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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants - Page 2 Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Dim 26 Juin - 6:34

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/6879-gender-le-billet-de-mgr-bernard-ginoux

France
Gender : le billet de Mgr Bernard Ginoux
24 Juin 2011

C’est par l’introduction de cours sur les théories du genre (gender), à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) que l’on voit le développement de ces idées. Mais plus surprenant est leur introduction dans les programmes scolaires des classes de première en SVT (Sciences de la vie et de la terre). La réflexion qui suit s’efforce de situer les enjeux de ces théories.

Lorsque, en 1949, Simone de Beauvoir, publie Le deuxième sexe, le lecteur peut lire cette phrase aujourd’hui bien connue : « On ne naît pas femme, on le devient ». A cette époque elle n’eut pas grande portée sinon chez les intellectuels « branchés » et dans le courant féministe. Depuis, essentiellement aux Etats-Unis, ce courant féministe s’est considérablement développé et un nouveau féminisme est allé plus loin à la fin du XXe siècle. Ces analyses affirment que le combat pour l’égalité des sexes ne s’est pas affranchi de l’identité sexuelle et reste donc dans un concept de domination de l’homme, elles expliquent que c’est le milieu, la culture qui vont déterminer le « genre ». Ce mot « genre » permet de ne pas lier le « sexe » et le rôle que la société imposerait au « féminin » ou au « masculin ».

En très bref résumé cela voudrait dire que chacun, selon sa volonté, se construit, chacun s’invente et peut avoir des choix alternatifs de sexualité. Ces théories s’inscrivent dans la pensée que la nature, le donné sexué serait une contrainte dont la société post-moderne doit se libérer. L’une des grandes théoriciennes de ces études sur le genre (« gender studies ») est Judith Butler dont le livre [1] paru aux USA en 1990 a été traduit en français en 2005. Une interview de l’Express du 6 juin 2005 donne la pensée de l’auteur : la masculinité et la féminité sont une construction sociale, nous apprenons dès l’enfance à jouer un rôle, à assumer la fonction « homme » ou la fonction « femme ». Cette analyse conduit donc à reformuler sa propre identité et à la remettre en question.

Les conséquences de ces approches de l’identité sexuelle

Il faut d’abord reconnaître que, effectivement, la culture, ce qui est acquis, participe à la construction de notre sexualité mais le refus de l’inné est un radicalisme de la pensée qui affirme que s’il n’y avait pas « un concept de femme, les femmes ne seraient pas opprimées ». Il est bien vrai que la condition féminine a subi et subit encore beaucoup trop des dominations mais peut-on en voir la cause dans le concept de femme? Nous sommes là dans l’idée, dans l’abstraction. Pour nos théoriciennes il faut déconstruire ces principes.

Il y a là une grave question pour la société. Le refus de la différence homme/femme laisse chaque personne décider de ce qu’elle est : il n’y a plus un donné avec lequel nous apprenons à vivre, il n’y a donc plus de création : je me crée selon mon inspiration pour prendre la fonction, le rôle social que je veux. Il y aurait donc toute possibilité de couple, toute forme d’union, tout mariage possible.

Comment une société peut-elle se fonder sans cette distinction homme/femme ?

De nombreux psychologues, philosophes, sociologues ont répondu que c’était une vue de l’esprit. Mais il y a encore à expliciter davantage la place du créé dans notre humanité.

De ces théories vient aussi l’affirmation d’un « droit à l’enfant » reconnu pour toutes les personnes qui le souhaitent. Cette revendication favorise évidemment la libéralisation de la gestation pour autrui (ou mères-porteuses) de toutes les techniques de procréation médicalement assistée et des adaptations nécessaires des lois.

Il est facile de voir qu’une autre de ces conséquences est la déconstruction de la famille puisqu’elle n’est plus fondée sur la relation entre un homme et une femme et la procréation. Dans cette pensée la famille est à construire selon la situation de chacun. Bien entendu le rôle maternel est indifféremment porté par un homme ou une femme. Toute la question de la filiation est donc en jeu et l’on peut se demander comment structurer la psychologie des enfants dans un tel contexte. Il faut simplement souligner que, précisément, la volonté exprimée est de ne pas construire la personnalité de l’enfant.

Le questionnement

Ce sujet est grave et pose les principes d’une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l’être humain son propre créateur, se choisissant sa sexualité et organisant son mode de vie à partir de ce choix. Il est abusif de le lier à la dignité de la femme et à sa reconnaissance. C’est la dignité de toute personne humaine qui fonde une société. Lorsque les manuels scolaires conduisent les élèves vers des voies dangereuses nous avons à réagir : c’est aussi notre liberté et l’Enseignement catholique ne peut accepter d’être contraint dans ses choix éthiques.

Il est donc urgent de réfléchir à ces questions, d’autant que, par le biais de l’ONU, les Organisations non gouvernementales vont être obligées de les valider dans leur programme. Pour nos enfants, pour la santé de nos sociétés et pour le sens de nos vies nous avons à refuser cette nouvelle forme de dictature.

Monseigneur Bernard Ginoux est Evèque de Montauban.

[1] Judith Butler, Trouble dans le genre humain. Pour un féminisme de la subversion. Editions La découverte, 2005.
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Message par Her Dim 26 Juin - 6:35

http://www.libertepolitique.com/actualite/54-international/6876-chaque-cellule-est-sexuee--le-concept-de-l-genre-r-desavoue-a-lonu

International
Chaque cellule est sexuée : le concept de « genre » désavoué à l'ONU
24 Juin 2011

Un rapport destiné aux débats qui ont lieu à l’ONU sur la transsexualité et le genre vient d’apporter la preuve que les opérations destinées à changer le sexe ne sont pas une solution pour celles et ceux qui souffrent de troubles de l’identité sexuelle. Ce document remet en cause les opérations destinées au changement de sexe (SRS). En effet , selon les chercheurs qui ont rédigé le rapport, « l’identité sexuelle est inscrite sur chaque cellule du corps et peut être déterminée par test ADN. Cela ne peut pas être changé ».

Ils désavouent ainsi le concept de « genre » en tant que construction sociale ou perception personnelle de son identité sexuelle séparée du donné biologique et génétique. Pour eux « il n’existe aucune preuve que la confusion quant à l’identité de genre – une identité de genre qui serait contraire à la structure anatomique – soit congénitale ».

Pour ces chercheurs des anomalies génétiques peuvent exister. Mais ils constatent que ceux qui demandent une opération de changement de sexe ne présentent presque jamais d’anomalies génétiques et présentent des taux d’hormones propres à leur propre sexe. Ils en concluent que « lorsqu’un adulte, normal en apparence et dont le fonctionnement corporel est normal, pense que quelque chose de laid ou défectueux dans son apparence nécessite un changement, il est clair qu’il existe un problème psychologique significatif. »

Ceux qui prétendent avoir une « identité de genre » contraire à leur structure anatomique et biologique, ne peuvent donc pas résoudre leurs problèmes en ayant recours à une opération de changement de sexe. Ils souffrent de problèmes psychologiques « dépression, anxiété sévère, masochisme, haine de soi, narcissisme, et des conséquences d’une enfance troublée par des abus sexuels et des situations familiales difficiles ».

Du point de vue de l’identité sexuelle on ne naît pas avec le « mauvais corps ». En conséquence, selon ces chercheurs, régler des problèmes de nature psychologique par un acte chirurgical, est « un choix catégoriquement inopportun – et donc médicalement et éthiquement peu judicieux ». Cette opération ne pouvant débarrasser ces personnes des problèmes d’identité qu’elles avaient avant l’opération.

Source : Catholic Family and human Right Institute, http://www.c-fam.org/
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Message par Her Lun 27 Juin - 15:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/la-dialectique-du-genre-vers-un-relativisme-absolu.html

25 juin 2011

La dialectique du genre vers un relativisme absolu

Un lecteur m'envoie ce résumé sur l'idéologie du genre, à partir des travaux de Marguerite Peeters, directrice de Dialogue Dynamics, un Institut de Bruxelles qui étudie les concepts-clés , les valeurs et les mécanismes de fonctionnement de la mondialisation :

"Les féministes du gender ont établi une distinction dialectique entre le concept de sexe, féminin ou masculin, dont les différences sont inscrites dans la biologie et sont donc inchangeables, et le concept de genre, féminin ou masculin, dont les différences sont socialement construites, instables et changeantes. Ces féministes cherchaient à donner une crédibilité à leurs théories en les fondant sur le constat des sciences humaines que les comportements de l’homme et de la femme, ainsi que les rôles qu’ils jouent dans la société, sont déterminés uniquement par des facteurs sociaux, économiques, culturels, politiques et religieux.

L’idéologie du gender vise à déconstruire les spécificités masculines et féminines inscrites dans la nature masculine et féminine et en particulier le rôle de la femme comme mère et épouse. La distinction entre sexe et genre oppose le corps d’une personne à sa fonction sociale et à sa vocation. Elle casse l’unité de la personne. Le corps de la femme et ses prédispositions à la maternité deviennent un ennemi à combattre, une réalité à nier. La maternité devient un stéréotype à déconstruire.

Rendues indépendantes du sexe d’un individu, les notions de féminité et de masculinité deviennent des processus de changement et finissent par ne plus avoir de contenu : la nouvelle culture mondiale est asexuée ou unisexe, sans genres bien définies, neutre, sans masculinité ou féminité. La femme doit pouvoir choisir librement d’adopter un comportement et jouer un rôle que l’on qualifiera de masculin. Elle doit aussi pouvoir revenir quand elle le souhaite à un comportement et à un rôle féminin ou jouer les deux rôles à la fois. Au bout du compte, l’individu joue son existence sans s’engager et agit comme s’il était tantôt homme, tantôt femme, ou ni l’un, ni l’autre.

Désormais toute affirmation identitaire masculine ou féminine dans l’éducation et la culture est considérée comme discriminatoire. Rien de plus contraire à l’idéologie du genre que de parler de la complémentarité homme – femme. Dans certains documents radicaux il est affirmé que la complémentarité est un concept totalitaire. L’amour est remplacé par un contrat : le « gender contract ». Tout devient calculs et mesures. Après avoir libéré la femme de ses déterminations biologiques pour qu’elles puissent avoir accès à toutes les possibilités de rôle social, l’idéologie d’une gender revient paradoxalement au sexe. Ayant déconstruit les spécificités masculines et féminines, le gender ouvre la porte à toutes les possibilités de choix d’orientation sexuelle :

bisexualité
transsexualité
homosexualité
lesbianisme
hétérosexualité

Choix que la nouvelle éthique met sur le même plan dans un relativisme moral absolu, elle n’admet aucune discrimination contre un choix d’orientation sexuelle. Cette absolutisation du féminin a suscité un déséquilibre et une crise identitaire masculine, qui serait en train de se rétrécir, de muter et de se féminiser. C’est ainsi qu’on parle de « métrosexuel » : terme inventé par le journaliste britannique Mark Simpson en 1994, il caractérise un homme, généralement citadin, de n’importe quel orientation sexuelle, qui cultive son apparence physique de manière narcissique pour se rendre « désirable », comme le ferait une femme. La métrosexualité redéfinirait la masculinité et manifesterait une tendance de la culture actuelle à l’androgynie comme moyen d’établir une plus grande égalité entre les sexes."

Posté le 25 juin 2011 à 09h10 par Michel Janva
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Message par Her Mer 29 Juin - 8:47

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/le-ministère-de-la-culture-veut-subventionner-des-recherches-sur-le-genre.html

Le ministère de la culture veut subventionner des recherches sur le genre
Posted: 27 Jun 2011 12:12 PM PDT
Ici.

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.culture.gouv.fr/mcc/Appels-d-offres/Articles/2011-016-Appel-a-projet-de-recherche-Le-genre-et-la-culture

Le Jeudi 28 Avril 2011
2011-016 - Appel à projet de recherche : Le genre et la culture

Département des études, de la prospective et des statistiques. Avril 2011.
Date limite de réception des réponses : 16 septembre 2011 au soir

Le texte de l'appel à projet de recherche (présentation et modalités ) est téléchargeable en pdf.
Le formulaire de réponse est proposé en word

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.culture.gouv.fr/mcc/Appels-d-offres/Articles/2011-016-Appel-a-projet-de-recherche-Le-genre-et-la-culture

(EXTRAITS...) APPEL A PROJET DE RECHERCHE (EXTRAITS...)
du département des études, de la prospective et des statistiques avril 2011

Le genre et la culture

I Contexte p.2
Filles/femmes et garçons/hommes
Genre et politiques du genre

II Problématiques p.5
Différences de genre, fabrique du genre, pérennité et mutations des différences
de genre
Le genre, la domination masculine et la légitimité culturelle

III Publicité, modalités p.9

IV Critères de sélection p.9

V Fonctionnement des projets p.10

VI Conditions de financement p.10

VII Contacts p.11

VIII Formulaire de réponse p.11
1


Le genre1 et la culture

I. Contexte

De nombreux travaux quantitatifs2 et qualitatifs3 ont accrédité l’importance de la variable genre dans l’explication des rapports à la culture, qu’il s’agisse de degré d’investissement dans les loisirs culturels, de composition des univers culturels, de choix de contenus et de modes de réception mais aussi de type de sociabilité générée, de représentation de la culture et des loisirs ou encore de construction de soi via la culture et les loisirs. Cette variable, auparavant considérée comme une différence secondaire4, et dont le renouveau tient autant à celui des problématiques que des types de données collectées, propose un déplacement de la focale d’analyse des rapports à la culture, comme cela été montré en 2010 dans deux colloques : « 30 ans après la distinction » (Sciences Po) et « Enfance et cultures » (DEPS/AISLF)5.

L’approche genrée de la culture

• Les travaux quantitatifs diagnostiquent un double mouvement de maintien des différences de comportements culturels liés au genre et de mutation lente et mesurée des lignes de partage .

L’analyse rétrospective des résultats des cinq enquêtes Pratiques culturelles triés selon le sexe des personnes interrogées fait apparaître un mouvement de féminisation depuis le début des années 70. Si son ampleur est variable selon les domaines, la tendance n’en est pas moins incontestable.

D’une part, parmi les activités présentes dans les cinq questionnaires sous une formulation identique, aucune ne s’est « masculinisée ». Certes, certaines d’entre elles restent à dominante masculine : la lecture de quotidiens, l’écoute de certains genres de musique (le jazz et le rock depuis l’origine et plus récemment le rap et l’électro) et la fréquentation des concerts correspondants, de même que celles où la dimension technique est présente, comme la pratique de la photographie et de la vidéo ou les usages perfectionnés de l’ordinateur et des « nouveaux écrans ». Toutefois, le caractère masculin de ces activités est en général moins marqué qu’il y a trente cinq ans.

Par ailleurs, plusieurs activités prioritairement investies par les femmes au début des années 70 ont connu une accentuation de leur caractère féminin. C’est le cas de la fréquentation des spectacles de danse ou de la pratique en amateur d’activités artistiques : tenir un journal intime, jouer du piano ou faire de la danse sont des activités très majoritairement féminines, faire du théâtre ou du chant aussi, à un degré moindre.

Et surtout, plusieurs activités à dominante masculine au début des années 70 sont aujourd’hui investies plutôt par les femmes. C’est le cas de la fréquentation de certains spectacles vivants et surtout de la lecture de livres (et corrélativement de la fréquentation des bibliothèques) dont le statut de genre a régulièrement évolué au fil des enquêtes : à l’inverse de ce qui se passait au début des années 70, les femmes devancent aujourd’hui les hommes sur toutes les activités en rapport avec le livre, qu’il s’agisse d’achat, d’inscription en bibliothèque, de discussions sur les livres ou de quantité de livres lus. C’est surtout dans le domaine de la fiction que l’écart est spectaculaire : les femmes sont près de trois fois plus nombreuses que les hommes à lire des romans autres que policiers et sont même désormais plus nombreuses à lire des romans policiers, genre résolument masculin jusqu’aux années 1990.

Du côté des moins de 15 ans, les travaux ont montré comment la fabrique des goûts culturels était précocement sexuée par effets croisés de la caractérisation genrée des objets culturels et de celle des socialisations culturelles, nettement féminines. L'observation de trajectoires culturelles de la fin de l’enfance à la grande adolescence conforte le rôle primordial des mères dans l’explication des probabilités d’accès aux pratiques et consommations culturelles et a mis en évidence les calendriers différentiels des filles et des garçons, les premières accédant plus précocement que les seconds à la plupart des champs culturels, cette avance se résorbant pour certaines pratiques (écoute de musique) quand elle se transforme en distinction de genre pour d’autres (écriture). Par ailleurs, de nouveaux médias reconfigurent les distinctions anciennes, l’ordinateur faisant revenir les garçons à des modes de communication écrits et à l’expression des sentiments, délaissés dans leur forme papier ou verbale et longtemps laissés aux filles : la chambre digitale rassemble filles et garçons autour des usages communicationnels. Mais même à niveau de participation similaire, les choix de contenus distinguent nettement les filles des garçons, tant en terme de musique que de lecture, de même que les modes de réception et la part prise par les produits culturels dans les logiques de sociabilité diffèrent chez les unes et chez les autres.

• A la croisée des traditions des Cultural Studies qui portent l’attention sur de petits objets – notamment issus de la culture médiatique - et des Gender studies anglo-saxonnes6 - , les travaux qualitatifs se sont principalement penchés, dans le domaine culturel, sur les filles et sur les femmes7, et se situent dans la perspective d’une « (re)découverte » des cultures féminines ainsi que d’une critique de la domination masculine et des implicites androcentrés via une analyse des « savoirs minuscules » qui construisent le genre8. Les travaux portant sur les « maisons des hommes » et sur les mobilités identitaires des garçons, dans des contextes de féminisation - absolue ou relative- sont rares.

3
Genre et politiques du genre

Le genre n’est pas en France une catégorie de l’action publique culturelle. C’est une catégorie d’analyse somme toute relativement récente et la faveur dont elle jouit actuellement ne doit pas faire croire qu’elle ait nécessairement modifié en profondeur le référent implicite de l’action publique : un individu sans genre9. Le champ culturel, comme le champ éducatif, mais selon d’autres modalités10, pose la question des politiques du genre, de la présence des filles et des femmes accrue au fil des générations dans les publics de la culture, à la place prise par les femmes dans les transmissions culturelles, ou à la forte présence des filles dans les écoles d’enseignements artistiques amateurs et dans les cursus professionnalisant tandis que se maintiennent des profils professionnels majoritairement masculins dans la plupart des professions culturelles et surtout artistiques.

Une politique du genre est-elle nécessaire ? Sur quoi peut elle être fondée ? On peut voir dans l’inégale répartition genrée des publics de la culture un effet de nature ou de socialisation sans que ceux-ci nécessitent d’intervention. Pour qu’une différence devienne une inégalité, il faut qu'elle se traduise par un accès inégal entre ces individus différents, en raison de leur différence, à certaines ressources rares et valorisées11 : la différence de genre n’est pas d’emblée une inégalité. Les individus peuvent vivre ensemble, « égaux mais différents »12 dans des sociétés, contemporaines et individualistes, marquées par une diminution des inégalités sociales et une recherche de différenciation entre les individus. La partie du courant féministe qualifiée de « différentialiste » entend ainsi souligner que les femmes peuvent être les égales des hommes sans être, pour autant, contraintes de renoncer à leur « féminité »13. Pour que l’intervention publique soit nécessaire il faut considérer les différences (d’accès, d’usages, etc.) liées au genre comme des inégalités, voire des injustices, comme on le fait en matière d’origine sociale par exemple14. La culture n’étant pas « obligatoire » comme l’instruction, la question de l’égalité des chances « culturelles » se pose-t-elle face au genre et comment ? Peut on penser une politique du genre, de quelle manière et sur quels objets : affirmativ action ? mixité affirmée ? analyse de la différenciation positive ? et pour quels bénéfices 15?
4

II. Problématiques

Ces observations amènent plusieurs questionnements :

1. Différences de genre, fabrique du genre, pérénnité et mutation des différences de genre

a) Univers féminin/univers masculin Réflexion sur le genre et réflexion sur les filles ont souvent été menées de pair, notamment dans le domaine culturel. Les Women Studies, nourries de féminisme, ont fait de la recherche sur le genre un des moyens de rompre avec la domination masculine en mettant au jour les spécificités des « mondes » des femmes. Les travaux portant sur les filles/femmes sont plus nombreux que ceux portant sur les garçons/hommes, à de rares – mais notables - exceptions près16 bien qu’une analyse parallèle du masculin et du féminin semble plus à même de rendre compte de l’agencement entre les sexes17.
Les résultats des travaux existant sur le genre et la culture indiquent que les différences d’appropriation des champs culturels sont réduites, mais que les différenciations en termes de goûts et de représentations sont sans doute plus nettes18. Si les premières sont largement documentées –encore que les entrées par la culture matérielle, « le parc à objets culturels », ainsi que par le corps puissent être développées19 -, et si les deuxièmes ont vu le nombre de travaux d’analyse se multiplier, en revanche, la question des représentations de la culture différenciée selon le genre (ou du genre via les objets culturels) est moins travaillée, alors qu’elle irrigue profondément les rapports à la culture. La mise en évidence de ces mutations temporelles concernant ces représentations sont essentielles pour la compréhension des dynamiques culturelles générationnelles : rôle des objets culturels (apparition, mutation, hybridation etc.), rôle des effets de période (seconde massification scolaire bénéficiant aux filles, élévation tendancielle du niveau de diplôme ainsi que du niveau d’activité féminins, etc.)...

b) La socialisation genrée Que l’on distingue primaire et secondaire ou qu’on les considère comme entrelacs, la socialisation est une des interrogations majeures de la sociologie de la culture et de la sociologie du genre20 : comment les différences entre filles et garçons adviennent-elles ? On peut distinguer (pour ensuite les articuler) les effets de la socialisation familiale, de la socialisation générationnelle (qui doit à celle des pairs mais également aux effets de contexte commun à une classe d’âge, notamment des produits des industries culturelles), de la socialisation institutionnelle (scolaire, péri-scolaire etc.) et des objets culturels eux-mêmes21.
5

Quel est le poids de l’éducation parentale (père/mère), mais aussi celui des autres « éducations » y compris médiatiques ? Mais encore des interactions entre membres de la famille, de la fratrie, des copains, etc22? Quels sont les effets de contexte (apparition de valeurs, de technologies, de type de rapports aux autres, etc.) et comment pèsent-ils sur les filles/femmes et les garçons/hommes? Quels sont, sur le modèles des travaux entrepris concernant l’école, les modes de socialisations genrées proposées par les institutions culturelles : les institutions culturelles produisent-elles du « genre » ? Quels sont enfin les effets de la catégorisation genrée de certains pans culturels, effets symboliques et pratiques (en lien notamment avec les profils genres de certaines professions culturelles ou l’hypothèse de la genrification de certains champs de la production culturelle et artistique) ?

Ces interrogations ne peuvent se passer d’un questionnement qui concerne les « effets » propres des objets culturels, non simples supports des socialisations,mais également véhicules et producteurs de catégorisations genrées. L’effet de la révolution numérique sur ce point est exemplaire de la manière dont les différenciations genrées peuvent venir se reconfigurer dans le cadre d’une technologie a priori mixte, le devenant tendanciellement dans les taux d’appropriation mais réintroduisant des différenciations dans les formes d’usages. Il faut donc distinguer accès, usages, réceptions, attachements, dans les effets genrés des médias avant de les replacer dans le cadre des questionnements sur la socialisation différentielle des filles et des garçons. Et par ailleurs envisager les effets croisés des objets culturels : cette révolution engage-t-elle des modifications des catégorisations genrées des autres pratiques et consommations culturelles ? Les mutations des modes d’accès mais également les formes de réception des objets culturels modifient-ils les formes de socialisation genrées à la culture ? Et les représentations genrées des objets, pratiques, produits culturels ?

c) Permanence et mutations des différences de genre : On le voit, ces questions engagent une réflexion socio-historique sur les permanences et mutations des différences de genre, sous le double aspect de la sociologie des publics (accès, usages, goûts, etc.) mais également des valeurs et représentations (de la culture et du genre). Si les mutations genrées des rapports à la culture semblent sur le plan de la sociologie des publics ou des usagers, relativement rares, les mutations des catégorisations genrées des représentations de la culture et des objets culturels, objets par objets, sont peut être plus intéressantes, représentations dont on trouve la trace par exemple lorsque les pères regardent plus la télévision que les mères et socialisent pourtant moins leur enfant à cet objet médiatique (connoté « féminin ») tandis que les pères restent les premiers interlocuteurs des enfants en matière d’ordinateur quand bien même ils n’en sont pas forcément plus utilisateurs que les mères à domicile. Si ces questions ne peuvent faire l’économie d’une réflexion temporelle en terme de générations, elles ne le peuvent pas non plus en terme de position dans l’espace social : les positions des genres et de la culture sont générationnellement et socialement situées. Pour ces raisons et pour répondre à ces différents questionnements, des analyses historiques ou des analyses sociologiques trans-générationnelles (grands-parents/parents/enfants) seraient les bienvenues.
6

2. Le genre, la domination masculine et la légitimité culturelle

a) Le genre et la domination masculine La question de la domination masculine23 dans le champ culturel est double. Elle se pose dans le cadre social d’un androcentrisme encore présent24. Mais elle peut, dans une certaine mesure, être « renversée » dans le domaine culturel d’une double manière. D’une part, les filles et les femmes semblent plus présentes que leurs homologues masculins – au moins du côté des publics de la culture « légitime », notamment de la fréquentation des équipements culturels, que cette présence soit réellement plus importante ou bien un effet de la répartition de la « mémoire » des individus (qui fait que les femmes disent plus que leurs conjoints être « allées au théâtre » ensemble quand ces derniers diront « être sortis » ou que ce sont les femmes qui spontanément répondent plus aux enquêtes portant sur la culture). D’autre part, le gynocentrisme des analyses est peut-être devenu un biais qui a occulté –au moins partiellement- les rapports sociaux qui construisent le masculin dans le domaine culturel25. Il semble nécessaire de s’interroger sur les « cultures de garçons » ou « cultures masculines » dans les champs culturels pour mieux comprendre les voies d’adhésion ou au contraire de répulsion à l’égard de certaines pratiques ou consommations culturelles, en lien avec les « cultures des filles » ou « cultures féminines ». Dans ce cadre, une réflexion sur les espaces de porosité, les « passages » entre univers de genre semble nécessaire, tant en terme de sociologie des publics ou des usagers que de valeurs et de représentations. Que dire des garçons/hommes lecteurs, des garçons/hommes danseurs, des filles/femmes fans de jeux vidéo ? Que dire des représentations de la culture en termes de féminin et de masculin ? Et des représentations du féminin et du masculin en termes de cultures ? Une telle approche incite à prendre position à l’égard de la « domination » masculine. La question de la domination (culturelle, genrée, etc.) est-elle indissociable de celle de la féminisation des publics, des pratiques, des représentations ? Le fait que les publics de certains pans culturels se soient féminisés (de manière relative - par accroissement du nombre des femmes sans diminution de celui des hommes – ou absolue –quand l’accroissement de la présence des femmes se double d’une diminution de celle des hommes) pose plusieurs questions: cette féminisation est-elle un rattrapage, dans une logique « égalitaire » ? Est-elle au contraire un nouvel (des)équilibre des publics ? Et plus largement : en quoi et comment les mutations genrées des rapports à la culture prorogent-elles, modifient-elles, renversent-elles, voire rendent-elles caduques les visions en terme de domination ? Et lesquelles, et dans quelles conditions socio-historiques? Car ces nouveaux équilibres peuvent également venir modifier les positions symboliques des genres. La « féminisation » de la culture rime-t-elle avec rupture avec la domination masculine ou avec perte de prestige et « paupérisation » de la culture (et dans quels domaines, sous quelles conditions, etc.) ?
7

b) Le genre et la légitimité culturelle Ce faisant, on ne peut faire l’économie d’une discussion de la légitimité culturelle (à laquelle l’idée de domination masculine est adossée) : la légitimité culturelle est-elle modifiée par les mutations des rapports de genre ? Si la culture occupait dans les années d’après guerre une position symbolique particulière, cumulant prestige symbolique, intellectuel et dénégation de la sphère de l’argent, auprès d’élites issues de la première massification scolaire et pour une large part de la méritocratie scolaire, les nouvelles élites (sur fond de seconde massification scolaire, de féminisation des diplômés, de passage d’un magistère littéraire à un magistère scientifique/technico- commercial) semblent ne plus avoir le même rapport à la culture dite « légitime ». C’est tout à la fois la nature de ce rapport et la qualité « légitime » de cette culture qui se trouvent questionnées dans ce que les sociologues dénomment éclectisme26, omnivorisme27, variation des dispositions intra-individuelles28, modèle de la tablature29 , y voyant soit un simple réaménagement de la théorie de la légitimité soit une remise en cause plus profonde. Quel y est le rôle du genre dans ce réaménagement ou cette remise en cause ? Les nouveaux équilibres en termes de socio-graphie des publics peuvent modifier les positions symboliques de la culture. Il n’est en effet en rien « automatique » que le fait par exemple que les lecteurs soient de plus en plus souvent des lectrices ait un impact sur la position symbolique de la lecture de livre dans les représentations de la culture des Français. Les modifications des profils des publics, des pratiquants ou des usagers ont-elles des effets sur les positions symboliques de la culture (objets par objets, pratiques par pratique ? ou bien globalement comme univers des possibles ?) ?
8

III. Publicité, modalités de présentation et de sélection des projets de recherche

• Le présent appel à propositions de recherche, ainsi que les documents de candidature, sont téléchargeables sur le site du DEPS http://www.culture.gouv.fr/DEPS et sur le site du Ministère de la Culture et de la Communication http://www.culture.gouv.fr/, rubrique appel d’offres

• Les réponses se feront avec le formulaire ci joint et devront être renvoyées au DEPS avant le 16 septembre 2011 au soir, en deux exemplaires sous enveloppe cachetées à... etc. etc.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Tout ceci est des plus inquiétant pour nos jeunes et pour notre société en déliquescence.
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Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants - Page 2 Empty Re: Défense de la Vie - L'Idéologie du Gender (du Genre) Enseignée à nos Enfants

Message par Her Mer 29 Juin - 13:21

Il faut (???) déconstruire l’« hétérosexisme »

(Libération - Rebonds - page 20 - jeudi 23 juin 2011)


Carine FAVIER
Présidente du Planning familial

Louis-Georges TIN
Président du Comité Idaho

« L’individu masculin doit prouver, dès son plus jeune âge, et toute sa vie durant, qu’il n’est ni un bébé, ni une fille, ni un "pédé" - démonstration exigeante, coûteuse et usante à la longue ».


Mouvements féministes et mouvements homosexuels ne sont pas parallèles ou convergents, c'est une seule et même cause. Etre féministe, c'est nécessairement être contre l'homophobie; militer contre l'homophobie, c'est nécessairement militer contre le sexisme. Cette nécessité n'a pourtant pas toujours été comprise.

Les premiers mouvements homosexuels se sont constitués sur une base viriliste, peu favorable à l'égalité des sexes ; les mouvements féministes n'ont pas toujours intégré les problématiques lesbiennes. Pourtant, les uns et les autres connaissent bien leur adversaire unique : l'ordre social inégalitaire dans lequel nous vivons, qui articule l'inégalité des sexes à l'inégalité des sexualités. Quel rapport y a-t-il entre sexisme et homophobie ? L'un et l'autre sont des sous-produits (???) d'une réalité moins connue, l'hétérosexisme. Le concept ne date pourtant pas d'aujourd'hui. C'est en quelque sorte la Pensée straight dont parle Monique Wittig, ou la Contrainte à l'hétérosexualité, critiquée par Adrienne Rich.

Principe de vision et division du monde social, l'hétérosexisme repose sur l'illusion (???) selon laquelle l'homme serait fait pour la femme et, surtout, la femme faite pour l'homme. L'idéologie (???) de l'inégalité des sexes et des sexualités se voit ainsi justifiée par l'hétérosexuaalité, qui détiendrait le monopole de la sexualité légitime. Le coût et les effets sociaux de cette mécanique ne sauraient être sous-estimés. Cette double injonction à la conjugalité et à la parentalité constitue un système de pensée (???) articulé, quadrillage de l'espace social qui laisse dans ses marges stigmatisées les hoomosexuels, hommes et femmes, fussent-ils en couple, même (surtout) avec enfants, mais aussi les célibataires, les "filles mères", les divorcés, les couples non mariés ou sans enfants, tous ceux qui semblent ne pas ratifier l'ordre du couple et de la filiation biologique, et qui apparaissent alors comme des ferments de désordre et de contestation sociale. L’hétérosexisme est donc une police (???) des genres destinée à rappeler à l'ordre symbolique (???) les individus, quels que soient leur sexe ou leur orientation sexuelle (???).

Mais une idéologie (???) si lourde et si coûteuse ne pourrait se perpétuer si les individus n'y voyaient un avantage. Quel est-il donc ? De fait, l'hétérosexisme garantit à l'individu masculin qui y consent la maîtrise du monde social, à condition qu'il prouve, dès son plus jeune âge, et toute sa vie durant, qu'il n'est ni un bébé, ni une fille, ni un "pédé" - démonstration exigeante, coûteuse et usante à la longue. Pour la femme, cette société hétérosexiste où elle se voit désirée, courtisée, mais aussi bien contrôlée et dominée, semble promettre le bonheur rassurant d'une vie de famille, dans un cadre où la "complémentarité" des sexes s'accorderait avec l'égalité des chances -le problème est que souvent le monde déroge à cette fable (???). Quoi qu'il en soit, les femmes sont entretenues dans l'idée que leur douceur les destine naturellement au service de l'homme et de la famille; les hommes sont confortés dans le sentiment que la femme leur est naturellement due, selon l'ordre des choses.

Cette conviction justifie aussi confusément et a priori les agressions et harcèlements sexuels de toutes sortes (???), perpétrés parfois en toute quiétude, voire dans un esprit de relative légitimité, dans lequel on pourrait voir une sorte de naïveté, bien entendu intolérable. C'est que le culte de la puissance physique et sexuelle, inhérent à la constitution de l'identité masculine, telle qu'elle se conçoit dans nos sociétés, tend à valoriser et donc à favoriser les démonstrations de force, si brutales soient-elles. Cela permet de comprendre la corrélation remarquable entre violence et masculinité, les violences physiques, sexuelles ou non, étant très majoritairement le fait d'individus mâles, conditionnées par le masculinisme ambiant.


L’hétérosexisme se trouve donc à la racine de l'homophobie (???), du sexisme (???), mais, également, quoique de façon moins visible, à la racine de nombreux actes de violences (???), dont les liens avec cette culture de l'identité masculine et de la force virile n'apparaissent pas à première vue. Cela pourrait expliquer que les hommes les plus violents soient souvent les plus sexistes, misogynes et homophobes. Dans cette perspective, le combat contre l'hétérosexisme, dont le coût social est si élevé, apparaîtra sans doute comme une priorité publique. Il faut déconstruire cette logique de primauté de genre et de sexe, qui se déploie dans la société au détriment des homosexuels (???), des femmes, a fortiori des femmes homosexuelles (???), mais au détriment aussi des hommes hétérosexuels (???), souvent dominés eux-mêmes par leur propre domination. Le « contrat social hétérosexuel » critiqué par Wittig laisserait ainsi la place à un nouveau contrat social aux valences plurielles, qui accorderait enfin toute légitimité non seulement aux homos et hétéros, hommes ou femmes, mais encore aux bisexuels et transgenres que l'analyse théorique et les pratiques sociales, dans leur logique binaire et exclusive (???), tendent évidemment à occulter.
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Message par Her Mer 29 Juin - 21:53

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/les-députés-du-mpf-demandent-au-ministre-de-retirer-lenseignement-de-la-théorie-du-genre.html

28 juin 2011

Les députés du MPF demandent au Ministre de retirer l'enseignement de la théorie du genre

Véronique Besse et Dominique Souchet, députés du Mouvement Pour la France, ont interpellé le Ministre de l'Education nationale, M. Luc Chatel, concernant la diffusion de la théorie du genre dans les manuels scolaires. Mme Besse a adressé au Ministre le 21 juin un courrier officiel. Monsieur Souchet a écrit une question, à paraître dans le prochain Journal Officiel. La voici :

"M. Dominique Souchet alerte M. le Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative sur la diffusion de la théorie du genre dans le contenu des nouveaux manuels scolaires de Sciences de la Vie et de la Terre (Hachette, Bordas, Belin et Hatier) de classe de première, qui devraient être utilisés dans les établissements de l'Education nationale à partir de la rentrée 2011. L'enseignement de la sexualité humaine y est redéfini à travers le prisme de la théorie du « genre », une construction idéologique qui ne repose sur aucun fondement scientifique et a été développée depuis quelques années par certains sociologues, notamment américains. Cette théorie extrêmement controversée a-t-elle véritablement sa place dans un enseignement de biologie dont la vocation est de faire comprendre plutôt que de nier les faits de nature ? La dissociation de l'identité sexuelle de l'orientation sexuelle et la négation du caractère masculin ou féminin de la personne, notions qui sont au coeur de la théorie du genre, sont-elles compatibles avec des études de biologie qui ont notamment pour objet d'enseigner aux élèves la complémentarité biologique des sexes à travers la reproduction ? L'enseignement public a-t-il pour mission de véhiculer des choix idéologiques contestés et des thèses non-scientifiques, au détriment de l'apprentissage de la rigueur intellectuelle, qui devrait être son seul cap ? En conséquence, il lui demande de bien vouloir s'assurer que la théorie du genre ne figurera pas dans les programmes et les manuels scolaires de Sciences de la Vie et de la Terre à la rentrée prochaine."

Posté le 28 juin 2011 à 18h22 par Michel Janva
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Message par Her Mer 29 Juin - 22:49

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/vers-30-000-signataires-contre-le-gender.html

28 juin 2011

Vers 30 000 signataires contre le gender

La pétition du collectif "école déboussolée" a dépassé ce matin les 28 000 signataires pour dénoncer 3 entorses alors que la théorie du gender va être enseignée l'année prochaine en sciences de la vie et de la terre : entorse à la neutralité de l'école de la République, entorse à sa mission, entorse à sa liberté.

Le ministre Luc Chatel ne montrant aucun signe d'écoute et ayant manifestement décidé de jouer la montre avant les vacances, le collectif "école déboussolée" a écrit il y a quelques jours aux députés de la majorité présidentielle.

Il prépare d'autres actions dans les jours à venir et compte bien dépasser les 30 000 signataires.

Posté le 28 juin 2011 à 12h14 par Michel Janva
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Message par Her Mer 29 Juin - 22:50

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/menaces-sur-la-politique-familiale.html

28 juin 2011

Menaces sur la politique familiale

Communiqué de Laissez-les-Vivre :

"L'idéologie du genre nie la différence biologique homme-femme arguant qu'il n' y a en la matière qu'un conditionnement social et culturel. Alors que cette idéologie passe à l'offensive en matière d'éducation, elle tente simultanément de saper les bases de la politique familiale. Dès 2000, l'Islande est le premier pays à avoir partagé le congé parental en proposant un congé paternel de 13 semaines non transférable à la mère. Johanna Sigurdardottir, homosexuelle militante, et premier ministre islandais depuis 2009 y était alors ministre des affaires sociales.

En France, le rapport Grésy [synthèse] émanant de l'Inspection générale des affaires sociales (I.G.A.S.) a été remis le 7 juin 2011 à Madame BACHELOT, ministre de la Cohésion sociale ; il sera discuté ce 28 juin par une Conférence tripartite Etat-Syndicats-Patronat. Totalement inspirés de l'idéologie du genre, ses attendus y déplorent une corrélation positive entre nombre d'enfants et niveau de responsabilités professionnelles paternelles alors que cette dernière se révèle négative pour les mères. Dans leur ouvrage commun « Faut-il brûler le modèle social français ? » (Editions du Seuil – 2006, page 141), Alain Lefebre et Domique Méda revendiquent la fin de l'idéologie du mâle "breadwinner" (« gagneur de croûte ») et évoluer vers un modèle "two winners - two care" («deux gagneurs – deux éducateurs»). D'où une niéme proposition de raccourcissement du congé parental de 3 à 1 an. Et, ce, comme toujours avec la pression des institutions européennes (U.E. et surtout O.C.D.E.) qui multiplient rapports, études et objectifs à atteindre pour mettre au travail un maximum de femmes et réduire ainsi ce que Monsieur Sarkozy, le 13 février 2009, avait osé qualifier de gâchis le nombre de femmes qui ont l'audace d'élever elles même leurs enfants.

En avant vers la réalisation des objectifs du processus de Lisbonne (2002) – à ne pas confondre avec le traité de Lisbonne de 2005, à peine ébranlés par la crise financière de 2008 et la crise économique qui a suivi, le rapport Grésy prévoit donc la suppression arbitraire des dispositifs existants en matière de congés parentaux et son remplacement par un dispositif proche du rapport Tabarot : congé parental réduit à un an avec un mois non transférable à la mère obligatoirement pris par le père. On peut s'inquiéter de l'absence de réaction des associations familiales tandis que Familles Rurales soutient le rapport et que l' U.N.A.F invite à son assemblée générale des 25 et 26 juin Thomas Piketty et Olivier Thévenon tous deux extrêmement défavorables à toute politique familiale."

Posté le 28 juin 2011 à 11h00 par Michel Janva
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Message par Her Mer 29 Juin - 22:57

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/une-adpete-de-lidéologie-du-genre-nommée-à-lonu.html

28 juin 2011

Une adpete de l'idéologie du genre nommée à l'ONU

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Ministre avant de devenir simple secrétaire d'Etat espagnol – mais toujours de l'Egalité – Bibiana Aido a été l'une des trois chevilles ouvrières de la loi espagnole qui en juillet dernier, faisait de l'avortement un droit. L'ère Zapatero semble tirer à sa fin mais Mme Aido a déjà pris le chemin de la reconversion : elle vient d'être nommée conseiller spécial de la directrice exécutive d'ONU-Femmes, Michelle Bachelet. [...] La « plateforme citoyenne » HazteOir croit savoir que Michelle Bachelet avait quelque réticence à accueillir à ONU-Femmes – l'instance onusienne qui regroupe les anciennes agences pour les femmes, l'égalité, etc… Vrai ou faux, il est sûr que le poste apparaît à beaucoup comme une planque dorée.

ONU-Femmes souligne dans sa présentation de sa nouvelle salariée combien celle-ci a œuvré pour l'égalité en Espagne, et plus précisément pour le gender mainstreaming, qui consiste à évaluer les effets de toute décision politique en vue de favoriser la diversité et, en même temps, d'aboutir à l'égalité de genre qui doit naturellement profiter également à tous. Bibiana Aido, qu'on se le dise, c'est le tout dernier cri !

En attendant de faire ses valises pour New York, Bibiana Aido espère faire adopter la loi d'Egalité de traitement. Une fois à l'œuvre dans son nouveau poste, elle entend lutter pour la cause des « droits des femmes qui ne sont complètement respectés nulle part dans le monde »."

Posté le 28 juin 2011 à 08h50 par Michel Janva
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Message par Her Mar 5 Juil - 12:09

http://www.perepiscopus.org/identite-catholique/mgr-ginoux-seleve-contre-la-dictature-du-gender

Mgr Ginoux s’élève contre la dictature du gender
Posté par Maximilien Bernard dans Identité catholique le 07 4th, 2011 |

L’évêque de Montauban s’insurge contre l’endoctrinement obligatoire de nos chères têtes blondes, au lycée :

Ce sujet est grave et pose les principes d’une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l’être humain son propre créateur, se choisissant sa sexualité et organisant son mode de vie à partir de ce choix. Il est abusif de le lier à la dignité de la femme et à sa reconnaissance. C’est la dignité de toute personne humaine qui fonde une société. Lorsque les manuels scolaires conduisent les élèves vers des voies dangereuses nous avons à réagir : c’est aussi notre liberté et l’Enseignement catholique ne peut accepter d’être contraint dans ses choix éthiques.
Il est donc urgent de réfléchir à ces questions, d’autant que, par le biais de l’ONU, les Organisations non gouvernementales vont être obligées de les valider dans leur programme. Pour nos enfants, pour la santé de nos sociétés et pour le sens de nos vies nous avons à refuser cette nouvelle forme de dictature.

Faudra-t-il aller jusqu’à rompre les accords entre l’Eglise qui est en France et l’Education nationale ?
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Message par Her Ven 8 Juil - 12:05

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/voici-léditorial-de-la-semaine-religieuse-du-diocèse-de-luçon-de-mgr-castet-comment-ne-pas-sinquiéter-en-ces-te.html

06 juillet 2011

La théorie du Genre, une idéologie totalitaire

Voici l'éditorial de la semaine religieuse du diocèse de Luçon de Mgr Castet :

"Comment ne pas s’inquiéter, en ces temps où le manque de repères se fait sentir, de l’émergence d’une nouvelle idéologie qui s’insinue lentement depuis une quarantaine d’années dans les mentalités jusqu’à s’imposer aujourd’hui dans les manuels scolaires ? La «théorie du genre» (Gender en anglais) est fondée sur l’analyse marxiste de l’histoire selon laquelle la classe des puissants lutte continuellement contre la classe des faibles. Cette théorie transpose ces relations de lutte aux relations entre homme et femme : la société que nous connaissons rabaisserait la femme de façon injuste au profit de la toute puissance de l’homme. Quelle solution à cette injustice ? La pure et simple élimination des «rôles socialement construits» de l’homme et de la femme. Il n’existerait donc pas un homme naturel ni une femme naturelle et on ne pourrait parler de caractéristiques exclusives de chaque sexe, même dans la vie psychique. En réduisant à néant ce qui relève du féminin et du masculin, on supprime les différences et donc la soi-disant lutte qui en résulte. L’homme et la femme seraient donc en tous points identiques, exceptés quelques aspects physiques. Toutes les distinctions entre les sexes auxquelles nous sommes accoutumés ne seraient dues qu’à ce que notre culture paternaliste et misogyne nous aurait inculquées.

Tout cela pourrait sembler bien anodin et ne relever que d’un changement de vocabulaire qui n’intéresse que peu de monde. Mais les conséquences de l’application au réel de cette idéologie du Genre a des effet incalculables, non seulement au niveau social, mais aussi au niveau le plus simplement humain. Un simple effort de réflexion permet d’entrevoir à quel point notre identité naturelle d’homme ou de femme est déterminante dans tout acte, même le plus infime, de notre vie humaine et à quel point notre épanouissement personnel dépend de ce paramètre essentiel. L’idéologie du Gender voudrait nous faire accepter que nous sommes culturellement conditionnés et qu’il nous faudrait nous défaire de ces carcans que sont l’identité sexuelle, la famille, la société, la religion… Parler d’un retour à l’âge primitif serait en dessous de la réalité. Cette théorie, qui nie purement et simplement les fondements de la nature humaine, est profondément déshumanisante, à l’image et à un autre niveau des idéologies totalitaires qui, au XXème siècle, ont eu pour ambition de réformer la nature humaine et l’ont finalement menée à son autodestruction.

Un certain féminisme véhicule cette idéologie au nom de l’égalité des sexes. Le noble combat des femmes pour trouver et assumer leur juste place dans notre société s’en trouve en réalité discrédité. Abolir la hiérarchie des sexes ne peut signifier abolir les différences qui sont inscrites en chacun de nous, qui nous personnalisent, nous responsabilisent vis-à-vis des autres, font de nous des hommes et des femmes accomplis, capables d’être, chacun à sa place dans une égale dignité, témoins du don de soi.

Prenons garde de ne pas renouveler les erreurs passées en se détournant du cœur des problèmes de l’humanité, en adoptant la solution de facilité de changer l’homme lui-même. « Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il les créa », lisons-nous dans la Genèse (1, 27). L’image de Dieu, c’est bien l’homme et la femme, tous deux se complétant pour former ensemble un seul corps dans le don total d’eux-mêmes. Sans différence, pas d’altérité ; sans altérité, pas de don ; sans don, pas d’amour véritable. Les mots du tentateur au jardin d’Eden sont encore bien séduisants : «Vous serez comme des dieux» (Gn 3, 5). Soyons vigilants à préserver la création que Dieu nous a confiée pour notre bonheur."

Posté le 6 juillet 2011 à 07h31 par Michel Janva
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Message par Her Sam 9 Juil - 10:55

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/6908-xavier-lacroix-parle-dorientation-des-textes-a-propos-du-manuel-de-svt-des-editions-hachette

Le fil

France
Xavier Lacroix parle d’orientation des textes à propos du manuel de SVT des éditions Hachette
8 Juillet 2011

Dans La Vie, le théologien moraliste Xavier Lacroix a analysé le chapitre 9 « Devenir homme ou femme » du manuel de SVT destiné aux premières L et ES édité par Hachette. « D’un côté, ses affirmations prises à la lettre et une à une sont exactes ; de l’autre ses silences et ses insistances orientent le texte dans une certaine direction » écrit le membre du comité consultatif d’éthique mettant ainsi en lumière la manière dont ces nouveaux manuels pourraient influencer les esprits des lycéens de façon très pernisieuse.

Reprenant le chapitre mot à mot, Xavier Lacroix explique la vérité des affirmations et l’ambiguïté des énonciations. Il fait ainsi apparaître les risques de s’en tenir à ce seul support pédagogique pour enseigner les différences entre masculin et féminin et conclut en rappellant que tout est dans les mains du professeur : « le professeur, qui validera ces ambiguïtés, en les accentuant même, ou au contraire qui leur apportera un contrepoids, avec l’exercice de l’esprit critique, sera déterminant. »

Le philosophe insiste également sur l’importance à propos d’un tel sujet de mettre en lumière les implications philosophiques ou théologiques qui débordent la biologie. « Un des paradoxes de ce chapitre est bien là : il ouvre sur un au-delà du biologique, mais il ne le pense pas ou le pense en étant soumis aux catégories obvies de la culture actuelle – et vraisemblablement au contexte des gender studies, qui développent des thèses encore plus discutables, non énoncées ici, mais dont les prémices sont présents. »

Un travail bénéfique de réflexion et d’explicitation d’un contenu pédagogique très ambïgu qui, espérons-le, ouvrira la voie à d’autres.

Source : La Vie
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Message par Her Sam 9 Juil - 11:02

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/respectons-lidentité-de-la-femme-et-lidentité-de-lhomme.html

08 juillet 2011

Respectons l’identité de la femme et l’identité de l’homme !

Appel de Elizabeth Montfort, ancien député européen, Présidente de l’Alliance pour un Nouveau Féminisme Européen, et Nicole Thomas-Mauro, ancien député européen, Porte-parole de l’Alliance pour un Nouveau Féminisme Européen, au ministre de l’Education nationale et au ministre de l’Enseignement supérieur :

"Le 8 mars dernier, nous vous invitions à soutenir notre Appel. L’actualité récente a confirmé la justesse de notre action : enseignement de la théorie du gender en Première L et ES via les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), organisation d’un concours pour la rédaction d’un livre sur l’Histoire des genres en CP/CE1, etc. Cette théorie prétend réorganiser les rapports entre hommes et femmes en imposant une nouvelle vision fondée sur les comportements sexuels. Venue des pays anglo-saxons, cette théorie est en réalité subversive. Cette théorie est un grave danger pour la construction de l’identité de la personne car elle nie la réalité génétique du sexe. Les chromosomes XX (chromosomes féminins) ne seront jamais XY (chromosomes masculins). Quelle que soit l’orientation sexuelle, l’homme reste intrinsèquement un homme et la femme reste intrinsèquement une femme. Les manuels scolaires de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) retenus pour la rentrée scolaire 2011 font fi de cette réalité et ont intégré à leur programme cette nouvelle lecture de l’orientation sexuelle qui n’a aucun fondement scientifique. Cette lecture ne peut donc légitimement trouver place dans un programme dit scientifique. La négation de cette réalité conduit à avaliser une propagande militante qui en aucun cas ne peut entrer dans le cadre d’un enseignement destiné à des collégiens, des lycéens voire des étudiants. Nous n’acceptons pas que cette théorie soit enseignée comme vision éducative ou comme vision structurante pour les politiques d’égalité homme/femme, car elle sonne le glas de l’identité de l’homme et de l’identité de la femme. Les jeunes ayant besoin de repères structurants et non d’idéologie déstabilisante, nous vous demandons de prendre toutes les dispositions pour que la théorie du gender ne soit pas intégrée dans les livres et les manuels scolaires."

Pour signer.

Posté le 8 juillet 2011 à 14h43 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 28 Juil - 22:10

http://www.libertepolitique.com/

L'identité de la femme et l'identité de l'homme doivent être respectées !


Depuis l'annonce de l'enseignement de la théorie du Gender dans les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), pour expliquer l'identité sexuelle, de nombreuses associations ont réagi en organisant des pétitions et en demandant un rendez-vous au ministre de l'Education nationale. Celui-ci a refusé tout dialogue par la voix de son directeur de cabinet au motif que, selon lui, « la théorie du Gender est scientifique ».


Cette théorie est en réalité subversive !

En niant la réalité du corps sexué, comme un donné de nature, elle prétend réorganiser les rapports entre hommes et femmes en imposant une nouvelle vision fondée sur les comportements sexuels. Or, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'homme reste intrinsèquement un homme et la femme reste intrinsèquement une femme.


La déconstruction de la société à partir de la théorie du Gender ne peut être retenue comme référence éducative ou comme référence structurante.


Les jeunes ont besoin de repères et non d'idéologie déstabilisante.


MAINTENONS LA PRESSION DURANT L'ÉTÉ !

Aujourd'hui, nous vous invitons à vous adresser directement au Premier ministre, Monsieur François Fillon, pour lui demander de faire cesser immédiatement la diffusion de cette idéologie dans les livres et les manuels scolaires et d'organiser un débat ouvert avec de vrais experts dès la rentrée de septembre.


Béatrice Bourges,

Porte-parole du Collectif
pour l'enfant


Francis Jubert,

Président de l'Association pour
la Fondation de Service Politique


Elizabeth Montfort,

Porte-parole de l’Association pour
la Fondation de Service politique,
présidente de l’Alliance pour un
Nouveau Féminisme européen,
ancien député européen


Relayez ce message aux conseillers du Premier Ministre :

Cabinet du Premier ministre : sylvie.fourmont@pm.gouv.fr

Directeur de cabinet : sec.jean-paul.faugere@pm.gouv.fr

Conseiller pour l'éducation, l'enseignement et la recherche : jean.sarrazin@pm.gouv.fr

Conseiller technique à l'éducation : didier.vin-datiche@pm.gouv.fr


Monsieur le Premier ministre,

Nous vous demandons de faire cesser immédiatement la diffusion de la théorie du Gender dans les livres et les manuels scolaires comme vision éducative de notre société.

Alors que l'UMP rappelait récemment qu' « il y a une dimension essentielle à préserver dans l'altérité sexuelle », cette théorie subversive ne peut que troubler les jeunes à l'âge où ils ont besoin de références structurantes.

La théorie du Gender n'est pas une théorie scientifique, mais relève du débat. Nous vous demandons d'organiser, dès la rentrée de septembre, une convention ouverte où pourront s'exprimer des experts (philosophes, juristes, psychanalystes, éducateurs...) ainsi que des élus et des représentants de la société civile.
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Message par Her Lun 1 Aoû - 13:10

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/6955-la-theorie-du-gender-une-affaire-detat-

Le fil

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La théorie du gender, une affaire d'Etat ?
29 Juillet 2011

L’Association pour la Fondation de Service politique n’est pas satisfaite de la réponse de l’Elysée sur l’enseignement de la théorie du gender à l’école.

Depuis le mois de mai, l’Association pour la Fondation de Service politique (AFSP) ne cesse de demander le retrait des livres de SVT de première L et ES qui présentent aux adolescents la sexualité selon la « théorie du gender », au ministre de l’Education nationale et au Premier ministre. Seule, la présidence de la République a répondu en assurant que la liberté de conscience des parents serait respectée. Dans cette lettre, le conseiller du chef de l’État en charge du dossier assure que le gouvernement « n’adhère pas à cette théorie et qu’il ne peut contraindre les parents et les élèves à adhérer. »

Elizabeth Montfort, ancien député européen et porte-parole de l’AFSP, déclare : « Le respect de la liberté de conscience est un droit fondamental. Heureusement que le gouvernement y est attaché, car les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Mais ce qui nous surprend, c’est le refus du gouvernement de retirer les livres de SVT, alors qu’il n’adhère pas à cette théorie. C’est incohérent et c’est vraiment prendre nos enfants pour des cobayes, ce que nous n’accepterons jamais ! Pourquoi laisser entre les mains de nos enfants des livres dont le contenu fait la propagande d’une théorie que le gouvernement remet en cause ? » L’AFSP demande le retrait de ces manuels et qu’une convention ouverte soit organisée dès la rentrée, avec des experts (éducateurs, psychanalystes, juristes, philosophes…) et la participation des parents d’élèves, de représentants de la société civile et des élus.

De plus en plus de parlementaires réagissent et demandent le retrait de ces livres. Ils ont pris conscience qu’il s’agit d’une véritable affaire d’Etat et s’interrogent à leur tour sur.les conséquences du développement de la « théorie du gender » dans l’enseignement secondaire et au-delà dans la société : quelle société voulons-nous ? Quel enseignement le gouvernement veut-il mettre en place pour aider chaque jeune à construire sa vie d’adulte ?

Si la présidence de la République a pris la mesure de la gravité de la situation, il appartient maintenant au Premier ministre et au ministre de l’Education nationale de nous apporter des réponses à la hauteur des enjeux pour mettre fin à ce scandale des manuels scolaires. Les Français attendent. Ils ont besoin de savoir sur quelles valeurs le président Sarkozy compte s’appuyer pour sa campagne présidentielle de 2012.
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Message par Her Mer 10 Aoû - 15:43

http://www.libertepolitique.com/

GENDER

Nous pouvons obtenir gain de cause, ne baissons pas les bras

LES FAITS

En mai, l'association pour la Fondation de Service politique (AFSP), la première, alerte l'opinion et les parlementaires sur les contenus des nouveaux manuels scolaires de SVT.
Depuis juin, de nombreuses associations réagissent à leur tour. Elles organisent des pétitions et demandent un rendez-vous au ministre de l'éducation nationale.
De plus en plus de parlementaires réagissent et interpellent le gouvernement.
Mais, le ministre de l'éducation nationale s'obstine et refuse tout dialogue. Pour son directeur de cabinet « la théorie du gender est scientifique ».
En juillet, nous écrivons au Premier ministre avec copie à l'Elysée.
La Présidence de la République nous répond par lettre. (Cf lettre): Elle nous assure que la liberté de conscience des parents sera respectée, que le gouvernement « n'adhère pas à cette théorie et qu'il ne peut contraindre les parents et les élèves à adhérer.» (Cf notre réponse).
DES ACTES

Il faut maintenant que le gouvernement prenne ses responsabilités et mette ses actes en conformité avec ses paroles. Le ministère de l'éducation nationale reconnaît d'ailleurs que les éditeurs ont « sur interprété les programmes ».

MAINTENONS LA PRESSION DURANT L'ÉTÉ !

Nous poursuivons notre action auprès des parlementaires. Continuez d'écrire et demandez à vos amis d' écrire directement au Premier ministre, Monsieur François Fillon, pour lui demander de faire cesser immédiatement la diffusion de cette idéologie dans les livres et les manuels scolaires et d'organiser un débat ouvert avec des experts dès la rentrée de septembre.


Béatrice Bourges,

Porte-parole du Collectif
pour l'enfant


Francis Jubert,

Président de l'Association pour
la Fondation de Service politique


Elizabeth Montfort,

Porte-parole de l’Association pour
la Fondation de Service politique,
présidente de l’Alliance pour un
Nouveau Féminisme européen,
ancien député européen


Relayez ce message aux conseillers du Premier Ministre :

Cabinet du Premier ministre : sylvie.fourmont@pm.gouv.fr

Directeur de cabinet : sec.jean-paul.faugere@pm.gouv.fr

Conseiller pour l'éducation, l'enseignement et la recherche : jean.sarrazin@pm.gouv.fr

Conseiller technique à l'éducation : didier.vin-datiche@pm.gouv.fr


Monsieur le Premier ministre,

Nous vous demandons de faire cesser immédiatement la diffusion de la théorie du gender dans les livres et les manuels scolaires comme vision éducative de notre société.

Alors que l'UMP rappelait récemment qu' « il y a une dimension essentielle à préserver dans l'altérité sexuelle », cette théorie subversive ne peut que troubler les jeunes à l'âge où ils ont besoin de références structurantes.

La théorie du gender n'est pas une théorie scientifique, mais relève du débat. Nous vous demandons d'organiser, dès la rentrée de septembre, une convention ouverte où pourront s'exprimer des experts (philosophes, juristes, psychanalystes, éducateurs...) ainsi que des élus et des représentants de la société civile.

///////////////////////////////////////////////////////////////////

Association pour la
Fondation de Service Politique
83 rue Saint-Dominique F 75007 Paris

Monsieur Guillaume Lambert Chef de cabinet du président de la République Palais de l’Elysée 55, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

À Paris, le 28 juillet 2011

Objet : La théorie du gender diffusée dans les livres de SVT Référence : SCP/E & A/EQ45545

Monsieur le chef de cabinet,

Vous avez bien voulu apporter une réponse au courrier du 31 mai que nous avions adressé au président de la République à propos de l’enseignement de la « théorie du gender » au lycée et nous vous en remercions.

Cependant, nous ne sommes pas pleinement satisfaits des termes de votre lettre qui ne répond pas véritablement à nos interrogations, voire en suscite de nouvelles.

Nous prenons acte en tout premier lieu du fait que le gouvernement s’engage à faire respecter la liberté de conscience des parents comme des élèves : c’est l’un des droits fondamentaux de l’homme qui s’en trouve renforcé. En matière d’éducation, l’État a le devoir de respecter les choix des parents et d’éviter toute tentative « d’endoctrinement idéologique » de leurs enfants.

Vous nous faites par ailleurs observer que la rédaction des livres de SVT de première L et ES a fait « l’objet d’une procédure extrêmement rigoureuse », tout en admettant que certaines maisons d’édition avaient reconnu « quelques maladresses dans l’interprétation des textes » en rapprochant « les enseignements scientifiques de thèses philosophiques ou sociologiques, parmi lesquelles les approches dérivées des gender studies ».
La formule « procédure rigoureuse » convient-elle ? Nous sommes fondés de nous interroger sur la rigueur d’une procédure qui conduit à une forme de schizophrénie pratique, le ministère de l’Éducation nationale s’interdisant de vérifier si le contenu des livres correspond bien aux « orientations » du Bulletin éponyme qu’il rédige avec les nouveaux programmes que les professeurs devront suivre. Un tel contrôle aurait permis d’éviter les « maladresses » constatées dans les manuels édités.

.../...

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Vous déclarez enfin que le gouvernement n’adhère pas à cette « théorie du gender », et que ni les élèves, ni leurs familles « ne doivent être contraints à souscrire à de telles conceptions de l’homme et de la société. »

Si tel est bien le cas, pourquoi le ministère n’en tire-t-il pas toutes les conséquences et n’accède-t-on pas à notre requête en faisant retirer de la vente les livres de SVT qui expliquent la sexualité à nos enfants selon le prisme de cette « théorie du gender » ? Comment le gouvernement peut-il laisser se diffuser pareille théorie de déconstruction auprès de nos enfants alors qu’il n’y adhère pas ?

En l’espèce, le professionnalisme des enseignants n’est une garantie ni pour l’exercice de la liberté de conscience, ni pour éviter un endoctrinement idéologique, car ils sont formés aux Sciences de la Vie et de la Terre, non à la philosophie ou à la sociologie.
Le nombre de parlementaires qui réagissent dans le même sens que nous et écrivent au ministre de l’Education nationale ne cesse de croître. Ces parlementaires ont pris conscience qu’il s’agit là d’une véritable affaire d’État.
Ils s’interrogent sur les conséquences du développement de la « théorie du gender » dans l’enseignement secondaire et au-delà, sur toute la société : quelle société voulons-nous ? Quel enseignement le gouvernement veut-il mettre en place pour aider chaque jeune à construire sa vie d’adulte ?
Aussi renouvelons-nous instamment nos demandes, en espérant qu’elles seront rapidement prises en compte : retrait des livres SVT de première L et ES et organisation d’une convention ouverte dès la rentrée parlementaire, avec des experts (éducateurs, psychanalystes, juristes, philosophes...) et la participation des parents d’élèves, de représentants de la société civile et des élus.
Vous aurez compris que nous sommes plus mobilisés que jamais sur ce sujet de société ne pouvant accepter que nos enfants servent de cobayes. Nous voulons croire que le président de la République, qui a compris la gravité du sujet, veillera personnellement à mettre un terme à cette ténébreuse affaire. Nous restons à votre disposition pour vous rencontrer quand vous le souhaiterez.

Nous vous prions de croire, Monsieur le chef de cabinet, à l’assurance de notre haute considération

Francis Jubert Élizabeth Montfort Président Administrateur,
Porte-parole
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Message par Her Sam 13 Aoû - 11:59

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/le-gender-une-aubaine-pour-aller-dans-les-toilettes-des-filles-.html

« La loi bioéthique, commentée dans son intégralité | Accueil | Détente »

10 août 2011

Le gender : une aubaine pour aller dans les toilettes des filles !

Lu sur Nouvelles de France :

"Le Massachusetts Family Institute (MFI, site) a lancé une mobilisation contre un projet de loi « relatif à l’égalité des droits des transgenres » rebaptisé par l’organisation « Bathroom Bill ». En effet, selon le MFI, cette loi si elle était votée permettrait à n’importe quel individu d’utiliser les toilettes réservées au sexe auquel il s’identifie, même si celui-ci est différent de son sexe biologique. Une aubaine pour les « prédateurs sexuels » qui pourraient prétendre se sentir femmes et ainsi pénétrer dans les toilettes qui leur sont réservés…"

Posté le 10 août 2011 à 10h21 par Michel Janva
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Message par Her Mer 31 Aoû - 10:15

http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/31/1156768-orientation-sexuelle-80-deputes-ump-demandent-le-retrait-de-manuels-de-biologie.html#xtor=EPR-1

PUBLIÉ LE 31/08/2011 07:51 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Orientation sexuelle : 80 députés UMP demandent le retrait de manuels de biologie
l'histoire du jour

Orientation sexuelle : 80 députés UMP demandent le retrait de manuels de biologie

Le passage d'un manuel scolaire publié par Hachette qui explique « l'identité sexuelle » des individus, autant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique, fait polémique.

Luc Chatel, le ministre de l'Education, a reçu hier une lettre de 80 députés UMP qui veulent le retrait de ces manuels scolaires. Ils estiment que ces manuels de SVT (Sciences et vie de la terre) de classe de première font référence à « la théorie du genre sexuel ». Les signataires citent un passage d'un manuel publié par Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. » Les parlementaires rejettent l'idée que l'identité sexuelle des individus soit le fruit du contexte socioculturel autant que de la biologie.

Jugeant « du devoir de l'Etat de mieux contrôler le contenu des manuels scolaires » et ajoutant que « la théorie du genre sexuel n'apparaît pas stricto sensu dans les programmes d'enseignement de SVT » définis par le ministère, les députés concluent à l'adresse de Luc Chatel : « Nous comptons sur votre action afin de retirer des lycées les manuels qui présentent cette théorie. »

La lettre est notamment signée par Christian Vanneste, Lionnel Luca, Eric Raoult, Hervé Mariton et Bernard Debré.
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Message par Her Mer 31 Aoû - 15:45

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/lidéologie-contre-la-réalité.html

L'idéologie contre la réalité
Posted: 24 Aug 2011 10:33 PM PDT
Caroline De Haas, chargée des droits des femmes dans l'équipe de campagne de Martine Aubry, publie une tribune dans Le Monde pour défendre l'homosexualisme, de l'idéologie du gender aux revendications homosexuelles. Elle a le mérite de bien situer le problème :

"Le principe de la complémentarité des femmes et des hommes, de l'existence au-delà de nos personnalités propres d'un féminin et d'un masculin desquels nous ne pourrions, ni devrions, nous défaire est sacré car il est consubstantiel de la création divine. Monseigneur Ginoux, évêque de Montauban, le dit d'ailleurs très sincèrement dans une interview récente : "Ce sujet pose les principes d'une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l'être humain son propre créateur"."

Mais l'idéologie refusant toute réalité, elle doit avoir le dernier mot :

"Ne nions pas les différences entre les êtres, mais devenons indifférents aux différences : nous ferons ainsi un grand pas en avant vers l'égalité."

Voilà l'idéologie : il y a bien des différences, mais il ne faut pas en tenir compte. Ils veulent refuser la nature et la création et faire de l'homme son propre créateur. Le péché originel est toujours d'actualité. "Vous serez comme des dieux".
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Message par Her Mar 6 Sep - 5:34

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/gender-ne-pas-confondre-égalité-et-identité.html

26 août 2011

Gender : ne pas confondre égalité et identité

François-Xavier Bellamy, agrégé de philosophie, professeur en lycée, adjoint au maire de Versailles, répond dans Le Monde à la tribune de Caroline de Hass (mentionnée ici), membre de l'équipe de Martine Aubry, sur la théorie du gender. Extraits :

"Cette tribune est réellement intéressante pour ce qu'elle révèle d'une confusion fondamentale qui pèse largement sur ces débats de genre. Caroline de Haas veut lutter pour l'égalité de l'homme et de la femme ; combat légitime s'il en est, nécessaire, urgent même, et auquel tout être humain qui n'est pas totalement aveugle ou barbare ne peut que s'associer. Considérer que l'un des deux sexes soit supérieur à l'autre (quel qu'il soit – et combien de fois je me suis senti, en tant qu'homme, ravalé au rang d'être inférieur, primaire, violent, obsédé et dominateur, par des féministes emportées par leur sainte colère !), c'est incontestablement à la fois une erreur objective et une faute morale grave. Mais pourquoi faudrait-il, pour être sûr de l'établir définitivement, confondre cette égalité indéniable avec une identité plus que douteuse ? Pourquoi faudrait-il, pour assurer que la femme n'est pas inférieure à l'homme, s'évertuer à démontrer qu'elle n'est pas différente de lui ? Pourquoi fragiliser un combat aussi légitime, une démonstration aussi solide, en voulant le fonder sur un raisonnement aussi absurde ? Oui, l'homme n'est pas une femme, la femme n'est pas un homme. Alors que notre société prend conscience, enfin, de la nécessité de respecter vraiment la nature telle qu'elle est, de renoncer à la modeler selon les excès de son désir de toute-puissance, pourquoi ne pas respecter notre propre nature, telle qu'elle est, sans chercher à la nier ? [...]

Egalité ne veut pas dire nécessairement identité ; pour tomber dans cette confusion élémentaire, Caroline de Haas fragilise son beau combat, et tombe souvent à côté de la plaque. Elle veut prouver que nous avons les mêmes cerveaux, également réceptifs à la culture ambiante ; personne n'en doute... Mais nous ne sommes pas que des cerveaux ! L'être humain est un corps, doté de sa part d'animalité, d'instinct, de sensibilité ; et ce corps est sexué. Cette réalité physique ne dépend pas de notre culture. Partageant une égale rationalité, comment ne pourrions-nous pas reconnaître que l'homme et la femme sont génétiquement, organiquement, charnellement différents ? Et de même que la biodiversité est reconnue comme un patrimoine à protéger, pourquoi ne pas regarder cette différence comme un trésor à protéger et à découvrir ? [...]

Méfions-nous : le combat du gender pour affirmer une identité illusoire pourrait bien constituer, par une ruse de l'histoire, la victoire paradoxale de la phallocratie, et apporter une réussite encore jamais atteinte aux forces d'aliénation de la femme. Lorsque le féminisme en vient à nier l'existence de la femme, on est en droit de se demander qui y gagne dans son long et légitime combat. Lorsque Caroline de Haas exige que la femme soit considérée comme identique à l'homme, elle renonce à construire un modèle d'individualité propre, autonome, et se laisse finalement aliéner par le modèle masculin, succombant à l'ancestrale prédominance qu'elle dénonce. La liberté de la femme ne consiste pas à ne pas pouvoir être elle-même ! Le féminisme du gender partage le projet du machisme le plus inégalitaire : fermer toute possibilité de dialogue. Je n'ai rien à échanger avec celui qui m'est identique, comme avec mon inférieur. Dans l'un et l'autre cas, rien à apprendre, rien à recevoir – rien à donner non plus. Mais de l'être qui est mon égal sans être identique à moi-même, de celui-là seulement, je désire la relation, car elle est la promesse d'une découverte et d'un enrichissement mutuel. Femmes, vous nous fascinez pour ce que vous êtes ; notre différence est le difficile trésor qu'il nous appartient d'apprivoiser ensemble. Pour y parvenir, reconnaître et vivre notre égalité est une nécessité concrète ; mais proclamer notre identité serait notre commun échec. Femmes, ne vous laissez pas aliéner, ne devenez pas des hommes comme les autres !"

Posté le 26 août 2011 à 14h49 par Michel Janva
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Message par Her Mar 6 Sep - 5:36

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/gender-2-nouvelles-questions-de-députés-au-ministre.html

26 août 2011

Gender : 2 nouvelles questions de députés au ministre

Les députés UMP Philippe Armand Martin et François-Michel Gonnot (mention passable tous les deux) interrogent à leur tour le ministre sur les programmes de 1ère SVT :

"M. Philippe Armand Martin attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les préoccupations d’associations de parents d’élèves concernant l’inscription, dans les programmes de première des sciences de la vie et de la terre (SVT), de la théorie de gender. En effet, ces manuels imposent une théorie philosophique et sociologique qui n’est pas scientifique, qui affirme que l’identité sexuelle est une construction culturelle relative au contexte du sujet. Or cette idéologie fabriquée aux États-Unis présente un caractère philosophique militant, voire intrusif. Sachant qu’il est important que les manuels scolaires ne délivrent pas un enseignement scientifique présentant des erreurs et pouvant créer la confusion dans l’esprit des élèves, il lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement sur ce sujet."

"M. François-Michel Gonnot alerte M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la pseudo « théorie du genre sexuel » qui vient d’être introduite dans certains manuels de sciences et vie de la terre, de classe de première. Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels. Ces manuels, dont ceux édités par Hachette, imposent donc une théorie philosophique et sociologique qui n’est pas scientifique, et qui affirme que l’identité sexuelle est une construction culturelle. Par exemple, il est écrit dans un de ces manuels que « le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socioculturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre ». Ces manuels constituent des entorses évidentes aux valeurs de l’école laïque et républicaine, car l’école doit avant tout former l’esprit critique selon les exigences de la raison et se doit d’être neutre. Par ailleurs, on ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours extra-scientifique. Inscrite dans le Code de l’éducation, l’éducation à la sexualité doit avant tout reposer sur une démarche éducative qui répond à la fois à des questions de santé publique et à des problématiques concernant les relations entre garçons et filles non à des théories fumeuses. Estimant qu’il est du devoir de l’État de mieux contrôler le contenu des manuels scolaires dont disposent les lycéens, il lui demande de retirer des lycées les manuels qui présentent cette théorie. C’est l’éducation de nos enfants qui est en jeu."

Posté le 26 août 2011 à 07h58 par Michel Janva
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Message par Her Mar 6 Sep - 5:37

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/gender-luc-chatel-mélange-biologie-et-sociologie.html

26 août 2011

Gender : Luc Chatel mélange biologie et sociologie

Lu sur l'école déboussolée :

"Monsieur le Député Jacques Lamblin [Mention Passable, NDMJ], Député de Meurthe et Moselle, a bien voulu nous faire parvenir la réponse écrite que lui a adressé Monsieur Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale à la suite de l’inquiétude qui lui avait exprimé comme de nombreux autres parlementaires. Le ministre y fait la défense des programmes et rejette la responsabilité de la polémique sur les éditeurs scolaires. L’école déboussolée constate que le ministre se défausse amplement de sa responsabilité de gouvernance du service public d’éducation et de son rôle de garant de sa déontologie.

Le ministre refuse de reconnaître que ses services sont à l’origine de l’ambiguïté qui lui vaut cette polémique. Or Plusieurs dizaines de milliers de citoyens, 27 questions écrites à l’assemblée, de nombreux articles manifestent qu’il y a bien une difficulté dans la définition de ces programmes. Le ministre précise : « La théorie du genre n’apparaît pas dans les programmes de Svt – Le programme est centré sur des phénomènes biologiques » « En complément des aspects biologiques, le programme aborde la dimension sociologique de la différentiation sexuelle en distinguant identité et orientation sexuelle »

Il faut d’abord reconnaître que le ministre assume pleinement l’introduction d’une approche sociologique dans un cours de SVT – ce qui constitue en soi un mélange et une confusion des genres puisque ces disciplines n’ont pas la même épistémologie et ne sont pas dites scientifiques selon les mêmes principes méthodologiques. En effet, le concept de « Genre » est employé dans les manuels et il est historiquement, étymologiquement et notionellement issu de la théorie de Judith Butler, la conceptrice de la théorie du Genre. Or selon France Culture: « La théorie du genre élaborée aux Etats-Unis sous l’impulsion de mouvements féministes dans les années 60 n’est pas explicitement désignée, mais c’est une référence directe. »

On doit donc demander au ministre de quel apport sociologique différentiant orientation et identité sexuelle le programme se revendique t il ? Car enfin si la défense d’une orientation sexuelle non physiologiquement normée est une des finalités avouée du programme, comment lui donner une assise scientifique (et pas seulement juridique – ce dont le programme aurait pu se contenter) autrement qu’en relativisant l’identité sexuelle à l’orientation sexuelle en définissant cette première comme culturellement construite ? [...]

Enfin, le Ministre ne résoud pas le problème des manuels très majoritairement influencés. Les enseignants ne peuvent se contenter de la brièveté du descriptif du bulletin officiel et ne peuvent s’appuyer que sur les manuels. De même les élèves n’auront pas d’autres ressources que ces derniers. Que compte faire le ministre de l’Education nationale pour doter enseignants et élèves de supports conformes aux programmes ?

Objet d’inquiétude pour une cinquantaine de Députés et plusieurs dizaines de milliers de citoyens, L’école déboussolée demande au ministre que l’interprétation des programmes fasse donc l’objet d’une lettre de cadrage à destination des éditeurs et des professeurs. L’école déboussolée demande également que les service de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire certifie les seuls manuels conformes aux programmes ou fasse réaliser un manuel en ligne dédié à ce chapitre et disponible librement sur Educscol."

Posté le 26 août 2011 à 07h50 par Michel Janva
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Message par Her Mar 6 Sep - 5:53

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/on-ne-devient-pas-homme-ou-femme.html

27 août 2011

On ne devient pas homme ou femme

Pierre-Olivier Arduin explique que l'idéologie du gender n'a rien de scientifique. Extraits :

"Dans un document pénétrant publié en 2004 sur le thème de la collaboration de l’homme et de la femme dans le monde contemporain, la Congrégation pour la doctrine de la foi alors présidée par le cardinal Joseph Ratzinger avait décrypté les fondements de cette déconstruction anthropologique, expliquant que « la racine immédiate de cette tendance devait être recherchée dans la tentative de la personne de se libérer de ses conditionnement biologiques. Selon cette perspective anthropologique, la nature humaine n’aurait pas en elle-même des caractéristiques qui s’imposeraient de manière absolue : chaque personne pourrait se déterminer selon son bon vouloir, dès lors qu’elle serait libre de toute prédétermination liée à sa constitution essentielle» (n. 3). Dans ce cadre, la liberté humaine devient le pouvoir subjectif de tenir pour rien ce que l’être humain est par nature, niant toute signification à la différence des sexes en tant que réalité profondément inscrite dans l’homme et la femme. Si l’être humain n’est plus défini par son sexe biologique, facteur d’oppression, il devient donc libre de construire sa propre identité sexuelle, elle-même modulable en fonction de ses préférences sexuelles. [...]

Or, cette distinction dialectique avancée sans aucune explication sérieuse par les « théoriciens du gender » entre le sexe inscrit dans le corps biologique et l’identité sexuelle, soi-disant socialement construite, est aujourd’hui invalidée par les dernières données de la science. Pour Lise Eliot qui a passé en revue l’ensemble de la littérature spécialisée et les derniers travaux des chercheurs sur ce sujet, il existe un faisceau de faits scientifiques qui tendent au contraire à montrer comment les différences entre garçons et filles, loin d’être uniquement le produit de facteurs sociaux et éducatifs, présentent également un substrat biologique. [...]

[D]ès la fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde, c’est-à-dire dès le premier instant du cycle vital d’un être humain, l’embryon est déterminé génétiquement comme fille ou garçon. Avant même l’apparition morphologique des organes génitaux, le sexe du zygote est génétiquement programmé. Son identité sexuelle est en effet donnée par l’association des chromosomes XX ou XY contenus dans le noyau de la première cellule. Elle ne changera plus, sera inscrite dans chaque cellule du fœtus, du nouveau-né puis de l’adulte. Aucun facteur culturel ne pourra jamais effacer l’identité sexuelle masculine ou féminine d’un être humain. D’ailleurs, comme le remarque judicieusement la porte-parole de la Fondation de Service politique, un transsexuel, même après une opération plastique pour changer ses organes génitaux, sera contraint d’absorber à vie des hormones pour tenter de contrarier le programme génétique porté par ses chromosomes sexuels. Quelle que soit l’orientation sexuelle d’une personne, un homme sera toujours intrinsèquement un homme de même qu’une femme restera toujours une femme. [...]

Sur un plan strictement physiologique, on ne devient donc pas homme ou femme comme le prétend l’intitulé trompeur des nouveaux programmes, on est homme ou femme dès la conception et on nait homme ou femme avec des différences déjà bien étudiées. Ce constat s’explique évidemment par le rôle des hormones sexuelles sécrétées pendant le développement intra-utérin et qui ne sont pas les mêmes chez le fœtus masculin ou féminin. [...]

Le document romain insiste par ailleurs sur l’existence de valeurs spécifiquement féminines, au premier chef la « capacité de l’autre » : « La femme garde l'intuition profonde que le meilleur de sa vie est fait d'activités ordonnées à l'éveil de l'autre, à sa croissance, à sa protection, malgré le fait qu'un certain discours féministe revendique les exigences «pour elle-même ». Cette intuition est liée à sa capacité physique de donner la vie. Vécue ou en puissance, une telle capacité est une réalité qui structure la personnalité féminine en profondeur. Elle permet à la femme d'acquérir très tôt la maturité, le sens de la valeur de la vie et des responsabilités qu'elle comporte (…). C'est elle enfin qui, même dans les situations les plus désespérées — et l'histoire passée et présente en témoigne—, confère une capacité unique de faire face à l'adversité, de rendre la vie encore possible même dans des situations extrêmes, de conserver avec obstination un sens de l'avenir et enfin de rappeler, à travers les larmes, le prix de toute vie humaine » (n. 13). [...]

Aussi le ministre de l’Education nationale s’honorerait-il à demander sans tarder le retrait des manuels incriminés, garantir que les nouvelles « compétences exigibles » de la circulaire du 30 septembre 2010 ne fassent l’objet d’aucune évaluation ni pendant l’année scolaire ni lors de l’épreuve de SVT du baccalauréat qui se tiendra dès 2012 et engager une concertation avec tous les acteurs concernés afin de procéder à la réécriture correcte du programme pour la rentrée 2013."

Posté le 27 août 2011 à 15h31 par Michel Janva
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Message par Her Mar 6 Sep - 6:41

http://www.zenit.org/index.php?l=french

La théorie du gender au lycée : « Un enseignement idéologique »

Explications de la fondation Lejeune

ROME, Lundi 29 août 2011 (ZENIT.org) – « La théorie du gender au lycée : Un enseignement idéologique », explique « Gènéthique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune.

Après Sciences-Po Paris, qui leur a dédié une chaire et un enseignement obligatoire en 2010, les gender studies s’imposeront aux lycéens (premières L, S et ES) dès la rentrée 2011 dans le cadre des cours de SVT (Sciences de la vie et de la terre). Les éditions Nathan, Bordas et Belin ont déjà publié leurs manuels, conformément aux nouveaux programmes. Chez les trois éditeurs, les thèses de la théorie du gender, une idéologie qui nie la différence des sexes et la complémentarité naturelle entre l’homme et la femme, sont intégrées dans le module « Féminin-Masculin », dans les nouveaux chapitres intitulés : « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité ». Cette approche partisane des questions d’identité et d’orientation sexuelle soulève une importante polémique dans les milieux éducatifs qui en repèrent les effets pernicieux pour la construction de l’identité et de la personnalité des adolescents.

Une théorie militante…

L’idéologie du gender a fait son entrée sur la scène internationale lors de la Conférence mondiale sur les femmes à Pékin en 1995 : elle inspire aujourd’hui les agences onusiennes et le parlement européen. Née dans les années 1970 aux Etats-Unis sous l’influence de penseurs français comme Michel Foucault et Jacques Derrida, la théorie du gender a d’abord été l’outil idéologique et subversif d’un féminisme militant : au nom de la non-discrimination entre l’homme et la femme, elle rejette le fondement biologique des sexes comme donnée naturellement identifiante pour la personne et affirme que la différence entre l’homme et la femme relève exclusivement d’une construction sociale. Les genres masculins et féminins consistent en des « rôles » socio-culturels arbitraires qu’il est donc possible de déconstruire. En conséquence, aucun dynamisme naturel ne pousse l’homme et la femme l’un vers l’autre : cette inclination ne relève elle aussi que de conditionnements sociaux. Dans cette perspective, c’est l’orientation sexuelle (homosexuelle, hétérosexuelle, bisexuelle, transsexuelle) qui doit primer sur le sexe biologique, génétiquement déterminé par les chromosomes sexuels XX ou XY.

… prétendûment scientifique

Les nouveaux manuels de biologie reprennent largement ces thèses bien peu biologiques. Le manuel Hachette prétend ainsi que l’identité sexuelle relève d’un choix subjectif de l’individu : « l’identité sexuelle est la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle. (…) L’orientation sexuelle doit être clairement distinguée du sexe biologique de la personne ». Pour le manuel Bordas, le seul contexte socioculturel suffit à expliquer la prédominance du modèle hétérosexuel.

Le milieu éducatif et les parents d’élèves ont fermement dénoncé l’intrusion abusive de cette idéologie dans le programme de biologie. Regroupés au sein du collectif « L’école déboussolée », les enseignants du public ont envoyé au ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, une pétition réunissant 33 000 signatures : celui-ci a refusé tout dialogue. Les Associations familiales catholiques (AFC) et l’enseignement catholique ont également protesté.

Des parlementaires sont intervenus auprès de Luc Chatel afin que les manuels en cause soient retirés de la vente et révisés. Le député Christian Vanneste, soutenu par ses collègues Xavier Breton, Marc Le Fur et Jean-Marc Nesme, a rappelé que l’Education nationale n’a pas à « instiller, sous le couvert d’un enseignement scientifique des conceptions purement idéologiques », ni à se substituer aux familles, de telles dérives étant « le propre d’un Etat totalitaire ». Pour d’autres comme Dominique Dord, Jacques Myard, Yannick Favennec ou Véronique Besse, enseigner cette théorie n’est « ni raisonnable, ni responsable » et « porte atteinte au devoir de neutralité de l’Education nationale, en s’immisçant dans les consciences individuelles et dans la sphère familiale ». La sénatrice Marie-Thérèse Hermange a, elle, souligné les nombreuses questions sur la condition humaine, la reproduction et l’organisation de la société que soulève la théorie du genre.

Décryptages

Pour le philosophe Thibaud Collin, auteur d’essais sur ces questions, « la prime à l’indifférenciation sexuelle promeut en fait l’homosexualité. Ces théories sont une tête de pont pour un changement radical de société ». La dissociation de la sexualité et la procréation est alors consommée : la révolution culturelle voulue par le gender promeut les droits à la contraception, à l’avortement et à la procréation artificielle.

Certains psychanalystes, comme Tony Anatrella et Jean-Pierre Winter, alertent par ailleurs sur les risques que la théorie du gender fait courir à la préservation du lien social et la structuration psychique de la personne. L’altérité sexuelle, dans sa vision réaliste, situe l’homme et la femme « dans une égalité en dignité et dans une relation fondée sur la complémentarité » qui permet leur coopération, nécessaire à la constitution du lien social. La société ne peut se construire sur des « pseudo-identités de genre » ou sur des orientations sexuelles sous peine de conduire à des « dissociations psychologiques et anthropologiques sources de violences et d’injustices ». Les idées véhiculées par la théorie du genre enferment dans le « modèle du ‘nous sommes tous pareils’, selon l’idée du même et du semblable » où chacun « est sommé de rester dans une économie narcissique auto-suffisante ». En niant la différence, ce discours empêche l’ouverture de l’individu à l’altérité et « sépare, divise et invite chaque sexe à rester chez soi », constatent-t-ils.

Conclusion

En Espagne, le gouvernement Zapatero a déjà rendu obligatoire les cours sur le gender, entraînant le retrait de dizaine de milliers de familles des écoles appliquant les programmes d’Etat.
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Message par Her Mar 6 Sep - 7:06

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/remettre-en-question-le-postulat-du-féminisme-victimaire.html

30 août 2011

Remettre en question le postulat du féminisme victimaire

Lu sur Atlantico :

"L'idéologie du genre est diffusée par les mouvements radicaux féministes qui propagent également le féminisme victimaire. L’idéologie du genre et le féminisme victimaire avancent de fait main dans la main. Les deux partent du même postulat idéologique : une domination du masculin sur le féminin, une domination qui serait à la fois historique, sociale et psychologique. A partir de ce postulat qui est devenu aujourd’hui une idée reçue fermée au débat dans les champs médiatiques, culturels et politiques, ces mouvements féministes ont façonné l’idée que pour résorber cette domination, il convenait de "réduire" le masculin et le féminin. "Réduire" dans le sens d'effacer, de faire disparaître pour laisser la place à un transgenre fort douteux. Ainsi est née l’idéologie du genre et son fantasme subversif. Avec quelques succès, il convient de le reconnaître, tant les discours victimaires et l’égalitarisme forcené font aujourd’hui recette. [...]

[C]e débat autour de l’idéologie du genre doit être aussi l’occasion de remettre en question le postulat de base de cette idéologie et du féminisme victimaire : la domination du masculin sur le féminin. (…) Sans rentrer trop dans les détails, voici donc des lignes de fond et des arguments factuels sur l’identité masculine qui permettent de remettre en question le postulat d’une domination de tous les êtres de sexe masculin :

La domination ou la violence n’est pas intrinsèque à l’homme. C’est une idée reçue idéologique qu'il convient de combattre. C’est un argument sexiste de prétendre que tous les hommes sont dominateurs ou violents. Au sens strict, cela constitue une discrimination de tenir de tels propos. La vérité est qu’il existe des hommes dominateurs/violents mais que tous ne le sont pas. Homme et femme doivent par principe être traités avec une égale dignité : pas plus la misandrie que la misogynie ne sont acceptables – voir le site du Groupe d’Études sur les Sexismes pour aller plus loin.
Les pédopsychiatres sont alarmistes sur le devenir de certains jeunes garçons en perte de référents masculins (absence ou renoncement du père, volonté de toute puissance de la mère parfois, suite à une séparation dans 60% des cas le ou les enfants ne reverront plus leur père car le conflit avec la mère est trop aigüe et que le père se résigne).
Éducation : aujourd’hui sur 150 000 élèves qui quittent le système scolaire chaque année sans bac, 100 000 sont des garçons (...). Certains lycées (c’est le cas de Saint-Jean-de-Passy à Paris) ont remis en cause la mixité dans les classes pour permettre de donner une pédagogie éducative adaptée pour les garçons et leur permettre de relever un niveau de fait fortement à la baisse (...)
Suicide : chaque année en France, il y a plus de 10 000 suicides. Dans les 2/3 des cas ce sont des jeunes hommes ou des hommes qui sont concernés, soit plus de 18 suicides d’hommes chaque jour en France. De tels chiffres ne peuvent laisser indifférent. [...] InfoSuicide donne sur ce sujet une analyse et des quelques chiffres.
Des jeunes filles sont soumises à des difficultés propres qu’il n’est évidemment pas question de nier, ni d’éluder : anorexie, soumission à la mode dès le plus jeune âge, comportement de lolita, prostitution forcée, volontaire ou occasionnelle…. De multiples projets et initiatives viennent à l’aide des jeunes filles, des jeunes femmes et des femmes : numéros d’appels réservés, Secrétariat d’État à la condition féminine, commission parlementaire dédiée, associations multiples, la HALDE…). Aucun projet ne prend en compte les garçons et les hommes spécifiquement, comme si l'identité masculine n'avait pas ses propres faiblesses, ses propres demandes. SOS hommes battus est la seule exception qui confirme la règle en France. [...]
Les lignes de fond et les éléments factuels qui viennent d’être présentés est un appel pour faire émerger un vrai débat sur l’identité masculine et ce hors de toute caricature et de toute idéologie, avec justesse et sans tabou. Il a été écrit quelque part que « sans de vrais hommes, point de vraies femmes ». Permettre à l’opinion, et notamment aux jeunes générations, d’entendre un nouveau son de cloche à propos des hommes est devenu une nécessité. Diffuser une image moins dégradée du « masculin » et mettre plus en avant ses valeurs positives, tel est un enjeu fort pour l’avenir. Chacun peut y contribuer avec un peu de courage et la volonté de faire évoluer les idées reçues propagées jusqu'à aujourd'hui sans débat aucun."

Posté le 30 août 2011 à 12h53 par Michel Janva
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