je parle des volontaires) et n’embarras- sent pas tous l’âme de la même façon.
Car les appétits naturels empêchent peu ou point l’union de l’âme, quand ils ne tirent aucun consentement et ne passent pas les premiers mouvements : (tous ceux dans lesquels la volonté raisonnable n’a eu aucune part ni avant ni après) car il est impossible de les ôter et mortifier entièrement en cette vie. [...] Mais quant à tous les autres appétits volontaires, - soit des péchés mortels, qui sont les plus graves, soit des péchés véniels, qui sont plus légers, soit seulement des imperfections, qui sont encore moins graves, - il faut les évacuer entièrement et l’âme doit être épurée de tous, pour petits qu’ils soient, si elle veut parvenir à cette totale union.
La raison est parce que l’état de cette union divine consiste en ce que l’âme tienne sa volonté dans une totale transformation en la volonté de Dieu, de manière qu’il n’y ait en elle de chose contraire à la volonté de Dieu, et qu’en tout et par tout son mouvement soit la seule volonté de Dieu.
C’est pourquoi nous disons qu’en cet état, de deux volontés il n’en est fait qu’une, c’est à savoir la volonté de Dieu.
En sorte que la volonté de Dieu soit aussi la volonté de l’âme. Or, si cette âme voulait quelque imperfection, laquelle déplaît à Dieu, elle ne serait pas transfor- mée en la volonté de Dieu, puisque l’âme voudrait ce que Dieu ne veut pas.
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S. Matthieu, V, 48 :
“Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait”.
D’où il apprend que l’âme, pour s’unir parfaitement avec Dieu par amour et volonté, doit auparavant être évacuée de tous les appétits de la volonté (ou de tous les appétits volontaire), voire des plus petits.
C’est-à-dire que sciemment et volontairement elle ne consente avec la volonté à aucune imperfection et qu’elle ait le pouvoir et la liberté d’y résister aussitôt qu’elle s’en apercevra.
(...)
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“Se priver d’aliments, c’est-à-dire jeûner, au moins le vendredi, ce sera le moment privilégié pour faire la vidange de ta machine corporelle”
Révélations de “Jean, messager de la lumière”
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“La participation au Sacrifice de la sainte Messe augmente au plus haut degré l’aveuglement de Satan.”
Sainte Vierge parle de la messe Apparitions de Hongrie (1961-81) E. Kindelmann
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Vouloir devenir saint veut dire bien comprendre l’Eucharistie
L’Eucharistie
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• Explication sur l’importance de la messe • le récit d’une petite grâce • Apparitions de Hongrie (1961 - 81) E. Kindelmann
La Sainte Vierge parle de la messe • Le miracle Eucharistique • Extrait d’un message de Jésus sur l’Eucharistie
Message des apparitions de Rome à Marisa (1970-1997)
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La Sainte Vierge demande que l’on aille à la messe le dimanche et en semaine lorsque c’est possible.
Quel est l’élément central de la messe ? Qu’est-ce qui fait de la messe un moment privilégié ?
Réponse : L’Eucharistie
L’esprit a besoin d’une nourriture qui mélange le spirituel et le corporel, tout comme l’esprit est lié au corps.
-------------------- ❇ -------------------- Qu’est-ce que la transsubstantiation ?
Au cours de la messe a lieu la transsubstantiation, c’est-à-dire la transformation d’un morceau de pain en corps réel de Jésus, en substance surnaturelle, en parcelle du royaume de Dieu.
Pareil pour le vin qui se transforme en Sang du Christ.
Dieu a donné aux seuls prêtres le privilège de célébrer l’Eucharistie, d’où l’importance de leur mission.
Il n’y a pas, sur terre, plus sacré que l’Eucharistie, qui est la présence réelle de Dieu
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Dieu nous donne donc la chance de pouvoir l’approcher de très près et de l’intégrer en nous.
Manger l’Eucharistie, c’est avoir part au Royaume de Dieu par anticipation.
Jésus, dans ses messages, a révélé qu’Il n’aimait pas que l’on prenne l’hostie avec ses mains et qu’Il n’aimait pas non plus être touché par des mains non consacrées (Il n’aime pas que des laïcs distribuent l’Eucharistie)
Aller à la messe à jeun n’est plus obligatoire, mais ça l’a été et cela donne plus d’importance à l’Eucharistie.
Voici le récit d’une petite grâce que Dieu me donna suite à une demande de ma part pour mieux comprendre ce mystère.
Alors que je m’approchais du prêtre pour recevoir la communion, je regardais L’Eucharistie que je m’apprêtais à prendre (à cette époque je communiais encore avec la main). À ce moment-là, j’eus comme une vision, je voyais ce morceau de pain comme totalement imprégné de substance divine, un peu comme une éponge rem- plie d’eau. Le morceau de pain me semblait vide et ce vide était comblé de la pré- sence de Dieu. Ce pain n’avait que l’apparence du pain mais sa vrai structure était faite de matière divine que Dieu m’avait permis de voir pendant quelques secondes.
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Apparitions de Hongrie (1961 - 81) E. Kindelmann La Sainte Vierge parle de la messe
La Sainte Vierge :
Si vous êtes en état de grâce et assistez à une sainte Messe qui n’est pas une obligation pour vous, alors la ‘Flamme d’Amour’ de mon Cœur rayonne dans une telle mesure que, pendant ce temps, Satan est aveuglé et la plénitude de mes grâces est transmise à l’âme pour laquelle vous offrez la sainte Messe.
La participation au Sacrifice de la sainte Messe augmente au plus haut degré l’aveuglement de Satan.
Satan écume de rage, et mène encore un combat plus acerbe avec ses tour- ments habituels, depuis qu’il sent l’avènement prochain de son aveuglement !
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Le miracle Eucharistique
Beaucoup de personnes, y compris des prêtres, croient de moins en moins à cette transformation miraculeuse de l’hostie au cours de la messe.
Pour redonner la foi aux gens, Dieu ordonne parfois des Miracles Eucharistiques. Lors des apparitions de Naju (Corée de Sud), de nombreuse fois, des Hosties se sont transformées dans la bouche des croyants en véritable morceau de Chair Humaine (le corps de Jésus). Ces miracles, peu courants, ont été photographiés en public et les photos sont très impressionnantes.
Il y a également Miracles Eucharistiques, lorsqu’il n’y a pas assez d’hosties pour une messe et que le prêtre dit sa messe, en laissant à Dieu le soin d’arranger les choses, Dieu, très souvent, fait alors une “multiplication des pains” et à la fin de la messe, on s’aperçoit que chaque fidèle a pu communier.
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Aller à la messe permet aussi de rencontrer d’autres chrétiens, de se sentir appartenir à une communauté, de chanter Dieu ensemble, de partager son expérience spirituelle, d’approfondir ses connaissances religieuses etc.
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Extrait d’un message de Jésus sur l’Eucharistie, Message des apparitions de Rome à Marisa (1970 - 1997)
Le 19 octobre 1997, 12H00 du matin (message de Jésus)
De bonne heure le matin, six Hosties ont été trouvées sur le calice de la statue blanche de la Mère de l’Eucharistie dans la chambre de Marisa et dans la chapelle, la statue du saint Enfant sur l’autel serrait une grande Hostie dans ses petits doigts.
Cette Hostie a été portée en procession pénitentielle dans le jardin et pendant la procession Jésus apparut à Marisa et lui donna le message suivant :
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Jésus :
L’Eucharistie fait peur à beaucoup de personnes. Mes deux chers enfants (Note : Don Claudio et Marisa), Satan essaye de vous faire tomber, mais vous devez continuer. Cela a été une matinée pleine de tristesse et de sacrifices : le démon a essayé de vous tenter, mais vous êtes avec Moi et Je suis avec vous, Don Claudio, vous êtes le grand prêtre de l’Église, car
QUI SUIT LE CHEMIN DE JÉSUS L’EUCHARISTIE, EST LE GRAND HOMME DE L’ÉGLISE.
Vous n’avez pas de titre, mais vous avez un grand titre pour Dieu : l’homme de Dieu, l’homme de l’Église !
Mes fils bien-aimés, l’Eucharistie doit toujours être reçue dans un état de grâce et pour cette raison, il est difficile de vivre de l’Eucharistie : vous devez amener Jésus dans votre cœur en état de grâce. Les gens vacillent encore à ce sujet, les petites choses humaines sont mises à la première place. Je comprends, mes fils bien-aimés, que la vie sur terre est difficile, mais lorsque vous êtes ensemble avec Jésus l’Eucharistie, tout devient facile.
Et c’est dur pour vous, mes deux chers enfants, c’est très dur car vous n’avez personne qui est proche de vous, qui peut vous aider, mais Je répète, Je suis avec vous : ne Me laissez pas et n’abandonnez jamais Jésus l’Eucharistie !
IL Y AURA DES TEMPS PLUS DIFFICILES POUR RECEVOIR L’EUCHARISTIE,
mais vous, ne L’abandonnez jamais, jamais ! Et maintenant mon enfant, conti- nuez et venez à Moi.
Après la procession les gens dirent le Rosaire et certains reçurent la Communion avec les six petites Hosties. Finalement Jésus donna également le message suivant :
Jésus :
Mes fils bien-aimés, je vous ai déjà donné un message durant la procession. Vous devez faire très attention, car lorsque vous commencez à faire un très belle marche spirituelle, Satan est prêt à essayer de vous faire tomber. Les gens qui veulent être proches de Moi, doivent accepter les croix et les souffrances.
Les gens qui veulent être proches de Moi, doivent être dociles à l’appel de Dieu.
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Dieu appelle tout le monde, mais qui sera placé à sa droite ou à sa gauche ? Personne ne le sait. Ne vous en souciez pas, souciez vous d’aimer Jésus l’Eucharistie et d’être prêt à Le recevoir dans un état de grâce.
Je voudrai vous escorter tous et vous prendre par la main : les gens n’ont pas encore compris le miracle Eucharistique ! Le gens vacillent encore et continuent à courir vers les lieux où il y a de la foule, où ils s’arrêtent pour voir la danse du Soleil ou une étoile brillante.
Mais LE VRAI SOLEIL C’EST JÉSUS L’EUCHARISTIE et L’ETOILE BRILLANTE C’EST LA MÈRE DE L’EUCHARISTIE.
Les gens continuent à aller dans ces lieux où ils peuvent voir seulement des cho- ses humaines et naturelles, où ils peuvent voir d’autres personnes, car les lieux de foule attirent d’autres personnes. Mais ici, où il y a l’Eucharistie, les gens ne viennent pas car il n’y a pas de foule.
Nous sommes peu, vous êtes peu, mais vous avez fait une très grande marche spirituelle, car vous avez compris que la chose importante c’est l’Eucharistie.
(...)
Notre Dame :
Et Je suis ici pour vous couvrir avec mon manteau maternel et ensemble avec Jésus et avec le prêtre, pour bénir vos objets sacrés. Apportez ma bénédiction à ceux qui vous ont chers, Je vous serre très fort sur mon cœur, et comme d’habitude Je vous couvre de mon manteau maternel. Je retourne au Père, au Nom de Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le saint Esprit. Amen.
Et maintenant apportez en procession Jésus l’Eucharistie au Tabernacle et ceux qui le peuvent, qu’ils restent et qu’ils prient. Souvenez vous que Jésus l’Eucharistie est dans son Tabernacle : adorez Le et priez Le pour toujours.
Le 26 octobre 1997, 10H30 du matin - message de Notre Dame
Tôt le matin, cinq hosties ont été trouvées sur le calice de la statue de la Mère de l’Eucharistie et dans la chapelle la statue du saint Enfant sur l’autel serrait une petite Hostie dans ses petits doigts. De plus, une autre petite Hostie a été trouvée sur une plante dans la chambre de Marisa. Toutes les Hosties ont été portées en procession pénitentielle et après le Rosaire toutes les personnes purent recevoir la Communion. Finalement Notre Dame apparut à Marisa et donna le message suivant :
Notre Dame :
Mes fils bien-aimés, merci beaucoup de votre présence ici. Vous devriez deman- der à Mon Fils, Jésus l’Eucharistie, de vous donner la foi : demandez la foi, car
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de nombreuses fois dans votre vie vous avez besoin de beaucoup de foi. Lorsque que vous demandez quelque chose à Dieu, ne demandez pas seulement les choses qui concernent votre corps, mais demandez aussi pour votre âme : “Mon Dieu, augmente ma foi, mon espérance et ma charité, augmente mon humi- lité et ma docilité”.
Parlez à mon Fils Jésus, parlez à Jésus l’Eucharistie lorsqu’Il est dans votre Cœur : appelez Le, vous pouvez aussi criez si vous le voulez. Mais d’abord vous devriez demander de l’aide, la foi, de l’espérance et la charité.
Soyez humble, mes Fils bien-aimés, aussi humbles et simples que des colombes, mais aussi prudents que des serpents, comme l’a dit Jésus. Je veux juste que vous vous aimiez les un les autres, car Dieu veut ceci de vous.
Le monde continue de courir et Nous ne savons pas vers quel endroit. Nous voyons tout, nous voyons comment l’homme court vers les choses humaines et de la terre, mais il ne travaille pas du tout pour les choses de Dieu.
Tout d’abord cherchez Dieu puis vous trouverez tout ce dont vous avez besoin : si vous ne pouvez pas mettre Dieu à la première place, comment pourriez vous demander de l’aide ?
Pourquoi l’homme ne s’approche de Dieu que quand il est en difficultés et par dessus tout, dans les difficultés humaines ? Qu’il est faible le nombre de personnes qui demandent que l’on augmente leur foi ! Demandez à Dieu la foi, l’espérance et la charité !
J’ai pris l’Eucharistie dans un Tabernacle à Rome et ensemble avec les Anges et les saints, Je L’ai amené dans votre chapelle, qui est privée de l’Eucharistie et de la sainte Messe, seulement car l’homme en a décidé ainsi et votre prêtre doit obéir. Mais Je vous ai enseigné car Dieu M’a dit de vous dire ceci : “Obéissance oui, le chantage non !”.
Alors J’ai apporté l’Eucharistie, avec les Anges et les saints, qui rendaient gloire à Dieu : j’ai d’abord placé l’Eucharistie sur une plante à fleur pour tenir compa- gnie à mes cher fils, puis dans la chapelle, mon bijou.
Ce n’est pas compliqué pour nous de prendre une Eucharistie et de L’amener en ce lieu : ici la Mère vous demande d’augmenter votre foi en Dieu, car Dieu peut tout faire. Dieu peut aussi demander de grands sacrifices et de grandes souffrances, mais Il demande plus d’amour : Dieu est très miséricordieux pour tous, aussi bien pour les hommes qui l’aime que pour ceux qui ne l’aiment pas.
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Jésus est venu pour les pêcheurs et pour les malades, mais l’homme ne comp- rend pas. Moi, votre Mère, Je veux vous aider alors à chaque fois que J’apparais ici, Je vous demande toujours de prier pour le monde entier et pendant chaque appa- rition Je demande des prières pour les grands hommes de l’Église et les grands politiciens.
Je vous demande de toujours vivre en état de grâce : à tout moment la mort peut arriver pour n’importe qui, grand homme ou petit homme, alors vous devriez vous-mêmes vous préparer pour Sœur la Mort !
Je suis la Mère de l’Eucharistie. Pendant de nombreuses, nombreuses et nombreuses années, l’Église a connu ce titre “Mère de l’Eucharistie”, mais de nos jours l’Église lutte contre ce titre, pourquoi ?
Vous êtes vous demandés pourquoi ? Car pour recevoir Jésus l’Eucharistie il est nécessaire d’être en état de grâce, toujours : si vous n’êtes pas dans un état de grâce, il y a le sacrement de la Confession.
Recevoir Jésus en état de grâce nécessite des sacrifices pour les personnes qui désirent vivre comme ça leur plaît, sans sacrement, sans Eucharistie, sans prière.
Elles se satisfont de cela et finalement, elles sont épuisées, lorsqu’elles ne trou- vent plus personne près d’elles, elles demandent de l’aide à Dieu. Mais vous, qu’avez vous fait pour Dieu ?
Dieu est toujours prêt à vous aider, si vous le voulez.
Voulez vous vous sauver ?
ALLEZ A JÉSUS L’EUCHARISTIE !
Voulez vous aimer ?
RECEVEZ JÉSUS L’EUCHARISTIE DANS VOTRE CŒUR ET PARLEZ LUI.
Mes fils bien-aimés, avec les prêtres, Je vous bénis, vous et vos être chers et vos objets sacrés. J’embrasse les enfants et Je vous couvre avec mon manteau maternel. Allez dans la paix de Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le saint Esprit. Loué soit Jésus-Christ (...).
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Devenir saint veut dire vivre en harmonie avec la nature
Connaître les lois de la Création
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Dieu révéla à sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) les secrets de sa création.
Il expliqua la composition et l’utilité de tous les éléments, animaux, végétaux, minéraux, l’influence des astres ainsi que les remèdes pour guérir de pratiquement toutes les maladies et vivre en harmonie avec la nature.
À noter que la sainte décrit quelques espèces aujourd’hui disparus, notamment certains reptiles volants de grosses tailles comme le Griffon et le Dragon, dont le souffle pouvait s’enflammer, ainsi que la Licorne, décrite aussi par A.C. Emmerich (1774-1824) qui révéla qu’il en existait encore sur les hautes montagnes de l’Himalaya mais qu’elles sont difficiles à approcher car elles fuient les hommes et savent repérer leurs approches.
Voici quelques extraits :
------------------------------------------------------------------------------------------ Ch. XV : LE MOUTON
Le mouton, mâle ou femelle, est froid, mais plus chaud que le bœuf ; il est de nature simple et humide, et n’a ni amertume ni méchanceté. Sa chair est bonne à manger pour les hommes, bien-portants ou malades.
Si quelqu’un, toutefois, a le corps tout affaibli et des veines fragiles et tièdes, il prendra du suc de la chair de mouton et du jus dans lequel on en a fait cuire : il le boira et mangera un peu de cette chair ; à mesure qu’il reprendra des forces, il en mangera à son appétit si cela lui convient. La chair est bonne à manger en été, parce que la chaleur la réchauffe ; en hiver, en revanche, elle est froide et ne vaut rien pour la nourriture.
On peut manger de son foie en abondance, cela diminue le flegme et débarrasse l’estomac de sa fétidité. Si on tousse et qu’on a beaucoup de peine à inspirer et à expirer et qu’on en souffre, il faut manger du poumon de mouton et on se portera mieux.
Si une femme a la matrice froide et inapte à la conception, elle prendra une matrice de brebis ou de génisse qui n’a encore jamais été gravide et qui ne l’est pas : elle la fera cuire avec du lard et d’autres viandes grasses qu’elle mangera, quand elle doit s’unir à son mari, et le plus souvent possible.
Et elle concevra facilement, si Dieu le veut ; car c’est par la volonté de Dieu que, bien souvent, la puissance d’engendrer est enlevée aux humains.
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Quant aux peaux de moutons, elles sont bonnes pour les vêtements de l’hom- me, car elles ne lui apportent ni orgueil ni luxure ni maladie, comme le font les peaux des autres bêtes : c’est pourquoi Dieu a donné à Adam un vêtement de peau de mouton.
Et si on souffre de fièvres quotidiennes, tierces ou quartes, de quelque espèce qu’elles soient, il faut prendre une toison de bélier sans son cuir ; et, sur la par- tie qui était en contact avec la peau du bélier, il faut faire une légère friction avec de la graisse de brebis légèrement chauffée, puis réchauffer le tout devant le feu ; et, lorsque la maladie épuise cet homme par le froid, il faut lui mettre cette toison sur l’estomac, sur la poitrine et les épaules, de façon qu’il se réchauffe et s’endorme. A répéter chaque fois que la fièvre le fatigue, et il sera guéri.
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Ch. V : L’ÉPEAUTRE
L’épeautre est un excellent grain, de nature chaude, gros et plein de force, et plus doux que les autres grains : à celui qui le mange, il donne une chair de qualité, et fournit du sang de qualité. Il donne un esprit joyeux et met de l’allégresse dans l’esprit de l’homme. Sous quelque forme qu’on le mange, soit sous forme de pain, soit dans d’autres préparations, il est bon et agréable.
Si quelqu’un est si affaibli que sa faiblesse l’empêche même de manger, prendre des grains entiers d’épeautre, les faire cuire dans de l’eau, en ajoutant de la graisse ou du jaune d’œuf ; de la sorte, il aura meilleur goût et sera consommé plus facilement: en donner au malade pour qu’il en mange, et, comme un bon et sain onguent, cela le guérit de l’intérieur.
------------------------------------------------------------------------------------------ Ch. XXXVIII : LE CRESSON
Le cresson est chaud, humide, et son humidité est modérée. Il est bon à manger pour les bien-portants comme pour les malades. Et ce qu’il a d’amer en lui ne brûle pas l’intérieur de l’homme, mais le soigne. Si on a le cœur faible et l’estomac malade, il faut en manger cru, cela redonne de
L’épeautre est l’aliment de base que conseille sainte Hildegarde, c’est l’ancêtre du blé. Il était très répandu à l’époque romaine mais fut abandonné pour des questions de rendement. Ce grain, qui entre dans la composition de très nombreux remèdes, est plus nourrissant et a bien meilleur goût que la plupart des autres céréales.
Lorsque l’on a goûté à l’épeautre, les produits à bases de blé paressent extrê- mement fades et pauvres en valeurs nutritives.
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la force. Si on a l’esprit rempli de tristesse et qu’on en mange, il redonne la joie. Si on en mange, il soigne également les yeux de l’homme et éclaircit la vue.
------------------------------------------------------------------------------------------ Ch. CXVI : LA CAMOMILLE
La camomille est chaude, elle a un suc agréable qui constitue un suave onguent pour les intestins. Si on a mal aux intestins, faire cuire de la camomille dans de l’eau, avec de la graisse ou de l’huile ; ajouter de la fleur de farine, préparer ainsi une bouillie qu’on mangera et qui guérira les intestins.
Quand les femmes ont leurs règles, qu’elles prennent également de cette bouillie : celle-ci prépare doucement et tranquillement l’expulsion des humeurs intérieures fétides et facilite la sortie des règles.
------------------------------------------------------------------------------------------ Ch. XLVII : LA FOUGÈRE
La fougère est tout à fait chaude et sèche, et contient assez peu de suc. Mais elle a beaucoup de vertus analogues à celles du soleil ; en effet, de même que le soleil illumine ce qui est obscur, de même elle met en fuite les apparitions fantastiques, et c’est pourquoi les esprits malins la détestent.
Dans les lieux où elle pousse, le diable exerce rarement ses sortilèges, et elle évite et fuit les maisons et les lieux où se trouve le diable ; là où elle pousse, la foudre, le tonnerre et la grêle tombent rarement ; et la grêle tombe rarement dans les champs où elle pousse.
L’homme qui en porte sur lui évite les sortilèges et les incantations des démons, ainsi que les paroles et autres visions diaboliques. (...)
------------------------------------------------------------------------------------------ Introduction : LES PIERRES
Toute pierre contient en soi du feu et de l’humidité. Le diable abhorre les pierres précieuses, les déteste et les méprise, parce qu’il se souvient que leur éclat s’est manifesté en lui avant qu’il ne soit déchu de la gloire que Dieu lui avait donnée ; et aussi parce qu’un certain nombre de pierres précieuses naissent du feu, qui est l’élément de son châtiment.
En effet, par la volonté de Dieu, il a été vaincu par le feu et s’est écroulé dans le feu, tout comme il est vaincu par le feu de l’Esprit saint lorsque les hommes, grâce au premier souffle de l’Esprit saint, sont arrachés du fond de sa gueule. (...)
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Vouloir devenir saint veut dire lire des livres de révélations
Les livres à lire pour approfondir sa foi
Cet ouvrage est en grande partie constitué d’extraits des livres mentionnés ci-dessous, mais une lecture complète de ces livres est indispensable.
Voici ma sélection
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“L’Evangile tel qu’il m’a été révélé” (10 tomes)
Maria Valtorta est née à Caserte le 14 mars 1897. Son père étant militaire de carrière, la famille se déplace en divers endroits d’Italie, au gré de l’affectation de son régiment. En 1920, tandis qu’elle chemine en compagnie de sa mère, elle est agressée par un jeune dévoyé qui la frappe violemment dans le dos avec une barre métallique. Elle doit garder le lit durant trois mois et en restera affectée toute sa vie. En 1924, la famille s’établit définitivement à Viareggio, en Toscane. Le 1er juillet 1931, elle s’offre au Seigneur comme victime expiatoire pour les péchés des hommes. Suite à l’agression dont elle fut victime et à son acte de donation totale, sa santé se détériore progressivement. Dès le printemps 1934 elle demeurera définitivement clouée sur son lit de douleur. Elle a quitté ce monde le 12 octobre 1961. Maria Valtorta a rempli 122 cahiers, soit près de 15000 pages manuscrites, avec la description des visions et révélations qu’elle a reçu du Seigneur entre 1943 et 1951 essentiellement. Ces livres finiront certainement par constituer le 5e Évangile
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Les visions de la religieuse allemande stigmatisée Anne-Catherine Emmerich (1774-1824)
Sœur Anne-Catherine Emmerich, qui passa sa vie allongée à souffrir pour les autres, eut de nombreuses visions, dès sa plus tendre enfance, sur l’Ancien et Nouveau Testament. Ces visions sur l’Ancien Testament sont très instructives, notamment celles sur Adam et Ève, le déluge, la Tour de Babel etc... raconté avec les détails d’une personne qui les a vu de ses yeux.
A lire surtout pour les passages sur l’Ancien Testament, Concernant le Nouveau Testament, il faut préférer les livres de Maria Valtorta.
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“Jean, messager de la lumière” (2 tomes)
(France) Éditions du Parvis
Le 13 décembre 1996, Jean meurt d’une hémorragie interne à l’âge de 43 ans. Par locutions intérieures, , il adresse à ses parents des messages du ciel. Un des livres les plus intéressants de cette sélection car “Jean” raconte sa vie au ciel et donne de multiples conseils. A lire absolument ! -------------------------------------------------------------------------------------------
Porte ouverte sur l’au-delà de Mirella Pizzioli
2 tomes - Éditions du Parvis
Dieu a donné à une italienne, Mirella Pizzioli, un charisme surprenant, celui de recevoir des messages de l’au-delà. Mirella Pizzioli habite aujourd’hui Santarchangelo di Romagna (à 5 kilomètres de Rimini - Italie). Après avoir travaillé avec son mari comme commerçante sur Rimini, elle est aujourd’hui femme au foyer en retraite, sans enfants.
Son charisme de “communion des saints” lui permet de recevoir les messages des chers défunts qu’elle transmet directement aux visiteurs en peine. “Le ciel est ouvert au-dessus de moi, nous dit-elle, la mort n’existe pas, je les vois, j’entends leurs voix, ils sont vivants, ils nous tendent les bras, nous sourient...”
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Divins appels
(France) Éditions du Parvis
Dieu s’est confié à Marie Sevray, née Guillemin (1872-1966) de 1928 à 1965. Un livre extraordinaire ou Dieu révèle toutes ses pensées sur sa création et sur l’homme en particulier.
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Les livres de Françoise
(France) Éditions du Parvis
“Françoise” est une mère de famille... Elle a deux garçons qui ont aujourd’hui 12 et 7 ans, équilibrés, heureux de vivre et qui voient souvent leur maman partir en tournée de témoignage ; ils savent bien, alors, que c’est Jésus qui l’envoie. Son époux, officier de carrière, est un bon soutien pour elle. D’un commun accord, ils vivent dans la chasteté, car Dieu est présent dans leur famille et “Françoise” appartient à Dieu.
Son Evêque a été averti, il est donc au courant...
- Messages de conversion des cœurs (5 tomes) - Jésus commente aux petits l’Evangile de saint-Jean - Jésus revient dans sa Gloire (3 tomes)
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Les livres de Jean-Marc
(France) Edition saint-Jean Evangéliste Jean-Marc est un laïc qui reçoit de Jésus de nombreux messages depuis 1987.
Il parcourt la France et le monde pour témoigner.
- Parole de la Très Sainte Trinité (8 tomes) --------------------------------------------------------------------------------------------
Les livres d’Axelle (France) Éditions du Parvis
Axelle a fait des études de droit. Elle est mariée et mère de quatre enfants. Après divers tâtonnements et recherches de sens, elle a découvert la personne de Jésus-Christ et redécouvert en Eglise un
parcours de foi vivante. Un jour, une parole intérieure vient la surprendre : “Aime-les tous !”, aussitôt suivie de nombreuses autres.
Ce livre est le premier recueil de ces messages et dialogues - Aime-les tous !
-------------------------------------------------------------------------------------------- Grand admirateur du Saint Curé, je vous invite à lire le Livre
“Le Curé d’Ars” de Mgr Francis Trochu (Éditions Résiac) --------------------------------------------------------------------------------------------
Les livres de sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
Hildegarde (Allemagne 1098-1179) était la dixième enfant d’une grande famille. Ses parents, très croyants, la consacrèrent au Seigneur dès son plus jeune âge. C’est à l’âge de 8 ans que la petite Hildegarde entra au couvent des Bénédictines de Disi Bodenberg, d’abord pour son instruction puis pour y prendre le voile dès l’âge de quatorze ans sous la direction de la Mère supérieure Jutta De Sponheim.
Elle y prononça ses vœux définitifs et à la mort de Jutta, elle devint la Mère supérieure du couvent à l’âge de 38 ans. C’est à 43 ans que commencèrent “ses visions” qu’elle décrivit dans un grand livre qui comporte l’intégralité de son œuvre qui sont soigneusement conservés dans la bibliothèque de Hesse à Wiesbaden. Cette œuvre exceptionnelle écrite sur des parchemins de 50 cm de hauteur est scellée par des ferrures d’acier et pèse plus de 50 kg.
Sur ordre du Seigneur, elle fonda son propre monastère à Ruperstberg (1147) et un deuxième à Elbingen (1165). Dieu donna aux hommes, par l’intermédiaire de la sainte, la composition et l’utilité de tous les éléments, animaux, végétaux, minéraux, l’influence des astres, ainsi que les remèdes pour guérir de pratiquement toutes les maladies et vivre en harmonie avec la nature.
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Devenir saint veut dire se tenir informé des derniers messages
Les messages à lire
Voici un petit aperçu des lieux d’apparitions où ont été donnés les messages les plus intéressants et qui sont repris dans ce livre. La plupart de ces messages sont disponibles sur Internet
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Les messages des apparitions de l’Escorial
(Espagne 1980-2002 )
La Sainte Vierge apparaît à Luz Amparo.
Humble femme de ménage, mère de sept enfants. Amparo acceptera de N.-Seigneur, les stigmates de la Passion pour qu’un tiers de l’humanité soit sauvé d’un cataclysme sans précèdent. Amparo Cuevas a été miraculeusement guérie à Lourdes d’un cancer en phase terminale en 1979. Les messages étaient reçus le premier samedi de chaque mois.
-------------------------------------------------------------------------------------------- Les messages des apparitions de Conyers (USA)
Jésus, la Sainte Vierge et de nombreux saints apparaissent à Nancy Fowler, infirmière, épouse et mère d’un enfant de trois ans de 1987 à 1998
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Les messages des apparitions de Bayside (USA)
Véronica Lueken, la voyante de Bayside, épouse et mère de cinq enfants, rendit son âme à Dieu le 3 août 1995, à l’âge de 72 ans. Elle vivait dans un des faubourgs de New York. L’histoire des apparitions célestes date de l’année 1968, quand sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, la Petite Fleur, commença à lui apparaître et lui dicter des poèmes et autres écrits sacrés. Antérieurement à ces visites, Véronica n’avait jamais été témoin d’autres manifestations célestes.
Notre-Dame apparut à Véronica, le 7 avril, 1970, dans la maison de cette dernière, l’informant qu’Elle apparaîtrait sur les terrains de la vieille église de saint-Robert Bellarmin, à Bayside, le 18 juin, 1970. Elle désirait que des “Veilles de Prières” y soient tenues, et que les instructions formelles soient données au clergé de la paroisse, de se préparer à la première visite de Notre-Dame chez eux. Notre-Dame demanda aussi, qu’un Sanctuaire et une Basilique soient érigés sur le Terrain Sacré choisi par Elle, qui s’appelleront “Notre- Dame des Roses, Marie, Secours des Mères.” Elle promit de venir à la veille (Vigile) de chacune des grandes Fêtes de l’Eglise, dont les dates seraient données d’avance à Véronica. La sainte Mère Bénie ordonna aussi à Véronica de diffuser à travers le monde entier, les Messages qu’elle recevrait.
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Les messages des apparitions du père Melvin Doucette
Notre-Dame de l’Île du Prince Édouard (Canada) depuis le 14 décembre 2000
La Vierge Marie et Jésus apparaissent au Père M. Doucette
Le père Melvin Doucette, âgé de 63 ans, est né à l’Île-du-Prince- Édouard, au Canada. Il a été ordonné prêtre il y a 34 ans chez les Missionnaires d’Afrique, les Pères Blancs, et il y a travaillé pendant 29 ans.
Il reçoit des locutions depuis trois ans et vit actuellement chez lui à Tignish, Île du Prince Édouard, au Canada.
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Les messages des apparitions de Medjugorje
(Croatie 1981)
Depuis 1981, six jeunes de la paroisse de Medjugorje, bénéficient d’apparitions de la Sainte Vierge tous les jours depuis le 24 Juin 1981 et reçoivent des messages destinés au monde entier. Un appel vibrant à la prière et à la conversion. L’apparition était collective dans les premières années. Marie vient visiter depuis chaque voyant là où il se trouve, comme c’est le cas pour Maria qui vit maintenant en Italie et Ivan aux Etats-Unis.
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Les messages des apparitions de Manduria
(Italie du sud 1992)
En 1992, la Vierge Marie s’est manifestée à Debora, une jeune fille de la ville de Manduria (Italie). Parfois Jésus et Marie lui apparaissent accompagnés d’anges ou de saints. Parmi ceux-ci il y a saint François d’Assise, le bienheureux Padre Pio, sainte Jeanne D’Arc, sain- te Thérèse de l’Enfant Jésus, son ange gardien (Fidemile), l’archange Michel, et l’archange Uriel.
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Les messages de Jésus donnés à Vassula
Vassula Rydén est née en Égypte le 18 janvier 1942 dans une famille grecque orthodoxe. Ses parents venaient de Grèce. Très jeune, Vassula a eu des visions de Jésus, dans quelques rêves. Parfois, elle voyait ce qu’elle savait être les âmes de personnes décédées, assises dans son salon comme si elles attendaient quelque chose. À part ces expériences exceptionnelles, comme la plupart des gens de nos jours, elle ne pensait jamais à Dieu ni à sa vie spirituelle. Elle n’avait jamais imaginé qu’elle deviendrait la messagère de Dieu, jusqu’à ce jour de 1985 où Il est entré dans sa vie à l’improviste.
Elle vivait alors au Bangladesh avec son mari suédois et ses deux fils.
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Les messages des apparitions de Garabandal
(Espagne 1961)
Garabandal est un village perdu des montagnes Cantabriques, à 80 km au sud de Santander et à 40 km de Torrelavega. C’est un village de 270 montagnards à la vie rude. Ils sont pauvres mais d’une piété exemplaire. Ils ont été douloureusement éprouvés par les Rouges au temps de la guerre civile, “la Croisade”, et ils se le rappellent fort bien.
Le 18 juin 1961, l’Archange saint Michel, qui semble
avoir neuf ans, apparaît à quatre petites filles qui, elles, en ont douze ou onze : Conchita, Jacinta, Loli et Mari-Cruz. Il annonce la venue
de Notre Dame du Carmel pour le 2 juillet suivant.
Et ce 2 juillet 1961, Notre Dame ne manque pas au rendez-vous. Robe blanche, manteau bleu, scapulaire au poignet droit, cheveux châtain foncé, figure allongée, bouche délicate - qui “est très belle”,insiste Conchita - la voix très belle aussi, inimitable même, aucune femme ne lui ressemble ni dans la voix, ni dans le visage, ni en rien; elle paraît avoir dix-huit ans. Quelquefois, elle porte l’Enfant-Jésus dans ses bras.
Les extases des enfants, individuelles ou collectives, se multiplieront plus d’un millier de fois, jusqu’au 20 janvier 1963. Souvent elles seront annoncées plusieurs jours à l’avance. saint Michel préparera les “voyantes” à recevoir dignement la sainte Communion ; puis il la leur apportera dans un ciboire d’or, comme aux trois enfants de Fatima. La sainte Hostie sera toujours invisible aux yeux des enquêteurs sauf dans la nuit du 18 au 19 juillet 1962, où, devant de nombreux témoins, l’Hostie deviendra visible sur la langue de Conchita pendant trois minutes.
Ce miracle, d’ailleurs annoncé publiquement quinze jours avant, demeure un des grands événements historiques de Garabandal, et l’un des arguments essentiels des défenseurs des apparitions.
Après le 20 janvier 1963, seule Conchita eut encore des extases publiques, particulièrement le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception dont elle porte en réalité le nom. Conchita n’est en effet que le diminutif espagnol de Marie de la Conception. Ces apparitions furent très importantes, surtout celle du 8 décembre 1964. Ce jour-là, Notre Dame du Carmel lui annonça que le 18 juin 1965, elle reverrait saint Michel. Cette annonce prophétique, datant de plus de six mois, se réalisa à la lettre. Et ce fut le deuxième MESSAGE donné par l’intermédiaire du Grand Archange, saint Michel.
Il existe bien d’autres lieux d’apparitions avec des messages tout aussi intéressants
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Vouloir devenir saint veut dire avoir une vie de recueillement
Voici un petit recueil de Prières
• Notre Père / Je vous salue Marie • Credo • Prière pour la France • Prière dictée par Jésus à Marcel Van - 14 novembre 1945 • Prière du soir
• Prière à l’archange saint Michel (prière du Pape Leon XIII) • Prière aux trois archanges. • Prière à notre ange gardien. • Acte de contrition
• Prière avant les repas • Prière à Notre-Dame de la médaille miraculeuse - France 1830 • Prière de Notre-Dame de tous les peuples - Amsterdam • Prière pour un malade - Medjugorje • La prière de Jésus, la “Flamme d’Amour” - Hongrie 1961-1981 • Prière à Notre-Dame de l’île du Prince-Édouard (Canada - Père Doucette)
------------------------------------------------------------------- NOTRE PÈRE
Notre Père qui est aux cieux Que Ton Nom soit sanctifié Que Ton Règne vienne Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés Et ne nous soumets pas à la tentation Mais délivre-nous du Mal.
Amen.
------------------------------------------------------------------- JE VOUS SALUE MARIE
Je vous salue Marie pleine de grâce le Seigneur est avec vous vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni sainte Marie, Mère de Dieu
priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Her
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Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle Empty Re: Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle

Message par Her Mar 31 Mai - 6:12

http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/saintlivre.pdf

Quelques Extrais du Livre de Vincent Detarle (Suite 3)
"Vous avez été créés pour le Ciel afin d’être des saints”

CREDO

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu né du Père avant tous les siècles. Il est Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même nature que le Père et par Lui tout a été fait. Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du Ciel.
Par l’Esprit saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, et Il s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et Il monta au Ciel. Il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son Règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit saint, qui est Seigneur et qui donne la vie. Il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, Il reçoit même adoration et même gloire ; Il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, Une, sainte, Catholique et Apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Amen.
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PRIÈRE POUR LA FRANCE
Prière dictée par Jésus au Vietnamien Marcel VAN 14 novembre 1945
Jésus : Petit enfant de mon amour, écoute, Je vais te dicter une prière et cette prière, Je veux que les Français Me la récitent :
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans Ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour
pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester à jamais fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre Ton Règne dans tout l’univers.
Amen
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PRIÈRE DU SOIR
Merci, Seigneur, pour cette journée. Merci pour le soleil et sa lumière. Merci pour la nourriture et pour l’eau. Merci pour les personnes rencontrées et que je Te confie. Merci pour le bien que Tu m’as permis de faire. Merci pour la nuit qui vient et pour mon repos que je mets sous Ta protection. Pardon pour mes fautes d’aujourd’hui. Pardon pour mes négligences à Te servir et pour mes manques d’amour. Demain, avec Ton aide, je désire mieux faire. Dieu, Tu es notre Père ! Protège-nous tous pendant cette nuit et refais nos forces. Alors, demain, nous nous réveillerons joyeux et prêts à vivre comme il Te plaît.
Amen.
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PRIÈRE A L’ARCHANGE SAINT Michel (Prière du Pape Leon XIII)
saint-Michel Archange, défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu lui retire tout pouvoir de nous nuire, nous vous en supplions ! O Prince très saint de la milice céleste, repoussez en Enfer, par la Puissance Divine, Satan et ses légions d’esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes !
Amen.
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PRIÈRE AUX TROIS ARCHANGES
Glorieux Archange Michel, prince des milices célestes, défends-nous contre tous nos ennemis visibles et invisibles, et ne permets pas que nous tombions jamais sous leur cruelle tyrannie !
saint Gabriel Archange, toi qui es appelé à juste titre la force de Dieu, puisque tu as été choisi pour annoncer à Marie le mystère où le Tout-Puissant devait déployer merveilleusement la force de son bras, fais-nous connaître les trésors renfermés dans la personne du Fils de Dieu, et sois notre messager auprès de sa sainte Mère !
saint Raphaël Archange, guide charitable des voyageurs, toi qui, par la vertu divine, opères des guérisons miraculeuses, daigne nous guider au cours de notre pèlerinage terrestre et suggère-nous les vrais remèdes qui pourront guérir nos âmes et nos corps !
Amen.
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PRIÈRE A NOTRE ANGE GARDIEN
Bon Ange de Dieu qui es mon Gardien : éclaire-moi, guide-moi, protège-moi ! Ne m’abandonne jamais, tout pécheur que je sois ! Prends-moi par la main et conduis-moi jusqu’au bout dans les Saintes voies de l’amour de Dieu !
Amen.
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ACTE DE CONTRITION
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de T’avoir offensé, parce que Tu es infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché Te déplaît. Je prends la ferme résolution,
avec le secours de Ta sainte grâce, de ne plus T’offenser et de faire pénitence.
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PRIÈRE AVANT LES REPAS
Seigneur, daigne bénir ce repas que nous allons prendre, ainsi que ceux qui l’ont préparé. Donne du pain à ceux qui n’en ont pas, et aide-nous à partager le nôtre.
Amen.
------------------------------------------------------------------- PRIÈRE À NOTRE-DAME DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE
France - 1830 - Apparitions de la rue du Bac
Ô Vierge Immaculée, qui avez voulu apparaître tant de fois sur notre terre et nous avez donné la Médaille Miraculeuse, nous Vous saluons et nous Vous reconnaissons pour notre Reine.
Sous le signe de votre sainte Médaille, nous sommes à Vous et voulons être à Vous. S’elle soit toujours à nos yeux et à nos cœurs le gage de votre amour et le rappel de nos devoirs envers Vous.
Ô Mère de nos âmes, aidez-nous à fuir tout péché et à vivre fidèlement dans la grâce de Votre Fils.
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Ô Mère de toutes les âmes, aidez-nous à être apôtres et à sauver nos frères pour qui Jésus est mort en croix.
Ô Mère de toutes les grâces, donnez à notre pays les religieuses et les prêtres dont il a tant besoin.
Reine du ciel, qui êtes venue au monde sans aucun péché, obtenez-nous de quitter ainsi cette terre pour monter vers Vous, dans le beau royaume de Votre Fils.
------------------------------------------------------------------- PRIÈRE A NOTRE-DAME DE BANNEUX
Prière donnée par Marie en Belgique à Banneux - 1933
Vierge des Pauvres, soyez bénie ! Et béni soit Celui qui daigna Vous envoyer vers nous !
Ce que Vous n’avez cessé d’être pour nous, Vous l’avez été et Vous le serez pour tous ceux qui comme nous et mieux que nous, Vous ont donné ou Vous donneront leur foi et leur prière.
Vous serez pour nous tous ce que Vous Vous êtes révélée à Banneux : La Médiatrice de toutes les grâces, la Mère et l’associée du Dieu-Sauveur, la Mère compatissante et puissante, qui aime les Pauvres et tous les hommes, qui soulage les malades, qui soulage la souffrance, qui sauve les individus et les sociétés, la Reine et la Mère de toutes les Nations, venue pour conduire ceux qui se laissent guider par Vous vers Jésus, vraie et unique Source de la Vie éternelle.
Amen.
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PRIÈRE DE NOTRE-DAME DE TOUS LES PEUPLES
Prière donnée par Marie à Amsterdam
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père répands à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit saint dans le cœur de tous les Peuples, afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate.
Amen.
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PRIÈRE POUR UN MALADE
Prière donnée par Marie à Medjugorje
Récitez trois Gloria.
O mon Dieu, voici ce malade devant Toi. Il est venu Te demander ce qu’il désire Et ce qu’il considère comme le plus important pour lui. Toi, ô mon Dieu, fais entrer dans son cœur ces paroles : “L’important, c’est la santé de l’âme !”
Seigneur, qu’advienne pour lui, ta volonté en tout, si Tu veux qu’il guérisse, que la santé lui soit donnée ; Mais si Ta volonté est autre, qu’il continue à porter sa croix. Je Te prie aussi pour nous, qui intercédons pour lui ; Purifie nos cœurs, pour nous rendre dignes de transmettre ta sainte Miséricorde. Protège-le et allège sa peine, que soit faite en lui Ta sainte Volonté, Qu’à travers lui soit révélé Ton saint Nom, aide-le à porter sa croix avec courage.
Amen.
------------------------------------------------------------------- LA PRIÈRE DE JÉSUS, LA “FLAMME D’AMOUR”
Apparitions de Hongrie (1961- 81) Élisabeth Kindelmann
Le Seigneur Jésus a enseigné à Élisabeth cette prière. Il la considère comme un moyen puissant pour obtenir l’aveuglement de Satan. Il nous prie de faire nôtres, de toutes nos forces, ses pensées éternelles
O mon Jésus, unissez nos pas aux Vôtres pour avancer en commun, mettez nos mains dans les Vôtres pour rassembler, faites battre nos cœurs en harmonie avec le Vôtre, fondez nos âmes dans la Vôtre pour ressentir comme Vous, unissez les pensées de notre esprit aux Vôtres, faites que nos oreilles écoutent avec Vous dans le silence, attirez nos yeux dans les Vôtres pour s’y fondre, et faites que nos lèvres, en union avec Vous, implorent la Miséricorde du Père Éternel.
Amen.
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PRIÈRE À NOTRE-DAME DE L’ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
Prière du père Melvin Doucette – telle que demandée par Notre Dame.
Ô très Sainte Vierge Marie, Tu es Notre-Dame de l’Île-du-Prince-Édouard, Mère de Jésus, Notre Sauveur et Notre Seigneur. Notre Mère et Protectrice, nous Te remercions d’avoir choisi cette île comme lieu béni d’un sanctuaire en Ton honneur.
Nous, tes enfants, venons à Toi pour te demander ton aide. Mère chérie, intercède auprès de Ton Fils, pour que tous tes enfants malades recouvrent la santé, qu’ils se repentent tous et obtiennent le pardon de leurs péchés, que tous puissent recevoir la grâce en plénitude,
et qu’ils soient délivrés de tout mal.
Prie, Mère du Ciel, pour que Ton Île reste libre du fléau de l’avortement. Prie pour que le monde change bientôt et en vienne à respecter toute vie, principalement la vie des enfants à naître. Ô Notre-Dame de l’Île-du-Prince-Édouard, puisse ton grand désir d’avoir un sanctuaire qui te serait dédié se réaliser bientôt.
Mère, nous avons fait nôtre ton désir et c’est avec espérance que nous attendons ta demeure parmi nous. Bénis-nous tous, tes enfants, et prie ton Fils pour que notre foi grandisse et qu’un jour nous soyons unis avec Jésus, avec Toi, Marie, et avec tous les anges et tous les saints.
Amen.
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“La personne qui choisit de répondre à l’appel et aux grâces ne peut le faire seule. En plus, il lui est nécessaire de prier, d’adorer, de jeûner, de lire et d’entendre la Parole de Dieu”
Message de Jésus à Léandre Lachance (Canada)
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“Au temps où Dieu a voulu faire le monde, il l’a fait de rien ; c’est en sa propre volonté qu’existait le matériau du monde”
Récit de la création donné par Dieu à sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
Vouloir devenir saint veut dire bien connaître l’histoire biblique
II Connaissances des mondes visibles
L’Histoire biblique
A. C. Emmerich
sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
Maria Valtorta
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Jésus révèle à Luisa Piccarreta l’âge véritable de l’humanité
Ce texte est extrait d’un livre de Jean de Parvulis
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Qui est Louise Piccarreta ?
Louise Piccarreta naquit à Corato, Italie le 23 Avril 1865. A l’âge de onze ans, elle fut Fille de Marie et ensuite Tertiaire Dominicaine. En obéissance à son père spirituel, elle commence son journal le 28 février 1899.
En 1926 elle écrit “Mémoires d’enfance” à la demande de son directeur de conscience, le Béat Annibale Di Francia. Elle avait sa chambre pour chapelle, son lit comme croix et le “Fiat” comme devise. Elle avait une manière de parler brave et sage, et son corps était crucifié par des stigmates invisibles. Elle eut, une partie de sa vie, pour unique nourriture l’Eucharistie.
Louise, “La Petite Fille de la Divine Volonté” a laissé la terre pour le ciel le 4 Mars 1947. Le 20 Novembre 1994. Carmelo Cassati, Archevêque de Trani-Barletta-Bisceglie, commence le Procès de Béatification et Canonisation de la Serviteuse de Dieu Louise Piccarreta, laïque, Tertiare Dominicaine.
Jésus parle :
Depuis combien de temps la race humaine est-elle présente sur la terre ?
La science tente de répondre, mais ses réponses varient d’un scientifique à l’autre, et d’une époque à l’autre.
Dans le texte qui suit, écrit le 29 janvier 1919 par Luisa Piccarreta, Jésus nous dit que nous sommes sur la terre depuis six mille ans.
Jésus s’exprime en ces termes :
Fille bien-aimée, Je veux te faire connaître l’ordre de ma Providence. à chaque cours de deux mille ans, J’ai renouvelé le monde. Après les premiers deux mille ans Je l’ai renouvelé avec le Déluge.
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Après les deuxièmes deux mille ans, les bons et les saints eux-mêmes ont vécu des fruits de mon Humanité, et par moments ils ont bénéficié aussi de la jouissance de ma Divinité.
Maintenant nous sommes rendus à la fin des troisièmes deux mille ans et il y aura un troisième renouvellement, Voilà le pourquoi de toute cette confusion.
C’est par cette confusion que le troisième renouvellement se prépare.
Au cours de la deuxième période J’ai manifesté ce que mon Humanité opérait et souffrait, mais très peu vous a été dévoilé au sujet de l’action de ma Divinité.
Maintenant, dans le troisième renouvellement, après que la terre sera purgée, et que la majorité de la génération présente sera détruite, Je serai encore plus généreux envers mes créatures humaines.
J’accomplirai le renouvellement en manifestant ce que ma Divinité faisait dans mon Humanité, comment agissait mon Divin Vouloir avec mon Vouloir humain, comment tout en Moi demeurait lié, comment tout était fait et refait par Moi, comment même la dernière pensée de la dernière créature était refaite et scellée par mon Divin Vouloir.
Message de 1925
Jésus à l’Humanité :
Mes fils bien-aimés, Je viens parmi vous pour demeurer avec vous, uni à vous, vivant avec vous dans une seule Volonté.
Sachez que mon Amour pour vous est si grand que Je mettrai de cité votre vie passée, vos fautes passées, tous vos malheurs passés. Ces choses seront enterrées dans la mer de mon Amour, et comme brûlées, afin qu’ensemble nous puissions commencer une nouvelle vie, entièrement fondée sur ma Volonté.
Oh ! Que de soupirs, que de gémissements, que de larmes de ma part, parce que Je veux que mes enfants chéris demeurent avec Moi, en vivant dans ma Volonté !
Voilà six mille ans que dans ma sainte Humanité
Je soupire et Je pleure amèrement parce que Je veux, Je réclame, que mes enfants soient autour de moi, de façon à les rendre saints et heureux. Si vous me donnez votre volonté, tout va être réglé. Je serai heureux, et vous serez heureux. Je ne désire rien d’autre, mais que ma Volonté s’établisse en vous. Le Ciel et la terre vous souriront.
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Veuillez donc m’écouter, mes chers enfants. Je vous prie de lire ces pages avec attention.
C’est Moi qui les place devant vous. Si vous les lisez, vous sentirez le besoin de vivre dans ma Volonté. Lorsque vous lirez, Je me placerai près de vous. Je vous toucherai l’esprit et le cœurs afin que vous compreniez ces choses, et vous vous décidiez à accueillir en vous le don de mon “Fiat” divin. Corato, 1925.
Les trois textes qui suivent confirment les précédents et se confirment les un les autres. ce sont des dialogues qui ont eu lieu entre Luisa et Jésus,
Luisa dit :
Jésus, mon Bien-aimé, ce Règne dont Tu me parles, quand est-ce qu’il va venir ?
Jésus à Luisa Piccarreta :
Ma fille, pour l’avènement de la Rédemption il a fallu quatre mille ans, car le peu- ple qui priait et soupirait pour la venue du Rédempteur promis était le plus petit, vraiment très petit en nombre. Mais les âmes qui maintenant appartiennent à mon Église forment plusieurs peu- ples, et leur nombre est bien supérieur, oh ! oui, bien supérieur à celui d’autrefois. Donc le nombre raccourcira le temps. (26 mai 1928).
Jésus à Luisa Piccarreta :
Pour ce Règne tout est préparé. Tout est prêt. Pour que l’homme en prenne possession il ne reste qu’à ouvrir les portes et à le faire connaître.
Lorsque Je suis venu sur la terre pour racheter l’homme, de Moi on a dit que Je serais salut et perte pour beaucoup. Maintenant on dira la même chose au sujet du Divin Vouloir.
Mon Vouloir sera pour beaucoup la cause d’une grande sainteté, car mon Vouloir est absolument saint, mais pour bien d’autres il sera la pierre d’achoppement qui causera leur chute.
Donc, sois vigilante. Que ton regard soit constamment fixé sur mon Divin Vouloir. En vivant dans ma Volonté tu te retrouveras avec la plénitude de la grâce.
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Devenir saint veut dire croire aux récits bibliques de la Création
Histoire de la Création
donnée par Dieu à sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
La Création
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• La création du monde • La création des anges • La chute de Lucifer • Lucifer • La création de l’âme
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La création du monde
Avant la création du monde, et sans avoir eu de commencement, Dieu a été et il est. Lumière et Splendeur il a été et il est ; et il est Vie.
Au temps où Dieu a voulu faire le monde, il l’a fait de rien; c’est en sa propre volonté qu’existait le matériau du monde.
La matière Car, dès que la volonté de Dieu se manifesta pour opérer cette opération, aussitôt, par cette seule volonté et de la manière que Dieu le voulut, le matériau du monde, sous la forme d’un globe obscur et informe, émana de lui.
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La création des anges
Et alors le Verbe du Père se fit entendre : “Que la lumière soit !” Et la lumière fut, ainsi que les anges de lumière. Car, lorsqu’il a dit “Que la lumière soit !”, il s’agissait d’une lumière sans luminaire, et qui avait une forme : ce sont les anges. Mais, quand il a dit : “Qu’il y ait des luminaires !”, il s’agissait de la lumière de l’air, celle que nous voyons.
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La chute de Lucifer
Or Lucifer vit qu’il y avait, du côté de l’Aquilon, une place vide et qui ne servait à rien, et il voulut y installer le siège de sa puissance pour opérer une création plus abondante et plus grande que celle de Dieu, sans connaître la volonté qu’avait celui-ci de créer toutes les autres créatures. Il ne regarda pas le visage du Père, il ne reconnut pas sa force et ne goûta pas sa bonté, car, avant même de ressentir tout cela, il tenta de se rebeller contre Dieu.
Dieu, en effet, n’avait pas encore manifesté tout cela, mais il l’avait dissimulé, comme le fait un homme puissant et fort, qui cache parfois sa force aux hommes qui ne le connaissent pas encore, jusqu’à ce qu’il voie ce que ceux-ci pensent de lui, ce qu’ils veulent entreprendre et ce qu’ils veulent faire.
Et comme Lucifer, dans sa volonté dépravée, se dressait vers le néant, puisque ce qu’il voulait faire n’était que néant, il tomba dans le néant et ne put subsister, puisqu’en-dessous de lui il n’avait aucun fondement. Car s’il n’avait au-dessus de lui aucun sommet, il n’avait en-dessous de lui aucun fondement qui pût le soutenir, l’empêcher de tomber.
En effet, dès qu’il s’étendit vers le néant, le commencement de son extension produisit le mal, et bientôt ce mal, dépourvu en soi de clarté et de lumière, fut enflammé sous l’effet de la colère divine, comme le fait une roue qui se déplace et qui tourne sur elle-même, en produisant des éclairs de feu.
C’est ainsi que le mal se sépara du bien et que le bien ne toucha plus le mal, et que le mal ne toucha plus le bien.
Et Dieu, comme la roue, demeura dans son intégrité, dans sa bonté, car sa paternité est remplie de bonté, et, de la sorte, sa paternité est parfaitement juste, parfaitement bienveillante, parfaitement ferme et parfaitement vigoureuse, et sa capacité est semblable à celle de la roue.
Maintenant, la roue est partout, et elle est remplie de matière. Car si cette roue n’avait rien d’autre que son cercle extérieur, elle serait vide. Et si quelqu’un d’autre survenait qui veuille y travailler, cela ne se pourrait : car, sur une roue unique, il n’y a pas de place pour le travail de deux forgerons.
O homme, regarde l’homme. En effet, I’homme contient en lui le ciel et la terre et les autres choses créées, et il est une forme unique, et en lui tout cela est caché.
La paternité divine La paternité divine est semblable à la circonférence de la roue, la paternité est la plénitude de la roue. La divinité existe par elle-même, et d’elle procèdent toutes choses, et hors d’elle, il n’y a pas de créateur.
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Au contraire, Lucifer n’a pas gardé son intégrité, mais il s’est séparé en plusieurs morceaux, quand il a voulu être ce qu’il ne devait pas être. Car, lorsque Dieu a fait le monde, il avait primitivement l’intention de vouloir que l’homme existât.
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Lucifer
Lucifer a été rejeté du ciel avec une telle vigueur qu’il ne lui est plus permis de s’écarter du Tartare.
Car s’il pouvait s’en écarter, il modifierait tous les éléments par sa seule force, si bien qu’il obligerait le firmament à tourner en sens inverse, qu’il obscurcirait le soleil, la lune et les étoiles, qu’il arrêterait le cours des eaux et ferait beaucoup de choses contraires à la création.
A lui est attachée toute la troupe des démons, dont certains ont une force plus grande, d’autres une force plus petite.
Et il y en a un certain nombre qui vivent habituellement avec les hommes, s’écartent peu des lieux sacrés, et n’ont même guère peur de la croix du Seigneur et des offices divins.
Et tous ces démons agissent dans le monde avec Lucifer.
Et ce diable est d’une force, d’une puissance et d’une méchanceté égales à la grandeur du monde, tout comme celui-ci est en quelque sorte son avidité et pour ainsi dire sa puissance. Et parce qu’il ne lui est pas permis de bouger, c’est sous la forme de Python qu’il est envoyé dans le monde.
En effet, il a le pouvoir de tromper par sa ruse, ainsi que de nombreux autres vices, si bien qu’il a trompé Adam dans le Paradis, l’a appelé maître de la terre, et que, par sa force, il portera le souffle de Lucifer dans l’Antéchrist pour lui don- ner vie; sa force montera jusqu’au lieu d’où le diable a été rejeté et est tombé ; en ce lieu, la colère du Seigneur, devenue feu et transformée en de noires tempêtes, est d’une si grande force et d’une si grande amertume que souvent elle brûle dans les éléments, les met en pièces et émet par sa bouche des cris terrifiants, si bien que le diable, épouvanté, n’ose mettre ouvertement ses forces en action, mais le fait comme un voleur : c’est pourquoi il est menteur.
Cette colère brûlera et déchirera les éléments au dernier jour, qui est celui de la vengeance du Seigneur. Et la défense qu’il a faite à Jean l’Evangéliste, lui intimant de ne pas écrire
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les paroles qui ont été proférées par le tonnerre, a été édictée parce qu’elles montraient toutes les craintes et les difficultés que les hommes ont endurées auparavant et qu’ils endureront plus tard; car si l’homme savait tout cela d’avan- ce, il ne pourrait le supporter, à cause de la faiblesse de la chair, et à cause de l’excès de ces horreurs ; car l’homme les supporte mieux lorsqu’elles arrivent pour un temps et à des moments différents que s’il les connaissait toutes d’avance, en un même instant.
Et c’est pour cette raison que le tonnerre est si violent, d’une si grande force et si effrayant
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La création de l’âme
Et quand il a fait la lumière, qui était volatile et qui pouvait voler par- tout, il avait en même temps l’intention de donner à une vie spiri- tuelle, qui est souffle de vie, une masse corporelle, c’est-à-dire une forme tirée du limon de la terre, qui ne volerait ni ne soufflerait, et ne pourrait s’élever d’elle-même, car elle en serait incapable, et qui, de la sorte, serait si bien attachée à l’esprit qu’elle regarderait vers Dieu avec plus de pénétration.
C’est pourquoi l’antique serpent prit en haine cet attachement ; en effet, bien que l’homme fût alourdi par son corps, il se dressait cependant vers Dieu par sa raison.
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“J’ai vu qu’Adam fut créé non pas au Paradis, mais à l’emplacement où devait par la suite s’élever Jérusalem.”
Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) “Les mystères de l’Ancienne Alliance”
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Vouloir devenir saint veut dire croire en Adam et Eve
Adam et Eve, nos premiers parents
Beaucoup de personnes, y compris des religieux, doutent de leur existence réelle.
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Dieu, connaissant les ravages futurs de la “théorie” de l’évolution, à donné aux hommes, par l’intermédiaire de la religieuse allemande (stigmatisée) Anne-Catherine Emmerich (1774-1824), une vision complète de l’Ancien et du Nouveau Testament
• Adam et Eve, nos premiers parents (A.C. Emmerich) • Le péché originel (A.C. Emmerich) • A quoi ressemblait le “serpent” ? (A.C. Emmerich) • Comment le démon tenta Ève ? (A.C. Emmerich)
• Pourquoi le “fruit” était-il défendu ? (A.C. Emmerich) • Les conséquences du péché (A.C. Emmerich) • Pourquoi l’homme a-t-il été créé ? (A.C. Emmerich) • L’exclusion du Paradis (A.C. Emmerich)
• Jésus dénonce la théorie de l’évolution (Maria Valtorta)
Qui est Anne-Catherine Emmerich ?
Sœur Anne-Catherine Emmerich, qui passa sa vie allongée à souffrir pour les autres, eut de nombreuses visions, dès sa plus tendre enfance, sur l’Ancien et Nouveau Testament.
Ces visions sur l’Ancien Testament sont très instructives, notamment celles sur Adam et Ève, le déluge, la Tour de Babel etc... raconté avec les détails d’une personne qui les a vu de ses yeux.
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la religieuse stigmatisée Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) a vu en vision d’Adam et Eve et raconte
Extrait du livre “Les mystères de l’Ancienne Alliance”
Éditions Téqui (Paris)
Adam et Eve, nos premiers parents
J’ai vu qu’Adam fut créé non pas au Paradis, mais à l’emplacement où devait par la suite s’élever Jérusalem. Je l’ai vu sortir, éclatant et blanc, d’une colline de terre jaune, comme d’un moule. Le soleil brillait, et je pensais, car j’étais alors une enfant, que le jour avait fait sortir Adam de la colline.
Il était comme né de la terre, qui était vierge : Dieu la bénit et elle devint sa mère. Il ne sortit pas soudain de la terre, il y eut un instant jusqu’au moment où il parut. Il était dans la colline, allongé sur lé côté gauche, le bras replié sur la tête, et une légère nuée le recouvrait comme d’une gaze. Je vis une forme dans son côté droit et compris que c’était Ève, qui fut tirée de lui par Dieu, au Paradis.
Dieu l’appela, et ce fut comme si la colline s’ouvrait, et Adam en sortit peu à peu. Là, il n’y avait pas d’arbre, simplement des petites fleurs. J’avais vu également les animaux sortir chacun de la terre, un par espèce, et les femelles s’en détacher.
J’ai vu Adam emporté au loin, dans un jardin situé très haut, le Paradis. Dieu conduisit les animaux devant Adam, au Paradis, et Adam leur donna un nom ; et ils le suivirent et ils jouaient autour de lui. Tout lui était soumis avant le péché. Ève n’avait pas encore été tirée de lui. Tous les animaux auxquels il avait donné un nom le suivirent plus tard sur la terre.
Je vis Adam dans le Paradis, non loin de la source au milieu du jardin ; il sem- blait sortir du sommeil, parmi les fleurs et les plantes. II était auréolé d’une lueur blanche, mais son corps était plus proche de la chair que de l’esprit. II ne s’étonnait de rien, ni de soi même, et se promenait parmi les arbres et les animaux, comme s’il était habitué à tout, comme quelqu’un qui inspecte ses champs.
Je vis Adam près d’une colline, allongé près de l’eau sous un arbre, le bras gauche replié sous la joue. Dieu fit tomber le sommeil sur lui et, souriant très doucement, Adam fut ravi en extase.
Alors Dieu tira Ève du côté droit d’Adam, à l’endroit où Jésus fut plus tard percé par la lance. Je vis Ève fine et petite ; elle devint rapidement plus grande, jusqu’à atteindre sa taille définitive et être parfaitement belle. Sans le péché originel, tous
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les hommes seraient ainsi nés au cours d’un doux sommeil. La colline se fendit en deux et je vis apparaître, du côté d’Adam, un roc comme composé de cris- taux de pierres précieuses, et du côté d’Eve une vallée toute blanche, comme recouverte de petits fruits blancs et fins comme du froment.
Lorsque Ève eut été formée, je vis que Dieu donnait ou plutôt répandait, quelque chose sur Adam. C’était comme si, du front, de la bouche, de la poitrine et des mains de Dieu, qui apparaissait sous figure humaine, s’écoulaient des flots de lumière qui se réunissaient en un globe éclatant : ce globe entra dans le côté droit
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Le péché originel
Je vis Adam et Ève se promener pour la première fois dans le Paradis. Les animaux venaient à leur rencontre et les escortaient, s’attachant davantage à Ève qu’à Adam... Ève s’occupait en général beaucoup plus qu’Adam de la terre et des créatures, elle regardait plus souvent le sol autour d’elle, et semblait plus curieuse. Adam était plus calme, plus tourné vers Dieu.
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A quoi ressemblait le “serpent” ?
Parmi tous les animaux, il s’en trouvait un qui s’attacha plus que tous les autres à Ève ; c’était une bête extrêmement familière, enjôleuse et docile ; je n’en connais aucune à quoi je puisse la comparer.
Cette bête était en effet toute lisse et mince, comme si elle n’avait pas d’os, ses pattes de derrière étaient courtes et elle marchait debout. Sa queue pointue traînait sur le sol, et elle avait de petites pattes courtes, très haut, près de la tête. Sa tête était ronde et exprimait une ruse remarquable ; cette bête avait une langue fine toujours en mouvement.
La couleur de son ventre, de sa poitrine et de sa gorge était à peu près blanc jaunâtre, et tout son dos était tacheté de brun, presque comme une anguille. Cette bête avait environ la taille d’un enfant de dix ans.
Elle tournait toujours autour d’Eve, si docile et folâtre, si agile et si curieuse de tout et de rien qu’Eve éprouvait beaucoup de plaisir en sa compagnie. Mais pour moi, cette bête avait je ne sais quoi d’effrayant, et je la vois toujours aussi distinctement. Je n’ai pas vu qu’Adam ou Ève l’aient touchée.
II y avait avant le péché une grande distance entre l’homme et les animaux et je n’ai jamais vu nos premiers parents toucher un animal ; et si les animaux étaient plus confiants envers l’homme, ils n’en restaient pas moins à l’écart. (...)
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Comment le “serpent” tenta Ève ?
Puis je vis Adam sur la colline lumineuse où il avait été plongé dans le sommeil, lorsque Dieu tira la femme de son côté : il rendait grâce et s’émerveillait. Il se tenait tout seul sous les arbres.
Quant à Ève, je la vis s’approcher de l’Arbre de la Connaissance comme si elle voulait se tenir près de lui. La bête était de nouveau près d’elle, encore plus folâtre et plus agile : Ève fut toute conquise par le serpent et se complut particu- lièrement en sa compagnie.
Alors le serpent grimpa dans l’Arbre, assez haut pour que sa tête fût à la hauteur de celle d’Eve ; il s’agrippa au tronc avec ses pattes et, tournant la tête vers Ève, il lui parla. II lui dit que si Adam et elle mangeaient de ce fruit de l’Arbre, ils deviendraient libres et ne seraient plus des esclaves ; qu’ils connaîtraient la façon dont ils se multi- plieraient.
Adam et Ève avaient déjà reçu de Dieu l’ordre de se multiplier. Mais j’appris qu’ils ne connaissaient pas les desseins de Dieu à ce sujet, et que, s’ils les avaient sus et avaient néanmoins péché, la Rédemption eût été impossible.
Dès lors, Ève ne cessa de penser à ce que lui avait dit la bête, et elle s’enflam- ma du désir d’en savoir plus ; il se passa en elle quelque chose qui l’abaissait et j’en frémis. Alors elle se tourna vers Adam, qui se tenait paisiblement sous les arbres, et l’appela, et il vint ;
Ève courut à lui, puis fit demi-tour ; il y avait en elle une hésitation et un trouble. Elle marcha, comme si elle voulait dépasser l’Arbre, mais elle s’en approcha, du côté gauche, et se tint derrière le tronc, recouverte de ses longues feuilles tombantes.
L’Arbre était plus touffu au sommet, et ses longues branches flexibles recouver- tes de feuilles retombaient jusqu’à terre. A l’endroit où se tenait Ève, un fruit particulièrement beau pendait.
Lorsque Adam arriva près d’elle, Ève lui prit le bras et lui fit part de ce qu’avait dit cette bête qui parlait, et Adam écouta aussi. Lorsqu’Eve prit le bras d’Adam, c’était la première fois qu’elle le tou- chait ; lui ne la toucha pas, mais tout devint plus obscur autour d’eux.
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A quoi ressemblait le “fruit” défendu ?
Je vis que la bête montrait le fruit, sans oser toutefois le cueillir pour Ève. Mais lorsqu’Eve convoita le fruit, la bête le cueillit et le lui tendit ; c’était le fruit d’une grappe de cinq, le plus beau, celui qui se trouvait au milieu des autres.
Je vis alors qu’Eve s’approcha d’Adam avec le fruit et le lui donna, et que sans son consentement à lui, il n’y aurait pas eu de péché.
Je vis que le fruit semblait s’ouvrir dans la main d’Adam qui parut y voir des ima- ges. C’était comme s’ils avaient révélation de ce qu’ils devaient ignorer. L’intérieur du fruit était couleur de sang et parcouru de veines.
Je vis qu’Adam et Ève s’obscurcissaient et qu’ils se tassaient dans leur taille. L’éclat du soleil sembla se ternir. La bête sauta de l’Arbre et je la vis s’enfuir à quatre pattes. Mais je n’ai pas vu qu’Adam et Ève aient mangé le fruit avec leur bouche, comme nous faisons : le fruit disparut entre eux.
Je vis qu’Eve avait déjà péché lorsque le serpent était dans l’Arbre, car elle lui avait remis sa volonté. Je compris à ce sujet quelque chose que je suis incapa- ble d’exprimer en paroles : c’était comme si le serpent représentait la forme, le symbole de leur volonté, comme celui d’un être par lequel ils pouvaient tout faire et tout atteindre.
Et Satan se glissa en cela. --------------------------------------------------------------------------------------------
Pourquoi ce “fruit” était-il défendu ?
Le péché ne se trouva pas accompli par le seul usage du fruit défendu ; ce fruit renferme en soi la faculté d’une reproduction tout arbitraire, reproduction dans l’ordre des sens, qui sépare de Dieu : il est le fruit de cet arbre qui plonge ses branches dans la terre pour se reproduire en poussant ainsi de nouveaux sur- geons, ceux-ci se multipliant à leur tour de la même façon, même après la chute.
Aussi, ayant consommé ce fruit dans la désobéissance, l’homme se sépara de Dieu, et la concupiscence s’implanta en lui, et par lui dans toute la nature humaine. Cette usurpation des propriétés du fruit eut en l’homme, qui voulut ainsi satisfaire son désir propre, de funestes conséquences : la division, la déchéance de la nature, le péché et la mort.
Après la création d’Eve, Dieu avait accordé à Adam une bénédiction porteuse d’une faculté permettant à l’homme de se reproduire dans la sainteté et la pureté ;
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cette bénédiction fut retirée à Adam à cause de l’usage qu’il fit du fruit défendu, car je vis le Seigneur passer derrière Adam lorsque celui-ci quitta sa colline pour rejoindre Ève et lui retirer quelque chose ; et il me sembla que le Salut du monde devait sortir de ce que Dieu avait repris à Adam °.
Un jour, à la fête de la sainte et Immaculée Conception de Marie, Dieu m’accorda une vision de ce mystère : je vis la vie physique et spirituelle de tous les hommes comme contenue en Adam et Ève, et gâtée par la chute et mêlée au mal, ce dont les anges déchus tirèrent une grande puissance.
Mais je vis également la seconde Personne de la Divinité descendre vers Adam et lui retirer la bénédiction divine, avec une lame recourbée, avant qu’il consentît au péché.
Au même moment. je vis la Vierge Marie sortir du côté d’Adam (avant le péché originel = immaculé conception). comme une petite nuée lumineuse qui s’éleva vers Dieu.
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Les conséquences du péché
Lorsque Adam et Ève eurent consommé le fruit, ils furent comme ivres, et leur consentement au péché provoqua de grands changements en eux. Car, le serpent étant auprès d’eux, ils étaient pénétrés de son influence, et l’ivraie s’introduisait parmi le bon grain. (...)
Lorsque la réparation de la chute m’était montrée sous forme de visions, je voyais Ève qui, à peine issue du côté d’Adam tournait déjà la tête vers le fruit défendu et courait vers l’arbre pour l’entourer de ses bras. (...)
Avant le péché originel, Adam et Ève étaient fort différents de ce que nous, misérables humains, sommes à présents ; mais à cause de l’usage qu’ils firent du fruit défendu, ils reçurent un devenir formel et temporel, et tout ce qui en eux était spirituel se mua en chair, matière, instrumentalité et réceptivité.
Auparavant, ils étaient un en Dieu, et leur volonté ne faisait qu’une avec celle de Dieu ; désormais, ils sont divisés en leur volonté propre, qui est égoïsme, concupiscence. impureté.
En cueillant le fruit défendu, l’homme se détourna de Dieu, son Créateur, et ce fut comme s’il usurpait le pouvoir de créer. Dans l’être humain, toutes les forces, les actions et les qualités, et leurs relations entre elles et avec la nature entière, sombrèrent au niveau de la matière, dans l’ordre corporel, et empruntèrent toutes sortes de formes et d’expressions.
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A l’origine, l’homme avait été établi par Dieu maître de toute la création ; désor- mais, tout se trouvait en lui rabaissé au niveau de la nature, il était comme un seigneur que ses esclaves eussent soumis et lié, et il devait à présent lutter et combattre contre ces esclaves. Je ne suis guère capable d’exprimer ces choses : c’est comme si l’homme avait possédé en Dieu l’origine et le centre de toutes choses, et comme s’il les avait ramenées à soi, si bien que ces choses étaient devenues ses maîtres. (...)
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Pourquoi l’homme a-t-il été créé ?
L’homme a été créé pour combler les rangs laissés vides par les anges rebelles. Sans le péché originel, il se fût multiplié jusqu’à ce que le genre humain atteignît le nombre des anges déchus, et la création eût alors été achevée.
Si Adam et Ève avaient vécu une seule génération sans pécher, ils ne seraient jamais plus tombés ensuite. Je suis assurée que le monde ne finira pas tant que le nombre des anges rebelles ne sera pas obtenu et que tout le froment n’aura pas été séparé de la balle.
J’ai eu un jour la vision globale de TOUT le péché, en son incommensurable étendue, et de TOUT le salut. J’ai contemplé clairement tous les mystères, je les ai compris avec précision, mais il m’est bien impossible d’exprimer cela en paro- les. J’ai vu le péché, depuis la chute des anges et la faute d’Adam, jusqu’à nos jours, avec la totalité de ses innombrables ramifications, et j’ai vu également toutes les préparations de la Rédemption et du Salut,jusqu’à la venue et la mort de Jésus. Jésus m’a montré le prodigieux mélange et l’incroyable désordre qui règnent en toutes choses, et tout ce qu’Il a accompli depuis l’origine pour la purification et la restauration de l’univers.
Lors de la chute des anges, beaucoup d’esprits mauvais vinrent sur la terre et infestèrent les airs ; j’ai vu nombre de choses saturées et possédées de toutes sortes de façons par leur fureur.
Le premier homme était une image de Dieu, il était comme le ciel. Tout était un avec lui et en lui ; sa forme était une expression de la forme divine.
Il devait recevoir et posséder la terre et les créatures, mais en les tenant de Dieu et en l’adorant. Cependant, il était libre, c’est pourquoi il fut confronté à l’épreuve, à ce qui lui était interdit : manger du fruit de l’Arbre. A l’origine, tout était uni et semblable ; lorsque s’éleva la petite hauteur, la colline lumineuse sur laquelle se
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tenait Adam, et lorsque se creusa la vallée toute blanche et semée de fleurs minuscules, comme de la poussière, le Tentateur s’approcha. Après la chute, tout changea. Toutes les formes de la création se réalisèrent et s’éparpillèrent, tout ce qui était uni se diversifia, tout ce qui était un se multiplia ; Adam et Ève ne restèrent plus tournés vers Dieu seul. (...)
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L’exclusion du Paradis
Après quelque temps, je vis Adam et Ève errer çà et là, en proie à une grande tristesse. Ils étaient sombres, marchaient loin de l’autre, comme s’ils cherchaient quelque chose qu’ils eussent perdu.
Chaque pas les faisait s’enfoncer davantage, c’était comme si le sol se déro- bait et, partout où ils allaient, tout devenait terne, la végétation perdait son éclat, devenant comme grise, et les animaux s’enfuyaient. Ils cherchèrent tou- tefois de grandes feuilles, s’en firent un pagne qu’ils ceignirent et continuèrent de marcher isolément.
Quand ils eurent ainsi parcouru un certain trajet, le merveilleux endroit qu’ils avaient fui n’était plus qu’une petite montagne lointaine, et ils se cachèrent, chacun de son côté, parmi les buissons d’une morne plaine. C’est alors qu’une voix venue d’en haut les appela : mais ils n’osèrent se mont- rer, eurent encore plus peur, se sauvèrent plus loin pour se cacher mieux.
Cela me causa une grande peine. La voix se fit alors plus sévère ; ils se fussent volontiers dissimulés plus avant, mais ils furent obligés de se découvrir.
La silhouette majestueuse et éclatante de lumière apparut : ils s’avancèrent vers elle tête baissée, sans oser regarder le Seigneur ; ils se jetaient toutefois des coups d’œil et s’excusèrent. Alors Dieu leur indiqua, plus bas encore. une plaine piquetée d’arbres et de four- rés, et c’est alors qu’ils comprirent vraiment leur état misérable.
Lorsqu’ils furent seuls, je les vis prier. Ils s’écartèrent l’un de l’autre, tombèrent à genoux, levèrent les mains vers le ciel et se mirent à crier et à pleurer.
Lorsque je voyais cela, je sentais combien l’isolement est bienfaisant pour la prière.
Ils étaient désormais vêtus d’un habit qui couvrait leur corps des épaules aux genoux. Leur ceinture était une bande d’écorce.
Pendant qu’ils fuyaient, le Paradis semblait se retirer derrière eux, comme un nuage. Et un cercle de feu, comparable aux halos que l’on voit autour du soleil ou de la lune, descendit du ciel et s’établit tout autour de la montagne où était le Paradis.
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Adam et Ève n’avaient passé qu’un jour au Paradis. Je vois celui-ci de loin, main- tenant, comme un banc sous le soleil levant. Lorsque j’ai cette vision, je vois le soleil prendre sa course à l’extrémité droite de ce banc.
Le Paradis est situé à l’est de la Montagne des Prophètes, (note de l’auteur du présent ouvrage : une des montagnes de l’Himalaya - d’après Anne-Catherine Emmerich) et m’apparaît toujours comme un œuf flottant à la surface d’une eau indestructiblement claire qui le sépare de la terre ; et la Montagne des Prophètes est comme un contrefort du Paradis : on y découvre des régions verdoyantes, magnifiques, séparées par de profonds ravins et des gouffres pleins d’eau. J’ai déjà vu des hommes entreprendre l’exploration de la Montagne des Prophètes, mais ils ne sont pas allés bien loin.
J’ai vu Adam et Ève arriver sur cette terre de pénitence : c’était un spectacle infi- niment bouleversant, (...)
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Message par Her Mar 31 Mai - 6:13



Jésus dénonce la théorie de l’évolution
Extrait d’un message de Jésus à Maria Valtorta
(page 175 du livre “À l’aube d’une ère nouvelle”) Voici un extrait de ce chapitre
(c’est Jésus qui parle)
(...) Comment ceux qui veulent expliquer la création et la vie par l’ auto genèse et la poly genèse, peuvent-ils nier que le Tout-Puissant puisse faire moins que ce qu’il a pu créer au commencement, où il n’y avait pas même la matière, mais seulement le néant, et ensuite seulement des choses limitées et imparfaites ?
Est-ce logique, purement logique et raisonnable, que l’on admette le miracle du chaos qui s’ordonne par lui-même et engendre la cellule, et que la cellule évolue en espèces et chaque espèce en espèces de plus en plus perfectionnées et nombreuses, tandis qu’on décide que Dieu n’a pas pu faire de lui-même la Création ?
Est-il logique et raisonnable de soutenir l’évolution de l’espèce, d’une espèce donnée jusqu’ à la forme animale la plus parfaite, douée de la parole et de la raison, alors qu’on est à même de constater - ce qui concerne ces deux facultés - que depuis des millénaires que les animaux vivent avec l’homme, aucun animal n’ai jamais acquis ni la parole ni la raison ?
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Tout animal est tel qu’il a été fait, depuis des millénaires.
Il y a bien eu diminution ou augmentation structurelle des dimensions, croise- ments avec apparition de races nouvelles, hybridations.
Mais malgré l’écoulement des siècles et des millénaires, l’on ne voit jamais le taureau cesser d’être taureau, le lion cesser d’être lion, ni le chien cesser d’être chien, lui qui vit avec l’homme depuis des siècles. Pas plus qu’on ne voit les singes, au cours des millénaires et malgré leurs contacts avec l’homme - dont ils peuvent certes imiter certains gestes, mais dont ils ne peuvent pas apprendre la parole -, devenir hommes, même pas du point de vue animal.
Ce sont les créatures inférieures elles-mêmes qui démentent, par l’évidence des faits, les élucubrations des tenants de la science purement rationnelle. Les animaux sont tels qu’ils étaient. Ils témoignent de la toute-puissance de Dieu par la variété des espèces, mais ils n’ont pas évolué.
Ils sont demeurés tels qu’ils étaient, avec leurs instincts, leurs lois naturelles, leurs aptitudes particulières, qui ne sont pas inutiles, même si parfois elles peu- vent le paraître. Dieu ne fait pas d’œuvres inutiles ni totalement nuisibles. Même le venin du serpent est utile et a sa raison d’ être.
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“J’ai vu Adam et Ève arriver sur cette terre de pénitence, c’était un spectacle infiniment bouleversant”
Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) “Les mystères de l’Ancienne Alliance”
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Vouloir devenir saint veut dire bien connaître la vie de Jésus
Le Nouveau Testament des Évangiles mystiques
• Un extrait des Évangiles de la stigmatisée A. C. Emmerich (1774-1824)
- Les ancêtres de la Sainte Vierge - Les ancêtres de sainte Anne. Les Esséniens - La grand mère de sainte Anne consulte le chef des Esséniens.
Son mariage. Sa famille - Naissance de sainte Anne. Son mariage. Sa première fille - Joachim et Anne s’établissent à Nazareth. - Leur ardent désir de l’accomplissement de la promesse - Joachim reçoit un affront au temple - Anne reçoit la promesse de fécondité, et se rend au temple - Joachim reçoit la bénédiction de l’Arche d’alliance
• Trois extraits des Évangiles de Maria Valtorta (1897-1961)
- La guérison du serviteur du centurion - Les malheurs servent à vous persuader de votre néant - Les 7 sacrements de l’Église
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Un extrait des évangiles de la religieuse stigmatisée Anne-Catherine Emmerich (1774-1824)
Les ancêtres de la Sainte Vierge.
(Communiqué le 27 juin 1819)
Cette nuit, tout ce que j’avais vu si souvent pendant mon enfance, touchant la vie des ancêtres de la sainte Vierge Marie, s’est présenté devant moi tout à fait de la même manière, dans une série de tableaux. Si je pouvais raconter tout ce que je sais et ce que j’ai devant les yeux, cela ferait certainement grand plaisir au pèlerin ; moi-même j’ai été très consolée dans mes souffrances par cette contemplation.
Quand j’étais enfant, j’avais une telle assurance relativement à ces choses, que si quelqu’un m’en racontait quelques circonstances d’une autre manière, je lui
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répondais sans hésiter : “Non, cela est de telle et telle façon” ; et je me serais fait tuer pour attester que la chose était ainsi et non autrement. Plus tard, le monde m’a rendue incertaine, et j’ai gardé le silence ; mais l’assu- rance intérieure m’est toujours restée, et, cette nuit, j’ai tout revu jusque dans les plus petits détails. Note de l’éditeur du livre d’où est extrait ce texte : La sœur veut parler ici de l’écrivain, car elle le voyait toujours dans ses contemplations sous la figure d’un pèlerin, qui, suivant qu’il se montrait fidèle ou négligent dans le cours de son voyage vers la patrie, était béni, secouru, protégé et sauve, ou bien éprouvait des obstacles et des tentations, s’égarait hors de la voie, courait des dangers, et même était retenu en captivité.
A cause de ces visions, elle l’appelait le pèlerin. Dans certaines circonstances, elle voyait les prières et les bonnes œuvres qu’elle offrait à Dieu pour ce pèlerin sous la forme d’œuvres correspondantes par lesquelles on peut aider les pèle- rins, les prisonniers, les esclaves. Sa direction intérieure avait cela de particulier, qu’elle n’offrait jamais ses prières pour un seul homme, pas même pour elle seule, mais toujours pour subvenir à chacune des misères dont la circonstance qui occasionnait sa prière pouvait être la représentation ou le symbole. Aussi sommes-nous persuadés que sa prière, dans le cas dont il s’agit, a procuré des consolations à de vrais pèlerins et à de vrais captifs.
Comme une pareille manière de prier semble devoir être sympathique à tous les cœurs chrétiens, vraiment pieux et charitables, nous pensons que le lecteur bien- veillant ne trouvera peut-être pas indiscret le conseil d’en faire usage à l’occasion.
Dans mon enfance, je pensais sans cesse à la crèche, à l’enfant Jésus et à la mère de Dieu, et je m’étonnais souvent qu’on ne me racontât rien de la famille de cette divine Mère. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi on avait si peu écrit sur ses ancêtres et ses parents.
Dans ce grand désir que j’avais de les mieux connaître, j’eus un grand nombre de visions sur les ancêtres de la Sainte Vierge. Je vis ses ascendants en remon- tant jusqu’à la quatrième ou cinquième génération, et je les vis toujours comme des gens merveilleusement pieux et simples, chez lesquels régnait un désir secret et tout à fait extraordinaire de l’avènement du Messie promis.
Je voyais toujours ces bonnes gens demeurer parmi d’autres hommes qui, en comparaison d’eux, me paraissaient pleins de rudesse et comme des espèces de barbares. Quant à eux, je les voyais si calmes, si doux, si bienfaisants, que je m’inquiétais Souvent beaucoup pour eux, et que je me disais à moi-même : “Où pourraient résider ces excellentes gens s’ils parvenaient à échapper à ces méchants hommes si rudes Je veux aller les trouver ; je serai leur servante ; je m’enfuirai avec eux dans quelque forêt où ils puissent se cacher. Ah ! je les trouverai certainement”. Je les voyais si distinctement, et je croyais si bien à leur existence, que j’étais toujours pleine d’inquiétude et de crainte pour eux.
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Je les voyais toujours mener une vie de renoncement. Je voyais souvent ceux d’entre eux qui étaient mariés se promettre réciproquement de vivre séparés pendant un certain temps, et cela me réjouissait beaucoup sans que je puisse bien dire pourquoi.
Ils observaient principalement cette pratique dans le temps qui précédait certai- nes cérémonies religieuses, où ils brûlaient de l’encens et faisaient des prières. Je connus par ces cérémonies qu’il y avait des prêtres parmi eux. Je les vis plus d’une fois émigrer d’un lieu à un autre, quitter des biens considérables pour de plus petits, afin de ne pas être troublés par de méchantes gens dans leur manière de vivre.
Ils étaient pleins de ferveur et soupiraient ardemment vers Dieu. Je les voyais souvent, pendant le jour ou même pendant la nuit, courir dans la solitude en invo- quant Dieu et en criant vers lui avec un désir si violent, qu’ils déchiraient leurs habits pour mettre leur poitrine à nu, comme si Dieu eût dû pénétrer dans leur cœur avec les ayons brûlants du soleil, ou comme si, avec la lumière de la lune et des étoiles, il eût dû désaltérer la soif ardente qu’ils avaient de l’accomplisse- ment de la promesse. (...)
Quand je voyais ces bons ancêtres de la Sainte Vierge prier ainsi Dieu comme affamés de lui, ils me paraissaient avoir quelque chose d’étrange dans leur costume et leur. manières ; et pourtant ils se montraient si distinctement et si près de moi, qu’encore maintenant j’ai devant les yeux leur contenance et les traits de leur visage.
Je me demandais toujours à moi-même : “Qui sont ces gens. Tout cela n’est pas comme à présent ; pourtant ces gens sont là, et tout cela existe”. Puis j’espérais encore aller les trouver. Ces dignes personnages étaient pleins d’exactitude et de précision dans leurs actes, leurs paroles et le culte qu’ils rendaient à Dieu, et ils ne faisaient de plaintes sur rien, si ce n’est sur les souffrances de leur prochain.
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Les ancêtres de sainte Anne. Les Esséniens.
(Communiqué en juillet et en août 1821.)
J’ai eu une vision détaillée sur les ancêtres de sainte Anne, mère de la Sainte Vierge. Ils vivaient à Mara, dans les environs du mont Horeb, et ils avaient des relations d’une nature spirituelle avec une classe de pieux Israélites sur lesquels j’ai vu beaucoup de choses. Je raconterai ce que j’en sais encore.
Hier, j’ai été presque toute la journée parmi ces gens ; et si je n’avais pas été dérangée par tant de visites, je n’aurais pas oublié la plus grande partie de ce qui les concerne.
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Ces pieux Israélites, qui avaient des rapports avec les ancêtres de sainte Anne, s’appelaient Esséniens ou Esséens. Ils ont eu trois autres noms : on les appela d’abord Escaréniens, puis Khasidéens, et enfin Esséniens. Le nom d’Escaréniens venait du mot Escara ou Askara, qui désignait la part du sacrifice attribuée à Dieu, et aussi la fumée odorante de l’encens dans les oblations de fleur de farine’. (...)
Le second nom, celui de Khasidéens, signifie les miséricordieux. Je ne sais plus d’où vient le nom d’Esséniens. Cette classe d’hommes pieux remontait au temps de Moise et d’Aaron, et venait des prêtres qui portaient l’Arche d’alliance ; mais ce fut dans l’é- poque qui s’écoula entre Isaie et Jérémie qu’ils reçurent pour la première fois une règle de vie déterminée.
Au commencement, ils étaient peu nombreux ; dans la suite, ils formèrent des réunions, qui habitaient dans la terre promise une contrée longue de quarante- huit lieues sur une largeur de trente-six. Ce ne fut que plus tard qu’ils vinrent dans la contrée du Jourdain. Ils habitaient principalement près du mont Horeb et près du mont Carmel, là où Élie avait séjourné.
A l’époque où vivaient ces aïeux de sainte Anne dont j’ai parlé, les Esséniens avaient un chef spirituel, un vieux prophète qui résidait sur le mont Horeb ; il s’ap- pelait Archos ou Arcas. Leur organisation ressemblait beaucoup à celle d’un ordre religieux.
Ceux qui voulaient être admis parmi eux devaient subir une épreuve d’un an, et ils étaient admis pour un temps plus ou moins long, suivant des inspirations pro- phétiques d’un ordre supérieur. Les membres proprement dits de l’ordre, qui vivaient en commun, ne se mariaient pas : ils vivaient dans la continence.
Il y avait aussi des personnes sorties de l’ordre ou qui avaient des liens avec lui, lesquelles se mariaient et suivaient dans leurs familles, elles, leurs enfants et leurs domestiques, une règle de vie semblable à beaucoup d’égards à celle des Esséniens proprement dits.
Il y avait entre elles et ceux-ci des rapports de même nature que ceux qui exis- tent aujourd’hui entre les laïques du tiers ordre, ceux qu’on appelle les tertiaires, et les ordres religieux de l’Église catholique ; car ces Esséniens mariés, dans les circonstances importantes de leur vie, spécialement lors du mariage de leurs proches, demandaient des instructions et des conseils au supérieur des Esséniens, au vieux prophète du mont Horeb. Les aïeux de sainte Anne appartenaient à cette classe d’Esséniens mariés.
Il y eut aussi plus tard une troisième espèce d’Esséniens, qui exagérèrent tout et tombèrent dans de grandes erreurs. J’ai vu que les autres ne les souffraient pas parmi eux.
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Les Esséniens proprement dits avaient des traditions prophétiques particuliè- res, et leur chef du mont Horeb recevait souvent la, dans la grotte d’Élie, des révélations célestes qui se rapportaient à l’avènement du Messie. Il avait connaissance de la famille dont la mère du Messie devait sortir ; et, quand il rendait des réponses aux aïeux de sainte Anne, relativement aux affaires de mariage, il voyait aussi que le jour du Seigneur s’approchait.
Toutefois, il ne savait pas combien de temps encore la naissance de la mère au Sauveur serait empêchée ou retardée par les péchés des hommes ; et à cause de cela, il exhortait toujours à la pénitence, à la mortification, à la prière et au sacrifice intérieur, actes agréables à Dieu, dont les Esséniens donnaient toujours l’exemple dans le même but.
Avant qu’Isaie les eût rassemblés et leur eût donné une organisation plus régu- lière, ils vivaient, chacun de leur côté. En Israélites pieux et adonnés à la mortifi- cation, ils portaient toujours les mêmes habits et ne les raccommodaient pas jusqu’à ce qu’ils tombassent en lambeaux.
Ils luttaient principalement contre la sensualité et gardaient souvent la conti- nence d’un commun accord pendant de longs intervalles : ils vivaient alors séparés de leurs femmes, dans des cabanes très éloignées.
Quand ils vivaient dans les rapports du mariage, c’était seulement dans le but d’avoir une postérité sainte qui pût contribuer à préparer l’avènement du Messie. Je les voyais manger à part de leurs femmes : quand le mari avait quit- té la table, la femme venait prendre son repas. Déjà à cette époque il y avait, parmi les Esséniens mariés, des ancêtres de sainte Anne et d’autres saints personnages.
Jérémie fut aussi en rapport avec eux, et ces hommes qu’on appelait enfants des Prophètes faisaient partie de leur association. Ils habitaient fréquemment dans le désert, autour des monts Carmel et Horeb : j’en vis aussi plus tard en Égypte. J’ai vu encore que, par suite d’une guerre, ils furent chassés pour un temps du mont Horeb, et que de nouveaux chefs les rassemblèrent postérieurement. Les Machabées furent aussi parmi eux.
Les Esséniens proprement dits, qui vivaient dans la virginité, étaient d’une pureté et d’une piété incroyables. Ils recevaient des enfants qu’ils élevaient pour les prédisposer à une grande sain- teté. Pour devenir membre de l’ordre strict, il fallait avoir quatorze ans. Les gens déjà éprouvés faisaient une année de noviciat ; d’autres en faisaient deux. Ils n’exerçaient aucune sorte de trafic, et se contentaient d’échanger les produits de leurs champs contre les objets qui leur étaient nécessaires.
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Je les voyais tous les ans aller trois fois au temple de Jérusalem. Ils avaient parmi eux des prêtres chargés particulièrement du soin des vêtements sacrés. Ils les nettoyaient, levaient des contributions pour leur entretien, et en préparaient aussi de nouveaux.
Je les voyais élever des troupeaux, labourer la terre, mais surtout s’adonner au jardinage. Entre leurs cabanes du mont Horeb, il y avait des jardins et des arbres fruitiers. Je vis plusieurs d’entre eux tisser des étoffes, faire des nattes et aussi broder des vêtements sacerdotaux.
Ils avaient à Jérusalem un quartier séparé, et aussi une place à part dans le temple. Les autres Juifs avaient une sorte d’antipathie pour eux à cause de la sévérité de leurs mœurs. Je voyais qu’avant de partir pour leur voyage au temple, ils s’y préparaient toujours par la prière, le jeûne et la pénitence ; si dans leur voya- ge, ou à Jérusalem même, ils rencontraient sur le chemin un malade ou un homme ayant besoin de secours, ils n’allaient pas au temple qu’ils ne lui eussent donné toute l’aide possible.
Archos ou Arcas, le vieux prophète du mont Horeb, gouverna les Esséniens qua- tre-vingt-dix ans. Je vis la grand-mère de sainte Anne le consulter à l’occasion de son mariage. Ce qui me parut remarquable, c’est que ces prophètes annonçaient toujours des enfants du sexe féminin, et que les ancêtres de sainte Anne et elle-même n’eurent en général que des filles.
Il semblait que le but de leurs prières et de leurs pieuses actions fût d’obtenir de Dieu une bénédiction pour les pieuses mères desquelles devaient tirer leur origi- ne la Sainte Vierge, mère du Sauveur, et les familles de son précurseur, de ses serviteurs et de ses disciples.
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La grand mère de sainte Anne consulte le chef des Esséniens. Son mariage. Sa famille.
La grand mère d’Anne était de Mara, dans le désert, où sa famille, qui faisait partie des Esséniens mariés, avait des propriétés. Son nom était quelque chose comme Morouni ou Emoroun. Il me fut dit que cela signifiait bonne mère ou mère auguste.
(...) La sœur prononçait ce nom, comme tous les autres noms propres avec l’accent bas-allemand, et souvent en hésitant ; elle ne les donnait qu’approximativement, et on ne peut affirmer qu’ils soient reproduits ici bien exactement. Il est d’autant plus surprenant qu’on trouve ailleurs des noms semblables donnés aux mêmes personnes.
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Il est vrai que les écrivains qui suivent la tradition appellent ordinairement Emerentia la mère de sainte Anne ; mais ils font aussi de cette Emerentia la femme de Stolanus, que la sœur Emmerich appelle Emoroun. La tradition dit qu’Emerentia, femme de Stolanus, donna naissance à Ismeria, mère de sainte Elisabeth, et à sainte Anne, mère de la Sainte Vierge. Suivant ce qu’a dit la sœur, Anne ne serait pas la fille, mais la petite-fille de Stolanus. s’il y a là une erreur de sa part, elle pourrait venir de ce que l’humble voyante aurait mêlé avec ses propres visions ce qu’elle avait entendu dire dans sa jeunesse de la tradition relative à l’origine de sainte Anne.
Peut-être le nom d’Emerentia n’est-il que celui d’Emoroun latinisé Comme elle n’en savait rien ou qu’elle l’avait oublié, et comme la tradition lui présentait toujours les noms d’Emerentia et d’Ismeria à côté de celui de Stolinus comme appartenant aux plus proches parents de sainte Anne avant son mariage, il est possible qu’elle en ait fait à tort des filles de Stolanus. Il était du reste très rare, quoiqu’elle mentionnât une si grande quantité de noms propres, qu’elle confon- dit les un avec les autres, même lorsqu’elle était au dernier degré de maladie et de délaissement.
Nous inclinons pourtant à croire qu’il y a ici quelque erreur, puisque la tradition dit communément que sainte Elisabeth était nièce de sainte Anne, tandis que, d’après les communications de la sœur Emmerich eut, serait nièce de la mère de sainte Anne : car alors, Anne étant désignée comme un enfant venu après de lon- gues années de mariage, Elisabeth semblerait devoir être plus âgée que sa cou- sine. L’écrivain, n’étant pas en mesure d’expliquer l’erreur qui a pu se glisser ici, prie le lecteur bienveillant de prendre la chose en patience, et de compenser par là les fautes que l’écrivain a dû souvent commettre contre cette vertu chrétienne dans le cours du travail pénible et souvent troublé auquel il lui a fallu se livrer pour mettre en ordre ces communications.
Lorsqu’elle fut en âge de se marier, elle eut plusieurs prétendants, et je les vis aller trouver le prophète Archos pour qu’il décidât de son choix.
Il annonça à la vierge qui le consultait qu’elle devait se marier et épouser le sixième de ses prétendants ; elle devait mettre au monde un enfant marqué d’un certain signe, lequel devait être un instrument du salut qui était proche.
Emoroun épousa son sixième prétendant un Essénien qui s’appelait Stolanus. Il n’était pas du pays de Mara. Il prit à son mariage, et à cause des biens de sa femme, un autre nom que je ne puis pas bien reproduire : il se prononçait de différentes manières ; c’était quelque chose comme Garecha ou Sarzirius’.
Stolanus et Emoroun eurent trois filles. Je me souviens des noms d’Ismeria, d’Emerentia, et d’une autre fille née plus tard, qui s’appelait, je crois, Enoué. Ils ne restèrent pas longtemps à Mara, mais allèrent postérieurement à Ephron. Je vis pourtant encore leurs filles Ismeria et Emerentia se marier, d’après
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les réponses du prophète du mont Horeb. Je ne comprends pas comment il se fait que j’aie si souvent entendu dire qu’Emerentia fut la mère de sainte Anne, car j’ai toujours vu que ce fut Ismeria. Emerentia épousa un certain Aphras ou Ophras, qui était Lévite. De ce mariage était issue Élisabeth, mère de saint Jean-Baptiste.
Ismeria épousa un certain Eliud. Ils habitaient dans les environs de Nazareth et menaient entièrement la vie des Esséniens mariés. Ils avaient hérité de leurs parents l’esprit de chasteté dans le mariage et de continence. Anne fut un de leurs enfants.
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Naissance de sainte Anne. Son mariage. Sa première fille.
Ismeria et Eliud eurent une fille aînée appelée Sobé. Comme celle-ci ne portait pas le signe de la promesse, cela les troubla beaucoup, et ils allèrent consulter de nouveau le prophète du mont Horeb. Archos les exhorta à la prière, au sacri- fice, et leur promit qu’ils seraient consolés. Ismeria resta ensuite stérile pendant environ dix-huit ans.
Dieu l’ayant bénie de nouveau, je vis qu’elle eut pendant la nuit une révélation : elle vit prés de sa couche un ange traçant une lettre sur le mur. Je crois que c’é- tait une M. Ismeria le dit à son mari, qui avait eu la même vision, et tous deux étant réveillés virent la lettre sur le mur. Trois mois après, elle enfanta sainte Anne, qui vint au monde avec le signe en question sur le creux de l’estomac.
Anne fut amenée à l’école du Temple dans sa cinquième année, ainsi que Marie le fut plus tard. Elle y passa douze ans et revint à dix-sept ans dans la maison paternelle, où elle trouva deux enfants, à savoir : une petite sœur cadette appelée Maraha, et un jeune fils de sa sœur aînée Sobé, nommé Eliud.
Un an après, Ismeria eut une maladie mortelle. Sur son lit de mort, elle exhorta tous les siens, et désigna Anne comme devant lui succéder dans le gouverne- ment de la maison. Elle s’entretint ensuite seule avec Anne, lui dit qu’elle était un vase d’élection, qu’elle devait se marier et demander conseil au prophète du mont Horeb ; après quoi elle mourut.
Le bisaïeul d’Anne était un prophète. Eliud, son père, était de la tribu de Lévi ; sa mère, Ismeria, de celle de Benjamin. Anne était née à Bethléhem. Ses parents allèrent ensuite à Sephoris, situé à quatre lieues de Nazareth : ils avaient là une maison et un bien. Ils avaient aussi des terres dans la belle vallée de Zabulon, à une lieue et demie de Sephoris et à trois de Nazareth. Le père d’Anne, pendant la belle saison, était souvent, avec sa famille, dans la vallée de Zabulon, et il s’y fixa tout à fait après la mort de sa femme ; de là vinrent ses rapports avec les parents de saint Joachim, qui devint le mari de sainte Anne. Le père de Joachim
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s’appelait Matthat. C’était le second frère de Jacob, père de saint Joseph ; l’autre frère s’appelait Joses. Matthat s’était établi dans la vallée de Zabulon. Je vis des ancêtres d’Anne, pleins de piété et de ferveur, parmi ceux qui portaient l’Arche d’alliance ; je vis qu’ils recevaient de l’objet sacré qui y était contenu des rayons qui s’étendaient à leur postérité, à sainte Anne et à la sainte Vierge Marie. Je les vis dans une grande propriétérurale ; ils avaient beaucoup de bêtes à cor- nes ; mais ils ne possédaient rien pour eux seuls, ils donnaient tout aux pauvres.
J’ai vu Anne dans son enfance ; elle n’avait pas une beauté remarquable, quoi- qu’elle fût plus belle que beaucoup d’autres. Elle n’était pas à beaucoup près aussi belle que Marie, mais elle se distinguait par sa simplicité et sa piété naive. Elle avait plusieurs frères et sœurs qui étaient mariés.
Pour elle, elle ne voulait pas encore se marier. Ses parents avaient pour elle une tendresse particulière. Elle avait six prétendants à sa main, mais elle les refusait. Comme ses ancêtres, elle alla prendre conseil chez les Esséniens, et il lui fut dit d’épouser Joachim, qu’alors elle ne connaissait pas encore, mais qui la recher- cha en mariage lorsque son père Eliud se fut établi dans la vallée de Zabulon, où demeurait Matthat, père de Joachim.
Saint Joseph et Joachim étaient parents, et voici comment : Le grand-père de Joseph descendait de David par Salomon, et s’appelait Mathan. Il avait deux fils, Jacob et Joses. Mathan étant mort, sa veuve prit un second mari appelé Lévi, qui descendait de David par Nathan et elle eut de ce Lévi Matthat, père de Joachim, qui s’appelait aussi Héli.
Joachim et Anne furent mariés dans une bourgade où il n’y avait qu’une petite école. Un seul prêtre était présent. Anne avait alors dix-neuf ans. Ils habitèrent chez Eliud, le père d’Anne. Sa maison dépendait de la ville de Sephoris ; mais elle était à quelque distance, au milieu d’un groupe de maisons, dont elle était la plus grande. Ils vécurent là plusieurs années.
Tous les deux avaient quelque chose de distingué dans leur manière d’être ; ils avaient bien l’air tout à fait juif, mais il y avait en eux je ne sais quoi qu’ils ne connaissaient pas eux-mêmes : leur gravite était merveilleuse. Je les ai vus rarement rire, quoique dans les commencements de leur mariage ils ne fus- sent pas précisément tristes.
Leur caractère était tranquille et égal, et dès leur jeunesse ils ressemblaient déjà à de vieilles gens par leur air réfléchi. J’ai vu autrefois de semblables jeunes couples qui avaient l’air très réfléchi et je me disais alors : Ceux-ci sont comme Anne et Joachim.
Les parents avaient de l’aisance : ils possédaient de nombreux troupeaux, de beaux tapis et de beaux ustensiles ; ils avaient plusieurs serviteurs et servantes. Ils étaient pieux, sensibles, bienfaisants, pleins de droiture. Ils divisaient souvent en trois parts leurs troupeaux et tout le reste ; ils donnaient un tiers du bétail au
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temple, où ils le conduisaient eux-mêmes, et où les serviteurs du temple le recevaient ; ils donnaient le second tiers aux pauvres ou à des parents qui le demandaient, et dont quelques-un, la plupart du temps, se trouvaient présents en ce moment. Ils gardaient pour eux la dernière part, qui était ordinairement la moindre. Ils vivaient très modestement et donnaient tout ce qu’on leur deman- dait. Etant enfant, je me suis dit souvent : “il suffit de donner : celui qui donne reçoit le double” ; car je voyais que la portion qu’ils s’étaient réservée allait tou- jours croissant, et que bientôt tout se trouvait tellement multiplié, qu’ils pouvaient de nouveau faire leur division en trois parts. Ils avaient beaucoup de parents qui se réunissaient chez eux dans toutes les occasions solennelles.
Je ne vis pas qu’on y menât grande chère. Je les vis souvent dans le cours de leur vie donner à manger à quelques pauvres, mais je ne vis jamais de festins proprement dits. Quand ils étaient ensemble, je les voyais ordinairement assis par terre en rond ; ils pariaient de Dieu avec un vif sentiment d’espérance.
Je vis souvent de méchants hommes de leurs parents qui se montraient pleins de mauvais vouloir et d’irritation lorsque, dans leurs entretiens, ils levaient au ciel des yeux pleins de désir ; mais ils étaient bienveillants pour ces gens si mal disposés, les invitaient chez eux dans toutes les occasions, et leur donnaient double part. Je vis souvent ces personnes exiger grossièrement et brutalement ce que l’excellent couple leur offrait avec affection.
Il y avait des pauvres dans leur famille, et je les vis souvent donner un mouton ou même plusieurs.
Le premier enfant qu’Anne mit au monde dans la maison de son père fut une fille, mais qui n’était pas l’enfant de la promesse. Les signes qui avaient été prédits ne se montrèrent pas à sa naissance, qui se trouva liée à quelques circonstan- ces pénibles. Je vis, par exemple, qu’Anne, pendant sa grossesse, éprouva du chagrin de la part de ses gens.
Une de ses servantes avait été séduite par un parent de Joachim. Anne, très troublée de voir ainsi violée la stricte discipline de sa maison, repro- cha un peu vivement sa faute à cette fille. Celle-ci prit son malheur trop à cœur et accoucha avant terme d’un enfant mort.
Anne fut inconsolable de cet accident ; elle craignit d’en avoir été la cause, et il s’ensuivit qu’elle-même accoucha avant terme ; mais sa fille vécut. Comme cette enfant n’avait pas le signe de la promesse et qu’elle était née prématuré- ment, Anne vit là une punition de Dieu, et fut extrêmement troublée, car elle croyait s’être rendue coupable. Toutefois, les parents accueillirent avec une joie sincère la naissance de l’enfant, qui fut, elle aussi, appelée Marie.
C’était une enfant aimable, pieuse et douce. Ses parents l’aimaient beaucoup ; mais il restait en eux quelque trouble et quelque inquiétude, parce qu’ils recon- naissaient qu’elle n’était pas ce fruit béni de leur union qu’ils avaient attendu.
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Ils firent longtemps pénitence et vécurent séparés l’un de l’autre. Anne était devenue stérile, ce qu’ils regardaient comme le résultat de leurs fautes, et cela les portait à redoubler leurs bonnes œuvres Je les vis souvent, chacun de leur côté, faire de ferventes prières, puis vivre à part l’un de l’autre pendant de longs intervalles, donner des aumônes et envoyer des victimes au temple.
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Joachim et Anne s’établissent à Nazareth. Stérilité de sainte Anne. Douleur des saints époux. Leur ardent désir de l’accomplissement de la promesse.
Ils vécurent ainsi sept ans chez Eliud, ce que je pus voir à l’âge du premier enfant, lorsqu’ils se décidèrent à se séparer de leurs parents et à s’établir dans une mai- son avec quelques terres attenantes, qui leur était venue des parents de Joachim, et qui était située dans les environs de Nazareth.
Ils avaient l’intention d’y recommencer à nouveau, dans la solitude, leur vie conjugale, et d’attirer la bénédiction de Dieu sur leur union par une conduite qui pût être plus agréable encore à ses yeux. Je vis prendre cette résolution en famille, et les parents d’Anne faire leurs dispositions pour le nouvel établissement de leurs enfants. Ils partagèrent les troupeaux et mirent de côté, pour le nouveau ménage, des bœufs, des ânes et des montons qui étaient beaucoup plus grands que ne le sont ceux d’ici.
On chargea les bœufs et les ânes, qui étaient devant la porte, de provisions, d’ustensiles et d’effets de toute espèce ; les bonnes gens s’entendaient très bien à empaqueter tout cela, de même que les bêtes se prêtaient au mieux à le rece- voir et à le transporter.
Ces gens chargeaient aussi habilement leur bagage sur ces animaux que nous pouvons le faire sur des voitures. Ils avaient de beaux ustensiles ; tous les vases étaient plus élégants qu’aujourd’hui : il semblait que l’ouvrier y eût travaillé avec amour et eût fait chacun d’eux avec une intention différente.
Quand tout fut prêt, les valets et les servantes se mirent en marche et poussè- rent devant eux les troupeaux et les bêtes de charge jusqu’à la nouvelle habita- tion qu’était préparée à cinq ou six lieues de là ; je crois qu’elle venait des parents de Joachim.
Anne et Joachim, après avoir pris congé de tous les amis et serviteurs avec toute sorte de remerciements et de recommandations, quittèrent le séjour qu’ils avaient habité jusqu’alors, pleins d’émotions et de pieuses résolutions. La mère d’Anne ne vivait plus, mais je vis pourtant les parents des deux époux les accompagner vers leur nouvelle demeure. Peut-être Eliud s’était-il remarié, ou y avait-il là en plus des parents de Joachim : Marie Héli, la petite fille d’Anne, âgée d’environ six ou sept ans, faisait aussi partie du cortège.La nouvelle
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habitation était agréablement située, dans un pays de collines, entremêlé de prai- ries et d’arbres, à une lieue et demie ou à une forte lieue au couchant de Nazareth : elle était sur une hauteur, entre la vallée voisine de Nazareth et la vallée de Zabulon ; une gorge, que longeait une allée de térébinthes, conduisait de la maison vers Nazareth.
Devant la maison était une cour fermée, dont le sol me parut être le roc nu ; elle était entourée d’un mur peu élevé, de quartiers de rochers ou de pierres brutes ; derrière ce mur ou au-dessus, était une haie vive. Sur l’un des côtés de cette cour étaient de petits bâtiments pour loger les gens et pour déposer beaucoup de choses ; il y avait aussi un hangar pour mettre le bétail et les bêtes de somme. Il y avait alentour plusieurs jardins, dans l’un d’eux, près de la maison, s’élevait un grand arbre d’une espèce particulière.
Ses branches descendaient à terre, y prenaient racine et poussaient de nouveaux arbres qui faisaient de même, en sorte que tout cela formait un grand massif de verdure.
Quand les voyageurs arrivèrent à la maison, ils trouvèrent chaque chose à sa place et tous les arrangements déjà faits : car les vieux parents avaient envoyé d’avance des gens chargés de tout mettre en ordre. Les valets et les Servantes avaient défait les paquets et placé chaque chose où elle devait être avec autant d’adresse et de soin qu’ils en avaient mis pour charger les bagages, car ils étaient si soigneux et faisaient avec tant de calme et d’intelligence ce qu’ils avaient à faire, qu’on n’avait pas besoin, comme aujourd’hui, de tout leur com- mander en détail.
Tout fut donc bientôt arrangé, et quand les parents eurent installé leurs enfants dans leur nouvelle demeure, ils prirent congé d’Anne et de Joachim, qu’ils embrassèrent et bénirent, et ils reprirent le chemin de leur maison, ramenant avec eux la petite fille d’Anne qui revenait avec ses grands parents.
Dans ces sortes de visites et dans les occasions de même nature, je ne voyais jamais ces personnages faire de grands repas : ils se plaçaient en rond, ayant devant eux, sur un tapis, deux petits plats et de petites cruches ; ils ne parlaient la plupart du temps que des choses de Dieu et de leurs saintes espérances.
Je vis alors le saint ménage commencer une vie toute nouvelle. Ils voulaient sacrifier à Dieu tout le passé, et faire comme s’ils se réunissaient pour la première fois ; ils s’efforcèrent, dès lors, par une vie agréable à Dieu, de faire descendre sur eux cette bénédiction qui était le seul objet de leurs ardents désirs. Je les vis tous deux visiter leurs troupeaux et en faire trois parts, comme j’ai dit plus haut que faisaient leurs parents : pour le temple, pour les pauvres et pour eux-mêmes. Ils faisaient conduire au temple ce qu’il y avait de mieux ; les pauvres recevaient un bon tiers ; ils conservaient pour eux la moins bonne part, et ils faisaient ainsi pour tout.
Leur maison était assez spacieuse ; ils vivaient et dormaient dans de petites chambres séparées où je les voyais très souvent, chacun de son côté, prier avec
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une grande ferveur. Je les vis vivre ainsi longtemps ; ils donnaient de grandes aumônes, et chaque fois qu’ils partageaient leurs troupeaux et le reste de leur avoir, tout se multipliait de nouveau rapide. ment. Ils vivaient modestement dans les privations et le renoncement.
Je les voyais aussi, lorsqu’ils priaient, mettre des habits de pénitence ; et, plusieurs fois, je vis Joachim visitant ses troupeaux dans des endroits éloignés, et priant Dieu dans la prairie.
Ils persévérèrent dans cette vie austère menée en présence de Dieu, pendant dix-neuf ans après la naissance de leur premier enfant ; ils désiraient ardemment la bénédiction promise, et leur tristesse allait toujours croissant. Je vis des hommes pervers du pays, venir vers eux et les injurier, leur disant : “Qu’ils devaient être des méchants, puisqu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfants ; que la petite fille ramenée chez les parents d’Anne n’était pas à eux ; qu’Anne était stérile ; qu’elle avait supposé cet enfant, qu’autrement elle l’aurait avec elle” ; et ainsi de suite. Ces paroles redoublaient l’abattement des pieux époux.
Anne avait la ferme croyance et à certitude intérieure que l’avènement du Messie était proche et qu’elle appartenait à la famille qui devait être selon la chair celle du Sauveur. Elle priait et appelait à grands cris l’accomplissement de la promesse, et conti- nuait, ainsi que Joachim, à tendre vers une pureté de plus en plus parfaite. La honte de sa stérilité l’attristait profondément ; elle pouvait à peine se montrer à la synagogue sans y recevoir quelque affront.
Joachim, quoique petit et maigre, était pourtant robuste. Anne aussi n’était pas grande, et sa complexion était délicate ; le chagrin la consumait à tel point, que ses joues étaient devenues creuses, quoique toujours assez colorées. Ils conduisaient de temps en temps leurs troupeaux au temple ou chez les pau- vres, dont ils avaient fait la part, et la portion qu’ils se réservaient allait toujours en diminuant.
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Joachim reçoit un affront au temple.
Après que, pendant tant d’années, ils eurent vainement imploré la bénédiction de Dieu sur leur mariage, je vis Joachim faire le projet d’aller de nouveau offrir un sacrifice au temple. Tous deux se préparèrent par des exercices de pénitence ; je les vis la nuit, en habits de pénitents, prier prosternés contre terre ; puis Joachim, au point du jour, se rendit aux pâturages où étaient ses troupeaux, et Anne resta seule. Bientôt après je vis celle-ci envoyer à son époux des colombes, d’autres oiseaux et divers objets dans des cages et des corbeilles, car il voulait offrir tout cela au temple.
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Il prit deux ânes, sur le des desquels il mit ces corbeilles ; il en ajouta d’autres, où se trouvaient au nombre de trois, si je ne me trompe, de jolis petits animaux blancs avec de longs cous ; je ne sais plus si c’étaient des agneaux ou des che- vreaux. Il avait avec lui une lanterne sur un bâton : c’était comme une calebasse creuse où brillait une lumière.
Je le vis arriver avec ses serviteurs et ses bêtes de somme à une belle prairie ver- doyante, placée entre Béthanie et Jérusalem, et où je vis plus tard Jésus s’arrêter souvent. Ils montèrent au temple et mirent leurs ânes dans une auberge du temple voisine du marché, où ils logèrent plus tard, lors de la présentation de Marie.
Ils portèrent leurs offrandes jusqu’au haut des degrés et passèrent, comme ils firent depuis, par les demeures des serviteurs du temple. Ici les serviteurs de Joachim se retirèrent après qu’on eut reçu les offrandes.
Joachim entra dans la salle où se trouvait le bassin plein d’eau et où on lavait les victimes ; il se rendit ensuite par un long couloir dans une autre salle, à gauche de l’endroit où étaient l’autel des parfums, la table des pains de proposition et le chandelier à cinq branches.
Plusieurs autres personnes, venues pour sacrifier, s’y trouvaient déjà, et Joachim fut soumis à une cruelle épreuve. Je vis un prêtre, appelé Ruben, mépriser ses offrandes ; au lieu de les placer avec les autres dans un endroit apparent, derriè- re les grilles. à droite de la salle, il les mit tout à fait de côté.
Il injuria tout haut le pauvre Joachim, à cause de la stérilité de sa femme, ne le laissa pas approcher, et le relégua dans un coin pour lui faire affront. (...)
Je vis alors Joachim quitter le temple, accablé de tristesse, et gagner, en passant par Béthanie, les environs de Machéronte. Il y avait là une maison où se rassem- blaient les Esséniens, et où il entra pour chercher des consolations et des conseils.
Dans cette maison, et précédemment dans cette qui est près de Bethléhem, a habité le prophète Manahem, qui prédit à Hérode, dans sa jeunesse, qu’il deviendrait roi et commettrait de grands crimes.
Joachim se rendit de là au plus éloigné de ses pâturages, près de la montagne d’Hermon ; le chemin qu’il prit passait par le désert de Gaddi, au delà du Jourdain. L’Hermon est une montagne élancée qui, du côté du midi, est toute verdoyante et parsemée de beaux arbres fruitiers, tandis que du côté opposé elle est cou- verte de neige.
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Anne reçoit la promesse de fécondité, et se rend au temple.
Joachim était si triste et si honteux de l’affront reçu au temple, qu’il ne fit pas dire à Anne où il se trouvait ; mais Anne apprit par d’autres personnes qui s’étaient trouvées présentes ce que son mari avait eu à souffrir, et elle en fut affligée au delà de toute expression.
Je la vis souvent pleurer la face contre terre, parce qu’elle ne savait pas où était son mari, qui resta caché pendant cinq mois entiers auprès de ses troupeaux de l’Hermon.
Vers la fin de ce temps, Anne eut un redoublement de souffrance par suite de la grossièreté d’une de ses servantes, qui lui reprochait souvent sa triste situation. Un jour, c’était au commencement de la fête des Tabernacles, cette servante demanda à aller ailleurs célébrer cette fête, et Anne le lui refusa.
Alors cette fille lui reprocha si vivement sa stérilité et l’abandon de son mari, qui était, selon elle, une punition de Dieu à cause de sa dureté, qu’Anne ne put plus tolérer son séjour chez elle. Elle la renvoya chez ses parents avec des présents, et leur fit dire qu’ils eussent à reprendre leur fille, parce qu’il lui était impossible de la garder plus longtemps.
Quand Anne eut renvoyé sa servante, elle entra tout affligée dans sa chambre et se mit à prier. Le soir, elle jeta sur sa tête un grand drap, dans lequel elle s’enve- loppa tout entière, et s’en alla vers le grand arbre déjà mentionné qui était dans sa cour, et qui formait une cabane de feuillage ; elle alluma une lampe qui était suspendue à l’arbre dans une espèce de boite, et lut des prières écrites sur un rouleau.
Cet arbre était très grand et on y avait pratiqué des sièges et des berceaux ; ses branches tombaient à terre de l’autre côté du mur, où elles prenaient racine, repoussaient encore pour retomber de nouveau, et ainsi de suite, en sorte qu’elles formaient tonte une série de cabanes de verdure.
Anne, étant sous cet arbre, cria vers Dieu pendant longtemps, le suppliant, puis- qu’il lui avait ôté la fécondité, de ne pas tenir en outre éloigné d’elle son pieux époux Joachim. Et voilà qu’un ange du ciel lui apparut : il descendit devant elle comme du haut de l’arbre et lui dit qu’elle devait se consoler, parce que le Seigneur avait exaucé sa prière ; il lui prescrivit de partir le lendemain pour le temple avec deux servantes, et de prendre avec elle des colombes pour le sacrifice.
Il ajouta que la prière de Joachim était également exaucée, qu’il se rendrait de son côté au temple avec son offrande, et qu’ils se rencontreraient sous la porte
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dorée : le sacrifice de Joachim était accepté, tous deux devaient être bénis et elle devait bientôt connaître le nom de son enfant. Il lui dit encore qu’il avait porté à son époux un message semblable, et disparut.
Anne, pleine de joie, rendit grâce au Dieu de miséricorde. Elle rentra alors dans sa maison et prit avec ses servantes les dispositions nécessaires pour pouvoir se mettre en route le lendemain. Je la vis ensuite se coucher pour dormir, après avoir prié.
Quand Anne eut dormi quelque temps, je vis descendre du ciel vers elle un rayon de lumière qui, près de son lit, se transforma en un jeune homme resplendissant. C’était l’ange du Seigneur, qui lui dit qu’elle concevrait un saint enfant.
Puis il étendit le bras au-dessus d’elle et écrivit sur le mur de grandes lettres lumineuses : c’était le nom de Marie. L’ange disparut ensuite et se perdit dans la lumière. Anne était pendant ce temps comme dans l’émotion d’un songe joyeux ; elle se releva à demi éveillée sur sa couche, pria avec une grande ferveur et se rendormit sans avoir rien vu bien clairement.
Mais, après minuit, elle se réveilla toute joyeuse, comme par l’effet d’une impul- sion intérieure, et elle vit l’écriture sur la muraille avec un mélange de crainte et d’allégresse. C’étaient comme des lettres rouges, dorées, lumineuses ; elles étaient grandes et en petit nombre : elle les contempla avec une joie et un attendrissement incroyables, jusqu’au moment où elles disparurent à l’aube naissante. Tout était devenu clair pour elle, et son contentement était tel, qu’elle paraissait toute rajeu- nie quand elle se leva.
Au moment où la lumière de l’ange vint sur Anne, je vis sous son cœur quelque chose de brillant, et je reconnus dans sa personne la mère choisie, le vase illuminé de la grâce qui s’approchait. Je ne puis exprimer cela qu’en disant que j’ai reconnu en elle un berceau orné, un lit couvert, un tabernacle préparé pour recevoir et conserver dignement une chose sainte. Je vis qu’Anne, par la grâce de Dieu, était préparée à recevoir la bénédiction.
Je ne sais comment m’exprimer, mais je reconnus Anne comme le berceau du salut universel pour l’humanité, et en même temps comme un taber- nacle d’église ouvert, devant lequel le rideau était retiré. Je reconnus cela aussi naturellement, et toute cette connaissance était à la fois naturelle et céles- te. Anne avait alors, à ce que je crois, quarante-trois ans.
Anne se leva, alluma sa lampe, pria et se mit en routa pour Jérusalem avec ses offrandes. Tous ses domestiques étaient, ce matin-là, pleins d’une joie inaccou- tumée quoiqu’elle seule eût connaissance de l’apparition de l’ange.
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Joachim reçoit la bénédiction de l’Arche d’alliance.
Je vis ensuite l’ange marquer ou oindre le front de Joachim avec le pouce et l’index, puis lui faire manger d’un aliment lumineux et lui faire boire d’un liquide transparent contenu dans une petite coupe brillante qu’il tenait avec deux doigts. Elle était de la forme du calice de la sainte Cène, mais n’avait pas de pied.
Il me sembla qu’il lui entrait alors dans la bouche comme un petit épi de blé et une petite grappe de raisin lumineux, et je connus par là que la concupiscence et l’impureté, suite du péché, étaient sorties de lui.
Je vis ensuite l’ange communiquer à Joachim le plus haut degré et comme la plus sainte fleur de cette bénédiction que Dieu avait commu- niquée à Abraham. et qui plus tard était devenue l’objet le plus sacré de l’Arche d’alliance.
Il donna cette bénédiction à Joachim de la même manière que dans une autre occasion j’avais vu Abraham la recevoir d’un ange, mais avec cette différence que pour Abraham l’ange avait semblé tirer la bénédiction de lui-même, comme de son sein, tandis que pour Joachim, il la prit dans le saint des saints’.
Lors de la bénédiction d’Abraham, ce fut comme si Dieu mettait en lui la grâce de cette bénédiction, et bénissait par elle le père de son peuple futur, afin que les pierres dont son temple devait être bâti sortissent de lui ; mais lorsque Joachim la reçut, ce fut comme si l’ange tirait du tabernacle de ce temple le symbole sacré de la bénédiction et le donnait à un prêtre, pour faire de lui le vase saint dans lequel le Verbe devait être fait chair.
Il me fut révélé que Joachim, avec cette bénédiction, reçut le fruit défi- nitif et l’accomplissement proprement dit de la promesse faite à Abraham, la bénédiction dont devait résulter la conception immaculée de la très Sainte Vierge, destinée à écraser la tête du serpent.
L’ange reconduisit ensuite Joachim dans le sanctuaire et disparut. Joachim, ravi en extase, tomba sans connaissance. Les prêtres, en rentrant, le trouvèrent là, je visage rayonnant de joie. Ils le relevèrent avec respect, et le portèrent sur un siège où d’ordinaire les prêtres seuls s’asseyaient.
Ils lui lavèrent là je visage, lui tinrent sous le nez quelque chose qui répandait une odeur fortifiante, lui donnèrent à boire, et firent pour lui ce qu’on fait pour quelqu’un qui a perdu connaissance. Quand Joachim fut revenu à lui, il parut lumineux, plein de force et comme rajeuni. (...)
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“Parce que, en Israël, tout n’est pas mal et ne doit pas être répudié mais, au contraire, il y aura beaucoup de souvenirs des usages anciens dans mon Eglise. Et l’un d’eux sera l’Huile de l’Onction, employée aussi dans l’Église pour consacrer l’autel, les pontifes et toutes les hiérarchies ecclésiastiques,”
Jésus explique les 7 sacrements de l’Église “l’Évangile tel qu’il m’a été révélé” Evangile donné par Jésus à Maria Valtorta (Italie, 1897-1961)
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Devenir saint veut dire lire et relire les évangiles de Maria Valtorta
Les visions de Maria Valtorta
(Italie, 1897-1961)
La guérison du serviteur du centurion
(Maria Valtorta, “l’Évangile tel qu’il m’a été révélé” tome 3)
Venant de la campagne, Jésus entre à Capharnaüm. Avec Lui se trouvent les douze ou plutôt les onze apôtres, car Jean n’y est pas. Salutations habituelles des gens sur une gamme très variée d’expressions, depuis celles toutes simples des enfants à celles un peu timides des femmes, à celles extatiques des miracu- lés, jusqu’aux salutations curieuses ou ironiques. Il y en a pour tous les goûts. Et Jésus répond à tous, selon la manière dont on le salue : des caresses pour les enfants, des bénédictions pour les femmes, des sourires aux miraculés, et un profond respect pour les autres. Mais, cette fois, aux salutations ordinaires, s’unit le salut du centurion de l’endroit, je crois. Il le salue de son : “Salut, Maître!” auquel Jésus répond en disant : “Dieu vienne à toi.”
Qui est Maria Valtorta ?
Maria Valtorta est née à Caserte le 14 mars 1897. Son père étant militaire de carrière, la famille se déplace en divers endroits d’Italie, au gré de l’affectation de son régiment. En 1920, tandis qu’elle chemine en compagnie de sa mère, elle est agressée par un jeune dévoyé qui la frappe violemment dans le dos avec une barre métallique. Elle doit garder le lit durant trois mois et en restera affectée toute sa vie. En 1924, la famille s’établit définitivement à Viareggio, en Toscane. Le 1er juillet 1931,
elle s’offre au Seigneur comme victime expiatoire pour les péchés des hommes. Suite à l’agression dont elle fut victime et à son acte de donation totale, sa santé se détériore progressivement.
Dès le printemps 1934 elle demeurera définitivement clouée sur son lit de douleur. Elle a quitté ce monde le 12 octobre 1961.
Maria Valtorta a rempli 122 cahiers, soit près de 15000 pages manuscrites, avec la description des visions et révélations qu’elle a reçues du Seigneur entre 1943 et 1951 essentiellement. On y trouve l’intégralité et la fidélité des véritables dialogues de la vie de Jésus, ce qui nous permet de mieux connaître les personnalités des compagnons du Seigneur. Ces livres finiront certainement par constituer le 5e évangile
“L’Evangile tel qu’il m’a été révélé” (10 tomes).
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Pendant que la foule s’approche, curieuse de voir comment va se passer la ren- contre, le romain continue : “Cela fait plusieurs jours que je t’attends. Tu ne me reconnais pas parmi ceux qui t’écoutaient sur la montagne. J’étais habillé en civil. Tu ne me demandes pas pourquoi j’étais venu?”
“Je ne te le demande pas. Que veux-tu de Moi?”
“Nous avons l’ordre de surveiller ceux qui font des rassemblements. Trop de fois Rome a dû regretter d’avoir autorisé des réunions honnêtes-en apparen- ce. Mais, en te voyant et en t’entendant, j’ai pensé à Toi comme à... comme à... J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paraly- sé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le gué- rissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions et ils savent les soigner avec les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer. Ils ont refusé de venir. J’en ai grande douleur parce que c’est un serviteur fidèle.””Je viendrai et te le guérirai.”
“Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, ordure pour vous. Si les médecins hébreux craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour Toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si d’ici tu dis une seule parole, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à tant d’autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme il m’est ordonné, je puis, à mon tour, commander aux soldats que j’ai sous mes ordres, et si je dis à l’un : “Va”, à l’autre : “Viens”, et au serviteur : “Fais ceci”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras tout de suite obéi par la maladie et elle s’en ira”.
“Ce n’est pas un homme, la maladie ...” objecte Jésus.
“Toi non plus, tu n’es pas un homme, mais tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir.” Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et Lui disent : “C’est un romain, mais écoute-le car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que lui a fait construire la synagogue et il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne reste pas déçu et fâché et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine.” Jésus, après avoir écouté ceux-ci et celui-là, se tourne en souriant vers le centurion : “Pars en avant, j’arrive.”
Mais le centurion recommence à dire : “Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur guérira. “ “Et, qu’il en soit ainsi. Va avec foi. En cet instant la fièvre le quitte et la vie revient en ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie.Va .”
Le centurion salue militairement, s’incline et puis s’en va.
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Jésus le regarde partir et puis il se retourne vers ceux qui sont présents et dit : “En vérité, je vous dis que je n’ai pas trouvé autant de foi en Israël. Oh ! c’est pourtant vrai ! “Le peuple qui marchait dans les ténèbres vit une gran- de lumière. Sur ceux qui habitaient dans l’obscure région de la mort, la Lumière s’est levée”, et encore : “Le Messie, après avoir levé sa bannière sur les nations les réunira”. Oh ! mon Royaume ! Vraiment vers toi on affluera en nombre infini ! Plus nombreux que tous les chameaux et les dromadaires de Madian et d’Epha, et que les porteurs d’or et d’encens de Saba, plus nombreux que tous les trou- peaux de Cédar et que les béliers de Nabaiot seront ceux qui viendront à toi, et mon cœur se dilatera de joie en voyant venir à Moi les peuples de la mer et la puissance des nations.
Les îles m’attendent pour m’adorer et les fils des étrangers construiront les murs de mon Eglise dont les portes resteront toujours ouvertes pour accueillir les rois et la puissance des nations et pour les sanctifier en Moi. Ce qu’Isaïe a vu, voilà que cela s’accomplira ! Je vous dis que beaucoup vien- dront de l’Orient et de l’Occident et siégeront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux, pendant que les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures où il y aura pleurs et grincements de dents.”
“Tu prophétises donc que les gentils seront égaux aux fils d’Abraham ?” “Non pas égaux : supérieurs. Ne le regrettez pas, car c’est votre faute. Ce n’est pas Moi, mais les Prophètes qui le disent et déjà les signes le confirment. Maintenant que quelques-un d’entre vous aillent à la maison du centurion pour constater que son serviteur est guéri, comme la foi du romain le méritait. Venez. Peut-être qu’à la maison il y a des malades qui attendent ma venue.” Jésus, avec les apôtres et quelques autres, se dirige vers la maison où il reste habituellement les jours où il est à Capharnaüm. Le plus grand nombre se préci- pitent curieux et bruyants vers la maison du centurion.”
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“Les malheurs servent à vous persuader de votre néant“
(MariaValtorta, “l’Évangile tel qu’il m’a été révélé” tome 3)
(...) Jésus dit ensuite : “Je ne te commente pas l’Evangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t’éclairer ce qui précède le passage de l’Evangile. Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Oui, Je le savais. J’étais seul à le savoir. Et alors, pour- quoi est-ce que je dormais ? Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore seulement des “hommes”. L’homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable dans une chose, il est plein de suffisance et d’attachement à son “savoir faire”. Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs et pour ce motif ils se croyaient insurpassables dans la
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manœuvre des bateaux. Moi, pour eux, j’étais un grand “Rabbi” mais une nullité comme marin. C’est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que j’étais incapable d’autre chose. Leur affection aussi y était pour quelque chose, et ils ne voulaient pas m’imposer des fatigues matérielles. Mais l’attachement à leur “savoir faire” dépassait encore l’affection.
Je ne m’impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement je vous laisse libres et j’attends. Ce jour-là j’étais fatigué et on me priait de me reposer c’est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables. Alors je me mis à dor- mir. Dans mon sommeil se mêlait aussi cette constatation de ce que l’homme est “homme” et qu’il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu’à l’aider. En ces “sourds spirituels” en ces “aveugles spirituels” je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui pendant des siècles et des siècles iraient à leur ruine “pour vouloir agir par eux-mêmes”, alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu’ils m’appellent à l’aide.
Quand Pierre cria : “Sauve-nous!” mon amertume tomba comme un caillou qu’on laisse aller. Je ne suis pas “homme”, je suis le Dieu-Homme. Je n’agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu’un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l’embarras, même si vous n’êtes pas assez méchants pour vous en réjouir, vous l’êtes assez pour rester dédaigneux, indiffé- rents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l’aide. Par votre attitude, vous lui faites comprendre : “Quand j’ai voulu t’aider, tu n’as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi”. Mais Moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur.
Et je sauve, Maria. Je sauve toujours dès qu’on m’appelle.
Les pauvres hommes pourraient objecter : “Et alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ?” Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quelqu’il soit, vous arriveriez à vous croire les auteurs du Bien qui en réalité serait un don de ma part et vous ne vous souviendriez plus jamais de Moi. Jamais plus. Vous avez besoin, pauvres fils, de la douleur pour vous rappeler que vous avez un Père. Comme le fils prodigue qui se rappela qu’il avait un père quand il eut faim.
Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison,
cause de tant d’erreurs, et de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, de vos fautes, cause de punitions que vous vous donnez à vous- mêmes, et de mon existence, de ma puissance, de ma bonté. Voilà ce que vous dit l’Evangile d’aujourd’hui. Votre Evangile de l’heure présente, pauvres fils. Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu’il est angoissé de vous voir sans amour pour Lui. Appelez-moi et je viendrai.
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Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle Empty Re: Tous Appelés à la Sainteté - Le Livre de Vincent Detarle

Message par Her Mar 31 Mai - 6:17

Les 7 sacrements de l’Église
(Maria Valtorta - “L’Évangile tel qu’il m’a été révélé” - Tome 4, Chapitre 122)
Jésus et son cousin Jacques retournent auprès des apôtres et des disciples après avoir passés une journée et une nuit ensemble sur le Mont Carmel ...
Jésus quitte le plateau du Carmel et descend par les sentiers humides de rosée, à travers les bois qu’animent de plus en plus les trilles et les voix, sous le pre- mier soleil qui dore la pente orientale de la montagne. Quand la légère nuée pro- duite par la chaleur se dissipe sous le soleil, la plaine d’Esdrelon apparaît dans toute sa beauté de ses vergers et de ses vignes qui entourent les maisons.
Elle semble un tapis, en général vert, avec de rares oasis jaunâtres parsemées de plaques rouges que sont les champs où l’on a coupé le blé et où flamboient maintenant les coquelicots, un tapis enserré par le chaton triangulaire des monts Carmel, Thabor, Hermon (le petit Hermon) et par des monts plus lointains, dont je ne sais pas le nom, qui cachent le Jourdain et rejoignent au sud-est les monts de la Samarie.
Jésus s’arrête à regarder, pensif, toute cette partie de la Palestine. Jacques le regarde et Lui dit : “Tu regardes la beauté de cette région?”
“Oui, cela aussi. Mais je pense surtout aux futures pérégrinations, et à la néces- sité de vous envoyer, et d’envoyer sans retard les disciples, non au travail limité de maintenant, mais à un vrai travail missionnaire. Nous avons des régions et des régions qui ne me connaissent pas encore et je ne veux pas laisser d’endroits sans Moi. C’est ma continuelle préoccupation : aller, agir, tant que je puis, et tout faire...”
“De temps en temps des choses viennent te ralentir.”
“Plutôt que de me ralentir, elles m’imposent des changements dans l’itinéraire que je dois suivre, car les voyages que nous faisons ne sont jamais inutiles. Mais il y a encore tant, tant à faire... Et aussi parce qu’après une absence je retrouve beaucoup de cœurs revenus au point de départ et il me faut recommencer.”
“Oui, elle est accablante, et elle dégoûte cette apathie des esprits, cette incons- tance et cette préférence pour le mal.”
“Accablante. Il ne faut pas dire qu’elle dégoûte. Le travail de Dieu ne dégoûte jamais. Les pauvres âmes doivent nous inspirer de la pitié, pas du dégoût. Nous devons toujours avoir un cœur de père, de bon père. Un bon père n’éprouve jamais de dégoût pour les maladies de ses fils. Nous ne devons pas en éprou- ver, nous, pour personne.”
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“Jésus, me permets-tu de te poser des questions ? Moi, cette nuit aussi, je n’ai pas dormi. Mais j’ai beaucoup réfléchi en te regardant dormir. Dans ton sommeil, tu sembles si jeune, Frère ! Tu souriais, la tête appuyée sur ton bras replié par des- sous, tout à fait comme un enfant. Je te voyais bien sous la lune si lumineuse de cette nuit. Je réfléchissais et beaucoup de questions me sont venues au cœur... “
“Dis-les.”
“Je me disais : il faut que je demande à Jésus comment nous pourrons arriver à cet organisme, que tu as appelé Eglise, et dans lequel, si j’ai bien compris, il y aura une hiérarchie, étant donné notre insuffisance. Nous diras-tu tout ce que nous devrons faire, ou devrons-nous le faire par nous-mêmes ?”
“Moi, quand ce sera le moment, je vous indiquerai le chef de celle-ci. Pas davan- tage. Pendant ma présence parmi vous, je vous ai déjà indiqué les différentes catégories avec les différences entre apôtres et disciples, hommes et femmes. En effet, elles s’imposent. Cependant, de même que je veux chez les disciples respect et obéissance aux apôtres, je veux que les apôtres aient amour et patien- ce à l’égard des disciples.”
“Et que devrons-nous faire ? Toujours et seulement te prêcher ?”
“C’est l’essentiel. Puis vous devrez en mon nom absoudre et bénir, ramener à la Grâce, administrer les Sacrements que j’instituerai ... “
“Que sont ces choses?”
“Ce sont des moyens surnaturels et spirituels, appliqués aussi avec des moyens matériels, employés pour persuader les hommes que le prêtre fait réellement quelque chose. Tu vois que l’homme s’il ne voit pas ne croit pas. Il a toujours besoin de quelque chose qui lui dise qu’il y a quelque chose. Pour ce motif, quand je fais des mira- cles, j’impose les mains, ou je mouille avec de la salive, ou je donne une bou- chée de pain trempé. Je pourrais faire un miracle par ma seule pensée. Mais crois-tu qu’alors les gens diraient : “Dieu a fait le miracle” ? Ils diraient : “Il est guéri parce que c’était le moment de guérir”.
Et ils en attribueraient le mérite au médecin, aux remèdes, à la résistance phy- sique du malade. Ce sera la même chose pour les sacrements : des formes du culte pour administrer la Grâce, ou la rendre, ou la fortifier chez les fidèles. Jean, par exemple, se servait de l’immersion dans l’eau pour représenter la purification des péchés. En réalité, plus que l’eau qui lavait les membres, était utile la morti- fication de se reconnaître impur pour les péchés commis.
Moi aussi, j’aurai le baptême, mon baptême, qui ne sera pas seulement symbo- le mais sera vraiment purification de la tache d’origine de l’âme et restitution
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à l’âme de l’état spirituel que possédaient Adam et Eve avant leur faute, augmenté encore ici parce qu’il sera donné grâce aux mérites de l’Homme-Dieu.”
“Mais... l’eau ne descend pas sur l’âme ! L’âme est spirituelle. Qui la saisit dans le nouveau-né, ou l’adulte, ou le vieillard ? Personne.”
“Tu vois que tu admets que l’eau est un moyen matériel sans effet sur une chose spirituelle ? Ce ne sera donc pas l’eau, mais la parole du prêtre, membre de l’Église du Christ, consacré à son service, ou d’un autre vrai croyant qui dans des cas exceptionnels le remplace, qui opérera le miracle de la rédemption de la faute d’origine du baptisé.”
“C’est bien. Mais l’homme est pécheur aussi de lui-même... Et les autres péchés, qui les enlèvera ?” “Toujours le prêtre, Jacques. Si c’est un adulte, en même temps que la faute d’origine, disparaîtront les autres fautes. Si l’homme est déjà baptisé et revient au péché, le prêtre l’absoudra au nom de Dieu, Un et Trin, et grâce aux mérites du Verbe Incarné, comme je le fais pour les pécheurs.”
“Mais Toi, tu es saint ! Nous...”
“Vous devez être saints parce que vous touchez des choses saintes et administrez ce qui est à Dieu.”
“Alors nous baptiserons plusieurs fois le même homme, comme fait Jean qui accorde l’immersion dans l’eau autant de fois que quelqu’un vient à lui ?”
“Jean, dans son baptême, ne purifie que par l’humilité de celui qui s’immerge. Je te l’ai déjà dit. Vous, vous ne rebaptiserez pas quelqu’un qui est déjà baptisé, sauf dans le cas où il l’a été avec une formule non apostolique, mais schisma- tique, auquel cas on peut administrer un second baptême après une demande précise de celui qui doit être baptisé, s’il est adulte, de vouloir l’être et une nette déclaration qu’il veut faire partie de la véritable Eglise. Les autres fois, pour ren- dre l’amitié de Dieu et pour être en paix avec Lui, vous vous servirez de la parole du pardon unie aux mérites du Christ, et l’âme, venue à vous avec un vrai repen- tir et une humble accusation, sera absoute.”
“Et si quelqu’un est malade au point de ne pouvoir se déplacer ? Mourra-t-il alors dans le péché ? A la souffrance de l’agonie, ajoutera-t-il celle de la peur du juge- ment de Dieu ?”
“Non. Le prêtre ira trouver le mourant et l’absoudra. Il lui donnera même une forme plus large d’absolution, non pas globale, mais pour chaque organe des sens par lequel l’homme arrive généralement à pécher.
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Nous avons en Israël l’Huile sainte, composée suivant la règle donnée par le Très-Haut, et avec laquelle on consacre l’autel, le Pontife, les prêtres et les rois. L’homme est vraiment un autel, et il devient roi par son élection au siège du Ciel. II peut donc être consacré avec l’Huile de l’Onction.
L’Huile sainte sera prise avec d’autres parties du culte israélite et employée dans mon Eglise, bien qu’avec d’autres emplois. Parce que, en Israël, tout n’est pas mal et ne doit pas être répudié mais, au contraire, il y aura beaucoup de souvenirs des usages anciens dans mon Eglise. Et l’un d’eux sera l’Huile de l’Onction, employée aussi dans l’Église pour consacrer l’autel, les pontifes et toutes les hiérarchies ecclésiastiques, toutes, et pour consacrer les rois et les fidèles quand ils devien- dront les princes-héritiers du Royaume, ou bien quand ils auront besoin d’une aide très grande pour comparaître devant Dieu avec les membres et les sens purifiés de toute faute. La grâce du Seigneur secourra l’âme et même le corps, s’il plaît à Dieu pour le bien du malade.
Le corps, bien des fois, ne réagit pas à la maladie même à cause des remords qui troublent sa paix et de l’action de Satan qui, par cette mort, espère gagner une âme pour son royaume et même porter les survivants au désespoir. Le malade passe de l’étreinte satanique et du trouble intérieur à la paix, par la certitude du pardon de Dieu qui lui obtient aussi l’éloignement de Satan.
Et comme le don de la Grâce était accompagné, chez les premiers parents, de celui de l’immunité des maladies et de toute sorte de douleur, le malade, rendu à la Grâce aussi grande que celle d’un nouveau-né baptisé par mon baptême, peut obtenir aussi la victoire sur la maladie, aidé aussi par la prière de ses frères dans la foi, qui sont dans l’obligation d’avoir de la pitié envers le malade, pitié non seulement corporelle, mais surtout spirituelle, visant à obtenir le salut physique et spirituel du frère. La prière est déjà une forme de miracle, Jacques. La prière d’un juste, tu l’as vu chez Elie, a tant de puissance.”
“Je te comprends peu, mais ce que je comprends me remplit de respect pour le caractère sacerdotal de tes prêtres. Si je te comprends bien, nous aurons avec Toi beaucoup de points communs : la prédication, l’absolution, le miracle. Trois sacrements, donc.”
“Non, Jacques. La prédication et le miracle ne sont pas des sacrements. Mais il y aura davantage de sacrements. Sept comme le candélabre sacré du Temple et les dons de l’Esprit d’Amour. Et en vérité les Sacrements sont des dons et sont des flammes, donnés pour que l’homme brûle devant le Seigneur dans les siècles des siècles. Il y aura aussi le Sacrement pour les noces de l’homme. Celui qui est représenté dans le symbole des noces saintes de Sara de Raguël délivrée du démon. Il donnera aux époux tous les secours pour une sainte vie commune selon les lois et les désirs de Dieu.
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L’époux et l’épouse deviennent aussi les ministres d’un rite : celui de la procréa- tion. Le mari et la femme deviennent aussi les prêtres d’une petite église : la famille. Ils doivent par conséquent être consacrés pour procréer avec la béné- diction de Dieu et pour élever une descendance dans laquelle on bénit le Nom Très saint de Dieu.”
“Et nous, les prêtres, qui nous consacrera ?”
“Moi, avant de vous quitter. Vous, ensuite, consacrerez les successeurs et ceux que vous vous agrégerez pour propager la foi chrétienne.”
“Toi, tu nous apprendras, n’est-ce-pas ?” “Moi et Celui que je vous enverrai. Cette venue aussi sera un Sacrement. Donné volontairement par Dieu Très saint dans sa première épiphanie, donné ensuite par ceux qui auront reçu la plénitude du sacerdoce.
Il sera force et intelligence, il sera confirmation dans la Foi, il sera piété sainte et sainte crainte, il sera aide de conseil et sagesse surnaturelle, et possession d’une justice qui par sa nature et sa puissance rendra adulte celui qui la reçoit. Mais tu ne peux pour le moment le comprendre. Lui-même te le fera comprendre. Lui, le Divin Paraclet, l’Amour Eternel, quand vous serez arrivés au moment de le rece- voir en vous.
Et ainsi il y a un autre Sacrement que pour le moment vous ne pouvez com- prendre. Il est presque incompréhensible pour les anges tant il est sublime. Et pourtant vous, simples hommes, le comprendrez par la force de la foi et de l’amour. En vérité je te dis que celui qui l’aimera et s’en nourrira l’esprit pourra piétiner le démon sans en subir de dommage, parce qu’alors je serai avec lui. Tâche de te souvenir de ces choses, frère.
A toi il appartiendra de les dire à tes compagnons et aux fidèles, de très nombreuses fois (...)”
****
“Je ne m’impose que dans des cas exceptionnels, généralement je vous laisse libres et j’attends.”
“l’Évangile tel qu’il m’a été révélé” Evangile donné par Jésus à Maria Valtorta (Italie, 1897-1961)
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“Au ciel, au milieu de paysages somptueux, de fleurs multicolores et de parfums extraordinaires, nous ne marchons pas mais nous glissons et volons, de même nous ne mangeons ni ne buvons, c’est uniquement l’amour de Notre Seigneur qui nous alimente d’une manière permanente”
Révélations de “Jean, messager de la lumière”
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Devenir saint veut dire travailler à gagner des âmes pour le ciel
III
Connaissances des mondes invisibles
Le Paradis, La Jérusalem céleste
• Une âme du ciel parle aux hommes (apparitions de l’Escorial) • Révélations de “Jean” Un homme qui, du ciel, parle aux hommes • Un extrait du catéchisme de l’Église catholique concernant le Ciel ------------------------------------------------------------------- Message reçu par Luz Amparo Cuevas (apparitions de l’Escorial)
le 2 février 2002 (Premier samedi du mois au Pré Neuf de L’Escorial - Espagne)
La Très Sainte Vierge : Ma Fille, me voici à nouveau comme Mère des affligés, Mère des pécheurs. Je sais, ma fille, que ton cœur est affligé, tu es devenue orpheline d’un Directeur (spirituel) qui t’a tellement aidée au cours de tant d’an- nées, ma fille. Mais il t’a préparée et, du Ciel, il continuera à t’aider et à soutenir cette œuvre qu’il a tant et tant aimée.
L’âme du ciel
Le Père Alfonso Maria :
Dieu permet que tu me vois, ma fille ; quelle différence celle du Ciel et de la Terre ! Ici les titres et les nominations n’ont pas de valeur. Ici tout est à la façon de Dieu ! Quelles grandeurs, celles du Ciel et de voir le visage de Dieu ! Combien d’âmes parviennent ici en raison de ce lieu (le Pré-Neuf) avec une vie parfaite, parce que les hommes se disent “catholiques pratiquants” mais com- ment vivent-ils la doctrine ?
Quelles merveilles, celles du Ciel ! Combien j’ai désiré ce lieu et ce moment !
Tu ne demeures point seule : d’ici je veillerai sur toi. Luttez tous pour venir afin que nous nous rassemblions tous ! Comment les hommes peuvent-ils nier l’existence du Ciel et de l’Enfer ?
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Et beaucoup de pasteurs qui nient l’existence de l’Enfer, ne savent pas le mal qu’ils font aux âmes ; quand ils se trouveront devant le Tribunal de Dieu !.. Frères, soyez sincères et prêchez l’Evangile tel qu’il est écrit ; que les hommes sachent les vérités. N’ayez crainte de les leur expliquer, car combien (d’âmes) ne parviennent pas ici parce qu’on ne leur a pas expliqué clairement l’existence du ciel et de l’Enfer. Quelles grandeurs celles qui se trouvent ici ! Quelle différence entre la terre et ce lieu ! Sur terre, l’homme est attiré par tout sauf par Dieu !
Et ici, seul Dieu vous attire ! Cette grandeur infinie, ne la perdez-pas mes enfants ! Comment osez-vous ne pas expliquer les vérités !
Luz Amparo :
Ah quelles grandeurs, mon Dieu ! Ah Père, aidez-moi !
Père Alfonso Maria :
Je suis déjà parvenu ici pour contempler le visage de Dieu ! Quelle joie ressent tout mon être parce que je suis imprégné de la divinité de Dieu en prenant part à ces grandeurs ! Quelles grandeurs et combien j’ai désiré ce moment ! Voilà la grandeur infinie pour laquelle l’homme doit lutter ! Il n’y a pas sur terre d’autres grandeurs qui surpassent celle-ci !
Laissez de côté les flatteries, vivez pour Dieu et ne soyez pas des centres, car les hommes sont très portés à se faire « centres » et ne vous laissez pas séduire par quelques tapes sur l’épaule ; car si vous ne réfléchissez pas, il est aisé pour le démon de vous conquérir par l’orgueil et la vanité ! Luttez, seul Dieu suffit ! Aimez lescréatures, mais mettez Dieu par-dessus tout !
Combien (d’âmes) ne peuvent parvenir en ce lieu, mes enfants, parce qu’ils se sont pris pour des dieux ! Et tout ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour leur vanité et leur personne ! Ne vous laissez pas conquérir par les hommes ; allez à leur conquête pour Dieu et laissez Dieu conquérir votre cœur !
Vivez une vie consacrée. Aimez beaucoup cette Œuvre. Dans cette œuvre, vous irez sur le chemin de la perfection ! Mais malheur à vous si vous prêtez l’oreille aux flatteries et vous laissez taper sur l’épaule !
Ne soyez pas des centres, mes enfants ! Combien cela m’a servi, alors que j’ai- mais beaucoup mon Dieu ; mais comme cela m’a fait du bien ! Ah, ma fille, lutte pour qu’un jour nous soyons réunis. Ton âme, ma fille, je l’ai dirigé du mieux que j’ai pu afin qu’elle chemine vers Dieu. Suis le chemin parfait, celui du détachement et humilie-toi, ma fille, car tous ceux qui s’humilient seront élevés.
N’oublie pas tout ce que je t’ai enseigné. Et je vous remercie aussi pour tous les biens que j’ai reçus de vous. Créatures qui vous êtes consacrées à Dieu, c’est le
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meilleur chemin, le chemin le plus parfait et le plus sûr ! Que personne ne vous confonde ! Personne ! Soyez toujours unis, et que per- sonne ne soit au-dessus de l’autre. Aimez-vous. Comme elles sont nombreuses les âmes en ce lieu qui participent à cette même grâce, mais elles ont du être humiliées et foulées au pied pour parvenir si haut ! Sois très humble ma fille, n’oublie pas mes conseils !
La Très Sainte Vierge : D’autres âmes sont en ce lieu. Cette âme va parler parce que Dieu le lui permet. (...)
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Grâce aux révélations de “Jean, messager de la lumière” nous avons un bon aperçu du ciel, en voici quelques extraits
Voici quelques extraits du livre “Jean, messager de la lumière”
(Éditions du Parvis)
Le 13 décembre 1996, Jean meurt d’une hémorragie interne à l’âge de 43 ans. Par locutions intérieures, il adresse à ses parents des messages du ciel.
(...) Il faut que vous soyez conscients que votre temps n’est pas le mien. Le ciel, vous ne saurez jamais le situer dans votre univers sensible, nos lois ne sont pas vos lois, vous ne pouvez l’imaginer malgré toutes les représentations que vous en faites, même les plus beaux tableaux sont si loin du compte.
La réalité est dans l’au-delà, ce sont des vérités que vous ne pouvez com- prendre, le réel ne se finit pas avec ce que vous êtes capables d’en percevoir et d’en supporter.
De même au ciel nous retrouvons tous ceux que nous avons connus et que nous aimons, nous avons une action à votre égard, un travail (ce mot n’existe pas au ciel) à effectuer pour tout le bien des hommes. Oui, c’est en étudiant, en appro- fondissant, en méditant la sainte Bible que vous comprendrez mieux que le ciel est tout autre chose, qu’il est tellement plus réel.
Vous devez bien dire aux personnes croyantes que vous rencontrez qu’elles se trouvent engagées dans la grande aventure du ciel où des millions d’êtres humains les ont précédées. Il faut qu’elles soient intimement persuadées que l’au-delà est tellement réel. (09.03.99)
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Dans la Jérusalem céleste, Dieu nous attend. Vous ne pouvez imaginer la sublime beauté de la Jérusalem céleste, ce Royaume de Dieu. La présence de Notre Seigneur est comparable à une douce chaleur qui réchauf- fe et nous caresse affectueusement de tout son amour.
Nous en ressentons une paix si profonde, doublée d’une impression de totale sécurité.
La lumière du Très-Haut nous donne un bonheur et une joie indescriptibles.
Plus nous approchons du ciel, plus nous sommes accompagnés par une assem- blée angélique tellement joyeuse et spirituelle. C’est un ensemble de robes blan- ches aux teintes pastel, rose, bleu; nous y retrouvons également toutes les cou- leurs possibles.
Jésus est tellement présent au milieu de nous tous, grand, majes- tueux, si beau, rayonnant de lumière et d’amour.
A Son contact notre âme est transportée pour se confondre avec Son cœur rempli d’une inépuisable tendresse éternelle. Même l’imagination la plus débordante ne pourrait concevoir la vision de Notre Seigneur du ciel.
Notre Maman du ciel, la très miséricordieuse Vierge Marie, si belle, si radieuse, et d’une si grande pureté est accompagnée de toute la Cour céleste. Avec tous les anges et les saints nous nous prosternons devant Jésus et sa Très sainte Maman que nous chérissons et dont l’amour est notre nourriture du ciel. C’est indescriptible.
Au ciel, au milieu de paysages somptueux, de fleurs multicolores et de parfums extraordinaires, nous ne marchons pas mais nous glissons et volons, de même nous ne mangeons ni ne buvons, c’est uniquement l’amour de Notre Seigneur qui nous alimente d’une manière permanente.
Nous ne prions plus comme vous sur terre, car nous sommes nous-mêmes action de grâce et louange à Dieu, c’est bien difficile à te faire admettre tout cela.
Vos âmes, nous les connaissons si bien, nous ne vous jugeons pas, mais nous vous aimons. La méchanceté n’existe plus ici, elle reste
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sur terre ou bien elle accompagne en Enfer ceux qui ont refusé Dieu.
Sur terre, les pécheurs sont tellement nombreux. Aussi il nous est si réconfortant de vous voir prier afin que nous présentions à Dieu vos requêtes pour toutes les âmes qui souffrent et attendent en purgatoire.
Nous vivons éternellement hors du temps et notre objectif est de vous aider spirituellement pour vous conduire à Dieu. Nous avons une compréhension et un amour que rien ne trouble. Nous connaissons le passé, le présent et quelques détails sur l’avenir. (...)
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Voici un extrait du catéchisme de l’Église catholique concernant le Ciel
II. Le Ciel
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Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiées, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient “tel qu’il est” (1 Jn 3, 2), face à face (cf. 1 Co 13, 12 ; Ap 22, 4) :
De notre autorité apostolique nous définissons que, d’après la disposition géné- rale de Dieu, les âmes de tous les saints (...) et de tous les autres fidèles morts après avoir reçu le saint Baptême du Christ, en qui il n’y a rien eu à purifier lors- qu’ils sont morts, (...) ou encore, s’il y a eu ou qu’il y a quelque chose à purifier, lorsque, après leur mort, elles auront achevé de le faire, (...) avant même la résurrection dans leur corps et le Jugement général, et cela depuis l’Ascension du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ au ciel, ont été, sont et seront au ciel, au Royaume des cieux et au Paradis céleste avec le Christ, admis dans la société des saints anges.
Depuis la passion et la mort de notre Seigneur Jésus-Christ, elles ont vu et voient l’essence divine d’une vision intuitive et même face à face, sans la médiation d’aucune créature (Benoît XII : DS 1000 ; cf. LG 49).
1024
Cette vie parfaite avec la Très sainte Trinité, cette communion de vie et d’amour avec Elle, avec la Vierge Marie, les anges et tous les bienheureux est appelée “le ciel”. Le ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profon- des de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif.
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1025
Vivreaucielc’est“êtreavecleChrist”(cf.Jn14,3 ;Ph1,23 ;1Th4,17). Les élus vivent “en Lui”, mais ils y gardent, mieux, ils y trouvent leur vraie identi- té, leur propre nom (cf. Ap 2, 17) : Car la vie c’est d’être avec le Christ : là où est le Christ, là est la vie, là est le royaume. (S. Ambroise, Luc. 10, 121: PL 15, 1834A).
1026
Par sa mort et sa Résurrection Jésus-Christ nous a “ouvert” le ciel. La vie des bienheureux consiste dans la possession en plénitude des fruits de la rédemp- tion opérée par le Christ qui associe à sa glorification céleste ceux qui ont cru en Lui et qui sont demeurés fidèles à sa volonté. Le ciel est la communauté bienheureuse de tous ceux qui sont parfaitement incorporés à Lui.
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Ce mystère de communion bienheureuse avec Dieu et avec tous ceux qui sont dans le Christ dépasse toute compréhension et toute représentation. L’Écriture nous en parle en images : vie, lumière, paix, festin de noces, vin du royaume, maison du Père, Jérusalem céleste, Paradis : “Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment” (1 Co 2, 9).
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A cause de sa transcendance, Dieu ne peut être vu tel qu’Il est que lorsqu’il ouvre lui-même son mystère à la contemplation immédiate de l’homme et qu’Il lui en donne la capacité. Cette contemplation de Dieu dans sa gloire céleste est appe- lée par l’Église “la vision béatifique” :
Quelle ne sera pas ta gloire et ton bonheur : être admis à voir Dieu, avoir l’hon- neur de participer aux joies du salut et de la lumière éternelle dans la compagnie du Christ le Seigneur ton Dieu, (...) jouir au Royaume des cieux dans la compa- gnie des justes et des amis de Dieu, les joies de l’immortalité acquise (S. Cyprien, ep. 56, 10, 1 : PL 4, 357B).
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Dans la gloire du ciel, les bienheureux continuent d’accomplir avec joie la volon- té de Dieu par rapport aux autres hommes et à la création toute entière. Déjà ils règnent avec le Christ ; avec Lui “ils régneront pour les siècles des siècles” (Ap22,5 ;cf.Mt25,21.23).
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Devenir saint veut dire ne pas oublier les âmes du purgatoire
Le Purgatoire
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Message des apparitions de l’Escorial
le 2 février 2002 (Premier samedi du mois au Pré Neuf de L’Escorial - Espagne)
L’âme du purgatoire
Une âme du Purgatoire :
Je suis ici au Purgatoire. Je suis une âme qui me suis consacrée à Dieu mais je n’ai pas été fidèle à ma vocation et je devais aller à un autre lieu, un lieu ténéb- reux, un lieu où la paix n’existait pas, où l’amour n’existe pas ; mais grâce à la miséricorde de Dieu, je suis ici. Grâce à vos prières, j’espère quitter ce lieu d’un moment à l’autre. Bien que c’est un lieu de purification, nous sommes si heureux de réparer nos dettes !
Nous ne changerions pas le Purgatoire pour rien de ce qu’il y a sur la terre. Car nous avons vu Dieu de loin, il nous a fait entrevoir un rayon du Ciel et nous l’avons vu et sa Mère très sainte nous console. Nous ne voulons rien et nous n’aspirons à rien qui ne soit Dieu, l’Eternité : être avec la Divine Majesté de Dieu
Nous ne changerions rien, malgré les souffrances que nous endurons pour puri- fier nos fautes. Je suis ici depuis longtemps, et mon temps n’est pas le vôtre ! Mais le temps n’a pas d’importance, c’est le lieu où je vais aller qui importe ! Et beaucoup d’autres (âmes) sont en train de se purifier ; s’il (le Purgatoire) est un lieu de souffrance, il est aussi un lieu de joie...
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Le lundi 10 janvier 1983, à Medjugorje, la Sainte Vierge parle du purgatoire à la voyante Mirjana :
“Il y a différents niveaux dont les plus bas sont proches de l’Enfer et les plus élevés se rapprochent graduellement du ciel.
Ce n’est pas le jour des Morts mais à Noël que le plus grand nombre d’âmes quittent le purgatoire.
Il y a au purgatoire des âmes qui prient ardemment Dieu, mais pour qui plus aucun parent ou ami ne prie sur terre; Dieu les fait alors bénéficier des prières d’autres personnes.
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Il arrive que Dieu leur permette de se manifester de diverses manières à leurs proches sur terre pour rappeler aux hommes l’éxistence du purgatoire et sollici- ter leurs prières auprès de Dieu q’ui est juste et bon.
La plupart des hommes vont au purgatoire, beaucoup en Enfer; un petit nombre va directement au ciel.”
Vision du Purgatoire d’Amparo (apparition de l’Escorial) Une planète avec une faible lumière orangée. “Des fours et niches”. On y souff- re surtout de la partie du corps avec laquelle on a péché : langue, etc... Pour écourter les peines, certaines pratiques ont une grande valeur: indulgences et jubilés, Messes, Rosaires et sacrifices.
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Détail sur le déroulement de la purification de sainte Véronique Giuliani (1660-1727)
Peut-on éviter d’aller au purgatoire ?
“La doctrine de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus sur le purgatoire” par le R.P Philippe de la Trinité O.C.D. Sainte Thérèse dit à une sœur qui croit qu’il est obligatoire de passer par le purgatoire :
Vous n’êtes pas assez confiante. vous avez trop peur du Bon Dieu. Je vous assure qu’Il en est affligé. Ne craignez pas le purgatoire à cause de la peine qu’on y souffre, mais désirez ne pas y aller pour faire plaisir au Bon Dieu qui impose avec tant de regret cette expiation. Dès lors que vous cherchez à Lui plaire en tout, si vous avez la confiance inébranlable qu’Il vous purifie à chaque instant dans son Amour et qu’Il ne laisse en vous aucune trace de péché, soyez bien sûre que vous n’irez pas en purgatoire.
Le R.P Garrigou-Lagrange :
Chaque âme devrait être assez purifiée au moment de la mort pour aller aussitôt au ciel sans passer par le purgatoire où elle ne sera retenue que par sa faute, pour avoir négligé des grâces qui lui étaient accordées ou offertes.
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Sainte Catherine de Gênes (1488-1510)
Traité du purgatoire
• Comment, [...] elle comprenait ce qu’était le purgatoire... • Parfaite conformité des âmes du purgatoire à la volonté de Dieu • Joie des âmes du purgatoire Leur croissante vision de Dieu, • La séparation d’avec Dieu est leur plus grande peine • Différence entre les damnés et les âmes du purgatoire • Dieu montre sa bonté même envers les damnés • C’est avec joie que les âmes du purgatoire... • Exemple du pain et de l’affamé • L’Enfer et le purgatoire font connaître l’admirable sagesse de Dieu • Nécessité du purgatoire • Comme le purgatoire est chose terrible • L’amour de Dieu qui attire les âmes Saintes. • Comment Dieu purifie les âmes Exemple de l’or dans le creuset • Les âmes ont un désir ardent de se transformer en Dieu • Joie et douleur de l’âme du purgatoire • Comment leur volonté est disposée à l’égard des bonnes œuvres
offertes ici-bas en suffrage pour elles • Ces âmes veulent être pleinement purifiées • Exhortations et reproches aux vivants • Au purgatoire, les âmes souffrent volontiers et dans la joie • La sainte conclut son exposé sur les âmes du purgatoire en leur
attribuant ce qu’elle ressent dans son âme
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Comment, par comparaison avec le feu divin qu’elle ressentait au-dedans d’elle-même, elle comprenait ce qu’était le purgatoire, et comment les âmes s’y trouvent contentes et souffrantes
Cette sainte âme encore dans sa chair se trouva établie dans le purgatoire du brûlant amour de Dieu. Il la brûlait toute et la purifiait de ce qu’elle avait à purifier, de façon qu’au sortir de cette vie elle pût être présentée au regard de Dieu son doux amour.
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Par le moyen de ce brûlant amour, elle comprenait en elle-même dans quel état se trouvent au purgatoire les âmes des fidèles pour purifier toute espèce de rouille et de tache du péché non encore effacée durant cette vie. Elle-mêrne, établie au purgatoire du feu divin d’amour, se tenait unie à son divin amour, satisfaite de tout ce qu’il opérait en elle; comprenant qu’il en était ainsi des âmes qui sont au purgatoire, elle disait :
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Parfaite conformité des âmes du purgatoire à la volonté de Dieu
Les âmes qui sont au purgatoire, à ce que je crois comprendre, ne peuvent avoir d’autre choix que d’être en ce lieu puisque telle est la volonté de Dieu qui dans sa justice l’a ainsi décidé. Elles ne peuvent pas davantage se retourner sur elles-mêmes. Elles ne peuvent dire : j’ai fait tels péchés et c’est à cause d’eux que je mérite de me trouver ici. Il ne leur est pas possible de dire : je voudrais ne pas avoir fait tels péchés, parce qu’ainsi j’irais tout de suite en Paradis. Pas davantage : celui-ci sortira d’ici avant moi. Ni dire : “j’en sortirai avant lui.”
Elles sont incapables d’avoir ni d’elles-mêmes ni des autres aucun souvenir, ni en bien ni en mal, qui puisse augmenter leur souffrance. Elles ont, au contraire, un tel contentement d’être établies dans la condition voulue par Dieu et que Dieu accomplisse en elles tout ce qu’il veut, comme il le veut, qu’elles ne peuvent penser à elles-mêmes ni en ressentir quelque accroissement de peine.
Elles ne voient qu’une chose, la bonté divine qui travaille en elles, cette miséri- corde qui s’excerce sur l’homme pour le ramener à Dieu. En conséquence, ni bien ni mal qui leur arrive à elles-mêmes ne peut attirer leur regard. Si ces âmes pouvaient en prendre conscience, elles ne seraient plus dans la pure charité.
Elles ne peuvent non plus considérer qu’elles sont dans ces peines à cause de leurs péchés, cette idée, n’entre pas dans leur esprit. Ce serait en effet, une imperfection en acte, chose qui ne peut exister en ce lieu où il est impossible de commettre un péché. Pourquoi elles sont en purgatoire, cette cause qui est en elles, il ne leur est donné de la voir qu’une seule fois, au moment qu’elles sortent de cette vie, et dans la suite ne la voient plus jamais. Autrement, ce regard serait un retour sur soi.
Etant donc établies en charité et n’en pouvant plus dévier par un acte défec- tueux, elles sont rendues incapables de rien vouloir de rien désirer hormis le pur voùloir de la pure charité. Placées dans ce feu purifiant, elles y sont dans l’ordre voulu par Dieu. Cette dispo- sition divine est pur amour; elles ne peuvent s’en écarter en rien, parce qu’elles sont incapables de commettre un péché, comme aussi de faire un acte méritoire.
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Joie des âmes du purgatoire. Leur croissante vision de Dieu, la raison de la rouille
Je ne crois pas qu’il puisse se trouver un contentement comparable à celui d’une âme du purgatoire, à l’exception de celui des saints en Paradis. Chaque jour s’accroît ce contentement par l’action de Dieu en ces âmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empêche cette action divine.
Cet empêchement, c’est la rouille du péché.
La rouille n’est pas un reste de péché, une disposition mauvaise de la volonté qui serait l’effet en l’âme des péchés qu’elle a commis durant sa vie terrestre ; c’est une souillure de l’âme, un manque de perfection, suite des péchés d’autrefois, dont la volonté s’est totalement détachée au moment de la mort.
Le feu consume progressivement cette rouille et ainsi l’âme se découvre de plus en plus à l’influx divin.
De même un objet qu’on aurait recouvert ne peut correspondre à l’éclat du soleil, non point parce que le soleil serait insuffisant, lui qui continue de briller, mais par l’empêchement de ce qui recouvre l’objet. Que vienne à se consumer l’obstacle qui fait écran, l’objet se découvrira à l’action du soleil; il la subira de plus en plus à mesure que l’obstacle diminuera.
Ainsi la rouille du péché est ce qui recouvre l’âme.
Au purgatoire cette rouille est consumée par le feu. Plus elle se consume, plus aussi l’âme s’expose au vrai soleil, à Dieu.
Sa joie augmente à mesure que la rouille disparaît et que l’âme s’expose au rayon divin. Ainsi l’une croît et l’autre diminue jusqu’à ce que le temps soit accompli. Ce n’est pas la souffrance qui diminue, c’est uniquement le temps de rester dans cette peine.
Quant à la volonté, ces âmes ne peuvent jamais dire que ces peines soient des peines, tant elles sont satisfaites des dispositions divines auxquelles leur volon- té est unie par pure charité.
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Souffrance des âmes du purgatoire, la séparation d’avec Dieu est leur plus grande peine
D’autre part, la peine qu’elles subissent est si extrême qu’il n’est aucune langue qui puisse l’exprimer ni aucune intelligence qui puisse en saisir la moindre étincelle si Dieu ne la lui découvre par une grâce toute spéciale. Cette étincelle, Dieu fit à cette âme la grâce de la lui faire voir, mais je ne puis
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l’exprimer par la langue. Cette connaissance que Dieu m’a fait voir n’est jamais sortie de mon esprit. J’en dirai ce que je pourrai et ceux-là comprendront à qui le Seigneur daignera ouvrir l’entendement.
La source de toutes les souffrances est le péché, soit originel, soit actuel. Dieu a créé l’âme toute pure et toute simple, sans aucune tache de péché et avec un instinct béatifique qui la porte vers lui.
De cet instinct, le péché originel en quoi elle se trouve, la détourne. Le péché actuel, quand il s’y ajoute, l’en détourne plus encore. Plus elle s’en éloigne, plus elle devient mauvaise, puisque Dieu de moins en moins s’accorde avec elle.
Tout ce qu’il peut y avoir de bon dans les créatures n’existe que par la commu- nication que Dieu en fait. Aux créatures non raisonnables, Dieu en fait part selon ses desseins et il ne leur fait jamais défaut.
A la créature raisonnable, à l’âme, il correspond plus ou moins dans la mesure où il la trouve purifiée de l’empêchement du péché. Existe-t-il une âme qui revienne à la première pureté de sa création, l’instinct du bonheur se découvre en elle et s’accroît aussitôt avec une telle véhémence, une telle ardeur de charité l’entraînant vers sa fin dernière, que c’est pour elle chose insupportable d’en être écartée. Plus elle en a la conscience, plus extrême est son tourment.
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Différence entre les damnés et les âmes du purgatoire
Les âmes qui sont au purgatoire se trouvent sans la coulpe du péché. En consé- quence, il n’y a pas d’obstace entre Dieu et elles, hors cette peine qui les retarde et qui consiste en ce que leur instinct béatifique n’a pas atteint sa pleine perfection.
Voyant en toute certitude combien importe le moindre empêchement, voyant que la justice exige que leur attrait soit retardé, il leur naît au cœur un feu d’une violence extrême, qui ressemble à celui de l’Enfer. Il y a la différence du péché qui rend mauvaise la volonté des damnés de l’Enfer; à ceux- ci Dieu ne fait point part de sa bonté. Ils demeurent dans cette malice désespérée, opposée à la volonté de Dieu.
On voit par là que cette opposition de la volonté mauvaise à la volonté de Dieu est cela même qui constitue le péché. Comme leur volonté s’obstine dans le mal, le péché aussi se maintient.
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Ceux de l’Enfer sont sortis de cette vie avec leur volonté mauvaise. Aussi leur péché n’est pas remis et ne peut l’être, parce qu’ils ne peuvent plus changer de volonté, une fois qu’ils sont sortis ainsi disposés de cette vie.
En ce passage l’âme s’établit définitivement dans le bien ou dans le mal, selon qu’elle s’y trouve par sa volonté délibérée, conformément à ce qui est écrit : “Là où je te trouverai, c’est-à-dire au moment de la mort, avec cette volonté ou du péché ou de rejet et de regret du péché, là je te jugerai.” (Ce texte n’est pas dans l’Ecriture sainte; ce pourrait être une accommodation d’Ezéchiel, 24,14.)
Ce jugement est sans rémission puisque après la mort la liberté du libre vouloir n’est plus sujette au changement. Elle reste fixée dans la disposition où elle se trouvait au moment de la mort.
Ceux de l’Enfer, pour s’être trouvés à ce moment avec la volonté de pécher, por- tent sur eux la coulpe et la peine. La coulpe est infinie; la peine n’est pas aussi grave qu’ils l’ont méritée, mais ils la porteront sans fin.
Au contraire, ceux du purgatoire ont seulement la peine, puisque le péché fut effacé au moment de la mort, car ils étaient contrits de leurs fautes et se repen- taient d’avoir offensé la bonté de Dieu. Aussi leur peine aura sa fin, elle va diminuant sans cesse dans le temps, comme il a été dit.
O misère au-delà de toute misère et d’autant plus lamentable que les hommes aveugles n’y pensent pas !
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Dieu montre sa bonté même envers les damnés
Ce châtiment des damnés n’est pas infini en quantité. La raison en est que la douce bonté divine étend le rayon de sa miséricorde jusqu’en Enfer.
En effet, l’homme décédé en état de péché mortel mérite un châtiment infini et pour un temps infini. Mais la miséricorde de Dieu a disposé que seul le temps serait sans fin, et les peines limitées en quantité. En toute justice il aurait pu leur infliger une peine plus grande qu’il ne fait.
Oh ! quel est le danger du péché commis par mauvais vouloir ! C’est à grand- peine que l’homme s’en repent, et tant qu’il n’en a pas de repentir, le péché demeure et ce péché continue aussi longtemps que l’homme reste dans la volon- té du péché qu’il a commis ou dans celle de le commettre.
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Purifiées du péché, c’est avec joie que les âmes du purgatoire s’acquittent de leurs peines
Mais les âmes du purgatoire tiennent leur volonté en tout conforme à celle de Dieu. En conséquence, Dieu s’accorde avec elles dans sa bonté et elles demeu- rent contentes (quant à leur volonté) et purifiées de la coulpe du péché actuel.
Ces âmes sont rendues aussi pures que Dieu les a créées. Quand elles sortent de cette vie contrites de tous les péchés qu’elles ont commis, les ayant confes- sés et animées de la volonté de ne plus les commettre, Dieu les absout aussitôt de leur coulpe et il ne reste plus en elles que la rouille du péché. Elles s’en purifient ensuite dans le feu par la souffrance.
Ainsi purifiées de toute coulpe et unies à Dieu par leur volonté, elles voient Dieu clairement, selon le degré de connaissance qu’il leur accorde, elles voient aussi de quelle valeur il est de jouir de Dieu et que les âmes sont créées précisément pour cela.
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De quel violent amour les âmes du purgatoire aspirent à jouir de Dieu - Exemple du pain et de l’affamé
Elles éprouvent de plus en plus une conformité si unifiante à leur Dieu, cette conformité les tire vers lui avec une si grande force par l’instinct de nature qui existe entre Dieu et l’âme qu’on ne peut donner aucun raisonnement, aucune comparaison, aucun exemple qui puisse expliquer assez cette chose au degré où l’âme la ressent dans son opération en elle et par son expérience intime. J’en donnerai cependant un exemple qui se présente à mon esprit.
Supposons qu’il n’y eût dans le monde entier qu’un seul pain pour enlever la faim à toute créature; supposons de plus que rien qu’à voir ce pain les hommes en seraient rassasiés.
Etant donné que l’homme, à moins d’être malade, a l’instinct naturel de manger, s’il vient à ne plus manger, tout en étant préservé de maladie et de mort, sa faim grandirait continuellement puisque son instinct de manger ne diminuerait jamais.
Il sait que ce pain est seul capable de le rassasier; s’il ne peut l’avoir sa faim ne s’en ira pas, il restera dans un tourment intolérable. Plus il s’en approche sans arriver cependant à le voir, plus aussi s’allume le désir naturel que son instinct ramasse tout entier sur le pain en quoi se trouve tout contentement.
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S’il savait avec certitude que jamais il ne lui sera donné de voir ce pain, à ce moment l’Enfer s’accomplirait pour lui; il serait dans l’état des âmes damnées qui sont privées de toute espérance d’arriver jamais à voir le pain qui est Dieu leur vrai Sauveur.
Mais les âmes du purgatoire ont l’espérance de contempler le pain et de s’en ras- sasier pleinement. Par suite, elles souffrent la faim et restent dans leur tourment aussi longtemps qu’elles sont retenues de se rassasier de ce pain, Jésus-Christ, vrai Dieu Sauveur, notre Amour.
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