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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants Empty Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Dim 22 Mai - 23:05

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/lidéologie-du-gender-sera-enseignée-à-nos-enfants.html

20 mai 2011

L'idéologie du gender sera enseignée à nos enfants

Lu sur l'Evangile de la vie :

"Inscrite officiellement dans les nouveaux programmes de SVT de Première (S, L et ES), la doctrine du gender fera désormais partie de l'enseignement obligatoire des lycées français à partir de la rentrée 2011"

Posté le 20 mai 2011 à 19h15 par Michel Janva


Dernière édition par Hercule le Jeu 13 Oct - 7:41, édité 2 fois
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Message par Her Dim 22 Mai - 23:07

http://www.evangelium-vitae.org/actualite/1448/le-gender-au-programme-des-lycees--ce-qui-attend-vos-enfants-a-la-rentree-.htm

Evènements

Le gender au programme des lycées : ce qui attend vos enfants à la rentrée !
publié le : 20 mai 2011

par Pierre-Olivier Arduin - Exclusif pour l'Evangile de la Vie - 20.5.2011

Le gender au programme des lycées

Inscrite officiellement dans les nouveaux programmes de SVT de Première (S, L et ES), la doctrine du gender fera désormais partie de l'enseignement obligatoire des lycées français à partir de la rentrée 2011

Le gender nie la complémentarité naturelle entre les sexes

S'il fallait désigner un seul nom pour illustrer la doctrine du gender, ce serait assurément celui de la philosophe américaine Judith Butler qui viendrait immédiatement à l'esprit. L'ouvrage qu'elle a publié aux Etats-Unis en 1990 – Gender Trouble : Feminism and the subversion of Identity – demeure le modèle incontournable des programmes universitaires anglo-saxons sur la question . De l'autre côté de l'Atlantique, aucun campus digne de ce nom n'est dépourvu de son département de gender studies. Toutefois, cette théorie n'aurait pu acquérir l'influence qu'elle exerce aujourd'hui sur la scène internationale sans la tenue en 1995 de la Conférence des Nations-Unies de Pékin sur la femme qui en a fait le cadre porteur d'une société nouvelle où les comportements sexuels seraient enfin débarrassés de leurs « archaïsmes moraux et religieux », comprenez chrétiens.

Derrière le concept de gender se cache en effet une idéologie qui nie la différence sexuelle et la complémentarité naturelle entre l'homme et la femme. Le mot sexe qui renvoie trop à une détermination objective et naturelle est remplacé par celui de genre où féminin et masculin sont des constructions socioculturelles purement arbitraires qu'il est possible de défaire.

Le gender qui fait déjà l'objet d'un enseignement obligatoire à Science-Po sera également au menu des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans toutes les classes de première à partir de la prochaine rentrée. Le ministère de l'Education l'a en effet inclus dans le module « Féminin/Masculin » au programme de cette matière et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », qui prendront place après la partie consacrée à la « Maîtrise de la procréation » (Bulletin officiel spécial n. 9 du 30 septembre 2010, Thème 3-A).

Avertie la semaine dernière par le lycée saint Joseph de Draguignan (Dominicaines du Saint-Esprit) qui venait de recevoir les tout nouveaux manuels de SVT des classes de 1ere L et ES issus de cette réforme (Nathan, Bordas et Belin), la commission bioéthique en lien avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon a pu mesurer la gravité des changements opérés par le ministère de l'Education nationale par rapport aux précédents programmes. De même, la direction diocésaine de l'enseignement catholique a été immédiatement alertée.

Défaire la « matrice hétérosexuelle » de la société

D'une manière générale, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes. « Dans ce nivelage, la différence corporelle, appelée sexe, est minimisée, tandis que la dimension purement culturelle, appelée genre, est soulignée au maximum et considérée comme primordiale (…) Selon cette perspective anthropologique, la nature humaine n'aurait pas en elle-même des caractéristiques qui s'imposeraient de manière absolue : chaque personne pourrait se déterminer selon son bon vouloir, dès lors qu'elle serait libre de toute prédétermination liée à sa constitution essentielle » .

Pour le gender en effet, l'homme et la femme n'ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l'un vers l'autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination. A l'appui de cette thèse, Nathan cite ce texte hautement contestable : « Les sociétés forgent des modèles et des normes associés au féminin et au masculin. Dès le plus jeune âge, chacun va inconsciemment être imprégné par un schéma identitaire auquel il doit se conformer pour être accepté et reconnu par le groupe social. Ces attitudes sont tellement intériorisées que nous reproduisons les stéréotypes sans nous en rendre compte » (p.190). Le gender promeut une anthropologie alternative refusant que la différence sexuelle inscrite dans le corps possède naturellement un caractère identifiant pour la personne.

Bordas fait lui aussi découler la prédominance de l'hétérosexualité du contexte culturel et social dans lequel nous baignons : « « Si dans un groupe social il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels » (p. 182).

Pour illustrer leur démonstration, les manuels citent l'existence dans d'autres espaces culturels de « troisièmes genres », « ni homme ni femme », comme les Hijras en Inde (Belin, p. 145) ou les Mahu en Polynésie (Bordas, p. 176).

Une fois inculqué aux élèves que la différence des rôles assignés à l'homme et à la femme dans une société donnée est produite par la culture, il est loisible de s'affranchir du modèle hétérosexuel et de relativiser l'inclination naturelle vers l'autre sexe. Ne s'agit-il pas de dissocier la société de sa matrice hétérosexuelle comme le préconise Judith Butler ?

Le gender dissocie identité sexuelle et orientation sexuelle

Conséquence logique du raisonnement, l'orientation sexuelle est clairement déconnectée de l'identité sexuelle, l'homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus. L'hétérosexualité n'a en aucun cas le privilège de l'universalité : « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes » (Belin, p. 133).

Bordas fait état d'« une étude récente qui montre bien l'influence du contexte culturel et social : à Hambourg en 1970, dans les années de la révolution sexuelle, 18% des adolescents avaient des activités homosexuelles alors qu'en 1990, avec le SIDA et les changements culturels, ils n'étaient plus que 2% » (p. 182). L'homosexualité serait donc élue d'autant plus facilement que la société l'accueillera « sans discrimination » (Nathan, p. 181).

Les bases biologiques du plaisir sexuel

D'une manière générale, c'est la sexualité humaine qui est totalement « désacralisée » au fil des pages. La masturbation, martèle Belin, jadis encouragée dans l'Antiquité, n'est devenue un « péché » qu'avec « l'avènement du monothéisme en Occident ». Heureusement, depuis les années 70 elle est à nouveau considérée « comme une activité sexuelle normale » (p. 139). Le même éditeur fait d'ailleurs de cette pratique un critère de puberté ou indicateur de maturité sexuelle (p. 132).

Mais surtout, les nouveaux programmes font dépendre l'activité sexuelle de l'activation du « système de récompense » présent dans le cortex cérébral des primates hominoïdes (chimpanzé, bonobo, homme). Contrairement aux autres mammifères (mouton, rat,…) dont le comportement sexuel est contrôlé essentiellement par les hormones, la sexualité humaine est la résultante d'un circuit de récompense commandé par des aires cérébrales selon le schéma suivant : désir – action – satisfaction.

L'évolution chez l'animal a abouti à une diminution de la dépendance hormonale au profit d'un contrôle cérébral devenu prépondérant chez l'homme. Pour Nathan, « le système de récompense fournit la motivation à notre comportement dans l'attente d'une gratification. Le comportement sexuel est ainsi guidé par la recherche du plaisir attendu » (p. 195). Son collègue Belin cite les propos d'un chercheur en neurosciences et sexologie : « Au cours de l'évolution, l'influence des hormones et des phéromones diminue tandis que l'influence de la cognition et du système de récompense cérébral augmente. Libérées des contraintes hormonales, les activités sexuelles peuvent exister dans de nombreuses situations qui n'ont plus aucun rapport avec la reproduction. Les récompenses cérébrales, perçues comme sensations érotiques intenses, deviendraient le principal facteur à l'origine des activités sexuelles » (p. 137). Pour ce chercheur, le système de récompense présent dans notre cerveau permet un comportement érotique essentiellement fondé sur « la maximalisation du plaisir ».

Dissocier sexualité et procréation

Ce modèle d'explication induit deux conséquences majeures sur le plan anthropologique.

Premièrement, le cortex cérébral étant le support des fonctions cognitives de l'être humain (Nathan, p. 197), elles-mêmes modelées par le contexte culturel et éducatif de la société, l'idéologie du gender est « validée » sur le plan scientifique dans un raccourci saisissant. Nous adoptons certains comportements stéréotypés parce que notre cerveau a été stimulé depuis la plus petite enfance par des messages véhiculés par la société. Scientifiquement, l'hétérosexualité n'est pas une réalité fondatrice des relations humaines mais la conséquence de l'imprégnation du milieu social sur la composante cognitive de notre cortex.

Les primates hominoïdes et singulièrement l'homme ayant dissocié leur comportement sexuel de la fonction de reproduction, la « maitrise technique de la procréation » est en quelque sorte un « produit culturel » qui s'inscrit nécessairement dans le cadre explicatif de la théorie de l'évolution. La procréation doit être radicalement désolidarisée de la sexualité. Les droits à la contraception, à l'avortement et à la procréation artificielle sont bien les nouveaux impératifs catégoriques de la (r)évolution culturelle en cours, ceux qui permettront aux individus d'exercer un pouvoir effectif sur leurs corps sans lequel il n'y a pas de remise en cause possible des « valeurs traditionnelles ». N'est-ce pas les « féministes du gender » qui ont forgé dans les années 90 le concept de « santé reproductive » ? Aussi les trois manuels que nous avons pu étudier insistent-ils tous sur l'IVG médicamenteuse et la contraception d'urgence – dont la nouvelle pilule du lendemain EllaOne occupe déjà une place de choix –, qui sont autant de moyens de contrôler chimiquement la fonction de reproduction (cf. Nathan, p. 178).

On l'a compris, le gender est particulièrement difficile à contrer intellectuellement. Vous aurez beau accumuler des arguments fondés sur la nature et la raison, vos adversaires vous rétorqueront qu'ils ne sont que la résultante de facteurs culturels, et qu'ils vous semblent d'autant plus évidents qu'ils ont une position hégémonique dans la société.

Le langage de l'amour vrai

Experte en humanité, l'Eglise a pris la mesure depuis la Conférence de Pékin de la désintégration de l'ordre éthique et politique véhiculé par cette doctrine. Dans un document remarquable signé par celui qui n'était encore que le cardinal Ratzinger, elle nous rappelle que « le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création », qu'il existe des « valeurs masculines » et un « génie féminin » sur lesquels s'appuyer pour bâtir la civilisation de l'amour.

Au cours de magnifique allocution du 13 mai devant les membres de l'Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, Benoît XVI a proposé de « conjuguer la théologie du corps avec celle de l'amour » pour redécouvrir la beauté, la bonté et la vérité de la sexualité conjugale. Le Pape a en effet rappelé qu'il y a dans le corps de l'homme et de la femme « un langage qu'ils n'ont pas créé, un eros enraciné dans leur nature, qui les invite à se recevoir mutuellement par le Créateur, pour pouvoir ainsi se donner. (…).La véritable fascination de la sexualité naît de la grandeur de cet horizon qui s'ouvre : la beauté intégrale, l'univers de l'autre personne et du « nous » qui naît dans l'union, la promesse de communion qui se cache, la fécondité nouvelle, le chemin que l'amour ouvre vers Dieu, source de l'amour. L'union en une seule chair se fait alors union de toute la vie, jusqu'à ce que l'homme et la femme deviennent également un seul esprit (…). Dans cette lumière, la vertu de la chasteté reçoit un nouveau sens. Ce n'est pas un « non » aux plaisirs et à la joie de la vie, mais le grand « oui » à l'amour comme communication profonde entre les personnes, qui exige temps et respect, comme chemin parcouru ensemble vers la plénitude et comme amour qui devient capable d'engendrer la vie et d'accueillir généreusement la vie nouvelle naissante ». Un discours à dix mille lieues de l'idéologie du gender, mais surtout capable de reproposer de manière convaincante aux jeunes qui nous sont confiés le dessein originel de Dieu et la vocation à laquelle ils sont appelés à répondre pour réaliser leur vraie nature d'homme ou de femme.

Vers une objection de conscience ?

Les promoteurs du gender n'ont jamais caché vouloir faire de la subversion de l'éducation un axe essentiel de leur combat. Rien de tel pour formater les consciences des jeunes de tout un pays que de contrôler les programmes et les manuels scolaires. L'importance des changements opérés dans les classes de 1ère est telle qu'on peut parler sans exagérer d'une « zapatérisation » des programmes de l'Education nationale. Or, si l'on regarde de l'autre côté des Pyrénées, on s'aperçoit que des dizaines de milliers de familles catholiques avec le soutien appuyé de la Conférence épiscopale espagnole et le concours de juristes compétents se sont d'ores et déjà organisées pour contester les cours obligatoires sur le gender du gouvernement Zapatero, voire retirer leurs enfants en posant un acte d'objection de conscience. Allons-nous devoir en arriver là en France ?

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1 - Judith Butler, Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion, La Découverte, Paris, 2005. Cf. aussi du même auteur, Défaire le genre, Editions Amsterdam, Paris, 2006.
2 - Congrégation pour la doctrine de la foi, Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur la collaboration de l'homme et de la femme dans l'Eglise et dans le monde, 31 mai 2004.
3 - Congrégation pour la doctrine de la foi, Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur la collaboration de l'homme et de la femme dans l'Eglise et dans le monde, 31 mai 2004. Citons également le discours de Benoît XVI aux participants du congrès international « Femme et homme, l'humanum dans son intégralité », 9 février 2008.
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Message par Her Dim 22 Mai - 23:17

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gender_studies

Gender studies

On appelle en anglais gender studies (ou parfois gender, cultural & queer studies1) un vaste domaine d'étude, de débat, de controverses portant sur la question du gender (c'est-à-dire du genre sexuel, différence sociale faite entre les sexes biologiques) qui s'est développé depuis les années 1970 dans les universités américaines où plusieurs universités prestigieuses financent des départements ou des chaires professorales consacrés à ce champ de recherche. Ce domaine d'étude veut montrer comment les inégalités dont sont victimes les femmes s'appuient d'une part sur une idéologie légitimant, de fait, l'oppression des femmes et d'autre part sur un ensemble de mécanismes sociaux qui tendent à présenter comme naturelle une division inégalitaire des rôles sociaux entre les hommes et les femmes, y compris dans les sociétés qui se prétendent démocratiques et égalitaires.
Aucune traduction française ne s'est imposée pour l'instant pour l'expression gender studies. On trouve parfois des traductions comme « études de genre » ou « études sur le genre », mais les personnes qui écrivent dans ce champ de recherche reprennent le terme gender studies. À l'université de Genève, il existe une Unité interdisciplinaire d'études genre2.


Problèmes induits par la traduction

La complexité du problème de la traduction doit s'appréhender en tenant compte de plusieurs termes : sex, gender, sexualité.
Le mot anglais sex se traduit généralement en français par « sexe ». Le sexe semble renvoyer alors aussi bien à l'organe sexuel qu'au genre masculin ou féminin selon l'organe sexuel dont est porteur le sujet. Cependant, dès 1968, un auteur comme Robert Stoller dans Sex and Gender. On the Development of Masculinity and Feminity avait montré les problèmes que pose cette équivalence. En faisant du seul organe sexuel le support de l'identité sexuelle, on néglige les difficultés ou simplement la part d'élaboration que présuppose cet accès à l'identité sexuelle.

Cette réflexion a été totalement reprise par les féministes américaines dès 1972 avec l'ouvrage d'Ann Oakley : Sex, Gender and Society. En effet, poser une équivalence entre le sexe et le genre a l'inconvénient de présupposer que le genre est naturel et de sous-estimer la dimension sociale de l'accès à l'identité sexuelle.

Le titre du livre de Stoller fut finalement traduit par Recherches sur l'identité sexuelle à partir du transsexualisme. En effet, pour la langue française, la notion de sexualité recouvre un domaine plus vaste que celui du comportement sexuel : reprenant les apports de la psychanalyse, les chercheurs et les philosophes font de la sexualité un ensemble complexe qui comporte au moins trois dimensions :
la pulsion générale qui nous pousse, comme tous les êtres vivants, à nous reproduire en tant qu'espèce et donc à subordonner l'individu à la survie de l'espèce ; et il est d'ailleurs intéressant de constater que s'il est indéniable que les auteurs de la théorie du gender ont beaucoup apporté à la réflexion en complexifiant le rapport à la vérité de l'homosexualité, ils ont également drastiquement simplifié l'hétérosexualité, considérant qu'elle n'est qu'une pulsion de reproduction, ce qui est extrêmement limité.
le rapport que chacun entretient avec ses organes génitaux et l'emploi que l'on en fait ;
la question de la représentation sociale induite pour chaque porteur d'un organe sexuel par les règles sociales qui régissent les rapports entre les êtres sexués.

Si les féministes américaines ont adhéré aux théories gender, c'est parce qu'elles rejoignent les théories féministes originelles sur l'attribution arbitraire des "rôles sociaux". D'autres expliquent cette adhésion par la volonté de remettre en question la notion de sex, qui semblait tellement massive dans la langue anglaise. En français, le genre renvoie avant tout au genre grammatical, ce qui a d'ailleurs conduit par exemple à toute une série de malentendus sur la féminisation des noms, les uns croyant se cantonner (*) dans la stricte application des règles de grammaire alors que les autres souhaitent se saisir, comme les féministes américaines mais dans un autre contexte, des problèmes de représentation sociale induits par ces signifiants. Le débat américain a cependant l'intérêt de nous rappeler avec force que la sexualité est aussi un rapport au langage puisque la dimension de la représentation y est impliquée, dimension que le français permet d'occulter en jouant sur certaines ambiguïtés qui lui sont propres comme le recours au masculin en guise de neutre.

Cette question du passage de certains concepts d'une langue à une autre a fait l'objet d'une étude plus vaste qui expliquait comment certains concepts transposés d'une langue à une autre gagnaient une force d'impact en s'inscrivant dans un contexte socio-culturel différent.


Histoire des études genre ou "Gender Studies"

Au sein des Universités, l'étude des rapports sociaux de sexe s'est institutionnalisée progressivement au cours du temps à travers trois dénominations différentes: Etudes femmes, Etudes féministes et Etudes genre. Ces appellations présentent des différences et des points communs mais sont toutes sujet à controverses. Ces trois approches ne sont en aucun cas indépendantes les unes des autres malgré une manière différente de considérer l'objet d'étude: le rapport homme-femme dans la société.


Histoire des Etudes Femmes

Les études femmes ciblent leurs analyses sur la condition féminine et mettent en valeur le rôle des femmes dans la société. Elles sont critiquées pour se focaliser sur l'étude unique du sexe féminin. Dans un contexte social majoritairement patriarcal, leur but est de combler les lacunes académiques concernant l'étude du rôle des femmes dans différents domaines et espaces. Dans un second temps ces travaux servent d'appui aux mouvements sociaux féministes pour dénoncer les inégalités homme-femme et formuler leurs revendications. Elles sont par conséquent indirectement féministes.
Histoire des Etudes Féministes

Les études féministes voient leur essor dans les années 1970 lors de la deuxième vague des mouvements sociaux féministes. Leur but est d'expliquer les modalités de ces discriminations, leurs causes, leurs effets sur les femmes et la société en générale de façon à pouvoir les surmonter. Plusieurs critiques sont émises à leur encontre. La première est la politisation des perspectives scientifiques issues de ces recherches provoquant une méfiance et un ralentissement de leur institutionnalisation. La seconde est l'utilisation du "point de vue des femmes" pour réorienter l'analyse des recherches centrées jusqu'alors sur l'universalisme et la vision masculine. La troisième est la crainte que les travaux académiques transforment un savoir universel en un savoir particulier. D'après les féministes cette universalité serait toute relative car ces vérités uniques seraient en fait situées dans le temps, l'espace et par les personnes qui les produisent. Selon Jackson et Jones3, "le féminisme refuse de voir les inégalités entre les femmes et les hommes comme naturelles et inévitables et entend les questionner" (Jackson et Jones, 98 dans Lorena Parini). Ainsi les féministes souhaitent questionner le savoir historiquement dominé par le système patriarcal. Les études femmes et féministes sont liées à la réorientation des travaux du "point de vue des femmes", la dénonciation des inégalités homme-femme, le questionnement de l'universalité et du biais patriarcal au sein des sociétés et l'analyse de la répartition des espaces en fonction des sexes (les espaces ouverts plutôt dédiés aux hommes et les espaces clos plutôt dédiés aux femmes).


Histoire des Etudes Genre

Les études genre naissent dans les années 1980 et le début des années 1990 de l'évolution des études féministes. Cette approche liée au courant post-moderniste souhaite questionner le rapport entre les sexes au sein de la société sans se focaliser spécifiquement sur les femmes. Ces études vont effectuer une distinction entre le sexe et le genre pour s'interroger sur la construction des rôles sociaux attribués "naturellement". Elles vont aussi permettre de questionner le rôle du sexe lié à des paramètres biologique et naturel et celui du genre lié à une construction sociale. Comme le mentionne Rubin Gayle4 le rapport entre le sexe et le genre est une représentation "porte-manteau" du sexe sur le corps dépendant des représentations culturelles de la société. Les études genres sont de nature constructiviste et vont permettre de déconstruire les catégories de représentations du féminin et du masculin en les situant dans le temps et l'espace par rapport aux relations de pouvoir5.


La toile de fond de la French Theory

François Cusset a rappelé en 2003 comment le débat théorique américain s'était nourri depuis les années 1970 d'un certain nombre d'auteurs français, notamment Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jacques Lacan, Jean-Francois Lyotard et bien d'autres auteurs importants. Le débat théorique international contemporain s'est nourri et reste influencé par les travaux poétiques et artistiques ainsi que les réflexions psychanalytiques et philosophiques de Luce Irigaray, Helene Cixous et Julia Kristeva. Les questions nouvelles que produisent ces déplacements de textes produisent un effet de réplique sur notre continent européen et conduisent à de nouvelles interrogations et formulations.

Il serait inexact et injuste de réduire le champ des gender studies à n'être qu'un avatar de la French Theory car il s'agit avant tout d'une évolution des questions induites par les mouvements féministes mais certaines questions, certains instruments intellectuels mis en avant par les gender studies ne peuvent se comprendre qu'en gardant à l'esprit le contexte général de ces déplacements de textes entre l'Europe et les États-Unis.


Quelques concepts et quelques figures des gender Studies

Les quelques notions données ci-dessous ne visent qu'à éclairer les thématiques les plus fortes d'un mouvement très vivant et donc toujours très mobile.


L'écriture comme « machine de guerre »

L'une des figures historiques des gender Studies est française, il s'agit de Monique Wittig dont le parcours intellectuel apparaît tout à fait illustratif des thèses de French Theory. Son premier roman L'Opoponax (prix Médicis en 1964) est salué par la critique internationale et les écrivains du Nouveau Roman. Elle est également considérée dès cette époque comme une figure marquante du féminisme français. Très rapidement ses livres apparaissent comme une volonté de travailler la langue en traduisant dans celle-ci les problèmes de la sexuation. Elle s'oppose en cela radicalement à un autre courant du féminisme qui voulait plutôt valoriser une « écriture féminine ». Pour Monique Wittig la seule vraie question est celle de la littérature : « En littérature, je ne sépare pas les femmes des hommes. On est écrivain ou pas.»

Elle apparaît également comme une grande figure du mouvement lesbien en France. Estimant que le mouvement féministe français ne prenait pas suffisamment en compte les thèses lesbiennes, elle part pour les États-Unis en 1976. Elle enseigne alors à l'Université de Berkeley en Californie puis dans d'autres universités américaines. Elle a fortement influencé et inspiré une tendance des gender Studies que l'on appelle le mouvement Queer ou Queer Theory.

Pour Monique Wittig l'œuvre littéraire peut transformer le monde en devenant une « machine de guerre » qui va modifier notre vision du monde et les représentations qui sous-tendent notre compréhension du monde. Pour elle « toute œuvre littéraire importante est, au moment de sa production, comme le cheval de Troie » car « son intention et son but sont de démolir les vieilles formes et les règles conventionnelles. Une telle œuvre se produit toujours en territoire hostile. Et plus ce cheval de Troie apparaît étrange, non-conformiste, inassimilable, plus il lui faut de temps pour être accepté.» (Communication orale reproduite dans Vlasta n° 4)


Instiller le trouble dans le « genre »

Judith Butler est une philosophe américaine qui enseigne la rhétorique et la littérature comparée à Berkeley. Dans son ouvrage majeur qui la fit connaître au monde entier (gender Trouble) elle présentait ainsi les intentions de son livre : « Pour démontrer que les catégories fondamentales de sexe, de genre et de désir sont les effets d'une certaine formation du pouvoir, il faut recourir à une forme d'analyse critique que Foucault, à la suite de Nietzsche, a nommée généalogie.» Il s'agit pour cela « de chercher à comprendre les enjeux politiques qu'il y a à désigner ces catégories de l'identité comme si elles étaient leurs propres origine et cause alors qu'elles sont en fait les effets d'institutions, de pratiques, de discours provenant de lieux multiples et diffus.» Le but à atteindre étant défini par une volonté de déstabiliser « le phallogocentrisme et l'hétérosexualité obligatoire.» (introduction à l'édition française). Il s'agit aussi de repenser l'organisation sociale selon des modèles homosexuels ou transsexuels.

Dans l'un de ses derniers ouvrages (traduit en langue française par Le pouvoir des mots) elle veut montrer comment la violence verbale qui s'exerce contre les minorités (sexuelles ou raciales) constitue un discours profondément ambivalent. Ces discours peuvent être analysés et du même coup retournés. Elle pense donc qu'il ne faut pas confier à l'État seul le soin de décider ce qui est dicible ou pas. Dans cet ouvrage elle reprend notamment la catégorie du discours performatif qu'un auteur comme John Langshaw Austin avait conceptualisée.


Ce que l'érotique grecque peut nous apprendre

David Halperin est professeur au département de langue et de littérature anglaise de l'Université du Michigan à Ann Arbor. Dans Cent ans d'homosexualité il explore les différentes catégories de l'amour grec en s'inscrivant dans le fil des questions analysées par Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité. Il veut montrer, entre autres, combien « l'hétérosexualité exclusive et "compulsive" (…) apparaît désormais comme une production spécifique de l'Occident moderne et même bourgeois » ce qui a contribué à réifier notre modèle actuel de « l'homosexuel ». Reconstruire la généalogie de ces catégories nous permet d'« introduire du neuf dans notre conscience culturelle, politique et personnelle ; c'est découvrir une nouvelle façon de nous voir et c'est créer, peut-être, de nouvelles façons d'être dans notre peau.» (Deux points de vue sur l'Amour grec)
L'un de ses ouvrages, Saint Foucault, « analyse la manière dont Foucault a anticipé le tournant queer de la politique gay », et peut être considéré comme une bonne introduction à la compréhension des liens tissés entre ce mouvement et les thèses du philosophe français.


Le mouvement transgenre

Pat Califia est, comme il se désigne lui-même, « transgenre », de type « FTM », c’est-à-dire female to male (femme vers homme), quelqu'un qui est né de sexe féminin et qui se vit à vocation masculine. Les transgenres refusent l'appellation « transsexuel » qu'ils considèrent comme une catégorie médicale qui réduit leur aspiration intime à un « problème » médical ou psychique.

Certains transgenres (ils se nomment aussi « trans ») refusent les catégories du genre en général. Certains se sont fait opérer, d'autres non. Certains se vivent comme « FTM », d'autres comme « MTF » (homme vers femme). Dans tous les cas leur vie est difficile. Pat Califia décrit bien à quel point l'intégration des règles sociales concernant le genre continue à œuvrer chez chacun, y compris chez ceux qui luttent contre les catégories du genre. Les interrogations portées par les transgenres apparaissent souvent les plus dérangeantes, y compris pour les gays ou les lesbiennes, car elles peuvent remettre en question l'intégrité physique des individus.

Le seul ouvrage actuellement traduit de Pat Califia est un mélange de textes autobiographiques, de textes théoriques et de récits cliniques. Pour lui : « Si vous pouviez changer de sexe aussi facilement dans la réalité que dans le monde virtuel, et reprendre votre sexe ensuite, n'aimeriez-vous pas essayer au moins une fois ? (…) Qu'est-ce qui changerait dans vos idées politiques, vos vêtements, vos préférences alimentaires, vos désirs sexuels, vos mœurs sociales, votre style de conduite, de travail, de langage corporel, de comportement dans la rue ? »


Le mouvement Queer

Le queer c'est ce qui s'oppose au straight. Dans le contexte du gender le queer c'est le travers, le tordu, le « pédé » qui s'oppose au normé, à l'hétérosexualité. En s'appropriant les insultes qui leur sont adressées, les transgenres, les lesbiennes les plus radicales veulent obliger le discours social à remettre en cause « l'essentialisme » de notre vision sur le sexuel et les catégories sexuelles.

Ce mouvement adresse des critiques sévères à la psychanalyse, et particulièrement à certains psychanalystes qui se sont posés publiquement comme les gardiens de « l'ordre symbolique ». À la suite de Judith Butler, et contrairement à la vision straight des normes sexuelles, le mouvement queer propose une conception « performative » (qui s'inspire de la catégorie du performatif dégagée par Austin) des divisions sexuelles en explorant ce qui se déploie dans la figure du drag queen, du théâtre porno lesbien, dans tout ce qui provoque et dérange le discours normé hétérosexuel. La pornographie devient ainsi le pilier central de toute sexualité non occidentale.

En France, deux des figures les plus connues de cette tendance sont Marie-Hélène Bourcier, sociologue et maître de conférence à l'Université de Lille III qui anime les séminaires du « zoo », et Beatriz Preciado qui enseigne à l'Université de Princeton, dans le New Jersey.

Les apports du concept genre dans le monde académique[modifier]
Le concept de genre présente deux avantages principaux. D'un point de vue épistémologique,6 les rapports sociaux entre les hommes et les femmes sont considérés comme centraux dans la construction des pratiques et des représentations. Cette prise de position va permettre une distanciation de l'universalité considérée comme masculine ainsi que l'étude des faits sociaux considérés comme naturels (le sexe) ou culturel (le genre). D'un point de vue stratégique,7 ce concept permet de dépolitiser les recherches académiques. Par conséquent il permet d'amoindrir le militantisme féministe et favorise l'acceptation de ces études par le monde universitaire.


Auteurs associés aux gender studies

Ann Oakley: est la première chercheuse a utilisé le concept "gender" (72) en incluant une dimension sociale et culturelle au terme sexe. Au Canada, il est dénommé sous le terme de "sexo-spécificité" alors qu'en France, il est dénommée sous le terme de "catégorie sociale de sexe". Rubin Gayle: est une des premières chercheuses à nommer le "sex/gender system" (75) qu'elle définie comme la représentation sociale du sexe biologique. Sa vision du rapport entre le sexe et le genre serait à l'image d'un "porte-manteau" corporel. Linda Nicholson (94)8: comprend le rapport entre le sexe et le genre comme dépendant. Sa conception considère la variable biologique comme intégrée à la variable culturelle. D'après les travaux de Larqueur (92) sur lesquels elle s'appuie, les différences sexuelles sont porteuses de significations genrées et situées dans une société particulière à une période donnée.


Nicole G. Albert
Judith Butler
Patrick Cardon
Hélène Cixous
Raewyn (aka Bob) Connell
Teresa de Lauretis
Christine Delphy
Bracha L. Ettinger
Colette Guillaumin
Donna Haraway
Luce Irigaray
Evelyn Fox Keller
Marie-Hélène Bourcier
Gayle Rubin
Eve Kosofsky Sedgwick
Françoise Dolto
Gayatri Chakravorty Spivak
Julia Kristeva
Simone de Beauvoir
Judith Halberstam
Jeff Hearn
Aaron Devor
Shari Thurer
Anthony Giddens
Michel Foucault
Chantal Nadeau
Griselda Pollock
Monique Wittig
Margaret Maruani


Gender studies et organisations internationales

Les gender studies ont aujourd'hui une influence certaine sur l'élaboration des politiques relatives à la famille, que ce soit au niveau national ou à l'échelle mondiale.

Le terme de « genre », dont l’acception actuelle est d’origine anglo-saxonne (gender), a ainsi fait l'objet d'une définition lors de la Conférence de Pékin sur la famille, en 2005, explicitement inspiré des gender studies : « Le genre se réfère aux relations entre hommes et femmes basées sur des rôles socia lement définis que l’on assigne à l’un ou l’autre sexe ». Cette définition, clairement inspirée du vocabulaire du genre, entend substituer, comme concept pertinent, le genre au sexe. Cette influence a été d'autant plus prégnante que l'anglais est la langue principale des instances internationales, rendant plus aisée la promotion du terme de gender. La langue allemande est par exemple un vecteur bien moins appropriée pour les gender Studies puisqu'elle n’a qu’un seul mot (Geschlecht) pour désigner le genre et le sexe.


L'opposition à la théorie des genres

A l'opposé du gender, on trouve deux principes : l'hylémorphisme et la réalité dynamique des personnes agissantes.
L'hylémorphisme affirme que l'âme est "l'agir" du corps et que la personne est une unité d'âme et de corps. C'est Aristote qui a le mieux défini l'hylémorphisme : "C'est en vertu de la communauté [du corps et de l'âme] que l'une agit et l'autre pâtit, que l'un est mû et l'autre meut ; et aucun de ces rapports réciproques n'appartient à des choses prises au hasard"9. Cet hylémorphisme est notamment très présent dans l'anthropologie hébraïque ou dans l'anthropologie chrétienne (grâce notamment à la lecture d'Aristote par Thomas d'Aquin). Ainsi, pour le pape Jean-Paul II, « l'âme elle-même ne peut être qualifiée de féminine, ou appartenant au genre féminin, mais plutôt l'âme d'une femme qui est un être humain féminin10 ». L'anthropologie issue de l'hylémorphisme repose donc sur le postulat inverse de la théorie du gender. Elle rejette en cela l'explication unisexe de la personne et le dualisme entre corps et âme, que l'on trouve chez Platon, puis Descartes. Cette anthropologie considère, au contraire, que les hommes et les femmes sont fondamentalement des modes différents d'être des personnes.
Aujourd'hui, issus de la tradition hylémorphiste, de nombreux scientifiques récusent la théorie des genres, arguant sur les liens entre biologie et psychologie. L'anthropologue Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France, lors de l'université européenne d'été 2006, qui s'est tenue à l'université Paris VII, a ainsi soutenu que « la différence des sexes – à la fois anatomique, physiologique et fonctionnelle – est à la base de la création de l’opposition fondamentale qui permet de penser ». Lors de ces mêmes universités, Jutta Burggraf, théologienne proche de l'Opus Dei a estimé que « les hommes et les femmes ressentent et réagissent différemment au monde qui les entoure, et cette réalité a un solide fondement dans leur constitution biologique propre ».


Bibliographie

La bibliographie est considérable. On ne donnera ici que les textes les plus importants ou qui peuvent servir d'introduction à ce domaine en privilégiant plutôt les traductions françaises.


En langue française

Nicole Albert, dossier « Mythes et genre », Diogène, n° 208, PUF, 2004
Nouvelles perspectives dans les gender studies, Diogène, n° 225, PUF, 2009
Leo Bersani, Le rectum est-il une tombe ?, EPEL, Paris, 1998
Homos. Repenser l'identité, Paris, Odile Jacob, 1998.
Marie-Hélène Bourcier, Queer zones, Balland, Paris, 2001
Sexpolitiques. Queer Zones 2, La fabrique, Paris, 2005
Rosi Braidotti, Vers une subjectivité viable, in M.G. Pinsart (éd.), Genre et bioéthique, Annales de l'Institut de philosophie de l'Université de Bruxelles, 2003
Judith Butler, La vie psychique du pouvoir, éd. Léo Scheer, Paris, 2002
Antigone : la parenté entre vie et mort, EPEL, Paris, 2003
Le Pouvoir des mots. Politique du performatif, Éditions Amsterdam, Paris, 2004.
Humain, Inhumain. Le Travail critique des normes. Entretiens, Éditions Amsterdam, Paris, 2005.
Trouble dans le genre, La Découverte, Paris, 2005.
Défaire le genre, Éditions Amsterdam, Paris, 2006.
Bodies that Matter, Leo Scheer, Paris, 2006.
Pat Califia, Le mouvement transgenre. Changer de sexe, EPEL, Paris, 2003
Barbara Cassin (sous la direction de), Vocabulaire européen des philosophies, Seuil-Le Robert, Paris, 2004
George Chauncey, Gay New York. 1890-1940, Paris, Fayard, 2003.
François Cusset; French Theory, La découverte, Paris, 2003
Christine Delphy, L’Ennemi principal 2, Penser le genre, Paris, Syllepse, 2001.
Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait, Anne Revillard, Introduction aux gender studies, Bruxelles-Paris, De Boeck, "Ouvertures politiques", 2008.
Elsa Dorlin, Sexe, Genre et Sexualités, Paris, PUF "Philosophies", 2008.
Elisabeth Dufourcq Histoire des Chrétiennes. Bayard. sept 2008. 2e edition revue et augmentee fevr 2009
Didier Eribon, Réflexions sur la question gay, Paris, Fayard, 1999.
Une morale du minoritaire. Variations sur un thème de Jean Genet, Paris, Fayard, 2001.
Hérésies. Essais sur la théorie de la sexualité, Paris, Fayard, 2003.
Sur cet instant fragile... Carnets, janvier-août 2004, Paris, Fayard, 2004.
Echapper à la psychanalyse, Paris, Leo Scheer, 2005.
(dir.), Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Paris, Larousse, 2003.
Cent ans d'homosexualité, EPEL, Paris, 2000
Saint Foucault, EPEL, Paris, 2000
Donna Haraway
Manifeste cyborg et autres essais. Sciences - Fictions - Féminismes, Anthologie établie par Laurence Allard, Delphine Gardey et Nathalie Magnan. Editions Exils, 2007. ISBN 978-2-912969-63-7
Manifeste Cyborg : Science, technologies et féminisme socialiste à la fin du XXe sciècle (version 1985, traduction Marie-Hélène Dumas, Charlotte Gould et Nathalie Magnan. dans Connexions : art media réseaux. Anthologie établie par Nathalie Magnan et Annick Bureaud. Ensb-a, 2002. ISBN 2-84056-101-8
Des singes, des cyborgs et des femmes. Réinvention de la nature. Editions Jacqueline Chambon, 2008. ISBN 2742772723
Guy Hocquenghem, Le Désir homosexuel, Fayard, 2000 (1e éd., 1972)
Marie-Claude Hurtig, Michèle Kail et Hélène Rouch (dir.), Sexe et genre, de la hiérarchie entre les sexes, Paris, CNRS, 1991 ; réédition 2002.
Thomas Laqueur, La Fabrique du sexe. Éssai sur le genre en Occident, Paris, Gallimard, 1992.
Virginie Martin, "Pour une approche critique de la diversité au regard du genre", Revue Française de Gestion, 2010
Nicole-Claude Mathieu, L’Anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe, Paris, Côté-femmes, 1991.
Laure Murat, La Loi du genre, une histoire culturelle du 'troisième sexe', Paris, Fayard, 2006.
Lorena Parini, Le système de genre. Introduction aux concepts et théories, Zürich, Ed. Seismo, 2006.
Roland Pfefferkorn, Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classes, rapports de sexes, Paris, La Dispute, 2007.
Joan W. Scott, La citoyenne paradoxale, Albin Michel, 1998.
Parité ! L'universel et la différence des sexes, Albin Michel, 2005.
Robert Stoller, Faits et hypothèses : un examen du concept freudien de bisexualité in collectif : Bisexualité et différence des sexes , Gallimard - Folio, N°359, 2000 (ISBN 2070411869)
Louis-Georges Tin, (dir.) Homosexualités : expression/répression, Stock, 2000.
(dir.) Dictionnaire de l'homophobie, PUF, 2003.
L'invention de la culture hétérosexuelle, Autrement, 2008.
Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, Paris, 1969
Le Corps lesbien, Éditions de Minuit, Paris, 1973
La Pensée straight, Balland, 2001
Zoo, Q comme Queer, QuestionDeGenre/GKC, 1998
Alexandre Jaunait, Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Anne Revillard, Introduction aux gender studies. Manuel des études sur le genre, De Boeck, 2008, 246 p.


En langue anglaise

Penny Florence & Nicola Foster (eds.), Differential Aesthetics. London: Ashgate, 2000.
Margaret Grebowicz, Gender After Lyotard. NY: Suny Press, 2007.
Teresa de Lauretis, Technologies of Gender, Indiana University Press, 1984
Donna Haraway, Primate Visions, Routledge, 1989
Simians, Cyborgs, and Women : The Reinvention of Nature, Routledge, 1991
Modest_Witness @ Second_Millenium, Routledge, 1995
Phyllis Burke, Gender Shock : Exploding the Myths of Male and Female, New York, Doubleday, 1996.
Rosi Braidotti, Patterns of Dissonance, Polity Press, 1991
Nomadic subjects, Columbia University Press, 1994
Metamorphoses, Polity Press, 2002
Transposition: On Nomadic Ethics, Polity Press, 2006
« Affirming the Affirmative: On Nomadic Affectivity », Rhizomes n°11/12, 2006
Scott Gunther, The Elastic Closet: A History of Homosexuality in France, 1942-present. New York: Palgrave-Macmillan, 2009.
Alors, are we 'queer' yet?, The Gay & Lesbian Review, Volume XII, n° 3, mai-juin, 2005, pages 23–25.* Stevi Jackson et Sue Scott (dir.), Gender: A Sociological Reader, Londres, Routledge, 2001.
Jean-Francois Lyotard, "Scriptures: Diffracted Traces" and "Anamnesis: Of the Visible." Theory, Culture and Society, Vol. 21(1), 2004.
Diana Tietjens Meyers, Gender in the Mirror. Oxford University Press, 2002.
Griselda Pollock, Differencing the Canon. Routledge, London & N.Y., 1999.
Encounters in the Virtual Feminist Museum: Time, Space and the Archive. Routledge, 2007.
Elisabeth Povinelli, The Empire of Love : Toward a Theory of Intimacy, Genealogy, and Carnality, Duck University Press, 2006
Todd W. Reeser, Masculinities in Theory. Wiley-Blackwell, 2010.
Chantal Nadeau, Beastly Politics: Queers and Nationalisms (en préparation)
Vanda Zajko & Miriam Leonard (eds.), Laughing with Medusa, Oxford University Press, 2006.
Catherine de Zegher (ed.), Inside the Visible, MIT Press, Boston, 1996.
Ann Oakley, Sex, Gender and Society, Temple Smith, 1972.
Études et revues[modifier]
La revue Travail, genre et sociétés - CNRS
M. Akrich, D. Chabaud-Rychter, D. Gardey, Politiques de la représentation et de l’identité. Recherches en gender, cultural, queer studies [pdf], dans Cahiers du Genre, n° 38/2005, Paris, L'harmatan, ISSN 1298-6046.
M.-H. Bourcier, Cultural studies et politiques de la discipline : talk dirty to me ! [html], site Multitudes, 2004. Voir aussi Multitudes N° 12/2003 et 20/2005.
Patrick Cardon, La recette du Queer ou la machine à (dé)construire les identités (kaléidoscope), La Ligne d’ombre, numéro 2, mai 2007 et Post-Queer : Pour une « approche trans-genre », ou le trans-genre comme catégorie d’analyse in Diogène 2009, n° 225.
Rue Descartes n° 40, mai 2003 Queer : repenser les identités (extraits et sommaire).
C. Écarnot, L'écriture de Monique Wittig. À la couleur de Sapho, Paris, L'harmattan, 2002.
CREART (Collectif), Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes, Paris, Éd. gaies et lesbiennes, 2002.
M. Wittig, Le Voyage sans fin : spectacle conçu et écrit à partir du "Quichotte" de Cervantes = The constant journey, Malakoff : Distique, 1985 (Vlasta, 4).
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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Dim 22 Mai - 23:20

http://www.gender.fr/

Gender

Bienvenue sur le site de l'association Gender

Depuis sa création en janvier 2002, Gender s’est développé comme lieu de réflexion, de recherche, mais également comme lieu d’influence auprès des pouvoirs publics autour de la question du genre. Gender a développé tout un programme de communication au travers de réunions mensuelles, congrès et constitution d’un groupe d’experts.

L’originalité de Gender a été de réunir différents professionnels concernées par les problèmes de genre et l’orientation sexuelle. Les regards sont particulièrement divers puisqu’ils ont emprunté les spécificités de chacun, celles de psychosexologues cliniciens, andrologues, sociologues, philosophes, anthropologues, psychiatres, chirurgiens-esthéticiens, et juristes.

Citons de façon non limitative pour la clinique de l’identité de genre : la personne transsexuelle et celle souffrant du syndrome du petit pénis. Dans les deux cas, l’un est « en trop » et l’autre est en déficit d’un genre.

Et en ce qui concerne les orientations sexuelles ou les problèmes d’individuation sexuelle liées aux masculin et au féminin : les hétérosexuels, les bisexuels, les homosexuels, les transgenres traduisant différents degrés de fragilité ou de rupture du rapport de genre entre le masculin et le féminin.

Toutes ses souffrances mettent en évidence le genre comme manière d’être à soi et au monde dans une tentative de mettre en rapport un masculin et un féminin.

Alors, « Qu’est-ce que le genre ? », « Quelle est ma souffrance à exprimer et à combiner mon masculin et mon féminin ? », « Quelle alternative au rapport de genre dominant/dominé ? », « Qu’est-ce qu’un homme ou une femme ? Comment on le devient, ou est-ce un état ?»… Gender répond à ces problèmes et inscrit toute son action dans la reconnaissance du genre comme un élément fondamental de la santé sexuelle.

Si les sexes sont différents, les genres sont différents, les sexualités sont différentes. Les sexualités apparaissent comme autant de solutions de vie, d’adaptation à l’autre qui doivent être respectées. Et donc elles représentent autant d’indicateurs des niveaux de résolution de l’amour. Aussi, Gender ne peut adopter une quelconque attitude partisane ou militantiste pour une de ces identités. Sa position est d’apporter une compréhension originale et globale sur les troubles du genre et de l’orientation sexuelle, en assurant autant auprès du public qu’aux professionnels de la santé, une équipe d’experts sur ce nouveau savoir qu’est la genrologie.

Laurent Malterre
Président de Gender

////////////////////////////////////////////////////////////

Interventions, conférences, textes
Interventions aux réunions de Gender
- David Simard, "A propos de la notion d'erreur de la nature appliquée au transsexualisme", 2003

Conférences, colloques
- Laurent Malterre, "Les troubles de la genralité. Sexoses et genroses", Colloque de l'Association méditerranéenne d'andrologie, Marrakech, 2006
- Lucile Girard Monneron, "L'évolution de l'image vocale chez le transsexuel MTF", Hôpital Saint-Antoine, Paris

Textes, publications
- Dr Charles Gellman, "Travestissement" in Dictionnaire de la pornographie (dir. Philippe Di Folco), Paris, PUF, 2005
- Nicolas Rahmani, conclusion de Etude comparative des transsexualismes masculin et féminin, Master recherche, Université Paris VII, 2004
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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Dim 22 Mai - 23:22

http://news.catholique.org/analyses/18952-le-gender-est-il-une-ideologie

Idéologies non chrétiennes

Le « gender » est-il une « idéologie » ?

Le « gender » est-il une « idéologie » ? Marguerite A. Peeters analyse les tenants et aboutissants dans cet entretien accordé à Zenit.

Marguerite Peeters est belgo-américaine. Elle a récemment évoqué ce thème lors du congrès international organisé à Rome par le conseil pontifical pour les Laïcs, à l’occasion des 20 ans de « Mulieris dignitatem ».

L’auteur est rédactrice en chef de l’ « Interactive Information Services » (cf. iis@skynet.be ), un service d’information spécialisé dans l’étude de la mondialisation, de ses concepts-clefs et de ses mécanismes opérationnels

Zenit - Au congrès qui a marqué les 20 ans de « Mulieris Dignitatem », vous êtes intervenue sur « l’idéologie du gender ». Si beaucoup parlent du gender, peu savent précisément de quoi il s’agit...

Marguerite A. Peeters - Gender se traduit diversement en français : entre autres, par égalité des sexes, égalité des genres, parité, sexospécificité, autonomisation de la femme ou diversité des genres ou des sexes. La multiplicité de ces expressions crée une confusion sémantique qui relève en fait d’une stratégie utilisée pour cacher le véritable sens du gender et éviter les définitions claires. Souvent le mot est utilisé dans sa langue originale, l’anglais. Le gender n’est pas à proprement parler une idéologie, mais un phénomène culturel, un processus subtil de déconstruction culturelle et anthropologique. Il est le fruit d’un long parcours révolutionnaire occidental qui, en particulier depuis la révolution française, a été mu par une conception faussée de l’égalité entre les sexes et une volonté perverse de « libérer » l’individu de tout cadre normatif donné par la nature, la tradition, la révélation et Dieu lui-même. L’objectif du gender est de permettre à chacun de choisir « librement » sa fonction sociale, son identité ou orientation sexuelle, sa « forme de famille ». Le gender considère la vocation de la femme en tant que mère et épouse comme une construction sociale contraire à l’égalité, comme un « stéréotype » à déconstruire. La déconstruction se fait prioritairement par l’éducation des enfants (à l’insu des parents), mais aussi à travers les media, les législations, les politiques, les procédures décisionnelles dites « consensuelles », les « sessions de formation », la propagande tout azimut. La nouvelle culture favorise la promotion des divers droits des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels. On peut dire que le gender a déjà créé une culture mondiale dans laquelle parler de complémentarité homme-femme est devenu discriminatoire et contraire à l’éthique. Une nouvelle éthique mondiale du « libre choix » ainsi compris menace de remplacer les cultures traditionnelles non-occidentales et l’éthique judéo-chrétienne.

Zenit - Quelle est l’ampleur du phénomène ?

Marguerite A. Peeters - Incommensurable. Depuis la conférence de Pékin de 1995, lorsque ce concept est devenu l’objet d’un prétendu consensus mondial, le gender s’est intégré au cœur des politiques internationales, régionales, nationales et locales, des instruments juridiques (comme le Protocole de Maputo en Afrique), des manuels scolaires, des codes éthiques des entreprises, des ONGs de développement, des Objectifs pour le Développement du Millénaire (ODM) censés être atteints d’ici 2015. Il s’est imposé comme priorité transversale de la coopération internationale. D’ores et déjà, le gender a pénétré dans nos sociétés par tous ses pores. Nous sommes maintenant en pleine phase d’application. Les agents de transformation exercent sur les pays en voie de développement une pression maximale. Dans de nombreux pays, notamment africains, des ministères du genre ont déjà remplacés les ministères de la famille : même s’il semble s’agir d’abord de promouvoir le développement social de la femme, la porte est désormais ouverte dans les pays en voie de développement à une déconstruction anthropologique opérée par des ingénieurs sociaux radicaux venant d’ailleurs. Le gender avance masqué.

Zenit - Pourquoi dites-vous que le mot « idéologie » ne convient pas ?

Marguerite A. Peeters - Parce qu’il évoque des systèmes de penser se rattachant à la modernité occidentale dont on a dit avec raison en 1989 qu’ils étaient finis en tant que systèmes, c’est-à-dire dans leur dimension intégrée, intellectuellement cohérente, clairement identifiable, totalisante, se rattachant à des « maîtres » à l’origine de « grandes théories » ayant donné naissance à des écoles de pensée : pensons au marxisme-léninisme, au nihilisme, au structuralisme, au kantisme, au positivisme, au modernisme, au nominalisme, à l’existentialisme athée et même, je dirais, au féminisme. Ces idéologies se sont déconstruites d’elles-mêmes les unes après les autres et le processus de déconstruction qu’elles ont enclenché ne charrie maintenant que des résidus. En Occident, depuis mai 68, le passage à la postmodernité s’est accéléré sans qu’on s’en rende compte ; on a basculé du rationalisme moderne à l’irrationnel postmoderne. En tant que processus ambivalent, diffus, insaisissable, sournois, opérant de l’intérieur des institutions et des cultures, difficile à identifier clairement, humainement incohérent, le gender appartient pleinement à la postmodernité occidentale. Les résidus du féminisme sont l à, mais le gender va encore plus loin dans la voie du radicalisme : il « célèbre » culturellement la diversité des choix de comportements sexuels au nom d’une égalité de pouvoir de tous les citoyens.

Zenit - Tout est-il négatif dans ce concept ?

Marguerite A. Peeters - Comme tous les concepts postmodernes, le gender opère une double déconstruction : d’une part celle du dessein de Dieu, et d’autre part celle des abus de la modernité. Le gender tente de répondre aux désordres réels du machisme, de l’autoritarisme, du cléricalisme, du paternalisme, de la domination de l’homme sur la femme qui est une conséquence du péché originel, comme nous le révèle le récit de la Genèse. Parlant à la femme après la chute, Yahvé dit : « Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi. » (Gen. 3, 16) Le gender répond à la domination masculine, non par l’amour et la réconciliation, mais par une révolte et une prise de pouvoir de la femme (empowerment) qui cherche à devenir l’égale de l’homme en termes de pouvoir social. Plaisir, pouvoir, possession de « connaissance » : ces tentations ont été les grands thèmes de la révolution féministe et sexuelle occidentale qui s’est mondialisée dans les années 1990 ; à travers le gender, elles sont même devenues une norme de la coopération internationale actuelle. Depuis la Genèse, on n’invente rien.

Zenit - Que déconstruit le gender ?

Marguerite A. Peeters - La structure anthropologique de l’homme et de la femme telle qu’elle a été créée par Dieu, qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Autrement dit, le dessein d’amour trinitaire de Dieu sur l’homme et la femme. Le combat dans lequel nous sommes concerne l’homme lui-même, son origine divine et sa prédestination trinitaire. La mort de l’homme n’est-elle pas une conséquence de la « mort de Dieu » proclamée par Feuerbach et Nietzsche ? Nous sommes tous faits pour être père ou mère, fils ou fille, époux ou épouse, frère ou soeur. Or en niant la complémentarité anthropologique homme-femme, en voulant faire de tous des citoyens radicalement « égaux », en s’attaquant à la maternité comme une injustice sociale, en réduisant l’homme et la femme à leur fonction sociale, en en faisant des « partenaires » liés entre eux par un « contrat », on crée une culture qui empêche la réalisation de notre vocation humaine universelle.

Zenit - Un signe des temps, d’après vous ?

Marguerite A. Peeters - Oui, la « fin des idéologies » ne signifie pas pour autant la fin du processus antéchristique dont Saint Jean parlait déjà dans sa première épître (2, 18) : « déjà maintenant beaucoup d’antéchrists sont survenus ; à quoi nous reconnaissons que la dernière heure est là ». Nous savons qu’avant le retour du Christ, comme nous l’annonce Saint Paul dans la seconde lettre aux Thessaloniciens (2, 3-4), « doit venir l’apostasie et se révéler l’Homme impie, l’Etre perdu, l’Adversaire, celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu ». Du début à la fin de l’histoire, nous sommes dans un combat apocalyptique. Nous pensons aussi à la question du Christ : « Quand le Fils de l’Homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » L’aspect le plus préoccupant de la révolution culturelle mondiale et de l’ingénierie sociale qu’elle opère à une vitesse foudroyante est son lien direct avec l’apostasie. Nous avons constaté en Occident que la révolution culturelle n’a pas été sans conséquences pour la foi. C’est ce que nous rappelait, en novembre dernier, le Patriarche œcuménique Bartholomé : « La philosophie des Lumières en Occident et la révolution française ont déclenché une véritable révolution culturelle visant a remplacer la tradition précédemment chrétienne du monde occidental par une nouvelle conception de l’homme et de la société qui n’est pas chrétienne. »

Zenit - Quelle attitude les chrétiens doivent-ils avoir face à la révolution culturelle ?

Marguerite A. Peeters - Le premier service que l’Eglise ait rendre à l’humanité est d’être et de rester elle-même. Les chrétiens ne sont-ils pas appelés, pour emprunter à nouveau les mots du Patriarche, « à revenir à la plénitude, la jeunesse et la pureté de la tradition chrétienne de l’Eglise primitive » ? L’Eglise ne peut se compromettre avec des paradigmes, des programmes, des « valeurs », une éthique venant d’ailleurs. Or, souvent par ignorance, beaucoup de chrétiens se laissent séduire par la nouvelle éthique, ce qui les entraîne parfois jusqu’à l’infidélité au Magistère.

Zenit - Vous avez adressé votre livre « La mondialisation de la révolution culturelle occidentale : concepts-clefs, mécanismes opérationnels » prioritairement aux africains. Pourquoi ?

Marguerite A. Peeters - L’Occident doit faire son mea culpa et mesurer sa part de responsabilité dans le processus de déconstruction culturelle mondiale actuellement en cours. Le gender est un produit occidental qui est maintenant imposé à l’Afrique comme condition d’aide au développement. Or le gender menace les dons que Dieu lui-même a faits à l’âme africaine ; le sens de la paternité humaine et divine et d’une fraternité qui est filiale et non purement horizontale, la grâce de l’esprit d’enfance, la célébration de la maternité et de la vie.

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Message par Her Dim 22 Mai - 23:28

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Suisse
Tuesday 01 February 2005 à 05:04
Durant mes lectures soporiphique des débats de l'Assemblée Nationale, je suis tombé sur un discours de Mme Christine Boutin (que tout le monde connais ) dans le cadre des débats sur la création d'une Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE).

Dans ce discour une chose m'a interpelé. Sa référence à l'idéologie du gender.

Je la cite :

QUOTE
Mme Christine Boutin. Tout cela est important, mais, mes chers collègues, les enjeux de ce texte sont ailleurs. N'êtes-vous pas étonnés de constater que la France glisse peu à peu sur des chemins qui renient les principes qui en ont fait la grandeur ? En réalité, ces petits pas successifs ne sont que la traduction insidieuse de l'idéologie du gender.

Qu'est ce courant de pensée ?

Depuis les années cinquante, cette idéologie influente à l'ONU et au Parlement européen remet en question la différence sexuelle comme fait objectif et universel sur lequel repose l'organisation sociale. Elle revendique une organisation fondée sur les tendances sexuelles avec un droit de chacun à déterminer et à construire sa propre sexualité. Elle dénonce à ce titre les normes « hétérosexistes » de la société pour reconnaître toutes les autres formes de couple et de parenté.

M. Patrick Bloche. Hors sujet !

Mme Christine Boutin. L'idéologie du gender affirme également qu'il y a différentes sexualités égales les unes aux autres et que la différence sexuelle homme-femme doit être remplacée par la différence des sexualités. Dans cette perspective, le couple et la famille pourront prendre diverses configurations autres que celles fondées sur la relation entre un homme et une femme. Le gender légitime aussi bien le couple hétérosexuel, homosexuel ou transsexuel que toutes les unions qui se constitueraient à partir des autres tendances sexuelles. C'est du reste votre position, monsieur Bloche. Le terme même d'orientation sexuelle est issu du vocabulaire de ce courant de pensée.

M. Patrick Bloche. En l'occurrence, il vient surtout des directives européennes !

D'une part, je voudrais savoir si vous avez de plus ample information sur ce sujet.

D'autre part, je voudrait connaître votre opinion sur cette idéologie.

Ce message a été modifié par tazman - Tuesday 01 February 2005 à 05:13.
Kimo19


comrank
Tuesday 01 February 2005 à 05:24
Donc ce qu'on doit en conclure , cest que cette idéologie a pour but de maintenir une opinion selon laquelle la diversité sexuelle n'est plus classé : Homme/Femme , mais plutôt selon des couples de sexe différent du même sexe ou autre genre sexuel , c'est bien ça ?.

D'ou gender qui rappelle beaucoup le mot : "genre" la diversité sexuelle , interessant .
Kimo19


comrank
Tuesday 01 February 2005 à 05:27
Je cite ce qu'en dit l'ONU :

QUOTE
L'idéologie du gender

Lors de cette même Conférence, l'Onu a mis en avant une nouvelle idéologie qui vise à détruire la famille: c'est l'idéologie du "gender" (genre). Celle-ci considère que les différences génitales entre l'homme et la femme n'ont pas vraiment d'importance; que les différences de rôles entre l'homme et la femme n'ont qu'une origine culturelle et non pas naturelle; que la culture qui les a produites est en voie d'extinction, et donc que la famille est vouée à disparaître. Ces rôles seraient aujourd'hui interchangeables, et il faut tout faire pour "dématerniser" la femme. Le mot "maternité" a ainsi été pratiquement balayé du document final de la Conférence de Pékin sur la femme.

Depuis, pour l'Onu, l'hétérosexualité et la monogamie ne sont plus qu'un cas de pratique sexuelle à côté de divers autres à mettre sur le même pied: l'homosexualité, le lesbianisme, la bisexualité, le travestisme, etc. Aujourd'hui, l'Onu emploie ainsi le mot "famille" pour désigner toutes sortes d'unions consensuelles: unions homosexuelles, lesbiennes, "familles" recomposées, "familles" monoparentales, etc. L'homosexualité, la contraception ou l'avortement sont désormais présentés comme des "droits de l'homme". Le mariage, quant à lui, se résume à un contrat privé entre individus, qui peut être fait, défait, et refait, au gré des parties contractantes.

En répandant cette idéologie à travers ses conférences et ses documents, l'Onu exerce aujourd'hui une pression, et parfois un véritable chantage, sur les États hésitants ou réfractaires, pour qu'ils traduisent dans leurs lois les thèses de l'idéologie du genre et qu'ils en légalisent les conséquences pratiques. C'est ainsi qu'elle obtient d'eux qu'ils ratifient des conventions allant dans cette direction, conventions qui acquièrent ensuite force de loi dans les pays signataires.

En même temps, l'Onu apporte sa caution aux États qui ont déjà entrepris d'affaiblir l'institution familiale en accordant le même traitement juridique à différents types d'unions, comme l'a fait la France lorsque l'Assemblée nationale a approuvé le pacs (pacte civil de solidarité), le 13 octobre 1999.

Dans cet article il est dit que l'ONU exercerait un chantage au états refractairs de proclamer des "familles" homosexuelles , lebiennes , monoparentales etc...

J'ai pas trop compris


comrank24 ans
France (44)
Tuesday 01 February 2005 à 14:03
j'ai pas tout compris non plus mais en même tmps j'ai survolé l'article

si christine aime pas c'est que sa doit être positive pour nous
Tazman


Amant Officiel de Webi et Diazz
comrank 70 ans (H)
Suisse
Wednesday 02 February 2005 à 05:35
Kimo tu devrais citer tes sources car si ma mémoire est bonne, cet article est issu d'un site qui n'est pas très pro-homo donc il faut prendre avec des pincettes ce qui y est formulé

Patatas => Juste c'est pour ça que je me renseigne

Bon personne n'a d'info sur le sujet
Kimo19


comrank
Wednesday 02 February 2005 à 07:17
QUOTE (tazman @ 02 Feb 2005 à 04:35)
Kimo tu devrais citer tes sources car si ma mémoire est bonne, cet article est issu d'un site qui n'est pas très pro-homo donc il faut prendre avec des pincettes ce qui y est formulé

Patatas => Juste c'est pour ça que je me renseigne

Bon personne n'a d'info sur le sujet

Apparemment ce tte idéologie d'après ce que j'ai lu dans un livre , n'est pa snon plus acceptée ni par les religieux ni par les états en désaccord avec le communiqué de l'ONU.

C'est encore à affiner je chercherais quand j'en aurais le temps.
Patatas


comrank24 ans
France (44)
Wednesday 02 February 2005 à 09:13
Définition :

QUOTE
Intégrer l'égalité de chances entre les femmes et les hommes dans l'ensemble des politiques et actions communautaires
"Il s'agit, ce faisant, de ne pas limiter les efforts de promotion de l'égalité à la mise en œuvre de mesures spécifiques en faveur des femmes, mais de mobiliser explicitement en vue de l'égalité l'ensemble des actions et politiques générales, en introduisant dans leur conception de façon active et visible l'attention à leurs effets possibles sur les situations respectives des femmes et des hommes (gender perspective). Cela suppose d'interroger systématiquement ces actions et politiques et de prendre en considération ces effets possibles dans leur définition et leur mise en œuvre."

"L'action en faveur de l'égalité requiert une approche ambitieuse, qui suppose la reconnaissance des identités féminine et masculine et la volonté d'instaurer un partage équilibré des responsabilités entre les femmes et les hommes."

"La promotion de l'égalité ne saurait, en effet, se confondre avec la simple recherche de la parité statistique : s'agissant de promouvoir des évolutions durables des rôles parentaux, des structures familiales, des pratiques institutionnelles, des formes d'organisation du travail et du temps, etc. l'égalité des chances ne concerne pas seulement les femmes, leur épanouissement et leur autonomie, mais aussi les hommes et l'ensemble de la société pour laquelle elle peut être un moteur de progrès et un gage de démocratie et de pluralisme."

"Prendre en compte systématiquement les différences entre les conditions, situations et besoins des femmes et des hommes dans l'ensemble des politiques et actions communautaires : telle est l'orientation du principe de mainstreaming que la Commission a adopté. Il ne s'agit donc pas ici seulement d'ouvrir davantage aux femmes le bénéfice des programmes ou fonds communautaires, mais bien de mobiliser à la fois les instruments juridiques, les moyens financiers et les capacités d'analyse et d'animation de la Communauté pour introduire dans tous les domaines le souci de la construction de relations équilibrées entre les femmes et les hommes."

Extraits de la communication de la Commission "Intégrer l'égalité de chances entre les femmes et les hommes dans l'ensemble des politiques et actions communautaires" (COM(96)67 fin.).

Base légale :

QUOTE
Article 2 du Traité CE: La Communauté a pour mission de promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes.
Article 3 du Traité CE: Pour toutes ses actions la Communauté cherche à éliminer les inégalités, et à promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes.
Article 23 (1) de la Charte des Droits fondamentaux de l'Union européenne: "L'égalité entre les hommes et les femmes doit être assurée dans tous les domaines, y compris en matière d'emploi, de travail et de rémunération."

SINON allez sur ce site : ici
Ou il y a des liens pour plus d'informations
Patatas


comrank24 ans
France (44)
Wednesday 02 February 2005 à 09:16
C'est assez complexe comme théorie en tout cas mais je commence un peu à comprendre ou ils veullent en venir !
Mais bon je pense que c'est beaucoup trop ambisieux mais si ça a une petite influence à l'ONU tant mieux


Tazman
Amant Officiel de Webi et Diazz
comrank 70 ans (H)
Suisse
Thursday 03 February 2005 à 03:05
Merci Patatas => Perso je n'arrivais pas a trouver.

je lirais tout cela a tête reposée.
Spooky79


comrank36 ans
France (79)
Thursday 03 February 2005 à 16:26
Le concept du gender s'est développé aux Etats-Unis depuis plusieurs années sous l'impulsion de Judith Butler. C'est une philosophe américaine qui a même lancé tout un courant de pensées, pour plus d'infos, je renvoie à cet article de la revue VACARME

Son livre de référence est gender trouble, qui devrait sortir en Français dans pas longtemps.

En France, ce courant commence à se développer, sous le nom de "question de genre" et a déjà gagné la danse contemporaine. Celà donne une dange où on joue sur les ambiguités sexuelles, à mélanger les attitudes féminines et masculines, à s'approprier des gestes ou des accessoires qui devraient être ceux de l'autre sexe.

Je fais d'ailleurs partie d'une troupe de danse contemporaine où on travaille souvent sur cette thématique qu'on est allée récemment porter dans un lycée, heureusement que Christine Boutin n'était pas dans la salle !
Her
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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Dim 22 Mai - 23:30

http://www.protection-enfance.fr/references/39/tag/

ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE

la théorie du gender Elizabeth Montfort

LA THEORIE DU GENDER ET SES CONSEQUENCES DANS LE DROIT DE LA FAMILLE homoparentalité homoparentalité homoparental
par Elizabeth Montfort
Ancien député au Parlement européen
Conseillère régionale d’Auvergne

I- Le féminisme sous toutes ses formes : du féminisme radical à la théorie du gender.

Bien que l’idéologie du gender soit apparue aux Etats-Unis dans les années 70, c’est seulement en 2005 que le livre de la théoricienne, Judith Butler, est traduit en français :

« Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion »
Les féministes à bout de souffle ont retrouvé avec cette théorie un nouvel élan, une deuxième jeunesse, en ce sens qu’elles l’ont utilisée pour consolider leurs revendications d’égalité et d’autonomie.

On retrouve chez J Butler toutes les idéologies du XIX et XX iè siècle :

Hegel, Marx : la révolution permanente, le matérialisme pratique.
Engels : le rapport oppresseurs/oppressés
Sartre : l’existentialisme
Lacan, Foucault, Derrida : le structuralisme ou l’idéologie de la déconstruction.
Ce qui est étonnant c’est que J Butler s’appuie sur la French Theory post-structuraliste pour déconstruire les présupposés identitaires du French Feminim.

« Les questions qu’elle pose sont celles d’aujourd’hui, ce qui explique son succès :
- comment penser ensemble genre et sexualité dans le débat public français ?
- comment penser historiquement et politiquement le statut de l’ordre symbolique c'est-à-dire l’ordre sexuel, et plus précisément les normes ? ».

J Butler affirme vouloir penser ensemble « le féminisme et la subversion de l’identité. Elle entreprend de définir une politique féministe qui ne soit pas fondée sur l’identité féministe ». (Eric Fassin, préface de « Trouble dans le genre »)
La théorie « queer » (en anglais « bizarre ») qui suit celle du gender est la remise en cause de l’identité : « suis-je ce nom ? »
Actuellement, nous sommes à cette étape. Mais comment sommes-nous arrivés à ce stade ?

1- Le féminisme initial.

Il serait trop long de reprendre toute l’histoire du féminisme, des historiens l’ont très bien exploré. Ce que nous pouvons dire, c’est que le féminisme initial du début du XXè siècle s’intéresse à l’égalité des sexes et à la parité. Le droit de vote des femmes représente sa première victoire. Très militantes dans les années 60, ces femmes obtiennent le « droit de disposer de son corps » par la loi sur la contraception ou loi Neuwirth et la loi sur l’avortement ou loi Veil. En maîtrisant leur fécondité elles obtiennent une totale indépendance à l’égard des hommes.

C’est ce qu’Evelyne Sullerot appelle « la révolution contraceptive » dont la conséquence est d’avoir rejeté aux frontières du couple, de la famille et de la société, l’homme, l’époux et le père.

Cependant, ces femmes adhèrent à l’idée que l’identité sexuelle et le genre coïncident : le genre masculin correspond au sexe masculin et le genre féminin au sexe féminin. Le sexe est à la matière ce que le genre est à la forme.

Par l’effet conjugué de deux tendances, ce lien sera progressivement remis en cause par les féministes radicales :

- d’une part, la frontière entre le masculin et le féminin est parfois floue et l’identité sexuelle ne suffit pas à distinguer un homme d’une femme ; garçon manqué ou homme efféminé. D’ailleurs, certaines personnes ne sont pas clairement identifiées comme homme ou femme ou changent de sexe au cours de leur vie, les transsexuels.
- d’autre part, la société impose un rôle à l’homme ou à la femme, entendez : la femme aux tâches ménagères, l’homme à l’extérieur. On impose des stéréotypes. Le genre n’est pas naturel, il est social et culturel.

2- L’idéologie du « gender ».

Les féministes radicales ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Le gender s’est développé sur le terreau du féminisme radical insatisfait des années 1990. Leur féminisme s’inspire d’un mélange de néo-marxisme et de structuralisme :

- néo-marxisme que l’on retrouve chez Engels : la dialectique oppresseurs/oppressés,
- structuralisme qui veut s’affranchir des stéréotypes homme/femme.

La revendication de l’égalité des sexes et de la parité suppose une différence entre les sexes. Or, la différence entraîne l’inégalité et donc la domination, domination de l’homme sur la femme, bien sûr.

On retrouve ici la pensée de Foucault : admettre la différence des sexes,

- c’est admettre la complémentarité des sexes,
- c’est admettre la domination patriarcale,
donc l’oppression et l’aliénation de la femme.

Chez J Butler, la définition du genre est une construction : le sexe est une construction sociale et culturelle au service de la domination de l’homme sur la femme. Il n’est pas admissible d’admettre cette domination, donc la complémentarité, donc la différence. Sa pensée est une dialectique entre la nature et la culture.

C’est la grande tentation de notre époque : s’affranchir de la nature pour être libre ! Pourtant, le respect de la nature nous protège des idéologies. Nous sommes vraiment au cœur d’une idéologie et d’un système.

Le cadre le plus évident de cette inégalité c’est la famille fondée sur le mariage monogamique. La revendication des homosexuels pour le mariage n’a pas pour but la reconnaissance pour eux-mêmes du mariage, mais la déconstruction du mariage comme survivance de la domination de l’hétérosexualité qui maintient la différence homme/femme. Le plus sûr moyen d’y parvenir est d’obtenir pour tous les couples, le mariage.

Pour parvenir à un monde où il n’y aurait plus ni oppresseurs, ni oppressés, il est nécessaire de déconstruire la famille, le genre et la reproduction.

En premier lieu, il convient de déconstruire la famille parce que la femme y est maintenue en esclavage et conditionne les enfants à accepter la famille, le mariage et la féminité comme naturels. C’est ainsi que l’on parle de la famille monoparentale,
bi-parentale, homoparentale, pluriparentale…

Nous voyons que les dernières lois votées en France, sans aller jusqu’à déconstruire la famille l’ont terriblement fragilisée (divorce, pacs, filiation).

Ensuite, il s’agit de déconstruire le genre pour en donner une autre définition, ou plus précisément une absence de définition, ce qui permettrait à chacun de choisir « son genre ».

Les « gender-feminists » considèrent que la différence homme/femme qui repose sur la différence sexuelle n’est pas déterminante parce qu’elle n’est pas naturelle. Il ne la nie pas, mais comme le précise J Butler, pour des raisons de méthodologie, elle met cette différence physique de coté.

Il est d’ailleurs paradoxal de constater le retour de l’allaitement maternel tout en refusant ce qui relève de la nature.
Par conséquent, classer la société en hommes et femmes n’est pas satisfaisante puisqu’elle maintient la domination de l’homme. D’où l’affirmation que le « genre » féminin ou masculin qui se réfère à l’identité sexuelle féminine ou masculine est socialement construit. Comme c’est la femme qui en est victime, pour supprimer cette oppression, il faut déconstruire le genre.

Ces théoriciennes prétendent que la forme naturelle de la sexualité humaine (homme/femme) n’existe pas. L’être humain, à la naissance est « neutre ». C’est le milieu culturel qui lui impose un rôle féminin ou masculin pour maintenir la femme dans un rôle d’esclave. Chacun sait bien que jusqu’à nos jours la société patriarcale oppresse la femme.

Pour déconstruire le « genre », les « gender-feminists » relativisent la notion de sexe et son influence dans la construction de la personnalité et l’identité de l’individu.

Elles rejettent l’existence de deux sexes et les remplacent par les orientations sexuelles variées et choisies par chaque individu. Dans cette optique, il n’y a plus deux genres, féminin et masculin, mais une multitude de genres que chacun s’invente et qui peut varier au cours de la vie.

Il est intéressant de noter que lors de la rédaction de la Charte européenne des droits Fondamentaux, l’article consacré aux luttes contre les discriminations cite « l’orientation sexuelle ». Malheureusement nos efforts pour supprimer cet ajout sont restés vains.
Chacun s’invente soi-même et ainsi il n’y a plus de barrière entre ce qui est permis et ce qui est interdit. Ce que je choisis est permis, puisque je l’ai choisi. Ce qui est essentiel, c’est la promotion du style de vie, c'est-à-dire toute forme de sexualité.

Je résume :

Dans un premier temps, les « gender-feminists » dénoncent la définition de genre comme construction sociale qui opprime la femme, ce qui est inacceptable.

Dans un deuxième temps, elles s’appuient sur cette même notion de construction sociale et culturelle pour proposer un autre modèle social de la femme, ce qui est pour le moins paradoxale.

En d’autre terme, elles rejettent une forme de construction sociale du genre qui nuirait à l’autonomisation de la femme, pour imposer une autre forme de construction sociale qui, elle, serait plus apte à lutter contre l’inégalité homme/femme.

« Les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas un concept de femme. En finir avec le genre, c’est en finir avec le patriarcat » (Gender Outlaw p 117).


La remise en cause du genre fondé sur l’identité sexuelle remonte au Sommet Mondial de la Femme à Pékin en 1995. Des tracts distribués sous le manteau ont donné des définitions multiples du « gender » ce qui a obligé certaines délégations à préciser dans le document final qu’il s’agissait, pour elles, de la définition classique.

Le comité directeur de la conférence de l’Onu a proposé la définition suivante :
« Le genre se réfère aux relations entre hommes et femmes basées sur des rôles socialement définis que l’on assigne à l’un ou l’autre sexe ».

Une participante américaine a précisé : « Le sens du terme genre a évolué, se différenciant du mot sexe pour exprimer la réalité selon laquelle la situation et les rôles de la femme et de l’homme sont des constructions sociales sujettes à changements. »
Ou encore : « le genre est un produit de la culture et de la pensée humaine, une construction sociale qui crée « la véritable nature » de chaque individu ».

Enfin, après la famille et le genre, la reproduction doit être déconstruite puisqu’elle est socialement déterminée. Les femmes ont repris le contrôle de la reproduction en retrouvant la propriété de leur propre corps et le contrôle de la fécondité. Mais c’est insuffisant.

Ce qui fait dire à Adrienne Rich : « une stratégie appropriée et viable du droit à l’avortement consiste à informer chaque femme du fait que la pénétration sexuelle est un viol, quel que soit l’expérience subjective contraire ».

Heidi Hartmann affirme dans son livre Femme et Révolution : « La division stricte du travail selon les sexes…contribue à orienter leurs exigences sexuelles vers la réalisation hétérosexuellle. Dans les sociétés plus imaginatives ; la reproduction biologique pourrait être assurée par d’autres techniques ».
Entendez mères porteuses, utérus artificiels…

Ce que les féministes appellent les droits génésiques ou reproductifs, c’est l’ensemble des techniques qui permettent à la femme le libre choix de la reproduction (y compris l’avortement) : insémination artificielle, adoption de l’enfant de leur compagne, droit de choisir avec qui engendrer et élever des enfants, droit à déterminer sa propre orientation sexuelle.

Une loi dite du « genre » vient d’être votée en Espagne. Elle autorise tout citoyen à changer de sexe et à l’inscrire dans son état civil, du seul fait de sa décision…

Plus besoin d’opération ou d’hormone, c’est la volonté de l’individu qui détermine le sexe !

II- Nouveaux couples, nouvelles familles.

Cette idéologie du « gender » permet de mieux comprendre les revendications du Lobby Gay et plus spécialement de l’Association des Parents Gays et Lesbiens (APGL).
Lors de la mission d’information parlementaire sur la famille l’APGL a remis un document au rapporteur Valérie Pécresse. Ce document s’intitule : « De la famille au singulier aux familles plurielles » et contient des propositions pour une réforme du droit de la famille.
Plusieurs remarques s’imposent :
L’APGL ne comptent que 1500 adhérents et parmi eux seulement 500 « familles homoparentales ». Ces revendications ne concernent qu’une infime minorité d’une communauté ultra minoritaire. En outre, les chiffres avancés de 200 000 enfants vivant dans ces couples n’ont jamais été vérifiés. Alors même que l’Insee avance le chiffre de 25 000 à 40 000 enfants. C’est pourtant en s’appuyant sur ce nombre que cette association demande une révision de droit de la famille pour que soit pris en compte la nouvelle évolution de notre société, en matière de couple, de filiation et de reproduction.

1- Le « droit au mariage ».

Le droit devrait reconnaître toute forme d’union : homoparentalité, biparentalité, pluriparentalité… Ainsi, dans cette logique serait ouvert un seul type de contrat fondé sur le « droit au mariage » et s’appliquerait à tous les individus, quelles que soient les circonstances.

Cette revendication repose sur une confusion : en privilégiant l’orientation sexuelle sur l’identité sexuelle, les partisans de l’homoparentalité en font une caractéristique de l’être humain. Or, l’être humain n’existe pas en tant que tel. Il existe en tant qu’homme ou femme. C’est bien l’identité sexuelle qui est le caractère de l’être humain, alors que l’orientation sexuelle est une caractéristique comportementale.

Ainsi écrit Tony Anatrella dans son dernier livre « Le règne de Narcisse » : « Il y a une imposture intellectuelle à vouloir faire de l’orientation sexuelle une qualité de la personne humaine au point de l’inscrire dans la loi. »

Le choix individuel d’une forme de vie appartient à la vie privée de chacun. L’universalité de la loi garantit le bien commun et ne peut reconnaître qu’une union qui assure la stabilité et la durée du point de vue social. Le socle de la société repose sur l’universalité de la différence sexuelle de l’homme et de la femme et non sur des tendances ou des orientations.

La confusion entre le domaine psychologique et le domaine social est flagrante. Le droit ne peut légiférer sur toutes les situations particulières au risque de perdre son rôle et de fragiliser le lien social.

Enfin le mariage n’est pas un droit, mais un contrat de deux personnes, homme et femme, entre elles, et une institution vis-à-vis de la société.

L’article 12 de la Convention européenne des droits de l’homme précise :
« le droit de se marier et de fonder une famille est considéré comme un droit fondamental de la personne ;
Le mariage n’est pas possible entre personnes de même sexe.

Le mariage est un acte public, juridique et solennel par lequel un homme et une femme s’engagent l’un envers l’autre dans la durée, devant et envers la société, pour fonder ensemble un foyer. En se mariant, les époux font ensemble une double démarche : ils acceptent et reconnaissent l’institution du mariage et la loi commune qui la régit. Mais en retour, ils demandent à la société de reconnaître l’existence et la valeur de leur engagement mutuel et de leur assurer la protection de la loi.


2- La parenté et la parentalité : le « droit à l’enfant ».

Le désir d’enfants, considéré comme un droit par certains homosexuels, conduit à remplacer la parenté par la parentalité. Ce glissement sémantique est un exemple de la déconstruction de l’idéologie du « gender ». Il s’agit non pas de distinguer la filiation biologique, la filiation juridique et la filiation sociale, mais de les opposer dans une dialectique permettant à l’individu homosexuel de choisir sa forme de « parentalité ». Ainsi serait reconnue la « fonction parentale », c'est-à-dire la « parentalité sociale » de la compagne de la mère biologique.

Cette dialectique, en opposant les trois aspects de la filiation, déresponsabilise les parents et fragilise davantage les liens familiaux déjà mis à mal, alors que les violence dans les banlieues nous rappellent, certes de façon brutale, que l’autorité des parents fait défaut.

L’APGL est très clair : « Nous souhaitons baser le droit de la filiation sur l’éthique de la responsabilité, en valorisant l’établissement volontaire de la filiation et en fondant celle-ci sur un engagement irrévocable. »
« Un parent n’est pas nécessairement celui qui donne la vie, il est celui qui s’engage par un acte volontaire et irrévocable à être le parent ».

Pour l’APGL, la volonté fonde l’autorité parentale. On retrouve la même idée que pour les embryons surnuméraires : le projet parentale donne l’existence à l’enfant. Sans projet parental, point d’enfant qui devient un matériau de recherche !

3- Adoption, PMA et mères porteuses : « l’enfant objet ».

Dès lors que sont établies ces nouvelles filiations, tout devient possible. Le « droit à l’enfant » devient droit universel quelque soit son orientation ou son style de vie. L’APGL revendique non seulement l’adoption pour tout individu, mais invente une nouvelle notion d’ « adoption sociale » pour le compagnon de même sexe.

C’est oublier que l’adoption n’est pas un droit de l’adulte, alors que l’enfant, lui, a droit à une famille, c'est-à-dire à un père et une mère (Convention Internationale des Droits de l’Enfant).

La Procréation Médicale Assistée deviendrait possible pour satisfaire le désir d’enfant. A l’origine, la PMA a été autorisée pour traiter la stérilité des couples. Progressivement nous sommes passés de la notion quantitative (contre la stérilité) à la notion qualitative, grâce au diagnostique préimplantatoire. L’ APGL va plus loin en revendiquant la PMA pour satisfaire la demande des individus.
Puisque la filiation biologique n’a plus son importance, il n’est pas nécessaire de connaître le nom du donneur, le père biologique.
Enfin, l’APGL demande l’autorisation de la pratique de « la mère pour autrui » ou mères porteuses.

Tous les moyens sont bons pour garantir le « droit à l’enfant » au mépris de l’enfant, de son identité et de sa croissance dans un cadre stable avec son père et sa mère.

La théorie du gender s’appuie sur les idéologies qui ont modifié notre conception de l’homme et de la société, par l’élaboration de nouveaux droits dont le but est de satisfaire les revendications féministes.

Conclusion.

Le lobby gay affirme que l’homoparentalité est un progrès pour la démocratie et la laïcité. Quel en est le sens ?
Ce lobby a voulu faire entrer le mariage et l’homoparentalité dans le champ politique, alors qu’on veut en sortir la famille, au point de remplacer « vie familiale » par « vie privée » (LEF)

Personne n’accepte le communautarisme, contraire à la République. Pour l’APGL, le communautarisme est lié aux discriminations fondées sur des normes, entendez les normes hétérosexistes. Pour en sortir, il faut déconstruire ces normes et imposer l’égalité entre l’hétérosexualité et l’homosexualité. La dignité humaine, c’est l’émancipation par rapport à la nature et aux normes.

Nous assistons au triomphe du constructivisme de l’individu.

En effet, le couple hétérosexuel perpétue l’oppression, le couple homosexuel exprime l’égalité parfaite puisque nous l’avons vu, reconnaître la différence c’est d’admettre l’inégalité. La famille traditionnelle est une famille subie, la famille homoparentale, une famille choisie. La parenté doit être libre donc choisie, sauf par l’enfant !
L’homoparentalité, c’est l’émancipation de l’individu.

La démocratie, dans sa conception classique (Aristote, Montesquieu, Tocqueville) c’est le gouvernement du peuple par le peuple, ou par ses représentants (démocratie représentative).

Le nouveau concept de la démocratie, c’est la démocratie participative.
C’est la lutte pour l’égalité et contre les discriminations qui empêchent cette égalité.

On assiste à une confusion entre l’égalité des droits et le droit à l’égalité qui nie le respect des différences.
C’est le monde de la dialectique entre culture et nature.

Changer le sens des mots comme celui de la démocratie n’a pas d’autre but.
Dans cette pseudo-démocratie, les droits ne sont plus universels mais subjectifs, aléatoires, contradictoires car, construits par l’individu lui-même pour satisfaire ses propres revendications, ses intérêts et ses plaisirs.

Quant à la laïcité, les autorités religieuses qui sont les dernières autorités morales de notre société à avoir encore quelque chose à dire sur l’homme, sont suspectes ou fondamentalistes puisqu’elles empêchent l’avènement d’un monde égalitaire.

Est-ce vraiment ce que nous voulons pour nos enfants ?
Est-ce vraiment l’avenir de nos familles ?
Est-ce vraiment l’avenir de la démocratie telle que nous l’entendons dans notre monde occidental ?

La culture de dissociation n’est-elle pas en train de préparer une nouvelle forme de totalitarisme par la négation de l’homme dans toutes ses spécificités ?

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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Ven 27 Mai - 3:52

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/quand-lidéologie-du-genre-prime-sur-léducation.html

25 mai 2011

Quand l'idéologie du genre prime sur l'éducation

Ca donne des situations scandaleuses comme celle-ci : l'enfant a quatre mois et les parents refusent de dévoiler son sexe. Pour que le genre ne conditionne pas ce chérubin... c'est leur troisième enfant à être éduqué de cette manière. Le secret sur le sexe de l'enfant durera jusqu'à ce que "nous vivrons dans un monde où les gens seront libres de leurs choix". On nage en plein délire idéologique : à quel moment ces parents auraient voulu que les enfants choisissent leur physique?

Les commentaires des lecteurs rattrapent heureusement le bon sens.

Posté le 25 mai 2011 à 17h25 par Lahire
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Message par Her Sam 28 Mai - 11:05

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/nouveaux-manuels-de-svt-les-afc-écrivent-au-ministre.html

27 mai 2011

Nouveaux manuels de SVT : les AFC écrivent au ministre

Les Associations Familiales Catholiques viennent d'écrire un courrier à M. Luc Chatel, Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, sur la parution et la diffusion des manuels scolaires de « Sciences de la Vie et de la Terre » des classes de premières ES et L. Extraits :

"à partir de la rentrée prochaine, les élèves de ces classes recevront dans cette matière un enseignement directement et explicitement inspiré par la « théorie du genre ». Un tel changement va bien au-delà d’une simple actualisation des programmes scolaires : il constitue un choix qui s’annonce lourd de conséquences et contre lequel je tenais à vous exprimer mon incompréhension et vous dire combien je partage les inquiétudes des parents. Que de tels enseignements soient devenus parties intégrantes du programme, et donc obligatoires, suscite de multiples questions qui, toutes, justifient les fortes réserves dont je vous fais part aujourd’hui.

Sur le fond, d’abord et surtout, enseigner le « Genre » en SVT, avec des intitulés comme « Devenir homme ou femme »…, confère un statut de science à ce qui se présente, en effet, comme une théorie mais qui, dans les faits, relève de l’idéologie. Cela doit être dit. À tout le moins, nous demandons à ce que, pour chacun des points traités dans cette perspective, les enseignants présentent les débats que suscite la présentation inspirée du « Gender », et les différents points de vue qui existent sur ces sujets et sur leurs statuts. Cette précision nous paraît, d’ailleurs, d’autant plus indispensable que. les tenants de cette idéologie affirment mener un travail militant qui acquiert, par cet enseignement, une légitimité qui nous paraît contradictoire avec le principe de neutralité et le respect des croyances des élèves et de leurs familles.

[...] Sur la forme maintenant, nous regrettons de n’avoir pas été associés aux travaux qui ont conduit à cette évolution des programmes ou du moins informés de cette évolution, et ce d’autant plus que, comme vous le savez, notre mouvement est particulièrement attaché à trouver les moyens d’une collaboration fructueuse entre l’école et les familles. Ceci passe par la reconnaissance et la valorisation du rôle de chacun et de son apport. Tout ce qui serait compris comme une tentative de contournement des parents, sur des sujets aussi sensibles que l’éducation affective et sexuelle, ne pourrait que susciter des incompréhensions, voire des tensions, particulièrement préjudiciables à l’élève.

Compte tenu de l’inquiétude qui se manifeste largement, je souhaite pouvoir vous rencontrer pour un échange sur ces questions et envisager avec vous les moyens, non seulement de rassurer les parents, mais aussi d’apporter les correctifs nécessaires aux programmes tels qu’ils vont être enseignés dès la rentrée prochaine, des correctifs d’autant plus nécessaires que les programmes en question n’auront pas non plus les résultats attendus en matière d’éducation affective et sexuelle et de prévention des discriminations."

Posté le 27 mai 2011 à 21h33 par Michel Janva
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Message par Her Mer 1 Juin - 7:21

http://www.libertepolitique.com/rendez-vous-fsp/6820-paris-lideologie-du-qgenderq-a-lecole

Rendez-vous

Paris - L'idéologie du "gender" à l'école
15 Juin 2011

Espace Georges-Bernanos - Fondation de Service Politique

Mercredi 15 juin
Paris, Espace Bernanos, 19h-21h
L'idéologie du gender à l'école
Les nouveaux manuels scolaires de Sciences de la vie et de la terre (SVT) des classes de Première font la part belle à l’idéologie du gender, qui fonde la différence des genres sur le choix du comportement sexuel de chacun et non sur la différence de nature entre le féminin et le masculin. Que des élèves de Première soient informés sur l’existence de l’idéologie du gender est une chose ; qu’elle leur soit enseignée comme une explication scientifique en est une autre. Même les étudiants de Science Po ont droit à un programme de "Gender studies". Derrière cette volonté de présenter la théorie du gender comme une explication scientifique susceptible de structurer les relations hommes/femmes, il y a évidement la volonté des lobbies gay d’imposer à toute la société leur vision des relations sociales et la reconnaissance publique qui va avec (mariage, adoption, fiscalité, succession, etc.).

Avec des étudiants de Sciences-Po,
une conférence-débat autour de :
Elizabeth Montfort
Porte-parole de la Fondation de Service politique, présidente de l'Alliance pour un nouveau féminisme européen.

Béatrice Bourges
Porte-parole du Collectif pour l'Enfant, auteur de L'Homoparentalité en question (Ed. du Rocher, 2008).

Auditorium de l’Espace Georges-Bernanos
15 juin 2011, 19h-21h - Paroisse catholique Saint-Louis d’Antin
4, rue du Havre - Paris IXe

Entrée libre

///////////////////////////////////////////////////////////////////////

Des manuels scolaires inacceptables !

L’association pour la Fondation de Service politique a demandé rendez-vous à Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale. Soutenez notre action !

Les nouveaux livres de SVT (Sciences de la vie et de la terre) inspirés par la théorie du gender doivent être retirés de la vente.

L’idéologie du gender fonde la différence sexuelle sur le choix du comportement et non sur la différence naturelle du féminin et du masculin. Refusons qu’elle soit enseignée à nos enfants comme une explication « scientifique » de la sexualité.

Ne laissons pas les lobbies gay imposer dans l’enseignement secondaire leur vision des relations sociales et des relations hommes/femmes.

Avec nous, adressez-vous au ministre pour lui demander que ces nouveaux livres de SVT soient retirés et corrigés. Vous trouverez notre argumentaire ici.

Écrivez au ministre :

Monsieur Luc Chatel,
Ministre de l’Éducation nationale
110 rue de Grenelle
75357 Paris 07 SP
Ou envoyez-lui un mail, aux bons soins de Philippe Gustin, son directeur de cabinet, à : philippe.gustin@education.gouv.fr

Avec tous nos remerciements pour votre action,

Élizabeth Montfort
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Message par Her Mer 1 Juin - 8:54

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/manifester-contre-la-dictature-du-genre-imposée-aux-enfants-mais-rejetée-par-ses-fondateurs.html

31 mai 2011

Manifester contre la dictature du genre imposée aux enfants, mais rejetée par ses fondateurs

C'est ce que suggère Gérard Leclerc dans France catholique. A relayer massivement :

"La nouvelle est tombée ces jours derniers, sans avoir été reprise encore par les grands moyens d’information. Pourtant son importance morale la situe au niveau des enjeux supérieurs de civilisation dont parlait le cardinal André Vingt-Trois à propos de la révision de la législation sur la bioéthique. Que la théorie du gender soit inscrite dans les programmes officiels de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) en classe de Première constitue une agression caractérisée de nos consciences de pères et mères de familles, d’éducateurs et, tout simplement, d’êtres humains. Il s’agit, en effet d’imposer une idéologie fabriquée aux États-Unis et dont le caractère philosophique, militant, voire intrusif, est patent. L’Éducation nationale veut faire avaliser, sous le biais de la science, un échafaudage intellectuel qui s’oppose aux grandes traditions de l’humanité, à l’aune d’un constructivisme généralisé qui fait de l’arbitraire la clé de notre humanité.

Il s’agit d’abord d’une arme à déconstruire l’identité sexuelle. Nous ne sommes plus définis comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités  : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels. Les libéraux-libertaires ont fait une propagande effrénée dans le monde entier pour banaliser cette conception et délégitimer les représentations communément admises jusque-là. Ce qu’on ne sait pas encore en France, c’est que la théorie des genders se trouve actuellement en crise et provoque des remises en cause de la part de ses concepteurs, comme Judith Butler.

En effet, on finit par s’apercevoir que c’est la structure morale fondatrice de notre humanité qui se trouve finalement détruite par l’arbitraire. Le refus des interdits les plus structurants débouche sur un nihilisme absolu qui permet toutes les transgressions, notamment celles qui se sont produites sous la férule totalitaire au XXe siècle.

La décision du ministre de l’Éducation nationale d’imposer cette idéologie irrationnelle et inhumaine à des adolescents est un scandale considérable. Seule la mobilisation des consciences fera reculer ce qu’il faut dénoncer sans relâche comme un crime contre l’Esprit, d’autant plus odieux qu’on prend la jeunesse en otage".

Posté le 31 mai 2011 à 13h00 par Lahire

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Commentaire d'Hercule : C'est encore là le travail de démolition des consciences et des esprit orchestré dans l'ombre des loges, mais grâce à Dieu, le mammouth agonise...
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Message par Her Jeu 2 Juin - 13:53

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/idéologie-du-genre-au-lycée-réaction-des-manants-du-roi-.html

01 juin 2011

Idéologie du genre au lycée : réaction des Manants du roi

Ici (chacun reconnaîtra l'article de Pierre-Olivier Arduin paru sur l'Evangile de la Vie. il est heureux qu'il soit ainsi repris) :

"Inscrite officiellement dans les nouveaux programmes de SVT de première (S, L et ES), la doctrine du gender fera désormais partie de l’enseignement obligatoire des lycées français à partir de la rentrée†2011.

Le gender nie la complémentarité naturelle entre les sexes

S’il fallait désigner un seul nom pour illustrer la doctrine du gender, ce serait assurément celui de la philosophe américaine Judith Butler qui viendrait immédiatement à l’esprit.

L’ouvrage qu’elle a publié aux États-Unis en 1990 : « Gender Trouble » : « Feminism and the subversion of Identity » demeure le modèle incontournable des programmes universitaires anglo-saxons sur la question . De l’autre côté de l’Atlantique, aucun campus digne de ce nom n’est dépourvu de son département de gender studies. Toutefois, cette théorie n’aurait pu acquérir l’influence qu’elle exerce aujourd’hui sur la scène internationale sans la tenue en 1995 de la Conférence des Nations Unies de Pékin sur la femme qui en a fait le cadre porteur d’une société nouvelle où les comportements sexuels seraient enfin débarrassés de leurs « archaïsmes moraux et religieux », comprenez chrétiens.

Derrière le concept de « gender » se cache en effet une idéologie qui nie la différence sexuelle et la complémentarité naturelle entre l’homme et la femme. Le mot sexe qui renvoie trop à une détermination objective et naturelle est remplacé par celui de genre où féminin et masculin sont des constructions socioculturelles purement arbitraires qu’il est possible de défaire.

Le gender qui fait déjà l’objet d’un enseignement obligatoire à Sciences-Po sera également au menu des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans toutes les classes de première à partir de la prochaine rentrée. Le ministère de l’Éducation l’a en effet inclus dans le module
« Féminin/masculin » au programme de cette matière et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », qui prendront place après la partie consacrée à la « Maîtrise de la procréation » (Bulletin officiel spécial, n° 9 du 30 septembre 2010, Thème 3-A).

Défaire la « matrice hétérosexuelle » de la société

D’une manière générale, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes. « Dans ce nivelage, la différence corporelle, appelée sexe, est minimisée, tandis que la dimension purement culturelle, appelée genre, est soulignée au maximum et considérée comme primordiale. Selon cette perspective anthropologique, la nature humaine n’aurait pas en elle-même des caractéristiques qui s’imposeraient de manière absolue : chaque personne pourrait se déterminer selon son bon vouloir, dès lors qu’elle serait libre de toute prédétermination liée à sa constitution essentielle » .

Pour le « gender » en effet, l’homme et la femme n’ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l’un vers l’autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination. A l’appui de cette thèse, Nathan cite ce texte hautement contestable : « Les sociétés forgent des modèles et des normes associés au féminin et au masculin. Dès le plus jeune âge, chacun va inconsciemment être imprégné par un schéma identitaire auquel il doit se conformer pour être accepté et reconnu par le groupe social. Ces attitudes sont tellement intériorisées que nous reproduisons les stéréotypes sans nous en rendre compte » (p.190). Le « gender » promeut une anthropologie alternative refusant que la différence sexuelle inscrite dans le corps possède naturellement un caractère identifiant pour la personne.

Bordas fait lui aussi découler la prédominance de l’hétérosexualité du contexte culturel et social dans lequel nous baignons : « Si dans un groupe social il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels »(p. 182).

Pour illustrer leur démonstration, les manuels citent l’existence dans d’autres espaces culturels de « troisièmes genres », « ni homme, ni femme », comme les Hijras en Inde (Belin, p.145) ou les Mahu en Polynésie (Bordas, p. 176).

Une fois inculqué aux élèves que la différence des rôles assignés à l’homme et à la femme dans une société donnée est produite par la culture, il est loisible de s’affranchir du modèle hétérosexuel et de relativiser l’inclination naturelle vers l’autre sexe. Ne s’agit-il pas de dissocier la société de sa matrice hétérosexuelle comme le préconise Judith Butler ?


Le « gender » dissocie identité sexuelle et orientation sexuelle
Conséquence logique du raisonnement, l’orientation sexuelle est clairement déconnectée de l’identité sexuelle, l’homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus. L’hétérosexualité n’a en aucun cas le privilège de l’universalité : « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100 % homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes. » (Belin, p. 133).

Bordas fait état d’une étude récente « qui montre bien l’influence du contexte culturel et social : à Hambourg en 1970, dans les années de la révolution sexuelle, 18 % des adolescents avaient des activités homosexuelles alors qu’en 1990, avec le SIDA et les changements culturels, ils n’étaient plus que 2 % » (p. 182). L’homosexualité serait donc élue d’autant plus facilement que la société l’accueillera « sans discrimination » (Nathan, p. 181).

Les bases biologiques du plaisir sexuel
D’une manière générale, c’est la sexualité humaine qui est totalement « désacralisée » au fil des pages. La masturbation, martèle Belin, jadis encouragée dans l’Antiquité, n’est devenue un « péché » qu’avec « l’avènement du monothéisme en Occident ». Heureusement, depuis les années 70 elle est à nouveau considérée « comme une activité sexuelle normale » (p. 139). Le même éditeur fait d’ailleurs de cette pratique un critère de puberté ou indicateur de maturité sexuelle (p. 132).

Mais surtout, les nouveaux programmes font dépendre l’activité sexuelle de l’activation du
« système de récompense » présent dans le cortex cérébral des primates hominoïdes (chimpanzé, bonobo, homme). Contrairement aux autres mammifères (mouton, rat) dont le comportement sexuel est contrôlé essentiellement par les hormones, la sexualité humaine est la résultante d’un circuit de récompense commandé par des aires cérébrales selon le schéma suivant : désir > action > satisfaction.

L’évolution chez l’animal a abouti à une diminution de la dépendance hormonale au profit d’un contrôle cérébral devenu prépondérant chez l’homme. Pour Nathan, « le système de récompense fournit la motivation à notre comportement dans l’attente d’une gratification. Le comportement sexuel est ainsi guidé par la recherche du plaisir attendu » (p. 195). Son collègue Belin cite les propos d’un chercheur en neurosciences et sexologie : « Au cours de l’évolution, l’influence des hormones et des phéromones diminue tandis que l’influence de la cognition et du système de récompense cérébral augmente. Libérées des contraintes hormonales, les activités sexuelles peuvent exister dans de nombreuses situations qui n’ont plus aucun rapport avec la reproduction. Les récompenses cérébrales, perçues comme sensations érotiques intenses, deviendraient le principal facteur à l’origine des activités sexuelles » (p. 137). Pour ce chercheur, le système de récompense présent dans notre cerveau permet un comportement érotique essentiellement fondé sur « la maximalisation du plaisir ».

Dissocier sexualité et procréation

Ce modèle d’explication induit deux conséquences majeures sur le plan anthropologique.

Premièrement, le cortex cérébral étant le support des fonctions cognitives de l’être humain (Nathan, p. 197), elles-mêmes modelées par le contexte culturel et éducatif de la société, l’idéologie du gender est « validée » sur le plan scientifique dans un raccourci saisissant. Nous adoptons certains comportements stéréotypés parce que notre cerveau a été stimulé depuis la plus petite enfance par des messages véhiculés par la société.

Scientifiquement, l’hétérosexualité n’est pas une réalité fondatrice des relations humaines mais la conséquence de l’imprégnation du milieu social sur la composante cognitive de notre cortex.

Les primates hominoïdes et singulièrement l’homme ayant dissocié leur comportement sexuel de la fonction de reproduction, la « maîtrise technique de la procréation » est en quelque sorte un « produit culturel » qui s’inscrit nécessairement dans le cadre explicatif de la théorie de l’évolution. La procréation doit être radicalement désolidarisée de la sexualité. Les droits à la contraception, à l’avortement et à la procréation artificielle sont bien les nouveaux impératifs catégoriques de la (r)évolution culturelle en cours, ceux qui permettront aux individus d’exercer un pouvoir effectif sur leurs corps sans lequel il n’y a pas de remise en cause possible des « valeurs traditionnelles ». N’est-ce pas les « féministes du gender » qui ont forgé dans les années 90 le concept de « santé reproductive » ? Aussi les trois manuels que nous avons pu étudier insistent-ils tous sur l’IVG médicamenteuse et la contraception d’urgence dont la nouvelle pilule du lendemain occupe déjà une place de choix qui sont autant de moyens de contrôler chimiquement la fonction de reproduction (cf. Nathan, p. 178).

On l’a compris, le gender est particulièrement difficile à contrer intellectuellement. Vous aurez beau accumuler des arguments fondés sur la nature et la raison, vos adversaires vous rétorqueront qu’ils ne sont que la résultante de facteurs culturels, et qu’ils vous semblent d’autant plus évidents qu’ils ont une position hégémonique dans la société.

Vers une objection de conscience ?

Les promoteurs du gender n’ont jamais caché vouloir faire de la subversion de l’éducation un axe essentiel de leur combat. Rien de tel pour formater les consciences des jeunes de tout un pays que de contrôler les programmes et les manuels scolaires. L’importance des changements opérés dans les classes de première est telle qu’on peut parler sans exagérer d’une « zapatérisation » des programmes de l’Éducation nationale. Or, si l’on regarde de l’autre côté des Pyrénées, on s’aperçoit que des dizaines de milliers de familles catholiques avec le soutien appuyé de la Conférence épiscopale espagnole et le concours de juristes compétents se sont d’ores et déjà organisées pour contester les cours obligatoires sur le gender du gouvernement Zapatero, voire retirer leurs enfants en posant un acte d’objection de conscience. Allons-nous devoir en arriver là en France ?

Extraits de la dernière lettre de Ligne droite. Remerciements à Anne-Lys".

Posté le 1 juin 2011 à 14h40 par Lahire
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Message par Her Jeu 2 Juin - 13:55

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/idéologie-du-genre-au-lycée-lettre-ouverte-de-lassociation-pour-la-fondation-de-service-politique.html

01 juin 2011

Idéologie du genre au lycée : lettre ouverte de l'association pour la Fondation de service politique

(pétition)

De Francis Jubert, président et d'Elisabeth Montfort, administrateur (ici) :

"Monsieur le ministre,

Chaque année, le ministère de l’Éducation nationale donne des instructions sur les programmes scolaires pour améliorer le contenu de l’enseignement de milliers d’élèves. C’est le cas cette année pour les livres de Première L et ES en Sciences et Vie de la Terre (SVT).

Vos instructions parues au Bulletin officiel de l’Education nationale spécial n° 9 du 30 septembre 2010 sont très claires, notamment le thème 3 « Corps humain et santé » :

« Féminin, masculin
L’étude de la sexualité humaine s’appuie sur les acquis du collège. Dans une optique d’éducation à la santé et à la responsabilité, il s’agit de comprendre les composantes biologiques principales de l’état masculin ou féminin, du lien entre la sexualité et la procréation et des relations entre la sexualité et le plaisir. Ces enseignements gagneront à être mis en relation avec d’autres approches interdisciplinaire (philosophie) et/ou intercatégorielles (professionnels de santé). Il s’agit d’aider l’élève à la prise en charge responsable de sa vie sexuelle.

Devenir femme ou homme
On saisira l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée. Cette distinction conduit à porter l’attention sur les phénomènes biologiques concernés. »

Quelle n’a pas été notre surprise de constater que certains livres destinés aux élèves dès la rentrée de septembre s’appuient sur la théorie du gender pour expliquer la sexualité masculine et féminine. Or cette théorie nie l’altérité sexuelle de l’homme et la femme. Que la théorie du gender soit enseignée comme une des composantes des études de genre dans des disciplines comme la philosophie, la sociologie ou l’éducation civique est une chose. La présenter comme seule référence structurante de la sexualité humaine, dans une discipline qui fait de la démarche scientifique le cœur de l’enseignement, est inacceptable.

En refusant le corps sexué comme une donnée de nature, cette idéologie est contraire à la démarche scientifique, ce qui est paradoxal dans un manuel scolaire qui se veut scientifique.

Le but est-il de mettre fin à l’altérité sexuelle et à l’hétérosexualité dans notre société ? On serait tenté de le penser à la lecture des manuels qui vont être distribués aux élèves.


Le manuel Bordas fait ainsi dépendre la prédominance de l’hétérosexualité du contexte culturel et social dans lequel nous vivons : « Si dans un groupe social il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels » (p. 182).

D’autres manuels citent l’existence d’espaces culturels de « troisièmes genres », « ni homme ni femme », comme les Hijras en Inde (Belin, p. 145) ou les Mahu en Polynésie (Bordas, p. 176). L’homosexualité serait donc choisie d’autant plus facilement que la société l’accueillera « sans discrimination » (Nathan, p. 181).

Certains groupes de pression se sont-ils immiscés dans ces maisons d’édition pour en influencer la rédaction ? Alors se pose la question du contrôle du contenu de ces livres par vos services. Ont-ils pu dénaturer vos instructions parues au BO de l’Éducation nationale du 30 septembre dernier sans vous en informer ? Quels étaient les accompagnements de programme ou les préconisations de programme ?

Ces questions ne manquent pas d’inquiéter les parents d’élèves, premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, et de nombreux professeurs qui refusent d’avaliser une telle théorie.

Aussi sollicitons-nous un rendez-vous pour obtenir vos réponses à toutes ces questions, que nous rendons publiques dès à présent.

Espérant que cette lettre retiendra toute votre attention, nous vous prions d’agréer, Monsieur le ministre, l’assurance de notre haute considération".

Posté le 1 juin 2011 à 12h23 par Lahire
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Message par Her Dim 5 Juin - 16:28

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/6828-gender-un-directeur-diocesain-exaspere

Gender : un directeur diocésain réplique
3 Juin 2011

Suite à la parution des premiers manuels conformes à la réformes des programmes de SVT, Thierry Aillet a publié sur le site de la direction de l'enseignement catholique du diocèse d'Avignon un édito musclé pour protester.

Dans le crépuscule des civilisations, les vices et déviances les plus aberrants commencent à marauder la fantaisie des hommes comme les mouches tournoient autour du purin.

Chesterton le disait bien : « il arrive un moment dans la routine d’une civilisation où l’homme recherche les péchés les plus complexes ou les obscénités les plus criardes comme stimulants à leur répugnante sensibilité. Ils cherchent à poignarder leurs sens vitaux. Ils errent dans leurs propres rêves et cherchent à se réveiller les uns les autres avec des cauchemars. »

La presse regorge de faits divers nauséabonds qu’elle exhibe. Elle exprime mieux qu’un traité d’anthologie l’agonie de la civilisation occidentale.

Pas une semaine où la police ne démantèle un réseau de pornographie infantile et ne mette sous les verrous des centaines d’individus qui s’échangent à travers internet des images ou vidéos mettant en scène des enfants voire des bébés soumis aux sévices les plus aberrants ; et chaque fois que cela arrive, nous nous indignons tous et réclamons la peine la plus sévère.

Annonces d’invitation à toutes les déviances sexuelles dans nos quotidiens régionaux (pub de club échangistes, gay, lesbienne ou invitation à tous les vagabondages sexuels à côté d’actes de naissance, de mariage ou de décès).

Des personnalités politiques en charge du bien commun, de l’écologie, de la culture peuvent sans que personne n’y puisse redire raconter leurs "aventures" et osent sans vergogne donner des leçons de morale.

D’une part on trouve qu’avant de naître les enfants sont relégués à la condition de ‘amas de cellules’ sur lesquels nous nous sommes octroyés un droit de disposition absolue qui intègre sa destruction physique ; et d’autre part nous découvrons que les enfants une fois nés, sont soumis à des agressions diverses qui programment leur destruction spirituelle.

Personne cependant ne prend la peine de décrire vraiment ce bouillon de culture, peut être parce que, le faisant, nous nous verrions obligés de le reconnaître nôtre.

Mais en fait quels ingrédients pour ce bouillon de culture ?

Dans cette guerre sans miséricorde contre l’enfance et contre l’éducation tout est bon, à partir du moment où elle revêt le costume trois pièces des sacrosaints droits et libertés si bien défendus par le planning familial, SOS homophobie, la HALDE, la CEDH… Dans nos établissements scolaires, grâce à nos politiques, on oblige notre jeunesse à recevoir un endoctrinement idéologique impressionnant qui distille le venin de ce qu’on appelle la « Théorie du Genre », tout cela naturellement, afin qu’elle puisse vivre pleinement « sa liberté sexuelle ».

Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, envoie à tous les chefs d’établissement de collèges et lycées, dans un cadre qu’il a le toupet d’appeler éducation à la sexualité, un courrier qui accompagne un kit de communication du dispositif Ligne Azur pour lutter, je cite , « contre les préjugés sexistes ou homophobes. Je suis convaincu que, tout en se gardant d’intervenir dans l’intimité de chacun, ce dispositif répond à un besoin, tant des élèves qui s’interrogent sur leur orientation sexuelle et qui ont besoin de partager leur questionnement en toute confiance, que d’autres qui, en raison de leur orientation sexuelle, sont victimes d’homophobie à l’intérieur ou en dehors de leur établissement scolaire ».

C’est le monde à l’envers pour ne pas dire l’homme à l’envers.

Voilà, chers parents, comment l’Etat français vous confisque la première responsabilité qui est la vôtre de dire et témoigner que la vraie sexualité est langage du cœur, qu’elle se maitrise, qu’elle respecte le ou la bien aimé(e), qu’elle est source de plaisir et de joie, qu’elle donne la vie. L’idéologie rampante, après avoir anesthésié toute une civilisation, après avoir stigmatisé ou présenté comme réactionnaires et terroristes toutes les voix qui s’opposaient à cette pensée zéro, a fini par les bâillonner voire les exclure du système (le professeur Isnard en est un exemple brûlant d’actualité) et vous vous retrouvez dans un régime totalitaire plus insidieux encore que d’autres car cet ennemi là est invisible.

Distributeurs de préservatifs dans les lycées, pilule du lendemain, conseils bienveillants du planning familial subventionné par l’Etat pour avorter, le pass-contraception… comme si nos établissements scolaires avaient vocation à devenir des lieux où on garantirait la fornication sans risque et qu’au cas où le préservatif serait poreux ou qu’on l’aurait oublié, on trouve la pilule du lendemain que l’infirmière scolaire glissera dans la main de la fille et que si on venait à l’oublier, la douce fonctionnaire du planning familial l’accompagne au plus proche avortoir et ni vu ni connu …

Et comme si çà ne suffisait pas pour dénaturaliser leur croissance et leur construction, comme si leur âme n’était pas suffisamment meurtrie et salie, les immondices déversées par les medias se chargent de détruire leur pudeur et de les convertir en adultes précoces, escamotant les réalités les plus essentielles de la condition humaine , en les substituant par une salade de souriantes indécences qui incluent bien entendu tout type de provocations à une sexualité errante et débridée.

Les programmes idéologiques de SVT de Luc Chatel en classe de 1ère pour la rentrée 2011 viennent d’arriver dans nos établissements. On y passe des heures à ingurgiter l’ « idéologie du gender ». Le programme porte sur le « féminin-masculin », l’identité et l’orientation sexuelles, la « manière de vivre sa sexualité », et la « prise en charge de la vie sexuelle ».

En qualité de Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique, mon devoir est d’appeler à une véritable résistance contre cette volonté perverse d’un ministère de l’Education Nationale d’imposer à nos élèves l’étalage d’une véritable antimorale, de faire table rase de la morale naturelle, d’absolutiser ce qui n’est que perception, de modéliser toutes les déviances et d’interdire de penser autrement par un contrôle absolu des consciences et des cœurs.

Et pendant que ces skuds assassinent notre jeunesse, que s’est-il passé avec les adultes ? Chesterton nous offre la réponse : « Ce qui s’est passé est que le monde s’est grimé de passions dangereuses et rapidement putrescentes ; de passions naturelles converties en passions contre nature. »

Quand la sexualité se débride, elle se convertit en une passion putrescente, avide de conquérir de nouveaux lieux de perversité qui combattent le dégoût de la chair. Et on ne doit pas s’étonner qu’après avoir gouté toutes les saveurs, il ne veuille mordre ce fruit défendu qu’est la jeunesse.

Qu’on mélange cette « hypersexualisation » de la vie au diktat d’un nihilisme optimiste en morale selon lequel l’homme doit se laisser guider par son désir et se libère des tabous et inhibitions (L. Chatel) et nous aurons complété le panorama. Cohn-Bendit demandait en 68 la dépénalisation de la pédophilie et de la pornographie infantile dès lors que les enfants qui se prêtent à ses pratiques soient « consentants ». Aujourd’hui, en Hollande, un parti politique réclame la légalisation de la zoophilie dès lors qu’il y a consentement mutuel, et afin de respecter la dignité de l’animal ce parti œuvre pour l’institution d’un nouveau délit de « viol d’animal »… Pourquoi pas, quand on sait que Peter Singer en est arrivé à dire « qu’un porc adulte est aussi précieux qu’un bébé humain ».

Les peuples qui n’ont plus le souci de procréer sont les peuples qui ont perdu toute espérance et foi en l’avenir. Une civilisation qui ne sème plus est une civilisation qui ne s’aime plus. La débilitation organisée par nos symposiums, nos hémicycles, nos parlements et nos dirigeants, de la famille, de l’engagement, de la fidélité, de la filiation ajouté au nombrilisme existentiel, à l’égoïsme parasitaire des nouvelles générations qui retardent ou déclinent l’opportunité de donner la vie, sont de véritables symptômes de cette crise mortifère.

Mais pour la sophistiquée société contemporaine, hausser le ton, en proclamant la dignité inviolable de la vie et l’impossibilité de la reléguer à la condition subalterne de moyen instrumental, constitue une preuve d’obscurantisme cruel et maudit. En réalité il s’agit d’employer l’alibi émotionnel pour faciliter l’éclipse de la conscience morale, afin que les aberrations les plus inhumaines et impies apparaissent comme preuves d’un humanisme compatissant ou miséricordieux aux yeux de la citoyencratie qui répond à des excitations purement émotives.

Laissons Mère Teresa conclure :

« Dieu nous a dit : "Aimez votre prochain comme vous-mêmes." De sorte que je dois d'abord m'aimer moi-même, comme il se doit, et ensuite aimer mon prochain de la même manière. Mais comment puis-je m'aimer moi-même si je ne m'accepte pas telle que Dieu m'a faite? Ceux qui nient la beauté des différences entre l'homme et la femme ne s'acceptent pas tels que Dieu les a faits, et ne peuvent donc pas aimer leur prochain. Ils ne peuvent apporter avec eux que division et malheur et détruire la paix du monde. Par exemple, comme je l'ai souvent affirmé, l'avortement est ce qui détruit le plus la paix du monde aujourd'hui. »

Thierry AILLET

Directeur Diocésain
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Message par Her Ven 10 Juin - 11:48

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/le-gender-est-un-racisme.html

09 juin 2011

Le gender est un racisme

Christine Tasin, militante laïque et présidente de l’association Résistance républicaine, s'élève contre l'enseignement de l'idéologie du genre :

"Il en est du « gender » comme du racisme, de l’esclavage ou de la colonisation : on veut effectuer un gigantesque lavage de cerveau chez nos chères têtes blondes, afin de faire disparaître tous leurs repères, toutes leurs certitudes, au risque d’en faire des zombies tout juste bons à se droguer pour oublier cette vie si triste. Les adultes qui sont aux manettes depuis 1968, à force de vouloir tuer le père, et notre civilisation, tuent l’enfant, l’obligeant à passer du monde enchanté de l’enfance à celui de l’adulte désenchanté, ravis quand les jeunes ne sont plus capables que de cracher, au propre et au figuré, sur tout. [...]

Cela fait peur, on voit poindre les lois qui seront pour la sexualité le pendant des lois Gayssot et Taubira…"

Posté le 9 juin 2011 à 21h17 par Michel Janva
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Message par Her Sam 11 Juin - 7:18

Chers tous,

L’idéologie du gender fonde la différence sexuelle sur le choix du comportement et non sur la différence naturelle du féminin et du masculin.
Refusons qu’elle soit enseignée à nos enfants comme une explication « scientifique » de la sexualité.
Ne laissons pas les lobbies gay imposer dans l’enseignement secondaire leur vision des relations sociales et des relations hommes/femmes.
(voir pièce jointe avec modèle de lettre à envoyer au Ministre de l'éducation nationale)

Par ailleurs,

Le Hellfest (festival de l'enfer) se déroulera les 17, 18 et 19 juin prochains à Clisson. La ville de Clisson et le conseil général de la Loire-Atlantique,
conseil régional des Pays de la Loire) vont financer ce festival avec de l'argent public pour un montant estimé à 700 000 €.
Demandons la suppression de ce festival et de mettre fin à son financement public annuel, non au contenu christianophobe,
envoyons aussi un message à la société de brasseries Kronenbourg demandant de mettre fin à son partenariat avec le Hellfest.
(voir pièce jointe)
Je vous prie de bien vouloir diffuser cette information aux catholiques intéressés par une action concrète, par avance merci.

Amitiés

J-P. C.

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Merci, Cher Monsieur,

Je trouve votre texte et envoi tout à fait juste pour les deux causes et très bien résumé pour les lecteurs "rapides" : bravo et encore merci

Permettez moi d’en rajouter une « couche »...

1) En ce qui concerne le gender : c'est une affaire aussi vieille que New York et Copenhague, puis Pékin tout de suite perçue par Rome, qui nous avait envoyé à plusieurs français catholiques pour aider les chefs d'Etat à décrypter l'organisation de déculturation et de déshumanisation entreprise dans ces grands rassemblements onusiens... c'était dans les années 90 : il ya 20 ans.

Aujourd'hui cela se traduit dans l'actualité législative toute récente ,en France , par des slogans tels que :

- « laissons les homos avoir accès a la procréation médicale assistée » (la fivete, ou la procréation médicale assistée, veritable chambre d’extermination et de concentration cryogénique d’êtres humains ; l’expression n’est pas de moi mais du Pr. Lejeune)

- « laissons faire des clones ce sera bon pour les homo... et très adapté ».


En résumé : la venue du gender = l'expansion et la généralisation du clonage humain = plus besoin ni de père ni de mère = le créateur c'est la science = au rebut tous les obscurantismes et toutes les allégeances à un Créateur = totalitarisme des créateurs serviteurs de l'Anti Christ et des maîtres en ésotérisme.

Le clonage humain ? mais c'est passé dans la loi bioéthique, définitivement hier : surtout parce que, si peu informés, très peu de français ont écrit à leur député ou sénateur, leur journal ou leur blog, leur curé et évêque , ou aux organismes habituels de notoriété publique défenseur de la vie (CSEN, ADV, libertepolitique , CNAFC , 'OSP Toulon , Génétique), qui dans leurs pétitions, analyses, alertes, déclarations n'en n'ont pas parlé !!!

Nous n'avons entendu, de ceux qui ont pignon sur les médias chrétiens, que des cris de victoire, alors que la brèche est désormais ouverte pour le clonage humain légalisé en France, C'est aussi la raison pour laquelle que le sachant le ministre de l'éducation nationale prépare les nouvelles générations en enseignant la théorie du genre !!! Les anciennes générations (ont) laiss(é)ent passer l'abomination de la désolation d'une société clonique ( sic du gender ), les futures devront vivre avec…


2) La Hellfest ? Mais, c'est tout simplement le carnaval de Satan qui fête Sa Victoire diabolique, menée de concert avec les grands Maitres Esotériques, dans le silence assourdissant des médias, mais aussi des veilleurs dont le Seigneur pouvait attendre d'eux qu'ils veillent un peu plus, au lieu de s'endormir, alors que l'Ennemi déploie ses hordes armées pour saisir l'Homme et changer l’ordre naturel et surnaturel voulu par Dieu... il n'est pas anodin de remarquer que ces deux évènements se déroulent en France au même moment !!!


Bien sur ce que je vous dis là peut déranger : viendra le temps ou Jésus nous interrogera (nous = l'Eglise de France à qui JP II a interrogé d'une question qui sonne terriblement en ces instants dans l'esprit : "France qu’as tu fait de ton baptême ?") : M'aimes-tu , par trois fois .. Auparavant il y aura eu la Croix sanglante, douloureuse et cruelle : c'est a celle-ci que nous devons nous préparer avec Sa Grâce (n’y a-t-il pas, affirmait Benoit XVI en décembre 2009, plus de 250 millions de chrétiens persécutés dans le monde aujourd’hui, ne soyons donc plus aveugles mais prêts à être de vrais témoins.

Bien fraternellement

Br. de V.

Paroissien du diocèse

NB : deux anecdotes, que vous me croyiez ou non, est laissé a la Grâce du Saint Esprit et de votre sagesse intérieure et ecclésiale :

IMPORTANT A LIRE : pour ce faire , ouvrir le fichier joint
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Message par Her Sam 11 Juin - 7:34

LA SUITE :

NB : Deux anecdotes, que vous me croyiez ou non est laissé a la Grâce du Saint Esprit et de votre sagesse intérieure et ecclésiale :

- le 11 juillet 2001 un prêtre, invité par un groupe de jeunes pèlerins dans le Bronx franciscain, et entendant l'annonce par la radio sur les tours de Manhattan que M Bush autorisait légalement le clonage humain dans les laboratoires privés, fut saisi par l'Esprit-Saint et proclama dans une sainte colère (qu'il oublia vite) : « ce pays est une abomination devant Dieu car il profane le sanctuaire de la paternité même de Dieu qui engendre l'homme, ces deux tours que vous voyez qui font la superbe de ce pays, dans 2 mois seront un tas de cendres » …
« On le fit taire » ... le 11 septembre les deux tours étaient ce qu'on en sait

- le 19 décembre 1999, le 1er ministre décidait que le clonage humain devait être autorisé en France et faire l'objet d'une loi (qu'on appellera Loi bioéthique) en prenant bien soin que personne ne sache que la dite Loi autorise le clonage : il s'agira de mettre en place débats et sémantiques telles que personne ne pourra s'y opposer ni comprendre le fait. C'est ce qui arriva et que notre équipe, en lien avec Rome, mais hélas décapitée par un consensus en France des défenseurs de la vie, pour les meilleur(e)s tétanisés par des emprises parapsychologiques et occultes au sein des députés ou sénateurs (je peux vous donner des témoignages précis), ou d'autres incrédules à nos alertes et preuves pourtant irréfutables, et d'autres encore campés sur une position dite de l'animation retardée (l'âme ne peut habiter l'embryon dès sa fécondation et avant 11 à 17 jours après celle-ci) mettant les tenants de la position de l'animation immédiate (qui est pourtant la position de Rome affirmée par Jean Paul II en février 1998 au Conseil Pontifical pour la Vie, confirmée récemment par Benoît XVI) au rang de retardés, traditionalistes, jansénistes dangereux (facile !), voire même Jean-Paul II lui même accusé d'être forcé de tenir de tels propos sous la pression financière dés puissances considérables (en enquêtant ces propos étaient des "gens" qui ne pouvaient sentir ni JP II dans ses positions morales, ni la fondation Lejeune, qui était la dite puissance financière : ces propos étaient tenu par des prélats français responsables de la Commission bioéthique du CEF ; on comprend que la Loi est passée sans opposition véritable. Un théologien catholique, s’affirmant tel hautement, aux Semaines sociales en 2003 réussit à faire ovationner pendant 2 minutes toutes personnes, chrétiennes, levées debout pour applaudir à de telles accusation et conclusion que l'Eglise fallait surtout pas qu'elle prenne la parole dans le débat bioéthique, objet des dites semaines sociales, tribune des chrétiens pour les questions politiques d'actualité).
Qu'advint il donc fin décembre 1999 ? Au même moment un cyclone se levait des Açores, ravagea les départements français comme jamais ceux ci n'en n'ont connu de pareil (témoignage de curé de Ste Marie en Martinique disant le dimanche a la tribune " mais qu'avons nous donc fait au Ciel ?"... Ces cyclones en général vont continuer leurs dégâts vers les USA, et continuèrent d'ailleurs leur course, mais avant d'atteindre les côtes américaines (ce pays n,'avait pas encore décidé d'autoriser le clonage) fit demi-tour, pour ravager une grande partie de la Grande Bretagne (qui expérimentait déjà les manipulations sur les embryons et même le clonage humain... légalement ) et surtout la France : la fameuse et mémorable tempête de 1999 : plus de 70 millions d'arbres par terre. Bien sur, tout un symbole : dans les jours de la Fête du Massacre des Saints innocents et du martyre de St Etienne, après Noël. Les météorologues n'avaient jamais vu ça : les nuages montaient à plus de 2 km d'altitude et ne cessaient de fondre sur la terre de France au point qu'ils appelaient ce phénomène : "la Bête", une sorte de dragon avec d'énormes pattes et qui balayait le sol sur de longues trainées et remontait puis redescendait...

Deux petites anecdotes ? ou des signes que le Bon Dieu envoie pour ceux qui veulent bien tout de même s'interroger plus loin que ceux que les médias ne leur laissent entendre !!???

Un site expose en vérité la question sous tous ses angles, inclus par exemple les «discussions libres des députés, exaltés et sûrs de leur victoire absolue, au sein de l’Assemblée nationale, devenue parfois quelques heures dans leurs propos, la Chambre des suppôts et disciples du Diable.
Ou moins angoissants, mais tout aussi puissant de vérité irréfutables, les questions ecclésiologiques, anthropologiques, vision des religions sur la même question, interprétations exégétiques, lecture monosyllabiques etc… se rapportant à cet évènement absolument « bouleversant » qu’est l’autorisation occultée du clonage humain : c’est le site sur lequel l’institut Nazareth (groupe de 10 - 15 experts travaillant le sujet depuis 15 ans), dont je tente de me faire l’écho parfois, a déposé plusieurs de ses travaux :
- Nous engageons ceux qui le désirent à scruter le camouflage officiel que la loi a construit autour du clonage de l’homme : http://catholiquedu.free.fr/2011/DECRYPTAGE2010.htm avec les amendements qui, proposés, y remédieraient.
- Nous proposons des Textes de travail thématique sur l'animation immédiate : se rendre capable de dire de manière probante que le premier génome est le lieu sacral par excellence : approches scientifique, philosophique, théologique: http://catholiquedu.free.fr/ZIPA.htm
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Message par Her Sam 11 Juin - 22:20

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/la-cathophobie-des-idéologues-du-genre.html

10 juin 2011

La cathophobie des idéologues du genre

L’UNSA Education, l’un des deux principaux syndicats de l’Education nationale, a publié un communiqué particulièrement cathophobe, suite à la campagne contre l'enseignement de l'idéologie du genre :

L’ordre moral est de retour

Les "Associations familiales catholiques" lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s’en prendre aux programmes de première des "sciences de la vie et de la terre" et, comme le rappellent les programmes, à "l’acceptation des différences". Elles ont une cible : l’homosexualité. Elles dénoncent la théorie du "genre" qui montre que les différences sexuelles ne peuvent justifier les inégalités entre personnes. Pour ces associations intégristes, l’hétérosexualité est la norme et les identités entre hommes et femmes établies une fois pour toutes. Le mariage est la règle et ne peut que concerner les hétérosexuels. Les associations reprennent les propos inquiétants et menaçants du pape Benoît XVI qui avait déclaré que la théorie du "genre" représentait "l’émancipation par l’homme de la création et de son créateur".

L’utilisation de la laïcité, pour ce gouvernement, est à géométrie variable. Il l’invoque sans l’appliquer à lui-même comme ce fut le cas à Latran ou lors de la cérémonie de "béatification" d’un pape. Il s’en sert pour mieux faire oublier qu’il en oublie les principes et la portée. Le ministre de l’Education nationale cèdera-t-il aux pressions des intégristes catholiques ? Ou y résistera-t-il ? Pour l’UNSA Éducation, les Eglises, quelles qu’elles soient, n’ont pas à donner leur avis sur des programmes scolaires qui visent à la formation de "citoyens" et non de "croyants", sauf à vouloir défaire la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

Posté le 10 juin 2011 à 17h10 par Michel Janva
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Message par Her Dim 12 Juin - 5:59

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/gender-jean-marc-nesme-interpelle-le-ministre.html

11 juin 2011

Gender : Jean-Marc Nesme interpelle le ministre

Jean-Marc Nesme, député de Saône et Loire, a adressé une question écrite au ministre de l'Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative :

Monsieur Jean-Marc Nesme appelle l'attention de M. le ministre de l'Education nationale de la jeunesse et de la vie associative sur l'orientation idéologique portée par certains nouveaux manuels scolaires de SVT qui semblent aller à l'encontre des instructions données par les services du ministère de l'Education nationale. En effet, ces manuels tendent à expliquer la sexualité humaine en se basant sur « la théorie du gender », présentant comme une norme ce qui relève uniquement de comportements particuliers. Sachant qu'il est important que les manuels scolaires ne délivrent pas un enseignement scientifique présentant des erreurs et pouvant créer la confusion dans l'esprit des élèves, il lui demande de bien vouloir examiner cette question importante en demandant la révision de tels manuels avant la future rentrée scolaire.

Posté le 11 juin 2011 à 17h10 par Michel Janva
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Message par Her Mar 14 Juin - 13:41

colloque@libertepolitique.com

Mercredi 15 juin 2011
Paris Espace Bernanos, 19h-20h30
Conférence-débat

L'idéologie du gender à l'école et à l'université
Science ou propagande ?

Les nouveaux manuels scolaires de biologie (SVT) des classes de première font la part belle à l’idéologie du gender, qui fonde la différence des genres sur le choix du comportement sexuel de chacun et non sur la différence de nature entre le féminin et le masculin. Que des élèves soient instruits sur l’idéologie du gender est une chose ; qu’elle leur soit enseignée comme une explication scientifique en est une autre. Derrière cette volonté de présenter la théorie du gender comme une explication scientifique susceptible de structurer les relations hommes/femmes, il y a évidemment la volonté des lobbies gay d’imposer à toute la société leur vision des relations sociales et la reconnaissance publique qui va avec (mariage, adoption, fiscalité, succession, etc.). Même les étudiants de Sciences-Po ont droit à un programme obligatoire de "Gender studies". Démarche scientfique ou... propagande ?

Une conférence de :

Elizabeth Montfort
Porte-parole de la Fondation de Service politique, présidente de l'Alliance pour un nouveau féminisme européen.

Avec :
Philippe Edmond, professeur d'histoire-géographie : "Un débat faussé : comment la théorie du gender s'insinue dans les programmes scolaires et façonne l'intelligence des élèves."
Hubert Veauvy, Guillaume Frémont, étudiants à Sciences-Po Paris : "L'enseignement des "gender studies" à Sciences-Po ; les conséquences politiques de la théorie du gender."

Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l'Enfant, indisponible pour des raisons indépendantes de sa volonté, interviendra lors d'une autre séance.

Auditorium de l’Espace Georges-Bernanos
Paroisse catholique Saint-Louis d’Antin
4, rue du Havre - Paris IXe

Entrée libre
>>> Faites connaître à vos amis >>>
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Message par Her Mar 21 Juin - 8:10

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/une-nouvelle-étude-discrédite-la-théorie-du-genre.html

20 juin 2011

Une nouvelle étude discrédite la théorie du genre

Lu sur C-Fam :

"De nouveaux travaux de recherche réaffirment que le genre a pour origine la différence biologique entre homme et femme, ce qui confirme la conception traditionnelle du genre acceptée par la communauté internationale. Les représentants des Etats à l’ONU ont reçu des exemplaires de ces recherches, à un moment où les débats sur « l’identité de genre » font rage : les Etats membres se sont engagés cette semaine à voter sur cette question contentieuse au Conseil des Droits de l’Homme, et ils se préparent au conflit sur la question de l’orientation sexuelle et l’identité de genre cet automne, à l’Assemblée Générale de l’ONU.

« La psychopathologie des opérations chirurgicales de changement de sexe », un article de Richard Fitzgibbons, Phillip Sutton et Dale O’Leary qui a été l’objet d’un réexamen par des experts, remet en question les implications médicales et éthiques des interventions opératoires de changement de sexe (SRS). Les auteurs se basent sur une perspective médicale et biologique selon laquelle le genre humain est un composé génétique, et expliquent que «l’identité sexuelle est inscrite sur chaque cellule du corps et peut être déterminée par test ADN. Cela ne peut pas être changé.» Les auteurs affirment que le sexe biologique ne peut pas changer, et désavouent le concept d’«identité de genre», et l’idée selon laquelle le genre est un construit social ou une perception personnelle séparé du sexe biologique. [...]

Les individus qui ont des difficultés à s’identifier à leur sexe biologique souffrent souvent de problème psychologiques plus graves, dont la dépression, d’anxiété sévère, de masochisme, de haine de soi, de narcissisme, et des conséquences d’une enfance troublée par des abus sexuels et des situations familiales troublées. Ces individus ont fait l’expérience de difficultés d’ordre social et sexuelles qui sont les conséquences de ces troubles et de ces expériences négatives, et non du fait qu’ils seraient nés avec le « mauvais corps ». L’opération chirurgicales de changement de sexe, parce qu’elles proposent une solution chirurgicale à des problèmes de nature psychologique, est un choix catégoriquement inopportun – et donc médicalement et éthiquement peu judicieux [...]."

Posté le 20 juin 2011 à 22h11 par Michel Janva
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Message par Her Mar 21 Juin - 12:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/gender-les-écoles-vont-sorganiser.html

20 juin 2011

Gender : les écoles vont s'organiser

Michel Valadier, directeur de l’école hors-contrat Saint-Dominique au Pecq (78), déclare à l'Homme nouveau ce qu'il compte faire face à l'obligation d'enseigner l'idéologie du genre au lycée :

"Pour l’instant, nous avons décidé de ne pas commander ces livres et de nous réunir avec les professeurs pour réfléchir sur ce qu’il convient de faire. Nous ne pouvons pas faire d’impasse sur un sujet désormais au programme du bac. Il nous faudra sans doute proposer un enseignement qui appelle nos élèves à témoigner de ce que sont véritablement un homme et une femme en leur présentant cette idéologie tout en leur donnant des clefs de lecture qui leur permettront d’exercer leur esprit critique. [...] Une coordination se met en place progressivement. Nous allons nous rapprocher de certains directeurs diocésains car les écoles libres ont le même problème que les écoles sous contrat. En effet, si nous ne sommes pas tenus d’acheter ces manuels, nous sommes tenus de préparer nos élèves au bac et donc d’enseigner le programme. Cela dit, l’objection de conscience est possible… Nous réfléchissons à un partenariat avec des écoles anglaises et américaines pour ne pas passer le bac mais un diplôme international reconnu en France. Il va peut-être falloir sortir du système français pour enseigner ce que nous voulons."

Posté le 20 juin 2011 à 08h21 par Michel Janva
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Message par Her Mar 21 Juin - 12:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/objection-de-conscience-à-lidéologie-du-genre.html

20 juin 2011

Objection de conscience à l'idéologie du genre

L'Homme Nouveau consacre un dossier à l'idéologie du gender qui doit être enseignée au lycée. Dans un article, Pierre-Olivier Arduin prend l'exemple de l'Espagne, où c'est déjà le cas :

"Les promoteurs du Gender n’ont jamais caché vouloir faire de la subversion de l’éducation un axe essentiel de leur combat. Rien de tel pour formater les consciences des jeunes de tout un pays que de contrôler les programmes et les manuels scolaires. L’importance des changements opérés dans les classes de 1re est telle qu’on peut parler sans exagérer d’une « zapatérisation » des programmes de l’Éducation nationale. Or, si l’on regarde de l’autre côté des Pyrénées, on s’aperçoit que des dizaines de milliers de familles catholiques avec le soutien appuyé de la Conférence épiscopale espagnole et le concours de juristes compétents se sont d’ores et déjà organisées pour contester les cours obligatoires sur le Gender du gouvernement Zapatero, voire retirer leurs enfants en posant un acte d’objection de conscience. Allons-nous devoir en arriver là en France ?"

Posté le 20 juin 2011 à 07h11 par Michel Janva
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Message par Her Mer 22 Juin - 16:19

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/gender-les-perles-des-manuels-de-svt.html

21 juin 2011

Gender : les perles des manuels de SVT

L'école déboussolée nous présente quelques perles trouvées dans les nouveaux manuels :

Bordas :
«L’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Cette identité dépend d’une part du genre conféré à la naissance, d’autre part du conditionnement social»
«L’identité sexuelle se réfère au genre sous laquelle une personne est socialement reconnue»
«L’orientation sexuelle se révèle le plus souvent au moment de l’adolescence et elle relève totalement de l’intimité des personnes »
«Expliquez brièvement la différence qui existe entre identité et orientation sexuelle (Exercice)»
Hachette :
«L’identité sexuelle est la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle»
«Seul le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou féminin»
«L’orientation sexuelle doit être clairement distinguée du sexe biologique de la personne»
«Le mineur est libre de ses orientations sexuelles, c’est à dire qu’il peut avoir des relations sexuelles soit avec un homme soit avec une femme»
«Durant cette période de fragilité psychologique et affective (l’adolescence) il est souvent difficile de faire face à une orientation sexuelle différente de la norme hétérosexuelle»
«Distinguez la part biologique de la part sociale de l’identité sexuelle (Exercice)»
«La société construit en nous, à notre naissance une idée des caractéristiques de notre sexe. Ce qu’on appelle le genre, c’est cette construction autour du sexe». (Source : Catalogue collectif sur les femmes et le genre des Universités de Toulouse et de Lyon)
Hatier :
«En sociologie, l’identité sexuelle se réfère au genre par lequel une personne est socialement reconnue»
«Montrez que d’autres facteurs peuvent intervenir pour définir l’identité sexuelle d’une personne»
Signez la pétition contre l'enseignement de cette absurdité.

Posté le 21 juin 2011 à 08h42 par Michel Janva
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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Mer 22 Juin - 17:27

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/gender-pour-nos-enfants-nous-avons-à-refuser-cette-nouvelle-forme-de-dictature.html

21 juin 2011

Gender : Pour nos enfants, nous avons à refuser cette nouvelle forme de dictature

Alors que les tenants de l'idéologie du genre semblent s'inquiéter, Mgr Ginoux, évêque de Montauban, réagit :

"Il faut d’abord reconnaître que, effectivement, la culture, ce qui est acquis, participe à la construction de notre sexualité mais le refus de l’inné est un radicalisme de la pensée qui affirme que s’il n’y avait pas «un concept de femme, les femmes ne seraient pas opprimées». Il est bien vrai que la condition féminine a subi et subit encore beaucoup trop des dominations mais peut-on en voir la cause dans le concept de femme? Nous sommes là dans l’idée, dans l’abstraction. Pour nos théoriciennes il faut déconstruire ces principes.

Il y a là une grave question pour la société. Le refus de la différence homme/femme laisse chaque personne décider de ce qu’elle est : il n’y a plus un donné avec lequel nous apprenons à vivre, il n’y a donc plus de création : je me crée selon mon inspiration pour prendre la fonction, le rôle social que je veux. Il y aurait donc toute possibilité de couple, toute forme d’union, tout mariage possible. Comment une société peut-elle se fonder sans cette distinction homme/femme ? De nombreux psychologues, philosophes, sociologues ont répondu que c’était une vue de l’esprit. Mais il y a encore à expliciter davantage la place du créé dans notre humanité.

De ces théories vient aussi l’affirmation d’un « droit à l’enfant » reconnu pour toutes les personnes qui le souhaitent. Cette revendication favorise évidemment la libéralisation de la gestation pour autrui (ou mères-porteuses) de toutes les techniques de procréation médicalement assistée et des adaptations nécessaires des lois. Il est facile de voir qu’une autre de ces conséquences est la déconstruction de la famille puisqu’elle n’est plus fondée sur la relation entre un homme et une femme et la procréation. Dans cette pensée la famille est à construire selon la situation de chacun. Bien entendu le rôle maternel est indifféremment porté par un homme ou une femme. Toute la question de la filiation est donc en jeu et l’on peut se demander comment structurer la psychologie des enfants dans un tel contexte. Il faut simplement souligner que, précisément, la volonté exprimée est de ne pas construire la personnalité de l’enfant.

Le questionnement

Ce sujet est grave et pose les principes d’une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l’être humain son propre créateur, se choisissant sa sexualité et organisant son mode de vie à partir de ce choix. Il est abusif de le lier à la dignité de la femme et à sa reconnaissance. C’est la dignité de toute personne humaine qui fonde une société. Lorsque les manuels scolaires conduisent les élèves vers des voies dangereuses nous avons à réagir : c’est aussi notre liberté et l’Enseignement catholique ne peut accepter d’être contraint dans ses choix éthiques. Il est donc urgent de réfléchir à ces questions, d’autant que, par le biais de l’ONU, les Organisations non gouvernementales vont être obligées de les valider dans leur programme. Pour nos enfants, pour la santé de nos sociétés et pour le sens de nos vies nous avons à refuser cette nouvelle forme de dictature."

Posté le 21 juin 2011 à 21h28 par Michel Janva

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Commentaire d'Hercule : Monseigneur Ginoux, vous avez décelé cette dictature dans l'éducation républicaine des enfants. Il vous faut maintenant trouver le courage et la force d'en désigner les coupables. Au lieu d'éduquer les jeunes, l'Education Nationale tentent de les formater pour leur inculquer les erreurs perverses de l'idéologie maçonnique. Il y a trop de francs-maçons dans les rectorats de l'Education Nationale. Un jour prochain, il leur sera demandé des comptes.
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